« C'est toi ou moi, l'un de nous est de trop! »

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 Lazy afternoons [OS]

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Mikael J. Evans
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Mikael J. Evans
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MessageSujet: Lazy afternoons [OS]   Lazy afternoons [OS] EmptyMar 19 Juil 2016 - 0:00



Lazy Afternoons

Éclosion de Nikola

Ce qu'il en concluait à chaque fois, c'était qu'il n'y avait rien de plus ridicule que la volonté de ses congénères à vouloir oublier le peu d'importance de leur existence.
Bien évidemment, cela pourrait paraître arrogant, et ça l'était. Lorsqu'il était plus jeune, il s'amusait de ces comportements prévisibles et qu'il voyait comme pathétiques en se pensant au delà de tout ça. Lui, après tout, ne faisait ça que pour s'amuser, avec une volonté peut-être un peu malsaine de mieux comprendre ses congénères. Car ils l'amusaient, à défaut de les trouver ridicules. C'était une sorte d'affection un peu présomptueuse : si il les trouvait pathétiques et ô combien prévisibles, il ne pouvait pas s'empêcher d'être curieux. L'espèce humaine avait toujours suscité chez lui des sentiments contraires, un peu comme un animal bruyant et sale que l'on ne pouvait pas s'empêcher de nourrir pour continuer à l'observer de temps à autre. Il ne contredirait pas l'idée que c'était une conception malsaine : il s'en fichait, tout simplement.
Cela faisait tout de même longtemps qu'il n'était pas venu par ici. Depuis la naissance de Makoto, ses sorties du week-end avaient été mises volontairement en pause, entre ça et l'emprisonnement de Clive : son esprit n'était tout simplement pas prompt à l'alcool et à la compagnie facile. Il avait d'autres préoccupations que de flatter vainement des femmes en manque de compliments ou des hommes compensant leurs échecs par de l'affection passagère. En outre, il avait eu besoin de s'éloigner, de se plonger dans ses recherches et son travail pour permettre de dégager quelques pensées invasives et inutilement complexes. Le résultat le laissait mitigé, mais au moins en partie satisfait. Tout avait été bouleversé bien trop rapidement, à son déplaisir. Il aurait pu supporter la naissance seule, ou même ce qui était arrivé à Clive. L'arrivée de Claire n'était qu'un embêtement en plus. Au fond, ce qu'il faisait maintenant, c'était essayer de retrouver un semblant de stabilité, quelque chose de simple et qui ne lui prendrait pas la tête.

Il y avait toujours eu une part de curiosité dans ses escapades nocturnes. Dans sa vie en général, maintenant qu'il y pensait. Si il s'assurait toujours de franchir les lignes blanches et de chercher encore et encore à provoquer une réaction, c'était avant tout pour satisfaire un désir quelque peu malsain de mieux saisir tout ce qui se passait autour de lui. Il n'avait jamais vraiment été quelqu'un ayant tendance à se focaliser sur la logique dans l'absolu, mais elle faisait autant partie de lui que son instinct. Le monde fonctionnait logiquement, comme une horloge bien réglée et huilée exactement comme il le faut, mais ses congénères, eux, non. Ils se contredisaient en permanence, se complaisaient dans leurs mensonges et leurs faux-semblants, dans tout ce qui pouvait les rassurer un tant soit peu quant au peu d'importance de leur passagère existence. Et tout cela le fascinait, un peu comme un accident de voiture. Aussi imminents que soient les dégâts, il ne pouvait jamais s'empêcher de se demander jusqu'à quel point les choses pouvaient déraper. Et si il fallait qu'il mette lui-même les mains à la pâte pour le découvrir, il n'hésitait jamais longtemps.

Il y avait quelque chose d'amusant et de désespérément ridicule à la fois dans ces rituels de séduction mille fois répétés et tellement prévisibles. Quelques sourires faux mais suffisamment discrets pour ne pas être invasifs, des paroles bien choisies tout en disséminant ici et là quelques sous-entendus suffisamment simples pour être compris, sans être trop direct pour ne pas insulter l'ego de la personne en face, et la majorité était déjà faite. La suite n'était qu'un rôle à prendre, et un timing à respecter, avec quelques gestes et contacts bien choisis, délibérément légers. Il n'y avait rien de sorcier à ça, il pouvait l'assurer. En outre, personne n'était dupe, et de loin, mais ils semblaient se bercer d'illusion. Ce qui l'amusait, surtout, c'était la force avec laquelle les gens parvenaient à se mentir. Comment diable une jeune femme qui ne le connaissait que d'aujourd'hui pouvait parvenir à à se dire que ses belles paroles et ses sourires taquins étaient sincères. Car au fond, si quelques naïfs subsistaient et qu'il ne se gênait pas pour en profiter, il trouvait bien plus souvent des hommes et des femmes cherchant avant tout à se rassurer.

