« C'est toi ou moi, l'un de nous est de trop! »

''Dégage'', de Bryan Adams.
 
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 Ce monde Infâme et Magnifique

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Alexander Nagel
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Alexander Nagel
Age : 30
Messages : 880
Date d'inscription : 07/07/2013

Âge du personnage : 26 ans, né un 2 février
Métier / Études : Tortionnaire, Dresseur a ses heures, Débute une carrière d'acteur, Se tient actif mais ne sait pas quoi faire de sa vie.
Pseudonyme(s) : ›› Dio Silvery, Officier Subalterne du Régime (principalement tortionnaire et combattant, ponctuellement homme de main).

Niveau : 75
Team active : ››
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››Christopher - Foufou - Hyper Cutter
›Seisme, Aile d'acier

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MessageSujet: Ce monde Infâme et Magnifique   Ce monde Infâme et Magnifique EmptyDim 7 Juil 2013 - 13:57

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ALEXANDER NAGEL
INFORMATIONS
NOM: Nagel ; ou plutôt Nagel-Jung, de mon nom en entier, tel qu'il est inscrit sur mes papiers officiels, mes vieux y tenaient.
PRÉNOM: Alexander, j'ai également un second prénom : Bertram. Plutôt stylé. Ce second patronyme est inscrit sur mon état civil, mais je ne l'utilise pas vraiment.
SURNOM: Alex, le plus fréquemment ; sinon, Lelex, Lex, Xander, et ce que vous pourrez trouver qui m'aille bien, même si cette familiarité me semble pour le moment un peu précipitée. Non, je déconne, je suis snob, mais quand même. Enfin, faites attention, si vous osez m'affubler d'un surnom humiliant... Je vous tue. Je déconne! ... Ou pas. Bref. A vous de voir.
PSEUDONYME(S): Dio Silvery, officier du Régime, tortionnaire, combattant, et homme de main. La baaaaaase.
ÂGE: 25 ans ; 2 février 1991
DATE DE NAISSANCE: Le très très beau matin du 2 février 1991. Précisément à  8 heures 3 minutes et 12 secondes.
SEXE: Masculin
GROUPE: Régime - Officier
RÔLE:
-Tortionnaire : Pas la peine de vous faire un dessin. On vous emmène dans une cellule et je vous assure que ce sera pas douloureux. Ou pas.
-Combattant : Bagarre boum boum et guéguerre sur les champs de bataille.
- Homme de main : Tout est dans le titre. Quand les Supérieurs sont d'humeur à me donner des heures sups. C'est moins fréquent. Je peux également être envoyé par le Régime à "faire passer des messages" à certaines personnalités concernées... Quand je frappe a votre porte, en général, c'est pas bon signe!
MÉTIER/ÉTUDES:Je possède un Bac Littéraire, mention Bien, option Théâtre. Je n'ai pas fait d'études supérieures (dommage, d'ailleurs).
Officiellement : en début de carrière d'acteur amateur ; vous m'avez peut-être déjà vu dans des téléfilms ringards et entendu ma voix dans des doublages approximatifs.
Officieusement : interrogateur et tortionnaire pour le compte du Régime ; également combattant et homme de main. J'ai quelques autres tortionnaires sous mes ordres et j'officie au Bloc R2, "the place to be", quoi. Pour les esprits sensibles (dommage pour vous), vous n'avez qu'à retenir ce que je dis quand je veux éviter de trop en dire à mon sujet : "je suis acteur" ou "je travaille dans le social et la médiation humaine".
ORIGINE: Je suis né en Allemagne, plus précisément en Westphalie, et encore plus précisément à Düsseldorf, seconde ville d'influence et centre administratif et boursier du pays. Stylé, hein, avoue.


PHYSIQUE
COULEUR DE PEAU: Blanche, sans être trop pâle. Ma peau est plutôt sensible au soleil, à mon grand dam, elle bronze difficilement et rarement, même sur cette île tropicale.

CARACTÉRISTIQUES DES CHEVEUX: J'ai de beaux cheveux blonds. Ils sont très clairs et soyeux, exposés à la lumière et de part certains reflets, on peut penser qu'ils sont presque blancs. Ils sont coiffés de façon a former une demi-frange couvrant une partie de mon visage, mais ne cachant pas mes magnifiques yeux pour autant. Le reste est rabattu vers l'arrière, en piques, ce qui a tendance à me donner un air plutôt excentrique qui ne me déplaît pas.

CARACTÉRISTIQUES DES YEUX: Ah, mes yeux. Ils sont d'une couleur turquoise très claire, et aussi perçants que les lames les plus affutées. Luisants dans la pénombre, ils peuvent mettre mal à l'aise. Mon regard hautain vous transperce, vous inspecte, il n'aime pas qu'on lui cache des choses, et certains le qualifient souvent de dérangeant, du fait que j'ai parfois le réflexe de fixer de façon plutôt intense mes interlocuteurs. En revanche, j'ai toujours eu une mauvaise vue, je suis myope et je poste des lunettes pour corriger ce défaut. Pourquoi pas des lentilles me diriez-vous? Je ne sais pas, certainement car je porte foutrement bien les lunettes.

DESCRIPTION DE LA SILHOUETTE:  Je ne suis pas vraiment épais et plutôt mince, sur le plan de la taille, on n'a eu que l'impudence de m'attribuer la normalité. On ne peu pas dire que je suis bien bâti mais j'ai désormais tout d'un être respirant la santé ; il faut dire que j'étais vraiment maigre en arrivant ici (je suis honteusement passé par quelques années de troubles du comportement alimentaire). Depuis l'an dernier et quelques mésaventures, je me suis mis à m’appliquer pour m'épaissir et me renforcer un peu. A 25 ans, je suis désormais bien mieux bâti et agréable à regarder qu'à 22 ou pire, qu'à mes 18 ans. Aux dernières nouvelles, je dois mesurer vers les 178 centimètres et autour 69 kilos. Je suis extrêmement soucieux de ma santé physique, et je suis devenu très à cheval sur mon alimentation. Même si je m'entraine et fait beaucoup de sport, mon corps ne sera probablement jamais des plus athlétiques et musclés à cause de certaines séquelles. Néanmoins, il reste extrêmement agile, nerveux, et j'ai de très bons réflexes, ainsi que des sens aiguisés pour compenser tout ça!

