That beating heart |PV Kirisa|

Sujet: That beating heart |PV Kirisa| Jeu 8 Jan 2015 - 0:56

That beating heart

feat. Kirisa Mounto

«N'abandonne pas, je t'en prie...»

Ma voix s'est faite suppliante alors que la petite combat un sommeil qui l'engloutira à jamais. Elle a perdu du sang, beaucoup de sang. Elle a besoin de soins immédiats. Dans sa confusion fiévreuse, elle se débat, tente de combattre ce mal qui s'est emparée d'elle. J'ai eu beau tenter de la raisonner, elle n'écoute plus depuis un moment. Son petit corps tremble de façon si violente que je crains de l'échapper en rassemblant le nécessaire pour lui prodiguer les soins dont elle a besoin. Je la pose contre la table de ma cuisine sur une couverture. Elle tente de se relever, gémis et affronte cette main que j'ai apposée contre ses épaules pour la maintenir dans une position plus détendue. J'ai besoin d'examiner ses plaies au plus vite sauf que ma patiente s'affole de plus en plus. Elle nous craint, continue de nous faire la guerre alors que nous tentons de l'aider. Je n'en peux plus, je me sens sur le point de craquer. Je jette un regard significatif de l'autre côté de la table où Anika me scrute. La Gardevoir ne semblait qu'attendre mon signal. En fermant les yeux, elle invoque ses puissants pouvoirs psychiques et dirige contre l'Evoli une onde apaisante. Hypnose. L'attaque fonctionne à merveille et bientôt la petite relâche sa pression et s'écroule à moitié contre la table. Avec un soupire je remercie la fée d'un regard dépassé. Elle acquiesce simplement.

«Majesta je t'en prie, reste tout près d'elle. Lèche son pelage pendant que je prépare les pansements, nous devons arrêter le flot de sang tout de suite.»

La Fantominus et ma plus vieille alliée volète jusqu'à la pauvre créature blessée, s'exécutant avec une certaine réticence. Elle qui pourtant adore lécher tout ce qu'elle trouve sur son passage craint à présent de faire du mal à notre invitée. Je l'encourage d'un sourire fatigué, ce qui finit par la convaincre. En préparant une compresse humide, je m'adresse à mon Ramoloss, Neptune, qui se tient tant bien que mal après une patte de la table. Le Pokémon aquatique a vaillamment combattu contre le Feunard d'un des deux braconniers qui avaient capturé ce bébé Evoli. Par chance, nous avons réussi à sortir la pauvre victime de ses geôliers, mais pas sans conséquences. Le pauvre Ramoloss peine à rester debout. Près de lui, Kristoff mon Coatox tout nouvellement évolué le considère avec inquiétude. Visiblement, il n'aime pas voir son frère d'armes ainsi.

«Tu peux rentrer dans ta Poké Ball, Neptune. Vas, tu as besoin de repos.»

Le Ramoloss refuse aussitôt, secouant la tête avec énergie. Je sais qu'il désire se rendre utile, qu'il fera tout pour aider notre nouvelle protégée. Mon coeur se serre. Tous plus vaillants les uns que les autres, les membres de mon équipe se sont dédiés pour la sauver. Ils m'ont prouvé une fois de plus qu'ils me suivraient jusqu'aux confins de l'univers. Pourtant, j'aurais pu causer leur perte en les envoyant combattre ces braconniers. J'applique la compresse d'eau froide sur la plaie de l'Evoli en appliquant une pression subséquente. Bientôt, elle arrête de saigner et je peux enfin bander sa plaie. Or, elle tremble toujours, enivrée d'une fièvre dont je ne sais que faire. Je suis étudiante de médecine, certes, mais je ne connais rien à la physionomie des Pokémon. J'enroule le bébé avec délicatesse dans la couverture et je la porte contre mon coeur. Ma poitrine s'est fait lourde sous l'effet de la poitrine. Je me sens à deux doigts de pleurer, mais je ne me laisserai pas abattre. Je me retourne vers la Gardevoir.

«Il va falloir la mener au Centre. Je ne peux plus rien d'autre pour elle.»

Bien sûr, elle ne proteste pas. Nous nous tassons les uns contre les autres, Majesta la Fantominus, Kristoff le Coatox, Neptune le Ramoloss, Anika la Gardevoir, le bébé Evoli et moi. Je serre la petite femelle contre moi pendant que la fée nous téléporte directement devant les portes de l'établissement. D'un même pas, nous y entrons. Aussitôt, les regards se portent sur ma veste tachée de sang et mon air affolé.

«S'il vous plaît? S'il vous plaît aidez moi!»

Je me dirige vers une jeune fille qui travaille ici. Je l'y ai vu quelque fois.

«Vous pouvez m'aider s'il vous plaît? Je vous en prie, si on ne fait rien elle va mourir... Une infirmière, un docteur...»

Ma voix s'étrangle dans ma gorge. Je suis toute pâle, si bien que Kristoff s'approche pour me soutenir. Je tiens l'Evoli comme si ma vie en dépendait.