Pour lui, c'était une farce extrêmement drôle et dont il ne se laissait jamais. La volonté de ses congénères à se rassembler, à se coller les uns les autres pour tenter d'oublier leur mort prochaine et le fait qu'ils n'étaient pas plus importants qu'un grain de poussière, tout ça lui donnait envie de ricaner jaunement. Pas qu'il se considérait au dessus de tout ça, mais il estimait au moins en avoir conscience. Ça n'avait que peu d'importance, au final. Tout le monde meurt seul, et peu importe à quel point cette simple vérité était volontairement niée. Mais il tirait un amusement malsain dans le fait d'observer à quel point l'espèce humaine pouvait devenir imaginative lorsqu'il s'agissait de se coudre de jolis contes de fées à se raconter. C'était un peu comme voir des insectes s'agiter dans tous les sens, cherchant par la célébrité, l'argent et la reproduction le moyen de laisser leurs traces sur cette terre, alors que c'était vain. Tu es né poussière et tu redeviendras poussière, comme dirait l'autre.

Les apparences sont trompeuses, dit-on. C'est qui lui permettait, avec quelques distorsions de ses traits pour former un visage plus avenant et chaleureux, de se faire passer pour ce que ses patients aimaient voir. Certains, évidemment, se doutaient de quelque chose. D'autres choisissaient volontairement d'y croire, plus à l'aise sur un matelas de mensonges que sur une vérité froide et brute. Ses soirées n'étaient pas différentes. Il suffisait d'une poignée de petits comportements changés et d'une manipulation de ce qu'il présentait pour que son petit jeu fonctionne la plupart du temps. Un sourire ici et là, quelques plaisanteries simples et sans aucun risques, avec un peu d'audace, et le tour était joué. Il ne se croit pas, pourtant, particulièrement plus attirant que quelqu'un d'autre. Non, ce qu'il sait, c'est simplement que beaucoup sont désespérément à la recherche d'une preuve de leur existence, de quoi penser que leur vie n'est pas si monotone et dénuée de sens. Rien d'étonnant, au final, à voir que les marques d'affection physique étaient aussi utilisées, car faciles à obtenir, et car il est si facile de se persuader sur le moment qu'elles veulent dire quelque chose, même si elles pouvaient être dénuées de tout sens. En réalité, il s'amuse de voir jusqu'à quels extrêmes ce besoin désespéré d'attention peut en emmener certains.
Évidemment, son cynisme est immonde, tout comme le fait de s'amuser de tout ça en parfaite connaissance de cause. Non pas qu'il ait des remords : il n'avait jamais changé sa manière de faire depuis qu'il était enfant. Parfait premier fils devant le reste de sa famille, malgré les dents serrées de ses géniteurs car eux seuls connaissaient la vérité qu'ils ne pouvaient pas se permettre d'avouer, parfait adolescent brillant qui passe avec succès les épreuves de médecine, et au final, parfait père de famille. Et pauvre monsieur Evans, le gentil médecin du centre, toujours souriant et agréable. Non, sérieusement, il y avait de quoi en rire un bon coup.

Mais avec Rachel était venu le problème. Rien ne l'avait forcé à prendre ce rôle, et il n'en avait pas tiré de bénéfice particulier, au final, vu l'épave qu'il avait été à sa mort. Il n'avait pas compris, exactement, ce qui lui avait pris. Maintenant qu'il y pensait, peut-être que lui aussi avait attiré par cette jolie histoire qu'il aurait pu se raconter. Il n'avait pas compris quand exactement il était tombé dans les mailles de ce piège très attrayant, puisque lorsqu'il l'avait réalisé, il était déjà trop tard. Et il avait compris, alors, pourquoi le monde entier semblait aussi hypnotisé par tout cela : c'était étrangement réconfortant.
Au fond, l'amour n'était pour lui qu'un procédé biologique de plus, une méthode pour pousser les représentants d'une espèce à donner naissance à d'autres. Ce n'était rien de plus que la méthode qu'avait la vie pour forcer ses créations à se multiplier, après tout, merci à l'évolution pour ça d'ailleurs. D'un côté, cela leur donnait l'illusion que des siècles et des siècles de biologie n'étaient pas derrière eux et qu'ils possédaient ainsi leur si précieux libre-arbitre. L'illusion du choix était toujours bien plus efficace, et il avait toujours trouvé la dramatisation extrême du procédé parfaitement ridicule. Mais pourtant, étrangement compréhensible. En même temps, il valait peut-être mieux laisser les gens croire qu'ils étaient liés par quelque chose d'autre que des hormones, si ils aimaient à le penser. Ça ne le regardait pas. Mais lui-même, aussi difficile que ce soit à avouer, ne pouvait pas nier qu'il avait peut-être une conception trop rigide de la chose. Ou peut-être pas. Il n'avait pas la réponse, et il n'irait pas prétendre l'avoir, puisque c'était bien au delà de ses capacités.
Mais voilà. Il s'était engagé lui-même sur ce chemin pour Rachel, il avait corrigé son comportement pour qu'elle n'ait pas de reproches à lui faire, quitte à contenir toutes les petites voix pernicieuses au fond de son esprit. En quelque sorte, il s'était de lui-même intégré au moule qu'il avait toujours rejeté, sans vraiment s'en rendre compte. Et tout ça pour qu'elle reste, qu'elle continue de le regarder comme elle le faisait, sans pour autant dépendre de lui. Ça n'avait aucun sens, globalement, mais il s'en était fichu.

