« C'est toi ou moi, l'un de nous est de trop! »

''Dégage'', de Bryan Adams.
 
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 Truth [OS]

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Faust M. Donovan
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Faust M. Donovan
Féminin Age : 27
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Âge du personnage : 27 ans
Métier / Études : Bac ES, (mauvais) romancier de temps à autre.
Pseudonyme(s) : .
Noctis (Résistance)
~> Voleur, espion.
Peter Davidson (nom d'auteur)
Méphisto (Conseiller)
~> Type ténèbres

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# Cage-Éclair - Aéropique - Demi-Tour
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# Vibroscur - Bomb Beurk
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# Surpuissance - Lame de Roc
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MessageSujet: Truth [OS]   Truth [OS] EmptyMar 28 Jan 2014 - 0:07



Truth

Évolution de Sasha

'Reprendre une vie normale' est une simple expression, au final : il est plus facile de le désirer qu'y arriver. Vraiment, retrouver les prisonniers est tout aussi épuisant et horrible que de les chercher : le travail à effectuer est considérable, et c'est comme si toute l'île était en effervescence. Faust ne sait plus vraiment où il en est, maintenant que ses proches ont été libérés, qu'il les a vu et qu'il est bien sûr qu'ils sont en vie. Les premiers jours, il n'ose même pas rentrer. Il fuit un peu tout, aide la résistance, aide les gens qu'il aime, aide sans vraiment chercher à se regarder dans la glace et à voir la fatigue qui se peint sur ses traits. C'est épuisant. Tous ces blessés, tous ces morts, tous ces gens qui n'arrivent même plus à se révolter, toute cette colère ; tout ça épuise et vide Faust de son énergie. Il se sent un peu seul, et le poids qui tombe sur ses épaules est tel qu'il sait qu'il finira par flancher. C'est loin d'être surhomme, malgré la froideur et l'impassibilité que montre Noctis, et Arceus, qu'il était fatigué.
Fatigué de toutes ces conneries, de ce régime de merde qui leur empoisonnait la vie, de ces putains d'horreurs qu'ils accomplissaient avec un sourire à la con qui ne trompait personne. Il est fatigué d'avoir à expliquer aux gens qu'il n'y a pas d'autre raison à la torture et à la mort qui rampe dans les rues que la cruauté et les caprices d'une bande d'enfants égoïstes. Parce que Faust a élevé deux enfants, et qu'il sait reconnaître leurs pires défauts : les discours qu'il entend à la télévision depuis le premier janvier ne font que le convaincre dans sa vision des choses.  
Il essaye de ne pas craquer. C'est dur, horrible et douloureux, mais il doit être fort, parce que qui le sera s'il abandonne ? Il n'a pas vraiment le droit de tomber, hein ? La vérité, c'est surtout qu'il ne se donne pas ce droit. Le monde, lui, il continue de tourner ; il s'en fout magistralement des tourments d'un mec de vingt-trois ans qui n'arrive pas à régler ses propres soucis.

« Faust. »

Et Arceus, que c'est encore étrange de le savoir vivant. Quinze jours se sont écoulés depuis sa sortie de l'enfer, et Isaac, bien que fatigué et encore marqué par son petit séjour là-bas, se montre tout aussi fort qu'avant. Parfois, Faust peut le voir trembler lorsqu'il se retrouve seul dans une petite pièce sombre, et la simple vision d'un serpent le fait frissonner et détourner le regard, mais il reprend bien vite cet air qu'il lui connaît. Faust ne sait pas comment il fait.
Le conseiller a appris à apprécier sa simple présence. Même s'il vient le voir tous les jours pendant quelques heures, il apprend à se vider un peu l'esprit. C'est plus facile à dire qu'à faire, voir carrément impossible. Comment peut-il se vider l'esprit après avoir vu ce qui était arrivé à Sam ? À Tel' ? À Yumi ? À Isaac ?
Il pousse un long soupir et passe une main dans ses cheveux qui sont encore plus ébouriffés que d'habitude, dans la mesure du possible. Il n'accorde pas un regard au suédois, sachant pertinemment que sa voix est un avertissement. Il sait très bien qu'il voit ses gants noirs.
Ses gants noirs tâchés de rouge.
Un mauvais contact. Un traître qui avait failli l'amener à sa mort. Un traître qui en savait assez pour lui être fatal, et Faust avait dû prendre les mesures nécessaires. Enfin. Vous avez compris, pas besoin de vous faire un dessin.

« T'es pas supposé être là. »

Silence. Faust retire ses gants et les jette dans une bassine. Il brûlera les vêtements dès qu'il en aura l'occasion : autant ne pas laisser de traces. On ne laisse jamais, jamais de trace. Pas une goutte de sang.

