« C'est toi ou moi, l'un de nous est de trop! »

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 Catherine V. Uraeus - Une psychopathe dans la plaaaaaaaaace

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MessageSujet: Catherine V. Uraeus - Une psychopathe dans la plaaaaaaaaace   Catherine V. Uraeus - Une psychopathe dans la plaaaaaaaaace EmptyDim 29 Sep 2013 - 1:05


CATHERINE VIOLETTE URAEUS

INFORMATIONS
NOM: Uraeus
PRÉNOM: Catherine Violette
SURNOM: Cath’ pour les intimes. Mais surtout, ne l’appelez pas Cathy (sauf si vous êtes vraiment proche d’elle, et encore), parce que là, je ne saurais vous garantir de vous en sortir sans quelques blessures.
PSEUDONYME(S): Au Brésil, on l’appelait A Mulher-Cobra, la Femme-Serpent. Elle s’est habituée à cette appellation, et continuera probablement de l’utiliser pour ses actions futures.
ÂGE: 28 ans
DATE DE NAISSANCE: 31 octobre *ouaip, le jour d’Halloween, et qui plus est du signe du Scorpion. Si ça c’était pas un signe %D *
SEXE: Féminin
GROUPE: Elite - Régime
RÔLE: Championne Coordinatrice (avec une spécialisation dans le type poison) – Soldate du Régime
MÉTIER/ÉTUDES: Catherine n’a jamais eu de vrai succès sur le plan académique. Non pas qu’elle n’était pas intelligente, mais plutôt que les cours ne l’intéressaient pas. Elle se débrouillait simplement pour avoir ce qu’il fallait pour passer dans la classe supérieure, et ainsi diminuer d’autant le temps qu’il lui restait à effectuer en école. Dans de très rares sujets, en revanche, elle s’investissait à fond, car ceux-ci étaient parvenus à susciter sa curiosité.
ORIGINE: Catherine vient de Cork, au sud de l’Irlande. Mais elle s’est ensuite installée pendant plusieurs années au Brésil.


PHYSIQUE
COULEUR DE PEAU: Blanche, très blanche. Cadavérique, même. Ce qui peut paraitre étonnant, vu le temps qu’elle a passé au Brésil. Mais, l’incident qui s’y est déroulé pourrait être une explication à ce phénomène.
CARACTÉRISTIQUES DES CHEVEUX: Ses cheveux noirs d’encre s’arrêtent au-dessus de ses épaules. Une coupe plutôt courte et droite, donc. Elle les garde lisse, et son visage est généralement dissimulé par sa chevelure sur le côté gauche. Le côté droit, en revanche, reste dégagé grâce à une barrette rayée noire et violette.
CARACTÉRISTIQUES DES YEUX: Les pupilles de ses yeux en amande sont noires comme un puits sans fond. Elle n’hésite pas à renforcer cette impression de se perdre dans son regard en soulignant ses traits avec du khôl, et en mettant du fard à paupière violet.
DESCRIPTION DE LA SILHOUETTE: Catherine est légèrement plus grande que la moyenne, à savoir qu’elle fait un bon mètre soixante-douze, pour seulement cinquante-six kilos. Cet écart est important, mais il lui est impossible d’obtenir un poids normal, à cause de l’incident survenu lors de son séjour au Brésil : elle arrive très rapidement à saturation, alors que les besoins de son corps ne sont pas encore satisfaits. Sa silhouette est donc maigre, très maigre, et malgré l’entraînement quotidien qu’elle s’oblige à pratiquer, Catherine s’essouffle très rapidement au moindre effort physique. C’est pour cela qu’elle compte sur ses compagnons pour l’épauler.
PARTICULARITÉ: Suite à son séjour au Brésil, Catherine a quelques morsures de serpents sur les mains. Le poison les ayant partiellement brûlées, elle les dissimule depuis sous des gants noirs ; Catherine ne s’habille plus qu’avec du noir, et parfois un peu de violet. De plus, certains parmi les rares à avoir survécu à une rencontre avec elle, assurent avoir déjà vu ses vêtements se mouvoir par eux-mêmes… Mais ce ne sont que des rumeurs… N’est-ce pas ?


