« C'est toi ou moi, l'un de nous est de trop! »

''Dégage'', de Bryan Adams.
 
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 Never Again

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Maxwell R. Young
Administratrice Fondatrice
Maxwell R. Young
Masculin Age : 31
Messages : 375
Date d'inscription : 01/08/2013

Âge du personnage : 32 ans
Métier / Études : Maître Coordinateur de profession
Pseudonyme(s) : Monsieur Image, ce surnom affectueux, prêté par mes fans, qui me désigne pendant mes performances.
Silver Spirit, ou Spirit, tout simplement, mon pseudonyme au sein de la Résistance.

Niveau : 60
Team active :
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Turbo "BO"Mustéflott ♂ • Glissade • Rigide

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Tarek "REK"Gallame ♂ • Impassible • Modeste

Never Again  470
Callie "SUE"Phyllali ♀ • Feuille Garde • Maligne

Never Again  359
Ruby "BEE"Absol ♀ • Chanceux • Brave

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Kingsey "KING"Tylton ♂ • Médic Nature • Relax

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Marselo "MARS"Galopa ♂ • Torche • Brave


Team spécifique :
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Pandora "PAN"Togekiss ♀ • Sérénité • Douce

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Izobel "IZO"Momartik ♀ • Rideau Neige • Malpolie

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Gamen "GAM"Farfaduvet ♂ • Infiltration • Jovial

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Ydila "YDIE"Milobellus ♀ • Écaille Spéciale • Calme

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Domingo "DOM"Simiabraz ♂ • Brasier • Gentil

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Zackson "ZACK"Voltali ♂ • Absorb Volt • Modeste

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Aëlia "AËL"Aéromite ♀ • Lentiteintée • Brave



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MessageSujet: Never Again    Never Again  EmptyDim 8 Déc 2013 - 2:01


Never Again

Je me répète les paroles prononcées par mon père au moins une cinquantaine de fois. Ma décision, mon choix. Il a dit qu’il serait là, à me soutenir, comme toujours, et j’ai bien senti en lui qu’il n’a pas menti. Maxwell ne m’a jamais menti et il ne le fera jamais. Il est non seulement mon dresseur, mais aussi celui que je considère comme mon partenel, même s’il m’apparaît plutôt évident qu’il ne s’agit pas de géniteur. Je l’ai longtemps pensé, avant de perdre ma naïveté infantine. Ou plutôt, c’est au contact de Galia que j’ai compris que j’appartiens à une espèce définie, tout comme lui, que même s’il s’occupe de moi avec tous les soins et l’affection dont je pourrais rêver, je ne lui ressemblerai jamais. À mesure que je vieillis, trop vite peut-être, je me sens me détacher doucement de lui, sans m’éloigner. Je prends en force, en assurance aussi. Je le regarde toujours avec la même admiration, il reste et sera toujours mon guide dans cette vie, mon pilier et celui pour qui je me battrai à jamais. Il ne s’agit pas pour moi d’un humain comme un autre qui se sert de ses alliés pour parvenir à ses fins. Max n’est pas ainsi. Il respecte mes décisions, même si parfois, il ne les approuve pas complètement. Je me souviens de cette balade dans les montagnes, quand j’ai enfin osé me dresser contre un Machoc sauvage qui barrait la route de mon cher père. Cette fois-là, j’ai compris que je suis destiné à de grandes choses et qu’un avenir brillant se dresse devant moi.

Dans cette optique et pour répondre à ma demande de m’entraîner en compagnie des autres, Maxwell m’a acheté une pierre précieuse de laquelle je m’approche tous les soirs depuis son obtention. Une Pierre Aube. Cette gemme brillante m’attire tel un aimant depuis que l’humain me l’a présentée. Parfois, je peux passer des heures à en contempler les rayures délicates. Je sais qu’un seul toucher suffirait. Une caresse et je serai changé à jamais. Pourtant, quelque chose me retient. Maxwell. Je sais qu’il a peur pour moi. Il me perçoit encore comme le petit Tarsal tout juste sorti de l’œuf que j’étais, mais il n’est pas dupe. Il me voit grandir et changer. Il sait que je ne suis plus un bébé, bien au contraire. Parfois, je le ressens en lui, que ce petit lui manque, et qu’à me voir me transformer, il craint de ne plus jamais me retrouver. J’ai voulu lui prouver, dans un sens, que je ne quitterai jamais ses côtés, peu importe ce qu’il est ou ce que je suis, il y a quelques temps, en évoluant tout près de lui la journée de son anniversaire. Je ne pouvais supporter l’émotion de la pièce. L’acharnement des autres humains, la peur au creux du ventre de mon maître, malgré son apparente assurance. J’ai voulu l’aider et j’en suis si heureux. Mais aujourd’hui ce jour se présente à nouveau à moi et de nouveaux éléments sont à considérés.

