« C'est toi ou moi, l'un de nous est de trop! » ''Dégage'', de Bryan Adams. |
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| Charlotte S. Laurens Administratrice Fondatrice
Age : 31 Messages : 485 Date d'inscription : 28/04/2014 Âge du personnage : 19 ans Métier / Études : Championne Dresseur de Zazambes Pseudonyme(s) : Tabitha, surnom de dresseuse Niveau : 60 Team active :
Akemi la Galifeu ♀ - Brasier - Naïve
Alastor le Carchacrok ♂ - Voile Sable - Rigide
Eryn la Crocorible ♀ - Intimidation - Joviale
Edwin l'Hariyama ♂ - Isograisse - Gentil
Astrid la Pandarbare ♀ - Poing de Fer - Calme
Miornir l'Hippoducus ♂ - Sable Volant - Brave
Team spécifique :
Soren le Lucario ♂ - Attention - Solo
Asaki le Grotichon ♂ - Brasier - Modeste
Fukuo le Bagguiguane ♂ - Mue - Jovial
Hayate le Karaclée ♂ - Fermeté - Pressé | |
| Sujet: 28 DAYS Lun 28 Avr 2014 - 15:36 | |
| [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] . [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] . [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]CHARLOTTE S. LAURENSINFORMATIONS NOM: Laurens PRÉNOM: Charlotte Séréna SURNOM: Je n'ai qu'un seul surnom, un seul que j'accepte d'entre tous et c'est Charlie. J'ai remplacé mon véritable prénom par ce surnom, ou du moins je me présente toujours en tant que Charlie. PSEUDONYME(S): Tabitha - Surnom de dresseuse et de sportive. ÂGE: 17 ans DATE DE NAISSANCE: 4 août 1996 SEXE: Féminin GROUPE: Élites - Habitante RÔLE: Championne Dresseuse MÉTIER/ÉTUDES: En terminale de lycée, je suis donc toujours mes cours à temps plein dans une école privée de Zazambes. ORIGINE: Née au Japon dans la région de Hoenn, j'ai immigré à Enola alors que j'avais tout juste huit ans. Nous vivons désormais dans la réserve faunique de la forêt d'Érode, en bordure de Zazambes, où je vais à l'école. Vous vous demanderez ce que je fais à vivre dans un lieu pareil... Ne vous inquiétez pas, je vous parlerai en long et en large plus tard de ma très chère soeur et de son côté parfaitement original. PHYSIQUE COULEUR DE PEAU: Une peau encore jeune et éclatante de santé, d'une teinte orangée par le soleil du Sud d'Enola. CARACTÉRISTIQUES DES CHEVEUX: Touffe informe qui pendouille de ma tête et qui prétend porter le nom de «chevelure»? En fait, mes cheveux sont très fins, au point où il est impossible de les dompter. Je les cache la plupart du temps sous ma casquette. Ni droits, ni ondulés, ils arborent une teinte châtain mêlée de roux pâle. CARACTÉRISTIQUES DES YEUX: Rien à dire ici, tout ce qu'il y a de plus banal. Ce sont des yeux bruns, noisette s'il faut vraiment être précis. DESCRIPTION DE LA SILHOUETTE: Ce qu'on pense de moi au premier regard c'est... Regardez moi cette petiote d'un mètre soixante centimètres, toute frêle! Une pauvre illusion si vous voulez mon opinion. Sous ces bras fins, entourant ce squelette menu, une musculature certes subtile, mais bien présente, a été forgée au fil des années. Pour le reste, seulement un casse-tête quotidien pour une adolescente: une poitrine quasi inexistante et des fesses invisibles. La routine, quoi. Comme quoi la puberté m'a oubliée. PARTICULARITÉ: Rien d'autre qu'un talent pour les arts martiaux. Ceinture noire en karaté à un si jeune âge certes, mais j'ai travaillé très dur pour l'obtenir et je m'entraîne à ce sport que j'adore depuis que j'ai trois ans. J'ai aussi quelques bases dans d'autres arts martiaux comme le judo et le taekwondo, bien que rien ne se compare à mon niveau dans mon sport d'origine. Ainsi donc cette pauvre gamine sait se défendre alors gare à vous. CARACTÈRE PERSONNALITÉ: Rêveuse - Déterminée - Combattive - Susceptible (trop) - Bordélique - Insouciante - Imprudente - Grossière - Colérique - Sensible - Tendance à hurler - Peut se montrer très méchante - Inadaptée socialement - Impatiente - Curieuse - Paresseuse - Insolente - Attachante - Maladroite - Réservée - Explosive - Blessée - Méfiante - Grognonne - (Hyper)Active - Passionnée - Bavarde - Insécure - Orgueilleuse - Généreuse - Justicière - Immature - Utopique - Tranchée dans ses opinions - Spontanée - Optimiste - Excentrique - Distante - Solitaire - Distraite - Téméraire - Rebelle - Bornée - Aime avoir raison
