Age : 31 Messages : 880 Date d'inscription : 07/07/2013
Âge du personnage : 26 ans, né un 2 février Métier / Études : Tortionnaire, Dresseur a ses heures, Débute une carrière d'acteur, Se tient actif mais ne sait pas quoi faire de sa vie. Pseudonyme(s) : ›› Dio Silvery, Officier Subalterne du Régime (principalement tortionnaire et combattant, ponctuellement homme de main).
Sujet: Les aventuriers de la loose {Natsu-meh Lun 6 Mar 2017 - 21:16
Les aventuriers de la loose.
Je ne vais pas refaire un paragraphe sur l’ennui, car j’ai la sensation que toutes mes histoires commencent ainsi depuis la nuit des temps. En un sens, c’est un peu l’histoire de ma vie, et c’est bien l’ennui qui me fait faire des saloperies. Mais bon, c’est pas une très très bonne excuse. Enfin, passons, j’ai bien dit que je n’en parlerais pas, n’est-ce pas ? Et je suis une homme de parole, comme chacun le sait. Et quelqu’un de très porté sur l'ironie, également. Enfin, passons, et venons-en aux faits. Pour ma part, j’étais en pleine « discussion » avec un « ami » du Bloc, et qu’un des soldats s’est mit à vociférer et à appuyé sur l’alarme, pour que tout le monde quitte ses activités. Bien entendu, les détenus se sont agités également, et les gardiens se sont mis à taper sur les doigts qui dépassaient des portes à barreaux. En sortant de la cellule, mes deux doigts bouchant mes tympans irrités par le son strident de l’alarme, je demande à Machin d’une voix forte de l’éteindre, maintenant que nous sommes tous là, il va falloir nous expliquer la situation. Encore essoufflé, le soldat signale que d'autres gars ont aperçu des intrus costumés (donc des Résistants, j’imagine, c’est rare que les conventions geek en cosplay se fassent dans les grottes) à l’entrée des mines. Oh ! Chouette alors ! Ça faisait longtemps, une petite surprise ! En un sens, cela fait un temps que quelques Résistants semblent se douter que les montagnes du sud cachent quelque chose, étant donné que certains accès sont devenus défendus au public depuis la création du Bloc R2. On avait donné comme excuse des risques d’éboulement (ce qui n’est pas faux, la construction du Bloc a fait plus de mal que de bien aux galeries), officiellement
Avec un entrain non-dissimulé, et en l’absence de notre supérieur aujourd’hui, je déclare gaiement que je compte bien prendre quelques gars avec moi pour nous en aller « régler le problème » direct dans les mines. Après avoir remis ma veste d’officier, de quoi masquer mon visage avec le col de ma veste et un masque cas où, mes yeux avec des lunettes infra-rouges bien utiles, et je n’ai pas pris mon bonnet à pompoms aujourd’hui, je m’équipe pour terminer avec mes couteaux, et mon Beretta. Je n'oublie pas de prendre de quoi m'éclairer au cas où si les lumières des tunnels sautent, comme c'est déjà arrivé, on ne m'y reprendra pas deux fois ; dans tous les cas c'est palpitant, j'ai l'impression d'être un boy-scout... papa, pourquoi tu m'as jamais envoyé aux boy-scouts ?! J’aurais fait un super chef pionnier chez les louveteaux ! En dernier lieu, je détache la Pokéball de Stein de ma ceinture, et suppose que Harald doit être quelque part, camouflé à flanc de la montagne, mais je ne compterais pas trop sur lui, d’autant plus qu’il n’a pas intérêt à creuser dans le sol, vu le risque d’éboulement. De plus, mon Fermite connaît bien les lieux, et sera un excellent guide. Après avoir observé la carte, ou plutôt devrais-je dire le plan du labyrinthe, nous décidons d’envoyer une équipe à travers les galeries, et d’en poster une autre à l’entrée d’où sont venus nos invités. C’est simpliste, mais ça me semble efficace.
Je me charge de me lancer dans les galeries avec quelques soldats, tout en suivant consciencieusement le plan, en tâchant de ne pas nous faire surprendre au détour d’un virage. Alors que nous marchions depuis un bon quart d’heure à pas de loup, je commençais à me demander si nos Résistants ne nous avaient pas filé entre les doigts. Probablement valait-il mieux nous diviser. C’est toujours épineux, ces soucis-la, surtout que les talkies ont tendance à avoir du mal à passer, sous terre, pour des raisons évidentes. Néanmoins, on opte quand même pour la séparation, et me voila seul à progresser dans une obscurité partielle, éclairée par les faibles lueurs artificielles bordant les galeries aménagées. Je commençais à trouver ça monotone et à désespérer d’avoir été malchanceux d’avoir pris la seule galerie sans Résistants à l’intérieur, mais, voila que mon cher général Stein semble sentir quelque chose. Ma joie renouvelée, je mets mes sens en éveil, et me planque au prochain virage, histoire de surprendre les potentiels intrus. Si je tombe sur mes gars, je pleure de déception, je crois. Mais, lorsque que je tourne, me voila face à deux mecs en costume. Oh, magnifique ! Alors que Stein fait claquer ses mâchoires, prêt à lancer un Mur de Fer, et que je m’arme de mon revolver et d’un couteau, les galeries émettent soudain un fort bruit d’intestin en train de digérer du jus de pruneau. Au même moment, le talkie se met à grésiller et j’entends des gens en train de gueuler des « mayday » et des « sos » et peut-être bien des « éboulements », etc… « … Oh non! Flûte! »
Au moment où ça devenait intéressant ! Le bruit d’éboulement se rapproche, dans mon dos, et j’ordonne à Stein de donner toute la puissance de son Mur de Fer pour nous protéger. Désolé pour les Résistants, je devrais m’occuper de leur cas plus tard… Ou jamais ! Comme Stein est prêt, je commence à courir vers l’avant, comme l’auront surement fait nos adversaires s’ils ont un quart de neurones actifs. Mais les rochers et la poussière sont plus rapides que nous, semblerait-il, et l’effondrement nous rattrape à toute vitesse. « Stein, à couvert ! »
Le Fermite s’arrête, et donne la puissance maximale de son Mur de Fer, dans l’espoir de bloquer les roches, et de nous éviter, bah.. la mort ? Je n’ai aucune idée d’où je me trouve par rapport à la sortie, et je me pose probablement trop de questions alors qu’une trombe de poussière me recouvre et que je m’empresse de me protéger les voies respiratoires avec ce que je peux. Tout tremble, je dois fermer les yeux derrière mes lunettes pour éviter d’en prendre plein la tronche, la poussière envahit mes oreilles et les bouchent, les lumières du tunnel sautent, le talkie continue de grésiller jusqu’à se taire, mais malgré toute cette mini-apocalypse, rien ne nous tombe dessus, et on dirait que les rochers ont été arrêtés par les défenses que Stein à dressé. Les bruits du tunnel s’atténuent et se taisent finalement, mais la poussière ne s’est pas encore dissipée. Je commence à tousser derrière mes mains, en tentant de ne pas avaler d'avantage de terre. Stein a pu arrêter les rochers avec ses défenses, il semblerait, mais il vaut mieux trouver rapidement la sortie, ou au moins une galerie plus sécurisée. Histoire de se protéger et de mieux respirer.
Donc, maintenant que tout est redevenu « calme », je m’en vais pour progresser à travers l’obscurité, d’un pas rapide, ayant plutôt hâte de sortir du nuage qui commence à me faire tousser. La poussière se dissipe alors que je croise une galerie perpendiculaire, ce qui signifie qu’il y a au moins un appel d’air quelque part… Cela malgré que les deux issues me sembles obstruées… « Et mer- OUILLE ! »
Fis-je en trébuchant dans je ne sais quoi que je n’avais pas vu à terre, et en me ramassant sur le sol. Stein me rejoint prestement, prêt à me protéger contre ce qui pourrait venir. Mais… Rien. Depuis le sol, j’aperçois grâce à l’infra-rouge le corps d’un type étendu par terre. Pas la peine de chercher de minuit à 14h bien longtemps pour voir le filet de sang qui coule de son crâne, et se répand sur le sol… j’allais lui donner un couteau histoire de m’assurer de sa mort mais, attends voir... Où est l’autre ? Si mes souvenirs sont bons, ils étaient deux. Un sifflement dans mon dos met mes sens en éveil, tuer le potentiel « cadavre » attendra. Je discerne grâce à mes lunettes deux silhouettes, une humain, et ce qui ressemble à un Pokémon serpent de grande taille. En dégainant mon Beretta, je tire un coup dans le vide, en guise d’avertissement.
« Arrêtes-toi là, coco. Balances tes armes par terre, et on taillera une bavette ensuite, si tu veux. »
S’il obéît, je pourrais sortir de quoi éclairer dans le noir, et on verra bien. De toute manière, je ne sais pas vraiment ce que je suis censé faire quand je me retrouve bloqué avec un Résistant et un gros serpent dans un tunnel sans issue. Tuer l’ennui, probablement, ou le zigouiller après qu’il m’ait aidé à sortir de là. Hmph, on va voir. Je prépare un bâton éclairant pour mettre de la lumière, maintenant que la poussière s’échappe, et que l’air redevient plus ou moins respirable. Aucune idée de si l’autre peut me voir ou non. Dans tous les cas, moi et Stein sommes prêts à toutes les éventualités.
Avec Natsume Shimomura
Yeepee ya ya yeepee yeepee ya.
Natsume Shimomura Modératrice en Chef
Age : 27 Messages : 668 Date d'inscription : 24/05/2014
Âge du personnage : 19 ans Métier / Études : Diplôme d'élevage, L2 Sciences Pseudonyme(s) : . Wakagi
~> Nom de chercheur Athéris
~> Pseudonyme de soigneur
Sujet: Re: Les aventuriers de la loose {Natsu-meh Mer 15 Mar 2017 - 20:42
Les aventuriers de la loose
Feat Alexander Nagel
Il avait pourtant insisté plus d'une fois sur le fait qu'il ne voulait pas se mêler de ce genre de choses. Les attaques, il s'en était soigneusement éloigné. Par vraiment par peur, à vrai dire, puisqu’à force entendre des tirs cela ne faisait que le rendre méfiant, mais davantage parce qu'il renaclait à user de ses pokémon ou de ses poisons pour blesser. Il n'était donc vraiment pas rare pour lui de refuser ce genre d'actions, et il se fichait bien du fait que cela ne le rendait pas très populaire auprès de certains résistants. Si il savait qu'il était supposé travailler en équipe, cela ne voulait pas dire qu'il était très volontaire quand il s'agissait d'en venir aux gestes. Il se débrouillait d'ordinaire plutôt pas mal pour rester seul à soigner les blessés qu'il trouvait, dans son coin, en veillant à rester loin des échanges de tirs. On pourrait donc demander ce qu'il foutait là, et ce en toute objectivité. Au départ, il n'avait pas dit oui, se contentant de son habituelle expression désintéressée, mais quand on lui avait indiqué son rôle de soigneur pourrait être utile si jamais ils parvenaient à trouver quelques captifs, il avait fini par céder. Avec méfiance, certes, mais depuis ce qu'il lui était arrivé, il avait moins tendance à chigner ; il ne savait que trop bien, après tout, à quel point le temps pouvait être une donnée fatale. Même si ses serpents ne semblaient pas non plus très enchantés, il avait fini par accepter le choix de leur dresseur, à l'exception comme d'habitude de Byakuran qui continuait de se montrer insupportable, même maintenant. Au moins, Fran était un peu plus distrayant, avec son air joyeux et son sourire d'imbécile heureux. Il ne tiendrait bientôt plus sous sa cape, d'ailleurs ; il faudrait qu'il lui trouve une autre cachette.
Alors qu'ils avançaient, le hérisson resta volontairement à l'écart, jetant des coups d’œil aux galeries souterraines. Ce n'était pas la première fois qu'il participait à ce type d'expédition, mais cela ne lui plaisait jamais trop ; entre sa claustrophobie et la poussière dans l'air, autant dire que sa santé n'était pas fana. Il se contentait alors de mettre un masque et de penser à prendre plusieurs doses de son inhalateur avant, ce qui semblait suffire. Non mais bon sang, pourquoi est-ce qu'à chaque fois, je me tape un éboulement ?! Entre ça et sa mission avec Golden Wins, on aurait pu croire que c'était une malédiction... Car oui, pour il ne savait quelle raison, la terre avait commencé à trembler pendant que son groupe explorait les lieux. Un fort sentiment de malaise s'était alors emparé de lui, et il avait senti ses mains commencer à trembler, mais il avait eu le réflexe de bouger suffisamment pour s'éloigner in extremis des premières chutes. Remerciant sa prudence de l'avoir poussé à porter un masque au vu des nuages de poussière qui s'élevaient maintenant, il laissa Fran se surélever et employer son Abri pour lui éviter une mort aussi stupide que douloureuse et brutale. Les dents serrées, il ferma les yeux et tenta du mieux qu'il le put de contenir sa crainte alors que, enfermé dans un petit espace étroit, il sentait ses mieux remués frénétiquement par les mouvements du sol. Je déteste ma vie. Sérieux.