CARACTÈRE
PERSONNALITÉ: Il y a clairement eu un avant et un après son séjour au Brésil. Si, auparavant, Catherine avait toujours été fascinée par la violence dans la culture humaine (ou comment cette espèce parvenait à s’autodétruire), elle gardait cet attrait au fond d’elle. Venant d’un petit village, tout se savait rapidement, et cette information pouvait se retourner contre elle.
Cependant, depuis, les choses ont radicalement changé. Elle assume entièrement ce goût pour la désolation et la mort, et le clame haut et fort à qui souhaites (ou pas) l’entendre. Elle se montre généralement spontanée, presque bestiale dans ses actions. C’est du moins ainsi qu’elle paraît : en réalité, elle parvient à analyser très rapidement une situation et à élaborer une stratégie d’attaque en un minimum de temps. Et, lorsqu’elle passe à l’action, ce n’est jamais sans conséquences, honorant son surnom d'A Mulhem-Cobra, la Femme-Serpent.
Qui plus est, Catherine est une personne qui sait ce qu’elle veut et qui, dans ces cas-là, usera de tous les moyens pour l’obtenir. Et, malheureusement pour les autres, bien souvent, cela se résume à martyriser et blesser des gens ou des pokémon, voire les tuer.
Elle raffole des coups bas et des mises en scène. Elle part du principe que, plus c’est impressionnant, plus l’ennemi prend peur, se met sur la défensive et commet donc des erreurs (la Nature regorgeant d’exemples).
Mais… Catherine est aussi quelqu’un qui se lasse très vite de tout, et surtout de ses jouets. Qui plus est, si quelque chose ou quelqu’un se présente à elle, et qu’il ne parvient pas à attirer à sa curiosité, elle l’ignorera tout simplement. Enfin, elle déteste par-dessus tout demeurer inactive. C’est bien l’une des choses qui l’insupporte le plus.
En résumé, par certains égards, si l’on voulait comparer Catherine V. Uraeus à quelqu’un, elle se rapprocherait davantage de l’enfant que de l’adulte. Mais, un enfant très dangereux.
Ah, et dernier détail. Elle possède un sens de l'humour des plus particuliers...
GOÛTS & DÉGOÛTS: Catherine adore : la violence sous toutes ses formes, le heavy metal, les plats forts en goût et épicés (il n’y a plus que ça qu’elle parvient à percevoir), les Pokémon de type poison, les défis (surtout quand ils semblent perdus d’avance), terroriser les gens, que ses victimes la supplient de les achever, briser les rêves des gens trop naïfs, les personnes partageant les mêmes idées qu’elle, l’humidité, la chaleur, …
En revanche, elle déteste : qu’on lui demande de faire un travail qu’elle considère comme indigne de son intérêt, le soleil (il lui brûle la peau), attendre sans rien faire, les personnes indécises/toujours souriantes/qui cherchent à aider les autres (en gros : les gens normaux lui portent sur les nerfs %D ), qu’on cherche à voir ses mains, le froid (ça aussi, ça fait mal à la peau), …
ASPIRATIONS & PEURS: Bien que son but premier soit de participer à la farandole de violence de l’Histoire de l’humanité, Catherine a également pour objectif de montrer au monde toute la splendeur des poisons, et leur magnificence. C’est pour cela qu’elle a préféré la voie de Coordinatrice (plus fourbe, plus spectaculaire) que celle de Dresseuse.
Concernant ses peurs, en revanche… Elle les a laissées derrière elle le jour de sa renaissance au Brésil. Non pas qu’elle n’ait peur de rien. Plutôt qu’elle ne comprend plus ce que signifie ce mot pour elle, tandis qu’elle l’incarne si bien pour ses ennemis ou victimes. En fait, si quelque chose venait à lui faire peur, elle ne comprendrait même pas qu’il s’agit de ça.
ALLÉGEANCES: Régime, sans aucune hésitation. Catherine s’est rendue sur Enola dans l’unique but de satisfaire sa soif d’exactions, ce que lui offrait la nouvelle dictature. Cependant… S’il arrivait que les choses se calment, elle n’hésiterait pas une seule seconde à mettre son grain de sel pour que les conflits repartent, ou encore changerait-elle de camp.


HISTOIRE
Depuis quelques années, un nom faisait frémir d’effroi les rues de Sao Paulo. Un nom qui sema la terreur dans les bidonvilles livrés à eux-mêmes, mais également dans les quartiers les plus chics de la métropole brésilienne. A Mulher-Cobra, la Femme-Serpent.

Les rumeurs disaient que lorsqu’elle sortait pour agir, la nuit, elle glissait silencieusement à travers les ombres avant de fondre sur sa victime. Celle-ci disparaissait pendant quelques jours, puis on retrouvait son cadavre mutilé à la lisière de la forêt amazonienne, dans un coin de Sao Paulo ou sur une plage. Le pire, c’était que l’on savait à l’avance qui allait être emporté : lorsqu’au matin, une famille découvrait l’empreinte d’une main sanglante sur leur porte, ils pouvaient être certains que A Mulher-Cobra avait jeté leur dévolu sur eux. Nombreux furent ceux qui tentèrent de lui échapper, en engageant des gardes du corps pour les plus aisés, en demandant à son gang de lui prêter main forte, ou encore en cherchant à fuir. Mais rien n’y changeait, quelle que fût la configuration choisie, le résultat était toujours le même : la mort de ces personnes après d’ignobles tortures.
Même les guerres de gangs étaient concernées ! A Mulher-Cobra surgissait de nulle part en plein milieu du champ de bataille, et anéantissait en un rien de temps les combattants des rues. Il n’y avait guère de vainqueur, si ce n’était elle. Paradoxalement, la ville devint plus sûre avec son arrivée puisque les gangs n’osaient plus se montrer ouvertement. D’un autre côté, elle ne fut que plus dangereuse, avec cette épée de Damoclès qui pesait sur chacun de ses habitants et qui, à tout moment, pouvait s’abattre.

Cependant, ce ne sont que des racontars, n’est-ce pas ? Quelle vérité peut-on donc tirer de ces légendes urbaines ? Ces victimes pourraient très bien être en réalité l’affaire d’un nouveau gang, plus sournois et plus discret que les autres, et cherchant à instaurer sa suprématie sur la ville de cette manière. Ce qui serait bien plus logique.

Pour démêler le vrai du faux, il faut revenir plusieurs années en arrière, dans un lieu qui n’a rien à voir avec Sao Paulo l’ensoleillé.