Difficile de voir du bien dans une personne comme moi au premier abord. Je peux paraître très hautaine, voire même carrément chiante. Je me protège des autres car j'ignore comment agir avec eux, surtout avec les formes d'autorité. Je compte mon nombre d'amis sur les doigts d'une main, car mon mauvais caractère fait fuir la plupart des gens autour de moi. Comme si je faisais exprès pour détruire ceux qui comptent pour moi. Carla en est certainement le meilleur exemple. Je me méfie des autres, je n'ai confiance en personne et le contact avec les humains m'effraie alors je préfère faire la chipie chiante qui dégoûte plutôt que celle qui tente désespérément de se faire apprécier et qui dégoûte quand même. En fait, tout en moi hurle à cause de cette solitude qui me pèse un peu plus chaque jour. Ceux qui savent percer mes frontières reconnaissent en moi une jeune fille pleine de vie, toujours très active et déterminée, avide d'apprendre aussi. Du genre bien normale, souriante et positive, qui ne se lasse jamais de découvertes, surtout celles liées aux Pokémon ou à la nature. Parfois, je suis un peu trop spontanée et mes paroles dépassent ma pensée. Je blesse, sans le vouloir. Mes pensées s'agitent tellement rapidement sous mon crâne que toute forme d'organisation ou de contrôle de moi-même devient très difficile. Ma soeur aîné ne cesse de se plaindre de ma chambre en désordre, de mon manque de ponctualité et de mon côté rêveur. Elle devrait pourtant savoir que je n'écoute plus ses reproches depuis un long moment.
Mon fort caractère, je crois qu'il est essentiel d'en jeter un mot ou deux. Je réagis trop promptement aux situations, par les larmes ou par les cris. Comme si la panique prenait le dessus sur ma raison. Je n'y peux rien. La colère est plus forte que moi, plus forte que tout. Pour l'évacuer, j'essaie de m'entraîner, m'entraîner jusqu'à l'évanouissement ou presque. Bouger m'apporte toujours du réconfort, même que je ne peux m'empêcher de gigoter à tout moment. Bouger, vers l'aventure, vers les découvertes, vers les grands espaces. Encore et toujours, simplement pour me sentir vivante, pour oublier le passé et me concentrer sur l'avenir. Je désobéis et je mens, beaucoup... Simplement pour aspirer à la liberté que mon jeune âge me refuse encore. Je ne supporte pas qu'on me dise quoi faire, qu'on me traite comme une enfant et pourtant je sais que du côté de la maturité, je n'y suis pas encore tout à fait. J'ai peur, très souvent, mais je n'ose jamais le partager à d'autres car trop fière pour accepter cette défaite. Je suis très dure avec moi-même et me pousse au travail lorsque la tâche me motive. Lorsque le désintérêt se pointe cependant, il est impossible de me faire bosser (comme à l'école ahem).
J'ai tendance à me mêler de ce qui ne me regarde pas, à défendre les plus faibles. Ma soeur, malgré tous ses défauts, m'a toujours élevée avec une notion poussée du respect des autres et des plus faibles. Voilà ce qui paraîtra d'abord, bien avant le mur de glace ou les méchancetés : une fille polie mais distante. Lorsqu'on s'en prend aux plus faibles devant moi, je sens mon sang bouillir dans mes veines et je ne peux m'empêcher de faire quelque chose. Malgré tout, je sais choisir mes batailles. Dès qu'elles incluent le Régime, je sais m'en tenir loin.
GOÛTS & DÉGOÛTS: Beaucoup de choses m'animent et me passionnent, à commencer par les Pokémon. Je ne peux m'en passer. Ils me fascinent, me motivent. D'entre tous, je préfère largement ceux de type Sol et Combat. Je rêve d'en faire une collection voyez-vous... Ou non, pas une collection, car ce serait de les réduire au rang de simples objets. Mais je veux m'en entourer, je veux les étudier à ma façon et les entraîner. Ensuite, j'adore bien sûr bouger. Le football, le basketball ainsi que les arts martiaux, surtout le karaté... j'adore! J'aime aussi grimper aux arbres, courir, nager, sauter et danser (même si ce n'est jamais très fameux). Je chante aussi, mais très peu, de façon juste mais pas très mélodieuse. J'aime bien la musique, de tous les genres d'ailleurs je ne suis pas très difficile. J'aime aussi... Manger! Une fille active comme moi mange beaucoup et comme mon métabolisme est très rapide, je ne prends pas une seule once de graisse. J'aime aussi la nature, de tout mon coeur. Grandir sur la réserve d'Érode m'a appris à respecter l'environnement.
