Age : 31 Messages : 880 Date d'inscription : 07/07/2013
Âge du personnage : 26 ans, né un 2 février Métier / Études : Tortionnaire, Dresseur a ses heures, Débute une carrière d'acteur, Se tient actif mais ne sait pas quoi faire de sa vie. Pseudonyme(s) : ›› Dio Silvery, Officier Subalterne du Régime (principalement tortionnaire et combattant, ponctuellement homme de main).
Sujet: Re: When knowing is enough. {pv. Skyyyyyy Mar 11 Fév 2014 - 20:55
When knowing is enough.
Voir Sky dans tous ces états ça pouvait pas s'acheter tellement tout cela me semblait exclusif. Il était à la fois mignon, carrément ridicule et beau. Et donnait envie d'en voir encore plus. Dans tous les sens du terme! Ses réaction me faisaient pouffer de nouveau, à chaque fois sa gueule de débile me revenait et je m'étouffais encore, je crois que je finirais jamais cette glace. Le resto se vidait, sûrement à cause de nous mais c'est à peine si je m'en rendais compte, nous étions plus tranquilles et puis, j'avais remarqué que Sky se sentait mieux dans des endroits peu peuplés. Il aimait le calme, mais paradoxalement, il semblait me supporter à peu près avec mes sautes d'humeur impromptues. J'arquais un sourcils en avalant quelques autres bouchées de ma glace -très bonne, au passage-, et qu'il me reparlait de l'autre gonzesse. Oh, mais si il savait, je m'en foutais d'elle.
« J'ai pas vraiment de genre. Et je te trouve pas spécialement rafiné mais... » Merde, j'allais dire quoi, là, je tombais ou pour lui raconter ce genre de trucs, c'est carrément super bizarre alors qu'on est meme pas... Qu'est-ce qu'on es tous les deux au juste? « C'est juste que toi c'est toi et... PUIS TOI T'ES CON D’ABORD.»
Rooofjdmlsjfdj... Quel truc débile j'ai encore dit, là. C'était hyper niais! Et j'avais changé ça en insulte. Ou alors "con", c'était devenu un compliment j'en sais trop rien. C'est par ce que tu est toi que je t'aime, voilà ce que j'avais presque dit. L'expression qui me bloquait ne sortait toujours pas mais c'était déjà amplement suffisant pour me mettre mal à l'aise. Pas que je ne le pensais pas, mais c'était tellement inédit. Et lui qui ne faisait presque du pied en me testant de nouveau. Il allait réveiller la bête, et ma foi, j'avais tellement envie de lui rouler un patin en ce moment précis que j'en oubliais ma glace et en laissait tomber un morceau sur la table. Scheize! Du calme la bête. En plus, c'était plus une bête là, c'était une espèce de bestiole rose qui pensait qu'a lui faire des câlins et des bisous. Bon, je pensais à ce qui venait après, le partie la plus intéressante ou il pourrait me toucher aux endroits les plus inavouables et ensuite me prendre dans n'importe quelle position... WOOOOOW CALMOS ALEX! Rien qu'à cette idée, je sentais des bouffées de chaleur m'envahir et... J'avais envie de rentrer maintenant. Atrocement envie. Je soupirais d'un air affamé en le regardant les yeux brillants en train de passer une langue innocente sur ses lèvres pour retirer les résidus de crème glacée qui traînaient ça et là... Oh mais on dirait presque du... OH PUNAISE DU CALME LA BÊTE! Ceci est de la glace, Alexander. JUSTE DE LA PUTAIN DE GLACE! CE N'EST PAS TON SP- Hein, quoi? Qu'est-ce qu'y dit? Si je me suis tapé beaucoup de gens? Was? Pourquoi ça le préoccupe mon nombre de... Oh. Il a pas envie que je lui sois... Infidèle? Peut-être?
D'ordinaire, je me serais bien foutu de sa gueule et je l'aurais probablement envoyé chier. Mais je dois dire qu'il me faisait un peu réfléchir. Je l'observais d'un œil méfiant. C'était une question piège. Il flattait mon ego mais il cherchait une tout autre réponse. J'aimais pas vraiment ça, ce genre de questions détournées. Si il a un problème il peut me le... Non, je réalisais que je l'avais repoussé assez souvent pour qu'il craigne de m'interroger franchement sur certains sujets. Il n'était pas craintif, mais se faire refouler par une personne qu'on aime, y'a rien de pire. Malheureusement, j'en sais quelque chose, et vu ou ça m'a mené. Je pars peut-être un peu loin. Je repense a Fraulein Cobra, et ma visite de son amphithéâtre qui s'était terminé en partie de baise et... Rien à voir avec Sky, y'avait même pas lieu de comparer. J'avais fini ma glace et j'étais au pied du mur... « Euhm je... C'est con de s'demander ça, t'es maso ou quoi?! » Eh merde, c'est la journée confidence. La honte, encore. « Avec les autres, c'est que de la baise, pas comme avec toi ou c'est vachement plus... »
Meeeeeeerde. Je cause à qui là au juste? Ça me ressemble pas d'étaler ma vie comme ça. Je baissais le regard vers la table, un peu rouge. Mais je suis largué, j'y peux rien. J'ai peur de pas réussir à le suivre la ou il veut aller, si il veut aller quelque part. Je finirais par tout foutre en l'air et le blesser à nouveau.