PARTICULARITÉ: Mes quelques piercings au niveau des oreilles? Ils ajoutent une nouvelle touche originale à mon apparence excentrique, pour ainsi faire comprendre que je ne suis pas un petit fils à papa qui se range tranquillement dans le rang. Aussi, j'ai parfois un léger accent allemand dans mon français d'Enolian (rien qui fasse nazi, hein, laissez tomber ce cliché, c'est juste que j'ai tendance a mieux articuler certains mots, principalement), j'aime le faire ressortir quand j'en ai envie, parce que c'est marrant, et me permet de ne pas complètement oublier d’où je viens.



CARACTÈRE
PERSONNALITÉ:
Très sûr de lui et sympathique en apparence, plutôt coincé, misantrope et réservé en réalité - Imbu de lui même - Mégalomane - Bavard - Tordu - Direct - Colérique - Téméraire - Perspicace - Vif - Joueur - Cru, et manque parfois cruellement de subtilité - Impulsif - Fou et fier de l'être - Irresponsable - Hautain - Cultivé - Mélomane - Petit con - Incapable d'être sérieux - Ambitieux - Arrogant - Provocateur - Sans limites - Sens de l'humour et de la répartie - Bon public - Quelque peu immature - Débrouillard - Aventurier - Nerd de cinéma - Insouciant - Imprévisible - Curieux - Ouvert - Parfois totalement sot et niais - Nul et maladroit avec les sentiments

GOÛTS & DÉGOÛTS: Je me demande si vous avez remarqué que je suis extrêmement bavard même sur les sujets les plus futiles? Non? Eh bien, commençons par là : j'adore parler de tout et de rien. Mon père m'a souvent dit qu'il préférait quand je parlais pas ; j'ai eu à l’adolescence une logue période où je n'acceptais de parler qu'à ma jumelle, et j'étais muet le reste du temps, ou presque. Certainement que je parle beaucoup pour rattraper le temps perdu! A vrai dire, je suis enjoué un peu par tout et n'importe quoi. Mais ce sont rarement ce que vous, commun des mortels considéreriez comme de "bonnes choses" ou des "choses saines". Si l'on va dans ce sens... Je n'aime pas grand chose de bon. A part manger du poisson. Enfin, passons. J'adore digresser, donc ne m'en voulez pas si ce qui suit est un peu chaotique. J'aime penser que c'est simplement le reflet de ce qui se passe dans mon cerveau. Oui, c'est le bordel, là-haut, et j'ai tendance a tergiverser en permanence.

Ce que j'aime? Ma sœur jumelle Irina. Jouer au snob, comme l'enfoiré plus ou moins friqué que je suis. Que j'étais. Je sais plus, vous m'embrouillez. Enfin, dans le sens ou j'aime me nourrir sainement et que je suis quelqu'un de plutôt "propre" et cultivé. Un bobo, quoi. Sans le côté pacifiste. J'aime mon boulot de tortionnaire, et par extension, faire du mal pour le plaisir, tuer quand c'est nécessaire (ou pas, je m'en fiche du côté "nécessaire", ce qui compte c'est la chasse et le jeu). J'aime beaucoup la couleur rouge, celle du sang. Parlant de couleur, mes préférées sont l'argent et le bleu nuit. Voila, c'était le passage glauque, maintenant que c'est fait et que vous avez fini de vomir, on passe au reste!

J'aime aussi les gens marrants. Victimes ou simples connaissances passagères. Car, encore une fois, ce qui m'importe, c'est l'amusement. Il est vrai que je passe pour quelqu'un de très loquace en apparence, presque sympathique, et c'est vrai : j'aime parler et m'entendre parler. Parait-il que j'ai souvent la langue trop pendue, mais qu'importe. J'ai tout de même pas mal de pensées noires, comme tout le monde malgré tout. Mais je n'aime vraiment pas que l'on puisse me voir ainsi, donc ça ne vous concerne pas. Sauf quand je suis en colère. Là, tout le monde se retrouve concerné et ciblé, étrangement!

On m'a déjà dit que j'étais ridicule. J'aime pas quand on me dit que je suis ridicule, mais bon, je m'y suis habitué et j'ai appris à en rire. Donc, disons surtout que je n'aime pas les gens qui se ferment face à l'étrangeté par peur, ou car leur monde n'est pas assez ouvert pour la concevoir. Mais bon, avec les années, on apprend peu à peu à passer au-dessus, avec pas mal d'amertume, sans vous mentir. Bref. Parlons donc de mes semblables. A quelques exceptions près, les aimer est difficile pour moi, donc la plupart du temps, je ne les apprécie pas du tout. Ils sont source de plaisir très éphémère, mais surtout de déceptions incessantes. Il sont empathiques, ressentent amour compassion, pitié, des sentiments que je déteste pour n'y avoir jamais été exposé, ou alors trop peu. En fait, ils m’énervent, ils ne comprennent rien à rien, je les trouve pour la plupart hypocrites et peu évolués, en dessous de moi. A part Ludwig, Riku, et probablement Soltan, Aloïs et Cassey... Eux, ce sont les gens que j'aime bien. En définitif, je ne les comprend pas, et ils ne me comprennent pas, donc je préfére considérer l'humanité comme des jouets, ou une source d'amusement. Ceux que je déteste par dessus tous les autres, ce sont ceux qui prétendent pouvoir me comprendre, et certains hyprocrites. Ceux-là figurent dans ma top-list des "connards à tuer en y prenant grand plaisir, et avec un verre de vin pour le gout".