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Sujet: Re: That beating heart |PV Kirisa| Ven 9 Jan 2015 - 19:02

That beating heart

Feat Adélia G. Turnac

J'avais passé une journée comme les autres en compagnie de Bulbizarre, Etourmi et de l'œuf.
Dans la matinée, j'avais vendu des objets et des produits et dans l'après midi, j'étais à l'accueil pour aider ceux qui avait besoin de soigner leurs Pokémons. Avec l'aide de l'infirmière et de son pokémon préféré, Leveinard. En milieu d'après midi, une jeune fille entra entourée de pokémon, affolée. Elle portait un Evoli dans ses bras et elle était tachée de sang. Elle s'approcha de moi et me dit:

« Vous pouvez m'aider s'il vous plaît? Je vous en prie, si on ne fait rien elle va mourir... Une infirmière, un docteur.. »

C'était donc une femelle. Je pris tout de suite la situation et appela Leveinard. Il fallait tout de suite soigné le petit pokémon. Je la regarda et dit sérieusement:

« Ne vous inquiéter pas, on va la soigner. Suivez moi. »

Je fis un signe pour qu'elle me suive et avança derrière l'accueil, vers la porte de droite. C'étais un grand couloir où il y avait des salles de soins, de réveils et de gardes. J'entre dans une salle suivit de la jeune fille. Leiveinard et l'infirmière y étaient déjà et avaient préparé la table et le matériel. Je fis signe à la fille de déposer Evoli sur la table pour commencer les soins.

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Sujet: Re: That beating heart |PV Kirisa| Dim 11 Jan 2015 - 14:49

That beating heart

feat. Kirisa Mounto

Je tente de ne pas céder à la panique. Elle s'insinue en moi, se faufile jusqu'à mes organes vitaux. Accélère mon coeur, compresse mes poumons, torture mon estomac, liquéfie mes intestins. Je ne sais plus me calmer désormais, toujours emportée par le flot de sentiments qui m'a saisie lorsque je me suis retrouvée face à face avec les braconniers. En somme, cette panique se mêle à autant d'émotions à peine dissimulées alors que je m'avance vers cette jeune fille, presque au hasard. La colère bouillonne toujours en moi dans un écho qui me traverse les veines. J'éructe la vengeance, celle qui brûle en moi depuis le premier jour où je suis devenu une perdante. Je ne parle ici pas du mot perdante dans son sens familier couramment utilisé, mais tel que je le connais d'avantage. Je suis, par définition, quelqu'un qui a énormément perdu dans sa vie. Ma famille, ma maison, ma partie, mon héritage, mes droits, mon enfance, mes rêves. Envolés en fumée. J'ai l'impression qu'aujourd'hui quelque chose de fondamental a changé en moi. Une sorte de retenue vient de s'envoler devant le massacre perpétré par ces braconniers. Il n'y a qu'à jeter un coup d'oeil à l'Evoli pour avoir envie de se battre. Son corps tremblant, son pelage pâle, si pâle... est-ce normal? Ou est-ce le choc de l'événement qui a pu éclaircir ses poils? Elle est tachée de sang, malgré le bandage que je lui ai fait. Deux plaies béantes paraissent là où la Feunard des malfrats l'ont transpercé. Certaines parts de sa fourrures sont roussis, presque brûlés.

Je caresse la tête minuscule de l'Evoli. Ses yeux clos, son petit museau, ses oreilles immenses. Tout pour lui redonner courage. Or, inconsciente ainsi, elle ne réalise même pas ma présence. Majesta ma Fantominus s'approche de la petite visiblement troublée. Elle tente de la lécher à nouveau mais je l'en empêche. Elle se recule en émettant un léger gémissement inquiet. Je lui offre un sourire afin de la rassurer. Je sais qu'elle angoisse à l'idée que cette petite rejoigne le monde des morts... Et vu de son type, je suis absolument certaine que mon alliée est en mesure de sentir certaines choses qui me sont invisibles. Est-ce que l'heure est si grave que son énergie vitale glisse lentement hors d'elle? Combien de temps lui reste-t-il si nous n'intervenons pas? Des jours, des heures, des minutes? Mon coeur s'affole à nouveau et je suis ravie de voir que la jeune fille prend l'histoire au sérieux. Elle me mène derrière le comptoir d'accueil, sous le regard de plusieurs dresseurs. Je serre le bébé Evoli encore plus fort contre moi, comme de peur qu'on vienne me la subtiliser.

«Merci...»

Merci presque imperceptible de ne pas l'avoir pris de moi, de m'impliquer dans les soins. Je sais que ce Pokémon sauvage n'est pas le mien, or, je m'en sens responsable. Je ne pourrai pas la laisser à un autre sans m'assurer qu'elle est véritablement hors de danger. Je suis donc la jeune fille vers une salle à l'écart, où nous attendent une infirmière que je reconnais pour l'avoir vu souvent. Elle est accompagnée d'un Leveinard qui ressemble énormément à celui de ma mentor à la clinique. Je pose la petite contre la table et m'y avance comme pour créer un cercle protecteur autour d'elle.

«J'ai trouvé ce bébé Evoli entre les mains de braconniers. On a tenté de l'emprisonner pour la vendre à...»

Au Régime. Mais ça je ne le dirai pas devant eux. Qui sait quelle opinion ils se font de notre gouvernement oppresseur?