Au moins, la zone dans laquelle il se trouvait ne paraissait pas avoir été trop remuée, mais ce fut suffisant pour le séparer d'une grande partie de son groupe. C'est à dire sa totalité, en vérité. Grâce à une petite fente, on lui indiqua de les rejoindre ailleurs, puisque les rochers ne pouvaient maintenant plus être déplacés. Il se releva en tanguant, la bouche pâteuse, l'air vaguement lassé. Fran se frotta un peu contre sa jambe pour tenter de le rassurer, ce pour quoi il le remercia par une caresse sur la tête. Se retrouvant maintenant seul, il intima à l'Arbok de rester caché, et libéra ses deux autres serpents. Comme à son habitude, Hatori vint se dresser à ses côtés, tandis qu'il intima à Byakuran de se fondre sous terre avec son attaque Tunnel. Le Séviper obtempéra en rechignant, tandis que le Majaspic, plus réfléchi, essayait déjà de trouver un moyen de sortir en jetant des coups d’œil ici et là.
Ils marchèrent assez peu, en somme. Alors qu'il avançait dans une voie qui menait visiblement à une impasse, le sifflement d'avertissement d'Hatori lui fit plisser les yeux. Malgré le chaos et la poussière qui circulait encore, il pouvait de loin reconnaître la silhouette d'un homme et de son Fermite. En temps normal, il aurait aisément gagaté sur celui-ci, mais la prudence le força à laisser son fanboyisme de côté. Il eut bien raison, puisqu'un tir d'avertissement fut lancé. Natsume plissa les yeux ; mouais, ça, c'était légèrement problématique. Et il aurait peut-être dû s'en inquiéter davantage, tout compte fait. Néanmoins, la crainte n'était pas ce qui l'habitait le plus. Son ton, toujours assez neutre et indifférent, devait le laisser transparaître.
« Je pourrais, oui. Mais sachant que j'ai deux pokémons avec moi et que je ne suis pas celui qui dispose d'une arme mortelle, je ne suis pas vraiment sûr d'y gagner quoi que ce soit, au final. »
Enfin, pas mortelle... Disons qu'il ne souhaitait à personne de finir avec ses poisons dans le sang, mais ils n'étaient pas conçus pour amener aux portes de la mort. Seulement à faire très, très mal ou à paralyser lourdement, bien que temporairement, ce qui des fois n'était pas si différent, en fonction des situations. Il mentait, d'ailleurs, en omettant de mentionner l'Arbok qui se trouvait bien caché dans son dos, mais il espérait qu'avouer l’existence du Séviper, sans mentionner son espèce baisserait la méfiance de son interlocuteur suffisamment pour qu'il ne remarque pas le pot aux roses. D'ailleurs, il tapota assez lourdement sur le sol pour faire passer son message quant à sa localisation actuelle.
« J'me demande combien de temps est-ce qu'il lui faudrait pour remonter, à vrai dire. »
Probablement assez peu de temps, avec l'effet de surprise, d'ailleurs. Mais le préciser ne serait qu'un gaspillage de temps. Et une provocation supplémentaire, donc il aurait peut-être pu se passer vu sa situation. Avec un type qui n'hésiterait sûrement pas à lui tirer dessus, franchement, on a vu mieux, comme manière de réagir ; mais il avait suffisamment confiance en son Arbok pour le défendre si jamais il se mettait à agir. Au pire des cas, ils s'enfuiraient le plus vite possible. Oui, ça, c'était un assez bon plan : les attaques inutiles, ça n'était pas son genre. Se glisser loin des ennuis, en revanche, lui assurait au moins de revenir en vie. Et mine de rien, c'était plutôt pas mal.
Alexander Nagel Administratrice
Age : 31 Messages : 880 Date d'inscription : 07/07/2013
Âge du personnage : 26 ans, né un 2 février Métier / Études : Tortionnaire, Dresseur a ses heures, Débute une carrière d'acteur, Se tient actif mais ne sait pas quoi faire de sa vie. Pseudonyme(s) : ›› Dio Silvery, Officier Subalterne du Régime (principalement tortionnaire et combattant, ponctuellement homme de main).
Sujet: Re: Les aventuriers de la loose {Natsu-meh Jeu 23 Mar 2017 - 23:15
Les aventuriers de la loose.
Il me semble que je n’attendais pas de l’énergumène entouré de serpents qu’il se soumette à mes ordres. Probablement que j’attendais plus de répondant, qu’il résiste, qu’il se scandalise un peu, pour que je puisse jouer avec. Mais sa réponse a dépassé toutes mes attentes. Je ne m’attendais pas à tomber sur quelqu’un d’aussi détaché, surtout après ce qui vient de nous arriver. La montagne a failli nous tomber sur la tête, mais lui fait preuve d’un self control qui surpasse largement le mien. Pas que je flippe, non, c’est plutôt que je me force à être raisonnable, dans le cas où ce type pourrait m’être utile pour sortir d’ici, ou comme bouclier de viande si nous croisons ses potes. Si je ne le crois pas sur parole, ses propos pourraient presque me déstabiliser. Rien de mortel sur lui ? Même pas d’arme ? C’est tellement gros que je vais miser sur le bluff. En plus, je ne peux pas voir sa tronche, et donc, je ne pourrais pas vraiment lire sur les traits de son visage. Mais, admettons qu’il dise la vérité.. Je suis en droit de me demander ce à quoi il peut bien penser. Je comprends très bien que pour certaines personnes, tuer n’est pas une expérience fort exaltante ni agréable. Par ailleurs, je n’estime pas cela comme une preuve de force de caractère ou de courage, donc, soit. Mais dans ce cas-là, il ne s’agit pas de tuer, mais de se défendre. Après un silence de quelques longues secondes, le doigt sur la détente, et prêt à tirer, je constate que ni le Résistant, ni ses Pokémon n’ont bougé pour me prendre en traitre. Histoire de continuer de le tester, et de réfléchir à ce que je pourrais bien lui renvoyer afin de tenter de comprendre son raisonnement de bisounours, je laisse passer quelques instants supplémentaires. Et toujours rien. A part qu’il s’inquiète de si on pourra ou non remonter ou non. Certes. Tout cela me laisse extrêmement perplexe, et comme l’autre, même s’il se fout peut-être de ma gueule, ne semble pas belliqueux, je m’autorise à lui demander quelques explications.
« …T’as rien de mortel sur toi ? T’es juste venu pour la visite ? Et si trois types t’avaient éclatés tes serpents et sauté dessus, tu les aurais laissé te casser la gueule ? T’as bien un truc pour te défendre. C’est ça que je te demande de balancer. » J’attends son verdict, même si je n’ai pas trop d’espoir. Ce gamin m’a l’air d’avoir au moins autant de répartie que moi, quand il faut avoir le dernier mot. « J’en sais foutre rien. Pour la sortie, tout ce que je sais, c’est qu’on est plutôt profond. Mais si je te juges pénible ou juste trop tentant à zigouiller, tu risques de peut-être jamais arriver jusqu’à la sortie. »
Ouaip, parce que pour le moment, j’ai besoin d’explications, et le type me semble un peu trop ennuyeux pour avoir envie de le tuer. Je ne ferais pas mumuse avec lui, ce serait le genre à rester passif, et détaché, du peu que j’ai pu voir. Ce genre de type, c’est plus drôle de les avoir vivants. Tout en parlant, j’ai reculé d’un pas vers l’autre type étendu par terre, que j’avais laissé sans surveillance depuis tout à l’heure. Stein le gardait à l’œil, mais je ne compte pas non plus laisser à ce cadavre la chance de se relever. J’ai appris à mes dépends que dans le doute, il vallait mieux tuer les morts tant qu’on ne les a pas vu tomber à terre. Ils peuvent très bien jouer la comédie. Aussi, tandis que je laisse l’autre tergiverser, j’en profite pour pointer l’arme sur le cadavre, et lui loger sans hésitation une balle dans la tête. N’y voyez aucun sadisme ni vraiment d’intérêt, si ce n’est un aspect purement pratique afin d’améliorer mes chances de survie. Le coup de feu raisonne, et le type ne bougera plus. Je relève le canon vers l’autre, vérifiant s’il a ou non déposé ses affaires. Toujours pas. Hm. Alors, il disait la vérité ? J’en viens à envisager de baisser ma garde, mais j’ai pas confiance en le premier venu. Je vais avoir mal au bras, à force de l’avoir tendu de la sorte. Crotte à la fin. « …Z’êtes rentrés par quel tunnel ? » Je sors ma carte, sans cesser de surveiller l’autre. « J’imagine que vous vous êtes séparés afin de fouiller ? Montres-moi ça, et par où les autres sont partis. Et au cas où on les croise, tu marches en première ligne. »
Sachant bien que j’ai menace de mort leur maitre à plusieurs reprise, Stein se tient sur ses gardes en ce qui concerne les deux serpents, et leur envoie des regards d’intimidations censés mettre l’Arbok et le Seviper en garde. Histoire d’être à égalité, je garde une main non loin de ma ceinture, histoire de faire sortir Kassandra si c’est nécessaire. Je m’approche et transmet la carte au résistant, histoire qu’il la consulte et essaie au moins de donner réponse à mes questions. Après avoir brièvement réfléchi a fait quelques calculs, je tapote la zone des mines où je suppose que nous nous trouvons, très approximativement. Fort heureusement, le Bloc n’est pas affiché sur cette carte-là. Quelle merde ce serait, si un de nos adversaires ce serait. J’ai pas envie qu’on me donne la féssée dans le bureau des supérieurs, moi !
« On doit être dans ce coin. » Patiemment, j’attends que l’autre me donne s’il le peut, ses réponses. Et comme il est connu que je suis bavard avec les inconnus, je décide de faire la conversation de manière sommaire. « Au fait, moi c’est Dio. Tout le monde m’appelle Didi ou I-Dio-t. »
Avec Natsume Shimomura
Yeepee ya ya yeepee yeepee ya.
Natsume Shimomura Modératrice en Chef
Age : 27 Messages : 668 Date d'inscription : 24/05/2014
Âge du personnage : 19 ans Métier / Études : Diplôme d'élevage, L2 Sciences Pseudonyme(s) : . Wakagi
~> Nom de chercheur Athéris
~> Pseudonyme de soigneur
Sujet: Re: Les aventuriers de la loose {Natsu-meh Jeu 20 Avr 2017 - 2:29
Les aventuriers de la loose
Feat Alexander Nagel
D'accord, d'accord, on avait vu mieux comme réaction quant à un potentiel danger mortel. Même Hatori le regardait d'un air un peu désabusé, ne comprenant sans doute pas pourquoi son dresseur était si peu inquiet alors qu'il courrait de gros risques, à agir ainsi. Ou du moins, si il comprenait, ce n'était pas sans en être profondément exaspéré. Le soigneur, toutefois, ne s'en préoccupa pas plus que ça ; rien ne servait de se mettre à paniquer ou de s'inquiéter davantage, vu que cela ne lui serait pas utile. Tout au plus était-il un peu inconvenancé, et encore, par sa situation. Pour lui, vu ce qu'il avait vécu en cours d'année et depuis quelques mois, c'était au mieux vaguement embêtant ; à peu près au même niveau que lorsque l'on se rend compte qu'il ne reste plus beaucoup de papier toilette. Les menaces lui firent à peine hausser les sourcils, et il leva les yeux au ciel devant le ton employé par son opposant. Barf, il en avait vu des pires, vraiment, même si il sentait Fran se tendre sous son manteau. Doucement, il tapota le dos de l'Arbok pour le calmer, bien que son regard ne quittait pas leurs adversaires. Au moins, dans cette obscurité totale, leur vision infrarouge de reptiles leur serait bien utile. Pour l'instant, Natsume n'avait pas l'impression de manquer de cartes en main. Le seul détail était qu'il ne comptait pas nécessairement les utiliser, tant que l'autre individu ne le poussait pas à bout. Et hormis vaguement hausser le dos, rien ne donnait à l'éleveur l'envie d'être particulièrement prudent.
