« C'est toi ou moi, l'un de nous est de trop! »

''Dégage'', de Bryan Adams.
 
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 L'héritage maudit

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AuteurMessage
Adélia G. Turnac
Administratrice Fondatrice
Adélia G. Turnac
Féminin Messages : 510
Date d'inscription : 10/07/2014

Âge du personnage : 23 ans
Métier / Études : Médecine, en stage dans une clinique privée
Pseudonyme(s) : Adélia Frey, sa fausse identité, le nom sous lequel elle se présente
Mascarade, surnom de Compétitrice

Niveau : 65
Team active :
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♣️ MAJESTA ♣️
Ectoplasma ♀, Lévitation, naïve

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♣️ PUMPKIN ♣️
Emolga ♀, Statik, fofolle

L'héritage maudit 586-a
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♣️ GOTHAM ♣️
Bruyverne ♂, Infiltration, hardi

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♣️ BENTLEY ♣️
Tengalice* ♂, Chlorophylle, pressé

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♣️ MOZART ♣️
Noctunoir ♂, Pression, calme



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MessageSujet: L'héritage maudit   L'héritage maudit EmptyJeu 10 Juil 2014 - 16:56

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ADÉLIA GRACE TURNAC

INFORMATIONS
NOM: Son nom évoque aisément la lourdeur de son histoire, mais aussi le prestige qui en découle, ainsi que le poids écrasant qui pèse sur les épaules de quiconque le porte. Un nom maudit et plein d'espoir à la fois sur cette île qui a mis la famille à feu et à sang. Turnac.
PRÉNOM: Elle en porte deux. On la connaît sous le nom d'Adélia, un prénom qu'elle chérit et dont elle ne saurait se départir à présent, ainsi que Grace nom offert par sa mère en l'honneur de sa grand-mère qui fut, paraît-il, une femme brave en son temps.
SURNOM: On lui prête beaucoup de surnoms, au gré de l'imagination, les plus courants étant Lia, Adée ou même Fleur un petit sobriquet offert par les médias.
PSEUDONYME(S): ♦️ Adélia Frey, le nom qu'elle utilise pour se présenter désormais et pour passer inaperçue. Il s'agit de son identité depuis son départ brusque de l'île.
ÂGE: 21 ans
DATE DE NAISSANCE: 2 juillet 1993
SEXE: Féminin
GROUPE: Habitante
RÔLE: Habitante
MÉTIER/ÉTUDES: Adélia a toujours eu un grand talent à l'école, et ce talent lui a valu de sauter une année. Elle a donc débuté l'université de médecine à seize ans, peu de temps après son arrivée au Japon. Elle entame donc sa sixième année d'étude, en stage auprès d'une médecin assez renommée à Enola, mademoiselle Melinda Connors, dans une clinique privée d'Amanil.
ORIGINE: Difficile de définir une origine aux Turnac. Ceux-ci habitant l'île depuis plus de trois-cent ans ont été sujets à un important métissage si bien que la jeune Adélia a hérité de traits à la fois caucasiens et asiatiques. Sa grand-mère maternelle est d'origine taïwanaise, et son père un anglais d'origine. Cependant Adélia a toujours vécu à Enola, ce qui fait d'elle véritablement une Enolianne. Elle est née à Nuva Eja.


PHYSIQUE
COULEUR DE PEAU: Une peau fraîche, décorée de soleil, quelque peu tannée comme celle de sa mère bien que plus pâle. Une peau qui lui a toujours été facile, hydratée et radieuse de santé.
CARACTÉRISTIQUES DES CHEVEUX: Une longue tignasse de cheveux châtains quelque peu indomptable, qu'elle se plaît tout de même a coiffer. Elle adore les agrémenter de passes, d'élastiques colorées, d'épingles et de barrettes orignales telles que des fleurs. Très longs, ils cascadent jusqu'à la moitié de son dos.
CARACTÉRISTIQUES DES YEUX: Ses yeux, très expressifs, se sont formés comme ceux de sa mère: légèrement bridés, héritage de sa grand-mère Grace. Ils luisent toujours de vie, miroirs de ses états d'âme. D'un brun très pâle, virant parfois sur le jaune, on les qualifie à son plus grand dam d'envoûtants.  
DESCRIPTION DE LA SILHOUETTE: Adélia possède une silhouette fine, presque dépourvue de formes, et menue. Elle n'atteint pas le mètre soixante-deux, et ne doit pas peser plus de cinquante kilos tout au plus. Peu douée dans les sports, elle ne s'est jamais entraînée, et possède une force très limitée dont beaucoup aiment se moquer.
PARTICULARITÉ: Elle porte les lunettes pour lire, accablée par la presbytie. Cependant, elle préfère les troquer pour des lentilles.