«Elle s'est fait mordre et malmener par une Feunard. Je crois qu'il s'agit d'un Croc Feu très violent. J'ai tenté de nettoyer ses blessures et j'ai contrôlé le saignement du mieux que j'ai pu. Elle a cessé de saigner mais est très fragile et brûlante de fièvre... Je... Je ne sais pas quoi faire.»

Mes yeux s'embuent de larmes. Kristoff et Neptune, Coatox et Ramoloss donc, posent respectivement une main sur chacune de mes épaules afin de m'apaiser. Pour sa part, Majesta s'est réfugiée sous ma veste tachée de sang, observant la petite couchée sur la table qui respire à grand peine.

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Sujet: Re: That beating heart |PV Kirisa| Lun 12 Jan 2015 - 20:26

That beating heart

Feat Adélia G. Turnac

Elle pose la petite sur la table.

« J'ai trouvé ce bébé Evoli entre les mains de braconniers. On a tenté de l'emprisonner pour la vendre à... »

Elle ne termina pas sa phrase mais je devine que c'étais pour le Régime. Avec l'infirmière, nous nous regardons. Nous sommes toute les deux contre le Régime. La jeune fille nous expliqua comment ce bébé Evoli avait été blessé:

« Elle s'est fait mordre et malmener par une Feunard. Je crois qu'il s'agit d'un Croc Feu très violent. J'ai tenté de nettoyer ses blessures et j'ai contrôlé le saignement du mieux que j'ai pu. Elle a cessé de saigner mais est très fragile et brûlante de fièvre... Je... Je ne sais pas quoi faire. »

La petite respirait avec temps bien que mal. J'enlève les bandages que la jeune fille avait fait tandis que l'infirmière endormait Evoli pour qu'elle ne souffre pas. Des poils étaient rentré des les deux plaies et ça risquait de s'infecter. Je regarde la jeune fille.

« Il fait enlevé les poils qui sont entré des les deux plaies, nous y verrons déjà plus clair pour la soigner. Pouvez-vous nous aidé ? »

Je regarde la jeune fille tandis que l'infirmière avec pris de petites pinces pour enlever les poils doucement. J'espérais qu'elle dise oui pour soigner la petite au plus vite. Elle était vraiment mal en point. A ce Régime.. Jamais je n'aurais pensé trouvé ça en allant sur Enola.

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Sujet: Re: That beating heart |PV Kirisa| Jeu 15 Jan 2015 - 15:56

That beating heart

feat. Kirisa Mounto

Sans eux, je me serais probablement écroulée. Tout ce que je viens de vivre a révolutionné mon existence. Je viens... de me battre. Sans violence, de la façon qui me correspond le mieux, en relâchant contre les braconniers mes paroles empreintes de lumière, un avertissement franc que je n'ai formulé que par le coeur et non l'esprit. Ces mots, ils me hantaient depuis si longtemps, de façon parfaitement inconsciente. Aujourd'hui ils ont surgit, m'engageant de façon concrète dans ce conflit qui secoue mon île natale. J'observe la jeune fille près de moi. Peut-elle même comprendre ce que tout ceci engage? Elle qui vient d'ailleurs d'une contrée lointaine, a-t-elle eu le loisir d'observer notre gouvernement extrémiste à l'oeuvre? Craint-elle déjà cette entité? Sait-elle interpréter mon trouble? La peur évidente qui se dégage de moi qui me fait presque perdre les pédales? Maintenant, je réalise enfin la portée de mon geste. J'ai faussé les plans d'amis du Régime. À présent, viendront-ils à ma poursuite? Après avoir affronté un soldat à Zazambes puis ces deux hommes dans les montagnes... Je tremble si fort à présent que même les caresses tendres de Neptune et de Kristoff ne parviennent pas à m'apaiser. Je cherche un souffle impossible, me crispe en m'accrochant désespérément à la table, me rendant à peine compte de ce que la jeune fille dit au sujet du poil de l'Evoli. J'erre dans un état second qui menace de me faire flancher à tout instant.

On me demande de l'aide. Au moment où la jeune fille quête mon assistance, un cri provient de la table. La petit Evoli vient de se réveiller et se débat à nouveau, avec encore moins de conviction qu'avant. Oui. Cette inconnue a raison. Je fais signe à l'infirmière que je suis d'accord, passant de l'autre côté de la table pour tenir la petite et calmer ses mouvements pendant qu'elle s'applique à nettoyer sa plaie. Je frotte le petit menton de la créature qui tremble et gémis tandis que l'infirmière retire les poils, les saletés et surtout la chair brûlée qui entoure la plaie. L'exercice est douloureux pour le bébé qui, toujours aussi apeuré, ne comprends pas ce qui se passe et pourquoi nous sommes toutes ici à l'entourer et à la torturer. Or, nous ne cherchons pas à lui faire du mal. Le regard d'épouvante qu'elle porte sur moi me pousse à rester parmi ce monde plutôt que de me laisser glisser vers des pensées inquiétantes sur ce que je viens de vivre. Je caresse sa tête de nouveau, en me mettant à chanter une berceuse que ma mère me glissait parfois à l'oreille lorsque le sommeil me fuyait. Je ne me soucie plus de rien d'autre qu'elle.