« De base, on était pas supposé être séparés. Et si ils avaient été trois, en plus d'avoir battu mes alliés, je crois qu'avoir un flingue ne m'aurait pas vraiment permis de miracle. »
Jouer avec les mots en usant de répartie lassée n'était peut-être pas la chose la plus intelligente au monde, mais c'était tout ce qu'il avait envie de faire pour le moment. Les menaces qu'il venait d'entendre ne l'alarmèrent pas plus que ça. Il caressa nonchalamment la tête d'Hatori, qui fixait toujours de manière inflexible leurs « accompagnateurs ». Le Majapic paraissait tout aussi calme que son dresseur, quoique un peu plus méfiant, bien que ce n'était pas vraiment dur compte tenu de la situation. Ses muscles se tendirent lorsque le coup de feu résonna entre les murs, et il ravala la nausée brutale et soudaine qui lui contractait autant l'estomac que la gorge. Il ravala sa salive, toujours mal à l'aise avec ce genre d'actions, mais garda pour lui ses pensées ; il se doutait bien que l'autre n'aurait que faire de ce qu'il dirait, de toute manière. Même si il aurait voulu pouvoir faire quelque chose, c'était trop tard pour ça, et certainement pas le moment. Les poils hérissés, il se contenta d'un bref froncement de sourcils en apparence.
Les questions qui suivirent et les indications qui lui firent donner l’indifférèrent beaucoup, si bien qu'il hocha de la tête par de vagues 'hn hn' quand il le voulait. Et encore, quand il n'était pas occupé à regarder les environs de son côté. Il tiqua toutefois en entendant le régimeux lui ordonner de lui donner la direction par laquelle il était arrivé, un rictus moqueur sur les lèvres. Même avec une arme dans le dos, il ne craigna pas de parler d'un ton volontairement faussement naïf, désabusé par tout cela.
« Oh, sûrement par là... Avec un tout petit éboulement de rien du tout, tout doit être exactement semblable. Je suis même sûr qu'on va pouvoir user du même chemin. »
Vu les secousses, Natsume doutait fortement de ça. Et puis, plus honnêtement, il se rappelait à peine de l'endroit par lequel il était passé, puisque son sens de l'orientation n'avait jamais été irréprochable, loin de là. Il ne craignait pas grand chose pour ses camarades d'autre part, puisqu'ils étaient en plus grand nombre que lui. Si jamais ils se croisaient, d'ailleurs, le soigneur ne se faisait pas trop d'illusion sur ce qui risquerait d'arriver.
« Si tu crois que ma sécurité personnelle les empêcherait de tirer... »
Ce n'était pas comme si il était très apprécié par l'ensemble des résistants, à vrai dire. Oh il n'était pas non plus détesté, mais disons que sa tendance volontaire à l'isolement et sa répartie borderline méprisante parfois en agaçaient plus d'un. Il n'était de toute manière qu'un auxiliaire dans ce genre de missions, et il n'aurait donc pas été surpris d'être abandonné à son sort si c'était la solution la plus aisée. Il ne se gêna pas trop pour le faire remarquer, ne pouvant s'empêcher de se moquer de celui qui aurait pourtant pu lui tirer une balle dans le corps à n'importe quel moment. Vraiment, un jour, ce genre de comportement allait le mettre dans une sacrée mouise ; pas qu'il considérait l'être actuellement, en fait. D'ailleurs, quand l'homme au Fermite se présenta pas, Natsume ricana un peu, avant de répondre d'une voix détachée, presque désinvolte.
« Hm. Batman. »
Oui, d'accord, c'était pourri. Et volontairement nul. Mais bon, là, dans l'immédiat, il ne se voyait pas vraiment donner son identité, vous en conviendrez que ce serait une idée grossière. Et puis il n'avait pas envie de prendre tout au sérieux, alors quitte à jouer avec le feu, hein... Il appuyait bien le pas pour être sûr que Byakuran pourrait les suivre de là où il était, sans pour autant aller vite. Ce serait aussi inutile que dangereux, de toute manière. Il faudrait déjà qu'il réfléchisse à un moyen de se sortir de là, et plus il aurait de temps pour le faire, mieux ce serait. Il reprit donc la parole, espérant par là grappiller quelques minutes. Et peut-être juste un peu voir de quel bois était fait l'autre.
« Donc. C'est à ce point l'ennui, au régime, pour que quelqu'un s'embête à passer par les tunnels, tout seul ? Ou alors la crise vous touche à ce point ? »
Non pas qu'il s'en fiche, en réalité. Mais il fallait bien trouver quelque chose à dire là-dedans, et c'était tout ce qu'il avait en tête. Il n'en aurait peut-être pas besoin longtemps, puisque alors qu'ils passaient par un virage assez étroit, quelque chose brisa le silence qui était revenu l'espace d'un instant. Un grondement féroce, bestial et sinistre résonna entre les murs, pendant un long moment par le jeu de l'écho. Natsume haussa tout juste les sourcils. « Oh. Bah tiens. Magnifique. »
Manquait plus que ça, tiens.
Alexander Nagel Administratrice
Age : 31 Messages : 880 Date d'inscription : 07/07/2013
Âge du personnage : 26 ans, né un 2 février Métier / Études : Tortionnaire, Dresseur a ses heures, Débute une carrière d'acteur, Se tient actif mais ne sait pas quoi faire de sa vie. Pseudonyme(s) : ›› Dio Silvery, Officier Subalterne du Régime (principalement tortionnaire et combattant, ponctuellement homme de main).
Sujet: Re: Les aventuriers de la loose {Natsu-meh Dim 7 Mai 2017 - 14:55
Les aventuriers de la loose.
Se faire menacer avec une arme dans le dos, c’est loin d’être agréable, et je peux comprendre que toute cette situation imprévue mette le gamin de mauvais poil. Mais comme je l’ai déjà dit, il ne faut pas y voir le moindre sadisme, pour une fois, juste de l’instinct de conservation. Ce qu’il affirme me fait vaguement hausser les épaules. Dans ces galeries, n’importe quel stratège raté se serait dit qu’envoyer un clampin par tunnel serait une mauvaise idée. Qui croit encore que les Résistants sont de bons samaritains qui tenteront de sauver leur « ami » avant de tirer sur l’adversaire ? Pas moi, je n’y ait jamais cru, car je pense que nous sommes un peu tous les même quand on en vient à nos instincts de survie : « c’est moi avant les autres ».
« Je sais qu’ils vont tirer, on est tous pareils, à ce niveau. Pour ça que t’es en première ligne. »
Je serais tenté d’ajouter un « tu sais j’ai pas envie de mourir, moi ! » innocent, suivi d’un rire candide, mais mon interlocuteur me donne d’autre grain à moudre. Eh. Au moins, je ne vais pas être à court de conversation, avec ce petit gars. Ses sarcasmes m’amusent alors que ses réparties font mouche. Oh, qu’il se détende, je ne suis pas en train de le prendre pour un imbécile, je veux juste sauver ma peau à ses dépens ! Et il ferait bien de faire de même, entre nous. Quoiqu’un réfléchit peut-être déjà à une manière de me mettre un couteau dans le dos. Malgré son humour latent et son détachement, je décide donc de faire preuve d’un certain degré de prudence. Je ne le connais pas, il pourrait donc bien être capable de tout. « Tu as obtenu ton Master de sarcasme avec mention très bien, toi, non ? » Fis-je, en lui riant au nez. Sérieux, on croirait entendre mon père, là, et c'est pas un compliment ! « Rohlala, détends-toi, mon petit Batman, j’sais bien que c’est pas hyper agréable d’avoir un flingue planté dans le dos, et de recevoir des menaces de mort à la chaîne.. Mais, eh, j’y peux rien, le boulot, c’est le boulot ! Pas que ça excuse mes actes, hein, mais bon, le sort a fait qu’on ne peut pas trop se compromettre, chacun de notre côté ! C’est ballot ! »
Enchaînais-je gaiement, d’humeur joueuse, et pour essayer de détendre l’atmosphère. Je crois que c’est assez clair que je n’en ai pas grand-chose à cirer, au fond, de toute cette situation. Et je crois que l’autre aussi (quand je vous dis que c’est vraiment absurde, tout ça, et que le seul truc qui nous fait continuer, actuellement, c’est qu’une histoire de clivage par camps)… Pourquoi ne pourrait-on pas se taper dessus les uns les autres comme on voudrait, et quand on le désirerait, sans se faire chier avec des « eh non, "pouce", est-ce que t’es sûr qu’on supporte pas tous les deux l’équipe de curling de Trifouillis-les-Counettons ? » ?! Ce serait chouette, pourtant. Meh. On est ainsi faits qu’il faut toujours des gens au dessus de nous et plus gradés pour nous laver le cerveau et nous distribuer des ordres, il faut croire. Et concernant l’ennui et notre dèche… Franchement, qu’est-ce que ça me coûte, de lui faire des confidences sur l’état dégradant du Régime ces temps-ci ?
« Si tu veux mon avis, l’ennui, pour ma part, il est permanent, et c’est quand même vachement plus palpitant d’explorer tout seul les tunnels, non ? Sans ces chochottes qui te disent... » Attention, imitation de voix de puceau en train de muer collector à venir : « Msieur Dio, ouin, faites attention aux détours des couloirs !! » Je ricane sur mes propres blagues, et j'ai pas honte. « Enfin ouais, c’est la dèche, et tous les supérieurs ont les chocottes, bien vu ! Si tu veux mon avis, le Régime, il lui reste pas 3 ans, comme ça.. Moins s'il continue de faire des conneries. Enfin, j'm'étale ! Tout ça alors que, sérieux, que sommes nous face à la main cruelle du destin, qui vient pourtant d’écraser des dizaines de nos camarades sous des centaines de kilos de caillasse ! »
Et c’est là que nous fumes tous deux coupés par un mélodieux rugissement. Hm. Voila qui pourrait devenir fâcheux.
« Oh, eh bé. J’crois que ça… ça veut dire qu’on n’est pas partis dans la bonne direction ! » Ce n’est pas une pique à destination de mon camarade de galère, non. Quoique s’il a envie de le prendre pour lui, ça peut-être rigolo. « En tout cas, c’est pas mon Steelix qui rôde dans le coin. »
J’aurais bien aimé, mais non, Harald ne rugit pas ainsi, même avec l’écho, je l’aurais reconnu, mon petit bébé d’acier. Bref. Trêve de sentimentalisme. La logique veut qu’on parte dans l’autre sens, si ça vient du fond de ce tunnel. Je me retourne donc, bien décidé à retourner au dernier embranchement.. Pour tomber sur une demi douzaine de Tarinor.
« Oh. »
Oui, oui : « oh ». Je ne suis pas très impressionné. Mais. Je comprends mieux. J’ai laissé tomber le flingue qui ne me sera plus d’aucune utilité face à ce qui risque de nous arriver de l’autre côté. A mes pieds, Stein a envie d’en découdre, et se rapproche des Pokémon roche à gros nez rouge en faisant claquer ses mâchoire. C’est toujours épineux de choisir avec quel allié gérer ce genre de problème quand on est dans une galerie capable de s’effondrer à tous moments. Finalement, mon Capidextre apparaît à mes côtés, prêt à distribuer des coups de poing, tandis que du côté opposé aux Tarinor, voici le reste du comité d’accueil qui se ramène. « Oups. C’est c’que je craignais. Papa et maman Tarinorme sont de la partie. »
J’aurais dû m’en douter en entendant leur cris caverneux si particuliers. Toujours détaché et plutôt ravi à l’idée de voir un peu d’action me tirer de mon ennui, je souris en coin, faisant pour le moment signe à mes alliés de se tenir prêts. Berthold se chargera des petits tandis que Stein devra aller combattre les parents. « Toujours vivant, Batman ? Juste comme ça, tu vas m’aider à m’en débarrasser, où je m’en charge tout seul ? Tu fais ce que tu veux, hein, peu m'importe ! »
Je veux juste savoir si je suis assez chic pour lui en laisser pour son amusement, ou si je peux tout casser par moi-même. Parce que oui, je suis un gars plutôt sympa. Même si je n’ai même pas pensé à l’alternative « mais euh c’est une famille, ils ont juste peur, faut pas les tuer ! ». Mais je vous l’avais dit. La survie passe avant l’empathie, dans mon cas ! Et puis, je suis plus préoccupé par l’attaque lumineuse et métallique que prépare Papa Swoosh, que par l’union d’une famille de statues d’île de Pâques. Mais encore une fois, je juge pas, hein, chacun ses priorités !