CARACTÈRE
PERSONNALITÉ: Adélia Turnac est animée à la fois d'une personnalité simple et complexe, tout en subtilités qui dépendent du contexte de l'humeur. Toutefois, il est possible d'en détacher des tendances centrales que l'on peut appeler personnalité ou traits de caractère, et même les séparer dans les catégories souvent simplistes de qualités et de défauts. À mon sens, plusieurs caractéristiques peuvent appartenir aux deux à la fois ou même à aucune d'entre elles, alors plutôt que d'en dresser la liste, je tâcherai plutôt de vous faire connaître la jeune fille en question. Tout d'abord, vous remarquerai une personne joyeuse, optimiste et toujours souriante, qui adore rire et s'amuser -quoique légèrement sérieuse et bornée lorsqu'il s'agit de méthodes moins orthodoxe de plaisir, comme la sexualité, la boisson ou les drogues... Non pas qu'elle soit rigide au point de se refuser complètement à ceux-ci, bien que ce soit le cas de ce dernier, mais elle s'impose tout de même une discipline stricte quant aux deux premiers. Elle n'est pas encore tout à fait à l'aise avec ni l'un ni l'autre encore en fait, et préférera les éviter pour peu qu'on se montre très convaincant- et ouverte au monde. Malgré sa timidité, Adélia se combat et tend les bras aux inconnus qu'elle traite toujours avec respect et humilité, deux valeurs qui lui tiennent particulièrement à coeur. Même lorsque l'on se montre méchant à son endroit, elle fera tout pour conserver sa courtoisie et s'en servira même pour décourager ceux qui s'en prennent à elle.

Une gentillesse sans bornes l'habite, si bien qu'elle est incapable de se montrer cruelle ou blessante de façon intentionnelle. Sa mère lui a souvent reproché sa naïveté en les gens. Éternelle convaincue que le monde peut changer, cette vision s'est cependant un peu résorbée depuis l'entrée du Régime au pouvoir et le massacre de sa famille. Elle porte en elle des douleurs profondément ancrées, mais dont on ne pourrait soupçonner la puissance ni la gravité comme elle cache très bien son jeu. Adélia a un grand talent pour s'adresser au gens, un don oral transmi par sa famille, mais n'en fait pas usage car effrayée par la foule. La jeune femme manque terriblement de confiance en soi, et son humilité devient ici un terrible défaut. Chaque échec qu'elle subit profite à l'abysse qui s'est formée au creux d'elle et elle a tendance à se reprocher des événements dont elle n'est nullement fautive et de prendre tout le blâme sur ses épaules. Elle cherche des excuses aux autres à son détriment et se fait constamment du mal à se juger incapable de réussir ce qu'elle désire entreprendre. Un défaut rapidement balancé par son intarissable détermination. Si Adélia est douce comme un agneau, il est impossible de lui retirer une idée de la tête lorsque celle-ci s'y glisse. Une vraie tête de mule. C'est une battante, qui travaillera dur pour réussir, si dur que parfois elle se perd au passage, mais qui verra toujours son souhait réalisé. Une flamme vive l'anime, trop souvent réprimée par son estime d'elle vacillante. Les deux pôles s'affrontent constamment en elle, y faisant des ravages.

La jeune étudiante a une main sur le coeur, et toujours prête à aider les autres, même lorsque les autres ne souhaitent pas de son assistance. On lui a souvent dit d'apprendre à se mêler de ce qui la regarde, cependant elle s'y prend avec tant de tact qu'il est souvent difficile de lui refuser son aide. Qui ne résisterait pas à son joli sourire et sa politesse impeccable? La jeune femme est particulièrement intelligente et serait même rusée si elle avait possédé quelconque malice. Elle réussit très bien à l'école grâce à sa  mémoire favorable. Elle est toujours prête à essayer ce qu'on lui propose, pour peu que ce soit légal, cependant elle n'est pas la plus exploratrice... Elle est même assez peureuse sur un tas de petites choses. Elle n'est pas la plus curieuse, bien qu'elle s'intéresse à beaucoup de choses. Elle manque surtout d'initiative pour faire des découvertes par elle-même. Grande sensible, il n'est pas rare de voir Adélia pleurer en regardant des films ou même les nouvelles, elle se laisse facilement atteindre par la douleur des autres dans un mouvement plus sympathique qu'empathique. Cependant elle a vraiment le bien commun à coeur et vit dans l'utopie constante qu'un jour, tout ira pour le mieux. Cette idée est profondément ancrée en elle... Bonne chance pour la lui retirer! C'est grâce à celle-ci d'ailleurs qu'elle encaisse sa vie et son héritage. Elle ne manque pas de courage pour faire face aux horreurs qu'elle a vécu, mais se laisse trop souvent submerger par la mélancolie. Parfois, elle affirme qu'elle mourrait si elle découvrait que son frère et sa soeur ont subit le même sort que sa mère.