Ensuite, je ne déteste que peu de choses, mis à part le contact avec les gens. Je déteste qu'on me prenne de haut, qu'on me traite en fillette ou encore qu'on me parle du passé. Je déteste qu'on prétende me connaître, qu'on m'analyse. Je ne supporte pas qu'on se montre injuste ou méchant avec d'autres ou encore pire... Avec des Pokémon. Je n'aime pas particulièrement l'école non plus et j'ai bien hâte d'en finir.
ASPIRATIONS & PEURS: J'aspire à peu de choses, mais elles me sont très chères. Premièrement, je cherche à acquérir ma liberté et me détacher de ma soeur aînée, de goûter à mon indépendance. Je souhaite terminer le lycée (enfin). Mais surtout... J'aimerais ouvrir un dojo un jour, où j'entraînerais Pokémon et humains tout à la fois. Un dojo pour les Pokémon de type Sol et Combat. Je rêve que mon dojo soit très connu et que les dresseurs se bousculent pour nous affronter... Un jour j'y parviendrai! Depuis que je suis l'apprentie de Sky Vassily, j'envisage aussi de reprendre l'Arène après lui, mais je l'admire tellement que je ne souhaite pas voir le moment où il prendra sa retraite arriver de sitôt.
Ce que je crains par dessus tout c'est... qu'on m'arrache Carla ou mes Pokémon. Ils sont tout ce que j'ai, ma seule famille, mes seuls alliés. Sans ma soeur, je ne suis rien, même si notre relation n'est pas toujours aisée. Je crains aussi le sang, une peur si grande qu'elle provoque la plupart du temps une crise d'angoisse ou un évanouissement. J'essaie de traiter ce problème en voyant un psychologue régulièrement, en plus de toutes mes autres... insécurités. Je crains mes cauchemars, très récurrents, ces visions qui me hantent des corps décapités de mes parents. J'ai peur quand je vais chez le psychologue, car je crains de souffrir (ce qui s'avère inévitable dès que je dois parler de ma vie au Japon). La criminalité, les assassins, les voleurs... Ceux qui d'une façon ou d'une autre, auraient pu être responsables de la mort des êtres chers m'effraient à un point que je ne peux décrire.
ALLÉGEANCES: Une neutralité obstinée. Je ne veux pas, je ne peux pas. Participer, je veux dire. Le Régime a beau me terroriser, j'aime bien l'ordre qu'ils instaurent, ou du moins qu'ils essaient d'instaurer. Je crains la Résistance, je les considère comme des criminels. Je sais le camp adverse pas tellement mieux au final... Enfin. Voilà, je préfère me tenir loin de tout cela. BIOGRAPHIETamiko et Stephen ont fait une bourde, une grosse bourde. S’ils l’ont regretté, probablement un peu. Ils se connaissaient très peu à l’époque, partageaient la route avec un entrain juvénile qui les caractérisait, vivant au jour le jour et ne s’arrêtant jamais tant que le chemin défilait encore sous leurs bottes. Leur royaume? Le Japon en entier s’ils le pouvaient, un archipel entier à conquérir. Leurs adversaires les craignaient, ces majestés, le roi et la reine qui, inlassablement, se battaient pour continuer à régner en maîtres. Talentueux et ambitieux, ils s’entraînaient durement, ensemble et séparément, et remportaient les Badges de leur région d’origine avec brio, avides de plus. On les connaissait surtout pour la paire qu’ils formaient, ce duo de renommée qu’on disait invaincus en combat double. Rien ne pouvait les arrêter et un avenir brillant se dessinait pour ces jeunes dresseurs. Cependant, ils avaient une faiblesse, une grande faiblesse : l’autre. L’un et l’autre s’attiraient tant qu’ils se visitaient souvent tard dans la nuit, abandonner un peu de leur jeunesse dans les bras de l’autre. Jeunes et insouciants, nos deux tourtereaux ne prenaient pas toujours les précautions nécessaires et ce qui devait arriver se produisit. Tamiko tomba enceinte de Stephen. Ils l’ont regretté, mais pas bien longtemps. Au final, ce bébé fut le coup de pouce nécessaire pour eux de réaliser ce lien qui les unissait, un lien qu’on nomme «amour». Malgré leur jeune âge, ils décidèrent de se marier et de se poser à Clémenti-ville pour élever leur fille. Ils ouvrirent une Arène non-officielle qui leur permettait d’amasser des sous, projetant un jour de faire reconnaître leur établissement par la Ligue et de devenir de véritables Champions faute d’accéder à leur rêve de voyager. Puis leur fille, ils