***

Comme tous les jours de chaque mois de chaque année, peu importe le temps, les fourmis s’activaient pour faire fructifier la colonie. La reine pondait ses œufs, les nourricières les emportaient aussitôt dans la nursery et s’occupaient des futures sujettes, des ouvrières creusaient de nouveaux tunnels et, surtout, la majeure partie des travailleuses s’aventurait au dehors afin de trouver de quoi nourrir tout ce beau petit monde. Les guerrières leur venaient même en aide et, toutes ensemble, elles partaient récupérer une miette de biscuit, un cadavre de chenille, u  fruit tombé, … Elles ramenaient leur trouvaille sur leur dos, la maintenant par la seule force de leurs mandibules, puis repartaient aussitôt. Leur activité et leur nombre étaient tels qu’on aurait dit un petit ruisseau noir.

Soudain, la terre trembla. Les fourmis s’immobilisèrent, orientèrent leurs antennes dans tous les sens pour comprendre ce qu’il se passait. Rien, pas de signal de danger. Elles pouvaient donc reprendre leur manège incess… BOUM ! Cette fois, le choc fut plus puissant, au point qu’il fit sursauter certains des insectes. Qu’était-ce ? Une attaque des termites ? Des guêpes ? Le sol bougea une nouvelle fois, et une phéromone d’alerte leur parvint presque simultanément. L’assaut venait du ciel, et plusieurs étaient déjà tombées ! Ce devait être un gros oiseau, venu faire son repas !
La panique s’empara de la colonie. Les ouvrières se dépêchèrent de regagner l’abri de la fourmilière, les plus éloignées se faisant mystérieusement écraser en moins d’une seconde par cet oiseau géant. Les guerrières abandonnèrent aussitôt leur butin, et se mirent en position de tir. Mais rien à faire, leur acide n’avait aucun effet sur leur assaillant, et d’autres périrent. Les fourmis militaires battirent en retraite jusqu’à leur forteresse, alors que les attaques aériennes reprenaient. Le plus important, c’était de protéger la reine, il fallait à tout prix empêcher sa mort, et…

« Catherine Violette Uraeus ! »

La petite fille de six ans se figea et se retourna. Ses yeux de jais exprimaient sa frustration d’avoir été si brusquement interrompue dans l’expérience très enrichissante qu’elle était en train de mener. En revanche, la moue sur son visage montrait très bien qu’elle avait compris qu’elle avait fait une bêtise. A ses pieds, le sol grouillait de fourmis en débâcle.

« La récréation est terminée depuis déjà cinq minutes, jeune fille ! Alors, dépêche-toi de retourner en classe ! »

Catherine obéit, bien qu’elle eût préféré poursuivre son jeu. Elle suivit donc la maîtresse jusqu’à la salle, regagna sa place près de la fenêtre. Cependant, alors que ses camarades s’enthousiasmaient à répéter l’alphabet dans l’ordre, l’attention de la petite fille glissa vers la cour qu’elle pouvait voir à travers la vitre. Malgré le ciel lourd de nuages de la ville irlandaise de Cork et la faible luminosité, elle parvenait à distinguer le dôme formé par la fourmilière. Son imagination la fit sortir de cet endroit hermétique, pour la ramener dehors, où elle se remettait à écraser ces insectes…

« Catherine, eh bien, tu rêves encore ? Non, tu es sûre ? Dans ce cas, puisque tu as suivi le cours, tu dois savoir quelle lettre se trouve après le G, n’est-ce pas ? »

***

Catherine l’avait compris dès le premier jour de classe : les cours l’ennuyaient. Même si on ne cessait de lui répéter que c’était important pour son avenir, si elle voulait un jour avoir un bon poste et blablabla, elle, elle s’en fichait. Aucune leçon n’arrivait à susciter son intérêt. En fait, si, il y en avait. Lorsqu’en histoire, le professeur leur parlait des guerres, qu’en littérature ils étudiaient les ouvrages aux sombres intrigues, et qu’en géographie on leur expliquait où se trouvaient les zones de conflit et pourquoi, là, elle était toute ouïe.

Pendant longtemps, elle ne se posa pas la question de savoir pourquoi de telles choses lui plaisaient. Ce ne fut que lorsque sa mère la réprimanda de regarder les horreurs qui passent aux infos pendant le repas qu’elle cerna la cause de cet attrait. C’était tout simplement la nature humaine. Voire à quel point cette créature, qui se disait civilisée, se faisait autant de mal pour des prétextes qui, finalement, étaient comparables à ceux du monde animal. Elle comprit également que cet aspect, chez elle, était plus prononcé, qu’elle aimait voir les autres souffrir, et apprendre comment ils se faisaient eux-mêmes du mal.
C’est ainsi qu’elle engloutit tous les documentaires, livres, films sur le sujet. Ses parents étaient satisfaits, pensant qu’elle s’investissait enfin dans ses études. Il n’en était bien entendu rien, mais elle ne pouvait pas prendre le risque d’expliquer la véritable nature de son projet. Dans un petit village où tout le monde se connaissait, elle savait qu’une telle information pouvait la ruiner. Elle avait déjà été témoin d’un tel phénomène, quand un garçon de sa classe avait été pris en train de voler une sucette à la boulangerie.