À vrai dire, cette forme me plaît. Je sens mes capacités psychiques croître en moi. Cette puissance me grise et m’effraie tout à la fois. Les inquiétudes de Max me freinent. Et s’il avait raison? Et si je me perdais moi-même dans le processus? Alors que nous marchons en direction du Centre Pokémon, je suis le Coordinateur, vibrant d’incertitudes. Parce que dans ce portrait, il y a aussi un autre être à prendre en considération, il y a Galia. Galia qui a révolutionné mon univers. Celui qui m’a coupée de mon enfance de la façon la plus douce et la plus charmante. Celle dont le doux visage chromatique hante mes rêves et mes absences diurnes. La plus belle Gardevoir que cette terre eu portée. Je l’aime, je l’aime depuis le premier regard. Je sais n’être qu’un enfant inexpérimenté à ses côtés, et c’est pourquoi j’ai tout fait pour prendre en puissance, pour tenter, un beau jour… de l’impressionner. J’aimerais provoquer chez elle ces mêmes palpitations cardiaques, ce même doux sentiment qui pourtant, me torture jour et nuit. Galia… Je presse le pas. Car si nous nous rendons au Centre, ce midi, c’est pour la voir elle. Je m’empare de la main de Maxwell alors que le bâtiment apparaît. Je le tire, nous téléporte devant les portes là où je m’arrête tout à coup. Galia. Je sens sa présence à l’intérieur. J’entends son cœur qui bat. Je perçois l’odeur de son sang sur ses pansements propres. Les genoux me lâchent et je m’écroule sur le sol. Des mains m’aggripent, celles de papa. Galia, Galia. Je n’ai pas su te protéger. Galia j’ai cru mourir, mourir. Galia je serais mort si… Si… Comment pourrai-je paraître devant elle? Sous cette forme encore trop faible pour lui épargner toutes les douleurs? Dans un cri rageur j’abats mes points sur le sol en j’entends un gros «BOOM». Près de moi, divers objets s’écroulent sur le sol, happés par mes pouvoirs psychiques.

«Tarek, du calme… Tu sais bien que tu n’y es pour rien.»
J’aurais du être présent. Pour elle. J’aurais peut-être pu la sauver. J’aurais pu distraire son assaillant. J’aurais pu… j’aurais pu…

«Tarek, regarde-moi. Tu n’es pas reponsable. Galia va bien, elle va mieux. Ta visite lui fera du bien, tu verras.»
Ce n’est pas assez, je lui dis par le regard. Mes prunelles de sang se sont teintées de douleur. Sa main vient caresser ma tête avec une patience et une tendresse infinie. Maxwell… Pourquoi ai-je si mal? Dans un geste fébrile, il sort de son sac la pierre bleutée qui brille d’autant plus qu’à l’habitude. Gallame. Je me sens prêt. Pour elle, mais aussi pour moi. Dans une promesse de ne plus jamais, plus jamais abandonner. Mon bras se tend, frôle la pierre cristalline. Puis mon monde s’écroule. Je me laisse aspirer par cette sensation incroyable alors que mon corps ne devient que lumière et chaleur. La Pierre Aube se fond en moi, réécrit mon histoire, modifie mon ADN. En ouvrant les yeux, je découvre Max accroupi sur le sol, à me regarder. Je suis grand. Des lames brillantes recouvrent maintenant mes bras. Puissant, fort, et pourtant si fragile. Il n’y a plus de temps à perdre à présent. Après avoir adressé un regard entendu vers mon dresseur, j’entre dans le Centre. Je m’incline respectueusement devant Maelys, la sauveuse de mon amie, avant de m’élancer dans le couloir.

«Galla’! Galla’!»

Je l’appelle. Mes pas se changent en course. Je la cherche, je l’ai toujours cherchée. Mes bras agrippent un nouveau cadre de porte. À l’intérieur, elle est là… Elle est là. Je m’approche doucement laissant derrière moi toutes mes barrières. Et la puissance de mon amour envahit la pièce alors que je me penche près d’elle pour lui prendre la main. Maintenant, elle sait. Je scrute son visage comme si je le voyais pour la première fois. En me promettant que plus jamais on ne la toucherait.


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