Si elle n'est pas la plus enragée combattante, Adélia croit profondément en la liberté des hommes. Elle aurait eu tous les talents pour se lancer en politique, mis à part son manque flagrant d'assurance, mais a préféré d'aider les gens plutôt. Quelque part en elle, elle ressent cependant l'appel de la vengeance. L'appel de sa mère qui la supplie de prendre le relais, de se battre pour l'île. Elle la voit souvent en rêves, au plus sombre de la nuit comme dans ses songes éveillés.

GOÛTS & DÉGOÛTS: Si les goûts sont dans la nature, Adélia semble avoir choisi de tous les adopter. Ouverte d'esprit et simple à contenter, elle apprécie beaucoup de choses dans la vie. À commencer par les sciences, les mathématiques et tout ce qu'elle peut trouver dans ses grimoires de médecine. Le monde qui l'entoure la fascine, et apprendre à le comprendre lui apparaît tel un privilège. La biologie particulièrement la passionne bien sûr. Elle ne se lasse pas de découvrir les rudiments de son travail et souhaite éventuellement se spécialiser, même si elle n'arrive pas à se décider de façon concrète. Sinon, la jeune femme s'intéresse aux arts de toutes sortes, que ce soit la musique, la peinture ou le dessin, qu'elle a tous essayé et auxquels elle s'adonne de façon régulière comme passe-temps. Ses toiles particulièrement, sont très jolies, même si elle ne laissera jamais personne ne lui dire. Elle adore lire, bien plus qu'écrire où elle n'a jamais été très douée. Elle préfère se laisser porter par l'imagination des autres, atteindre des mondes imaginaires et se laisser surprendre par les auteurs. Les romans sont ses favoris, surtout ceux d'amour ou d'aventure, bien qu'elle apprécie aussi la fantasy et la science fiction. Du côté du cinéma, elle partage les mêmes intérêts, et pleurera comme une madelaine devant les films tristes. Les comédies romantiques ont toujours été ses préférées, même si elle reconnaîtra sans mal que la grand majorité d'entre eux ne valent pas grand chose. Adélia apprécie vivement regarder des films, ou même regarder quelqu'un s'exercer aux jeux vidéos. Souvent, elle aide le jouer à trouver des solutions aux puzzle et autres difficultés proposés par les autres... une super coéquipière, mais dont le talent limité à cet exercice lui coupe toute inspiration à jouer elle-même.

Une autre de ses passions... le jardinage. Elle trouve une joie maladive à s'occuper des plantes, et apprécie beaucoup les Pokémon de ce type. En fait, elle adore les Pokémon et les animaux de toutes sortes, et fond même devant les pires brutes. Depuis son plus jeune âge, elle rêve d'élever sa propre équipe, et devenir Coordinatrice, un rêve qui lui paraît de plus en plus insistant depuis son retour sur l'île d'Enola. L'aspect gracieux de cet art, la difficulté qui en émane lui plaît, cependant elle n'a jamais pu s'y exercer depuis la disparition de sa chère alliée, Meowsie la Miaouss. Adélia aime cuisiner, coudre et même faire le ménage, tant de petites choses qui lui rappelent la simplicité de la vie. Elle chante avec un certain talent, et danse très bien, mais timide comme elle est, n'ose jamais se produire pour les autres. Éternelle rêveuse, la jeune Turnac se perd dans la contemplation des étoiles. La nature la fascine et elle adore se retrouver en forêt.

Adélia n'est dégoûtée que peu de choses, à commencer par la violence, un aspect qui émane de son côté pacifique. Les armes sont pour elle une abomination absolue et souhaiterait voir ces objets disparaître. La méchanceté, l'arrogance, l'appât du gain... voilà d'autres éléments qui la bloquent, comme beaucoup de gens d'ailleurs. Elle refuse tout ce qui est du luxe, y ayant vécu une bonne partie de sa vie et lui préférant largement une vie simple et modeste. La jeune femme a aussi beaucoup de mal avec les médias de toutes sortes, qui l'ont souvent agressé par le passé. La châtaine arbore un mode de vie végétarien, et déteste la viande rouge ou blanche, mais mangera volontiers du poisson, des fruits de mer ou encore des oeufs pour compenser. Sinon, la jeune femme déteste tout ce qui l'effraie, ce qui en somme rassemble plusieurs éléments dont nous dresserons la liste un peu plus tard.