D'autre part, j'aime comprendre les choses, chercher jusqu'à l'usure complète, en quelque sorte. Oups. Déformation professionnelle! Ou pas. Je suis juste comme ça. Enfin, j'aime surtout le fait d'interroger pour insister, pour me sentir plus fort que l'autre, lui quémander toutes les réponses dont j'ai besoin, lui donner des ordres et empoisonner sa vie. Oui, vous pouvez aussi m’appeler "petit con", j'adore ça, car j'ai jamais nié l'être. J'aime donc savoir et avoir le dernier mot, même si c'est plus pour la sensation d'avoir torturé quelqu'un que j'aime sortir victorieux. Quand je dis "torturer", c'est à prendre au sens très large du terme, cela peut aller du simple sarcasme inoffensif à la véritable torture physique selon mon humeur... c'est un peu la loterie, donc, à vous de voir si vous serez chanceux! J'adore le hasard et toutes les saloperies qu'il peut apporter, autant pour moi que pour toi! Chose importante dans ma façon de voir les choses : je considère que la progression jusqu'au but final est parfois plus important que le but en lui-même, car c'est ce trajet qui rend la victoire plus savoureuse encore. Oh, bien sur, je ne cracherais pas non plus sur une victoire facile et humiliante pour mon adversaire. C'est toujours bon pour l'égo, et j'aime flatter mon ego bien trop grand pour vous.

Tout cela ne signifie pas néanmoins que j'aimerais tout connaître sur tout. Justement, si l'on parle de savoir pratique qu'on peut acquérir à l'école, je n'en possède que peu car je n'ai même pas fait d'études, mais pour combler ce vide, j'ai toujours énormément lu et vu de fiction dès que j'étais en mesure de les comprendre et les interpréter. Donc, peut-être puis-je paraître dénué d'intelligence, mais je ne suis pas dénué de culture ni de curiosité pour autant, je vous assure que je prendrais un malin plaisir à vous surprendre. D'ailleurs, si vous voulez me faire plaisir (en dehors de vous laisser tuer si je vous déteste mais ça... je veux bien comprendre que c'est pas si simple), venez me parler de musique classique ou d'opéra, de cinéma, ou encore des grandes batailles sanglantes de l'histoire mondiale, depuis l'antiquité. Ou juste de combats Pokémon. Vous ne m'arrêterez plus, et ce sera toujours un très bon point pour vous.

Je n'aime pas que l'on me prenne pour le dernier des ignorants, qu'on me demande de me "tenir", d'être quelqu'un d'autre, ou un que l'on me traite comme un gamin, quand cela arrive, je m’énerve très facilement. Et par dessus le marché, être en position de faiblesse m'exaspère plus que toute autre chose. Même si je ne suis pas un leader né, j'aime diriger, me battre, épancher ma soif de sang et mes armes qui me permettent de le faire couler... Et de part la peur que j'inspire parfois et ma volonté a toute épreuve, eh bien, je suis pourvu d'un certain charisme (d'huitre, mais dans le Régime, c'est la norme). Je trouve jouissif de pousser les gens dans leurs retranchements pour arriver à mes fins et découvrir ce qu'ils sont réellement!

ASPIRATIONS & PEURS: Je n'ai peur de rien, car pratiquement rien n'est hors de ma portée, dans le sens où je ne connais pas la notion de "limite". Donc, par extension, je ne redoute pas de prendre des risques, m'avancer en terrain miné, je suis simplement guidé par mon instinct et mon propre raisonnement (souvent peu raisonnable). Mais bon, quand on a plus du tout de conscience, ni de compassion, on ne s'inquiète plus de rien. En gros, ça ne signifie pas que je suis totalement sans peur, juste que je suis toujours insouciant. En général, ce sont les autres qui viennent à me craindre en premier, ou alors je les exaspère tellement qu'ils préfèrent m'éviter. Ah, si, je n'ai peur que d'une seule chose, mais ne le répétez pas : il y a quelques personnes, et quelques trucs que je redoute de perdre. Entre autre, ma défunte jumelle, Irina Nagel, ma cousine, Riku Nagel, et mon jeune frère, Ludwig Nagel. Et deux autres noms qui se reconnaitront. J'ai peur de les perdre car je me retrouverais vraiment seul, cette fois Et j'ai aussi peur de voir mon monde que j'ai eu tant de mal à construire s’effondrer, de ne pas pouvoir vivre comme je l'entends, et de mourir avant d'avoir accompli mes objectifs.

Désormais, je crains de retourner à cet état de faiblesse immobile, dans lequel j'étais quand Irina était encore de ce monde. C'est cela dont j'ai peur plus que tout : d'être mis au pied du mur de ma propre faiblesse, et d'un jour perdre cette force de vivre et cette volonté inébranlable qui m'ont toujours animé et permis de survivre au pire. J'ai peur de douter, j'ai peur de perdre le gout de lutter et de me battre, ce qui est ma raison d'être, mon champ de bataille, mon monde, mon Royaume.

Quant à ce que je veux... Qu'on m'admire et qu'on me respecte. Rien que ça. Qu'on m’obéisse comme a un roi, qu'on exécute mes ordres. Bref, pas la peine de vous faire un dessin, mon rêve, c'est de diriger un pays et de vivre dans mon havre de paix tout en le dirigeant d'une main tyrannique! Enfin, je déconne un peu, me prenez pas trop au sérieux non plus, c'était juste pour souligner que je suis très mégalo, et que ma volonté pourrait bien me permettre d’accéder à tout et n'importe quoi, mais, que je sais aussi faire de l'humour de temps à autre, et même être modeste (même si c'est pour de faux). Après tout... l'humour n'est-il pas une autre arme? A vous de voir si vous voulez ou non me prendre au sérieux. Si je vous fais rire, tant mieux. De toute manière, moi vivant, vous êtes tous condamnés! (#lole)

ALLÉGEANCES: M'en fous. Officiellement, je dois me ranger du côté du Régime. Mais en vrai, je n'ai aucune attache, si ce n'est croire en moi, et en mon entité bien-aimée : la guerre. Personne ne me dicte mon comportement, y compris le Régime. Si je suis parmi eux, c'est avant tout par soif de sang et de pouvoir, pour mon propre plaisir, en somme.



