« C'est toi ou moi, l'un de nous est de trop! »

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 Fin de course [OS]

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Natsume Shimomura
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MessageSujet: Fin de course [OS]   Fin de course [OS] EmptyVen 5 Déc 2014 - 23:19



Fin de course

Évolution d'Hayato, partie 2

Il y a des choses qui sont inévitables, inarrêtables, instoppables, même. Elles sont par essence liées au temps, et Natsume sait très bien que même si il a parcouru des centaines de kilomètres pour fuir le Japon et tout ce qu'il représentait à ses yeux, il ne peut pas arrêter la course du temps et par conséquent les événements qu'il amène. Ce n'était qu'une paix éphémère, et il le savait depuis le départ ; il avait tout simplement préféré ignorer son instinct et faire comme si il ignorait complètement ce qui l'attendait au bout de ce chemin qu'il avait commencé à tracer pour lui-même, avec ce qu'il avait resté de lui suite au décès de sa mère. Que ce soit par peur, lâcheté ou honte d'avoir survécu, il avait refusé de rester dans ce pays où il avait tout perdu, et qui ne lui rappelait plus que des souvenirs affreux qui lui empoisonnaient la vie et l'existence. Tant de choses qu'il a laissé derrière sans la moindre hésitation ; des connaissances amicales, ses restants de famille qui ne lui avaient de toute façon jamais porté la moindre importance et probablement un nombre incalculable d'opportunités et de rencontres. Pourtant, il ne regrette absolument rien. Peut-être est-ce parce qu'il était si désespéré par l'idée de gagner du temps avant que tout ne s'effondre de nouveau qu'il avait rejeté tout ce qui l'aurait en temps normal poussé à supporter son père pendant quelques années avant de partir à sa majorité, quitte à se retrouver à la rue. Tout aurait été mieux que de rester avec lui, de toute façon.
En vivant sur l'île, on peut dire qu'il avait fait des rencontres et s'était peu à peu construit des liens plus ou moins forts, variés et avec des gens auxquels il pouvait faire confiance. Ou du moins, il essayait ; nous ne reviendrons pas sur le sujet, mais Natsume et la notion de confiance, c'est une très longue histoire. Mais en tous cas, il avait bien plus gagné en sept mois ici qu'en deux ans là-bas, et ce constat évident et cruellement simple en disait bien plus que toutes les paroles et arguments qui auraient pu lui être opposés.

Il s'agissait d'une de ces journées banales où il était seul à la maison, et où il profitait du calme et du silence dans lequel tombaient les lieux pour se reposer et calmer son esprit bien souvent trop agité. Alice était à l'école et ne serait pas de retour avant la fin de l'après-midi, Isaac était au travail et Faust était parti pour une de ses journées d'entraînement, avec apparemment comme destination les pics du Bahute. Il avait décidé de pendre un peu de temps pour lui-même, et vu qu'il n'allait pas à la pension aujourd'hui, de faire quelque chose d'exceptionnel pour un bourreau de travail comme lui ; se détendre. La notion est compliquée à comprendre pour ses deux neurones, mais il s'était dit que lire des bouquins dans un bon bain chaud plein de mousse puis ensuite larver lamentablement sur le canapé pour regarder des séries que Faust l'avait fortement incité (comprenez 'obligé') à mater serait une bonne idée. En outre, cela lui paraissait comme être sur le point d'être une très bonne journée. Oui, ce cinq décembre allait à ses yeux se passer bien du début jusqu'à la fin ; mais bien sûr, comme tout le monde sait, quand on pense ainsi, c'est toujours là que la déception est la plus forte et que la réalité se ramène pour donner ses claques. Ses coups de poings même, le plus souvent. La loi de Murphy était assez claire à ce sujet, après tout.