ASPIRATIONS & PEURS: La jeune héroïne de cette fiche aspire encore à peu de choses, trop modeste probablement pour véritablement se projeter dans le futur. Plusieurs objectifs mènent cependant son existence, à commencer par ses études. Elle souhaite les terminer en beauté et devenir médecin, puis éventuellement se spécialiser. Plusieurs domaines de la médecine lui font de l'oeil, comme la pédiatrie ou même la chirurgie, cependant elle préfère pour le moment ne pas trop y penser de peur de se retrouver devant un mur. Elle désire aussi capturer de nouveaux Pokémon et refaire sa vie de dresseuse, ainsi que s'engager dans la Compétition un jour ou l'autre pour participer à des Concours. Elle n'aspire cependant pas à la gloire, simplement à participer et à s'imposer des défis. Elle désire retrouver une vie à peu près normale à Enola, et aussi retrouver son frère et sa soeur dont elle ignore toujours le sort. Son plus grand souhait est de voir son île natale libérée du joug de la dictature, et pouvoir enfin vivre de façon libre, en étant présente pour le peuple. Sinon Adélia est une battante, quelqu'un qui sait se contenter de peu. Une autre caractéristique qui limite souvent ses aspirations.

Cependant ses craintes sont très nombreuses. Si la jeune femme démontre énormément de courage dans la vie de tous les jours, elle est terrorisée par plusieurs éléments assez populaires, comme les hauteurs, les films d'horreur ainsi que les araignées. Ces craintes la rendent souvent très nerveuse lorsqu'elle affronte le monde, et elle manque souvent d'assurance pour les vaincre. Elle est absolument terrorisée à l'idée d'attirer l'attention sur elle et de prendre la parole devant les gens, ce que les membres de sa famille font pourtant depuis toujours dans le monde politique. Même si elle possède un grand talent oral, sa timidité l'envahit et elle perd tous ses moyens. Le Régime l'effraie. Elle craint de se retrouver entre leurs griffes, peur de ne retrouver son frère et sa soeur que pour constater leur décès.

ALLÉGEANCES: Adélia n'a qu'une idée en tête : rendre à Enola sa liberté perdue. Chaque bataille, chaque mort la fait souffrir, la blesse au plus profond d'elle. Elle refuse la violence ainsi elle se place dans une certaine neutralité. Cependant son coeur penche vers la Résistance, qui combat pour les mêmes idéaux qu'elle, tout en n'approuvant pas tous leurs choix. La jeune femme déteste le Régime et le craint. Elle aspire à se venger, à les voir disparaître... Mais pas à n'importe quel prix. Elle ne désire qu'à retrouver la paix et avoir la possibilité de pleurer sa famille perdue, enfin.


BIOGRAPHIE
Imaginez-vous être la fille d'Eliza Turnac. Génial vous vous direz. Madame Turnac a honoré notre nation. Il s'agit d'une femme forte, inspirante. Une brillante politicienne et une personne au grand coeur. Quelqu'un sur qui tous les regards se posent, admirateurs ou hostiles, mais jamais elle ne suscite l'indifférence. Pour Enola, Eliza fut une mère, en quelque sorte, une révolutionnaire, une utopiste certes, mais une personne déterminée à changer le cours de l'existence de cette petite île perdue dans le Pacifique. Pendant ses années de pouvoir, notre patrie a connu un regain, un nouveau souffle. Ses réformes audacieuses du système de santé et d'éducation lui ont valu des éloges, de nouveaux partenariats internationaux furent formés et surtout l'économie allaient à son meilleur. Être la fille d'une telle femme doit être un honneur incomparable, vous vous direz. Vous avez sûrement raison. J'admirais énormément ma mère, je l'aimais... tellement. Cependant j'ai du vivre toute ma vie dans son ombre. Parfois ce poids continue de me peser. Mais jamais autant que la douleur de son absence.

Ma mère avait la lourde tâche de rendre à la famille Turnac, l'une des plus vieilles de toute l'île d'Enola, son prestige d'antan. Aînée d'une fratrie de trois, elle fut bien vite désignée comme la plus talentueuse et susceptible de réussir. Son frère, Carter, menait une vie houleuse et semblait indécis au sujet de sa destinée, tandis que la benjamine du trio, ma tante Claire, se destinait à une vie artistique, grande chanteuse d'opéra. Eliza était la coqueluche de ses parents, et travaillait dur dans ses études. Elle entra à l'université à seize ans, et s'engagea dans des études pour devenir avocate. Lorsqu'elle obtint son diplôme, elle retourna aussitôt sur les bancs d'école, pour poursuivre en politique. Elle avait trouvé sa voie, là où elle souhaitait briller, et fut engagée dans un parti politique sitôt sa sortie de l'université. Ses idées et son charme lui valurent rapidement une place de choix au sein du parti, et elle fut même nommée ministre de la justice lorsque qu'il prit le pouvoir en 1989. Peu de temps après, lors d'une soirée de dignitaires, ma mère rencontra un jeune dignitaire anglais, un type très grand et maigre, avec un visage enfantin et un regard doux. Si elle le remarqua à peine, lui en tomba amoureux dès le premier regard... Ou enfin c'est ce qu'il raconte. Cependant plaire à Eliza Turnac représentait tout un défi. Un défi qu'il était prêt à relever.