Avec Natsume Shimomura
Yeepee ya ya yeepee yeepee ya.
Natsume Shimomura Modératrice en Chef
Age : 27 Messages : 668 Date d'inscription : 24/05/2014
Âge du personnage : 19 ans Métier / Études : Diplôme d'élevage, L2 Sciences Pseudonyme(s) : . Wakagi
~> Nom de chercheur Athéris
~> Pseudonyme de soigneur
Sujet: Re: Les aventuriers de la loose {Natsu-meh Lun 29 Mai 2017 - 23:12
Les aventuriers de la loose
Feat Alexander Nagel
Ce n'est pas qu'il ne prend pas au sérieux sa situation, hein. Ou qu'il a un souhait de mort rapide et brutale. C'est davantage le fait qu'il ne voit aucunement l'intérêt qu'il tirerait à s’inquiéter maintenant, ou à sur-réagir. Il reste bien sûr sur ses gardes, et la présence souterraine de Byakuran l'aide à se rassurer, mais il ne voit pas l'intérêt de monter sur ses grands chevaux. En plus d'être potentiellement dangereux, c'était fatiguant, et Natsume n'aime pas se fatiguer inutilement. Il haussa donc les épaules d'un air désinvolte quand son interlocuteur lui expliqua leur situation, et notamment le risque qu'il prenait à mener la marche. Conscient de cela, l'asiatique se contenta de lever les yeux au ciel.
« Une fois que j'aurais fait la passoire, tu ne seras pas loin derrière. Tu me serviras de tapis, à la limite. »
Il ne faisait que confirmer ce que l'autre disait en matière de sarcasme mais, eh, il ne s'était jamais caché de ses tendances aux réflexions de ce type. C'était son plus grand défaut de toute façon, et un des premiers qu'il ne voulait pas lâcher, s'y raccrochant quand le reste n'était pas des masses glorieux. C'était un peu le cas, de toute manière. Coincé avec un type à moitié barré, à moitié sociopathe, il ne pouvait qu'avancer en essayant de trouver des manières de s'en sortir qui soient les moins désavantageuses possibles. L'humour de son comparse lui tirait à peine quelques haussements de sourcil à mi-chemin entre le mépris et l'amusement, puisqu'il ne savait pas exactement quoi penser de celui-ci. En temps normal, il aurait été entièrement indifférent, mais il n'avait pas vraiment le choix de supporter ses diatribes pour le moment. C'était déjà mieux qu'une baston, vous me direz. Le soigneur afficha un air perplexe sur son visage en voyant le régimeux se complaindre de son travail et de ses subordonnés, essayant de supprimer le début de rictus narquois qui faisait son bout de chemin sur son visage par la même occasion. Il n'était pas sûr de la véracité de ses propos quant à la survie du mouvement, mais c'était toujours drôle de voir quelqu'un le dire sans aucune gêne. Il ne s'attendait pas vraiment à voir un partisan du Régime s'en moquer aussi ouvertement, bien qu'il n'était pas naïf au point de croire que tous ceux qui appartenaient à ce système étaient complètement inconscients de ce dont il s'agissait. Lui-même était méfiant de ses propres camarades résistants, après tout. Il se mit à marmonner d'un air moqueur, probablement pour éviter d'être repéré par les Tarinor et autres Tarinormes qui se rapprochaient.
« Eh. Comme si j'en avais quelque chose à faire, de l'allégeance de chacun... »
Il grimaça pourtant un peu en remarquant le nombre de pokémon qui s'approchaient. Zut. Il n'était pas très familier avec cette espèce, en plus de ça. La proposition de 'Dio' lui fit hausser les sourcils ; ça ne l'arrangeait pas vraiment de se battre, mais laisser à son interlocuteur le soin de les empêcher de finir en purée n'était pas une solution qui lui plaisait non plus. L'attaque que le plus gros des pokémon roche préparait ne lui disait rien qui vaille, en outre. Dans un soupir exaspéré, et en jetant un coup d’œil blasé au régimeux, il fit sortir l'un de ses propres pokémon.
« Mach Punch. »
La Chapignon ainsi libérée esquissa un rictus provocateur et enjoué, heureuse d'être appelée pour un combat, ce qui avait tendance à être rare. Portée par la vitesse de son attaque, la femelle alla décocher un coup de poing fulgurant dans le nez du gros Tarinorme. Au vu de la proximité, elle ne put alors éviter le rayon métallique qui la toucha de plein fouet, mais elle encaissa en grimaçant, plus endurante qu'on aurait pu le croire. Puis, constatant avec orgueil qu'elle était toujours debout, elle se permit un ricanement. Profitant de sa position, elle se secoua vivement, disséminant une pluie de spores jaunâtres. Natsume, l'observant de plus loin, leva les yeux au ciel. Bien sûr qu'il reconnaissait Para-Spore, car il s'agissait d'une de ses techniques fétiches, mais l'air arrogant de la Chapignon en disait long sur ce qu'elle pensait de sa propre performance. Tss. Toujours à faire la maligne, celle-là.[/i] En attendant, ce n'était pas comme si il faisait grand chose, de son côté. En plissant les yeux, il jeta un coup d'oeil à son entourage et à ceux qui étaient présents. Les rouages dans sa tête se mirent à tourner. Envoyer Hatori au combat n'était pas une excellente idée, puisque son type ne lui permettrait pas de taper fort, et que, séparé de lui, il pourrait moins bien se défendre du régimeux une fois que la menace « gros nez » serait écartée. Fran, avec ses Boue-Bombes, aurait pû être un bon choix. Mais il manquait encore cruellement d'assurance, et Natsume n'était pas sûr qu'il fasse long feu, à vrai dire. Toruru ne ferait en outre pas le travail toute seule, et elle ne tiendrait pas indéfiniment, même pas avec l'aide des pokémon de son comparse blond. Néanmoins, il y avait autre solution qui lui plaisait plutôt bien. Mais pour cela, il allait devoir être un peu aidé. Ce fut donc pour cela qu'il tourna son regard vers le soldat, l'air indifférant, mais une lueur curieuse dans le regard.
« Dis-moi, ton Fermite serait capable de taper contre la paroi ? Les tunnels doivent être encore fragiles, il y a moyen de faire s'effondrer une partie du plafond pour bloquer ces Tarinor de l'autre côté. »
Enfin, temporairement, évidemment. Mais cela leur aurait ainsi laissé suffisamment de temps pour partir, ce qui serait amplement suffisant. Il ne pourrait le faire seul toutefois, puisque les attaques d'Hatori seraient inefficaces, et que Toruru ne pourrait pas tout faire à elle-même. Restait à voir si Dio voulait bien y mettre du sien, et l'éleveur n'aurait pas pu deviner à l'avance.
« On pourrait également laisser nos pokémon se battre, mais je doute que ce soit prudent, alors... Et ce serait plus rapide, en plus de ça. »
Et ça m'éviterait d'avoir à me sentir coupable de maltraiter des pokémon sauvages. Pourquoi est-ce qu'il faisait des efforts, déjà... ? Ah oui, parce que vivre n'était pas une activité particulièrement déplaisante. Il avait tendance à l'oublier.
Alexander Nagel Administratrice
Age : 31 Messages : 880 Date d'inscription : 07/07/2013
Âge du personnage : 26 ans, né un 2 février Métier / Études : Tortionnaire, Dresseur a ses heures, Débute une carrière d'acteur, Se tient actif mais ne sait pas quoi faire de sa vie. Pseudonyme(s) : ›› Dio Silvery, Officier Subalterne du Régime (principalement tortionnaire et combattant, ponctuellement homme de main).
Sujet: Re: Les aventuriers de la loose {Natsu-meh Lun 19 Juin 2017 - 21:49
Les aventuriers de la loose.
Waaaah, c’est trop génial, ce qu’on se ressemble, Batmanounet. Toi aussi tu t’en fous de l’allégeance des gens ! C’est dingue, tout ce qu’on à en commun, on pourrait vraiment être potes, maintenant que j’y pense ! Notice me senpai ! Ahah. Pour ceux qui ne me connaissaient pas encore, c’est du sarcasme. C’est bien Batman, je suis content que tu sois à côté de tes pompes, et que tu te cherches, dans ce vaste monde.. Ohoho. Tu risques de chercher longtemps, et de te décourager comme moi, si ça continue ! Quoique, nuance, je ne suis ni découragé, ni désespéré juste.. oui, fixé. Je suis fixé sur ce que je suis, et ce que je vois me convient à moi, alors c’est l’essentiel. No comments, je sais très bien que c’est à cause de ce genre comportement égoïste que Riku s’est barrée et que Ludwig a besoin d’attirer mon attention tout le temps. Soltan semble d’ailleurs souvent tenter de me faire la leçon sur le sujet mais… Bah, c’est con, mais c’est pas lui mon père, alors il n’a rien à me dire, nan.. ? Quoi, ça se voyait pas encore assez, que j’avais des issues, niveau familial.. ? Bah, fallait le dire toute de suite, je m’en vais donc vous raconter… Ah, mais, non, on est en train de bastonner des Tarinormes, là. Et en plus, la Chapignon de Batman m’est fort sympathique, si bien que mon Capidextre s’en va à ses côtés en remuant le popotin gaiment, pour finalement lancer un Casse-Brique salement violent sur l’un de nos adversaires. Les deux semblent collaborer assez efficacement, et les voir m’arracherait presque un sourire sincère derrière mon masque blanc (dieu que j’aimerais m’en débarrasser). De l’autre côté, les serpents et mon Fermite se la jouent solo, et Stein affronte les Tarinorme à coups de puissantes attaques Tête de Fer. Et là, tout de suite, bah, j’crois qu’on peut dire qu’on s’amuse vraiment bien ! Ouaip, viens, on est bien, regardes tout ce qu’on peut f-..
« Hein, quoi ?! »
Criais-je à Batman pour me faire entendre au dessus de la bagarre qui fait un boucan d’enfer avec toutes ces attaques physiques et ses projections contre les murs. On peut imaginer un nuage cartoonesque dans le décor, pendant qu’on parle comme deux clampins au premier plan, si vous voulez, car c’est pas bien loin de la vérité. M’enfin l’autre con est prêt à gâcher tout ce fun pour une stupide solution de sécurité ?
« … Ah non, je veux pas partir moi, regardes comme on s’amuse ! »
Fis-je, avec le ton d’un enfant gâté et capricieux, en lui montrant des deux mains la baston en train de régaler tous mes sens, en renvoyant même un caillou à l’envoyeur avec un « wee ! » immature.
« Allez, s’il te plaît, encore cinq minutes ! »
C’est là qu’il aurait pu voir, si j’avais pas mes lunettes infrarouge et mon masque, mon expression absolument pas suppliante ni enfantine, mais clairement irritée et menaçante. Enfin, il l’a pas vu, il le verra pu, c’est comme ça. Mais il semblerait dans tous les cas que le sort soit de son côté et pas du mien (mon karma est pas vraiment au top du top avec toute les énergies feng shui, shakra, zen, et kamasutra négatives que je produits, en un sens). Stein a beau être puissant, il ne fait pas dans la dentelle, et il n’y voit plus grand-chose depuis un bout de temps, il se dirige avec son odorat, et son dernier vient de le tromper, et le voila qui rate sa cible pour… ah, bah, cogner dans le mur. La galerie se met alors à trembler, et je fixe avec agacement le petit intello à l’origine de cette meeeerveilleuse idée, avant d’appeler mes alliés afin qu’on bouge histoire de pas nous faire écraser par des tonnes de petits cailloux. Je sais que c’est une fichue coïncidence, mais l’autre m’agace quand même. « Bon, bah, t’as gagné, les cailloux s’exécutent pour toi, on dirait, princesse ! »
Oui, oui, mauvaise foi avec ça. Comme si c’était lui, la princesse capricieuse. Ca se sent, maintenant, dans ma voix, que je suis vexé comme un bébé de 2 ans à qui on a pris sa tototte ? Oui ? Bien. Le monde doit savoir, faites circuler la nouvelle sur les réseaux, et mettez des pouces bleu. Berthold et Stein s’enfuient à temps pour éviter le nouvel éboulement, et après qu’ils m’aient rejoint (car je suis assez téméraire pour les avoir attendus, bah, oui, c’est mes bébés), je peux commencer à courir à toute allure le long du tunnel, en espérant que l’éboulement s’arrête un jour, et cesse de me poursuivre. AU passage, je crois que je dépasse Batman (bouh qu’il est lent) dans ma course, et que le nuage de poussière nous recouvre tous deux, au moment ou l’on tourne vers un autre tunnel. Meh. J’espère qu’il est mort ou qu’il est pu là. Mais j’aperçois une silhouette, et ce n’est ni celle d’un de mes alliés, ni d’un quelconque Pokémon. Je grogne en roulant des yeux.