Quand il avait entendu quelqu'un toquer à la porte toutefois, il avait été surpris. Il n'attendait personne, mais c'était peut-être quelqu'un qui arrivait à l'improviste alors autant y aller. Hayato descendit des genoux en lui faisant des yeux de chien battu, lui quémandant silencieusement de rester avec lui et d'ignorer ce son, ce que son dresseur ne fit pas. Le Luxio grommela et suivit alors l'éleveur d'un air mécontent, ce que Natsume ignora sans la moindre honte. Il posa son magazine et mit l'épisode de Hannibal qu'il regardait sur pause avant de se diriger vers la porte et de l'ouvrir sans la moindre appréhension.
Ce qu'il voit à ce moment-là lui fait comprendre une chose ; c'est fini. Les derniers grains du sablier sont tombés et le temps l'a rattrapé, et ce sous la forme de sa sœur aînée. Il l'observe d'un air médusé, les yeux écarquillés et la bouche à moitié ouverte, hésitant entre surprise et des dizaines d'autres émotions éparses et confuses. Tant de choses lui passent par la tête, mais sa voix est comme bloquée dans sa gorge et le choc est tel qu'il reste immobile, sonné et incapable d'agir. Les mots, il n'arrive pas les trouver, et ceux qui lui passent par l'esprit sont comme dénués de tout sens logique. La main toujours sur la clenche qu'il serre comme pour s'accrocher à une bouée, il reste dans un état de paralysie complète.
Elle n'a pas énormément changé, en plus d'un an. Hormis les tatouages qui couvrent son épaule droite, qu'elle paraît plus en forme qu'avant et le fait que ses cheveux sont plus longs, il n'y a rien sur elle que Natsume ne reconnaît pas. Ce rictus joueur est toujours le même. L'éleveur la détaille pourtant, et sous tous les angles, mais il est incapable de reconnaître qu'elle est bel et bien devant lui, à lui sourire comme si rien n'était arrivé et que tout était normal, comme si elle était encore au Japon et qu'elle rentrait tout simplement à la maison.

« Tu as l'intention de me laisser là, ou bien... ? »

Sa voix simple lui fait l'effet d'une provocation et il serre les dents. Tandis que Hayato observe la nouvelle arrivante avec méfiance, il ferme la porte derrière eux après l'avoir fait entrer et l'invite à s'avancer dans le salon, dans le silence le plus total. Un silence lourd, très lourd. Beaucoup de questions se bousculent dans la tête du cadet qui peut sentir les émotions qu'elles soulèvent se contredire et le mettre dans un état de plus en plus second. Mais il bouillonne. Son rictus, il l'énerve au plus haut point, et il peut sentir ses ongles s'enfoncer dans ses paumes, tandis qu'il serre les dents, comme pour empêcher les mots empoisonnés qui commencent à se former dans son esprit de s'échapper de lui. Il est en colère. Il le sent, et le pire dans tout ça est qu'il ne sait même pas si il a vraiment envie de se calmer. Une petite voix lui susurre qu'elle le mériterait bien et qu'il serait dans son droit, que sa colère et sa haine n'auraient rien d'illégitimes, et le truc, c'est que... Aujourd'hui, il a envie de croire à tout ça. Il ne sait même pas par quel miracle il ne lui a pas déjà sauté au cou pour  lui cracher toute ses véritables pensées ; ce qu'il garde en lui depuis plus d'un an et qui l'a rendu amer, distant et bien plus froid qu'il ne l'avait jamais été. Tout ce qu'il sait, c'est qu'il n'a jamais autant eu envie de laisser éclater sa colère. Hayato le sent, puisqu'il lui jette des coups d’œil alarmés alors qu'ils arrivent vers la table du salon. L'adolescent tira sèchement deux chaises sur le côté pour qu'ils puissent s’asseoir, mais tout sur son visage indique qu'il n'avait pas envie de parler calmement.
Nagisa n'eut pas l'air déconcertée pour un sou et, les mains dans les poches, jeta un coup d’œil circulaire dans la pièce avant de poser son regard sur son petit-frère. Et pendant ce temps, Natsume la détaille. Nagisa Shimomura, son aînée de trois ans. Élève modèle à l'université polytechnique de Madrid, aussi douée avec l'informatique que charismatique, brute et bien trop franche, et aussi sa sœur. Sa sœur qui l'a abandonné il y a plus d'un an et l'a laissé avec son père pour partir étudier dans un tout autre pays, et cela même alors que leur géniteur était une ordure totale. De la rancune, il en avait eu, et il en avait toujours.

« Tu ne me fais pas faire le tour ? »

Silence. Pendant un moment, il hésite. Il sait qu'il devrait ignorer la petite voix dans sa tête, qu'il devrait se contenter d'attendre et se maîtriser, faire appel à un self-control qu'il n'avait de toute façon jamais possédé en matière d'émotions extrêmes et ne surtout pas se laisser aller. Mais encore une fois, ce n'est que ce qu'il devrait faire, et Natsume n'avait jamais aimé les obligations ; elles lui hérissaient le poil et avaient le don de le mettre de mauvaise humeur en quelques secondes à peine. Alors il s'énerve encore plus ; pourquoi devrait-il se comporter comme un bon gamin sage et ne pas lui faire remarquer l'évident ? Pourquoi devrait-il suivre la règle sociale implicite qui dit qu'il n'a pas le droit de haïr des membres de sa propre famille ? S'attendait-elle à ce qu'il lui pardonne, juste parce que c'était elle ? Avait-elle même l'intention de lui donner la moindre explication ou allait-elle juste l'abandonner et repartir dès qu'elle aurait eu ce qui la motivait à venir ici ?
Avec les problèmes de confiance et d'estime de soi, la peur de l'abandon est sûrement une des craintes les plus enracinées chez Natsume. Le départ de Nagisa avait laissé chez lui un traumatisme qui s'ajoutaient à tous ceux qu'il avait déjà vécu avant ; ce n'était pas son retour qui allait apaiser cette plaie, bien au contraire.

