« C'est toi ou moi, l'un de nous est de trop! »

''Dégage'', de Bryan Adams.
 
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 Farewell!

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Julianne Eriksen
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Julianne Eriksen
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Âge du personnage : 30 ans, née un 18 aout
Métier / Études : Ingénieure, Développeuse de Nouvelles Technologies ; Dirige le Pôle de Developpement Technologique d'Amanil
Pseudonyme(s) : ■ Mazinkaizer, Générale Scientifique, identité utilisée pour ses apparition en public
■ Noriko, Nom d'Officier et d'Ingénieure, nom de couverture plus couramment utilisé au sein du Régime
■ Getter2, pseudo utilisé sur les différents réseaux internet (jeux en ligne, forums, et chats principalement)



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MessageSujet: Farewell!   Farewell! EmptySam 23 Jan 2016 - 13:57


>> Farewell!

Julianne avait quitté l’hôpital depuis quelques semaines désormais, et la vie à la maison avec Makoto s’était doucement mise en place. La petite avait déjà passé son premier mois, et c’était incroyable de voir à quel point sa fille encore bébé grandissait vite bien qu’elle ne soit encore toute petite. La petite avait enfin ouvert les yeux, et passait la plupart du temps à poser son regard sur tout ce qui l’entourait, objets comme humains, familiers ou non. Bien entendu, ce dernier mois et encore dernièrement, Julianne n’avait pas eu l’occasion de beaucoup dormir, Makoto ne faisant pas encore ses nuits. Si la chose avait été épuisante au départ, l’ingénieure s’était étrangement habituée à ce rythme. Se lever la nuit était pénible, mais spontané, et pas si horrible que cela, étant donné qu’il s’agit de sa fille, qu’elle a commencé à véritablement adorer. Enfin, trêve de radotage sur l’état de gagatitude avancé de la haute-gradée, son esprit était ailleurs, en cette belle journée de fin janvier. Sa fille accrochée devant elle dans un baby-bag, assoupie après un repas bien nourrissant, l’ingénieure venait de descendre du bus pour s’aventurer dans la rue conduisant vers le principal cimetière Amanillois.

En cette fin d’après-midi, les lieux étaient plutôt déserts, à l’exception peut-être de quelques mamies en train de rempoter les fleurs sur quelques tombes. L’ingénieure s’était plusieurs fois assuré que personne ne la suivait, certainement par pudeur, et bien entendu, elle jetait régulièrement des regard attentifs à sa fille empaquetée devant elle, dès que celle-ci émettait un petit bruit adorable. Dans tous les cas, Julianne finit par arriver à son objectif, et se planta devant la pierre tombale sobre, sans épitaphe ni décoration, orné simplement d’un nom, d’un prénom et de dates. Arrivée là, elle ne savait plus vraiment quoi faire. Elle n’avait jamais mis les pieds dans un cimetière, et elle pensait un peu naïvement qu’elle trouverait des réponses juste en regardant cette tombe de pierre blanche semblable à tant d’autres. Pierres sous lesquelles reposent pourtant un homme plutôt exceptionnel qu’elle n’aura jamais bien réussi a cerner.

« Besoin d’aide pour parler aux esprits? »

La brunette se sentit parcourue d’un frisson désagréable et sauta sur ses pieds en faisant volte face. Derrière elle se trouvait bien entendu son père, impossible de savoir depuis quand ce dernier l’avait suivie. Déjà, Julianne ne savait même pas qu’il était encore sur l’île. Reine était repartie vers Kanto, au Japon, car le congé qu’elle avait pris était arrivé à sa fin, mais lui avait parlé de rester quelques temps chez Soltan, histoire de voir du pays. Et comme cela faisait une bonne semaine, la jeune femme pensait qu’il avait fini par partir. Oh, ça, elle connaît également l’obsession bizarre de Zlatan pour les cimetières et les esprits qui peuvent potentiellement y résider, peut-être passait-il juste dans le coin.

« Qu-qu’est-ce que tu fais là, toi?! Tu me suis depuis combien de temps, stalker?! »
« Bah, depuis que tu es entrée dans le bus. Je t'ai suivi par les airs, grâce à Thirésias et Nausicaa. »
« … »
« Roh, c’est bon, me regarde pas comme ça! Tu me connais, à force, non? »
« … Mouais, malheureusement… »


Le Corboss rustique perché sur une pierre tombale approuva son maître d’une voix tonitruante et lourdingue, sous le regard un peu blasé de la Xatu restée pour sa part aux alentours de l’entrée, plus respectueuse que son ami et son dresseur. Julianne s’était habituée à la présence bizarre et imprévisible de son père, et même à l’apprécier. C’est difficile de ne pas apprécier Zlatan, en fait, malgré toutes ses étrangetés, il est loin d’être méchant, et peut-être vraiment généreux, dans le fond. Elle ne l’avait jamais obligé à rester si longtemps ici pour l’aider les premières semaines, mais le papy était tout de même dans le coin tout ce temps… A veiller à sa façon, avec son numéro de stalker de pacotille. Le souci c’est que quand il a quelque chose en tête, on ne l’arrête pas.