«Accroches-toi ma belle. Tu vas t'en sortir. Fais-nous confiance.»

Avec des mains experts, l'infirmière, aidée de son assistante, applique de l'onguent apaisant contre les brûlure de la petite victime. Une fois tout ceci terminé, elle entoure le bébé d'un bandage qui fait le tour de son abdomen. Elle ressemble presque à une momie, mais ainsi, elle sera protégée des infections. Couverte de sueur, la petite se laisse tomber contre le table, complètement épuisée. Elle est faible, mais sa fièvre semble s'être apaisée. Je soupire en m'adressant aux deux jeunes femmes.

«Merci... sans vous, je ne sais pas ce qui ce serait passé.»

L'infirmière s'adresse à la jeune fille pendant un moment :

«Kirisa, voudrais-tu mener notre invitée dans la salle d'attente pendant que j'examine plus en détails Evoli? Pourquoi ne pas lui fournir un petit verre d'eau, elle est toute pâle...»

Je pose une main contre ma joue en adressant un sourire timide à la jeune fille, nommée Kirisa. En effet, je dois faire peur. Majesta se glisse près de l'Evoli, refusant totalement de la quitter. Pour ce qui est de moi, même si j'ai quelques réticences à la laisser derrière moi, je fais confiance en l'infirmière.

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Sujet: Re: That beating heart |PV Kirisa| Ven 23 Jan 2015 - 20:13

That beating heart

Feat Adélia G. Turnac

Je regarda la jeune fille, elle avait vraiment du avoir peur. Je m'avance vers elle dans un regard compatissant et dépose doucement ma main sur son omoplate pour la conduire dehors. Des braconniers avec un Feunard qui attaque et blesse gravement un Evoli pour le capturer et l'utiliser de force pour le Régime. Ses gens ont vraiment un oiseau dans la tête, ils ne sèment que de la terreur et de la violence, pourquoi sont-ils venu ici ? Pourquoi Enola ? Je frissonne rien que d'y penser. J'ai vraiment hâte d'être plu forte et de pouvoir faire partit de la Résistance afin de détruire le Régime. J'eus un pincement au cœur en pensant à ce Feunard qui a du vivre la même chose et changer de caractère et devenir méchant. Les Pokémons changent parfois de caractère selon leur dresseurs, j'ai déjà pu observer des cas quand j'observe mes propres Pokémons. Nous arrivons au bout du couloir et nous revenons à l'accueil. J'invite la jeune fille à s'asseoir sur une chaise et je vais chercher un verre d'eau pour lui rapporter et le déposer sur la table, devant elle. Je m'assois également et lui dit:

« Faites confiance à l'infirmière, elle a déjà eu pire.. Si non, comment vous appelez vous et racontez moi plus en détail l'attaque des braconniers. » Je m'approche d'elle et dit en chuchotant. « Je suis contre le Régime, ne vous en faites pas. »

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Sujet: Re: That beating heart |PV Kirisa| Sam 24 Jan 2015 - 16:20

That beating heart

feat. Kirisa Mounto

Il n'y a de mots qui pourraient décrire ma gratitude envers les deux filles qui se tiennent à mes côtés. Si les soins à prodiguer à l'Evoli ne sont pas terminés, le pire est passé et j'ai désormais bon espoir de la voir se relever de cette expérience fort traumatisante. Malgré moi, un doute subsiste, une peur panique de devoir la laisser derrière moi, entre des mains inconnues bien qu'expertes. Je comprends désormais la réticence de certains proches de patients à la clinique qui refusent de laisser le chevet des malades. Ma présence ici m'offre l'illusion d'un certain contrôle sur la situation, alors que dans les faits, je n'en ai aucun. Or, cette petite fenêtre d'assurance, cette sorte de perspective que je pourrais changer quelque chose si l'occasion se présentait suffisait à me calmer quelque peu. Maintenant que je dois quitter la pièce, une certaine tension m'a saisie et je jette un regard presque désespéré vers la pauvre patiente dont l'état stable n'en demeure pas moins critique. Comme dans un espoir vain de la voir se relever tout de suite, de la savoir tirée d'affaire une fois pour toutes. Mais je sais très bien qu'il lui faudra du temps pour reprendre du poil de la bête, d'autant plus que dans toute cette histoire, il n'y a pas seulement son corps qui a énormément souffert, mais aussi son moral. Lorsqu'elle sera guérie, il lui faudra encore surmonter le deuil de sa mère, tuée sous ses yeux.

Malgré toutes mes réticences, je sens que la jeune fille désire réellement m'aider. Je sens la compassion dans son regard, de l'attention dans chacun de ses gestes. Il me fait étrange de me dire qu'une si jeune personne est en train de prendre soin de moi, à sa façon silencieuse. Mais la sensation me couve et m'apaise tout de même, comme quoi il n'y a pas d'âge pour prendre soin les uns des autres. Je me laisse tirer hors de la pièce, laissant derrière moi Majesta qui refuse toujours de quitter notre protégée. Je respecte sa décision, incapable de parler pour le moment, me laissant entraîner dans le long couloir qui nous ramène progressivement à la salle d'attente. Kirisa me désigne une chaise sur laquelle j'accepte de m'asseoir, encore troublée par tout ce que je viens de vivre depuis ce matin. Je jette régulièrement un regard aux double-portes qui mènent vers le reste du centre d'inscription. Qui sait, un soldat pourrait entrer et poser des questions. Or, j'aurais ici une excuse en béton, à laquelle pourrait attester la jeune aide du Centre ainsi que l'infirmière. Je n'ai rien à craindre je me répète. Lasse, fatiguée, je me recule contre le dossier de ma chaise en m'y abandonnant à moitié.