« De quel droit... ?
- Hn ? »


Sa main s'est emparée du haut d'une chaise, qu'il serre fortement pour apaiser ses nerfs déjà sensibles et sur le point d'éclater. Nagisa a bien évidemment remarqué la tension qui émane de son petit frère, et elle le connait suffisamment pour savoir ce que cela signifie ; elle grimace par avance, se sentant perdre une partie de son assurance. Elle les connait, ses crises de colère, et elle sait qu'aussi forte qu'elle soit et malgré sa répartie, il est très difficile de le calmer lorsqu'il est dans un état pareil. En plus de ça, elle ne sait même pas si elle a envie de l'arrêter. C'est surtout ça, le pire.

« DE QUEL DROIT EST-CE QUE TU OSES ENCORE TE MONTRER DEVANT MOI ?! »

Si elle et Natsume partagent bien une chose, c'est leur capacité à éclater des tympans par leur simple capacité de monter très, très haut dans les décibels. Les Shimomuras ont des voix fortes, de toute façon, et elle n'avait observé que très peu d'exceptions dans leur famille. Mais là, elle doit dire que son petit-frère vient de porter un coup sévère à ses oreilles, et elle grimace. Entre eux deux, il était peut-être celui qui était plus dangereux pour les tympans des autres.
Son expression s'est comme métamorphosée. Ses traits se sont tirés, ses sourcils se sont froncés, son front s'est plissé, et tous ses muscles se sont contractés. Il y a dans ses yeux quelque chose de menaçant, et tout dans sa posture montre qu'il est en train de se laisser exploser.

« Comment est-ce que... Comment est-ce que tu peux même me regarder sans avoir honte.. ?!
- Écoute, Natsume...
- LA FERME ! »


Il serre les dents. Trop, assez. C'est fini. Les explications, il en a marre. Il l'a attendu et craint ce moment, et maintenant qu'il se retrouve devant la réalité des choses et qu'elle s'impose à lui, il se rend compte que ce n'est pas si horrible. Il l'a peut-être attendu, même, en quelque sorte. Toute la colère et la rancune qu'il a gardé pendant tout ce temps en lui et qu'il a retenu avec un masque de désinvolture et de mépris pour le monde, elle se déverse dans ses paroles et dans son ton ; venimeux, acide, incisif. Il n'a pas l'intention de la laisser se défendre : il n'y a pas de débat ici et il n'y en aura jamais. La rancune, c'est son fort, et celle-ci est bien trop puissante qu'il l'oublie aussi facilement. Même des excuses sincères ne suffiraient pas ici ; il ne ferait que les considérer avec dédain. Et c'est ce qu'il fait, à l'heure actuelle. Il refuse de l'écouter. Pour lui, elle ne mérite que son mépris le plus absolu.

« Tu m'as laissé seul avec lui. Tu m'as abandonné et tu t'attends à ce que je t'accueille avec les bras ouverts ?! Tu voudrais peut-être que je te fasse des excuses pour ne pas t'avoir préparé des fleurs, aussi ?!
- Si tu m'écoutais un seul instant...
- Non. J'en ai fini de vous écouter, tous. Que ce soit toi ou notre père, j'en ai marre. J'ai passé un an et près de cinq PUTAIN de mois à me demander ce qu'il y avait de mal chez moi, ce que j'avais de si affreux pour que tu m'abandonnes et me fuies comme si je ne méritais même pas de respirer... Et tu sais quoi ? J'en suis arrivé à une conclusion. »


Il accompagne ses paroles d'un rictus mauvais, moqueur et dédaigneux. Nagisa l'écoute en silence, une expression étrangement neutre peinte sur son visage.

« Le droit de t'appeler ma sœur, tu l'as perdu. Ma famille, c'est moi qui la choisit et que ce soit toi ou notre géniteur, vous n'en faites pas partie. Tu as perdu tout respect à mes yeux quand tu m'as abandonné. Le lien du sang, je l'emmerde ; il ne vaut rien avec vous.
- Alors dans ce cas...  »


Il fronce les sourcils, intrigué devant le ton presque menaçant de Nagisa. Il recule d'un pas par réflexe, mais n'a pas le temps d'aller plus loin, vu que la jeune femme le pousse par le col et l'accule au mur, le forçant ainsi à le regarder. Elle serra les dents avant de parler.