BIOGRAPHIE
Je vois défiler ces murs blancs de faïence, une blancheur fade, sans saveur. Je connais cet arrière-goût écœurant d'un arôme vide, je le connais trop bien. Le passé me rattrape dans ce rêve, encore ce rêve, je ne veux pas revoir tout ça.

Allez vous faire foutre! Tout y était, comme d'habitude, je voyais défiler les murs du couloir, des porte-manteaux, j'étais pas bien grand, l'adulte qui me tirait sur le bras me semblait un géant. Mais je ne ressentait pas de peur, juste une colère viscérale, qui faisait trembler mon petit corps et me rongeait de l'intérieur, déjà. Si je me souviens bien, j'avais dix ou onze ans. Qu'est-ce que j'avais fait encore, hein? J'avais fait quoi m'sieur? Mon petit camarade? Envoyé à l'hosto? Mais j'en ai rien à foutre! Je portais la main sur ceux que je considérais comme mes ennemis, ils me faisaient chier, et je leur montrait ce qu'il leur en coûtait de m'emmerder... Je frappais fort, parfois le sang giclait d'un nez cassé quand j'avais le temps de cogner suffisamment. Pourquoi je cognais? Pourquoi vous teniez tant à le savoir, hein?! Est-ce que j'ai besoin d'une raison pour aimer faire du mal? Allez vous faire foutre! De nouveau, l'office du directeur, deux chaises face à une bureau de bois sombre immense. Irina est déjà là, ils... Non, elle, juste elle, il n'y avait qu'elle qui m'attendait. Nous échangeâmes un sourire complice, pas besoin de parler pour savoir que nous avions tous les deux encore mis le mal partout. Et cela nous faisait sourire. Pourquoi. Personne n'a jamais su, et personne ne le saura jamais. Personne n'a jamais tenté de chercher. On nous interdisait d'être nous, on nous empêchait de guérir, on nous laissait nous briser, tout simplement. L'abandon. Même quand on vit dans l'opulence, c'est possible. C'est encore la méthode la plus simple. Mais qu'importe si le monde était déjà contre nous après huit minables petites années d'existence, nous étions vivants, et vivants ensemble, que pouvait-il nous arriver. Nous étions invincibles, parfaits. Ou pas. Le meilleur moyen pour nous faire encore plus chier, pour nous détruire entièrement, il était évident, et moi le premier, j'ai pensé naïvement que personne ne penserait jamais à nous séparer. Le mal s'en alla en elle. Ou plutôt il n'y avait jamais été. Elle n'avait jamais été comme moi. Mais comment pouvais-je le savoir, moi qui avait tant besoin d'elle et bien trop d'immagination? Mais c'est quoi, le "mal", en fait? Un simple truc imaginaire, tout comme le "bien". Alors pourquoi l’apeller ainsi? Pourquoi le mal n'est ils pas le bien, et inversement? Pourquoi l'obscurité n'est-elle pas la lumière, et inversement? Ce n'est qu'une histoire de mots. C'est toujours une histoire de mots, de belles paroles proférées par les belles personnes. Dans un autre monde. Ce "mal" resta donc dans mon corps, moi, le seul qui avait envie de l'accepter et acceptait de vivre avec lui depuis toujours, avec la folie pendant le reste de ma vie. Simplement parce que je n'avais plus rien d'autre au monde. Parce que quelque part, j'avais laissé ma part d'humanité en Irina, pour la protéger.


I - Naissance, Opulence, Illusion.

Je naquis sans aucune complication, un beau matin de février, dans la grande ville de Dusseldorf. Un bébé en pleine santé, un bébé qui n'arrivait pas seul. Papa et maman étaient riches, et le sont toujours, nous avions tout ce que nous désirions, nous vivions, entourés par cet objet de toutes convoitises, cette utopie qui imite si bien l'amour parental si il est bien utilisé : l'argent. Oui, c'est pratique, hein. Quand les gosses sont assez naïfs, ils pensent que cela leur suffira. Eh bah non.