« Je voulais te parler. »

Faust s'arrête. Il fronce les sourcils et les rouages commencent à tourner dans sa tête. Le ton d'Isaac est définitivement trop froid, trop distant pour que cela ne signifie rien d'important. Qu'il soit là ne le surprend pas tellement, mais c'est l'étincelle qu'il voit dans les yeux du suédois qui l'alarme. Les épaules de l'aîné sont relevées, crispées, une lueur de colère brûle dans ses iris et Faust peut presque sentir la rage qui s'échappe de lui. Il retire son casque, doucement mais sûrement, et pousse un soupir satisfait lorsque sa tête est libérée. Avec calme, il se retourne. Le sang sur sur son manteau est un horrible rappel ; l'impassibilité de son regard est une incohérence avec ce rouge.

« Qu'est-ce que tu as fait ?
- Ce que j'avais à faire. »


If I gave you the truth, would it keep you alive?
(Si je t'avais donné la vérité, cela t'aurait-il gardé en vie ?)
Though I'm closer to wrong
(Bien que je suis plus près du mal)
I'm no further from right
(Je ne suis pas plus loin du bien)

Bref, concis, glacial. Rien dans leurs tons ne promet une quelconque gentillesse. Cette réponse enrage un peu plus Isaac, qui serre les dents. Faust le toise de haut, déglutissant pour cacher l'amère sensation qui se forme dans sa gorge parce qu'il sait qu'il l'a déçu et qu'il a mal agi, mais après tout...  Qu'était-il supposé faire, hein ? Était-il supposé laisser ce type vivre ? Était-il supposé laisser vivre ce chien aux ordres du Régime, qui aurait amené la mort de tant d'autres personnes ?
Non. Jamais. Pas après ce qu'ils ont fait à tous ces gens, pas après à ce qu'ils ont fait à Sam, à Tel', à Yumi et à Isaac. Jamais plus.

« Ce que tu avais à faire ?
- J'ai débarrassé le monde d'un chien. »


Trois secondes. Trois secondes, c'est le temps qu'il faut à Isaac pour bouger et l'attraper par le col afin de l'immobiliser. Faust ne combat pas. Il ne s'étonne même pas. Son regard bleu, vide et fatigué, s'oppose à celui enflammé par la colère d'Isaac. Cette réaction, il l'attendait. Le suédois était calme, mais le conseiller savait exactement où étaient ses limites, et apparemment, il venait de les faire voler en morceaux.

« Tu as tué un homme, Faust. Pas un chien.
- Une femme, plus précisément. Mais les détails, hein... »


Il se sent être un peu soulevé. Il hausse à peine les sourcils et se demande si Isaac ne va pas se mettre à grogner dans les minutes qui suivent.

« Tu...
- C'était une traîtresse. Elle n'aurait amené que des ennuis. »


La poigne d'Isaac sur son manteau sembla se raffermir, si c'était possible. Sa déclaration ne faisait que mettre de l'huile sur le feu, il le savait : peut-être était-ce ce qu'il cherchait à faire, en quelque sorte. Le suédois prit une grande inspiration. Les yeux de son ami d'enfance se plantent dans les siens et Faust n'est pas surpris d'y découvrir une colère brûlante.

« Tu te souviens de ce que je t'ai promis, lorsqu'on est rentrés dans la résistance ? Ce que tu m'as fait promettre après que tu aies tué pour la première fois ? Ce que tu m'as supplié de faire ?
- ...
- Moi, je m'en souviens. J'me souviens d'un gamin qui osait à peine me regarder en face, j'me souviens d'un gamin qui envoyait voler les miroirs par la fenêtre parce qu'il ne pouvait pas se regarder en face en ayant tué quelqu'un, j'me souviens d'un gamin qui m'a appelé à trois heures du mat' parce qu'il en était à sa troisième bouteille et qu'il n'en pouvait plus. J'men souviens, de ce gamin qui m'a fait promettre de lui tirer une balle dans le crâne le jour...
- Le jour où il deviendrait ce contre quoi il se bat.
- Ouais. T'as retrouvé la mémoire ? »


Convinced on the inside, you're so much more than me, yeah
(Convaincu à l'intérieur, tu es bien plus que moi)
No there's nothing you say that can salvage the lie
(Non il n'y a rien que tu puisses dire qui peut sauver le mensonge)
But I'm trying to keep my intentions disguised
(Mais j'essaye de garder mes intentions déguisées)
And now I'm deprived of my conscience and something's got to give
(Et maintenant je suis dépourvu de ma conscience et quelque chose doit lâcher)
 
Leurs regards s'opposent, et Faust peut voir une véritable bataille se dérouler dans les yeux d'Isaac. Il a l'air prêt à lui exploser le crâne contre le mur, mais le conseiller le connaît si bien que la sensation de peur qui devrait naître en lui n'a même pas l'occasion de fleurir. C'est comme regarder une rivière déchaînée qu'on a déjà traversé en canoë : la rivière en question est beaucoup moins effrayante après.