Pendant ce temps, la brunette m'apporte un verre d'eau que j'avale d'une traite. Le liquide froid me fait du bien. Je caresse tour à tour la tête de Kristoff et de Neptune, qui ne lâchent plus d'une seule semelle. Kirisa se met à poser des questions que je juge légitime, et je m'apprêtes à y répondre lorsqu'elle ajoute quelque chose qui me glace d'effroi. Aussitôt mes prunelles s'agrandissent et j'observe autour de moi. Je comprends à peu près ces dires. Cette employée est nouvelle, et vu son accent je suis à peu près sûre qu'elle vient tout juste de débarquer. Elle n'a pas acquis la prudence nécessaire encore pour survivre en ces contrées. À mi-voix, je lui indique ceci d'une voix calme, mais quelque peu tendue:

«Tu ne devrais pas dire de telles choses, jamais. Tu ne sais pas à qui tu peux avoir à faire et ce genre d'opinions peuvent te mener en prison. Sois prudente, d'accord?»

Je me recule quelque peu et soupire. J'aimerais bien que cette île soit libre, que cette jeune personne n'ait pas à craindre le Régime. Or, nous ne pouvons pas en faire autrement.

«Je m'appelle Lia, tu es Kirisa n'est-ce pas? Je me baladais près des montagnes quand j'ai surpris deux braconniers en train de transporter cet Evoli vers leur camion. Quand j'ai vu l'état de la petite, je n'ai pas hésité, et j'ai pu fuir grâce à mon Gardevoir par la suite. La pauvre... Ils ont dit qu'ils ont tué sa mère... Et cette Feunard elle faisait tout pour la torturer. Ils devaient la vendre à quelconque preneur, mais j'ignore de qui il s'agit.»

Un regard entendu vers la jeune fille, je tente de lui signifier que je ne suis pas certaine qu'il s'agit du Régime et que ce mot ne devrait plus être employé dans notre conversation, surtout pas dans un lieu public tel celui-ci.

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Sujet: Re: That beating heart |PV Kirisa| Lun 26 Jan 2015 - 21:23

That beating heart

Feat Adélia G. Turnac

« Tu ne devrais pas dire de telles choses, jamais. Tu ne sais pas à qui tu peux avoir à faire et ce genre d'opinions peuvent te mener en prison. Sois prudente, d'accord ? »

Je fis un oui de la tête. Je pris sa remarque très au sérieux, elle avait raison. On ne sait jamais sur qui on peut tombé, ça me fait tellement peur. J'eu mal au cœur comme si on m'enfonçait un couteau, j'aurais tellement envie de crier au est fort "liberté" mais je ne peux pas. La prison, les amandes.. C'est un cercle vicieux qui m'en ferais perdre la tête ! Je suis si jeune, que ferais devant deux gardes avec des Pokémons dangereux ? Je soupire tandis que la fille me dit:

« Je m'appelle Lia, tu es Kirisa n'est-ce pas ? Je me baladais près des montagnes quand j'ai surpris deux braconniers en train de transporter cet Evoli vers leur camion. Quand j'ai vu l'état de la petite, je n'ai pas hésité, et j'ai pu fuir grâce à mon Gardevoir par la suite. La pauvre.. Ils ont dit qu'ils ont tué sa mère... Et cette Feunard elle faisait tout pour la torturer. Ils devaient la vendre à quelconque preneur, mais j'ignore de qui il s'agit. »

Ce n'est donc pas sur que ce soit pour le Régime. Je pense que je n'emploierais plus ce mot dans mes conversations, ça me fait vraiment peur. Comment peut-on faire souffrir des Pokémons pour la gloire et le pouvoir ? Je trouve ça atroce ! La jeune fille à l'air vraiment gentille, j'espère garder contact avec elle. Je lui souris avec un regard compatissant.

« Evoli s'en sortira et j'espère qu'on pourra garder contact, tu as l'air gentille malgré cette histoire. »

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Sujet: Re: That beating heart |PV Kirisa| Mer 28 Jan 2015 - 16:51