Il avait eu, pourtant, quelques vagues étincelles sentimentales pour des personnes qu'il ne voyait que de temps à autre. Ethan était l'exemple le plus parlant. Le gendre parfait, maintenant qu'il y pensait. Gentil, souriant, désespérément naïf et généreux ; à en faire pâlir de honte la majorité du monde vivant, en somme. Hormis son allergie aux cacahuètes (qui lui avait donné l'occasion de découvrir à quel point le visage de quelqu'un pouvait devenir rouge), il n'avait globalement aucun défaut qui l'aurait dégoûté. Enfin, techniquement, si. Il avait fait l'erreur de s'attacher à lui, et dès lors, il avait coupé les ponts. Du moins il avait joué avec lui, s'était amusé de le voir chercher son attention, et lorsqu'il avait fini par comprendre que Mikael ne faisait qu'observer, il avait laissé tomber. Choix sage, en somme, mais désespérément ennuyeux. Et il l'avait ennuyé : sans doute était-ce pour cela qu'il l'avait laissé tomber sans plus attendre et sans aucun regret. Sûrement que depuis le temps, il devait s'être marié avec l'équivalent humain de la vierge Marie, avoir trois enfants, un labrador et une grande maison avec un jardin à l'arrière. Rien de bien excitant. Parfois, Mikael ne pouvait pas s'empêcher de se demander si l'autre avait réussi à y croire, malgré tout ce qu'il lui avait fait.
Mais voilà, il n'avait eu aucun mal à marcher sur ses sentiments, avec lui. Tout au plus, il s'était senti un peu solitaire, parfois, mais il ne l'avait jamais rappelé. Il y en avait eu d'autres, car même si ils étaient bien plus rares que ses coups d'un soir, il lui arrivait de développer des préférences. Force d'habitude, si on veut. Le fait qu'il ne se souvienne même plus de leurs noms en disait néanmoins assez sur l'intérêt qu'ils leur portait. Pourtant, Rachel était arrivée.
Elle n'avait rien d'exceptionnel, en somme. Hormis une intelligence et un humour divertissant, elle ne brillait pas spécialement par une qualité prodigieuse ou un talent spectaculaire. Il pouvait d'ailleurs compter le nombre de ses défauts de tête, tant il y en avait. Elle avait, d'un point de vue purement théorique, été d'avantage un handicap qu'autre chose. En le forçant à adopter un comportement de façade, en le poussant à accepter une vie relativement banale et quelconque... Tout ce qu'il détestait, en vérité. Tout ce qu'il avait cherché à repousser. Mais le point restait là, aussi vivace et brutal : il avait accepté, et volontiers. Il s'était lui-même passé la corde au cou, sans même hésiter.

Il aurait aimé être dans le même état d'esprit qu'avant. Car en toute somme, il se retrouvait dans la même situation, maintenant. Choisir de continuer dans sa lignée actuelle, à rire cyniquement de la misère humaine, seul mais jamais touché, ou sauter de nouveau sans savoir où il atterrirait, cette fois. La pente avait certes été difficile à remonter la dernière fois, mais ce n'était pas ça, qui le ralentissait. Mikael n'avait jamais été du genre à se soucier de l'endroit où il atterrissait, tant qu'il ne s'agissait pas d'une impasse. Et justement. Il avait la désagréable sensation qu'il était en train de mettre volontairement les pieds dans des sables mouvants dont il ne s'extirperait jamais.
Son rapprochement avec Julianne n'avait rien d'anecdotique. Il avait déjà mis un pied dedans, en réalité, et il en était au moment où il faudrait qu'il assume de poser le second, vu qu'il était déjà coincé. Au fond, il ne faisait que prolonger le moment fatidique pour se rassurer, en pensant qu'il serait la seule cause de ce mouvement. Sauf que non. Il était piégé. Complètement et définitivement piégé, sans possibilité d'échappatoire.
Il se permit un gloussement jaune, un peu amusé par le pathétisme de sa pensée, en avalant une gorgée de son café. Non, vraiment, c'était d'un ridicule assez formidable, maintenant qu'il mettait les choses à plat.