« Dis-moi. Dis-moi ce qui me retiens de le faire, Noctis. Dis-moi ce qui me retiens de te trouer le crâne. »

Et c'est à Noctis qu'il s'adresse, parce qu'il ne peut décidément pas donner le nom de Faust à cette chose qui prétend être son ami d'enfance. Isaac serre les dents, et le conseiller attend. Encore et toujours. Parce que c'est tout ce qu'il fait, au final. Il attend.
Il attend que les prisonniers soient relâchés, il attend que la torture s'arrête, il attend que le temps passe. C'est tout ce qu'il fait.

« DIS-MOI ! »

Cette fois, sa voix est plus désespérée. Faust sent de la tristesse dans le ton de son ami et fronce les sourcils, confus. Pourquoi prend-t-il autant de temps ? Isaac a son flingue à la ceinture, il le voit. Ainsi, le châtain se doute bien qu'il n'est pas venu en toute innocence comme il l'a prétendu : il a dû comprendre que quelque chose se tramait, et avait cherché vérification. Il avait sûrement trouvé ce qu'il cherchait en parlant à Katya, et était venu avec une arme si jamais... Enfin, voilà. Il préférait ne pas trop y penser.

« Qu'est-ce que tu attends ? »
demande-t-il, son regard vide s'opposant à celui d'Isaac comme un ultimatum.

À peine eut-il prononcé ces mots que la prise sur son col se relâcha, et Faust cligna des yeux confus.

« Tu... Tu... Mais tu te rends compte que c'est ÇA, le problème ? Putain, t'es pas... »
balbutia l'autre, perdu.

Silence. Faust déglutit, mal à l'aise, lorsqu'il se rendit compte qu'une étincelle de compréhension passa dans les iris du suédois.

« … Tu veux que je le fasse. Tu veux je te tue. »
dit Isaac d'un ton qui ne laissait place à aucune protestation.

Faust ne répondit pas. Il détourna la tête. Isaac le relâcha et le repoussa brutalement. Le conseiller, complètement perdu et déboussolé, se laissa glisser contre le mur. Le brun essaya de ne pas penser au fait que de le voir dans un état si pathétique amenait un nœud dans son estomac et qu'il avait l'impression de frapper une ambulance. Il savait qu'il était en train de le blesser, mais Faust n'était pas le seul à avoir sa dose de soucis et il était peut-être temps qu'il apprenne à le voir.

« Je... Espèce de sale lâche ! Tu prends plaisir à jouer les martyrs, c'est ça ? »

Pas de réponse. Le châtain s'était emmuré dans son silence et refusait de relever les yeux.

« Espèce d'imbécile ! »

Les cris d'Isaac n'y changent rien, pour une fois. Faust est comme coupé du monde, et le suédois croit en connaître la raison. Si c'est bien cela, alors il n'existe qu'un moyen pour le ramener hors de l'océan de peine dans lequel il se laisse couler. Il prit une grande respiration.
Relax. Ça sert à rien de t'énerver, c'est ce qu'il veut.

« T'as réfléchi à ce qu'on aurait ressenti si on t'avait retrouvé mort ?! T'as réfléchi à ce qu'auraient ressenti Samaël, Yumi, Telemaque et tous ceux qui t'apprécient un tant soit peu ? Est-ce que pendant une seule seconde de ta putain de crise, t'as pensé à ce qu'on aurait ressenti ?! »


The deception you show is your own parasite
(La déception que tu montres est ton propre parasite)
Just a word of advice you can heed if you like
(Juste un conseil que tu peux écouter si tu veux)
And now I'm convinced on the inside that something's wrong with me
(Et maintenant je suis convaincu de l'intérieur que quelque chose ne va pas chez moi)
Entendre ces trois noms fait sortir Faust de sa transe. Les traits du châtain se tirent dans une expression de surprise alors que ses yeux s'écarquillent. Isaac n'a pas besoin d'entendre la réponse de son idiot d'ami : l'horreur qu'il peut voir se peindre sur le visage du conseiller en dit bien plus que tous les mots qu'il aurait pu prononcer.
Faust n'ose pas parler, parce que qu'est-il supposé dire ? Qu'est-il supposé penser ? Aurait-il été capable d'avouer à Sam qu'il avait échoué ? Aurait-il pu regarder Tel' dans les yeux pour lui dire qu'il s'était abandonné à ses démons ? Aurait-il pu même soutenir les yeux de Yumi ?
Ah. La réponse, c'était que...  Avait-il même besoin d'y réfléchir ?