Lorsque vint le lycée, les cours devinrent encore plus ennuyeux. Surtout que, pour la énième fois, elle se retrouvait avec les mêmes personnes. Trois longues années en perspective…
Cependant, un jour, alors qu’elle marchait dans un couloir, elle eut vent de combats pokémon illégaux qui se déroulaient dans la lande. Voyant là l’occasion de voir en direct une démonstration de la cruauté humaine, Catherine s’y rendit.
Et elle fut complètement bluffée. Certes, elle avait déjà vu des combats pokémon à la télévision, mais uniquement aux infos car ses parents n’étaient pas trop adeptes de ce sport-là. Mais jamais elle n’avait vu autant de violence de la part des dresseurs, mais aussi de leurs compagnons ! Pour elle qui se délectait de tout cela, c’était un véritable régal !

Au fil du temps, elle délaissa de plus en plus les cours, pour venir passer ses journées entières sur le terrain illicite. Elle apprit à analyser les combats, comprendre les forces et faiblesses des créatures, les lacunes dans la stratégie du dresseur, et même à prévoir les chances de victoire de l’un ou l’autre. Elle prit rapidement part aux paris qui entouraient ce genre de pratique, et parvint même à accumuler une somme plutôt rondelette.

Mais, au début de la dernière année de lycée, elle se lassa de ces tournois. Catherine avait en effet l’impression que les mêmes combats se jouaient devant elle, seules les protagonistes variant. La plupart pensait que la force brute suffisait pour l’emporter, résultant des prestations plus que médiocres. Les stratèges, ces perles qu’elle appréciait tant, étaient devenus rares. Ils avaient certainement dû regagner le circuit régulier, ou quelque chose du genre. Dans tous les cas, ce n’était plus intéressant.

C’est à cette même époque qu’un accident industriel eut lieu. Une fuite de produits se déclara dans une entreprise chimique de la région, polluant les cours d’eau à proximité. Cela provoqua pas mal de remous dans la région, entre les protestations des habitants et des écologistes, les politiques qui promettaient tout et son contraire, et les industriels qui se confondaient en excuse avant d’assurer qu’ils participeraient financièrement au nettoyage des rivières. Catherine se porta volontaire pour l’assainissement, mais pas par charité. Au contraire, il s’agissait pour elle d’étudier une autre forme de violence faite par les Hommes à la Nature. Quoi de mieux pour titiller sa curiosité ?
Or, alors qu’elle ratissait le fond d’un cours d’eau avec des gestes lents, un bouillonnement agita la surface à quelques mètres d’elle. Elle se figea aussitôt, et porta toute son attention sur ces bulles épaisses, qui éclataient avant de se reformer aussitôt. A chaque fois, elles exhalaient une puanteur digne d’une décharge en plein air, une odeur de chair en décomposition, de substances artificielles et d’autres abominations.

Soudain, l’eau se souleva et deux cavités qui ressemblaient à des yeux se dessinèrent sur la masse impropre. Catherine sursauta si fort qu’elle glissa avant de tomber, l’un de ses pieds bottés entrant en contact avec la rivière. Sauf que ce dernier avait plus la consistance d’une boue souple que d’eau. La jeune fille remonta bien vite sur la berge… Puis se retourna, pour voir si la… Chose était toujours là, ou si elle n’avait fait que rêver. Il n’y avait plus ri… Aha ! Si ! Un peu plus loin, le même phénomène se reproduisit, et elle put observer ce qui lui avait fait si peur.
… Sauf qu’elle n’avait pas la moindre idée de ce qu’il s’agissait. Ca n’avait pas l’air d’avoir une forme propre. C’était plus… Comme si les déchets de l’usine avaient pris vie. Mais c’était idiot, non ? Quoi que… Elle se souvenait d’un documentaire, où ils disaient que les saumons mâles devenaient femelles à cause de l’eau polluée dans laquelle ils évoluaient. Dans ce cas, il n’était pas impossible que son idée soit fausse.

Enthousiasmée par ce prodige, Catherine abandonna aussitôt son poste pour chercher tout ce qu’elle pouvait sur un événement du même genre. Et elle ne tarda pas à trouver : il s’agissait d’un Grotadmorv, au vu de la taille. Il n’était a priori pas rare d’en trouver dans les eaux polluées. Mais, fait qui ravit la jeune fille au plus haut point, c’était une créature créée à cause de l’Homme, l’incarnation même de tous les sévices qu’il faisait subir à la Nature !

Elle retourna de nombreuses fois à l’endroit où elle l’avait rencontré, afin de l’étudier. Ainsi le vit-elle se diviser pour donner naissance à des versions miniatures de lui-même, des Tadmorv d’après ce qu’elle avait lu. Elle constata également qu’il s’agissait d’une créature douée d’intelligence, lorsqu’elle le vit chasser avec patience et savoir-faire des pokémon ailés. Elle essaya différents types de nourritures avec lui, des déchets alimentaires aux pièces de voiture rouillées, en passant par de petits animaux morts. Il s’avéra qu’il préférait les cadavres en décomposition, voire les créatures vivantes qu’il gobait avant de les étouffer en son sein, mais qu’il ne s’intéressait au métal que lorsqu’il n’avait rien d’autre à manger. Et même, dans ces cas-là, il mettait beaucoup plus de temps à les digérer, et plusieurs jours de diète lui étaient nécessaires avant qu’il puisse reprendre son cycle d’alimentation. Enfin, toutes les substances chimiques étaient pour lui autant de friandises, et il se jetait dessus avec appétit dès qu’elles avaient effleuré la surface de l’eau. Fascinant !

