Nous étions arrivés à l'arène. C'était un grand bâtiment, et nous passâmes dans l'allée en le contournant, pour arriver au jardin derrière, donnant sur mes appartements. Nous passâmes une arche de pierre, pour pénétrer dans le lieu sacré qu'était le jardin. A notre arrivée, Férosinge et Riolu vinrent nous accueillir et flairèrent Alexander, méfiants, avant de retourner jouer dans les branchages. Tout ressemblait à un jardin japonais ; j'étais plutôt fier. Je me tournais vers Alex, sourire aux lèvres. Il faisait bon, sous la lune ; l'été était encore là. J'avançais dans les hautes herbes, tandis que le clapotis de l'eau formait comme une chanson à mes oreilles.
▬ Nous y voilà.
Nous y voila : chez moi. A faire ce que nous attendions depuis cette rencontre. J'avais le coeur qui battait la chamade. L'odeur des lotus offrait ici une fraîcheur bienvenue comparée aux odeurs grasses de la salle de la fête. Je repoussais mes mèches de cheveux, vit du coin de l'oeil ma Ponyta nouvellement acquise en train de brouter dans un coin. Le jardin était grand ; dans un coin étaient éparpillés mes diverses armes : katana, bâtons, couteaux de lancés, avec des cibles, des épouvantails de paille, des objets pour m'entraîner. Mon sourire s'élargit. J'étais ici chez moi. Cette idée me donnait une impression de force et de faiblesse : avais-je amené le loup dans la bergerie ?
▬ Ici, on peut se mettre à l'aise tout notre saoûl déclarais-je en montrant l'exemple.
J'avais plus l'habitude de traîner torse nu, alors enlever ma chemise ne m'embêta pas plus que cela. Je la laissais tomber en froufroutant sur le gazon et me tournais vers Alex. La lune, croissant mince et argenté dans le ciel étoilé, offrait à son visage une pâleur d'ivoire. Il était tout simplement divin. Je m'approchais, déboutonnais le premier bouton de sa chemise de la main gauche, la droite étant occupée à caresser son cou. La bande de mon épaule me gênait pour faire de tels mouvements ; j'avais transpiré et elle collait à ma peau. Mais jamais je ne l'enlèverais. Il suffisait que quelqu'un ne voit ça, et fasse le rapprochement avec la cicatrice qu'avait également Ninja ... Ne voulant pas penser à cela, je l'embrassais. Je me lançais à l'assaut de ses lèvres, à coeur et corps perdu. Ici, nous étions à l'abri des voyeurs ; j'entendais mes pokémons partis plus loin, pour nous laisser une intimité toute relative.
J'ouvris mes lèvres, à la recherche de sa langue. J'avais la gorge sèche, les mains moites, et une seule envie : lui arracher tout ses vêtements. Ils ne lui serviraient à rien, ici. Pas avec ce que j'avais dans la tête. Et il fallait dire qu'avec toutes nos frustrations, j'en avais, des choses ! Je déboutonnais un deuxième bouton, plus lentement, appréciant la lenteur de mes gestes, mes doigts qui frôlaient sa peau. Maintenant que nous étions là, je voulais que tout se passe comme je l'avais imaginé. Hélas, c'était sans compter sur la bouffée de chaleur qui précéda mon excitation, et dans un grognement, je tirais sur les pans de la chemise, envoyant valser le bout de tissu, quelques boutons en moins. Je vins caresser sa peau, offerte ; je vins l'embrasser à pleine bouche. J'avais besoin d'être rassasié à présent ; mon torse frôla le sien, puis s'y colla, un peu trop fortement. Je grognais, me reculais, l'épaule douloureuse. J'eus un piteux sourire, puis m'étirais, comme si cela n'avait pas d'importance. Je glissais mes mains sur ses hanches, m'aventurant de plus en plus près de sa ceinture ; n'était-ce pas à mon tour de la lui enlever, de venir flatter ce qui se cachait là-dessous ? ♥
Alexander Nagel Administratrice
Age : 30 Messages : 880 Date d'inscription : 07/07/2013
Âge du personnage : 26 ans, né un 2 février Métier / Études : Tortionnaire, Dresseur a ses heures, Débute une carrière d'acteur, Se tient actif mais ne sait pas quoi faire de sa vie. Pseudonyme(s) : ›› Dio Silvery, Officier Subalterne du Régime (principalement tortionnaire et combattant, ponctuellement homme de main).
