« C'est toi ou moi, l'un de nous est de trop! »

''Dégage'', de Bryan Adams.
 
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 Assamssin's Creed [OS]

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Natsume Shimomura
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Natsume Shimomura
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Wakagi
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# Vampipoing - Poing-Éclair


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MessageSujet: Assamssin's Creed [OS]   Assamssin's Creed [OS] EmptyMar 22 Sep 2015 - 1:00



Assamssin's Creed

Éclosion d'Asahi & Nishibi

« Lumières ?
- Fait.
- Couverts, nappes, verres et boissons ?
- Bien rangés, au frais, là où on ne pourra pas les voir.
- Glaçons ?
- Euh...
- Rapidement. On va avoir besoin d'un sacré paquet, sors une glacière pour les entreposer. Gâteau ?
- Nutella, trois couches, et un autre à la mangue et aux fruits, avec une option plus légère pour les gens qui savent pas apprécier ce qui est b-Aïe !
- J'ai pas demandé l'audiodescription.
- Hé ho ça va là, continue et j'arrête de pousser ton fauteuil roulant !
- Continue et j'envoie à la presse les photos de toi le jour de TON anniversaire de tes 18 ans.
- ... Celles avec les plumes ?
- Entre les fesses, oui, avec des perles roses, d'ailleurs j'aurais besoin de quelques séquences chez le psy pour me retirer cette image traumatisante de la tête.
- Plus lentement ou rapidement, la vitesse ?
- Pas besoin de changer, ça ira comme ça. J'ai appelé pour les invitations, en rappelant de ne rien dire. Faut encore que j'arrive à le choper et à m'arranger pour pas qu'il n'essaie de fuir. Je sais que ça fait presque trois semaines de retard, mais j'ai pas organisé tout ça pour que ça soit annulé à la dernière minute parce que môssieur fait sa princesse.
- Tu comptes faire comment ?
- Je suis en fauteuil roulant et j'ai manqué de me faire buter y'a pas tellement longtemps. Tu crois vraiment qu'il va me refuser de rester une journée avec moi si je lui dis que j'ai mal ?
- Petit salopard.
- Merci, c'est touchant. »


Le grand rictus provocateur du plus jeune sentait clairement le foutage de gueule, oui, et les deux cousins ricanèrent en chœur, bien contents de leur petite organisation de fouine. Car oui, si l'après manifestation de début juillet n'avait pas été des masses jouasses et qu'il y en avait eu, des silences lourds et pesants, désespérés même, la pente avait été remontée lentement mais sûrement. Natsume ne s'était pas mis à pleurer sur son sort ; c'était comme si il ne s'était rien passé, chose qui était toutefois bien souvent niée par le bruit juste un peu crissant des roues de son fauteuil sur le sol. Mais l'éleveur, à chaque fois qu'il avait aperçu la moindre trace de tristesse de l'atmosphère, avait tout fait pour qu'elle disparaisse ; et étant donné que ce qu'il avait prévu à la base avec Faust pour l'anniversaire de son copain était tombé à l'eau de par le fait que ce jour-là il était en train de se vider de son sang chez la championne de Vanawi, il avait insisté pour refaire tout ça. Pourquoi s'organiser en secret ? Parce qu'ils savaient bien que si ils en faisaient part au concerné, celui-ci fuirait en courant et que vraiment, vraiment, ils n'avaient pas envie de jouer au chat et à la souris, quoique Natsume avait argumenté qu'au pire des cas, il avait grosso modo quarante pokémon pour régler le problème, mais il valait mieux tenter de passer par la discrétion et la finesse, ou du moins en première tentative. La suite viendrait après.

« Tu as informé Kat, d'ailleurs ?
- Oui oui, elle s'occupe de ce qu'elle pourra, en échange de ce qu'on avait dit. C'est une horreur en affaires, cette fille.
- Elle vendrait son dentier à un vieillard, ouais.
- Pour les boissons, combien tu me files, d'ailleurs ?
- Un peu d'estime et de respect, c'est déjà plus que tu ne mérites.
- Serpentins, confettis, langues de belle-mère, c'est fait.
- ... Est-ce que y'a marqué 'coussins péteurs' ou je rêve ?
- Nooooon...
- Faust...
- T'as pensé à vérifier la couleur des serviettes, tiens ?
- FAUST !
- Oui bon écoute, faut de l'animation, et c'est pas toi qui t'y connaît, alors laisse faire le professionnel.
- Le 'professionnel', récemment, je l'ai retrouvé à se vernir les ongles en violet et à rajouter des stickers dessus à trois heures du matin, alors permets-moi de me montrer réticent. Mais vas-y, tant que tu ne dis pas que c'est mon idée.
- Oh, ça, j'pense pas que quiconque en doutera... Dis au fait, tu as trouvé, pour ce que tu vas lui offrir ?
- Ça... »


Silence. L'adolescent s'était tu, les dents serrées, le regard mauvais. Faust osa les sourcils devant cette vision, se demandant ce qui avait bien pu tant l'agacer.