« Rah, flûte, c’est encore toi. »
L’envie de me débarrasser de lui se fait de plus en plus forte. Toute façon, ça change quoi, qu’il soit mort ou vif, au point où on en est ? Mouais, et je vais pas prévenir, non plus. N’y voyez aucun sadisme, j’en ai juste un peu marre, à un moment… Meh, j’aurais pu aussi voir le matos qu’il a sur lui pour faire mumuse avec sur le corps du propriétaire du matériel en question. Hm. Bonne idée. Je vais lui tirer dans la jambe ou l’esquinter un peu et…
« … Que. »
Mon révolver. J’ai beau tâtonner où il se trouvait avant que je ne le range, il n’est plus à sa place. Il a surement du tomber. Mais au diable les plus forte probabilités, quand je peux accuser quelqu’un d’autre ! Puis, qu’à cela ne tienne, j’ai d’autres cordes à mon arc. Vivement, sans prévenir, je dégaine un de mes couteaux et saisis petit Batman par le col, lui enfonçant la pointe aiguisée de ma lame dans la peau moelleuse de son coup. Un petit, demi petit millimètre, ce sera assez pour qu’on se comprenne bien. « C’est toi qui a planqué mon pistolet ? »
Fis-je en raffermissant mon emprise sur son col, et en tenant plus fermement la lame sur son cou, entamant d’une minuscule effusion de sang son épiderme. Je ne tremble pas, et ma voix tantôt forcée pour être fanfaronne a perdu toute chaleur, devenant tranchante et glaciale. Je n’allais pas me justifier pour mes actes, mais j’aurais presque un argument en or pour l’agresser (totalement à tord), désormais. Même si j’ai visiblement l’avantage, je me prépare à une éventuelle riposte du genre « coup de pied sournois dans les Deutsch bijoux de famille ». Sait-on jamais, j’ai surement affaire à un gamin formé par Maître Mesquinos dans les lacs du Connemara.
Avec Natsume Shimomura
Yeepee ya ya yeepee yeepee ya.
Natsume Shimomura Modératrice en Chef
Age : 27 Messages : 668 Date d'inscription : 24/05/2014
Âge du personnage : 19 ans Métier / Études : Diplôme d'élevage, L2 Sciences Pseudonyme(s) : . Wakagi
~> Nom de chercheur Athéris
~> Pseudonyme de soigneur
Sujet: Re: Les aventuriers de la loose {Natsu-meh Dim 25 Juin 2017 - 23:25
Les aventuriers de la loose
Feat Alexander Nagel
Tout ça ne lui disait rien qui vaille, en soit. Au bout d'un moment, même son calme à la limite du cynisme ne suffisait pas à lui faire nier cette simple vérité. Toruru était plus occupée à frapper et à se défendre, mais elle ne tiendrait sûrement pas éternellement à elle seule, ce qu'elle continuerait pourtant à ignorer tant qu'elle le pourrait. Le regard trop occupé par les Tarinors, elle ne vit pas tout de suite la silhouette du Fermite s'approcher, et puisque que Natsume était plus occupé à vérifier que Dio ne lui tire pas une balle dans la tête sur une envie soudaine, il ne le remarque pas non plus. Levant les yeux au ciel face aux geignements pathétiques qui résonnaient à ses oreilles, il marmonna quelques injures bien sonores sous sa barbe inexistante.
« Mais tu vas arrêter de me casser les- »
Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase, car le Fermite de l'autre, en manquant de s'approcher d'eux, s'était encastré dans le mur. Hatori l'avait bien remarqué au bout d'un moment, mais son mauvais détour avait convaincu le Majaspic de ne pas bouger. Même Byakuran n'avait pas surgi de la terre, preuve qu'il ne s'inquiétait pas outre mesure de ce 'risque'. Toutefois, après avoir fini de sursauter, Natsume se rendit compte qu'il avait, comme le disait l'autre imbécile, bien fini par faire ce que l'éleveur désirait au départ. Remerciant la chance, il ne prit pas le temps de lui répondre, et siffla sa Chapignon pour qu'elle se dépêche de les suivre dans leur fuite. Hatori, bien qu'il allait plus vite que lui, ne quittait pas ses côtés, donnant de temps à autre de grands coups de Lame-Feuille devant lui pour chasser les quelques pierres qui auraient pu le blesser. Le soigneur, quant à lui, essaya de se concentrer sur sa respiration qui, entre les divers éboulements et courses, commençait à laisser transparaître quelques signes de fatigue. Mais puisqu'il ne voulait pas céder devant Dio, il se força comme il le pu à la garder calmer et neutre. Leur course finit par s'arrêter lorsque les dernières pierres furent tombées. Sur le coup, si il garda un œil sur le régimeux, il ne tenta pas tout de suite de vérifier ce qu'il était en train de faire. Il ne fit même pas attention à ses grognements mécontents quant à sa présence, n'ayant pas vraiment envie non plus d'être en sa présence. Personne ne passait aux alentours, alors il pouvait supposer que le chemin serait plus tranquille qu'auparavant. Il haussa les sourcils en remarquant l'éclat d'un objet noirâtre caché contre le corps d'Hatori, et le soigneur haussa les sourcils en croisant le regard de son allié. Est-ce que par hasard... ? Néanmoins, un autre détail le dérangeait ; est-ce que Byakuran avait pu les suivre... ? Avec sa vision infra-rouge, il devrait s'en être bien sorti, mais...
Il n'eut pas le temps d'y réfléchir bien longtemps, puisque, rapidement après qu'il ait paru chercher quelque chose, Dio se précipita vers lui, l'attrapant par derrière, un couteau sous la gorge. L'éleveur se tendit, mais même si il perdit un gramme de son calme pendant une seconde, ne s'étant pas attendu à une offensive aussi brusque et... Disons grossière. Ce n'est pas la première fois qu'il sent une lame froide contre sa peau. Le souvenir qu'évoque cette sensation fait courir un frisson de dégoût le long de son échine, tandis que, durant un instant, sa cicatrice se met à le picoter douloureusement. La menace ne le dérange pas tellement ; il en a entendu des biens plus terrifiantes, mais il sait qu'il faut la prendre au sérieux. Les sourcils du Shimomura se froncent alors qu'il se met à réfléchir rapidement. Il n'a pas beaucoup de temps, en soit. Dès qu'il aura récupéré son arme, il me trouera la tête. Pendant quelques instants, même avec un couteau sous la gorge, je suis presque en sécurité. Il a une idée. Risquée, mais si elle fonctionne, elle pourrait bien renverser agréablement la situation, et il est grand temps qu'il reprenne les rênes. Si il pouvait jouer selon les règles de l'autre tant qu'il avait besoin et désirait un pseudo-appât, Dio perdait patience et il devenait bien trop dangereux de le laisser avec le contrôle des choses. En soit, jusqu'à maintenant, cela ne le dérangeait pas puisque l'autre se tenait relativement à carreaux tant qu'il était convaincu de maîtriser la situation. Il allait donc falloir changer de stratégie, dusse-t-elle être plus... Offensive, disons. Bah, pas comme si l'individu derrière lui méritait qu'il s'inquiète, de toute manière. Il avait assez peu de remords quant à ce qu'il allait faire. Tranquillement, et le plus discrètement possible, il tapa trois fois du pied sur le sol. Son ton, plutôt neutre, n'inspire rien de plus qu'un calme total. Sans bouger, deux de ses doigts se contractèrent, signalant à la créature qui patientait encore nerveusement sous son manteau qu'il était temps d'agir.
« Non. »
Comprenant que le signal avait été donné, l'Arbok encore caché dans son dos s'élança en hauteur, remontant le dos de son dresseur pour sortir de son manteau et saisir le bras du régimeux entre ses crocs. Sentant le couteau s'éloigner de son cou, même si il fit glisser quelques gouttes de sang en passant sur sa peau, le Shimomura s'éloigna brusquement. Une seconde à peine après, un grondement souterrain se fit entendre, devenant de plus en plus insistant au fur et à mesure que le temps passait. Hatori reprit place auprès de son dresseur, son regard rouge fixé sur leur opposant tandis qu'un sifflement mauvais lui échappait. Avec rapidité, l'éleveur récupéra l'arme que le Majaspic tenait bien cachée contre lui, et la posa à sa ceinture. Puis, enfin, le Séviper sortit de terre, laissant derrière lui un nuage de poussière et de débris. Un rictus mauvais et mesquin se dessina sur le visage de l'asiatique.
« Lui, par contre, j'ai des doutes. »
Il hocha de la tête en direction de Byakuran, qui, derrière leur opposant, ne se gêna pas pour l'attraper entre ses écailles, le maintenant bien fermement. De toute façon, si il gigotait trop, une bulle d'air risquait de lui passer dans les veines, et là... Eh bien, il n'aurait pas été responsable de ce qui aurait pu arriver, disons. Puis, tranquillement, il ouvrit l'une des nombreuses poches de son manteau et en sortit une fiole verdâtre qu'il connaissait plutôt bien. Depuis son accident, il évitait de trimbaler avec lui des fioles d'Oblivion, bien qu'il n'aurait pas craché contre le fait de lui en faire faire l'expérience. Ce qu'il avait en réserve, néanmoins, devrait suffire à le calmer. Fran se tint dans son dos, lui donnant le temps de faire l'injection avec l'Abri qu'il venait de créer. Sans hésiter une seule seconde, il saisit brusquement l'un de ses bras, et planta l'aiguille sans plus attendre, laissant ainsi le liquide se répandre dans ses veines.
« Tiens-toi tranquille, ou ça va se propager encore plus rapidement dans ton organisme, et là, je n'aimerais pas être à ta place. »
Il ne peut pas cacher un rictus moqueur, même si il ne jubile pas d'en être arrivé à cette extrémité. Ce n'est pas comme si il était vraiment en tort à ses yeux, mais bon, il aurait préféré l’assommer sérieusement et le laisser ici le temps de retrouver ses camarades... M'enfin. Il y avait une chose à faire avant ça, toutefois. Machinalement, il attrapa l'arme à feu que lui avait ramené Hatori et en récupéra la poudre : cela pourrait toujours servir, si il y avait besoin d'une explosion. Une fois cela fait, il la donna à Toruru, méprisant sur les bords.
« Chapignon, détruis moi ça. »
Vu la force de la créature, ce ne fut pas une tâche si difficile que ça. Un bon coup de Stratopercut plus loin, et elle n'était plus en état de faire quoi que ce soit. Au moins, il n'aurait pas à s'inquiéter de le voir la récupérer. Byakuran finit par relâcher sa proie, mais son regard promettait bien pire si jamais il essayait quoi que ce soit. Au moins, en le surveillant comme ça, il pouvait s'assurer que les pokémon de l'autre ne sauteraient pas immédiatement en leur direction. Natsume, quant à lui, dissimulait encore assez bien son cœur battant et agité par ce qu'il venait de faire, n'ayant pas l'habitude d'être aussi rude. Mais bon, ce n'était sûrement pas le moment de plaindre un type pareil, vraiment. D'ailleurs, il perdait patience lui aussi, et l'aigreur sur ses traits devrait le prouver.
« Maintenant que tu as fini d'aboyer, on va peut-être enfin pouvoir avancer. »
Si il fallait avancer en le menaçant jusqu'au bout, cela ne le dérangeait nullement de le faire également. Quoique pour le coup, si la vengeance était généralement un plat qu'il appréciait, il ne lui laissait rien d'autre qu'un goût acide dans la gorge pour le moment.
Alexander Nagel Administratrice
Age : 31 Messages : 880 Date d'inscription : 07/07/2013
Âge du personnage : 26 ans, né un 2 février Métier / Études : Tortionnaire, Dresseur a ses heures, Débute une carrière d'acteur, Se tient actif mais ne sait pas quoi faire de sa vie. Pseudonyme(s) : ›› Dio Silvery, Officier Subalterne du Régime (principalement tortionnaire et combattant, ponctuellement homme de main).
Sujet: Re: Les aventuriers de la loose {Natsu-meh Ven 30 Juin 2017 - 0:08
Les aventuriers de la loose.