Sujet: Re: Complémentaires. | Alex | /-18 ! contenu adulte ! \ Mer 18 Sep 2013 - 21:36
La finale...
Je n'aurais pas imaginé cette arène aussi grandiose en la voyant de l'extérieur. Nous passâmes plusieurs arches avant d'arriver dans un jardin intérieur au style oriental japonisant. Je n'auras pas pensé que Sky eut été aussi doué pour le jardinage, cela me faisait plaisir, car je devinais qu'il devait par extension être doué de ses mains, enfin, j'en avais déjà eu une brève démonstration. Il me présenta fièrement son domaine. J'y vis ses Pokémons : un Férosinge, un Riolu et un Ponyta qui gambadaient sous la lune. Car oui, presque a son zénith, l'astre de la nuit surplombait les mieux et éclairait le jardin d'une lumière blanche. On y voyait bien, allumer la lumière serait presque inutile. Le maître de maison s'était mis à l'aise dans son jardin, il inspectait les lieux ou étaient disposées ses armes diverses et quelques outils pour son entraînement, puis il ne tarda pas à tomber la chemise. Oh bon sang! Mais quel mec! Chut, chut, du calme la bête! Si j'étais japonais et otaku, j'aurais certainement saigné du nez. Je sais même pas si c'est possible de saigner du nez d'excitation, au final. L'air était frais et agréable, presque tiède... Il faisait certainement meilleur ici que dedans. Je retirais ma veste et mes chaussures pour les déposer à terre, tout en continuant d'observer les reliefs harmonieux du buste musclé de Sky, que faisait ressortir la lumière de la lune.
Crevant de désir, je laissais une ouverture dans ma garde et laissait Sky m'attaquer en premier, se jetant sur mes lèvre et ma langue. Je répondais avec d'autant plus d'ardeur quand il commençait à déboutonner ma chemise, puis il perdit patience et finit par la faire voler avec son amie ma veste. Maintenant aussi dénudé que lui, je passais un bras autour de son cou, me collant encore d'avantage à son torse. Il était vraiment trop grand, merde, je devais presque me redresser sur la pointe des pieds pour en profiter pleinement. Mes mains glissaient de nouveau vers son bas ventre quand il s'éloigna soudain, massant son épaule douloureuse. Quelques secondes passèrent ou il étira ses bras... J'étais bien incapable de bouger, ou de faire un reproche : voir ses muscles se contracter ainsi en direct était un spectacle que je ne pouvais juste pas manquer. Je ne disais plus rien depuis tout à l'heure, c'est vrai, ça. Mais j'étais trop absorbé dans mes pensées lubriques pour ouvrir la bouche sans dire un truc obscène, et l'admiration muette valait franchement le détour. Il revint finalement vers moi, s’attelant cette fois-ci à ma ceinture... Il attendait quoi pour la retirer. Je ne vais pas entrer dans les détails, mais je commençais à me sentir à l'étroit, si vous voyez ce que je veux dire.
