« C'est toi ou moi, l'un de nous est de trop! »

''Dégage'', de Bryan Adams.
 

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 S'approprier le ridicule |OS|

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Adélia G. Turnac
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Adélia G. Turnac
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MessageSujet: S'approprier le ridicule |OS|   S'approprier le ridicule |OS| EmptyJeu 21 Aoû 2014 - 1:58


S'approprier le ridicule

feat. Andrew et la bande
Je sens quelque chose me tirer le bras, quelque chose qui m'arrache un «hum?» distrait. Assise confortablement dans mon sofa, c'est à dire la tête à l'envers et les jambes juchées sur le dossier, je consulte un magasine, mais pas n'importe lequel. Depuis que j'ai appris qu'un certain hérisson fait partie du Conseil de Nuva Eja... Je me suis en quelque sorte changé en fangirl. Pas du genre à accrocher des posters ringards dans sa chambre ou m'égosiller à chaque parution télévisée de la vedette en question mais... Ces revues à potin, je ne peux m'empêcher de les consulter. Il y a toujours des photos de lui, et des rumeurs aussi idiotes les unes que les autres. Ce que j'aime surtout oui, c'est vraiment les photographies. Celle que je consulte en ce moment le met vraiment en valeur, et dans son costume de Conseiller, il est presque mystérieux, et encore plus attrayant à mes yeux. J'ai du mal à me détacher de ma très innocente contemplation pour reporter mon attention sur Requiem qui me regarde d'un air assez peu impressionné. Lui se fiche bien de ces magasines, et n'a qu'une envie, de s'amuser un peu. À vrai dire, j'ai du ménage à faire, et au lieu de glander, je devrais m'activer. Avec un soupir, je réintègre une position normale sur le fauteuil, et jette le magasine sur la table en adressant un petit sourire boudeur au Funécire.

«Quoi? Je l'aime cette photo, d'accord?»

Parce qu'en personne je n'avais jamais remarqué à quel point ses bras se sont affermi... Je devrai vérifier le tout lors de notre prochaine rencontre. Je rougis à cette pensée, me traitant de tous les noms. Requiem a raison. Je suis d'une sottise de regarder ses magasines en me disant que je ne suis pas en train de me monter des scénarios en tête... Alors que c'est totalement le cas. Parfois, j'ai encore quatorze ans dans ma tête, et cette idée me désespère. N'apprendrai-je donc jamais? Je me relève et m'étire, jetant un coup d'oeil aux croissants que j'ai laissés sur le comptoir, sous une serviette humide afin de les laisser gonfler. Je vais les rejoindre, poursuivie par le petit spectre qui s'ennuie toujours autant probablement. La pâte a bien gonflé. Je les glisse dans le four avant de me donner deux grandes claques sur les cuisses, un bruit qui attire l'attention d'Amadeus qui dort sur un petit coussin dans un coin du salon.

«On va faire du ménage, vous voulez bien m'aider?»

Une horde de protestations plus tard, je les convainc en mettant la radio au maximum. S'échappe de la radio une de mes chansons préférées.

My head is a box filled with nothing
That's the way I like it
My garden's a secret compartment
That's the way I like it
That's the way I like it...
Je me mets aussitôt à danser. M'accompagnent Pumpkin et Requiem, les plus dégourdis, tandis que Majesta nous observe d'un air sceptique. Amadeus bat la mesure de son pied. Pendant ce temps, j'attrape mon balai avec entrain et mets à chanter avec énergie, sous l'oeil admiratif de mes compagnons. Vrai que moi dans ma camisole, mes micro-shorts de pyjama, mes bas dépareillés, en me servant du manche à balai tel un micro, ce doit être peu singulier...

«So pleaaaaaaaaaaase, baby please! Open your heart, and catch my diseaseeee!»

J'entends à peine les quelques coups adressés à ma porte. Je sursaute quand ils s'intensifient, devenant presque violents, insistants. Je fais un signe à Pumpkin, qui s'empresse de descendre l'intensité du son s'échappant de la radio, qui me permet de percevoir une voix rageuse de l'autre côté de la porte. Réalisant que j'ai probablement exagéré sur le son, je me dirige précipitamment vers l'entrée et ouvre la porte à la volée avec la ferme intention de m'excuser. Pour ne rester que figée, la bouche grande ouverte. Se tient devant moi un jeune homme de la fin vingtaine, beau comme un dieu dans une chemise parfaitement repassée, les cheveux tirés de l'arrière, le menton volontaire, et des yeux sombres envoûtants. Je reste un moment figée, subjuguée, quand je réalise que le regard que je lui porte est tout à fait réciproque. Ses prunelles parcourent avec envie mes cuisses dénudées, ce qui provoque un nouvel excès de rougeur de ma part. Classique quoi.