l’adoraient. La prunelle de leurs yeux, ils passaient tout leur temps à l’élever et lui transmettre leur amour pour les Pokémon. Elle se nommait Carla, blonde comme son père, aux yeux d’un bleu sombre comme sa mère. Vous l’avez deviné, ma sœur aînée. Elle grandit entourée d’amour mais souvent laissée de côté parce que nos parents devaient subvenir à ses besoins, et travaillaient énormément. Néanmoins, elle était débrouillarde et plutôt solitaire, elle s’épanouissait sans mal dans son petit monde et se contentait de l’affection que pouvait lui offrir ses parents. Quelques années plus tard, la situation de la famille s’est stabilisée. Stephan fut engagé par la Ligue pour élever des Pokémon starters, ce qu’il fit avec joie. L’argent rentrait à la maison de façon plus certaine, et le rêve de mes parents se réalisa enfin : leur Arène en devint une officielle, et ils accueillaient tous les jours de jeunes dresseurs avides de leur Badge. Maintenant que leur situation était améliorée, leur projet d’avoir d’autres enfants se concrétisa. Tamiko accoucha bientôt d’une nouvelle petite fille, de presque neuf ans la cadette de Carla. Elle se nommait… Eh oui, Charlotte. Je ressemblais un peu plus à ma mère, bien papa m’aille transmis la teinte de ses yeux. Sitôt née qu’on se rendit compte bien vite de l’énergie débordante dont je faisais preuve. Sans bornes cette énergie, même, si bien qu’il fallu bien vite m’occuper, et quelle meilleure manière que par les arts martiaux? Le karaté fut choisi alors que j’allais trois ans et je manifestai dès ce jeune âge un grand intérêt pour cette activité. Ce fut environ à cette époque que naquit la prunelle de mes yeux, mon petit… Mon petit Tomnen. Mes relations avec ma sœur étaient parfois difficiles. Nous avions toutes deux un sale caractère et j’adorais l’embêter. Mais Tomnen… Mon petit frère, je l’adorais. Ce petit bonhomme plein de vie, aux belles boucles blondes et aux prunelles d’un brun chocolat pétillant de joie. Nous passions tout notre temps ensemble, et je m’occupais de lui sous la supervision de mes parents. Ce que nous adorions particulièrement, c’était de prodiguer des soins à l’équipe de papa et maman, leurs Pokémon très nombreux. Bientôt, je dus laisser un peu mon jeune frère de côté pour aller à l’école. L’école. Trop de gens, trop de discipline, trop trop trop. Je détestai sur le champ et on devait se battre tous les matins pour m’y faire aller. J’obtenais des notes très moyennes, alors que d’autres déficits faisaient leur apparition. Il apparu très tôt à mes enseignants que j’étais un enfant turbulent, perturbateur et isolé des autres. Je n’avais que peu d’amis car originale et colérique. Peu m’importait au final, car j’avais ma famille, ma sœur et mon frère, les Pokémon. Tant que je n’étais pas à l’école, j’étais parfaitement heureuse. J’étais un peu naïve de penser que tout se profilait pour le mieux pour notre famille cependant. La proximité des êtres provoque souvent des conflits plus grands que nature, et je fus témoin de plusieurs d’entre eux. Entre mes parents, mais surtout entre eux et Carla. Elle, elle leur en voulait de ne pas avoir été plus présents pour elle durant son enfance. Elle vivait son adolescence pleinement, de la façon la plus intense qui soit. La cigarette, les mecs, les fêtes, l’alcool et la drogue aussi probablement. Elle fuguait, parfois des semaines entières, simplement pour les énerver. Je n’ai jamais su pourquoi elle leur en voulait tellement, mais je sais qu’elle regrette amèrement aujourd’hui. Je crois que Carla ne se sentait pas très bien dans sa peau, qu’elle cherchait qui elle était, qu’elle devait trouver un responsable de son malaise et que ce sont eux, Tamiko et Stephen, qui ont écopé. Avec moi, elle était horrible, et je lui rendais bien. Je profitais de la moindre occasion pour la dénoncer à mes parents, à lui tirer les cheveux ou simplement l’embêter. Nous nous entendions comme chien et chat, alors qu’avec mon frère c’était tout le contraire. J’imagine qu’elle se sentait isolée, incomprise, ce qu’elle était probablement. Mais on ne rachète jamais les erreurs passées. Malgré les déboires de notre famille, je continuais de la préférer à l’école où je me sentais tristement seule. Je