Fini de tergiverser, je me détachais quelques secondes pour l’entraîner au sol avec moi. J'espère qui avait travaillé ses chutes, avec ses techniques de ninja, là. L'herbe nous offrait un lit de fortune fort confortable. J'étais à présent au dessus de Sky, et continuais de dévorer sa bouche alors que mes mains continuaient leur exploration de son cou et de son torse, que je commençais à bien connaître, désormais. Ce que je ne connaissais pas encore était plus bas et ma main droite vint reprendre la place qu'elle occupait déjà tout à l'heure, après avoir défait à nouveau la ceinture gênante. Caressant doucement son intimité à travers ses sous-vêtements -eh, je savais pas si mal y faire avec les mecs, en fait!-, je laissais s'attarder mes lèvres sur ses pectoraux et ses épaules, savourant le parfum de sa peau et de ses cheveux tombant sur sa chair mise à l'air libre. La situation m'enivrait de désir au délà de ce que je pensais être à même de supporter, et je finis par échapper un infime gémissement de plaisir. Et merde, je voulais que ce soit lui, le premier à se tordre et à gémir sous mes caresses, mais il faut croire que je ne résisterais pas très longtemps ma prise sur sa masculinité se fit plus ferme et je reprenais le contrôle de ses lèvres avant de gémir à nouveau. De ma main libre, je défaisais la boucle de ma ceinture et collais finalement mon bassin au sien. Ma respiration se faisait plus saccadée, plus profonde, le contact de nos corps tout entiers m'embrasa de haut en bas. Je le voulais, mon corps me suppliait de le laisser me posséder tout entier... Je n'avais pas envie de me laisser dominer entièrement, ça sûrement pas. Au sorti de ce dernier baiser, je passais ma langue sur les ma lèvre supérieure, fixant ses yeux de geais assoiffés de désir. Semblerait que j'ai un peu perdu la main avec les mecs, en fait, je ne savais plus par quoi continuer, mon instinct pouvait pas m'abandonner maintenant! Pas question de lui avouer ça!
« Tss... J'te savais pas si passif. C'est pas toi qui t'étais pas gêné pour me monter dessus, l'autre soir, dans la ruelle? »
Le lui montrais à nouveau mon sourire de prédateur assoiffé par ses pulsions. Je posais mes main sur ses bras allongés, observant avec plus de distance ma proie. Mein gott... Je me demandais qui pouvait bien rester insensible devant un corps pareil... J'étais vraiment un putain chanceux, parfois.
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Sujet: Re: Complémentaires. | Alex | /-18 ! contenu adulte ! \ Mer 18 Sep 2013 - 22:13
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Sujet: Re: Complémentaires. | Alex | /-18 ! contenu adulte ! \ Sam 21 Sep 2013 - 14:18
La finale...
Si je disais que j'étais mort de trouille, je pense que vous ne me croiriez pas... Et pourtant, c'était bien vrai, et même en ramassant mon arme, je ne me sentais pas mieux, je la rangeais dans ma poche, à sa place, puis me redressais tout aussi doucement, calme d'apparence alors que j'étais complètement incapable de penser. Je me serais bien cassé en fait. Mais non, pas maintenant, pas maintenant que j'avais repris un semblant d'ascendant sur Sky. Mais au final, c'était pour en faire quoi? Ça servait à quoi tout ça... Plutôt que rester là à poireauter au réveil, j'aurais du filer en douce, le laisser là à roupiller tranquillement. Il s'en serait remis, il est grand. Alors pourquoi... Est-ce que c'est que je voulais avoir une... présence... sa présence? Une présence humaine à mes côtés parce que j'avais passé une nuit horrible? Pourquoi? Pourquoi lui? Je me foutais tant de l'humanité, les blesser aussi bien mentalement que physiquement ne me faisait rien, et j'irais même jusqu'à dire que faire le mal autour de moi me soulageait. Mais là, j'avais juste un atroce mal de bide, je devais être livide... Pourquoi j'étais si mal de le voir... Si mal? C'est pas possible. Je m'en fous de ce type, tout ce qui m’intéresse chez lui, c'est que j'avais flairé que c'était un bon coup, ah, et j'avais eu envie de l'emmerder, tout simplement. Parce qu'il était dans ce bar, qu'il faisait la tronche, que je pensais tomber sur un victime facile. je tombais de haut à cette dernière pensée, était-ce là tout ce dont j'étais capable : m'attaquer aux plus faibles? Maintenant qu'il avait repoussé mon attaque si facilement, je me dégonflais? D'un coup, j'avais envie de l'égorger, juste pour me prouver que oui, j'étais capable de terrasser un type plus costaud. Putain, non! C'est pas vrai! Je me fous que les gens soient faibles ou non! Je veux juste voir souffrir les autres, je veux voir souffrir l'humanité qui m'a tant foulé du pied toutes ces années depuis ma naissance. On ne m'avait pas fait de cadeau alors pourquoi être gentil, pourquoi être désolé et culpabilisant devant la mine si froide, déçue, tordue par la désillusion de Sky?
