INFORMATIONSNOM: Elric
PRÉNOM: Weston
SURNOM: West, Westy
PSEUDONYME(S): Phantom (Champion)
ÂGE:24
DATE DE NAISSANCE: 3 décembre
SEXE: Masculin
GROUPE: Élite - Habitant
RÔLE: Champion Insecte
MÉTIER/ÉTUDES: Aucune étude, Champion d'Anula
ORIGINE: Enola (Amanil)
PHYSIQUECOULEUR DE PEAU: Blanche, un peu bronzé.
CARACTÉRISTIQUES DES CHEVEUX: Cheveux blonds, mi-longs, et bien souvent en désordre.
CARACTÉRISTIQUES DES YEUX: Bleus azur
DESCRIPTION DE LA SILHOUETTE: Je suis assez grand, et surtout, bien battis.
PARTICULARITÉ: J'ai une magnifique petite tache de naissance sur la fesse droite. Et puis, il y a toujours ma « taille » bien particulière, si vous voyez ce que je veux dire…
CARACTÈREPERSONNALITÉ: Moqueur - vantard - imbu de lui-même - gentleman - ambitieux - têtu - impatient – impulsif - égoïste - sûr de lui - nonchalant - sympathique - n'a pas la langue dans sa poche - mauvais perdant – pessimiste – jaloux – agressif – faible estime de soi – toujours prêt à s’amuser – rancunier – se pompe facilement – tendances dépressives – légèrement dépendant affectif.
GOÛTS & DÉGOÛTS: J'aime m'amuser. Les femmes, les combats, l'alcool, et un peu de drogue de temps en temps... Quand y a de quoi avoir du bon temps, je suis partant. Que ceux qui disent que c'est mauvais pour moi aillent au diable! Et j'adore aussi les chats, la glace et les pubs à la télévision.
Je déteste me faire contredire, même quand j'ai tort. Ceux qui se pensent meilleur que moi, ils peuvent aller se faire voir. J’ai horreur de toute autorité… Je déteste aussi me retrouver seul, je ne supporte pas très bien la solitude, disons…
ASPIRATIONS & PEURS: Je n'ai pas vraiment d'aspiration pour le moment. Mon rôle de champion me convient pour l'instant. Peut-être un jour voudrai-je plus, mais pour l'instant, je suis bien ainsi. Et ma seule crainte est de voir ma soeur réapparaître dans ma vie...
ALLÉGEANCES: Aucune. Je rêve du jour où Enola sera de nouveau libre, mais je ne suis pas d’accord avec les méthodes barbares de la Résistance.
HISTOIREAhh, ma naissance... Ce temps où je baignais encore dans l'innocence. C'était en vendredi de décembre, aux alentours de minuit. Va savoir pourquoi, mais j'avais choisi ce moment précis pour venir au monde. Peut-être m'ennuyais-je, à nager dans le liquide amniotique de ma mère. Peut-être étais-je curieux de savoir ce qui se passait, derrière la paroi que créait ma mère entre moi et le reste du monde. Dans tous les cas, j'avais décider de sortir, et c'est ainsi que ma famille se retrouva à l'hôpital, à attendre ma venue. Heureusement pour eux, ce ne fut pas un accouchement des plus longs. Quelques heures à peine suffirent avant que je sois expulsé dans ce monde sauvage. Les premières minutes de ma vie furent simples, j'étais passé d'une main à l'autre, pour que tous ces curieux puissent admirer le premier garçon des Elric, ce petit bonhomme tout rose qui ne cessait de hurler.
Les jours et les mois qui suivirent cet événement furent plus calmes. Ma mère s'occupait de moi, mon père travaillait, et ma grande sœur, Noémie, de quatre ans mon ainée, partait à la maternelle à chaque jours. Ma vie n'était pas des plus intéressante, à cette époque. Je passais mes journées à dormir, manger, et me faire dessus. Comme n'importe quel autre bébé, quoi. Rien ne se passe jamais, dans la vie d'un bébé. Avec le temps, on apprend à parler et marcher, mais même avec ces habiletés nouvelles, les possibilités sont des plus limités. Jamais je n'avais le droit de quitter la maison seul. Pourquoi, d'ailleurs? À un an, j'aurais sûrement été capable d'explorer... Enfin, passons.
Je grandis donc ainsi, passant mon temps à faire ce que font les bébés, et jouer avec Noémie. Ma grande sœur devint petit à petit mon unique centre d'intérêt. Tous les jours, j'attendais son retour à la maison, et lorsque finalement elle franchissait le cap de la porte, alors à cet instant seulement je pouvais m'amuser. Elle s'occupait de moi comme on s'occuperait d'une poupée, à m'habiller, me maquiller, me faire prendre le thé, m'apprendre à compter... Je l'admirais, je l'adorais. Il y avait un tel lien entre elle et moi, s'en était fascinant. Mes parents tentèrent à maintes reprises de me coupler avec des petits garçons de mon âge, pensant qu'il n'était pas bon pour un petit gars de s'adonner à des activités aussi féminines.