On nous a vite surnommés « les jumeaux », Irina et moi. Alors que nous étions des « faux » jumeaux : on ne s'est jamais ressemblé. Mais au final cela revenait au même : on partageait un lien inaltérable et nécessaire d'être nourri pour que s'opère notre évolution. J'ai eu la beauté pour moi dès mon plus jeune âge, mais Irina, elle... Des cheveux blancs et des yeux rouges : une albinos. Elle n'a jamais été laide pour autant, ne vous leurrez pas, c'était... C'est. Oui, C'est, pas c'était... C'est tout le contraire, Irina était. Est belle. Elle restait ma sœur, et je l'acceptais telle qu'elle était, je n'étais pas un de ces gamins stupides qui passaient son temps à l'emmerder pour sa différence! Je n'ai jamais eu à la protéger des misères que les autres enfants ont pu lui faire, elle s'en sortait très bien elle-même, dès que je lui enseignais comment faire. Lui enseignais tout simplement que la force est absolue. De toute façon, elle comme moi, nous n'avions pas besoin des autres. Pour moi, pour elle, je les repoussais, je les haïssait. J'ai fait face à ma trop grande propension à la violence, je repoussais ceux qui pénétraient notre espace vital de façon trop intrusive en recourant au moyens les plus violents dont était capable un enfant de mon âge. Oui, j'étais une terreur, personne qui m'a connu à ce moment là ne dira l'inverse. Mes méthodes se perfectionnaient à force de les entretenir sur les têtes à gnons me servant de camarades... Pour devenir plus en plus agressives et cruelles. Des bagarres éclataient dans la cour de récré, au milieu des terrains de marelle, Irina est moi étions toujours gagnants, car nous étions les plus hargneux, nous blessions parfois les autres, aussi bien physiquement que mentalement. C'était bon, tellement bon, et ça l'est toujours. Alors pourquoi Irina continuait d'avoir l'air si triste?
Alors que faire face aux deux démons que nous étions? Que faire quand l'argent ne peut plus rien faire face à la haine des autres? Il faut fuir. Je déteste fuir! Mais il le fallait, nos parents n'en pouvaient plus d'affronter cette honte d'avoir deux rejetons si imparfaits. C'est tellement plus simple que de nous envoyer voir un psychiatre compétant qui aurait, lui vraiment pu faire quelque chose pour nous. Mais je n'aurais jamais voulu voir une telle personne qui aurait pensé à tord me comprendre, qui aurait voulu me "bonifier". Quelle connerie. De toute façon, aujourd'hui, je pense que c'est trop tard. Je parle pour moi : je suis enterré bien trop profond dans la démence pour un jour espérer revoir la lumière pure des jours que je coulais sans avoir à réclamer l'odeur du sang. Dommage!


II - Adolescence, Différence, Destruction.

Nous étions parfaits, tellement parfaits. C'était notre lien qui faisait de nous deux êtres sans défauts, dans notre joli petit monde. Mais ça, personne ne le voyait, bien sûr! Nous étions tellement différents des autres! Mais cette perfection un jour s'envola. Nous avons plusieurs fois changé d’établissement scolaire, dès l'école primaire, car les gens n'aimaient pas quand on se défendait contre des macaques à cerveau de gallinacé. Mais visiblement, ce n'était pas la meilleure solution. La meilleure solution c'était la séparation. Me séparer de ma moitié, c'était tout m'enlever. J'avais été séparé de ma conscience une fois pour toutes. Et je ne savais pas encore qu'en réalité, elle n'avait jamais été à mes côtés.

Arrivé au collège, un autre que celui de ma jumelle, donc, et sans mon autre compagne, une petite Kokiyas nommée Charly qu'on m'avait aussi retiré... Je n'avais plus rien d'autre que l'argent de poche généreux que j'obtenais de Papa et Maman, et ça tombait bien! Car dans cet établissement privé réservé aux plus nantis, les gens fonctionnaient pour la plupart en fonction de leur pécule, pratique pour se faire des relations sans aucune prise de tête sentimentale. C'est ainsi que je passais mon adolescence, avec ces « liens »,  -le mot était des milliards de fois trop fort- plus stériles les uns que les autres. Cela se continua au lycée, avec notamment quelques petites amies régulières et quelques histoires d'une nuit, qui ne m'enlevaient pas à ma solitude, mais avaient le mérite de m'amuser. Je cherchais de l'amusement dans n'importe quel plaisir débile, commençant à m'enjouer pour un oui ou pour un non, et commencer parfois à passer pour un taré lunatique, et m'adonnant a des choses bien moins étiques par la suite. Je voulais tout essayer, tout connaître pour retrouver, un jour, quelque chose qui m'exalterait. Et au final, je finissais par trouver quelques trucs, des trucs dont on a plus ou moins envie de causer : le sexe et la violence. Ouais, non, c'est peut-être un peu réducteur, comme je suis devenu un vieux gars avec les années et que je me fiche de la première partie, mais, comprenez, j'avais 14-16 ans, à l'époque, vous le voyez, là, l'ado curieux bourré d'hormones? N’empêche que la violence, ce n'était pas la nouveauté de l'année. C'est juste que j'étais arrivé à un âge ou mes actes ne pouvaient plus passer pour des manies d'enfant passagères. Aussi, si je voulais tuer, je devais me cacher. Me cacher pour faire ce que j'aime. J'ai jamais compris pourquoi... Enfin, on va pas se lancer dans ce débat de "tuer : est-ce bien ou mal". J'avais déjà noirci trop de copies de philo à ce sujet de mon écriture moche, et été trop souvent envoyé en colle pour des propos non pas faux, mais atteignant simplement à la pauvre petite sensibilité des autres. Pour tuer, j'étais tout d'abbord de loin, observateur de mes futures victimes. Leur habitudes, le moment ou ils ne se méfieront plus du tout. C'était un jeu de tous les dangers, il ne fallait pas se faire prendre, et en plus, il fallait protéger sa propre vie, totalement exaltant, mieux que tous les plaisirs que vous connaissez. Et, un jour, j'égorgeais un type totalement inconnu avec comme seule arme un cutter bon marché. Il ne s'y était pas attendu. Tu m'étonnes. Mais c'était dingue, c'était complètement dingue. Tuer quelqu'un était d'un facilité déconcertante, une nouvelle preuve que l'humanité pourrissait plus chaque seconde. Et j'allais recommencer. Encore et encore. Car c'est juste incroyablement bon.
Mes méfaits passaient parfois dans les journaux, sur internet, bien sûr, comment imaginer qu'un type modèle comme moi, en permanence souriant avec sa bouille d'ange attendrissante, certes un peu louche, puisse être un meurtrier? Après avoir commencé tout ça, je revenais de plus belle au lycée, bien plus avenant, de meilleure humeur. Je ne rendais jamais l'affection que certains me donnaient. Ils pensaient avoir en moi un ami, mais je les suivaient juste pour l'amusement, j'avais bien d'autres chose en tête. Des choses que nul ne peut comprendre. Car personne ne savait qui j'étais. Et toujours aujourd'hui, personne ne le sait. Sauf une personne. Une seule. Je n'avais même pas besoin de lui dire. Elle devinait. Elle frémissait à chaque fois que la nouvelle était rapportée, me disait-elle... Et elle devinait, avec la facilité déconcertante avec laquelle elle avait- Elle a. Pas "elle avait". Elle a toujours lu en moi comme dans un livre ouvert. Mais en réalité, Irina avait commencé à s'éloigner. Alors qu'elle allait vers le haut, vers la lumière, je devais payer sa réussite en plongeant de plus en plus dans la noirceur. C'est alors que j'ai commencé, sans me l'avouer, à la détester. Car elle non plus, elle ne voulait pas comprendre.