« Bon, alors, c’est qui.. Georges Hansen? »
« Euhm.. »
« …Tu préfères que je te laisse, peut-être? »
« Non, non, ça va, tu peux rester. »


Elle lui adressa un petit sourire, puis surveilla une nouvelle fois Makoto, toujours endormie. L’ingénieure soupira. Gears était donc sous cette pierre tombale. Comme beaucoup de gens, ses dernières paroles étaient restées un bout de temps à l’esprit de la brunette, et elle avait essayé de les occulter le plus possible. Car oui, des « aveuglements » dont avait parlé Gears, elle se sentait entièrement concernée. Julianne avait toujours créé avec passion et détermination, quelque soit la nature de ses inventions ou les commanditaires. Si les MIRAI étaient potentiellement capable de prendre des vies comme le Régime les utiliserait certainement sur le long terme, eh bien, ce n’était pas le but de Julianne que de mettre au point des armes de destruction massive. Mais elle reste une scientifique qui veut voir toute l’étendue du pouvoir de ses « bébés » avant de penser à en assumer les conséquences. Car, assumer les conséquences serait bien trop pénible à supporter pour elle. Puis, elle avait mis au monde Makoto, et son point de vue changeait à toute vitesse. Son monde se retournait, se fixait de plus en plus à sa fille, son nouveau trésor, bien qu’elle restait extrêmement attachée à ses créations, son travail, et ses subordonnés sur PDT. Une question la tiraillait depuis qu’elle avait décidé de garder la petite, il y a bientôt 3 mois désormais…

« Alors, qui c’était? »
« On l’appelait « Gears ». C’était l’ancien Général Scientifique du Régime. Un ingénieur de génie qui s’est malheureusement compromis en trahissant son camp au profit des Résistants. »
« … Ah. »


Zlatan ne savait pas pour l’engagement de sa fille au Régime, encore mois pour son grade. Il n’était pas allé fouiller dans sa vie à ce point. Il la regarda se tourner vers lui et le fixer avec intensité de son œil fonctionnel.

« Je pensait que c’était juste un lâche, au début. Ou un imbécile, un vendu, comme tous les médias contrôlés l’ont présenté. Tu sais, quand je créée mes trucs, je ne pense jamais aux conséquences, au mal qu’ils pourraient potentiellement faire à cette île qui en a déjà bien assez vu. Je suis une scientifique, et ce qui compte c’est que mes inventions marchent. »


La jeune maman est bien consciente que son père n’est pas aussi bête que ce que l’on peut penser, et qu’elle lui laisse une nombre conséquent d’indices quand à son rôle dans cette histoire. Sans vendre toute fois sa condition de nouvelle Générale Scientifique, ça, c’est un secret nucléaire. Il ne s’agirait pas de se mettre en danger et de devenir une cible. Le regard de son père était devenu sérieux, presque sévère. Après tout, apprendre que sa fille est engagée auprès d’un gouvernement militaire rigide et cruel, ça ne fait pas forcément plaisir, sur le coup. Il se passa de commentaires, cependant, pour une fois, conscient que Julianne n’avait pas terminé son histoire.

« Le truc, c’est que maintenant, j’suis aussi une mère. Et en tant que mère, je me demande.. Dans quel genre de pays je veux que Makoto grandisse? »

Le regard du paternel s’adoucit, mais il ne parla toujours pas, laissant le silence à Julianne qui semblait déjà connaître la réponse à sa propre question. Bien sur, Makoto n’est qu’un bébé, elle n’est pas encore en âge pour comprendre. Il lui faudra plusieurs années pour concevoir que dans l’endroit où elle vit, des bombes explosent, des gens s’entretuent chaque jour sur des champs de bataille. Et comment peut grandir un enfant autrement que dans la peur lorsqu’il a pris conscience que son pays est en guerre et qu’il n’a pas idée de quand cela finira?

« Pas dans un pays en guerre… hein? »

Sa voix était hésitante. Difficile de ne pas douter. Elle avait peur de s’égarer, comme Gears semblait l’avoir mise en garde par le passé. Elle était venue chercher des réponses, et tenter de parvenir à trouver le moyen de peut-être faire quelque chose. Julianne n’osait encore se l’avouer, mais, oui, elle voulait faire quelque chose, et de sa position actuelle, elle le pouvait. Mais il lui fallait également considérer les risques, ne rien faire de stupide. Gears avait l’avantage d’être seul,  il pouvait prendre autant de risque qu’il le voulait, il ne laisserait personne derrière lui. Au contraire, sa mort aura marqué la naissance de changements, dans l’esprit de Julianne en tout cas.