Mon père si doux, si gentil, souriant et taciturne, eu le meilleur de cette femme forte et farouche. Un an après leur rencontre, il lui passait la bague au doigt et elle accouchait de leur premier enfant Lucas Turnac, nommé selon le nom de ma mère afin de préserver celui-ci. Ma tante Claire ne s'étant toujours pas posé, et Carter étant des plus frivoles, ma mère préférait s'assurer que son nom poursuive sa route, ce qui ne déplu pas du tout à mon père. Quelques semaines après la naissanc de mon grand frère parvint une terrible nouvelle aux oreilles de ma mère. La petite copine de mon oncle venait de laisser en adoption l'enfant qu'elle attendait, un accident bien bête, après que le jeune homme l'eu abandonnée lâchement. Suite à cet incidnt, Eliza décida de lui couper les vivres ainsi que les portes de sa maison et jura ne plus jamasi désirer le revoir. Cet événement fut très difficile pour elle et l'adaptation à sa nouvelle vie de mère la mettait souvent sur le qui-vive. Lorsque son mandat s'acheva à la fin de cette année-là, elle décida de prendre une année pour se reposer.

Bientôt couru la rumeur qu'elle attendait un nouveau bébé, rumeur qui s'avérait tout à fait vraie. Ayant retrouvé son aplomb, la jeune femme décida de mettre en oeuvre ce projet qu'elle chérissait avec son mari: élargir sa famille. Je naquis donc le 2 juillet 1993, lors d'une chaude journée d'été, dans un hôpital de Nuve Eja. Ma mère avait spécialement choisi cet endroit pour sa discrétion. Quelques jours plus tard, elle me rammena à la maison. J'étais un bébé très silencieux, m'a-t-on dit. Je ne réagissais que peu à mon environnement, hormis lorsque mon frère se trouvait dans les parages. Même à l'époque, nous étions tout simplement inséparables. Il adorait jouer avec moi, demandait constamment à me prendre ou à aider à s'occuper de moi, et comme je me montrais toujours joyeuse en sa présence, on le laissait faire d'un sourire. De toute façon ma mère avait mieux à faire n'est-ce pas? Elle avait un monde à sauver. Je restais à la maison en compagnie de la nourrice et de mon frère, tandis qu'elle retournait à sa vie politique avec éclat.

À cette époque, le parti allait au plus mal. Il avait perdu les élections et l'ancien chef avait décidé de se retirer. Elle y vit là la chance de s'hisser à la tête du parti, mais son rêve ne se réalisa pas. On nomma un autre à sa place, un vieux bourge avec autant de charisme qu'une aubergine, qui ne fit que mener son précieux parti encore plus bas. Elle rageait, elle bouillait, elle exultait. Parvenue si près du but, on lui avait refusé sa place parce qu'elle était encore jeune. Je me fichais bien des déboires de ma mère. Vers l'âge de trois ans vinrent les premiers précepteurs et avec eux, les connaissances du monde. Les premiers ne firent qu'animer mes journées avec des jeux de stimulation coginitive, mais à mesure que je vieillissais vint le professeur de piano et de chant, l'enseignante d'arts plastiques. Je suivais les cours en compagnie de Lucas et nous nous amusions tels de petits fous en cours, à épater ces adultes qui nous observaient avec des yeux ronds. Les mathémathiques, les sciences de la nature, la biologie, le français, l'anglais, le japonais, l'espagnol et l'allemand (eh oui, je suis quintilingue), les arts, la littérature... Tout y passa. Nous passions nous journées entières à étudier et à nous démener, et au soir nous dînions en compagnie de notre père et d'une chaise vide la plupart du temps. Ensuite nous nous cachions dans la chambre de Lucas pour déguster des friandises, ou admirer la petite dernière de la famille, May, dans son landeau.