Néanmoins, tout cela prit fin lorsque les habitants s’aperçurent que la pollution de la région augmentait au lieu de diminuer. Ils décidèrent d’en finir une bonne fois pour toute, en faisant appel à un spécialiste en éradication de nuisibles venimeux et ses pokémon psy.
Dès qu’elle entendit le maire faire cette annonce à la radio, Catherine sut que, si elle ne faisait rien, son sujet d’étude favori allait disparaître. Elle amputa aussitôt une partie de ses économies pour l’achat d’une Masse Ball, et fila jusqu’au repaire nauséabond du Grotadmorv.

Ce dernier, en la voyant arriver, s’approcha de la rive. Depuis le temps, il avait compris que sa venue signifiait que de la nourriture facile n’était pas loin. Et effectivement, la première chose que fit Catherine fut de lancer quelques Rattata morts dans sa gueule béante, qu’il referma dans un bruit de succion.

« Ecoute, j’aurais préféré ne pas en arriver là, mais… Si tu restes ici, tu vas crever. Disparaître. Pouf ! Ils sont incapables d’assumer le fait qu’ils t’ont créé, ils arrivent pas à se regarder dans un miroir. Moi, par contre, je le fais. En plus, si tu viens, je pourrai continuer à te donner à manger, et personne ne pourra t’empêcher d’exister. Alors ? Qu’est-ce que t’en dis ? »

La masse nauséabonde ne répondit rien, la considéra un instant de ses cavités qui lui servaient d’yeux. Avait-il compris ce qu’elle lui disait ? Elle n’avait jamais essayé de lui parler, cela aurait altérer les résultats de son étude.
Mais, au bout de quelques secondes, la boue putride se souleva de la surface de l’eau, pour avancer sur la berge. L’herbe qui était encore intacte pourrit immédiatement à son contact. Il ne jeta même pas un œil à sa progéniture, derrière lui, qui allait certainement mourir. Mais, honnêtement, Catherine se fichait d’eux. Ils n’étaient intéressants que parce qu’ils avaient été générés par le Grotadmorv. Mais, d’une certaine manière, ils étaient le produit de la Nature, contrairement à lui qui ne devait son existence qu’aux maladresses des humains. Il se laissa aspirer par la capsule sans opposer la moindre résistance.

***

La capture d’Èilliù, nom qu’elle avait donné au pokémon et qui signifiait Pollution en irlandais, s’accompagna d’un nouveau sujet d’étude. En effet, apprenant qu’il s’agissait d’une créature de type poison, elle décida de faire de plus amples recherches à leur sujet. Elle découvrit avec joie que, si toutes possédaient bien du venin, il y avait mille et une façons de l’utiliser. Et ces méthodes pouvaient même varier au sein de la même espèce !

Toutes ces informations donnèrent envie à Catherine de se rendre sur le terrain, afin de voir les choses par elle-même. Utilisant le reste de ses gains aux combats illégaux, faisant fi de ce que lui disaient ses parents, elle s’envola pour le Brésil, plus particulièrement en un lieu qui avait retenu son attention : la Ilha da Queimada Grande. La particularité de cette île résidait dans le fait qu’elle détenait la plus importante concentration de serpents au monde. Soit autant de manière d’utiliser le poison qu’il y avait de reptiles ! De plus, elle trouvait intéressant le fait d’étudier des créatures qui, dans l’Histoire humaine, étaient à la fois des protecteurs et des bourreaux, selon les légendes.

Catherine passa près de deux ans sur cette île hostile, au climat bien plus chaud que celui de son Irlande natale. Mais elle supporta ce changement sans broncher, tout comme elle s’était habituée à l’odeur que dégageait Eilliù. Il suffisait d’un peu de volonté.
L’endroit était des plus dangereux. Où que l’on marche, il y avait toujours un serpent, voire plusieurs. Le seul endroit relativement sûr était le bâtiment des herpétologues, qui avaient accepté de l’accueillir, non sans avoir tenté de nombreuses fois de l’en dissuader. Mais rien à faire, elle avait décidé quelque chose, elle l’accomplirait jusqu’au bout !
Pendant deux ans et quelques mois, donc, elle étudia les serpents, leur comportement social, leur venin, s’instruisant directement auprès des spécialistes lorsqu’elle en avait besoin. Quand elle y pensait, elle envoyait une lettre à ses parents, mais c’était plus pour la forme qu’autre chose. Son intérêt était si grand qu’à vingt-trois ans les scientifiques lui proposèrent d’intégrer leur équipe. Et c’est alors qu’elle réfléchissait à cette proposition que l’accident arriva.

Quand elle y repensait, elle ne pouvait s’en prendre qu’à elle-même. Mais, finalement, ce n’était pas plus mal.
Alors qu’elle évoluait une fois de plus à travers la forêt de l’île, elle trébucha sur une racine qu’elle n’avait pas vue. Par réflexe, elle se raccrocha à une branche… Sur laquelle se trouvait un des serpents fers de lance qui peuplaient cette île. Croyant à une attaque, le reptile se dressa et mordit plusieurs fois la chair tendre de la jeune fille.