ne pouvais emmener avec moi ma petite Poussifeu, mon premier Pokémon offert à mes cinq ans, même si je trichais souvent en dissimulant sa Poké Ball sous mes vêtements. Lorsque j’y pense, l’école m’a cependant sauvé la vie. Un jour, je revenais de l’école, en marchant, accompagnée d’Akemi ma starter. Comme mon établissement scolaire ne se trouvait qu’à deux coins de rue de la demeure familiale, personne ne rechignait à l’idée que je parcoure cette distance seule, surtout que j’avais avec moi ma protectrice de type feu. Rien ne pouvait me protéger cependant de ce qui m’attendait à la maison cet après-midi de février. Je me souviens encore. La porte était entrouverte, comme pour m’accueillir. Je la repoussais avec enthousiasme, scandant à tous mon arrivée de façon très vocale. Seul le silence me répondit. Un silence épais, troublant, un silence déplacé qui jamais ne caractérisait mon chez-moi. Je me souviens de la nervosité d’Akemi, qui m’a alertée. J’ai répété «Maman? Papa? Tomnen?». Je n’avais que sept ans. Que sept ans. Je n’aurais jamais du assister à ce qui suivit. Deux corps sans vie. Quatre yeux au regard éteint. Et du rouge. Du rouge en quantité impossible, couvrant le tapis du salon. Ce rouge à l’odeur métallique, dont je m’approchai, plongeant mes mains dans des blessures irrécupérables dans l’espoir d’y faire naître la guérison. Inutile. Ils étaient morts, assassinés, leurs corps méconnaissables. Ils s’étaient battus, les coups de couteau étaient multiples, mais je n’en voyais rien. Je m’étais penchée sur leur poitrine pour tenter d’entendre un battement de cœur, ma petite jupe et mes souliers cirés se maculant de leur sang. Rouge et rouge, encore du rouge. Une éternité se passa ainsi, mais je ne pleurais pas. J’étais terrorisée, et seule. Où était Carla? Elle aurait du être rentrée à cette heure et pourtant j’étais encore seule dans tout ce rouge. Une pensée me traversa bientôt et je me détachai des deux cadavres même si un monde pesait sur mes épaules. Même si la peur me faisait trembler. Je trébuchai à chaque pas, mais lentement, je pris le chemin de sa chambre. La chambre de ma petite étoile, de la prunelle de mes yeux, de mon meilleur ami. Il y avait d’autre rouge contre la porte, des traces de pas inconnues partout. J’ouvris. Il dormait, couché sur le côté. Il semblait paisible. Il l’était. Je posai une main contre son épaule. Froide. Blanche comme la neige était sa peau. Teintée du rouge qui avait cessé de s’échapper de sa gorge tranchée. Le cri que je poussai, il m’hante toujours. Le désespoir à un niveau impossible. Impossible. Ce ne pouvait être vrai. Mes parents, et Tomnen, mon petit Tomnen… Tués, reposant dans le rouge. Je criai à m’en fendre l’âme, je criai jusqu’à ce que deux bras m’arrachent au corps sans vie de ce petit bonhomme de quatre ans qui n’avait demandé qu’à vivre. Je fus pressée contre une poitrine. Je mordis, je griffai, je hurlai qu’elle me laisse tranquille, elle qui n’avait pas été présente pour moi, pour me préserver de ces images qui me hantent encore et toujours. Mais elle tint bon. Elle ne pleura pas, mais je sentais les sanglots la secouer. Je dus tomber inconsciente car je n’ai que peu de souvenirs de ce qui suivit. Le reste m’importait peu de toute façon. J’ai souvenir du policier. J’ai le souvenir de ses questions, incessantes. De ce qu’il nous apprit aussi. La plupart des Pokémon des parents avaient été volés. Il formula l’hypothèse qu’ils furent tués lors du vol de leurs Pokémon, que leur mort n’avait probablement pas été prévue. Peu m’importait. Je restais silencieuse, mes prunelles d’enfant le scrutant avec intensité. On nous remit les Poké Balls de ceux que les voleurs n’avaient pu trouver, Agatha la Corboss, Soren le Lucario et Liho le Pifeuil, ainsi que l’œuf qui éclot quelques jours après en un petit Bagguiguane que je nommai Fukuo. Puis on se posa la question. Qu’allions nous faire de nous? De deux jeunes filles éperdues de douleur, n’osant à peine s’adresser la parole, deux sœurs affligées par une perte trop grande. On nous posa toutes sortes d’étiquettes, on nous traita auprès de psychologue, on nous évalua longuement. Qu’y avait-il à dire? Nous avions tout perdu. Au début mars, ma sœur atteignit