« Mais... Tu crois qu'on est quoi au juste? Je- je suis paumé, est-ce que tout ça ça veut dire qu'on est... » Comme une espèce de vierge effarouchée, je me penchais par dessus la table à voix basse LE mot qui me mettais mal à l'aise. « Ensembles? »
Gros débile. Je posais une main sur mon visage pour me cacher. Je venais de me vendre complètement, là. Au final, c'est moi qui me dit totalement anti-romantique, et c'est moi qui ait posé la question la premier! Mais quel con. Encore un peu rouge, je me mets à appeler frénétiquement la serveuse et lui demande l'addition d'une voix presque affolée. Je paye nos deux parts et me lève de mon siège. Ma tête regarde à droite et à gauche, je stresse comme un malade mais je ne m'enfuis même pas, je suis incapable de bouger à part faire du surplace qui me donne un air de demeuré.
« Bon euh ben... J'Y VAIS MOI! SALUT! »
Sauf que j'ai toujours pas bougé. Scheize. Allo, Alex, tu peux revenir dans ce corps, s'il te plait? Et balancer une grosse salope de vanne au passage?
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Sujet: Re: When knowing is enough. {pv. Skyyyyyy Mer 12 Fév 2014 - 11:20
Franchement, notre conversation s'enlisait un peu. Dans les conneries, je veux dire. Et je n'étais pas inconnu à tout ça : c'est moi qui avait lancé le sujet. Mais c'était Alex qui avait commencé, d'abord ! Il n'avait pas à draguer cette fille ! Je me sentais comme un gamin à qui on pique son jouet. Je manquais de lui tirer la langue quand il remit en cause mon raffinement, mais je sentis mon attention s'aiguiser. Moi, c'est moi et ? Je connaissais Alex assez pour savoir que quand il s'énerve comme ça, dans une phase, pour m'insulter - si on peut dire, parce que finalement, con était devenu mon petit nom, comme chéri ou mon amour - c'est parce qu'il voulait dire autre chose à la base. Je lui lançais un regard entre amusement et curiosité ; le problème avec lui, c'est que lui tirer les vers du nez, ça sert à rien. Flûte ! Je voulais savoir, moi !
Après, j'devais être maso. Demander ça, comme ça, d'un air aussi détaché. Okay, j'étais pas du tout aussi tranquille intérieurement : c'était plutôt du genre apocalypse now, alerte rouge, grands bruits de sirène de pompier. Mais je ne montrais rien. Pourtant, Alex devint tout de suite soupçonneux : merde. Je le connaissais bien, mais lui me connaissait bien aussi. Je fis un sourire qui aurait pu passer pour un aveu tellement il semblait tendu et louche. Je me grattais la joue en détournant les yeux : ça servait à rien, je savais pas mentir, de toute façon.
La suite ne me plu pas franchement. Les autres ?! Une lueur s'alluma dans mon regard, tempérée par la suite de sa phrase mais pas totalement : peut-être qu'avec moi, c'était vachement plus - plus quoi, mystère - mais moi, je voulais juste l'avoir pour moi. Pour un peu, et je le serrais contre moi comme un nounours en lui chuchotant : A MOI. Je devenais crétin, ma parole ! Et je n'avais plus de glace pour faire diversion. Et merde. Alex a l'air aussi tranquille que moi - rouge, les yeux baissés. Merde. Je voulais pas l'ennuyer. Je marque un geste vers lui, pour lui effleurer la main, mais il me prend de vitesse : il se cacha le visage, juste après avoir soufflé ce qui lui pesait le coeur. Et le mien, à vrai dire. J'allais répondre, mais il s'agita, comme un gamin perdu ; il paya sans me laisser le temps de réagir, et se mit à gueuler comme un moufouette. J'eus un sourire indulgent, puis me baissais pour que lui seul m'entende :
▬ « Je crois qu'il n'y a pas vraiment de mot pour dire ce qu'on est : on est pas vraiment en couple, mais personnellement, je ne peux pas me passer de toi. Et je crois que c'est pareil pour toi. Alors, au fond, peut-être qu'on est ensemble, peut-être pas. Je m'en fiche, mais la seule chose que je sais, c'est que je te veux pour moi tout seul. »
Voilà, c'est dit. A mon tour de rougir comme une gonzesse un jour de gay pride. Je soupire, me lève, et lui souris. Mon regard s'allume un instant, mais je me calme.
▬ « On rentre ? Je ne pense pas que ce soit le bon endroit pour parler de tout ça. Enfin, si t'as pas envie d'en parler .... J'peux comprendre. »
C'est moi ou je suis super indulgent là ? Je mériterais presque une médaille, parce que intérieurement, j'ai envie de mettre des mots sur ce qu'on est. J'ai envie qu'il me dise qu'il couchera plus à droite à gauche. J'ai envie qu'il me soit exclusif, mais c'est pas justement ça, être ensemble ? Merde, je suis paumé ! Comme il a payé et que j'ai besoin d'air, je sors comme une furie, et inspire lourdement, le regard rivé au sol, les dents serrées. Je roule des épaules, et ma main vient masser l'endroit de ma cicatrice. Tiens, ça fait un bail que j'ai pas porté de bande - Alex l'a vu, ma cicatrice, et je n'ai plus à me cacher à ses yeux.
Putain. Il connait tout de moi. Il me connait mieux que tout le monde. Je l'ai laissé me voir, nu non seulement de corps mais d'âme. C'est con à dire, mais je l'aime. Alors oui, finalement, peut-être qu'on est ensemble ...
▬ « On peut rentrer ? » je grogne, et je lui lance un petit regard.