Jamais on entendit pareils hurlements sur ce morceau de terre. La douleur des crocs qui s’enfonçaient dans ses mains ajoutée à celle du venin qui lui remontait le long des veines comme des torrents de feu semblaient être l’Enfer sur Terre. Dans une explosion de lumière, Eilliù surgit hors de son globe et engloutit la créature responsable de la détresse de la jeune fille. Il porta ses cavités creuses sur elle. Des larmes roulaient toutes seules sur ses joues, elle était secouée de soubresauts de plus en plus violents et la chair mordue, en plus d’être ensanglantée, adoptait une sinistre teinte violette. Elle agonisait. Sans plus attendre, le Grotadmorv enveloppa le corps de Catherine dans la boue qui le constituait, et se précipita jusqu’au bâtiment des herpétologues.
Il déboula au milieu de la salle à manger, et déposa au sol celle qui lui fournissait de la nourriture tous les jours. Ce fut le branle-bas de combat. Un tel alla chercher le médecin à l’étage du dessus, deux autres l’installèrent sur un lit de camp et commencèrent à aspirer puis recracher le venin, un dernier se rua dans la pharmacie pour récupérer un des précieux antidotes. Ils le lui inoculèrent, puis plusieurs heures de lutte contre la mort passèrent. Jusqu’à ce que le médecin ne sente plus le pouls de la jeune fille. Il nota l’heure du décès, la recouvrit d’un drap, et quitta la pièce, le cœur lourd, en compagnie des autres scientifiques. Seul Eilliù demeura à ses côtés.

***

Catherine ne comprit jamais ce qui lui était vraiment arrivé. Cette partie de ses souvenirs était très floue. En revanche, elle se rappelait très bien cette sensation de confort qui avait soudain envahi son corps, si douce après la violence du mal qui l’avait rongée quelques instants plus tôt. Elle se souvenait aussi d’une chose qui ressemblait à une grande lumière blanche, de… Personnes, du moins ça y ressemblait, qui lui prenaient la main pour l’amener jusqu’à ce tunnel éclatant. Au début, elle se laissa porter, soulagée.
Soudain, elle s’immobilisa. Non, elle ne pouvait pas partir comme ça. Ca ne faisait que commencer, non ? Elle n’avait vu que quelques exemples de tout ce dont les Hommes étaient capables de se faire, à eux ou aux autres créatures ! De plus, vous savez quoi ? Elle avait maintenant envie de prendre part à cette désolation causée par son espèce. Jusqu’à présent, elle s’était contentée d’être une spectatrice passive. Maintenant, elle en serait une actrice !

Forte de cette pensée, Catherine s’arracha à la douce étreinte de ses hôtes, et réintégra d’un coup son corps. Elle se redressa en position assise, repoussant le drap qui la recouvrait comme un linceul et inspirant un air qui s’était absenté de ses poumons. La douleur était de nouveau là, elle était bien de retour à la réalité…
Quelque chose lui remonta le long de l’œsophage. Elle eut juste le temps de se pencher sur le côté qu’elle rendait tout ce qui se trouvait auparavant dans son estomac. Eilliù, qui ne disait pas non à un repas de ce genre, se précipita dessus… Avant de reculer en émettant des gargouillements semblables à des grognements. La jeune fille se redressa sur un coude, posa un œil sur ce qu’elle venait de régurgiter.

Au milieu de la flaque nauséabonde, se trouvait un petit objet noir, pas plus gros qu’une bille. Le cerveau encore embrumé par le venin, l’expérience de mort imminente qu’elle venait de faire et son vomissement, elle n’eut pas le temps de se demander ce qu’était ce truc qu’il s’éleva dans les airs en grossissant rapidement. L’objet s’arrêta à hauteur de ses yeux, grossit encore avant d’adopter une forme grossière. Deux yeux rouges s’ouvrirent, dans un regard digne du Diable, alors qu’un sourire sadique déchirait cette face terrifiante.
Catherine demeura figée face à cette créature qui venait de sortir de son corps. Cependant, une fois la première impression passée, elle eut l’impression de… C’était comme si la présence de ce monstre lui était familière.

Une idée lui traversa alors l’esprit. Une pensée folle… Mais qui paraissait tout à fait rationnelle pour sa raison malmenée.
La jeune fille tendit prudemment une de ses mains meurtries vers la créature, comme si elle voulait la toucher. Mais, lorsqu’elle entra en contact avec elle, elle ne trouva qu’une fumée noire, une ombre.

« Tu es moi *

La fin de la phrase résonna dans son esprit. Il n’y avait plus aucun doute. Par elle ne savait quel prodige, la créature qui se tenait devant elle, c’était elle. Ou plutôt, une partie d’elle. Celle qu’elle était avant. Et qui n’était plus. Un fantôme. Une explication très alambiquée mais qui, pour elle, faisait sens. L’expérience de mort imminente couplée au poison avait fait mourir une partie d’elle, qui s’était matérialisée. Plus elle se le répétait, plus son esprit malade acceptait cette idée, jusqu’à la transformer en affirmation irréfutable.

Un rire dément s’empara alors d’elle, qui lui sortit du fond des tripes. Oh oui, elle se souvenait ! Elle était revenue parce qu’elle voulait maintenant appliquer cette violence qui la fascinait tant ! Et il avait fallu qu’elle meure pour se rendre compte de ça ? HA HA HA ! Mais qu’est-ce que son ancienne moi avait donc eu dans la tête pendant toutes ces années ? HA HA HA !