Ils furent soulagés, lorsqu'enfin je fus assez vieux pour rentrer à la maternelle. Je pouvais enfin passer du temps avec d'autres garçons, à jouer aux petites autos et aux dinosaures. Et puis, à la maison, Noémie cessait graduellement de m'utiliser comme poupée. Elle s'était découvert un nouveau passe-temps : me frapper. À son âge, c'était beaucoup plus cool de tabasser son petit frère que de lui faire des bisous et des câlins. Mais je l'aimais toujours autant. Dans ma tête d'enfant, je voulais lui ressemble, plus tard. Être aussi cool qu'elle, aussi bonne, et aussi beau. Je continuai donc à tenter de l'approcher, malgré ses réticences envers moi. J'acceptais ses coups comme s'il s'agissait de marques d'affection. Cela dura une bonne partie de mon enfance. Jusqu'à mes dix ans, environs. Noémie avait maintenant quatorze ans, et m’ignorait totalement, à présent. On aurait dit qu'à ses yeux, j'avais la peste. C'était sans doute un comportement normal de la part d'une préadolescente, de ne pas vouloir être amie avec son horrible petit frère collant. Mais pour une certaine raison, plus elle me repoussait, et plus je l'approchais. Je ne pouvais pas m'en empêcher. Je voulais toujours m’asseoir à côté d'elle, et de temps en temps, je l'espionnais, à travers sa porte de chambre. Je développai plein de petites techniques pour la voir alors qu'elle ne s'en doutait pas. Ce que je ressentais, en la regardant à travers la serrure de la porte, n'était pas l'amour qu'éprouve un frère pour sa sœur. C'était autre chose, quelque chose que je ne comprenais pas. Un amour fraternel n'implique généralement pas d'espionner sa sœur se déshabiller dans sa chambre...
Les années passèrent, et je continuai mon petit jeu, jusqu'à mes treize ans. Ce jour, je m'en rappellerai toute ma vie. J'avais alors une petite routine, qui consistait à faire ma toilette, le soir, puis, après avoir dit bonne nuit à tout le monde, je me dirigeais dans ma chambre, où je restais allongé jusqu'au moment où ma sœur allait à son tour se coucher. Je guettais ses pas dans l'escalier, et lorsque je l'entendais finalement fermer sa porte, il était l'heure. Sans faire de bruits, je me glissais sous mon lit, où j'avais fait un petit trou dans le mur, et alors, à cet instant, au moment où elle retirait ses vêtements, je l'observais. En général, ce petit rituel terminé, je retournais dans mon lit, et je m'endormais comme un bébé, mais cette soirée-là, les choses ne furent pas aussi faciles. Au moment où je mis mon œil sur le trou, Noémie échappa sa boucle d'oreille, et lorsqu'elle la ramassa, son regard croisa le mien. J’eus beau me retirer en vitesse, il était trop tard. Elle m'avait vu, et le cri qu'elle poussa le confirma. J'eus droit à la plus puissante perd de claque de ma vie. Plus jamais je n'osai jouer les voyeurs de nouveau. Mais ce que je ressentais pour ma grande sœur ne s'envola toutefois pas. Je savais que c'était mal, mais je ne pouvais m'en empêcher. Je l'aimais comme un homme aime une femme, et pas comme un frère aime sa sœur. Je savais bien que ce n'était pas normal, pourtant, le sentiment restait.