Non, je ne fais pas la gueule. J'ai juste envie d'aller dans un endroit où je pourrais le serrer contre moi. Je ne tiens pas à faire mon coming-out comme Max. Max ... Merde. Emilio. Depuis tout ce temps, j'aurais dû me révéler à eux, leur dire tout. Plus tard. Plus tard, me chuchote une voix douce. Demain. Ou après. J'aurais toujours le temps. Emilio a attendu des années, quelques jours de plus ... L'idée aussi de révéler tout ça m'allège le coeur. Les secrets, ce n'est plus pour moi. Peut-être y puiserais-je la force de faire valoir mon homosexu- non. Ne rêvons pas. Un champion homo, tout de suite, les gens vont jaser ... J'ai pas exactement besoin de ça en ce moment.
Alexander Nagel Administratrice
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Sujet: Re: When knowing is enough. {pv. Skyyyyyy Mer 12 Fév 2014 - 15:14
When knowing is enough.
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Sujet: Re: When knowing is enough. {pv. Skyyyyyy Jeu 13 Fév 2014 - 9:37
Alexander Nagel Administratrice
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Sujet: Re: When knowing is enough. {pv. Skyyyyyy Jeu 13 Fév 2014 - 17:19
When knowing is enough.
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Sujet: Re: When knowing is enough. {pv. Skyyyyyy Jeu 13 Fév 2014 - 19:16
Alexander Nagel Administratrice
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Sujet: Re: When knowing is enough. {pv. Skyyyyyy Jeu 13 Fév 2014 - 20:31
When knowing is enough.
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Sujet: Re: When knowing is enough. {pv. Skyyyyyy Ven 14 Fév 2014 - 9:39
Son visage. C'est juste à mourir de rire. Il a l'air tellement éberlué, tellement l'air de se demander ce qui s'est passé que je ris encore plus fort, en me tenant les côtes. J'ignore si il a prit autant son pied que moi ; je suis assez mécontent d'avoir craqué juste au dernier moment. Il n'est pas à l'aise avec les effusions d'amour, et du coup ça me mets un peu mal à l'aise. Je me gratte la joue en me calmant un peu ; fait chaud ici, dites donc ! Je reprends mon souffle, les joues toutes rouges, un grand sourire plaqué aux lèvres. Alex semblait avoir du mal à s'en remettre, et je ne sais pourquoi, devant son air hagard et éperdu de plaisir, je me sentais vachement fier. La porte s'ouvrit, et on alla jusque chez lui. Ne croyez pas que je n'ai pas remarqué sa main dans la mienne. Nos doigts s'entrelacent presque paresseusement, et ce contact m'électrise. C'est plus doux, plus voyant que ce qu'on peut faire d'habitude. Est-ce que ça signifie quelque chose ? Je n'ai pas envie de croire ça et d'être déçu, alors je me contente d'apprécier son contact.
Une fois entrés chez lui, nous cherchâmes le contact de nouveau. Je répondis à son baiser, avec moins de fougue, moins d'impatience, mais cela ne changeait rien aux sentiment que j'avais pour lui. Il se recula soudain, l'air de vouloir dire quelque chose. Je l'interrogeais du regard ; comme un chasseur qui a peur de faire fuir un daim, je n'osais pas lui poser de question avec des mots. Qui sait si il n'allait pas regimber, rechigner pour au final m'insulter gentiment et ne rien me dire du tout ?
La suite, ce fut je crois une explosion. Quoi ? Pardon ? Je me retins de passer un doigt dans mon oreille et de lui demander de répéter. QUOI ?! J'écarquillais les yeux ; comment il pouvait me dire ça d'un coup. C'était ... Je ... Je m'étais redressé, le visage rougi non plus par la gêne ou l'effort, mais par autre chose. Je crois que je devais être aussi surpris que lui dans l'ascenseur. Je grattais ma joue plus fort, détournais le regard, me mordillais la lèvre. Oh, j'étais content ! J'avais deviné depuis un moment que notre lien, notre attache était plus importante que ce qu'on croyait. Mais qu'il arrive à mettre des mots dessus, lui qui était si distant avec ce genre de choses. Sa question me fit marrer tout bas, et je passais une main dans ses cheveux blonds.
▬ « Alex ... Si t'as pas envie, le fait pas. Ca me fait très plaisir que tu me dises des choses comme ça. Je me sens un peu moins con, avec mes sentiments. Tu sais, c'est pas parce que l'on choisit d'être ensemble que .. Comment dire ? J'ai l'impression que t'aimes bien t'amuser, t'aimes pas qu'on te donnes des ordres ou bien qu'on t'étouffes. Je ... J'en ai pas l'intention. Si j'ai donné cette impression, désolé. C'est juste que, quand je te vois draguer d'autres gens que moi, j'ai l'impression ... »
Quoi ? Qu'il m'utilises ? Qu'il ne me prends que pour s'amuser ? Que je ne le satisfais pas ? Allez, dis-le. DIS-LE. Mais ça ne sort pas. Je soupire, et secoue la tête, vaincu d'avance.
▬ « Moi, je veux juste être avec toi. Le reste n'a pas d'importance. Si t'as besoin d'aller voir ailleurs, fais-le. Si je pouvais juste éviter de l'apprendre ... Oui, je sais, c'est moi qui ai posé la question tout à l'heure, je sais, mais que veux-tu ? Je suis con. »
Voilà que je commence à me donner moi-même ce surnom qu'il a dans la bouche. J'ai un petit sourire amusé, puis m'étire et regarde autour de moi. Je ne sais pas quelle heure il est, mais un pincement au coeur surgit quand je songe que je devrais bientôt partir. Je peux pas crécher toute ma vie ici ; j'ai une arène à faire tourner. Des pokémons à m'occuper. Un ga- MERDE PETER. J'espère que Rouge va s'en occuper. Putain, j'assure pas sur ce coup-là.