J'avais six lorsque je compris que ma mère et moi étions destinées à nous affronter. Nous nous trouvions dans les grands magasins d'Amanil, elle était alors chef de son parti et préparait les prochaines électrions. Elle travaillait tant qu'elle ne rentrait que tard le soir pour y retourne très tôt le matin. Mais elle prenait le temps en cette journée ensoleillée du début de l'été d'aller manger une glace avec moi et voilà tout ce qui comptait à mes yeux. J'avais enfin un moment où maman était à moi. Je serrais sa main avec énergie et je saluais tous les passants d'un air doux. Mon comportement l'amusait beaucoup. C'était un bon moment. Trop beau peut-être. À l'autre bout de la rue venait d'apparaître une silhouette rose très gracieuse. Il s'agissait d'un Skitty, d'une incroyable beauté. J'avais déjà vu des Skitty, des tonnes même, mais jamais un aussi beau que celui-là. Lorsque j'interrogeai sa dresseuse à son sujet, elle me confia qu'elle était Coordinatrice. Il n'en fut pas trois secondes après son départ que je suppliais ma mère de me fournir un Pokémon bien à moi. Je promettais de le chérir, de l'aimer, d'en prendre soin. J'étais déjà très mature à cet âge et je comprenais les responsabilités qu'impliquaient un tel être sous ma tutelle. Je voulais devenir Coordinatrice moi aussi, et élever de jolis Skittys.

Vous pouvez vous imaginer sa réponse n'est-ce pas? Ma mère venait de me déclarer la guerre et il n'y avait aucun monde dans lequel son refus était définitif à mes yeux. Il ne s'agissait nullement d'un caprice. J'avais décidé de devenir Coordinatrice un point c'est tout. Tous les soirs, je lui servais de longs discours. Je tenais ma chambre propre et je faisais tous mes devoirs. Je me butais encore et toujours à ce mot «non». Les nons se mutèrent en cris, en punitions, rien n'y faisait. Elle n'eu bientôt plus la tête à m'affronter, et se mit à m'ignorer. À cette époque, ma mère était tout près de devenir présidente. Les élections allaient de bon train et les sondages la plaçaient favorite avec une avance très nette. Nous assistions à toutes sortes de soirées, devions jouer les beaux petits enfants d'Eliza Turnac. Nous étions au centre de l'attention des médias, une tendance qui ne s'améliorera pas lorsque ma mère obtint finalement ce qu'elle voulait. Présidente Turnac. J'en étais si fière, et pourtant je pleurais lorsque je l'appris. Et pourtant je m'enfermai dans ma chambre et refuser de voir qui se soit. Je m'enfermai et je ne mangeai plus, je ne bougeai plus, même lorsqu'on tenta de défoncer la porte. Lorsque ma mère paru cette nuit-là, après des heures à célébrer, sa voix retentit dans le noir, telle une caresse.

«Qu'est-ce qu'il y a ma chérie?»

«Je ne veux pas perdre ma maman.»


Je comprenais parfaitement ce que cela impliquait. Cette ombre qu'était ma mère disparaîtrait aux mains du travail. Et moi j'avais toujours autant besoin d'elle. Désespérément. Je n'avais pas terminé de lui faire la guerre. Je n'avais pas terminé de l'aimer. Cette nuit-là, elle promit. Promit d'être plus présente. Le résultat? Métigé. Après notre aménagement à la Grande Maison, elle se trouvait bien plus souvent en notre présence. Cependant notre monde continuait à graviter autour d'elle. Soirées mondaines, faux sourires éclatants et solitude. J'étais si seule. Mon frère vieillissait et passait de moins en moins de temps avec moi, puis May était trop jeune. J'étais prise entre deux mondes, entre l'enfance et l'adolescence, bouleversée par ces changements, par nos déplacements fréquents, par ce train de vie que nous imposait le nouveau statut de ma mère. Je dépérissais à vue d'oeil, si bien que bientôt mon état inquiéta mon père. Plusieurs longues conversations tendues, et ils décidèrent ensemble d'un commun accord que j'avais besoin de côtoyer d'autres jeunes de mon âge. C'est ainsi que fus envoyée à l'école pour la première fois. J'avais onze ans.

Il s'agissait d'un pensionnat de Vanawi. Simplement de m'éloigner de la presse et du brouhaha incessant dans lequel nous vivions me fit un bien fou. J'appris pour la première fois à me définir en tant que personne et non une entité de ma famille. Oh, mon arrivée provoqua tout un émoi bien sûr, et je fus le centre de l'attention pendant un bon moment. On me considérait d'un drôle d'oeil et j'attirais toutes sortes de réflexions étranges. Ce moment passé cependant, je pus jouir de libertés que je n'avais jamais goûtées jusqu'à présent: me faire des amis. Plusieurs filles tentèrent de percer ma timidité, la plupart pour de mauvaises raisons. Cependant je trouvai bien vite des garçons et des filles très gentils, qui m'aimaient pour qui j'étais et non pour ce que je représentais. J'étais la plus jeune du lot, ayant sauté une année après évaluation de ma scolarité à la maison, et une des plus talentueuse du groupe. Je réussisssais très bien et les professeurs m'adoraient.