Pourquoi j’tombe toujours sur des 145 de QI mesquins, sérieux ? Ceux qui disent que c’est une excuse pour excuser ma nullité et mon incapacité à évaluer mes chances de victoire optimalement, bah… Ils ont raison, d’accord ! Quand je suis sur le point de m’enjailler, tout calcul s’arrête, et je fais plus du tout gaffe à rien ! Tout ça car j’essayais de mettre un peu de mise en scène dans mon aventure avec Batman dans les tunnels. Comment ils font, tous les Hannibal, syndrome Wild Wild West et compagnie ?! Ah, oui, ils ont la chance d’être dans des films, eux, ils font littéralement tout ce qu’ils veulent, et tout le monde y croit. Parce que nous, public, on est cons. Mais on est pas au cinéma, je suis pas Manfred Von Rostrotoveen le chef d’orchestre ninja super stylé qui s’en va zigouiller ses adversaire en chantant façon broadway sur la musique de l’apprenti sorcier ! C’est bien dommage. Je suis vraiment pas né dans le bon monde. Ce monde est triste et froid, et barbant, des fois… Faut pas s’étonner que je sois devenu comme je suis !
Quoiqu’il en soit, je n’obtiens pas de réponse de la part de mon accompagnateur. Tant pis, il va y passer. Ah. Il me dit « non » comme le ferait le pire des trolls de l’internet. Il va VRAIMENT y passer. Mais, mon bras ne bouge pas. Pendant les quelques fractions de seconde depuis le moment ou j’ai posé ma lame sur le cou de l’autre, et qu’il m’a répondu, mon bras s’est retrouvé dans la mâchoire d’un des serpent tout droit sorti de sous la cape de mon copain Résistant. Je grogne, en essayant de me libérer, et en sentant le tranchant des crocs entamer ma chair. Plus du tout préoccupé par cette histoire de flingue pour le moment. Ma main libre s’empresse de descendre à ma jambe pour récupérer une nouvelle lame, que je comptais bien planter dans la gueule de l’Arbok qui m’a attrapé. Dans mon dos, Stein et Berthold ont bougé, pour se lancer à ma rescousse, mais une trombe de poussière nous sépare temporairement, suite au surgissement d’un Seviper du sol, qui vint terminer de immobiliser. Le petit trio de reptiles est complété par un Majaspic qui… Oh le petit saligaud c’est lui qui a mon flingue. Mes alliés quand à eux n’ont pas le temps de me venir en aide, lorsqu’un abri est créé autour de nous. Je continue d’essayer de me débattre, sans succès. Si je bouge de trop, les serpents resserreront leur crocs et leurs corps sur moi pour m’étouffer. Je ne vais pas vous cacher que je ne suis pas vraiment en contrôle de la situation, et que derrière l’abri sur lequel mon Fermite et mon Capidextre frappent, mes amis ne peuvent rien faire non plus.
« Ah, bordel, j’ai assez traîné sur internet pour savoir comment ça va finir, cette histoire… »
Trouvais-je encore l’audace de dire, avec un sourire narquois camouflé derrière mon masque. Ah, j’aimerais bien qu’il voit mon expression fulminante, tout de même, et… Oh. Ça n’a pas l’air très chouette, ce liquide vert. Derrière l’abri, Berthold frappe de plus belle, et semble s’inquiéter. Je ne suis pas vraiment en mesure de lui assurer que ça va aller, là. L’aiguille se plante dans le moelleux de mon bras, et m’arrache une grimace invisible. On me conseille de ne pas bouger sinon… Heh, sinon quoi ? Je risque quoi, dans le pire des cas ? Crever ? C’est généralement ce qu’on fait dans ce genre de situation, pour riposter face à une menace de mort : tuer celui qui a voulu nous tuer. Enfin, ça me paraît évident.
« T’en fais pas, à moins que tu m’aies injecté du renoi-tox, je risque pas de me mettre à twerker… »
En tentant de contenir mon agacement, je le suis des yeux, tout en sentant le poison se répandre en moi. J’ai l’impression que mon bras commence à fourmiller progressivement. M’enfin, à quoi ça sert, ça, de toute façon, il est allé ramasser le flingue, je crois que mon compte est bon. J’allais lui sortir une belle répartir pré-mortem que j’ai préparé depuis des années mais… non. Il détruit mon flingue après avoir récupéré les balles pour la poudre. Là, j’avoue que je reste sans aucune vanne à faire. Il ne va pas me tuer ? Qu’est-ce qu’il cherche, alors ?! Au moins, le venin n’a pas l’air d’avoir atteint mon cerveau, car je peux encore penser plus ou moins clairement à travers mon humeur réglée sur « tuer tuer tuer tuer tuer ».
Pendant que je cherche des réponses, l’abri se dissipe, et Berthold et Stein se jettent sur le Majaspic et le Chapignon qui font rempart. J’ai du mal à me concentrer sur la bagarre, avec l’engourdissement qui semble me gagner progressivement, et ma tête qui commence à tourner. Pendant ce temps, les serpents me relâchent sur le sol, et l’autre m’annonce froidement qu’on va avancer. Comme la nausée me gagne, je m’empresse de retirer la partie basse de mon masque histoire de gagner un peu d’air. C’est en recommençant à bouger que je me rends compte que mes membres ne répondent plus comme avant. Il sont comme ralentis, engourdis. Mes nerfs sont douloureux, et je grimace lorsqu'il me faut essayer de me redresser. Je suis trop occupé à lutter contre la gerbe qui remonte le long de ma gorge pour répondre immédiatement, et trop agacé pour ordonner à mes alliés d’arrêter de se battre maintenant. Car tout cela a beau m’arracher la tronche, si mes alliés n’arrêtent pas la baston, on va pas « avancer », comme dit l’autre. Et accessoirement, je serais emmerdé s’il m’a refilé un poison sans antidote. Je ne peux donc pas laisser mes alliés massacrer nos adversaires.
Après moult efforts, je me retrouve finalement à quatre pattes, à respirer profondément avant de tenter de me relever. La nausée semble aller et venir, mais la douleur dans mes nerfs de mes membres ne s’arrange pas, elle. Je ne ferais pas à Batman l’affront de me dire ce qu’il m’a mis dans le sang. Une question bien plus pertinente à mes yeux me vient. Mais avant, je fais signe à mes alliés de se calmer, avouant par là ma défaite… Provisoire. « Pourquoi tu me tues pas ? »
Berthold est venu à moi, et semble vouloir m’aider à me lever. Il me regarde avec un regard des plus préoccupés. Je lui envoie un sourire faible, lui faisant croire que tout va bien, alors que m’appuyer sur ma jambe me fait atrocement grimacer. Mon Fermite, plus farouche, s’est reculé vers la pénombre, fulminant, sans cesser de fixer ses ennemis.
« J’comprendrais totalement si t’as des trips un peu sadiques, hein. Si j’respectais pas ça, alors j’respecterais pas grand-chose, héhé ! » Gnnn. Ça fait mal bordel. « M’enfin, moi, au moins, j’ai la décence d’annoncer à mes victimes ce que je vais leur faire avant de commencer. »
Car en général, la tronche qu’ils tirent est foutrement drôle. M’enfin, j’entrerais pas dans les détails ici. Il aurait du m’injecter un truc qui me ferait taire, si ça le dérangeait tant que ça que j’aboie. Bon, je vous cache pas que parler n’est pas ultra confortable dans la situation actuelle, et certainement que je devrais éviter, mais, que voulez-vous, on aboie et on compense comme on peut… Mais, sérieusement, pourquoi l’autre aurait besoin de moi pour avancer ou je ne sais quoi ? S’il voulait juste me voir souffrir, il me prêterait un peu plus d’attention, et il se fiche visiblement éperdument que je douille. J’enchaîne tant bien que mal quelques pas grâce à l’aide de mon Capidextre, quand une théorie qui me paraît la plus logique finit par germer dans mon cerveau.
« … T’es trop gentil pour tuer, peut-être ? » Je souris en coin. « Car tu n’as aucun intérêt à me garder en vie. C’est forcément que t’as pas envie de tuer. » Je continue. « C’est par principe que tu laisses des gens qui voudront ensuite certainement ta mort en vie, donc ? »
Eh, vous méprenez pas, c’est pas du foutage de gueule. Non, non, je tâte le terrain pour savoir ou est-ce que je pourrais éventuellement appuyer pour le bousculer un peu plus. Ça se retournera probablement contre moi, mais bon, que voulez-vous. On ne se refait jamais.
Avec Natsume Shimomura
Yeepee ya ya yeepee yeepee ya.
Natsume Shimomura Modératrice en Chef
Age : 27 Messages : 668 Date d'inscription : 24/05/2014
Âge du personnage : 19 ans Métier / Études : Diplôme d'élevage, L2 Sciences Pseudonyme(s) : . Wakagi
~> Nom de chercheur Athéris
~> Pseudonyme de soigneur
Sujet: Re: Les aventuriers de la loose {Natsu-meh Lun 3 Juil 2017 - 1:16
Les aventuriers de la loose
Feat Alexander Nagel
Il n'y a pas à dire, il ne se fera jamais au fait d'utiliser ses talents en biochimie de cette façon. Ce n'était pas vraiment l'objectif qu'il avait, lorsqu'il s'était dit que travailler sur des projets de molécules à usage pharmaceutique était un projet ambitieux, mais intéressant. Toutefois, ses essais ratés, tellement nombreux à force d'années, pouvaient avoir un usage bien plus morbide. Lorsqu'il avait dû choisir une arme en tant qu'Athéris, il n'avait pas hésité longtemps. C'était déjà mieux, à ses yeux, qu'un couteau ou une arme à feu. La seule chose qu'il regrettait, c'était d'avoir dû faire des tests sur des rongeurs pour s'assurer qu'ils n'amènent pas de risque accentué de décès ; même à ce moment-là, il n'avait jamais été à l'aise, gardant souvent dans sa gorge un nœud de dégoût et de crainte. Si rien qu'un geignement ou un tressautement de souris causé par sa faute le dérangeait profondément, autant dire qu'il n'était pas extrêmement à l'aise sur le fait d'injecter ce genre de produit dans des veines humaines. Aussi dégoûtant et révulsant que soit l'individu en face de lui, il n'arrivait pas à se dire que c'était mérité. Oh, bien sûr, une petite voix dans sa tête lui murmurait que personne ne pouvait le prendre en pitié, mais une autre partie de son cerveau était plus hésitante.
Au moins, l'autre s'était calmé, et le soigneur se retint de pousser un soupir de soulagement. Il n'aurait pas voulu avoir à aller plus loin, alors il si le régimeux était forcé de baisser les armes pour le moment, c'était une bonne chose de faite. Cherchant par où ils pourraient avancer pendant que son opposant était occupé à regarder le sol avec insistance, il fronça les sourcils lorsque Dio l'interpella de nouveau. Sa question ne le surprit pas tant que ça, mais son expression se refroidit à l'entente de ses mots. Pas comme si il avait vraiment envie de se mettre à s'expliquer face à quelqu'un qu'il méprisait, et dont il se méfiait énormément. Mais il le laissa continuer à parler sans l'arrêter, l'air désabusé malgré tout. N'ayant nul conflit direct avec le Capidextre, il ne l'empêche pas non plus de relever son dresseur ; tant qu'il était occupé avec lui... Toruru et Hatori n'avaient qu'à surveiller leurs arrières. Il leva les yeux au ciel plusieurs fois en l'entendant faire des suppositions. Allons bon, il se prenait pour Mère Thérésa, maintenant ? C'était la meilleure, celle-là. La moquerie dont il fut preuve alors qu'il devait probablement passer un sale quart d'heure eut le mérite de faire se dire à Natsume que son adversaire avait du cran, ce qui, même dans ce genre de cas, était quelque chose qu'il respectait assez. Mais le sujet étant sensible, et ne désirant pas vraiment être le dindon de la farce, il n'était pas sûr d'avoir une quelconque envie de parler d'éthique avec quelqu'un qui ne devait même pas enc onnaître la définition. Son interrogation avait un avantage, toutefois : durant ce laps de temps qu'il passait à parler, il n'était pas occupé à se la jouer Rambo joue au massacre. Hm. Dans cette optique, jouer le jeu ne serait peut-être pas une mauvaise chose. Natsume ne se gêna toutefois pas pour prendre un ton sarcastique, ne pouvant pas s'empêcher de laisser une bonne part de mépris dégouliner de sa voix.