▬ « La prochaine fois, viens à l'arène, j'aurais quelqu'un à te présenter » je fais en me marrant sous cape.
Je sens que ça va être drôle - drôle et explosif. Pourquoi j'ai le sentiment que si ces deux-là se rencontrent, mon joli jardin japonais n'existera plus ? Je soupires, puis vais m'asseoir dans le salon, jambes allongées l'une sur l'autre, de tout mon long. Je suis fourbu - et pour être honnête, j'ai un peu mal à mon arrière-train raffiné. Mais ça a valu le coup, ô oui. J'eus une petite pensée perverse : je n'hésiterais pas à faire ça à chaque fois, si il me disait ce genre de mots après. Je lui lançais un petit sourire, en massant mon épaule endolorie, là où il y avait la cicatrice.
Alexander Nagel Administratrice
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Sujet: Re: When knowing is enough. {pv. Skyyyyyy Ven 14 Fév 2014 - 15:04
When knowing is enough.
Je me sentais faible. Sky a bien raison, il m'a cerné et il sait bien que je n'aime pas être étouffé. Mais est-ce bien le problème? Nan, ce n'est pas ça. Ces mots me réchauffent et en même temps, me blessent, mais ce n'est pas sa faute, c'est juste que par là je me rappelle ce que je suis vraiment : un gamin débile, imbu de lui-même et cruel. Je me détache et secoue la tête quand il s'excuse. Putain, pourquoi est-ce qu'il veut s'excuser de quelque chose, alors que c'est moi qui le blesse depuis le début. Je me sens mal, coupable. Ce n'est pas lui qui m'étouffe, c'est moi qui suis étouffant pour lui. Pourtant, je suis pas un manipulateur, je détesterais en être un. J'ai jamais voulu le rendre dépendant de moi, l'emprisonner, c'est de ce genre d’ambiguïté que j'ai peur. Et surtout, j'ai tellement du mal à aimer. Parce que j'ai peur du refus, de l'ignorance, encore et toujours. Mais, Sky, c'est différent. Il m'a rendu l'espoir de pouvoir être aimé. Il m'a donné envie d'aimer aussi, alors avec lui, je veux essayer.
« Arrête de t'excuser à la fin, t'es trop gentil, sérieux. C'est pas ta faute. » C'était dur à exprimer, ce que je voulais lui dire. Je faisais les cent pas dans le salon et allais me servir un verre d'eau pour me détendre un peu. J'étais tendu comme un string de parler de tout ça. « J'ai jamais eu envie d’être avec quelqu'un avant. Avant, je pensais qu'à m'amuser avec toi, t'as raison, je t'ai peut-être un peu utilisé, désolé. Maintenant, c'est plus pareil, t'es pas juste un mec avec qui j'aime coucher. Après, comme tu dis, moi, je suis un mec facile. Pour le cul, je veux dire. Mais y'a que avec toi que j'aime vraiment ça. Le reste, c'est nul. Je vais pas dire que je déteste ça, mais ce que j'aime c'est pas tant l'acte, c'est le fait de séduire et de flatter mon ego. Pourquoi avec toi c'est si différent des autres... J'sais pas. Parce que c'est toi. »
J'suis un sacré connard, pas vrai? Blague a part, ce que je venais de dire était presque un aveu total de mes sentiments. Pour lui, je vais tenter de m'abstenir, à la limite y'a que de lui que j'ai besoin. Juste, je vais perdre un certaine réputation de queutard que j'appréciais bien, avant lui. J'aime pas changer mes habitudes, et puis... Non, ce n'est pas changer mes convictions et mes buts que de changer de routine. Et puis, rien m’empêche de sortir le soir si j'ai envie. Lui, il veut juste être avec moi. Bon, je sais que je suis canon, "mignon" comme il dit, que je suis pas mal foutu et tout, mais sérieux, qu'est-ce qui lui a pris de m'aimer? Je suis son ennemi. Mais je pourrais très bien me poser la même question, pourquoi je l'ai choisi, lui? Et je savais que c'est parce qu'il était ce qu'il était. C'est vraiment débile comme réponse, à la fin... mais c'est sûrement ça aimer, apprécier une personne tout simplement car elle est comme ci ou comme ça, et aimer autant ses défauts que ses qualités. Mais je ne peux m’imaginer que tout cela peut bien finir. J'ai pas envie d'y penser pour le moment.
Je voyais Sky aller s'étendre sur le canapé tout en m'annonçant qu'il aurait quelqu'un a me présenter. Oh? Je vois pas bien qui, mais pourquoi pas. En lui remplissant un verre d'eau je le rejoignais et m'asseyais à ses cotés, pas trop proche non plus, et lui tendais le verre histoire qu'il se désaltère un peu après l'activité plutôt intense de l’ascenseur. Je me rendais compte qu'il devrait rentrer chez lui ce soir et je faisais la moue car j'aurais vraiment eu envie qu'il dorme ici ce soir. Mais je n'avais pas à lui demander de rester ici, il était pas ma propriété, il était une des rares personnes que je considérais comme un être humain et pas un jouet, alors je respectais son libre arbitre et ses décisions. J'avais été cruel avec lui, méchant, et je ne voulais plus l’être, même si au fond, il y a certains cotés peu aimables de moi qu'il semblait apprécier. « Quoi, tu vas te marier avec Rouge, c'est ça? »
Je ricanais en le regardant boire. Nan mais c'est vrai, c'était pas du tout de la jalousie, mais elle ferait une bonne petite femme au foyer, dans son genre. Enfin, je crois. Bon, ok, c'est super misogyne ce que je viens de penser, mais sérieux, ici, qui s'en soucie? Pas moi, en tout cas, jamais. Je soupirais et chassais une mèche de cheveux de son front en lui souriant doucement, forçant un naturel dont je n'avais pas encore l'habitude. Je m'appuyais doucement sur son épaule pour me poser un peu, moi aussi.