Un jour, je m’engueulais une énième fois avec papa qui ne voulait rien entendre du fait que je voulais voir Irina, j'avais une fort mauvaise influence, il pensais très sérieusement à me déshériter. Puis j'appris la nouvelle... On me déshéritait parce que Irina avait donné son accord pour reprendre l'affaire familiale. Bon, le déshéritement (c'est comme ça qu'on dit?), je m'en foutais, en soi, et Papa le savait bien, finalement, comme souvent, je gueulais pour le sport. Mais Irina... Elle décidait donc de couper notre lien net, sans même m'avoir demandé mon avis. Je tombais dans un silence consterné, et fixais le paternel d'un regard tranchant, rempli d'une haine sans précèdent. Un mot de travers et je le zigouillais, tant pis si c'est Helmut Nagel, mon illustre géniteur, en réalité, il n'est qu'un gros con. Oui, "gros", j'insiste sur le "gros". Nouvelle annonce choc, Irina allait être fiancée à ce fils a papa Shinagawa, l'embassadeur du Japon en Allemagne et grand ami de papounet. Et ils sont consanguins, aussi?! (En fait non, pas du tout, mais je suis de mauvaise foi, car JPP). Mais d’où il décidaient de telles choses entre eux?! Irina ne pouvait pas avoir donné son accord pour ça! Attends... Mais... Mais non, c’est faux! Le paternel avait trop parlé. Je le jetais à sa gorge, trop tard, je recevais une baffe magistrale qui me décrocha presque la mâchoire et me fit carrément bouffer la moquette. Vous en connaissez beaucoup des papas qui frappent leurs fils adoré en point de leur faire pisser le sang d'une gencive ouverte? Moi oui, maintenant. Bah, c'est des trucs qui arrivent, et c'était la première fois qu'il me fichait une telle rouste. Il m'a jamais porté dans son cœur, ce n'est pas que ça avait affecté ma vision des choses, ni d'avantage brisé mon monde plus qu'il ne l'était déjà. Ni rendu plus fou encore. C'est comme ça. Voyons les choses du bon côté : j'aurais une jolie dent en or, désormais.

Vite, il fallait faire vite. Je devais la récupérer au plus vite. Et nous allions partir vers notre monde à nous, le seul endroit ou nous pouvions encore aspirer à mener une vie paisible.


La suite du rêve... Est complètement fausse. Complètement réelle. Je ne sais plus. Faisons comme si tout ça n'avait jamais existé, ce sera mieux pour tout le monde, et surtout pour moi. De toute façon, du moment que je. Que nous. NOUS. Irina et moi. NOUS. On est toujours tous les deux, on ne s'est jamais séparés. Alors... Pitié, je ne veux pas revivre ça. Ce n'est pas vrai. Rien n'est vrai!

Je l'attendais. C'était notre anniversaire. Ma jumelle était encore plus belle que dans mes souvenirs, depuis combien de temps ne l'avais-je pas vue? Qu'importe, elle était là. Elle avait peur. Peur de quoi? Je l'emmenais là ou nous pourrions fuir tous les deux, je partais avec la seule personne avec qui je voulais être, cette déesse entre tous ces porcs d'humains. Nous sommes montés en voiture, tous deux sur la banquette arrière, nous entrons dans un tunnel, le tunnel ne finit pas. Je savais quand il allait se finir... Merde, non! Pas ça! J'avais pas envie de revoir ça! Le moment fatidique arriva... Son refus. Le refus d'Irina Nagel, ma propre jumelle. Elle me trahissait, elle ne m'aimait plus, elle me craignait, elle pensait que j'étais fou, elle voulait que je me repentisse, que je guérisse. Mais je suis foutu! FOUTU. Et si elle partait à son tour... Il n'y aurait plus rien du tout. Irina m'abandonnait. C'est le moment du rêve ou tout devient rouge... Le moment que mon esprit refuse de voir, encore et encore. Je veux juste que cette vision se barre à jamais, qu'elle cesse de me harceler et de me prouver je ne sais quoi. Nos sortons du tunnel... Il y a un coup de feu, du sang et le noir. Puis plus rien. J'ouvre les yeux sur de l'asphalte puante de goudron neuf, je ne suis pas mort, je vais même vraiment bien, juste un léger mal de crâne m'empêche de forcer et de me lever de suite. Je me redresses sur mes pieds, et balaye le décor autour de moi, et je ne tarde pas à apercevoir une bagnole précipitée dans le fossé. Je mets quelques secondes à réaliser ce qui s'est passé : je suis là, seul, c'est probablement parce que j'ai eu une chance de cocu que je ne suis pas dans cette carrosserie qui crame au fond d'un fossé. Irina. Non. Putain. C'est pas possible. Elle est encore dans la voiture? Je connais la réponse... J'aurais dû foncer dans le fossé, essayer de la récupérer. Mais non. Je savais. J'étais son jumeau. Il y avait quelque chose qui s'était éteint à jamais, une flamme qui avait toujours fait partie de moi, qui n'était plus. Irina, ma sœur n'était plus. Eh, merde, c'était pas censé être un rêve tout ça? Pourquoi c'est si clair dans ma tête, pourquoi y'a tant de détails, et surtout pourquoi... Pourquoi Irina est morte? C'est faux! Tout est faux!
Je retombais à genoux sur le bitume, mes jambes m'avaient simplement lâché, et tout mon corps était vidé de ses forces. Des sanglots silencieux faisaient trembler mes épaules, et mes larmes tombaient à terre pour disparaître dans l'asphalte qui me paraissait glacée, alors. Je crevais de froid, et soudain, une lumière aveuglante illumina l'obscurité de la nuit. Je devais partir. Je devais partir sinon il me trouveraient. Mais qu'est-ce que je voulais fuir au juste? Pourquoi je me cachais? Qu'est-ce que j'avais fait? Mon esprit avait oublié. Pourquoi je partais loin de ce qui restait de ma sœur? Je ne sais pas – je ne veux pas savoir. Je ne veux plus savoir ce qui s'est passé alors. Une sirène se fait entendre dans le lointain, alors que les flammes brûlent de plus belle. Il est temps de se réveiller. C'est ça. Je vais compter trois temps. A trois temps, j'aurais tout oublié. Un, deux, trois. Auf Wiedersehen Irina.