« Parce que tu t'intéresses à ce que pense un type que tu as tenté de tuer, maintenant ? Bonne blague, j'y croirais presque. »
D'accord, d'accord, il ferait bien d'aller doucement sur le sel au risque de perdre patience, mais c'était plus fort que lui. M'enfin, ses nerfs se tenaient plutôt bien pour l'instant, ne serait-ce que parce qu'il se disait que dès qu'il serait sorti de ce maudit tunnel, il n'aurait plus à se préoccuper de tout cela. Cette mission était un échec, de toute manière, tellement important qu'en faire un rapport serait une humiliation en soit. Mais, mesquinement, il se dit que ce n'était pas vraiment de faute ; que diable était-il supposé faire ici, de base ? Être coincé avec un taré de service n'était pas exactement sa définition du fun, en outre. Mais bon, si cela pouvait l'arrêter de gesticuler constamment... Quoique il se refusait de le laisser ricaner dans son coin, alors autant répondre à sa question. Cela lui permettrait de gagner du temps pour réfléchir à une façon d'agir, au moins.
« Qui sait. Ça se trouve, je te garde juste en vie pour te ramener à mes collègues, qui eux devraient être très heureux de te voir. Ou alors j'avais juste envie de découvrir ce que cette chose ferait sur un cobaye humain, hm ? »
Berf. Jouer la comédie n'était pas quelque chose qu'il affectionnait particulièrement, mais l'envie de se foutre de sa gueule avait été bien trop forte pour qu'il puisse y résister. Le Shimomura se demande toutefois pourquoi il voulait découvrir ceci, car même si une simple curiosité était l'hypothèse qu'il voyait comme la plus logique, il n'était pas sûr de cerner totalement celui qu'il avait en face de lui. Ce n'est pas parce qu'on fait gerber quelqu'un qu'on sait comment sa tête marche, hein. Remarquez, il n'était pas doué tout court pour savoir comment fonctionnaient les gens de manière générale, vous me direz.
« Et pour ta curiosité... »
Il agita dans ses mains une autre fiole, identique à celle dont le contenu avait été mis dans les veines du régimeux. Honnêtement, il ne cherchait pas à le narguer, mais au moins le message était clair. Fran venait de reprendre place à ses côtés, s'enroulant de nouveau autour du torse de son dresseur. En temps normal, l'Arbok n'aimait pas s'en éloigner, et il était plus qu'heureux de reprendre sa place. Le ton de l'asiatique, toutefois, le mettait mal à l'aise. Le soigneur paraissait plutôt désintéressé par ce qu'il se passait, ce qui contrastait avec le nœud qui s'était formé dans sa gorge depuis le moment où il avait injecté le poison. Non, rien à faire, même dans ce cas-là, il détestait toujours autant agir ainsi.
« Pour être honnête, moi-même, je ne connais pas tous les effet sur les humains. Sur les souris, oui, mais ça... Je verrai bien. »
C'était plutôt vrai, sauf qu'aucun de ses cobayes n'était jamais mort. Il avait remarqué tellement de symptômes qu'il n'avait pas pu découvrir lesquels étaient précisément causés par sa création, mais ce n'était pas une information capitale pour le moment. Tant que cela permettrait de garder l'autre calme et le plus inoffensif possible, il n'allait pas se mettre à se plaindre. Vu l'individu il était, en plus... Du moins, il essayait de s'en convaincre, tentant désespérément et de manière presque pathétique de justifier son geste par le mépris que les types dans ce genre faisaient naître en lui.
« Je suppose que tu préfères tuer tous ceux que tu croises, c'est ça ? Plus rapide, tu me diras. »
Un peu de dégoût transparut dans sa voix, et une lueur hautaine éclaira ses iris. Pourtant, il se força à rester calme, ne voulant pas perdre les pédales maintenant.
Alexander Nagel Administratrice
Age : 31 Messages : 880 Date d'inscription : 07/07/2013
Âge du personnage : 26 ans, né un 2 février Métier / Études : Tortionnaire, Dresseur a ses heures, Débute une carrière d'acteur, Se tient actif mais ne sait pas quoi faire de sa vie. Pseudonyme(s) : ›› Dio Silvery, Officier Subalterne du Régime (principalement tortionnaire et combattant, ponctuellement homme de main).
Sujet: Re: Les aventuriers de la loose {Natsu-meh Ven 7 Juil 2017 - 10:54
Les aventuriers de la loose.
Oh, j’en connais un qui est satisfait d’avoir repris le contrôle. Bon, je comprends, ne plus avoir un pistolet en train de te chatouiller le dos, c’est très plaisant. Donc c’est normal que son cynisme ait un peu envie de danser la zoubida maintenant qu’il est libre de faire mumuse. A sa place, j’en aurais certainement fait de même donc je ne devrais pas commencer à le juger. Mais, eh, si je cesse d’être un hypocrite, alors que me restera-t-il pour accuser les autres en toute mauvaise foi ? Eh, il me reste des vannes en réserve, pour sûr. Pour le coup, je suis un peu trop affaibli pour lui dire tout le fond de ma pensée, n’empêche que sa réplique me fait hausser un sourcil. Ça a beau être sarcastique, ce n’est pas exactement là que je voulais en venir.
« M’intéresser, j’irais pas jusque là, Docteur es Sarcasme. »
Vraiment, je me fiche bien de ce qu’il pense, je veux juste comprendre histoire d’être au moins serein à cet égard, à défaut de ne pouvoir l’être dans le reste de mon corps dans l'état actuel des choses. Sûrement que Batman aurait préféré que ce poison me fasse fermer ma bouche, mais eh… Le prix de la douleur dans tous mes membres engourdis et la nausée est déjà assez cher payé pour… Pour quoi faire, d’ailleurs ? Visiblement il n’est pas du genre sadique, mais certains de ses collègues pourraient l’être. Et son affirmation (qui est peut-être censée m’effrayer.. ?) ne parvient qu’à me faire hocher la tête. Tu m’étonnes que certains seraient « heureux » de me voir pour que je passe un sale quart d’heure. Néanmoins, cette fois, il me faut attendre qu’une nouvelle décharge dans mes connections nerveuses me fasse poser genou à terre, et que la nausée se calme pour répliquer.
« Eh, franchement, si tu veux leur faire un joli cadeau, ramènes moi à ta base, j’en connais qui seront contents de me foutre une rouste ! J’peux même te donner des noms ! »
Bon, bon, je retire ce que j’ai dit, il est peut-être un peu sadique… Sadique comme un nerd lapinou qui ne joue pas si bien la comédie, pour être tout à fait honnête. Mais certainement a-t-il mieux à faire, actuellement. J’arrête moi aussi les sarcasmes, histoire de me relever sur mes jambes, toujours aidé par Berthold, et surveillé par Stein qui recule encore dans le tunnel, méfiant des serpents et du Chapignon du Résistant. Mais, donc… Voulait-il simplement tester ces trucs. Hm.. Peut-être que rencontrer Toxik aurait été enrichissant pour lui mais.. Ce que je m’en fous. Il vient de perdre mon attention, et mon regard dérive maintenant sur les parois parfois couvertes de minéraux caractéristiques des mines… Hm, c’est qu’on a changé de secteur. Je ne sais pas si je dois lui dire. On verra bien. Pendant qu’il cause, j’aimerais trouver un moyen de me sortir de cette épineuse situation, et accessoirement, arrêter d’avoir mal partout, et marcher sans traîner les pieds comme un papy à nouveau. Et l’autre me pose une question. J’écoutais plus vraiment, et il me tire donc de mes pensées.
« Hein ? Tu disais ? » Est-ce qu’il a dit « tuer » ? « Tuer qui ? Pardonnes moi, c’est le poison. Ça rend sourd. »
Fis-je avec un ton cristallin et dont la candeur paraîtra artificielle même au plus mauvais détecteur de mensonges. Oh, oui, je sais ce que vous pensez. Non seulement je me comporte en véritable rustre, mais en plus, je ne daigne ni écouter les réponses à mes propres questions, ni écouter celles que l’ont me soumet. Et le pire, c’est que j’affiche un sourire de gamin satisfait de son coup. Enfin, vu le mépris dont il semble faire preuve à mon égard (oh, vous en faites pas pour moi, j’ai l’habitude), et le fait qu’il parle de tuer hm… Oh, parlerait-il de mes crimes ? Il faudrait que je m’explique. Ahah. Comptes sur moi, mon rondoudou.
« Qu’est-ce que ça peut bien faire que je tue des gens. Y’a des milliers de personnes qui meurent tous les jours de manière ridicule, alors pourquoi se préoccuper du 0,00000000001% de morts que je fais dans tout ça ? Quoique je suis pas un matheux, peut-être que rétrospectivement c’est un gros chiffre. Mais, bref, t’as compris l’idée, tu es un petit génie des poisons, Batm-- »
Je suis forcé de m’interrompre quand une violente décharge nerveuse me fout cette fois directement à terre sans que je puisse modérer et contrôler quoique ce soit. La douleur était déjà forte au point d’engourdir mes gestes, cette fois, elle est devenue tout bonnement insupportable. Actuellement, je vois un peu Arceus se balader en petit slip à cœurs sur une étoile merveilleuse, c’est pour vous dire. Mais si ce n’était que ça, et que la douleur ne remontait pas jusqu’à la tête. Ah, oui, là, pour la ramener, ça va tout de suite être moins confortable. Comme si tout cela n’était pas encore assez pathétique, je ne peux pas trop me contenir pour ce qui est de ma nausée, ni de grogner et gémir de douleur tout en me tenant la tête. Actuellement, j’ai plus aucune vanne en réserve, si ce n’est que j’ai vachement envie que la douleur s’amoindrisse ou cesse au plus tôt. Cependant, je ne demanderais pas d’aide à l’autre. Ce n’est pas le cas de Berthold, qui, paniqué, sautille autour de moi et s’en va insister auprès de nos ennemis pour qu’ils me viennent en aide.
« Non. »
Sifflais-je à destination du Capidextre, entre mes dents serrées, alors que la douleur persiste. Puis à travers mes lunettes infra rouges, mon regard se fixe sur Batman qui n’a pas encore quitté les lieux.
« D… dégages. »
Quelques secondes plus tard, un bruit sourd se fait entendre à l’autre bout du tunnel. Et merde. La journée risque d’être rude, à partir de là.
Avec Natsume Shimomura
Yeepee ya ya yeepee yeepee ya.
Natsume Shimomura Modératrice en Chef
Age : 27 Messages : 668 Date d'inscription : 24/05/2014
Âge du personnage : 19 ans Métier / Études : Diplôme d'élevage, L2 Sciences Pseudonyme(s) : . Wakagi
~> Nom de chercheur Athéris
~> Pseudonyme de soigneur
Sujet: Re: Les aventuriers de la loose {Natsu-meh Mer 6 Sep 2017 - 0:29
Les aventuriers de la loose
Feat Alexander Nagel
Maugréant, il n'y avait pas vraiment de curiosité dans sa voix. C'était plutôt de la fatigue et de la lassitude, couplée à de l'agacement. Car oui, sans surprise, l'individu en face de lui l'agaçait profondément. Les dents serrées, il retenait comme il le pouvait l'envie puissante de l’assommer et de le laisser traîner dans un coin désert, quitte à ce qu'il se fasse descendre par des résistants plus loin, mais il avait encore du mal à se dire que ce n'était pas son problème. Enfin, si, mais il savait qu'il se sentirait coupable, et le constater était encore plus frustrant. Il n'avait pas vraiment envie de donner ne serait-ce qu'un peu d'importance à la vie de cet empoté, mais il fallait croire que sa conscience, cette saloperie, était plus forte que son instinct de survie. Grommelant, il ne pouvait que compenser par des sarcasmes, de la mesquinerie et des vengeances basses. Rien de bien glorieux en soit, mais se l'avouer était autre chose. Ses grognements de gamin frustré devraient attendre toutefois, car l'autre venait de poser un genou à terre, visiblement dans un sale état. Rien d'étonnant, vu ce qui lui avait été mis dans les veines. Natsume n'avait pas vraiment vu l'intérêt de lésiner sur la dose, vu que son opposant n'aurait pas hésité à lui tirer une balle dans la tête si il en avait eu l'occasion, et que contrairement à ce qu'on pourrait croire, le Shimomura tenait plutôt bien à sa vie. D'ailleurs, plus Dio parlait de le livrer, plus l'idée était tentante. Au moins, il serait débarrassé d'un poids, et peut-être qu'une partie de lui-même serait satisfait de le laisser à un sort assez peu sympathique, vu ce qu'il avait fait auparavant. Y réfléchir l'énervait de plus en plus Non. Un peu de calme.