« Pousse-moi jusqu'à mon bureau, Faust.
- Noté. »


Le conseiller s’exécuta, un peu curieux, et cligna bêtement des yeux lorsque le jeune scientifique sortit une clé de l'intérieur de la petite boîte où il gardait ses stylos et autres feuilles de papier, qui lui servit à ouvrir un tiroir verrouillé. Une fois cela fait, il le tira vivement et brusquement, l'air étrangement calme et froid, un début de rictus moqueur aux lèvres. Puis il sortit alors brutalement une telle quantité de feuilles de papiers noircies que les yeux de Faust faillirent sortirent de leurs orbites quand il les vit. Plus grises que blanches, remplies de ratures et de traces noirâtres de stylo synonymes d'un énervement intense, on aurait pu croire qu'il s'agissait d'une de ses innombrables feuilles de calcul ou de blabla biologique, mais que nenni. Il aurait été idiot de tenter de calculer tout ce qu'il pouvait bien y avoir d'écrit, mais Faust pouvait voir que des noms d'objets, de sorties, des mots sans aucun rapport entre eux étaient inscrits ici et là. Et il y en avait beaucoup. Beauuuuuucoup. Vraiment.

« Un pokémon. Un gadget dont il aurait besoin. Des vêtements. Un nouvel appareil ou accessoire pratique. Par le rectum d'Arceus, j'ai même pensé à des bouquins ou une fontaine à chocolat. Mais rien d'original. RIEN. Rien avec une signification intéressante ou que je sois sûr qui va lui plaire.
- Ah, effectivement, c'est...
- Et tu sais ce qu'il m'a dit ? Tu sais ce qu'il a eu le CULOT de me dire, ce trou du cul ?
- Non, mais je crois pas que je veux le savoir, en fait. »


En effet, le venin dans la voix du Shimomura ne cessait pas de s'intensifier. Lentement, mais doucement, et son sourire avait quelque chose de très faux, comme si il avait envie d'enfourner des seringues dans la gorge de toutes les personnes qui auraient pu le provoquer un peu plus en ce moment.

« Il m'a dit que 'Peu importe, quoi que ce soit, je l'aimerais quand même'. »

La phrase, en soit, n'avait rien d'offensant ou de mesquin, elle suintait même de gentillesse, mais au ton qu'employait le japonais, on aurait pu croire qu'il avait personnellement insulté sa mémé, son chien ou le très gentil facteur qui lui apportait toujours ses colis avec un sourire sans faire le fainéant et le forcer à aller à la poste du coin. Faust resta silencieux, soudainement mal à l'aise alors que le nippon regardait ses feuilles d'un air amusé, quoique légèrement dément.

« 'Peu importe quoi que ce soit je l'aimerais quand même', tu y crois, ça ? Au lieu de m'aider et de me donner des idées pour quelque chose qui lui ferait VRAIMENT plaisir, MONSIEUR se la joue et se permet EN PLUS de me faire des sourires à la con parce que naaaaaaaaaaaan, il peut pas faire comme tout le monde et ne pas sortir des réponses à la con super chiantes qui ne m'aident en rien, il DOIT m'emmerder et me sortir une phrase toute faite ! Si je lui emballais une merde de chien avec un petit ruban rose, il l'aimerait quand même aussi ?! »

Faust eut la décence de tenter de sourire, au moins un peu, mais c'était plus jaune.

« MAIS NON, CE TOCARD EST PAS FOUTU DE ME DIRE HONNÊTEMENT CE QU'IL VOUDRAIT ! PUTAIN D'ENODÉBILE !»

Il avait jeté des feuilles sur le sol après avoir poussé un cri de rage, furieux, et expira brutalement.