« Je sais pas toi mais j'irais bien prendre un bain... »
Oh, il est pas obligé de venir, hein, et c'est pas non plus une invitation à faire des trucs encore une fois -quoique j'étais peut-être un peu resté sur ma faim avec le départ de l’ascenseur tout à l'heure-. Enfin, après avoir marché et fait des trucs cochons, j'avais envie de passer sous l'eau pour me sentir propre a nouveau. Reste a voir si j'allais pas craquer juste en le voyant a poil, et j'avais pas envie de me désaper devant lui non plus. Mais ce n'était que soucis superficiels pour le moment. Il pouvait très bien rester roupiller ici pour le moment ou bien... Oh. Pendant que j'y pense.
« Ah, attends, moi aussi j'ai quelqu'un a te présenter, en fait! »
Comme un gosse, j'allais dans la salle d'à coté chercher Leon qui devait dormir dans sa ball et je faisais sortir le Kicklee dans le salon. Tout ça en le montrant à Sky avec des grands geste et un sourire digne d'une pub Freedent.
« T'es vert, hein, hein?! »
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Sujet: Re: When knowing is enough. {pv. Skyyyyyy Mar 18 Fév 2014 - 12:15
When knowing is enough
Alexander Nagel | Sky Vassily
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J'avais pas voulu le blesser. Au contraire, je ne désirais qu'une chose : le protéger, en quelque sorte. Lui dire ce que j'avais sur le coeur, pour qu'il puisse soit s'ouvrir, soit se refermer. Qu'il fasse ce qu'il voulait pour sa propre protection. Pourtant, je me sentais un brin coupable de lui dire tout ça, comme si je lui imposais mes sentiments. Je l'écoutais avec attention, mon regard sombre et brillant posé sur le jeune homme blond. Savait-il que ses paroles, je les attendais depuis longtemps ? Bon, pas les mots sur le cul : savoir qu'il allait voir ailleurs, même si il aimait pas ça ... Il avait le don pour faire à la fois un compliment et une insulte. Je ne savais plus sur quel pied danser, mais je préférais me concentrer sur le positif : il avait envie d'être avec moi. C'était une bonne chose, non ? Je lui fis un petit sourire. Il n'y avait rien à ajouter à tout ça, je crois. Et par ce sourire, je lui disais qu'il pouvait faire ce qu'il désirait. Je l'aimais pour ce qu'il était ; il n'avait pas à tenter de se blesser avec un carcan.
Je finis par aller m'allonger dans le canapé, mes grandes jambes tendues, le sourire aux lèvres. Je me demandais comment la rencontre Peter versus Alex allait se passer. L'arène allait flamber, je le sentais ! Déjà si jeune et déjà père adoptif ... Le blond allait-il me délaisser, en sachant ça ? Mon coeur se serra à cette idée, et pourtant je ne lui en voudrais pas. Peter était ... Spécial. Sauvage. Un gentil gamin, mais qui n'avait rien à voir avec les autres gosses. D'un autre côté, il me faisait tellement penser à moi - bon, je ne faisais pas caca dans les plantes, quand j'étais gosse, mais pour le côté sauvage, incompris.
La question soudaine d'Alex me prit au dépourvu, à tel point que je ne fus capable que de lui lancer un regard. Me marier ... Avec Rouge ? Pardon ? Je bus une gorgée d'eau, en cherchant comment il en était arrivé à penser ça. Qu'est-ce que j'irais foutre avec Rouge, sérieux ? Okay, elle est mignonne et gentille, très serviable même. Mais elle connaît mes penchants, elle a même tendance à me servir de couverture. Franchement, Alex, tu joues à quoi en pensant ça ? Je soupirais et secouais la tête sans rien dire ; j'avoue qu'infuser un peu de jalousie dans mon blond me plaisait un peu.
La suite me plut beaucoup. Un bain ! J'adore ça, les bains. Je commençais déjà à imaginer bien des choses, quand Alex s'éloigna, prétendant vouloir me faire rencontrer quelqu'un aussi. Son amant dans le placard ? Il revint et d'un geste, me fit découvrir Léonhart. J'écarquillais les yeux, et renversais un peu d'eau sur moi en me redressant d'un bond.
▬ UN KICKLEE ! ALEX TU AS UN KICKLEE !
Du calme, Sky, il est pas pour toi ! Et pourtant, je m'approchais du pokémon, le regard brillant. Tout dans son maintient détonnait avec la force positive qui en émanait. Je savais que ses membres flexibles pouvaient s'allonger, capables de donner de formidables coups. Je bavais littéralement devant ce pokémon.
▬ Vert ... Carrément que je suis vert ! Je suis méga jaloux, merde ! Tu l'as eu où ? demandais-je, sans pouvoir retirer de ma voix cette inflexion boudeuse et envieuse.