« Quelque chose t'amuse ? »

Il jeta un regard à la jeune femme qui venait de se coller à son dos, un sourire charmeur sur son visage. Ludivine, il lui semblait ? Plutôt jolie et drôle, pas du genre à le coller après cette soirée, et sûrement pas obsessive. Parfait, donc, pour oublier son prénom dès qu'il serait sorti de cet appartement. Hormis les quelques caresses que réalisaient des mains curieuses sur son torse, rien ne présageait qu'il aurait des difficultés à s'extirper d'ici.

« Non, rien, j'crois que je vais prendre une douche, je sens pas la rose. »

En vrai tu shlingues de la gueule et j'veux une échappatoire.
Machinalement, il s'étira pour se diriger vers la salle de bains, l'air décontracté.Au fond, les vieilles habitudes revenaient vite, peu importe à quel point il mettait du temps à y revenir. Peut-être qu'il avait lui-même installé les murs qui le coinçaient, maintenant qu'il y pensait. C'était tellement ironique, en fin de compte. Il avait tellement cherché à s'éloigner de tout ce qui aurait pu le ralentir même une seconde qu'il avait fini par se passer la corde au cou tout seul. Ah ah.

« Jeremiah ? Quelque chose bouge dans ton sac ? »

Habitué à l'entente de son second prénom, qu'il donnait toujours à ceux qu'il ne comptait pas revoir pour s'assurer qu'ils ne le retrouvent pas, il réagit rapidement et tourna son regard vers l'arrière. En effet, son sac à dos, posé dans un coin du salon, s'agitait vivement. Il comprit vite ce qui se passait, et ignora sans grande honte le visage surpris de sa conquête du soir, qui avait définitivement l'air stupide quand elle était étonnée (ce n'était visiblement pas qu'une impression après un verre de whisky, donc). Une fois l’œuf blanc libéré de sa prison de tissu, il le posa délicatement sur le canapé. Heureusement que ce petit avait pris son temps, tiens. Depuis le jour où il l'avait récupéré des mains de cet imbécile de service de Silvery, il s'en était passé...
L'Anchwatt qui en sortit s'agita frénétiquement, cherchant sans doute à trouver un endroit où se fixer tranquillement.

« Mais il est dégoûtant ! Beurk ! »

C'est ta permanente, qui est dégueulasse, ouais. Mikael l'ignora copieusement et sortit de son sac les gants qu'il avait gardé au cas où, pour attraper la bestiole et lui caresser tranquillement la tête jusqu'à ce qu'elle se calme.

« Hé, bonhomme, t'vas pas mourir. J'ai un endroit où tu seras bien mieux, pour l'instant. »

Loin des cris d’orfraie qui perçaient ses oreillers et devaient sûrement le faire paniquer, d'ailleurs. Il aurait le temps de calmer le pokémon plus tard : pour l'instant, il se contenterait de le faire se reposer dans sa toute nouvelle pokéball. Il se permit néanmoins un sourire tranquille en observant la sphère bicolore et en la rangeant à sa ceinture.
La jeune femme se cala contre lui en entourant sa taille de ses bras, un sourire qui se voulait aguicheur sur son visage, le ton minaudant.

« Moi, je vais à la douche. Tu me rejoins quand tu seras prêt ?
- Bien sûr. »

Il suffisait que ses lèvres s'arquent un peu dans une mimique taquine pour que le mensonge soit cru immédiatement. Le médecin la laissa partir vers la salle de bains et, dès qu'il entendit l'eau couler, prit son sac contre lui, jeta un coup d’œil dans la pièce pour vérifier qu'il n'avait définitivement rien oublié. Il vida le reste de sa tasse en deux gorgées à peine, regrettant tout de même de ne pas avoir eu le temps de profiter correctement d'un aussi bon café. Il prit ensuite la porte sans plus attendre, le plus discrètement possible.

Sérieux, ça deviendrait presque trop facile. J'vais finir par me sentir coupable.
Aha, la bonne blague.

En effet, l'intérêt lui échappait, parfois. Sa curiosité n'y trouvait même plus l'amusement d'auparavant, et hormis la vague impression qu'il ne cherchait qu'à s'occuper, rien ne lui venait. Peut-être que c'était tout ce qu'il faisait, tiens, maintenant. Perdre du temps, s'occuper, tout ça pour ne pas réfléchir. Bah. Peu importe, tant que ça marchait. Lui aussi, après tout, n'était pas dispensé du besoin naturel d'oublier, juste un peu. Du moins, jusqu'au moment où ses yeux se perdirent sur le numéro qu'Ethan, qu'il composa sans trop réfléchir, l'esprit concentré vers des questions qu'ils ne pouvaient pas imaginer sans réponses.
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