Maintenant que tout le monde savais, il m'était impossible de continuer. La vie à la maison avait changé. On ne me regardait plus de la même manière. Ma sœur me traitait de proc à chaque nouvelle occasion, alors que mon père, lui, profondément dégoûté de mes actions, refusait catégoriquement de m’adresser la parole. Il ne me parlait plus, ne me regardait plus. Je savais bien que je devais faire quelque chose pour me changer les idées, pour ne plus penser à Noémie, pour passer à autre chose. Cet amour était impossible et malsain. Très malsain. Il me fallait trouver une manière de ne plus y penser. Je tentai tout ce que je pouvais pour me la sortir de la tête. À quinze ans, j'eus mes premières relations avec la première fille qui accepta. Je me mis à les enfiler les unes après les autres, sans aucun remord. Je n'étais pas à la recherche d'une fille à qui donner mon amour, non, c'était plutôt une distraction. Ces filles me faisaient, l'espace d'une nuit, oublier la réalité. Avec elles, pendant une courte période de temps, ma sœur n'existait plus. Mais bientôt, ce ne fut plus suffisant. Le sexe ne suffisait plus, alors je me mis à consommer. Drogue et alcool ne faisaient plus qu'un avec moi lorsque j'atteignis mes seize ans. Je me défonçais tous les soirs, ce qui désespérait complètement mes parents. Ils me voyaient me détruire petit à petit, et ne pouvaient l'accepter. Quel parent voudrait voir son enfant se droguer, boire, coucher à droit et à gauche? Aucun, probablement. Ma mère tenta à maintes reprises de me ramener sur le droit chemin, mais rien ne semblait fonctionner. Et alors que mon père décréta qu’il n’avait plus rien à faire avec moi, ma mère, elle, refusa de baisser les bras et m’offrit, avec l’espoir de me changer les idées, mon premier Pokémon, un Statitik. Au départ, je rejetai la Pokéball avec violence. Un Pokémon, c'était la dernière chose que je voulais. Surtout que cette bestiole était tout sauf masculine. J'avais tout de même une image à conserver, si je voulais continuer à attirer les filles. Aucune des meufs que je côtoyais ne serait attirée par un type se promenant avec un bébé araignée... Mais ma mère insista tout de même pour que je le garde, et prit même l'initiative de le nommer pour moi. C'est ainsi que je vins en possession de Naël, malgré moi. La petite araignée fut celle qui fit les premiers pas. Le Pokémon fut patient avec moi, et accepta mes insultes comme j'avais accepté les coups de ma sœur, bien des années plus tôt. Avec le temps, je fini par me détendre, et petit à petit, un lien se forgea entre nous. Ce ne fut pas suffisant pour me faire arrêter mes consommations, mais Naël parvint tout de même à m'aider à diminuer mes doses.
Avec Naël à mes côtés, je décidai qu'il était temps de changer de vie. À dix-huit ans, je quittai la maison familiale où l’ambiance était de plus en plus lourde, mon baluchon sur l'épaule, et partis à la recherche d'aventures. À force d'avancer, je capturais d'autres Pokémon et me forgeais une toute nouvelle réputation, beaucoup plus digne, cette fois. Je continuais de consommer et de me taper des filles, mais avec beaucoup plus de modération, si on peut appeler ça ainsi. L'adrénaline que me procuraient les combats était bien plus puissante que les effets des drogues. J'en voulais toujours plus. J'affrontais des dresseurs de plus en plus puissants, cherchant les stimulations, jusqu'au jour où j'affrontai le maître d'Anula. Il s'agissait à l'époque d'un vieil homme, j'irais presque jusqu'à dire qu'il s'agissait d'un sage. Il maniait lui aussi le pouvoir des Pokémon insectes. Lorsque je lui proposai un combat, celui-ci refusa, prétextant que je n'avais pas ce qu'il fallait. Choqué de sa réponse, je repartis, et m’entraînai jours et nuits, afin de pouvoir le démolir. Je passai plusieurs semaines à combattre dans les forêts avoisinantes, jusqu'au jour où j'y retournai.
Lorsque je mis les pieds dans l'arène, je sus. Je sus qu'être ici était mon destin, que je devais prendre possession de cette arène. Je proposai donc un marché au vieil homme. S'il gagnait le combat, alors plus jamais je ne reviendrais l'embêter. Mais si je gagnais, alors il devait me laisser son arène, et son meilleur Pokémon. Il accepta aussitôt, le naïf. Le combat ne dura que quelques minutes. Je le massacrai sans aucune difficulté. Ainsi, je devins le nouveau champion d'Anula, le grand Phantom. Le nouveau héro, le nouveau maître des insectes.
J'avais enfin trouvé une vie que j'aimais, à combattre de jeunes dresseurs espérant prendre ma place un jour, et à distribuer des badges aux plus talentueux. Cette vie me plaisait et me suffisait. Je me sentais valeureux, et je pouvais enfin oublier ma sœur. Elle ne hantait plus mes nuits, ni ma conscience, ou enfin… presque. Dans une lettre, ma mère m’avait appris qu'ils quittaient l'île, pour échapper au régime. Personne ne m’avait proposé de les accompagner, et même s’ils l’avaient fait, ma place était ici, à continuer de me donner à fond sur mon terrain. C'était ma toile. Ce n'était pas une question d'appui politique, même si j'avais l'impression de donner du courage à ceux qui désiraient venir me défier dans cette dictature. Non, ce n'était vraiment qu'une décision personnelle de continuer ici, malgré ce qui se passait. Enola m'avait vu naitre, m'avait vu grandir, et allais me voir mourir.
HORS-JEUPSEUDO: Meta
ÂGE: 20
DISPONIBILITÉ: Pas mal toujours (sauf pendant les examens ;w;)
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM?: John m'a dit de m'inscrire :B
QUE PENSEZ-VOUS DU FORUM ET DU CONTEXTE? super^^
PERSONNAGE SUR L'AVATAR: Volkner [Pokémon]
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