Sérieux, il avait un kicklee merde ! Tiens, il faudrait que je lui fasse connaître Horus, le tygnon. Si Alex voulait bien me dire où il l'avait eu, peut-être pourrais-je ... En attendant, je dévorais des yeux ce pokémon, ayant oublié totalement mes pensées par rapport au bain délicieux que j'avais espéré. Un kicklee !
Alexander Nagel Administratrice
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Sujet: Re: When knowing is enough. {pv. Skyyyyyy Jeu 20 Fév 2014 - 15:01
When knowing is enough.
Je me sens vraiment con mais pour une fois, je vais me taire et laisser faire. Peut-être que pour toute cette histoire de on est ensembles ou pas ensembles, va falloir que je sois spectateur et voit comment tout ça évolue. J'y peux rien si je suis paumé, j'ai pas l'habitude qu'on m'aime, ni d'aimer. Enfin. Pètes donc un coup Alex tu te sentiras mieux ensuite. Et en effet... Non, je n'ai pas pété si c'est ce que vous pensez, bande d'abrutis! Mais me prendre la tête ça me plaisait jamais, je préférais faire le con, et comme c'était bien plus moi que me compliquer la vie, eh bien c'est ce que je fais, ça suffit, Sky m'a assez vu sérieux, et même si je ne souris pas encore assez naturellement, eh bien, ça s'apprend, et ça peut toujours servir mieux qu'un air nerveusement forcé. Je fais bien de revenir au naturel, car là, l'expression de Sky vaut tout l'or du monde. Il s'est renversé son verre sur lui et il fixe Léonhart comme si il allait le bouffer tout cru. Au point que devant cet appétit redoutable de fanatique du type combat, le Kicklee se mit même en garde et ça me fit pas mal rire de les voir se tourner autour et se fixer de la sorte. Sky hurlait et il était visiblement complètement envieux. Petit con que je suis ça me faisait vraiment marrer, je dois dire que c'était un peu l'effet escompté, bien évidemment. J'adore tellement l'emmerder un peu, et faut bien dire qu'il me le rendait bien. Quelle bande de cons on était.
Tout fier j'appuyais mon bras sur l'épaule du Kicklee avec l'air d'un proxénète fier de sa marchandise -oui, je sais, la métaphore est douteuse et carrément crade mais bon-, et regardais mes ongles l'air parfaitement mondain comme je savais si bien le faire.
« Oui, oui, je sais, il est beau, hein? Je sais. Oh, tu veux vraiment savoir ou je l'ai trouvé? »
Je continuais mon petit manège et allais m'asseoir dans le canapé avec une dégaine de parrain, il ne me manquait que le cigare et les bagouses dorées, parce que sinon, la dent en or, j'ai déjà. Bon, même si j'en aurais été capable mais en la présence de Léon ça l'aurait pas fait du tout, mais j'allais pas non plus lui proposer de me supplier en nature, hein, nan, c'est trop con, j'en avais bien conscience, je pouvais bien lui dire ça, à lui.
« Bof, tu sais, au départ je le cherchais même pas lui, mais voilà, je faisais un tour dans les... »
Je coupais au milieu de ma phrase en me rendant compte d'un détail assez... Important : le fait que le Bloc R2 soit actuellement en construction dans les vielles galeries les plus profondes des montagnes du sud. Bon, bien évidemment, les passages étaient condamnés et camouflés en éboulement infranchissables, mais je préférais pas alerter Sky qui était -j'avais presque oublié- résistant de son état de ce que le Régime tramait en réplique de l'attaque du Bloc R, premier du nom.
« Dans les mines du sud! Aha! Je savais que t'avais du mal avec le suspense, j'ai craqué. Mais t'as vu comme je suis génial! Je sais tout! »
Sourire forcé. On va dire que ça passera, comme ça, qu'il y verra que du feu. Merde, j'avais vraiment pas envie qu'il sache pour les plans du Régime. Ou alors qu'il se ramène le jour de... Merde, merde, j'aurais l'air de quoi si je me retrouvais face à Sky, dans un cellule, avec mon matériel de torture. Il me cracherait à la gueule. Derrière mon sourire forcé, je paniquais, je comprenais. C'est pas là que s'en allait notre relation, c'était ma faute, c'était moi qui avait. Putain! « Et puis, je suppose qu'avec les Pokémon roche, ça fera un bon entraînement pour ton équipe. »
Alexander, putain... Arrête. Mais je ne peux pas arrêter et puis, lui... Ne fait-il pas semblant aussi quand il fait comme si son camp ne préparait rien de son coté? Oublie Alex, profites un peu à la fin, t'en était capable, jusqu'à maintenant, ne gâche pas tout. Pas maintenant. J'allais derrière le bar pour nettoyer les verres et me calmer en laissant les deux autres faire plus ample connaissance, je crois que Léon avec son caractère chevaleresque et généreux -qu'il m'arrive de déplorer, mais il reste fort, cet imbécile- s'entendrait très bien avec Sky. Je me sentais mieux à les observer tous les deux, je crois même que j'ai fini par m'appuyer sur le bar en les observant d'un air un peu attendri. « Z'êtes mignon, vous devriez vous marier et avoir pleins de... De trucs à membres extensibles. Yerk, c'est vraiment gore ce que je dis, là! Imagine les machins! »
Ouais c'est vraiment scabreux tout ça. Un peu ce qu'on avait fait dans l’ascenseur, huhu. Rien que d'y penser je m'échauffais à nouveau, mais j'avais pas à le retenir ici, j'aurais pu réutiliser l'argument du bain mais je sais pas si il voulait rester ici.