la majorité et toucha sa part de l’héritage, et obtint aussi la maison. Ce furent les mois les plus sombres, les plus difficiles de notre vie. Moi, je ne parlais pas, ou du moins jamais à elle. Elle, elle faisait tout son possible pour s’occuper de moi alors que tout en elle hurlait de sa liberté, de ses rêves perdus. Elle se fit engager comme serveuse, un job qu’elle détestait. Carla avait toujours rêvé de devenir dresseuse. Je réintégrai l’école. Ce fut pire. Je n’osais même plus me défendre à présent. Je me laissais mourir. Je ne mangeais plus. Je ne m’entraînais plus. Je me souviens d’un fameux soir où je ne voulais rien avaler à nouveau, et Carla me hurlait à la tête pour que je mange, pour que je me batte. J’avais perdu l’envie. Alors pour la toute première fois, j’ai vu les larmes envahir son visage. J’ai vu ses genoux se plier devant cette enfant perdue que j’étais, celle qu’elle devait protéger bien malgré elle. J’étais son enfer. Ce soir-là, je le réalisai, au moins un peu. Je me levai et j’allai la cueillir dans mes bras. Je la pressai contre moi et je lui dis que je l’aimais. Le lendemain, elle appelait un vieil ami de mon père qui l’aida dans la vente de la maison. Un mois plus tard, nous quittions pour Enola. Le vieil ami l’y avait déniché un emploi durable, peu payant, mais nous serions logées. Et surtout loin. Loin de cette maison qui devenait chaque jour notre prison. Le réceptacle des horreurs que nous avions vécu. Ainsi nous nous retrouvâmes à Zazambes, cette ville du sud de l’île d’Enola. L’emploi de ma sœur? Garde forestière de la réserve d’Érode. Nous atterrissions en pleine nature, dans une jungle impressionnante. Un repère, un asile. La réserve comptait une petite cabane de deux chambres, que nous habitons toujours. Nous nous y sommes installées rapidement, et je fus inscrite à l’école à Zazambes, où je suivais un cursus spécial pour rattraper mon retard scolaire, ainsi que perfectionner mon français, très limité à l’époque. J’allais de mieux en en mieux. Je découvrais Carla, petit à petit. Nous passions des heures à parcourir la forêt, à patrouiller et à assurer la sécurité de l’endroit. Une excuse pour passer du temps ensemble, pour guérir en s’appuyant l’une sur l’autre aussi. Et elle, elle devenait ma tutrice légale, elle m’habillait, me nourrissait, m’aidait dans mes corvées. Et parfois, dans un murmure, elle m’avouait qu’elle m’aimait. Jamais nous ne parlions d’eux. Trop douloureux. Je faisais… Je fais toujours des cauchemars terribles de ces événements qui m’ont traumatisée à jamais. Le karaté m’aida beaucoup. Malgré les faibles revenus de ma sœur aînée, elle parvenait à payer mes cours grâce à son héritage. Chaque coup me faisait du bien, et je me perfectionnai rapidement au point d’être une championne des compétitions. Je n’arrêtai qu’une fois ma ceinture noire acquise, il y a un an environ, pour me concentrer sur mon rêve de devenir dresseuse de Pokémon Combat et Sol. Ce rêve prit forme un peu par hommage à ma mère. Si Carla préférait les types Ténèbres comme papa, j’avais toujours admiré les types Combat de maman. De plus, les types Sol m’attiraient énormément. Ma sœur ne me permit jamais de partir sur les routes, de participer à la Compétition. Elle désirait que je me concentre sur mes études, ce que je fis. Je fus inscrite dans les meilleures écoles, car elle désirait vraiment que je poursuive mon instruction, comme elle n’avait pu le faire. Elle me confia un jour qu’elle aurait aimé devenir médecin Pokémon, mais qu’elle ne put jamais le faire, trop occupée avec son travail de garde forestière. Malgré tout, je réussis à la convaincre de prendre quelques cours du soir, car hormis moi et nos Pokémon, elle ne voyait presque personne. Ce fut à cette époque qu’elle rencontra Thomas. Il prenait des cours avec elle le soir et ils se fréquentèrent très rapidement. J’avais alors douze ans et je suivais des cours dans une école privée. J’étais surchargée de travail car mes professeurs étaient un peu fous, donc je ne pus voir venir ce qui suivit, je ne pus l’empêcher. Jusqu’au jour où il s’installa avec nous dans la cabane. Croyez-moi, ce mec était un bon à rien. Il se servait de nous et buvait toute la journée au lieu de