That beating heart

feat. Kirisa Mounto

Je n'aime pas lui imposer des mots si durs. Je n'aime pas provoquer la peur dans son jeune coeur. J'aimerais tant reprendre mes paroles et les oublier à jamais. Or, je ne le pourrai jamais. Pas tant que le Régime aura le contrôle de cette île par la peur et la violence. Même s'il me peine de devoir insinuer la peur en elle, je sais que je n'aurais pu agir autrement. Il s'agit pour moi d'une façon de la protéger, de la préparer peut-être à ce qui pourrait l'attendre au-dehors et qu'elle ne semble pas connaître encore. Elle provient d'un pays libre, il est bien normal qu'elle n'approuve pas les méthodes de notre gouvernement, mais pour le moment il faudra qu'elle s'y fasse et surtout qu'elle fasse semblant d'adopter la marche à suivre dictée par leur doctrines. J'aurais aimé trouver les mots pour la rassurer, je sens que je l'ai effrayée et je me maudis intérieurement de l'avoir torturée de mes histoires passablement graphiques. Je me demande bien ce que j'aurais pu faire sans la présence de mes alliés. Sans eux, je n'aurais jamais pu sauver cette Evoli, et je préfère ne pas penser à tout le mal qui aurait pu lui être fait. Ces fameux acheteurs se fichent visiblement de la méthode employée par les braconniers pour capturer leur du. Un frisson d'horreur me parcoure, sans que je n'arrive à le réprimer. Moi qui souhaites faire bonne figure devant cette pauvre adolescente, je n'en mène pas bien plus large qu'elle.

Je prends une grande respiration. Parler ce qui s'est passé m'a autant soulagé que rendu d'autant plus fragile. Maintenant que tout ceci est terminé, je peine à croire en mon propre courage, insufflé sans l'ombre d'un doute par mes Pokémon. Eux qui sont à mes côtés depuis mon retour sur l'île n'ont cessé de m'inspirer à me battre, à être forte. Une certaine satisfaction m'envahit alors que je réalise que dans tout ceci, j'ai su me montrer utile à quelqu'un. Cette Evoli ne s'en serait pas sortie si bien si je ne l'avais pas secourue. Comme quoi je peux être une héroïne moi aussi, une personne qui inspire et qui sauve les autres. Je ne suis pas toujours un fardeau. Je caresse la tête de Kristoff. Pour une fois, il a l'air beaucoup moins redoutable malgré son évolution récente. À cette façon qu'il a de me regarder, j'ai l'impression qu'il comprend parfaitement ce que je ressens, mes peines comme mes joies. D'un même mouvement, le Ramoloss fait de même en se pressant contre ma cuisse.

«Je passe souvent ici, nous aurons l'occasion de nous revoir. C'est gentil à dire.»

Mon regard s'égare en direction du couloir qui mène aux salles de soins, derrière le comptoir. L'inquiétude envers la petite Évolime reprend, mais je tente de me tenir tranquille. Un long silence s'installe entre moi et la jeune fille.

«Cette Evoli n'est pas la mienne, je ne sais pas ce qu'il convient de faire. Penses-tu que je devrais la libérer ou la garder auprès de moi, dans mon équipe?»

Je considère mes amis du regard. Les deux ont relevé la tête vers moi. Je sais que Majesta serait d'accord, elle l'a adoptée déjà. Pour ce qui est des autres, il semblerait qu'ils n'y avaient pas pensé. Moi non plus d'ailleurs. Disons que je me souciais plus que de la survie de la petite, mais maintenant que j'y pense, cette question se pose. Si je l'adopte, je la prive de sa liberté... Mais la relâcher dans la nature toute seule à un si jeune âge pourrait être dangereux. Peut-être que Kirisa m'offrira la solution idéale, s'il en existe une.

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Sujet: Re: That beating heart |PV Kirisa| Sam 31 Jan 2015 - 10:39

That beating heart

Feat Adélia G. Turnac

« Je passe souvent ici, nous aurons l'occasion de nous revoir. C'est gentil à dire. »

Lia regarda la porte menant au couloir, là où l'on avait laisser Evoli avec l'infirmière. Et dire que bientôt, j'aurais ma place là-bas et je serais infirmière a part entière ! Mais je dois réviser, l'infirmière veut tester mes connaissances alors je dois apprendre et réviser pour ne rien oublié ! Un long silence se sentit, pesant et long. J'eus l'impression qu'il dure une éternité avant que Lia reprenne:

« Cette Evoli n'est pas la mienne, je ne sais pas ce qu'il convient de faire. Penses-tu que je devrais la libérer ou la garder auprès de moi, dans mon équipe ? »

Que dire ? Comment pouvais-je répondre à cette question ? La relâcher dans la nature si tôt serais la livrer à elle même alors qu'elle a besoin de repos. Mais la garder serait lui privé de sa liberté, celle qu'elle a toujours eu. Je réfléchis un instant. Peut-être que si Lia la gardait quelque temps le temps qu'elle reprenne des forces serait bien mais elle devra la relâcher un jour.

« Peut-être devrais-tu la garder quelques temps avec toi pour quelle se rétablisse mais tu devras la relâcher un jour. »

Je parlais d'une voix calme et pleine d'affection. Et puis, si on échangeait nos numéros, en plus de garder contact, elle pourra me dire si Evoli se porte bien. Cela faisait maintenant 30 min qu'on attendait. Le temps est si long.. J'espère que l'infirmière à réussi à garder Evoli par mis nous.