« Tu veux rentrer quand à Zazambes? Enfin si ça se trouve tu vas repartir a pieds avec tes trips de ninja bizarres, là. »
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Sujet: Re: When knowing is enough. {pv. Skyyyyyy Ven 18 Avr 2014 - 11:15
When knowing is enough
Alexander Nagel | Sky Vassily
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J'observe avec surprise le Kicklee face à moi. Ses membres flexibles, sa stature, tout indique un pokémon en bonne santé. Et, comme dit, je suis vert. Mes yeux sombres sont écarquillés, et je ne sais pas quoi dire, je bégaye. Alex, bien entendu, est si fier de lui qu'il semble briller de joie. Si il voulait m'en mettre plein la vue, c'est réussi ! Il me faisait languir, alors que je n'attendais qu'une chose : savoir où il l'avait eu ! Je rêvais d'un pokémon pareil pour faire la paire avec mon Horus, le Tygnon. Je mordillais ma lèvre, en dévorant des yeux le pokémon. Je ne remarquais même pas l'arrêt et la gêne de Alex. Je réfléchissais déjà à tous les entraînements que je pourrais faire, à tout ce qui pourrait me paraître sympa, à tout ce qui serait possible de faire avec un tel pokémon.
▬ Dans les ruines du sud ? Merci. J'irais y faire un tour dès que je peux. Oui, oui, tu es génial fis-je d'un ton amusé, comme on pourrait offrir une récompense à une brave bête.
Mon regard pétilla un instant vers le blond ; il m'avait donné l'info que je voulais. Et puis, il était déjà sympa de me montrer sa trouvaille, non ? Je lui offris un sourire resplendissant de joie et de bonne humeur. La journée était des plus belles. Je ne remarquais toujours pas l'espèce de crispation de mon amant. L'idée d'une possible séparation régime/résistance ne s'imposait plus à moi ; à dire vrai, même si je continuais à entraîner les recrues, je sortais plus rarement en missions, ces derniers temps.
▬ Oui, ça sera sympa, je pense. J'irais sûrement cette semaine, je verrais bien.
Maintenant que mon esprit avait vogué vers le mot entraînement, je songeais à l'arène que je délaissais de plus en plus. Rouge m'avait donné un sacré savon il y a peu, en disant que la ville n'était pas spécialement contente que je sois toujours dehors à traîner. Elle savait que je venais retrouver Alex, ou que j'allais m'entraîner, mais cela ne changeait rien à la situation, et je retins une grimace : si ça continuait, j'allais me voir renvoyé ! Bizarrement, cela me sembla moins important que l'idée de perdre Alex. Si je devais choisir, je choisirais l'homme que j'aimais.
▬ Beurk, t'es dégeu là. M'enfin, ça te déplairait pas si certaines de mes membres étaient plus flexibles, hein ? lâchais-je avec un sourire coquin et plein de sous-entendus.
Sa compagnie me rendait mon ancienne personnalité, plus vulgaire, plus crue. La civilisation m'avait calmé, mais avec lui, je pouvais redevenir le Sky un peu violent, un peu je m'en foutiste qui adorait dire des gros mots.
▬ Je pense effectivement que je vais pas tarder à rentrer. Si je laisse l'arène encore sans dresseur, je vais me faire passer un savon par Rouge. Elle est sur les nerfs en ce moment, comme quoi le maire aime pas que je traîne comme ça ... Donc ouai, ça serait bien que je reparte. Mais à pied, même pour un ninja, ça fait loin ! Je risque plutôt de rentrer en train ou une connerie du genre !
J'éclatais de rire, plein d'entrain. Je ne savais ce qui me rendais joyeux à ce point, mais j'étais pleinement satisfait. Je n'étais pas mort, je vivais encore, et c'était ça le plus important, ça et Alex.
Alexander Nagel Administratrice
Age : 31 Messages : 880 Date d'inscription : 07/07/2013
Âge du personnage : 26 ans, né un 2 février Métier / Études : Tortionnaire, Dresseur a ses heures, Débute une carrière d'acteur, Se tient actif mais ne sait pas quoi faire de sa vie. Pseudonyme(s) : ›› Dio Silvery, Officier Subalterne du Régime (principalement tortionnaire et combattant, ponctuellement homme de main).
Sujet: Re: When knowing is enough. {pv. Skyyyyyy Ven 18 Avr 2014 - 21:37
When knowing is enough.
Je peux pas m’empêcher de penser qu’il est trop mignon comme ça. On dirait un gosse a qui on a offert le Faucon Millenium en Lego a noël. C’est con de comparer Leon a des Lego, mais le message est là, Sky est juste complètement mesmérisé par mon Pokémon. Je dois dire que je préfère qu’il soit mesmérisé par moi mais bon. Je vais mettre ma mini jalousie de côté, faut surtout pas qu’il voit que je veux encore de l’attention parce que là, ça serait encore plus transparent. J’ai assez fait de confessions comme ça aujourd’hui, quoi! Pas que je regrette mais je me sens con. Vraiment con. Et puis, c’est bien beau de faire a moitié des promesses, mais est-ce qu’en « sortant ensemble » car c’ets de ça qu’il s’agit, je crois, je vais supporter de me limiter juste à Sky. Parce que, c’est moi, quoi. Je me connais, j’aime Sky mais j’aime encore plus flatter mon ego (comme je viens de le démontrer avec cette histoire de Léon) et faire de la provoc. Je sais pas si Sky réalise tout ça. Puis quand Sky relève ma plaisanterie sur les membres flexibles, j’oublie tout ce qui me paraît si insurmontable. L’es con, lui aussi! Et je l’aime ce con! Mais bon, au moins, il arrive à être naturel et pour une fois, je pourrais prendre exemple sur quelqu’un. Sky est plus apte a aimer que moi, je devrais me servir de lui pour mieux apprendre, nan?