travailler. Il était colérique aussi, surtout avec un verre en trop dans le corps… Ce qui était pour ainsi dire presque tout le temps. Moi, je le détestais. Il le savait bien. Mais Carla prenait toujours parti pour lui ainsi je passais le plus de temps possible hors de la maison. Si elle pense que je ne vis pas ses bleus, cependant. Le petit monsieur avait une tendance à la violence, et parfois, il s’emportait sur elle. Mais elle, elle encaissait. Elle était seule, elle se pensait amoureuse. Thomas me faisait vivre l’enfer et me traitait comme une pauvre chienne, mais il savait que s’il osait lever un doigt sur moi, ou sur Carla en ma présence, que je lui ferais voir un peu de ce que j’apprenais dans mes cours de karaté. Thomas resta dans notre vie trois ans. Jusqu’à ce que ma sœur réalise son immense sottise et le mette à la porte. Depuis, elle s’obstine à rester célibataire. Après leur séparation, ce fut pire. Nous deux, je parle. Je ne pouvais plus la regarder sans haine. Je faisais de sa vie un enfer. Je refusais tout ce qu’elle me proposait. Je faisais exprès. Je n’avais plus envie de vivre avec elle. Alors je fuyais. Sans laisser de traces, sans laisser d’adresse. Parfois des jours, des semaines. Je vivais chez de bonnes amies, dont les parents finissaient toujours par se lasser et contacter Carla. À ce moment-là, les services sociaux durent s’en mêler et on la menaça de lui retirer ma garde. Elle n’y pouvait rien. C’était moi le problème. Je lui en voulais tellement de ne pas avoir su me défendre. De ne pas avoir su se défendre. D’avoir pris le parti de son bourreau plutôt que celui de sa sœur. Un soir, une dispute comme nous n’en avions jamais eu a éclaté et alors j’ai vidé mon sac. Je lui ai dit tout ce que je pensais, et elle m’a dit tout ce qu’elle pensait. C’était horrible. Mais le lendemain, nous nous relevions plus fortes. Elle m’apporta une Poké Ball, celle d’un Mascaïman qu’elle avait capturé pour moi. Elle enterrait la hache de guerre. Eryn nous rappelle encore aujourd’hui que peu importe ce qui se produira, qu’il nous faut rester ensemble et non nous battre constamment. Que nous avons besoin l’une de l’autre. Le reste est plutôt mon quotidien. Je suis mes cours régulièrement, je m’entraîne tous les jours pour devenir une grande dresseuse. J’ai abandonné il y a un an mes cours de karaté, même si j’en fais l’exercice régulier en compagnie de mes alliés. Un an coïncide aussi avec le moment où je suis devenue l’apprentie de Sky Vassily, le Champion de l’Arène de Zazambes. Un poste qui me comble de bonheur. Je passe énormément de temps là-bas, au détriment de la maison. Je m’y sens bien. Dernièrement, il y a aussi eu… L’attaque du premier janvier. J’y étais, comme beaucoup d’autres, en compagnie de Carla. J’ai participé mais j’ai perdu dans les premières. Pas de chance, mon adversaire, une jeune femme aux cheveux roses et à l’Aligatueur, m’a dégommé facilement. Lorsque la bombe a explosé, Carla s’est empressée de dégainer son Corboss pour qu’il me mène loin de la bataille, mais j’ai eu le temps de le voir. Le sang. Partout. Agatha m’a mené à la maison ce jour-là, malgré mes protestations. Carla n’est revenue que deux jours plus tard, sans trop de blessures mais passablement traumatisée. La venue du Régime, il y a maintenant près de six ans, ne nous avait jamais vraiment affectées. Nous ne rencontrions que peu de soldats, enfermés dans notre réserve comme nous l’étions. Nous préférions ne pas nous mêler au conflit, surtout moi. Mais depuis, Carla ne parle que de la Résistance et se renseigne constamment sur eux. Cet événement nous a rapprochées, même que j’ai du mal à la quitter de peur de la perdre. Ce jour-là j’ai bien cru que nous serions séparées à jamais. Ainsi j’attends le moment où je finirai ma scolarité, dans quelques mois à peine. Je m’entraîne durement pour me préparer à la Compétition dans l’espoir que mon aînée me laisse enfin y participer. Elle sait que je n’ai pas fait d’inscription à aucune université de l’île. Personne ne m’y forcera. Je ne veux pas y aller. Je continue de rêver, en très grand, et aussi à souffrir certainement, de mon passé. Ma nature même m’empêche cependant de trop m’apitoyer sur mon sort pour me concentrer sur l’avenir brillant qui se dessine devant moi. HORS-JEU PUF: / ÂGE: / DISPONIBILITÉ: / COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM?: / QUE PENSEZ-VOUS DU FORUM ET DU CONTEXTE? / PERSONNAGE SUR L'AVATAR: Misaka Mikoto [To Aru Majutsu no Index] CODE: Auto-mangé o/ AUTRE: Rien du tout. |