III - Rêve, Realité, Exil.

Rien ne s'était passé ce soir-là. Irina et moi avions seulement fêté nos anniversaires ensemble, et nous nous étions séparés avec pour promesse de nous retrouver. Oui, c'était ça, la réalité. Elle était bien là, vivante. Et elle était en paix. Moi aussi, je devrais essayer de trouver la paix. Mais je n'avais plus rien! J'avais fugué, j'étais un véritable délinquant juvénile, ohlalal, je n'avais qu'une seule envie : quitter l'occident. De toute façon, plus rien ne me retenait, et je n'avais envie de rien, alors autant flâner à droite et à gauche à la surface du globe, j'avais largement de quoi me permettre de tenir un sacré bout de temps financièrement. Eh bah, oui, dépouiller mes victimes, et un peu le portefeuille des parents, ça avait un peu payé, à force. Je montais dans un avion, presque au hasard, direction Amanil, à Enola, une île au large du Japon, d'après ce que j'avais vaguement compris... Là, personne n'irait me chercher ni me faire chier! Rien ne m'avait jamais passionné en parlant des études, et j'avais deux choix qui s'offraient à moi : soit continuer d'être un psychopathe et m'empirer en ce sens soit m'apitoyer sur mon sort et me retrouver dans le caniveau. Premier choix, sans hésiter. Avec bonus dresseur Pokémon en plus. Chouette! Je me ferais une armée de bestioles toutes aussi bête et méchantes que moi et hop! Irna avait confirmé que c'était une bonne idée.

Irina et moi arrivâmes à Enola. Je m'installais à Amanil et explorais l'île qui était pleine de ressources, je ne me laissais pas de visiter ses villes et ses paysages presque inépuisables. Bizarrement, tout cela me faisait du bien, cela faisait longtemps qu'un truc ne m'avait pas fait plaisir. Je m'habituais au fait d'avoir une sorte de conscience supplémentaire en la personne d'Irina, à ne plus être seul de nouveau... Peut-être que je mûrissait un peu, en fait. J'avais une vie normale et tranquille, je n'avais rien de particulier à faire, mais tout cela manquait cruellement de sang. Même si regarder Sophie, ma Snubbull fraîchement capturée, bouffer ses ennemis, ça compensait un peu. Mais non, je devais répandre le sang de nouveau. Et pour cela, je devais mettre à profit le conflit qui régnait sur Enola depuis plusieurs années, maintenant que j'étais bien installé. Je n'étais pas un justicier, j'étais clairement un tyran dans l'âme, alors je passais un jour les portes de la Grande Maison. Du haut de mes 19 ans, avec ma tronche de petit con et mes yeux arrogants, les types me prenaient pour un fanfaron. Merde, à ce moment là, j'avais trop envie d'égorger quelqu'un. En un sens, ils voulaient que je leur sorte quoi en guise de CV? « J'ai tué le Colonel Moutarde, Madame Blanche et le Révérant Olive, avec le cutter, dans la ruelle sombre? », ils allaient me féliciter, peut-être? Nan, ils préféraient que je flatte leur belle entreprise. Je la flatterais quand j'y serais entré, bande d'abrutis! Oh, et il y avait ce type, un binoclard agaçant et pédant qui m’insupportai depuis le début de cet entretient : je n'avais qu'une envie : lui péter quelques phalanges et lui arracher des ongles. J'avais carrément bondi sur la table de ce « jury » qui m'entourait, et maintenant, il y avait une lame qui frôlait gentiment la carotide du quatre-yeux. Un silence médusé s'était installé dans la pièce. Comme je ne me dégageais pas, un gorille entra pour me traîner dehors avec un coup de pied au derrière, il me menaçait de faire pire. Tant pis. C'était juste un bande de cons, ce Régime, avec leur petite armée blanche... Pff... Mais ma petite performance avait fait son effet : on me re-convoquait pour me donner la charge d'un travail plutôt peu orthodoxe : la torture. Cette annonce était si douce à mes oreilles... Enfin, j'allais pouvoir évacuer toute cette retenue de répandre le sang partout, et m'appliquer en toute légalité. Continuer ces activités me plaisait : j'aimais déjà mon boulot à la folie. En bonus, j'obtenais un Scalpion que je renommais Justin, il me servait plus ou moins de bras droit... C'était un maniaque, dans son genre.