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Sujet: Re: That beating heart |PV Kirisa| Sam 31 Jan 2015 - 16:15

That beating heart

feat. Kirisa Mounto

Je n'ai jamais été confrontée à une situation semblable. Tous mes alliés ont été capturés de façon tout à fait légale dans l'ambiance sportive d'un bon match, ou alors m'ont été offert sous leur forme d'Oeuf et j'ai du m'en occuper jusqu'à leur naissance. Il n'a jamais été question de voler la liberté de qui que ce soit. Mes amis ont toujours accepté de me suivre et sont heureux. La grande majorité m'ont trouvée, m'ont choisie, comme Anika et Neptune. Or, cette Evoli ne semble en rien me faire confiance, même qu'elle a résisté à la plupart de mes soins. Comment lui imposer ma présence après tout ceci? Je lève les yeux vers Kirisa. Il est plutôt drôle de demander conseil à une adolescente aussi jeune, mais j'imagine que la sagesse n'a pas d'âge lorsqu'on sait la trouver. D'ailleurs, sa réponse tout en nuances m'impressionne fortement. Voilà une jeune fille qui a la tête sur les épaules, même si son étourderie de tout à l'heure aurait pu m'indiquer le contraire. De laisser le temps à ce bébé de se rétablir un peu avant de la lancer dans la nature est une superbe idée. Même que je n'y pensais pas du tout, enfermée dans mon monde de doutes et de stress. Je soupire. L'odeur du sang sur ma veste commence à me donner le tournis. Vivement le retour de l'infirmière pour que je puisse regagner la maison.

«Tu as raison. Après, si elle souhaite rester, là sera son choix, mais je ne lui imposerai rien. Au moins je saurai qu'elle sera guérie si elle doit retourner là où elle est née.»

J'adresse un joli sourire à la jeune fille. Kirisa m'est sympathique, je crois qu'il sera agréable de la revoir dans le centre, surtout si elle y travaille souvent. Peut-être accepterai-je même de lui confier mon secret... Que je suis cette fameuse Coordinatrice qui visite parfois le centre, drapée d'une longue robe, dont le visage est dissimulé sous un masque aux couleurs vives. Pour le moment, je garde le secret. Je dois m'assurer qu'elle a bien compris les dangers qu'elle courre ici, sur cette île. Si je divulgue pas mon identité pendant mes Concours, ce n'est pas pour rien. Je préfère rester inaperçue, le plus inaperçue possible, en fait. Comme quoi de s'exposer devant les caméras des Amphithéâtres n'est pas vraiment la bonne façon. Je craindrais trop qu'on me reconnaisse en tant que la fille de l'ex-présidente Eliza Turnac.

C'est à ce moment que revient finalement l'infirmière à nous. Nous avons patienté, et je suis ravie du résultat. La petite a les yeux grands ouverts, et observe les alentours avec une crainte mêlée de curiosité. Sa respiration est revenue à la normale, même si, visiblement, elle est très épuisée par tout ce qu'elle vient de vivre. Sitôt elle apparaît que je me redresse, ouvrant les bras juste à temps pour y recevoir une Majesta visiblement très secouée. Je la serre contre ma poitrine, cette pauvre petite bulle de gaz qui émet quelques vocalisations chevrotantes. Elle a eu peur, très peur, mais si elle pleure contre moi à présent c'est que l'Evoli est sortie d'affaire. Ce sont des pleurs d'émotion, de joie, de soulagement. Je la pose contre mon épaule lorsque je la juge assez calme, pour finalement m'avancer en direction de l'infirmière dont le sourire me convainc de ce que je sais déjà. Le pire est passé, et ma protégée va s'en sortir. Elle me la remet dans les bras avec une grande délicatesse.

«Evoli va beaucoup mieux. Elle devrait très bien s'en sortir avec quelques jours de repos. Les crocs de son adversaire n'ont rien perforé de ses organes, et pour le reste, il lui faudra guérir par elle-même. Changez ses pansements deux fois par jour, plus au besoin. Gardez-là bien hydratée et forcez là à boire son lait s'il le faut. Je vous ai préparé un sac avec quelques effets dont vous pourriez avoir besoin.»

Elle me le remet. Le sac contient du lait, des bandages et un onguent. Je soupire de soulagement. J'avoue que je n'aurais pas su quel type de lait lui acheter.

«Merci beaucoup, vraiment.»

Je me retourne vers Kirisa.

«Merci aussi à toi, Kirisa. Merci de tes conseils. Je vais rentrer à présent, mais je promets de revenir très bientôt avec des nouvelles.»

(c)Golden

That beating heart

Feat Adélia G. Turnac

« Tu as raison. Après, si elle souhaite rester, là sera son choix, mais je ne lui imposerai rien. Au moins je saurai qu'elle sera guérie si elle doit retourner là où elle est née. »

Elle m'adresse un sourire. C'est à ce moment que revient finalement l'infirmière à nous. Nous avons patienté longtemps. La petite a les yeux grands ouverts, et observe les alentours avec une crainte mêlée de curiosité. Sa respiration est revenue à la normale, même si, visiblement, elle est très épuisée par tout ce qu'elle vient de vivre. Je regarde l'infirmière. Un jour, ça sera moi à sa place..