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| Sujet: Re: 28 DAYS Lun 28 Avr 2014 - 15:37 | |
| FICHE DRESSEURINFORMATIONS RAPPEL GROUPE: Élites - Habitante RAPPEL RÔLE: Championne Dresseuse VILLE DE RÉSIDENCE/D'ARÈNE: Zazambes TEAM[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] - Sapereau ♂ - Ned - Bajoues - RigideCOMMENT L'AVEZ-VOUS CONNU?: Je me souviendrai toujours de ma rencontre avec ce Sapereau. Un jeune dresseur nous l'a emporté. Ce garçon était mesquin, orgueilleux et imbu de lui-même. Je l'ai détesté sitôt arrivé. Il a dit que cette «saleté de rongeur» lui avait volé sa nourriture. Le pauvre lapin était dans un état lamentable, probablement attaqué par le garçon. Carla et moi l'avons donc recueilli après avoir chassé le dresseur de notre demeure. Nous en avons pris soin, surtout moi qui, fascinée, pouvait l'observer pendant des heures et des heures. Finalement, lorsqu'il s'est rétabli, Ned ne m'a plus quittée. J'avais environ dix ans à l'époque. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] - Mascaïman ♀ - Eryn - Intimidation - JovialeCOMMENT L'AVEZ-VOUS CONNU?: Cette Mascaïman m'a été offert par ma soeur suite à une dispute particulièrement intense. C'était à cette époque où je lui en voulais pour Thomas. Carla m'a alors présenté une Poké Ball, celle d'Eryn, pour précipiter notre réconciliation. Au final, la petite crocodile représente nos passions à toutes les deux, le type Sol me représente, et le type Ténèbres est la spécialité de mon aînée. Elle me rappelle sans cesse que ma soeur et moi formons une équipe, que nous sommes indissociables l'une de l'autre malgré nos différences. TEAM SPÉCIFIQUE[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] - Lucario ♂ - Soren - Attention - SoloCOMMENT L'AVEZ-VOUS CONNU?: Soren était le Lucario de ma mère, son plus vieil allié, d'ailleurs. Elle l'a obtenu d'un cousin pour son dixième anniversaire. Il faisait partie des Pokémon qui combattaient à son Arène. Après sa mort, il était l'un des derniers alliés de nos parents à rester avec nous. Il a toujours préféré ma présence ainsi je l'ai, en quelque sorte, adopté. Je l'admire énormément, mais je sais qu'il souffre encore de l'absence de Tamiko. La plupart du temps, il s'entraîne, seul, ressassant le passé, mais notre relation a évolué au point où il accepte de combattre pour moi, ce qui ne pourrait me toucher d'avantage. Nous nous faisons penser à elle, à ma mère, ce qui est à la fois douloureux et rassurant. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] - Galifeu ♀ - Akemi - Brasier - NaïveCOMMENT L'AVEZ-VOUS CONNU?: Mon premier Pokémon, que j'ai reçu à mon cinquième anniversaire de la part de papa et maman. Fille du starter de mon père, Akemi m'a tout de suite charmée, sous sa forme de Poussifeu, par sa naïveté et son grand coeur. Elle ne m'a jamais quittée un seul instant, et nous partageons encore nos jours et nos nuits. Je peux dire sans rougir qu'elle est ma meilleure amie et je peux toujours compter sur elle, dans l'adversité comme pour les moments d'amusement et de rires. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] - Bagguiguane ♂ - Fukuo - Mue - JovialCOMMENT L'AVEZ-VOUS CONNU?: Fukuo a longtemps été le bébé de la famille. Né quelques jours après la mort de mes parents, le petit Bagguiguane a longtemps hésité entre Carla et moi pour devenir sa dresseuse officielle. Il a cependant décidé d'être mien au bout d'un moment, probablement pour ma grande douceur avec lui et depuis, il ne me quitte pas un instant. Lui, Akemi et Ned forment un peu mon terrible trio, les amis inséparables et en constante compétition l'un contre l'autre. Fukuo est souvent sous-estimé à tort, mais il ne s'en formalise pas vraiment. Il a un esprit hautement combatif et ne se laisse jamais abattre. |
| | | | Rayquaza Administratrice Fondatrice
Messages : 406 Date d'inscription : 19/06/2013
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