« J’pensais que c’était moi le plus flexible de nous deux… Pas vrai? »
Ben oui, qui c’est qui a écarté les jambes a plusieurs fois, hein? C’est bibi. Pas que je m’en plaigne. Pas du tout. Je lui envoie une œillade provocatrice. Je ris un peu avec lui. Comme si ça pouvait le faire rester un peu plus longtemps. Ça m’énerve qu’il parte, ça me pèse, même, puis nos ébats dans l’ascenseur avaient été trop courts a mon gout. Mais je vais pas le retenir encore et encore, surtout que visiblement, il va se faire engueuler par Rouge en rentrant. Bordel, mais je tuerais pour voir ça en direct, moi! Tout ça annonce qu’il devrait pas tarder.
« Bon, ben, c’est pas que je te chasse, mais si tu restes là, je te bouffes pour le diner! »
Ça veut plutôt dire ce que ça veut dire, ça! C'est complètement à contre cœur que je le chasse de la sorte. J’avoue que j’ai bien envie de lui sauter dessus, et pas trop de le raccompagner à la sortie. Je me lève et le pousse jusqu’à l’entrée. C’est pas pour dire mais si il reste ici alors qu’il a son boulot à Zazambes, c’est pas super pour la réputation à laquelle il tient tant que ça, nan? Une fois à la porte, j’ai envie de faire marche arrière et l’entrainer sur le canapé pour lui faire son affaire une nouvelle fois. Merde, il me rend fou ce type, au risque de me répéter. A la place, je lui ouvre la porte et l’encourage a partir avec des « Aller, hop, tu dégages! ». Et finalement, je l’attrape soudainement par le col pour l’embrasser, je veux en profiter le plus possible de celui-là.
« J’ai trop hâte de te revoir. »
Je finis par lui glisser a voix très basse et fixe ses iris d’onyx comme si je risquais de les oublier. Je suis vraiment à fond, moi. Encore, pour la énième fois, c’est une bonne chose ou une énorme connerie?
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Sujet: Re: When knowing is enough. {pv. Skyyyyyy Lun 21 Avr 2014 - 15:11
When knowing is enough
Alexander Nagel | Sky Vassily
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Le plus flexible hein ? Mon sourire s'élargit encore plus alors que je haussais les épaules, style " faut voir". Certes, il ne manquait pas de souplesse, le bougre, et rien que cette idée me donna une bouffée de chaleur et de désir. Nos rires se mêlent ; je suis bien, et je regrette presque de devoir partir. Mais je le dois ; depuis combien de temps suis-je parti ? Alex m'a découvert alors que j'étais encore en forêt. J'étais à peine revenu à la civilisation, alors, et encore ...
▬ Tu me bouffes ? fis-je, mais je n'eus pas le temps de réagir. Le voilà qui me pousse - et j'en profite à peine pour le peloter alors que je me laisse pousser vers la porte en riant toujours.
On se retrouve devant l'entrée, et j'ai le sentiment de l'abandonner. J'aime pas ça. Je sais pas quoi dire ; il m'a sauvé la vie et j'ai envie de le serrer contre moi. De le remercier, de lui dire que ma priorité c'est lui, et personne d'autre. Mais les effusions d'amour, c'est pas son truc, hein ?
Enfin, le baiser qu'il m'offre pourrait presque dire le contraire. Mes iris sombres plongent dans les siens, et un sourire large et un peu neuneu frôle mes lèvres. Je dois partir, mais ma main droite vient frôler la sienne. Non. Je dois partir. Je me recule à contrecoeur.
▬ Moi aussi. Bientôt, je te le promets.
Je te promets que je reviendrais. Je voudrais ne plus le quitter. Je sais qu'on en viendrait à ne plus se supporter, à se disputer, à se crier dessus, mais nos cris se sont souvent changés en gémissements, alors que nous nous réconcilions sur l'oreiller. Au fond, c'est ça l'amour ; même si des fois il m'énervait au point que j'avais envie de frapper dans un mur, je pouvais tout oublier pour lui.
Je lui souris, puis allais à l'ascenceur. Je ne me retournais pas, sachant que ce serait encore plus difficile de le laisser si je le regardais encore une fois. Je pénétrais dans la cage de métal, et nos effleurements, nos caresses de tout à l'heure s'imprimèrent dans mon esprit. J'avais envie de lui, mais pas juste par instinct ; parce que son contact me manquait.
▬ Je suis vraiment accro, moi souris-je, alors que l'ascenceur m'amenait au rez-de-chaussée.
J'allais rentrer chez moi, me faire passer un savon par Rouge, et aller me coucher. Me reposer un bon coup me ferait du bien, même si j'avais beaucoup dormi, frôler la mort semblait m'avoir fatigué. J'avais faim, aussi, comme si mon corps réclamait de l'attention. Je repoussais des mèches de cheveux, alors que je sortais de l'immeuble, et mes pas m'amenèrent jusqu'à un arrêt de bus. Il ne me restais plus qu'à trouver comment rentrer !