« Dans ce cas, je ne vais pas perdre mon temps à m'expliquer ; tu es trop buté pour m'écouter, mais je vais au moins parler. Et on verra bien si tu veux encore faire la sourde oreille, après.
- Espèce de...
- De connasse ? De merde ? Il va falloir que tu fasses beaucoup pour me blesser, Natsume. Bien plus que tous tes cris de rage pourront jamais faire. »


Frustré, il tente de se débattre, mais cela ne la fait pas ciller et elle se met alors à parler, et ce malgré les insultes qui pleuvent à son sujet. Elle s'y était attendue, de toute façon, et ce n'est que justice.

« Tu te souviens de quand je suis partie, exactement... ? C'était un mois après qu'il t'ait frappé. Je n'en pouvais plus, Natsume. Je ne pouvais pas le laisser détruire ta vie comme il avait détruit la m... La nôtre, celle de notre famille.
- Alors tu as décidé que fuir en Espagne serait plus judicieux ?! Oh, bravo, mais quel génie ! Tu veux un trophée ou des violons en fond, pour qu'on te plaigne davantage ?
- Bon sang mais vas-tu te taire et me laisser finir ? Je t'ai donné ton temps pour que tu me hurles dessus, aies au moins la politesse de rester silencieux ! »


Le regard meurtrier qu'il lui adresse ne la blesse pas plus que ça. Elle poussa un soupir frustré et prit quelques secondes avant de se remettre à parler, tout ça pour maîtriser sa voix dont la colère émanait telle l'éruption d'un volcan ; imprévisible, brutale, subite.

« Je ne suis pas venue ici pour chercher à m'expliquer. Tout ce que je veux, c'est te donner ça. »

Et de sa sacoche, elle tire un carnet brun assez abîmé, qui de par ses pages jaunies et la fragilité de ses feuilles témoigne de son âge. Elle saisit alors une des mains de Natsume et pose le journal dedans, en continuant de lui offrir un regard sévère.

« Ça te sera utile, je crois. »

Elle s'apprête à dire autre chose, mais un grognement furieux arrive à ses yeux oreilles et ils écarquillent les yeux, surpris, avant de poser leurs yeux sur le Luxray qui grogne sur la plus âgée, l'air prêt à attaquer. Il gratte le sol avec agacement, de la colère ancrée dans ses prunelles. Sans peur et prêt à bondir d'une seconde à l'autre, il avance vers eux, et des étincelles s'échappent déjà de sa fourrure.

« ... Hayato ? »

Le Luxray esquissa un sourire, avant de reporter ses yeux meurtriers vers Nagisa, et de faire un dernier pas vers elle, dans un ultime avertissement. Il montre les crocs, et ses griffes sont de sortie, lacérant le sol et produisant un bruit équivalent au craquement du bois verni sous ses pattes.
Comprenant qu'elle était en difficulté, Nagisa relâcha brusquement Natsume, l'air mécontente et fit des pas rapides vers la sortie.

« Passe une bonne journée. »

Elle claque la porte derrière elle, laissant l'éleveur et son pokémon dans un silence total. Sonné, Natsume prit quelques secondes avant de bouger, mais n'eut pas le temps de rattraper Nagisa ; elle était déjà partie loin. Il n'y a plus que le mutisme dans lequel ils sont tombés, et Hayato s'approcha de son dresseur pour venir lui donner des quelques coups de tête affectueux, ronronnant comme un gros chat. L'adolescent caressa distraitement la tête du Luxray en souriant un peu, heureux de le voir sous cette forme, mais son regard se posa automatiquement sur le journal dans ses mains.
En retournant l'objet, le nom qu'il vit sur la quatrième de couverture lui fit écarquiller les yeux : Miyu Shimomura. Ce journal, c'était celui de sa mère. Comment Nagisa l'avait-elle trouvé ? Depuis quand le possédait-elle ? Que découvrirait-il dans ce journal si il le lisait ? Les questions sont trop nombreuses, et sa curiosité finit par prendre le dessus. Il remarque d'ailleurs que certaines pages sont marquées, ce qui ne fait qu'attiser son désir de lire, bien qu'il sait que c'est peut-être très malpoli de lire le journal de sa mère. Alors il décida de monter dans sa chambre et de commencer sa lecture, désireux d'en savoir plus sur ce qui avait pu passer par la tête de sa mère durant toutes ces années.
De toute façon, lire un journal n'était pas si grave et n'aurait pas de conséquences majeures, il en était persuadé.
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