« C'est toi ou moi, l'un de nous est de trop! »

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Mercedes L. Blanchett
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Mercedes L. Blanchett
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Azmitia, surnom de journaliste qui protège mon identité, et mon nom au sein de la Résistance.

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MessageSujet: Reaching for something better   Reaching for something better EmptyMar 25 Fév 2014 - 2:54


♦ REACHING FOR SOMETHING BETTER ♦feat. Golden
Depuis mon incarcération, j’ai plutôt du mal à accorder ma confiance, déjà vacillante, à l’endroit de certains de mes informations. S’est levé dans le grand public enolian une certaine haine envers Azmitia, un mépris tout à fait justifié et que je ne contesterai jamais. Certains préféraient l’avant. Ce temps ou le Régime régnait en entité toute puissante. Éviter les représailles, voilà leur mode de survie, et je ne peux que le comprendre. N’ai-je pas envisagé moi-même de quitter cette île, de fuir la violence et la misère afin de vivre une vie libre à nouveau, une vie sans menace constante de ma vie et du respect de mes droits fondamentaux. J’ai réalisé au fil du temps que ce qui est applicable dans mon bon pays du Canada ne fait aucun sens sur cette terre qui m’a vue naître. Je ne suis libre ici que si je le décide pleinement. Si je le reconnais comme une valeur de ma personne, comme un idéal à atteindre. Si je me bats pour la posséder pleinement. Il m’a pris beaucoup de temps. Me remettre du pied. Me reconstruire. Ce n’est pas terminé. Je crains encore de sortir et je me vois parfois incapable de me détacher de mon lit le matin ou d’assister à mes rendez-vous. Mais toujours, je remets mes articles à temps, toujours plus étoffés les uns que les autres et exposant des vérités que la dictature tente encore et toujours de cacher.

Ma confiance, cet homme que je rencontre ne l’a jamais eu. Il s’agit d’un civil habitant Baguin. Ses informations sont précieuses compte tenu de son statut d’ex-soldat du Régime. Sa jambe blessée l’empêche maintenant de se battre pour eux et depuis, il a peu à peu pris le parti de la Résistance en servant d’informateur. Pour le rencontrer ce matin, j’ai revêtu mon accoutrement habituel quand je rencontre des gens hors de la Résistance. Une perruque de couleur châtain, s’apparentant presque à ma couleur naturelle, couvre mes cheveux roses. Deux petites couettes agrémentent cette coiffure sommaire. Des lentilles cachent le bleu de mes prunelles. J’arbore un costume simple, une robe d’été dans des couleurs pastel qui ne me ressemblent guère. Ainsi vêtue, je suis devenue Azmitia. Ce matin, je suis sortie en compagnie de Golden, qui est inconnue comparativement à mes autres Pokémon. Kinu serait trop reconnaissable avec sa cicatrice à la poitrine, là où deux balles l’ont perforé. Quand aux autres, ils sont soit trop jeunes, soit déjà identifiés par le Régime comme étant les Pokémon de Victoria Hills. Vaut mieux faire profil bas. La jeune Abra se prépare à me téléporter à l’endroit convenu alors que j’enfile mes sandales.

«On pourra se déplacer à quelques pâtés de maison. Voici l’endroit.»

En fait, ce quartier est à au moins vingt minutes de marche de l’endroit convenu, ce qui fait sourciller le Pokémon psychique alors qu’elle lit dans ma tête l’endroit où elle doit m’emmener. J’hausse les épaules avec un sourire. Le maquillage a superbement dissimulé mes cicatrices, mais j’ai tout de même du tonus musculaire à reprendre, et quoi de mieux qu’une petite marche dans les rues de la ville du Nord pour ce faire? La Abra me tend la main et nous disparaissons à l’endroit indiqué, d’où nous prenons la route en papotant doucement. Nous attirons à peine l’attention des passants, ce qui me satisfait. Arrivée à deux coins de rue, environ, un mauvais pressentiment me tord les trippes et Goldie s’agite sur mon épaule, mais nous continuons tout de même. Arrivée devant la maison de mon informateur, tous mes soupçons se retrouvent fondés. Trois soldats masqués m’attendent au pas de la porte, encadrés d’un immense Coatox ainsi que d’un Ponyta. Armés jusqu’aux dents, ils ne mettent pas longtemps à me repérer et à porter en ma direction un doigt accusateur, bientôt confirmé par mon informateur qui se recroqueville contre lui-même à ma vue. Ils viennent en ma direction. Ils veulent m’emprisonner. Déjà, leurs armes sont pointées vers nous.

«Abra, maintenant.»

Si j’ai tenu à ce que l’Abra m’accompagne, c’est aussi pour me téléporter directement au Centre Pokémon de Baguin si jamais nous nous faisions repérer, surtout dans cette partie de la ville occupée par l’ennemi. Mais la petite n’effectue pas ce qui est demandé, elle qui connaît pourtant très bien l’instruction et la façon de faire. D’un bon gracieux, elle se place devant moi, portant ses bras dans les airs. Son corps se met à illuminer et en une fraction de seconde, elle se change en Kadabra, assez rapidement pour lui permettre d’arracher les armes aux soldats grâce à ses nouvelles habiletés psychiques. Les fusils pointent désormais vers leurs crânes, menaçants et meurtriers. Les soldats se tassent sur eux-mêmes, exposés, vulnérables. Trois coups de feu simultanés. Mes yeux se ferment dans un automatisme et les leurs aussi. Mais je n’entends pas le bruit de corps sans vie sur le sol. Au contraire, quand j’ouvre les paupières, ils se tiennent toujours là, une balle située à quelques millimètres de leurs crânes ruisselants de sueur sous leurs masques qui dissimulent à peine leur peur tangible. Consciente de l’effet que Golden vient de produire, je m’avance, tremblant un peu malgré moi. Ma voix prend des accents plus graves et imite presque à la perfection la prononciation enolianne.

«Vous ne m’aurez pas. Debout Enola… Debout.»

Golden se téléporte vers moi et les fusils retombent. Avant même que les soldats aient pu les ramasser, nous avons disparu.
(c)Golden
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