Ainsi alla ma vie pendant plusieurs années. J'avais presque oublié mes projets de devenir Coordinatrice, tant j'étais heureuse. Je m'ennuyais beaucoup de Lucas et May, cependant j'avais la chance de les retrouver tous les weekend. Bientôt, ma jeune soeur fut envoyée elle aussi en pensionnat, tandis que mon frère entrait à l'université. Le jour de mes quatorze ans, je reçus de ma mère le plus beau des cadeaux. Elle n'avait pas oublié notre guerre, cependant en voyant mes bons résultats et la façon dont je m'illustrais à l'école, elle décida de finalement m'accorder ce pour quoi je lui écorchais les oreilles depuis des années. Elle vint dans une toute petite boîte, si bien que je ne me doutai de rien. J'ouvris l'écrin avec précaution et y découvris une toute petite balle, qui scintillait. Je pressai le bouton et vis apparaître une forme féline élégante quoique un peu arrondie par la jeunesse. Il s'agissait d'une jeune Miaouss... Elle était magnifique. Un déclic puissant se produisit. Nous savions que nos destinées étaient liées l'une à l'autre. Ainsi je connus Meowsie.

La jeune chatte m'accompagnait à l'école désormais. Nous nous entraînions souvent toutes les deux, à créer des combinaisons intéressantes. J'étais encore inexpérimentée, mais je ne manquais pas d'idées. Cette année-là s'écoula très vite. Comme si le temps me précipitait vers la fin. La fin de mon univers.

****
Une nuit de juillet. La Grande Maison dormait paisiblement, silencieuse et chaleureuse. Meowsie était blottie contre ma poitrine et répandait en moi une douce chaleur. Je ne pouvais pas me douter. Personne ne le pouvait. D'un coup, le monde s'est retourné. A pris une teinte rouge sang. Une bombe a éclaté au rez-de-chaussé et j'ai émergé brusquement du sommeil, le coeur battant à la chamade. J'entendais des cris et je suis sortie, Meowsie sur les talons. Dans le couloir, des hommes armés se tenaient, pointant leurs armes en ma direction. Ils tenaient déjà mon père, qu'ils exécutèrent sans ménagement, avant d'attraper ma mère qui se débattait furieusement. La Miaouss sauta sur eux et je vis avec horreur un des soldats l'assomer de la crosse de son fusil. Je restais figée, sur le seuil de ma chambre, incapable d'esquisser un geste. Seul le tambourinement de mon coeur me parvenait, insistant, douloureux. Mon père gisait dans son sang, ma mère hurlait. Je ne vis pas l'ombre s'approcher de moi, je ne sentis pas la main m'empoigner. À peine consciente et pourtant les yeux remplis d'images d'horreur.

Une voix me souffla à l'oreille et je fus plaquée contre un mur. Le sol tremblait des pas furieux des hommes armés, mais l'ombre m'avait bien dissimulé. D'un geste expert, il retira un livre de mon étagère et un pan de mur s'ouvrit, comme dans un film à la con, et il me poussa à l'intérieur de la galerie sans ménagement, refermant derrière lui. Dans le couloir sombre, je le suivis, mais ne reprit mes sens que lorsque nous fûmes véritablement dans la rue. Là nous attendait un carnage encore pire que tout ce que nous pouvions nous imaginer. Des morts et des débris jonchaient les rues. Les sirènes et les cris envahir mon crâne et je me couvris les oreilles en hurlant. Lui, il posa sa main contre ma bouche et me poussa à avancer, ce que je fis avec une dolicité létargique. Comment faire maintenant? Meowsie, mon père et ma mère... Entre leurs griffes...

«Bouge, gamine, ma soeur ne m'aurait jamais laissé t'abandonner. Alors avance!»

Avancer, avancer. Un pas devant l'autre dans le tumulte. Accrochée à lui de façon désespérée, les larmes au visage. À supplier les dieux pour May et Lucas... Je ne fis pas un kilomètre avant que le noir ne se referme sur moi. Je me réveillai la tête bourdonnante, avec un goût de sang dans la bouche. Je tremblais, même s'il faisait une chaleur accablante dans la cale du bateau. Carter se trouvait non loin de moi, et je le considérais d'un air peu amène. Mon oncle vivait dans la Grande Maison depuis plusieurs années déjà, ayant accepté de reprendre et de terminer ses études. Ce qu'il avait réussi. Il était maintenant un avocat, et réussissait très bien sa vie. Il avait redressé son comportement. Cependant j'avais toujours préféré m'en tenir loin. Je n'aimais pas les histoires qu'on m'avait raconté à son sujet. Il m'avait sauvé la vie, et je lui devais bien quelconque estime. Sa chambre se trouvait devant la mienne, et il connaissait le passage qui s'y trouvait. Il m'a dit qu'il avait tenté de retrouver May, mais que la petite était introuvable. En me voyant, il n'avait pas perdu de temps. Il nous avait sauvé tous les deux.

