Ouf ! C'était un soulagement pour le jeune homme. Il connaissait mieux ce statut que la majorité des gens, et savait qu'il dérivait, bien souvent, d'un gros coup de chance.

Allez ! Bientôt ! Ils pourraient partir enfin et s'en retourner au refuge. Un vieux chalet qu'il fallait retaper un peu partout, mais qui restait viable, isolé, et gardait bien la chaleur.

Après, ça reste une vieille bicoque, du coup, il ne faut pas trop compter dessus pour y vivre toutes l'année. Il manque l'eau courante et l'électricité. Il y à bien un puits à l'intérieur, et creusé profond, l'eau se trouve suffisament profondément dans la terre pour ne pas être gelé par les températures extérieurs, mais ça ne veut pas dire qu'elle soit chaudes pour autant.

Enfin, pour le coup, il semblerait que si, elle soit chaude car elle doit circuler sous une rivière de lave, et bien qu'elles soient séparés par des mètres et des mètres de roches, il y à suffisamment de chaleur pour qu'elle soit relativement chaude.

Enfin, outre cette particularité, ça reste très simple comme bâtiment. Une vieille posséssion de famille. Est-ce qu'il devait y rester ou devait-il s'éviter ces soucis ?

Le Sancoki, essouflé, se montra tout fier de son combat. Il avait protégé l'honneur de son dresseur ! Enfin, si on pouvait considérer ça comme son honneur. Mais ça l'était pour Vong !

Amusé, le jeune homme, amusé, s'accroupit face à lui pour lui signifier toute sa reconnaissance, entourant la tête de la limace bleue dans ses bras dans une étreinte légèrement gluante.

L'oursonne commençait déjà à taper dans les mottes de neiges tandis que le cocon, immobile, s'était fixer au torse du jeune homme, assurant par ailleurs l’œuf, collé entre eux d'eux, dans une certaine chaleur. Quand éclorait-il ? Qu'importe !

L'Obalie fit son apparition, continuant à taper dans ses mains, bavant un peu d'épuisement mais toujours à fond dans ce qu'il faisait, enfin, pour son âge. Son corps roula sur le côté, il n'arrivait même pas à se remettre à l'endroit. Est-il vraiment si vieux que ça ? Pourquoi n'a t-il jamais évolué ?

— Tu m'as l'air d'un petit joyeux toi, non ? Enfin, joyeux, un peu fou sur les bords ? aucune réaction particulière. Il continuait à baver.
» Mmmmh ! Et si je t’appelais Némo ! Comme ce fameux capitaine que je connais à peine et qui à un rapport quelconque avec la neige... ça te dit ?

Pas de réaction particulière, juste un clignement des yeux, un peu mou. La bouboule bleu commença à se trémousser, tentant de rouler, mais se retrouva cette fois sur le dos.

Bon ! Il le rappella, Vong aussi, il devait être épuisé. La Polarhume frappa la main du jeune homme avant qu'il ne puisse la rappeler. Soit, elle semblait vouloir rester dehors.

Chrysacier rentra à son tour pour se reposer, laissant libre le bustier du jeune homme. Il put ainsi remettre correctement son manteau, l’œuf en son sein.

Il était temps de filer jusqu'à la vieille bicoque, plutôt une cabane, ou un vieux chalet. Ils n'en sont pas loin, après ces congères ils devraient en voir le bout.