«Je suis désolée, monsieur, vraiment désolée, je ne voulais pas faire autant de bruit, je ne me suis pas rendue compte...»

Il reste silencieux quelques secondes, avant de me regarder dans les yeux, un sourire chaleureux au visage.

«Ce n'est pas grave, je me suis un peu emporté, je réalise. Je suis Andrew, votre voisin du dessous.»

Andrew, d'accord. Il me tend la main et je la serre, un peu embarrassée par l'étroitesse de mes shorts, mes épaules et mes jambes exposées à son regard. Il se rapproche d'un pas, et je sens un courant électrique me parcourir. J'ignore pourquoi il a réduit la distance entre nous, mais je me sens déjà bégayer.

«Je... Lia Frey... Voici Requiem, Amadeus, Pumpkin, Majesta et...»

Soudain, Kristoff est juste à mes pieds, le narguant d'un regard sombre. Le Cradopaud n'aime pas beaucoup qu'on m'approche, et sa méfiance ne connaît aucune limite. Je le prends dans mes bras avec un soupir.

«Et Kristoff. Pardon, il n'aime pas beaucoup les beaux garçons.»

Je rêve ou je viens de lui dire qu'il est beau? Ce qui n'est pas faut mais... Oh, en voilà un qui n'est pas dupe. Un sourire étire ses lèvres, augmentant d'autant plus ma gêne. Heureusement, l'odeur délicieuse des croissants vient à ma rescousse, alors qu'il s'écrie presque:

«Ce sont des croissants que je sens?»

«Oui, faits maison! Hum... Pour me faire pardonner, vous voudriez entrer pour en goûter un?»


À cette idée, Kristoff se met à croasser de plus belle, mais je l'ignore superbement en offrant mon plus beau sourire à l'inconnu.

«Je serais honoré, oui.»

Sur ce, il entre alors que je le laisse passer. Je vais retirer la plaque fumante de croissants du four, avant de m'éclipser rapidement pour me changer. Je ferai donc mon balai plus tard, pour le moment, j'ai Andrew à apprendre à connaître. Une fois refroidis, je pose les viennoiseries dans mon plus beau plateau, que j'agrémente de pots de confiture maison. Je pose le tout contre la table du salon, en lui remettant une petite assiette. Il se sert tandis que j'apporte du café, de quoi accompagner superbement cette petite collation matinale.

«Délicieux, Lia, franchement. Tu as un don! Tu es cuisinière? Tu dois faire de ton copain le plus heureux des hommes.»

Je ris à cette idée. Si seulement il savait.

«Hum... Non, j'ai simplement développé un goût pour la cuisine. Je n'ai pas de copain, c'est juste moi et ma petite famille ici.»

Inutile de préciser qu'à ce point de la conversation, Kristoff s'est juché sur le dossier du sofa pour fixer d'un air courroucé notre invité. Un comportement qui me fait soupirer.

«Alors que fais-tu dans la vie, belle Lia?»

Je rougis. Évidemment.

«J'étudies la médecine, en fait je suis stagiaire dans une clinique du coin.»

«Médecin hein? Wow.»

«Et toi Andrew?»

«Présentement, je cherche du travail. Je reviens justement d'une entrevue, mais ce n'est pas gagné. Je travaille dans le domaine du marketing, de la vente, etc.»

J'hoche la tête en mordant dans mon croissant. Avec son charisme, nul doute qu'il fera un super vendeur. Nous discutons de tout et de rien pendant quelques minutes. Il n'est pas du tout avare de compliment, et chaque parole gentille me tire des rougeurs. Tout en lui me plaît, son sourire, son rire, et l'odeur incroyable de son parfum. J'en oublie presque la présence du Cradopaud tellement je suis absorbée, alors qu'il me raconte la difficulté qu'il a à se trouver un nouveau boulot. Finalement, les croissants disparaissent, avalés par tout le monde dans cette salle. Andrew m'offre un merveilleux sourire qui me fait totalement oublier le garçon sur lequel je bavais quelques minutes plus tôt.

«Dis Lia, je sais que c'est un peu précipité mais... Tu aurais envie de sortir avec moi un de ces soirs?»

«Oui.»


Ma réponse s'est fait tellement spontanément que je rougis encore plus.

«Je veux dire... Oui, ça me ferait plaisir, bien sûr.»

«Vendredi soir vers 19 heures? Je connais un restaurent super dans le coin.»

«D'accord, ça me va très bien!»


Affichant un sourire énigmatique, Andrew se relève. Je le mène à la porte, où nous échangeons la bise, avant qu'il ne disparaisse dans l'étroit escalier qui mène à son propre appartement. Une fois la porte refermée, je me retourne en direction de mes compagnons qui m'observent avec des yeux ronds.

«Eh bien... On dirait que j'ai un rancart moi!»

Je laisse m'échapper un léger cri de victoire.

(c)Golden
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