« Oui, je suis curieux! Ça te pose un problème?! »
Et voilà, je m’énervais, je perdais mon self control définitivement, et j'aboyais comme un chien apeuré. Ma voix était tranchante, mais elle avait perdu son assurance. Sky bougea soudain son bras, je sursautais et faisait un pas en arrière alors qu'il portait simplement sa main à son épaule bandée. Putain! Pourquoi mes jambes n'arrêtaient pas de trembler? Il enlevait sa bande, au final. Attends. Stop. Stop! Me dis pas que tu me fais confiance, Sky, que tu te fous de me montrer ce que tu gardais si secret au point d'en devenir violent, ne me dis pas que tu pense que je peux garder un secret, ne me dis pas que tu... Que tu croies en moi. J'étais pétrifié en cette dernière idée. Si Sky croyait en moi, est-ce que je devais aussi croire en lui? Est-ce que le secret qui nous liait devait devenir un lien... Notre lien. Je ne voulais être lié à personne, bordel d'Arceus! La bandelette tomba à terre et Sky fini par se retourner pour me montrer son dos. Ce que j'y vis, c'était pas beau à voir. Je n'étais pas dégoutté par sa vue, j'avais vu ou infligé des blessures bien pires, mais cette trace rosâtre sur cette peau blanche que j'avais eu l'honneur de caresser c'était... C'était autre chose. Je brisais un long silence quand ma respiration eut repris un court un peu près normal.
« C'est si important que ça? »
Si ça ne l'était pas, il n'y aurait pas eu toute cette tension, tout ce foutoir, c'était une question idiote. Ma nature aurait voulu que j'en sache plus, mais là, je voulais juste arrêter les frais là. Je soupirais, pas vraiment soulagé.
« Merci. Tu peux te rhabiller. »
C'était quoi ce mot... Merci? Je ne le prononçais presque jamais. De quoi lui étais-je redevable, au juste? D'avoir mis ses sentiments à nu, de m'avoir fait confiance? C'était débile. Moi, jamais je ne lui ferais confiance, jamais je ne lui dirais rien, je me foutais de ce qu'il avait pu vivre. C'était quoi cette avalanche de sentiments inutiles et altruistes? Je finissais enfin par réaliser ce ce qui me dérangeait tant au contact de Sky Vassily. Ce type, il... Il me donnait presque envie d'être plus humain. Pourtant, si lui il l'était, j'avais pu voir comme être humain faisait des ravages sur la conscience de quelqu'un. Il avait limite chialé dans mes bras quand même! Pourquoi tout cela me faisait si cruellement envie, d'un coup? Non, c'est faux, ça ne faisait pas envie. Ça me dégouttait. J'avais envie de tuer tout le monde. Mon mode frigide revenait peu à peu, et j'eus de nouveau envie de me laisser plonger dans nos jeux dangereux.
« Je suis tortionnaire pour le compte du Régime. Sachant cela, tu vas me dire de me casser, ou alors tu es comme moi? C'est-à-dire, trop con pour t'arrêter là? »
Secret pour secret, allait-il signer le pacte que je lui proposait? Je l'observais, de nouveau froid. Si il refusait, pourrais-je le faire taire. Cela faisait aussi partie de mon métier de tuer les résistants, et de toute évidence, Sky en était un. Si besoin, j'allais pouvoir le faire. Non, j'allais le faire. Je ne savais pas encore qui il était vraiment, quel était son rôle sur l'échiquier d'Enola... Mais il continuait de me donner envie de prendre des risques, de rester dans cette liaison complètement tordue. Je faisais une énorme connerie, j'en étais sur, désormais.
Dernière édition par Alexander Nagel le Sam 21 Sep 2013 - 16:24, édité 1 fois
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Sujet: Re: Complémentaires. | Alex | /-18 ! contenu adulte ! \ Sam 21 Sep 2013 - 15:03
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Sujet: Re: Complémentaires. | Alex | /-18 ! contenu adulte ! \ Sam 21 Sep 2013 - 16:22
La finale...