Sa folie résonna jusque dans les pièces voisines, réveillant les scientifiques. Un frisson glacé leur parcourut l’échine, tandis qu’ils se concertaient du regard. Ce bruit, il venait de la pièce où reposait Catherine. Mais le médecin avait bien constaté sa mort, alors qui… ?
Quand, enfin, ils se décidèrent à pénétrer dans la chambre funéraire improvisée après qu’un bruit de choc se fit entendre, ce fut pour constater que le corps et le Grotadmorv avaient disparu. Les éclats de sa démence rebondissaient encore sur les murs, avant d’être emportés au dehors par le vent qui s’engouffrait au travers de la fenêtre brisée.

***

En vérité, si le poison ne l’avait pas tuée, il avait bien endommagé une partie de son cerveau. Résultat, il avait exacerbé la moindre de ses émotions, étiré à l’extrême sa personnalité, amplifié ses envies jusqu’à les transformer en obsession. Elle avait désormais besoin de cruauté.

Elle était parvenue à quitter la chambre grâce au monstre qu’elle avait engendré. Ce dernier, tout comme Eilliù l’avait fait un peu plus tôt, avait enveloppé son corps d’un habit d’ombre, avant de modifier une nouvelle fois sa forme pour modeler ce qui ressemblait de loin à des ailes macabres. Le duo s’était ensuite élancé à travers la nuit, ne s’arrêtant que lorsqu’ils touchèrent enfin terre. Le soleil se levait justement, illuminant une ville gigantesque devant eux. Les rues grouillaient déjà de monde. Cela rappela à Catherine les fourmis qu’elle écrasait dans la cour de récréation, lorsqu’elle était petite… Un sourire dément s’afficha sur son visage. Oui, c’était exactement ça qu’ils étaient. Des fourmis ! Des fourmis qu’elle allait piétiner ! Mais, pas toute d’un coup, non. Sinon, il n’y aurait plus de quoi jouer, après.

***

C’est ainsi qu’A Mulher-Cobra vit le jour à Sao Paulo. Le surnom lui fut attribué lorsque les herpétologues révélèrent qu’une jeune fille, mordue par un serpent et laissée pour morte, avait soudainement disparu de leur bâtiment. La légende urbaine amplifia les choses, reliant les deux événements. Ils ne se doutaient pas qu’ils étaient si près de la vérité…

Catherine, accompagnée d’Eilliù, de Mo Féin Eile –l’Ectoplasma qu’elle avait appelée mon autre moi en irlandais- et d’Ithe-Fir –Mange-Hommes, un Empiflor qu’elle trouva dans la forêt amazonienne et qui la fascina au niveau de l’astuce qu’il avait pour attraper ses proies- sema donc la terreur pendant de longues années dans la métropole brésilienne et ses alentours. Elle se délectait de leurs cris, adorait inventer de nouveaux supplices, se repaissait sans fin de nouvelles chasses. Elle était insatiable.

Mais un jour, elle se rendit compte que la ville n’était plus la même. Certes, elle l’avait sous son contrôle. Mais, du coup, plus personne ne cherchait à lui résister. Et puis, le pouvoir ne l’intéressait pas. C’était tellement plus drôle de les voir essayer vainement de s’opposer à elle. Elle n’avait même pas eu le temps de tester sa dernière recrue, Luìochàn, Embuscade, une Mimigal qu’elle avait trouvée dans des ruines alors qu’elle se reposait. Il était temps de changer d’air !
Et justement, elle apprit qu’une petite île du Pacifique était tombée sous la coupe d’un groupuscule, qui cherchait des volontaires pour les aider à maintenir l’ordre. Juste ce qu’il lui fallait.

A Mulher-Cobra embarqua donc dans le premier navire à destination d’Enola, mais en demeurant dans sa cabine. Devoir supporter le soleil, non merci. Elle ne résista pas à la tentation d’évaluer sa dernière recrue sur quelques passagers, sans causer trop de dommages pour autant. Tant qu’elle était sur cette fichue coque de noix, elle leur était redevable. Mo Féin Eile ne supportait pas de voler au soleil, et de toute façon elle n’aurait jamais eu suffisamment d’énergie, même en effectuant des pauses, pour faire toute la traversée. Mais, finalement, cette traversée se révéla plutôt fructueuse, puisqu’un jeune Moufouette, que Catherine baptisa Tocsain, Toxine, vint rejoindre leurs rangs.

Enfin, la petite troupe à la funeste renommée posa le pied sur l’île d’Enola. Une île. Comme là où tout avait commencé. La coïncidence arracha un sourire sinistre à la jeune femme.