Son sarcasme ne lui tira qu'un lever d'yeux au ciel. C'était à se demander pourquoi il ne l’assommait pas, tiens. Mais après ça, il faudrait soit garder les pokémon dans un état de calme, ce qui serait dur, ou les traîner aussi, et il n'en avait ni l'envie, ni les moyens. Ce serait se mettre en danger à tous les coups, et ce serait cher payé pour quelques secondes de satisfaction. Sa réponse lui fit grincer des dents, mécontent. Pas qu'il était vraiment surpris, mais l'entendre continuait d'aggraver son envie de donner une bonne gifle maison à son interlocuteur. Au moins, et il s'en voulut d'être à la fois satisfait et de grimacer en même temps, quand le régimeux tomba de nouveau au sol sous le coup de la douleur. Ses grognements de peine lui firent froncer les sourcils. Bizarre que la solution soit aussi agressive, mais c'était un risque qui, en soit, n'était jamais négligeable. Aussi déplorable que ce soit, Natsume ne s'inquiétait pas trop, et résorbait le sentiment de culpabilité en se disant qu'au moins, il ne risquait pas de mourir. Mais l'inquiétude du Capidextre eut le mérite de lui tirer un pincement au cœur, uniquement par pitié envers le singe. Le refus de recevoir de l'aide de son dresseur en disait long sur son ego, en tous cas, et pas comme si il pouvait parler, mais il le savait bien. Son ordre lui fit hausser les sourcils.
« Tu n'es pas vraiment dans une position où tu peux me donner des ordres, je te le rappelle. »
Remarque plus mesquine qu'autre chose, et assez inutile, en soit. Mais il n'eut pas le temps d'en rajouter, puisqu'un lourd bruit se fit entendre, et ses muscles se tendirent. Rien de cela ne sentait vraiment bon. En pestant, il fit signe à Byakuran d'aller relever l'empoisonné au plus vite, ne souhaitant pas laisser un cadavre derrière lui ; au delà des convictions personnelles, faire le petit poucet n'était pas dans son objectif. Le serpent s'exécuta en rechignant, jetant un regard acide à son dresseur qui le prenait pour un chariot. Dresseur qui, au passage, jeta un regard fatigué au malade au sol.
« Ravale ton vomi et ne t'étrangle pas avec, on va accélérer. »
Il n'avait pas vraiment l'ambition de découvrir le bruit qui se rapprochait de plus en plus. La sécurité passait avant sa curiosité, aussi malsaine soit-elle d'ailleurs. Le soigneur pressa le pas, plissant les sourcils au fur et à mesure qu'il remarquait l'obscurité se défaire peu à peu. Non, il n'imaginait rien, et l'accroissement des sons parvenant à ses oreilles continuait d'appuyer sa théorie. La lumière finit par lui agresser les yeux, et quand il les rouvrit, il remarqua avec surprise qu'il était sorti du tunnel, arrivant maintenant à une extrémité par laquelle il n'était pas passé auparavant. La végétation autour des roches et le calme plat qui les entourait avait quelque chose de rassurant, mais le Shimomura n'aurait pas pu dire qu'il se pensait hors d'atteinte pour autant. Il entendit des bruits de pas près d'eux et recula, mais poussa un soupir de soulagement en constatant qu'il ne s'agissait là que de certains de ses compagnons de mission. Il n'était que cinq, alors que le soigneur était persuadé qu'ils étaient partis à dix, au final. L'un d'entre eux, dont Natsume ne se souvenait jamais du nom, d'ailleurs (par mauvaise foi), l'interpella d'une voix sèche et agacée en l’apercevant.
« Qu'est-ce que tu foutais ? On a trois blessés, là, à soigner. Tu penses que tu pourrais retirer quelques balles ? » - Je ne suis pas chirurgien, alors je vais voir ce que je peux faire. - Je ne t'ai pas demandé si tu peux, j'ai demandé si tu pourrais. Et c'est qui, lui ? »
Les regards des résistants se portèrent vers le régimeux, et le Shimomura était persuadé, vu les lueurs hargneuses dans leurs yeux, que certains n'auraient pas hésité longtemps avant de sortir leur arme. Gardant un air méprisant et désintéressé pour qu'on le soupçonne pas d'avoir fait preuve de complaisance, ce qui n'était pas le cas mais il se méfiait toujours des tendances rancunières des résistants, il prit un ton indifférent pour expliquer sa situation. « Un type que j'ai croisé. Je l'ai assommé avec quelque chose, il aura tout oublié d'ici peu. - On devrait peut-être le buter, non ? »
La proposition fut accueillie par quelques hochements de tête. Ce n'était pas comme si c'était quelque chose de si tordu que ça dans leur position, mais Natsume renâclait toujours à accepter cela. Il y avait une petite partie de son esprit qui, malgré lui et les crispations de dents que cela lui provoquait, lui chuchotait que cela n'aurait été que justice. Un sort mérité, en quelque sorte, en dépit des principes qu'il suivait, les pensant les plus justes. Ses tripes et sa conscience avaient deux réponses différentes, et il n'était pas sûr d'être rassuré par cela. C'était probablement normal, mais il aurait aimé pouvoir dire qu'il n'y avait aucune hésitation en lui. Rien que par arrogance, cela aurait été satisfaisant. Voulant que son jeu d'acteur tienne le coup, il releva le visage du plus vieux en faisant mine d'examiner son état.
« Non. Il ne pourra pas faire grand chose dans son état, alors... De toute façon, l'urgence est d'aller s'occuper des plaies et d'aller raconter ce qui s'est passé. - Dépêche-toi, alors. »
Le lapin hocha de la tête silencieusement, et les laissa s'éloigner progressivement. Puis, quand il jugea qu'ils étaient suffisamment éloignés, le résistant se mit à parler à voix basse. Il avait sorti une capsule d'une de ses poches, et la donna au Capidextre pour qu'il se charge de la faire avaler à son dresseur ; l'asiatique n'avait pas vraiment envie de s'y essayer. D'une voix froide et détachée, il claqua de la langue.
« Je vais te lâcher ici avec une fiole d'antidote dans le sang. Si tu tiens à la vie, tu vas rester sagement ici et nous laisser terminer notre opération, parce que je ne suis pas sûr que tu améliorerais ta situation autrement. »
Au fond, il se fichait bien de faire paraître sa menace crédible ou non, et il ne comptait pas faire la promotion de la continuité de cette exploration. Les sourcils froncés, il essaya de mettre de côté l'hésitation qu'il ressentait à soigner cette ordure, non sans peine.
« J'espère que tes petits sursauts d'adrénaline en valent le coup, vraiment. »
Il savait bien que non, pourtant. Celui qu'il ressentait maintenant n'avait rien de satisfaisant, et lui laissait la nausée jusqu'au fond de sa trachée.
Alexander Nagel Administratrice
Age : 31 Messages : 880 Date d'inscription : 07/07/2013
Âge du personnage : 26 ans, né un 2 février Métier / Études : Tortionnaire, Dresseur a ses heures, Débute une carrière d'acteur, Se tient actif mais ne sait pas quoi faire de sa vie. Pseudonyme(s) : ›› Dio Silvery, Officier Subalterne du Régime (principalement tortionnaire et combattant, ponctuellement homme de main).
Sujet: Re: Les aventuriers de la loose {Natsu-meh Sam 14 Oct 2017 - 0:44
Les aventuriers de la loose.
Pour ceux qui viennent de poser la question la plus stupide du moment : non, je ne vais pas bien, j'ai mal. Je ne sais pas si l'autre refuse de m'abandonner à mon sort par esprit de contradiction, ou pour d'autres raisons plus personnelles de conscience. Dans tous les cas, le fait qu'il ne bouge pas d'ici m'irrite au plus au point. Ordre ou pas, cela aurait dû l'arranger. Qu'il ne me fasse pas l'affront de me soigner après avoir profité de la vue privilégiée sur mon état de déchet ambulant (car ça se voir un peu plus que d'habitude, là, je veux dire). Je n'ai pas la force de reprocher son attitude à Berthold pour autant : je vois assez de chandelles comme ça et le Capidextre a l'air paniqué. Meh. Faut croire que je suis pas un si mauvais maître, mais là n'est pas la question. Mon Pokémon simiesque continue d'insister tandis qu'un bruit sourd se fait entendre dans la gallerie. Mon souffle se suspend un instant alors que je me trouve encore au sol et que je peux sentir des tremblements autres que ceux qui animent mes membres. Si je ne retrouve pas la force de me relever et de surmonter cette douleur, je ne donne pas cher de ma peau. J'ai néanmoins trop mal pour céder à la panique et mon insctinct de survie prend le dessus : j'essaie de toutes mes forces de braver la douleur de manière à avancer sur le sol. Un mètre et les douleurs reprennent plus fortes encore. Le bruit se rapproche et je ne doute pas vraiment que ça sent le roussi pour moi. Ma vue floutée cherche Berthold et Stein du regard. Je soupire. Est-ce que je vais y rester, là, maintenant, de cette manière si pathétiquement ridicule ? La réponse est... non.
Un corps froid et écailleux me cueille à même le sol et m’entraîne vers la sortie. Mes extrémités sont bien trop engourdies pour que je ne puisse me débattre et je ne peux qu’émettre des grognements sourds. Avec l'agitation et cette course, je n'attendis pas l’avertissement de mon ravisseur (comme c'est joliment ironique) pour gerber dans ma bouche. Après une petite minute, un éclat de lumière aveuglante nous éblouit et me voilà en train de ronchonner de plus belle. On peut pas dire que l'éblouissement soit le facteur le plus plaisant à ajouter à mon cocktail douleur du moment. Mais passons. On me remet à terre et je m'écrase dans un bruit mou au sol. « Aïe. »
Oui, je sais pas, le gros caillou rond qui m'a vaguement cogné dans le bide c'était la douleur de trop, on dirait. Pour la suite, j'ai entendu des éclats de voix nous rejoindre, mais j'étais trop dans le coltard pour les identifier ou vraiment entendre leurs paroles. Bon ils vont à coup sur parler de moi car.. Eh, quel Résistant ne parlerait pas de moi (laissez-moi rêver un peu) ?! J'aurais presque pu ricaner intérieurement jusqu'à ce que je me rende compte que les voix s'étaient éloignées, ne laissant plus que celle de mon ravisseur, qui se rapprocha alors de ma personne. Ma vue s'est plus ou moins réhabituée à la luminosité de l'extérieur et je peux fixer le visage masqué du type au serpents et aux poisons. S'il était possible que je me crispe plus encore, alors c'est réussi. Je n'aime pas la tournure que prennent les choses, d'autant plus que cela risque de signifier mon abandon par forfait. Mes doigts se resserrent avec fureur sur un lopin de terre lors des explications de Batman. Si j'en avais la possibilité je lui sauterais immédiatement à la gorge avec une fureur sans pareil. Mais non. Et Berthold ne m'y aidera pas : il tient trop à ce que je me préserve pour ça. Quant à Stein, il n'est probablement pas assez téméraire ni courageux pour se mesurer à tous les serpents de notre adversaire.
« Vas c.. crever. »
Sifflais-je en articulant difficilement, avant que le « soigneur » ne se redresse pour me laisser après m'avoir envoyé un dernier sarcasme. Je ne peux que forcer un sourire histoire de me donner quelques restes de contenance. S'il croit que je vais docilement faire ce qu'il me demande il se fourre le doigt dans l’œil bien profondément. Je le vois s'éloigner et Berthold se rapproche rapidement de moi. Il tient l'antidote dans l'une de ses 4 mains. Attends un peu Batman, je vais revenir vous massacrer, toi et tes copains, dès que je pourrais atteindre les sphères contenant mes autres alliés. Mon regard se dirige, agressif, vers mon Capidextre.
« L... L'antidote. Main... M.. Maintenant. Je dois... Les... »
Je n'ai pas le temps de finir qu'au lieu de m'obeir, Berthold se jette sur moi pour me faire les poches. Il ne pense quand même pas à... Putain. « N-N'y penses même pas. »
Au moment où ces mots furent prononcé, Berthold avait ouvert la ball d'Hardie, mon Archéodong. Je grince des dents alors que le Pokémon psy sait déjà quoi faire et se prépare à nous téléporter. J'ai beau avoir des alliés dévoués, cette fois je me serais bien passé de leur zèle. Aussitôt que nous nous retrouvâmes au bercail, Berthold me transmit l'antidote mais il fallu compter un bout de temps en demi-heures pour regagner un semblant de mobilité. J'eus tout le temps de ruminer tandis que Soltan me passa de nouveaux antibiotiques pour éliminer ce qui restait de bactéries nocives. Si Batman pense que nous en avons fini, il a tord. Enfin. Ce sera qu'un énième nom sur la liste de gens avec lesquels j'ai des comptes à régler. J'ai tant de retard à rattraper. Quelle vie, je vous jure...