Si j'avais eu raison ou tord, je ne savais pas. Le mal était fait, il n'y avait pas lieu de revenir en arrière. L'histoire ne pouvait être réécrite, mon offre était à prendre ou à laisser, et dans ce dernier cas, je mettrais fin à cette histoire de la manière la plus efficace possible. D'ailleurs, j'aurais presque préféré que ce soit cette option qui se présente, qu'il me haïsse encore plus et qu'il vienne vers moi avec comme seule intention : me tuer. Mais non. Sky voulait vivre, il avait envie de vivre plus que n'importe qui d'autre. Et pour cause : si il se considérait comme mort, alors il ne fallait pas gâcher la seconde vie que dame nature lui avait offerte. Je comprenais... Oui, je comprenais même très bien, pour une fois. Mon arrivée sur Enola avec Irina avait également marqué pour moi un nouveau départ. Évasivement, j'entendais qu'il avait perdu l'homme qu'il aimait pas le passé. Pas une once de jalousie ne passa en moi, mais encore une fois, je pouvais imaginer ce que pouvait être de perdre la personne qui nous es la plus chère au monde, j'en rêvais, enfin, en cauchemardais trop souvent ces derniers temps. Je ne disais rien pour une fois, plus envie de commenter, il me rendait la pareille, et je sentais que cela signifiait qu'il acceptait le marché du démon que j'étais.
Je regardais Sky se rhabiller, prenant de nouveau plaisir a voir son corps presque nu en action, et ses épaules puissantes se recouvrirent d'un kimono qui mettait sa silhouette en valeur. Puis il s'approcha de moi, continuant son speech, dans lequel je reconnaissais un peu mes propres pensées, je me rendais à l'évidence la plus amère : cet Adonis m'attirait également bien plus qu'il ne le devrait. Avec ses mots, je compris que nous nous préparions tous les deux à nous plonger dans une spirale infernale. Sky n'était peut-être pas si sain d'esprit qu'il le prétendait, ou alors il était foutrement naïf. Je ne me laissais pas attendrir quand il disait ne pas pouvoir me tuer, je devais au moins garder cela d'avance sur lui. Je ne l'aimerais jamais, mais j'acceptais d'être lié à lui, comme lors d'un pacte mystique. En prononçant ses quelques derniers mots, « que cela ne s'arrête pas », il m'avait invoqué, il ne pourrait plus me renvoyer. C'était trop tard pour lui. Pour ce qui est de moi... Je ne savais pas, on verra. Je suis loin d'être fini, j'ai encore pleins de choses à réaliser. Son souffle vint à nouveau -enfin- effleurer mon visage et mes lèvres et vint encore se fusionner au mien. Alors, c'était ça? Happy end ou bad end? On s'en fout. C'était un pacte, et les histoires de pacte, ou ça finissais mal, ou ça finissais pas. Donc, allons-y, jouons, jouons jusqu'à ce qu'on craque et s'entre-tue. Mes mains montèrent le long de son buste pour saisir son visage, et je l'approchais du mien, avec la même violence que lors de nos premières embrassades dans la ruelle. Ses lèvres, sa langue, c'était à moi en cet instant, et j'en avais envie.
« On est des grands malades, j'espère que t'en es conscient. »
Je dis, entre deux baisers fougueux, mon habituel sourire aux lèvres. Toute façon, c'était trop tard. Je ne sais plus ce que j'aimais le plus : l'embrasser ou prendre le risque de l'embrasser. Sûrement un peu des deux. Ce moment consommé, mon attention se détourna vers un bruit de pas dans les marches de l'escalier. Merde, ça venait par ici, c'était quoi? Je me détachais de Sky pour m'avancer, tel un chasseur, vers la source du bruit. Foutues portes coulissantes, on ne pouvait même pas de planquer derrière le battant sans se faire voir... Attends, j’imaginais quoi, au juste, qu'il y avait des Résistants planqués en embuscade sous les tatami pour me faire la peau? Je me redressais, déçu, et me tournait vers mon amant, tandis que la chambre accueillait un nouvel arrivant.
« Sky, ton singe en avait marre d'attendre. Je crois qu'il a les crocs. »
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