« 'Peu importe', 'peu importe', peu importe MON CUL ouais ! Je fais comment moi, c'est dans trois jours ! Parce que j'ai passé DES HEURES et DES HEURES à chercher partout ! Internet, les sites de bibelots originaux, et RIEN ! Mais c'est pas GRAAAAAVE, parce que mon connard de copain n'est pas foutu de se décider sur quelque chose quand je VEUX lui trouver quelque chose pour son anniversaire, à cette espèce de-
- Natsu, écoute...
- QUOI ?! »


Le conseiller prit quelques instants pour répondre, un peu déstabilisé d'être sous le cible d'un regard qui aurait fait de lui une passoire si il avait pu, mais une fois qu'il eut trouvé ce qu'il avait à dire, le fit sans trop attendre.

« Tu... Tu as du temps e-encore, dédramatise un peu, ce n'est pas si gr-
- TROIS MOIS. TROIS MOIS QUE JE CHERCHE, POURQUOI JE TROUVERAI MAINTENANT ?! Parce que si ça continue je vais RIEN trouver ! J'en ai MAAAAAARRE ! »


L'adolescent laissa sa tête tomber sur le bureau dans un grognement plaintif, mélange entre geignement et injures plus ou moins variées, avec un peu de patois irlandais dans le lot.

« Tout... Tout va bien ?
- Mais OUI, tout va bien, faut bien que ça aille, pourquoi ça irait m... »


Avec un mouvement brusque, Natsume avait fait reculer son fauteuil roulant, les dents serrées, prêt à repartir dans une autre crise de colère, mais ce fut celui de trop. Il avait tenté de se rapprocher de son armoire, mais sans succès ; la seule chose dont il se rapprocha, ce fut les escaliers. Escaliers qu'il n'était, au passage, pas conseillé d'emprunter quand on était en fauteuil roulant. Faust poussa un cri de panique, tandis que le japonais se mettait à hurler, un tant soit peu plus apeuré par ce qui était en train de lui arriver tandis qu'il dégringolait de plus en plus vite les escaliers avec son fauteuil, approchant dangereusement du moment où il allait faire un roulade et se casser plusieurs os, voir la nuque.

« BORDEL DE MEEEEEEERD-D-D-D-DE ! »

Ses paroles, animées par les soubresauts de son fauteuil, furent interrompues lorsqu'il sentit  le fauteuil se mettre à léviter, et il poussa un gémissement de soulagement en constatant que Kaito avait arrête l'appareil dans sa chute, par un hasard miraculeux qui relevait plus du deus ex machina de la part de la narratrice. L'Alakazam finit par reposer le fauteuil sur le sol, son regard plein de reproches posé sur le lapin qui ne s'excusa pas pour autant. Faust descendit vite fait les escaliers pour s'assurer que tout allait bien tandis que l'adolescent, calmé, expira un grand coup.

« Ça va mieux ?
- Non. Mais j'ai plus assez d'énergie pour crier. Qu'est-ce que tu foutais là déjà, Kaito ? »


Le pokémon psychique leva les yeux au ciel et pointa du doigt les deux bébés Chenitis qui, aux côtés d'une Cheniselle chromatique et d'un Papilord, venaient tout juste de sortir de leurs œufs et regardaient avec de grands yeux leur dresseur qui venait de sortir toutes les saloperies du monde de sa bouche, sous les regards mortifiés de leurs parents. Cela au moins eut le mérite de donner un peu honte au lapin qui, une derpface sur son visage, donna un léger coup sur les roues de son fauteuil pour se rapprocher du mur et ainsi disparaître de leur champ de vision.

« Ton honneur vient de partir en fumée, là, je crois.
- Je ne suis plus à ça près de toute façon... Attends.
- Ne dis rien. Tu as trouvé ?
- Je crois. Faut que je passe des coups de fil et que je prie, mais j'ai une idée.
- Bon, bah tu vois, pas la peine d'en faire un foin !
- D'ailleurs, tu vas lui offrir quoi, toi ?
- ... M-m-moi ?
- ...
- ...
- T'es tellement dans la merde.
- JE SAIS ! »


Natsume éclata mesquinement de rire, tandis que Faust détalait vers la sortie, enfilant en outre sa veste à l'envers alors qu'il claquait la porte derrière lui, l'air paniqué au possible. En dehors des soucis de tout les jours, il pouvait parfois se dire qu'il préférait ce genre de problème, quand même.
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