HORS-JEU
PSEUDO: Yûn
ÂGE: 20 ans
DISPONIBILITÉ: Euh… Variable, vu que je suis en Ecole de Commerce, j’ai pas d’emploi du temps fixe ^^’
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM?: Grâce au n’Ishi sauvage, alias Peter Sansnom
QUE PENSEZ-VOUS DU FORUM ET DU CONTEXTE? Rah, bah depuis l’temps que je cherchais un forum où je peux jouer un coordinateur spécialisé dans le type poison ! Z’allez avoir l’occasion de voir ce que peut donner un Grotadmorv en Concours, ouaip, moi j’vous l’dis !
PERSONNAGE SUR L'AVATAR: Ophélia [Brütal Legend]
CODE: Code bon par Zek'
AUTRE: Patate ! I am the Banana King ! *soyez heureux que je ne vous aie pas sorti la tirade de V pour Vendetta, où il y en avait encore pour quinze lignes %) *


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MessageSujet: Re: Catherine V. Uraeus - Une psychopathe dans la plaaaaaaaaace   Catherine V. Uraeus - Une psychopathe dans la plaaaaaaaaace EmptyDim 29 Sep 2013 - 1:07

FICHE DRESSEUR

INFORMATIONS GÉNÉRALES
RAPPEL GROUPE: Élite - Régime
RAPPEL RÔLE: Championne Coordinatrice – Soldate du Régime
VILLE DE RÉSIDENCE/D'ARÈNE: Anula

TEAM CLASSIQUE
Catherine V. Uraeus - Une psychopathe dans la plaaaaaaaaace 1380449881021863900 - Mimigal ♀ - Luìochàn - Insomnia - Rigide
COMMENT L'AVEZ-VOUS CONNU?: Luìochàn est le dernier souvenir que garde Catherine du Brésil, capturée dans des ruines. Elle a certainement un excellent potentiel en matière de traquenards, mais elle n’a pas encore eu l’occasion de la tester véritablement… De plus, chance, les Mimigal femelles sont plus imposantes que leurs congénères mâles.
Catherine V. Uraeus - Une psychopathe dans la plaaaaaaaaace 1380450317002760200 - Moufouette ♂ - Tocsain- Boom Final - Rigide
COMMENT L'AVEZ-VOUS CONNU?: Catherine le découvrit sur le bateau qui l'emmenait vers Enola, et l'accueillit au sein de son groupe dès qu'elle imagina toutes les possibilités que lui offraient la délicieuse odeur dégagée par la petite créature.

TEAM ÉLITE
Catherine V. Uraeus - Une psychopathe dans la plaaaaaaaaace 1380450468022254200 - Grotadmorv ♂ - Eilliù- Glue - Malpoli
COMMENT L'AVEZ-VOUS CONNU?: Si je vous dis qu'au lieu de nettoyer la rivière polluée, elle a décidé de revenir étudier cette créature et que, finalement, elle l'a capturée parce que quelqu'un devait venir pour l'éradiquer, vous me croyez ? Non ? Dommage, parce que c'est exactement ce qu'il s'est passé.
Catherine V. Uraeus - Une psychopathe dans la plaaaaaaaaace 1380450803099839300- Ectoplasma ♀ - Mo Féin Eile (pour faire plus court, elle l'appelle souvent Mo Féin)- Lévitation - Fofolle
COMMENT L'AVEZ-VOUS CONNU?: Encore plus tordu qu'avec Eiiliù. Selon Cath, il s'agirait d'une partie d'elle-même, son ancien moi, qu'elle aurait régurgitée lors de son expérience de mort imminente. Depuis, elle reste persuadée qu'il s'agit d'une moitié d'elle. J'vous avais prévenus. Et encore, ça, ce n'est que sa version délirante de l'histoire. Je pense qu'on ne saura jamais vraiment ce qu'il s'est passé.
Catherine V. Uraeus - Une psychopathe dans la plaaaaaaaaace 1380451121027167800 - Empiflor ♂ - Ithe-Fir- Chlorophylle - Discret
COMMENT L'AVEZ-VOUS CONNU?: Ithe-Fir vivait dans la jungle amazonienne et, la première fois qu'elle la rencontré, Catherine a failli se faire manger par lui ! Impressionnée par son art du camouflage et sa patience à toute épreuve, A Mulher-Cobra l'a tout de suite intégré dans son équipe.


Dernière édition par Catherine V. Uraeus le Dim 29 Sep 2013 - 12:43, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Catherine V. Uraeus - Une psychopathe dans la plaaaaaaaaace   Catherine V. Uraeus - Une psychopathe dans la plaaaaaaaaace EmptyDim 29 Sep 2013 - 12:02

Oyoooo!
Encore bienvenue sur l'Île d'Enola, Catherine!

Que dire de ta Cathy si ce n'est que je l'aime déjà.
Pas grand chose, j'ai beaucoup aimé la lecture de ta fiche, ton personnage à quelque chose de vraiment très attachant dans sa folie (au point que c'en est étrange), ton histoire reste sérieuse et très "légère" en même temps, je ne sais pas comment dire autrement. On ne sait pas trop ce qu'elle compte faire à Enola, et franchement, c'est pas super rassurant (j'avoue que j'aurais aimé en savoir plus, mais Arceus seul sait ce que nous réserve le Régime à l'avenir, donc Cathy peut bien garder ses secrets xD)... J'ai vraiment hâte de la voir à l’œuvre dans ses concours aussi avec son équipe originale!

Voila, sur ce, le dernier obstacle à ta validation est ta fiche dresseur, et après cela tu auras ta couleur, tu pourras poster Pokédéx et Fiche de liens, puis faire toutes le demandes dont tu auras besoin!

Bon courage pour la dernière ligne droite! Perso j'ai hâte de RP avec Catherine (a)
Et bon jeu sur Enola <3
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