« Non. Bien sûr que non. »
dit-il d'un ton amer avant de pousser un long soupir exaspéré.

Isaac peut voir la réalisation frapper Faust comme une gigantesque gifle. C'est son truc, pour gérer les problèmes. Se rouler en boule et se couper du monde. Rejeter les autres. Cet espèce d'abruti croyait vraiment que...

« … Je le mérite. J'aurais dû  être capturé à vos places. »

La patience d'Isaac avait ses limites, et le mur qui lui permettait de rester calme venait d'exploser en petits morceaux. Il approcha du conseiller qui releva la tête, surpris de le voir arriva et l'attrapa par le col une nouvelle fois, se préparant cette fois à lui coller le coup de poing de sa vie pour lui remettre un peu les idées en place. Il ne pensait plus, poussé à bout, autant par les cicatrices morales laissées par son emprisonnement que par l'insupportable volonté de Faust à s'enterrer de lui-même.
Il n'eut pas le temps d'agir et heureusement que les deux pokémon qui observaient la scène avec attention furent là pour intervenir.
En moins d'une minute, un Lucario et une Baggaid se dressèrent entre les deux hommes et les séparèrent avant que la situation ne s'envenime encore plus. Isaac ne se débattit pas, trop confus, et Faust était dans le même état que lui. Les deux paraissaient hésiter entre l'émerveillement devant l'évolution de leurs pokémon respectifs et la colère qui bouillonnait toujours en eux.
Isaac fut le premier à retrouver du poil de la bête lorsqu'il vit que les yeux de Faust commençaient de nouveau à briller de cette étincelle qui le caractérisait tellement lorsqu'il se battait. Ça y est. Il avait réussi.

« Parce que tu crois que je me suis fait emmener pour ça ? Pour que tu sacrifies ta vie pour des miettes !
- Ne renverse pas les rôles ! J'ai... J'étais inutile. Je n'ai servi à rien et c'est parce que j'ai été incapable de contredire Clive que tu...
protesta le châtain, bien qu'il baissa le regard dès que le sujet de son jumeau fut abordé.
- Oui. » le coupa Isaac d'un ton sec.

Le suédois se décida à s'expliquer rapidement avant que l'air choqué de Faust ne se retransforme en cette expression de zombie qu'il portait tout à l'heure.

« Oui, tu as merdé. Oui, tu n'as rien fait, mais c'est parce que tu n'as RIEN pu faire. Peut-être que tu aurais dû arrêter Clive. Mais tu sais quoi ? Tu n'es en rien responsable de ce qui m'est arrivé. Expliqua-t-il calmement.
- Je...
- En rien. »


Faust baissa les yeux, honteux. Isaac soupira à nouveau, probablement pour la millième fois de la journée.

« Arrête. Je t'en supplie. Tu sais où ça va te mener, ton délire de vengeance ?
- ...
- Au fond du trou. C'est tout. »


Silence. Comment est-ce que Faust était supposé nier ça ? Il en avait vu, des résistants utopistes qui étaient morts en croyant poursuivre un idéal juste et qui avaient, au final, juste suivi leur propre égoïsme. Il aurait pu citer une dizaine de noms. Des gens qui avaient eu la folie des grandeurs et qui étaient morts avec l'impression, au final, d'avoir raté quelque chose d'important. Qu'était-il supposé faire, hein ? Dans tout ça, il n'y avait pas de réponse, au final.
Faust se mordit les lèvres, hésitant sur ce qu'il était supposé faire, et il passa une main sur sa nuque. Il n'avait pas vraiment de mots, maintenant qu'il se rendait compte de tout ça. Un joli bordel d'émotions et de pensées contradictoires qui se déchaînaient dans sa tête. Y avait-il vraiment quelque chose d'autre ?

« Je... 
- Je sais. Va dormir, j'vais m'occuper de tout ça. »
répondit Isaac en faisant un signe de la tête vers les vêtements et l'arme sale qui se trouvaient dans la bassine.

Un maigre sourire étira les lèvres de Faust.

« Merci.
- Varsågod. Crétin. »


Faust accorda un câlin à sa Baggaid nouvellement évoluée, qui émit un petit bruit de satisfaction en voyant que son maître avait retrouvé la raison, ou du moins que l'étincelle dangereuse avait été sévèrement réprimée.
Pour l'instant.
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