Irina était fière de moi, elle était contente que je sois heureux, c’est sûr. Mais je le savais déjà : avec elle, j'étais invincible, personne ne pouvaient m'atteindre si ils ne pouvaient toucher ma jumelle. Ce bonheur durerait longtemps, le temps passait, et l'humanité continuait de pourrir, Enola s’essoufflait, même si comme l'assuraient les Renegats, elle resterait forte. Qu'importe. De mon côté, j'avais emprunté et continuais sur la voie du massacre. J'avais tout pour être heureux : une famille en la personne de ma sœur, des fidèles compagnons, un boulot que j'aime, une victime favorite avec qui j'allais m'entretenir deux fois la semaine depuis plusieurs années mais que ne voulait toujours pas me causer de rien -c'est bien, il faut du challenge, dans la vie-... Le seul problème : les autres, toujours les autres, ces foutus humains. De plus en plus, ils voulaient soit me voir mort, soit trainer dans mes pattes. Je voulais tous les voir disparaître n'est-ce pas simple? Je n'avais besoin de rien si Irina était là et que nous étions seuls sur terre. Mon projet n'était pas si compliqué ni tordu, dans le fond, en faisant écho à nos rêves d'enfance, Irina et moi allions faire d'Enola notre monde à nous, notre Paradis. Il me fallait du pouvoir, des tueries, et je serais enfin un tyran. Je foutrais ces emmerdeurs d'humain à bas et je gouvernerais par moi-même. Ce ne faisait que commencer et je m'en réjouissait d'avance.

« Je crois qu'il n'y a plus rien qui puisse être fait pour toi, Alexander... Je suis si désolée... »
« Un jour tu verras que j'avais eu raison, Irina. Un jour, peut-être... Que nous sommes les seuls au monde a valoir quelque chose. »
« Je suis vraiment désolée... »
« Oui, moi aussi. Irina, je suis désolé. Désolé que la fin doive arriver pour toi, maintenant... »



HORS-JEU
PUF: Cobaba
ÂGE: 21
DISPONIBILITÉ:Always here for you babyyyy
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM?:J'ai été forcée a travailler pour des clopinettes, fouettée par une certaine Go- /FOUET/
QUE PENSEZ-VOUS DU FORUM ET DU CONTEXTE? Ben, great.
PERSONNAGE SUR L'AVATAR: Virus [Dramatical Murder]
CODE: Codes vérifiés par Zekrom
AUTRE: blblbl



FICHE DRESSEUR


INFORMATIONS
RAPPEL GROUPE: Régime - Habitant
RAPPEL RÔLE: Officier (Tortionnaire)


TEAM
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] – Snubull ♀ - Sophie - Intimidation - Mauvaise
COMMENT L'AVEZ-VOUS CONNU?: Ce n'était pas vraiment gagné quand j'ai rencontré Sophie. Cette Snubull est une peste, un souillon, aucune manière. Elle a osé soulager sa vessie sur mon magnifique pantalon D&G. Et elle est toujours aussi rustre, mais je l'élève de toute mes forces. De boniche elle passera un jour à reine.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]– Scalpion ♂ - Justin - Acharné - Rigide
COMMENT L'AVEZ-VOUS CONNU?: Pas étonnant que quelqu'un qui aime manier le cutter comme moi se soit lié d'amitié avec un Scalpion. C'était une sorte de cadeau bonus, que j'obtins lors de mon entrée au Régime.



Dernière édition par Alexander Nagel le Dim 13 Nov 2016 - 11:09, édité 21 fois
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Zekrom
Administratrice Fondatrice
Zekrom
Féminin Messages : 4024
Date d'inscription : 19/06/2013


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MessageSujet: Re: Ce monde Infâme et Magnifique   Ce monde Infâme et Magnifique EmptyLun 8 Juil 2013 - 1:40

Alexander dans toute sa splendeur. Un personnage complexe, aux multiples facettes. Sérieusement, il donne froid dans le dos. J'ai l'impression de m'asseoir sur une bombe à retardement, tellement son psyché est complexe, à califourchon entre la folie et santé mentale. On dirait qu'un petit quelque chose et... il va exploser. La dualité avec sa soeur est intéressante, me laisse sur ma faim. En espérant que le prédéfini soit vite pris car je veux en savoir plus ;)
Tout est bon avec ta fiche, à un seul détail près: tu sembles oublier que nous vivons dans un monde Pokémon. Cela signifie qu'ils ne vivent pas seulement sur Enola... mais bien partout, y compris en Allemagne! Pense à corriger ce détail avant de faire quoi que ce soit d'autre! Tu es donc validé. À toi maintenant de préparer ton Sac et ton Pokédex!
Bon jeu parmi nous miss ;)

PS: Comment tu me fais paraître toi? D:
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Alexander Nagel
Administratrice
Alexander Nagel
Age : 30
Messages : 880
Date d'inscription : 07/07/2013

Âge du personnage : 26 ans, né un 2 février
Métier / Études : Tortionnaire, Dresseur a ses heures, Débute une carrière d'acteur, Se tient actif mais ne sait pas quoi faire de sa vie.
Pseudonyme(s) : ›› Dio Silvery, Officier Subalterne du Régime (principalement tortionnaire et combattant, ponctuellement homme de main).

Niveau : 75
Team active : ››
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››Christopher - Foufou - Hyper Cutter
›Seisme, Aile d'acier

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››Sophie - Mauvaise - Intimidation
›Eclair Fou, Poing Feu

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››Lorelei - Solo - Intimidation
›Lance-Flamme



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MessageSujet: Re: Ce monde Infâme et Magnifique   Ce monde Infâme et Magnifique EmptyLun 8 Juil 2013 - 11:15

C'est modifié très chère!
Je suis contente que Alex fasse un peu peur, c'était l'effet escompté. Et j'ai laissé beaucoup d'ombre sur Irina volontairement, tu t'en doutes, j'ai envie que le personne qui la jouera soit tout de même très libre!
Voili voilou, merci pour la validation~

PS: Ben quoi, j'aime bien ton fouet ° 3° *fuit*
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MessageSujet: Re: Ce monde Infâme et Magnifique   Ce monde Infâme et Magnifique Empty

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