Le passage que nous avions emprunté faisait partie des nombreux secrets de la demeure et même moi j'ignorais son existence avant ce jour. Carter m'avait mené directement au port, où il avait sudoyé un homme pour qu'il accepte de nous faire traverser vers le Japon de façon clandestine. Installés dans la cale du bateau de marchandise, je peinais à croire ce qui m'arrivait. Je ne le réalisai jamais complètement d'ailleurs. Que dire sur notre arrivée au Japon? Je ne me souviens guère de cette époque. J'étais entrée dans une sorte de transe. Je ne vivais qu'à moitié. Une ombre. Nous nous sommes réfugiés chez des amis de notre famille là-bas, qui acceptèrent de nous cacher. Nous avons changé nos noms, avons effacé qui nous sommes. Mon oncle s'est trouvé un emploi et nous avons emménagé dans une nouvelle maison. Et en septembre, je suis entrée à l'école pour poursuivre mes études. Mais rien n'étais plus pareil. J'étais habitée de terribles cauchemars. J'étais vidée, assistant avec impuissance à la montée au pouvoir du Régime, les assassins de ma famille.

Je voulais mourir. Je voulais disparaître. Et pourtant je ne me suis pas laissée aller au désespoir. Je me suis lancée dans mes études avec l'énergie du désespoir. Produire me faisait du bien. Je n'avais aucune difficulté à m'adapter, parlant presque parfaitement le japonais. Je me mis rapidement à m'illustrer dans mes classes de nouveau, et je n'eus aucune difficulté à m'inscrire en médecine par la suite. Je m'occupais le plus possible. Et puis à la maison, je voulais l'éviter lui, mon oncle. Je le tenais responsable de tous mes malheurs. Je voulais retourner sur Enola, chercher mon frère et ma soeur. Je voulais libérer ma mère. Je me butais constamment au même discours. Si j'y allais, je me verrais réservée le même sort. Je m'en fichais. Comment vive sans eux?

La peine s'estompa, mais ne me quitta jamais. Je la vécus à nouveau lorsque ma mère fut pendue sur la place publique. Ce n'était pas facile, mais je me battais, parce que je sentais que j'avais une part importante à jouer et que ma destinée ne s'arrêtait pas à cet événement tragique. Je devais honorer ma mère et le souvenir de ma famille. Je devais vivre pour eux. Je caressais toujours le projet de revenir sur l'île d'Enola, et j'attendais le bon moment. Celui-ci se présenta lorsque me proposa de faire un stage à l'étranger. Je sautai sur l'occasion. Je fus jumelée avec une certaine Melinda Connors, que je dois à présenter rencontrer. Même si mon oncle s'y est opposé, il ne peut plus rien contre moi à présent. Enola m'attend. Debout Enola, debout.



HORS-JEU
PUF: Devinez What a Face
ÂGE: Ancienne
DISPONIBILITÉ: Comme d'habitude
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM?: On s'en doute.
QUE PENSEZ-VOUS DU FORUM ET DU CONTEXTE? Là aussi on commence à savoir.
PERSONNAGE SUR L'AVATAR: Taiwan [Axis Power : Hetalia]
CODE: Comme Zek n'avait pas faim, Cobaba l'a mangé
AUTRE: Il n'y a pas de fiche dresseur parce qu'Adélia n'a pas de Pokémon! For now What a Face



Dernière édition par Adélia G. Turnac le Mer 27 Aoû 2014 - 23:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'héritage maudit   L'héritage maudit EmptySam 12 Juil 2014 - 19:01

Heyyyy toi! Encore bienvenue sur Enola!

Alors, je t'avoue que je ne savais pas du tout quoi attendre de cet fiche, et que j'avais même un a priori  assez négatif avant de la lire. Puis, je me suis déridée en commençant à connaître Adélia, mais genre, totalement! Et à réellement l'adorer. Comme quoi, tu as vraiment bien fait de garder la surprise.
J'ai pris un réel plaisir à lire son histoire, je l'ai même savourée, comme d'hab, tu sais que j'aime ta façon d'écrire et tout et tout. Finalement, j’apprécie énormément Adée, et j'ai envie de la voir réussir dans ses grandes ambitions (bien que j'ai aussi envie qu'elle vive pour elle-même, après tout ce qui a pu lui arriver), mais c’est à toi d'en décider et je suivrais l'évolution de cette jeune femme avec attention ^^

Voila voila, comme je n'ai pas grand chose d'autres à te dire, je t'annonce validée!

Tu connais par cœur le chemin pour la suite, n'oublie pas ton sac et tutti quanti... Et je risque donc de te demander un RP très prochainement (a)

Bisouuuuuuuus

Cobaba'
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L'héritage maudit

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