« Evoli va beaucoup mieux. Elle devrait très bien s'en sortir avec quelques jours de repos. Les crocs de son adversaire n'ont rien perforé de ses organes, et pour le reste, il lui faudra guérir par elle-même. Changez ses pansements deux fois par jour, plus au besoin. Gardez-là bien hydratée et forcez là à boire son lait s'il le faut. Je vous ai préparé un sac avec quelques effets dont vous pourriez avoir besoin. »

Elle lui donne Evoli avec un sac contenant les onguents, du lait et des pansements. Le bébé semblait beaucoup mieux. Elle est si mignonne.. A croqué ! Je regarde l'infirmière en disant merci du regard. Lia remercie l'infirmière et se tourne vers moi.

« Merci aussi à toi, Kirisa. Merci de tes conseils. Je vais rentrer à présent, mais je promets de revenir très bientôt avec des nouvelles. »

Je souris.

« D'accord. A bientôt et si Evoli à du mal a dormir donne lui ça. »

Je lui tends un petit paquet contenant des graines de pavots.

« 2-3 graines suffiront. »

Quel journée ! Assez mouvementée mais j'ai fait une belle rencontre en espérant la revoir. Maintenant, je me méfie et fais attention avec sa mise en garde.

HRP:

Code by Chouw

That beating heart

feat. Kirisa Mounto

Sans cette infirmière et sa jeune aide, je n'aurais jamais pu m'en sortir. Je le réalise à présent, à quel point mes connaissances médicinales sont encore fort limitées. Aujourd'hui, si j'ai su sortir cette pauvre Evoli à l'enfer auquel elle était destinée, je l'ai tout de même abandonnée, en quelque sorte. Mes soins n'ont servi qu'à la stabiliser dans l'attente d'une expertise véritable. Comme quoi un corps humain et celui d'un Pokémon sont bien différents, et qu'il me faudra étudier un peu pour combler cette lacune et être en mesure d'aider mes alliés. Je ne me pardonnerais jamais si je n'arrivais pas à venir en aide à ceux qui ont juré de me protéger et qui prennent tous les jours d'énormes risques, simplement à me côtoyer. Il me faudra être plus forte encore, je le réalise. Même si pour le moment je dois cesser de m'en vouloir pour ce que je n'ai pas été en mesure d'accomplir. Je dois me rappeler, bien sûr, que ces soins demandent de longues études, semblables aux miennes. Que tout n'est pas à ma portée. Mais ma nature perfectionniste a tendance à endurcir mes propres dirigés envers moi-même. Peut-être aurais-je du me montrer à la hauteur, cette fois-ci, la sauver. J'ai tout de même pris la bonne décision en l'emmenant ici. Entre les mains de mes deux sauveuses, elle a affronté le pire. À présent, il lui faudra simplement guérir.

Je souris aux deux femmes en tenant l'Evoli dans mes bras. Elle est chaude, à moitié endormie dans mes bras. Elle n'ose plus se débattre cette fois. Elle me regarde, d'un regard très intense. Nous échangeons une très long œillade, où une communication silencieuse est palpable. Ce que nous pouvons nous y dire nous appartient, mais je crois déceler en elle une sorte de gratitude. Ses prunelles d'un gris translucide n'ont rien perdu de leur animosité et de leur méfiance, sauf qu'une part d'elle se réchauffe à mon contact, je peux le sentir. Je ne me soucie peu de son opinion à mon propos, là n'est pas vraiment le plus important, au contraire. Mais je crois vraiment que nous aurons à former une équipe si nous souhaitons toutes les deux que sa guérison fonctionne. La pauvre créature devra apprendre à me faire confiance, au moins un peu. Ouvrir son coeur à nouveau. Peut-être par le fait même arriverai-je à ouvrir un peu son esprit, lui faire comprendre que pas tous les humains du monde sont susceptibles de lui faire du mal. Au moment où je m'apprête à partir, Kirisa me remet quelques graines pavot, que je glisse dans mon sac près de mes autres effets. Efficace pour dormir dit-elle. Ce sera probablement utile, en effet. Déjà l'Evoli combat le sommeil, probablement trop apeurée encore pour espérer fermer l'oeil.

«Merci Kirisa, ce n'est pas bête du tout. Allons, veillez sur vous.»

Je m'incline prudemment devant elles. Kristoff, serviable, me prend le sac des mains et le transporte pour moi. Je lui caresse la tête en guise de remerciement, et fais signe à Anika, qui n'a pas quitté la salle d'attente depuis notre arrivée, de s'approcher. La Gardevoir me rejoint. Je comprends parfaitement qu'elle aille voulu se tenir loin de toute cette action. Mes propres émotions l'auraient probablement beaucoup trop envahie pour son propre bien, ainsi que la douleur ressentie par la blessée. Je rappelle finalement le Coatox et le Ramoloss à moi, mais ne peux me résoudre à faire de même avec la Fantominus. Majesta garde un oeil sur sa protégée, je ne vais pas l'en séparer.

«Prenez soin de cette belle Evoli chromatique, surtout!»

Chromatique? Je n'avais même pas réalisé qu'il s'agit d'un Pokémon shiney! Eh bien, la vie est pleine de surprises, aux moments où nous nous y attendons le moins. Avec un dernier salut, je souris aux deux autres avant de disparaître.

(c)Golden

» Beating mah drums like dum di di dayyy~
» The Way to my Heart
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» Welcome in my heart.
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That beating heart |PV Kirisa|

That beating heart |PV Kirisa|

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