« Fais ce que tu pense être le mieux pour elle. Je sais que ça paraît cliché et que je n’ai pas été un père exemplaire mais.. c’est la chose à faire quand on est parent, je pense. Dans le doute, se re-concentrer sur ce qui compte vraiment à nos yeux est le meilleur remède. »
« Tu penses? Au contraire, j’ai l’impression que je vais encore plus me poser de questions, maintenant! Mais toi, on dirait qu’être père, ça t’a réussi. »
« Bah, c’est comme ça que j’ai trouvé ma place. Donc, ouaip. Mais j’ai pas la science infuse, hein. Ça peut marcher ou pas selon les gens, selon ce qu’ils recherchent. »
« J’imagine. »

Le silence revint entre les deux Eriksen, plus embarrassant cette fois-ci. Julianne passa une main dans les cheveux tous doux de Makoto ; ils avaient vite poussé dès la naissance de cette dernière. Enfin, oui, elle savait bien ce qui était important pour elle, ça ne se discute même plus, depuis presque un mois et demi. Elle se retourna vers son père qui regardait le sol, fouillant les graviers avec la points de sa Santiag brune, puis l’enlaça doucement, avec un peu de distance pour que Makoto ne se retrouve pas écrasé entre les deux.

« Merci pour tout, P’pa. J’crois que tu vas un peu me manquer, quand tu seras parti, mais j’suis contente que t’ai pu être là. »

C’était devenu assez évident avec cette conversation que le moment des au revoirs approchait. Enfin, Zlatan avait une attitude qui semblait signifier son départ imminent, et Julianne l’avait remarqué sans mal. Elle se détacha de lui, souriant en coin, un peu gênée de ce genre qu’elle adresse bien rarement à quelqu’un, en dehors de Makoto. Il lui renvoya son sourire, comme percé à jour, puis se gratta l’arrière de la tête en observant nerveusement autour de lui, visiblement en train de chercher ses mots.

« Euh.. Ah, de rien. Hm.. Ça m’a fait voir du pays, c’est une chouette île que tu habites, tout de même! Et puis, je suis papy, maintenant, quoi, la classe! Et, euh.. Je sais pas comment en venir à ça mais, voila, j’ai un truc pour toi. »

Maladroitement, le psy commença à retourner les poches de sa veste de cuir avec des gestes gauches, scène ridicule mais plutôt adorable. Il en sorti une sphère bicolore qu’il échappa de ses mains à force de gesticuler, et la balle tomba sur le sol pour libérer son occupant, un tout jeune Tenefix au regard mutin qui fixa Julianne d’un air intéressé. La psy fana d'occulte l’avait prévenu qu’il irait à la jeune femme d’avance, et le petit spectre semblait convaincu en voyant Julianne et sa fille.

« Bon, bah, voila. Tu sais comme j’adore les fantômes, alors je t’offre un Tenefix, comme ça tu m'oubliera pas. »
« …T’es con, je ne vais pas te zapper, drama queen. Et puis, t’était pas obligé. »
« Faut bien que je te félicite à ma façon pour tes progrès, nan? »
« ..Mouais, si tu le dis. Mais c’est vrai que j’ai vachement progressé, surtout dans mon nouveau jeu, là, j’ai enfin débloqué un donjon de-- »
« J’parlais pas de ça, mais c’est pas grave. Comprendra qui pourra, hein! »
« Te fiches pas de moi! »


Et voila, après quelques au revoir brefs sur lesquels ni le père ni la fille n’avaient voulu insister, Zlatan était reparti comme il était venu. Julianne se sentait un peu vide suite à cette séparation, mais sa tristesse s’atténua bien vite quand Makoto commença à gémir en se réveillant. Il est temps de rentrer dans leurs pénates. Le bus du retour pris, Julianne se prépara dès sont entrée dans l’appartement à donner son repas à Makoto, mais elle fut prise de cours par le chaos régnant dans le salon. Le canapé et la moquette étaient sans dessus-dessous et couvert de bave, et une masse rose s’agitait derrière. Précautionneuse et protégeant sa fille entre ses bras, l’ingénieure se rapprocha pour remarquer Vicious, son Excelangue aux prises avec une petite créature à la peau orangée. En remarquant les bouts de coquille éparpillées dans le coin, l’ingénieure devina bien vite ce dont il s’agissait, et ordonna à l’Excelangue patibulaire de lâcher le petit Salamèche. Certainement qu’en sortant de l’œuf, celui-ci n’avait pas su bien contrôler ses flammes, et donc, Vicious avait du éteindre de petits incendies "à sa façon" disons. Heureusement qu’elles étaient revenues à temps. L’ingénieure se rapprocha de la jeune salamandre encore tremblotante, duquel s’approcha également Greed, le Tenefix juste recruté, apparemment désireux de faire connaissance avec les Pokémon de sa nouvelle dresseuse. Le jeune Salamèche se cacha derrière la jeune femme, visiblement terrifié par l’Excellangue, et la créature étrange qu’est Ténéfix. Julianne ne résista pas à nommer le petit lézard de feu Albator, gagatant déjà à la perspective de le faire méga-évoluer en un dragon sombre et très d4rk. Enfin, ce salon commençait à se faire un peu vieux de toute manière, et depuis quelques temps, Julianne pensait à faire faire un ravalement de tronche à cet appartement.. Vu comme la famille s’agrandit, la chose va vraiment finir par s’imposer.

>> Arrivée de Greed et d'Albator
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