| Mercedes L. Blanchett Administratrice Fondatrice
Age : 31 Messages : 807 Date d'inscription : 01/07/2013 Âge du personnage : 26 ans Métier / Études : Journaliste, mannequin en tant que couverture Pseudonyme(s) : • Victoria Hills, ma fausse identité sur l'île d'Enola.
• Azmitia, surnom de journaliste qui protège mon identité, et mon nom au sein de la Résistance. Niveau : 80 Team active :
Kinu, Aligatueur ♂, Rigide, Torrent
Shadaya, Luxray ♀, Joviale, Intimidation
Hercules, Minotaupe ♂, Gentil, Baigne Sable
Nemeroff, Drattak ♂, Naïf, Intimidation @Drattakite
Silver, Dimoret ♂, Mauvais, Attention
Jeda, Steelix ♀, Brave, Tête de Roc | |
| Sujet: Petite coquille d'espoir Ven 27 Déc 2013 - 1:56 | |
| ♦ PETITE COQUILLE D'ESPOIR ♦feat. petit OeufEst-ce possible? Je n’ai plus été ainsi depuis… Depuis mes quinze ans. Je dois cesser ce petit jeu, et ce, immédiatement. Un nouveau regard nerveux vers mon téléphone. Des jours entiers que cette danse se poursuit. L’attente s’avère interminable, mais je ne peux m’empêcher d’empirer les choses de la pire façon qu’il soit. J’ai envoyé tous mes Pokémon à la Pension de Damien afin qu’ils lui portent un peu d’aide à la reconstruction et la rénovation des bâtiments, mais en attendant, je souffre du malaise de l’ennui profond. Heureusement, j’ai gardé avec moi le petit Pharos qui dort profondément sur mes genoux. Je suis assise au milieu du canapé, dans une position des plus… ahem… élégantes disons, un sac de croustilles entamé près de moi. À la télévision, un programme des plus ennuyants tente de me distraire sans succès. Un truc de cuisine. Trop la flemme d’attraper la manette pour changer de chaîne. Du coup, je jette un nouveau coup d’œil au téléphone. Toujours rien. Je soupire. Je devrais sortir, voir un peu de pays, peut-être, mais une pluie plate et grise s’abat sur Baguin. Je laisse un soupir désespérer m’échapper alors que je me laisse tomber sur le côté, réveillant au passage le pauvre Pyronille qui proteste d’une voix frustrée. L’ignorant superbement, j’observe le reflet de Mercedes Blanchett dans l’écran de mon téléphone qui refuse de sonner.
Sauf que ce n’est pas moi que j’y vois, mais une pauvre fille aux cheveux sale qui porte son plus horrible pyjama et qui se morfond sur le canapé. Beurk! Les filles comme ça me donnent des envies de meurtre. Avec un nouveau soupir, je jette mon téléphone dans un coin du sofa avant de prendre Pharos dans mes bras et de me lever. Tout mon corps proteste, mais je suis bel bien déterminée à ne pas laisser cet état me dominer. Je dépose la chenille de feu contre la table de la cuisine avant de me diriger dans la douche. Allons, Mercy, on sort aujourd’hui, on va se dénicher un beau mec et avoir beaucoup de plaisir. Je secoue la tête alors que j’entre sous le jet rafraîchissant. Je n’ai même pas envie. Je n’ai envie de rien. J’ai terminé mon travail pour la semaine et je suis seule ici avec Pharos. Je me retire de la douche et sèche mes cheveux. Je n’ai même pas faim et pourtant, je me dis vraiment que je devrais manger quelque chose aujourd’hui. Ainsi je m’habille et je sors avec mon cher compagnon, que je range dans sa Poké Ball pour qu’il évite de se faire mouiller. Je rejoins le premier petit restaurent intéressant et m’assois. Une gentille serveuse s’approche et me voyant le regard fixé dans le vide, m’interpelle. Oh bien sûr, elle attend ma commande.
«Oh… Pardon… Bien sûr, je prendrais un verre d’eau s’il vous plaît et… le burger fromage de chèvre et poivrons grillés.»
«Parfait mademoiselle, ce sera prêt dans un instant… Mais… est-ce que ça va?»
«Oui… enfin… J’attends un appel, je m’impatiente.»
«Un garçon, peut-être?»
Je souris. On dirait que toutes les serveuses que je rencontre croient dur comme fer au grand amour. Mais pas moi. J’hoche la tête avec un haussement d’épaules. Avec un sourire poli, elle s’éloigne, me laissant seule à mes petits problèmes de pauvre fille. À vrai dire, je remarque à peine le repas. Je mange, telle une automate, avant de rejoindre mon appartement en courant sous mon parapluie. Je monte à l’étage par l’ascenseur et m’apprête à ouvrir la porte, quand je remarque un homme devant ma porte. Le cœur battant, je m’approche, espérant un peu trop que ce soit lui… Pour finalement me buter au facteur qui s’apprêtait à partir, visiblement.
«Mademoiselle Hills?»
«Oui, c’est moi… Vous avez un paquet pour moi?»
Encore une fois, je pense que… Non. L’adresse sur la boîte provient de bien plus loin qu’Anula. Elle vient du Canada. Je m’empare du paquet, l’arrachant presque des mains du monsieur qui m’offre un regard noir alors que je signe les papiers. Il s’en va d’une démarche frustrée, mais je n’y porte pas attention. Mes mains tremblent un peu. Cette boîte vient de la maison! Elle vient du journal. En fait, il ne s’agit pas de la bonne adresse, pas celle du journal… Mais je le sais au fond de moi. Jetant un regard oblique autour de moi, j’entre dans mon appartement et ferme à clef derrière moi, avant de fermer tous les rideaux. Je pose le paquet sur la table et enfonce ma clef dans le plastique la protégeant et la scellant. Frustrée très tôt dans ma tentative, j’opte pour un couteau de cuisine et manque presque de m’ouvrir les veines en ouvrant la boîte. Ma déception est palpable quand je découvre un Œuf de Pokémon à l’intérieur, bien au chaud dans une couveuse. Moi qui m’attendait à de l’information privilégiée! Je me laisse choir sur une chaise avant de prendre la couveuse et d’observer l’Oeuf violet pointé de vert. Sous celle-ci, une simple note, qui dit «Un petit coup de pouce pour la Compétition, de ceux qui croient en toi». On… croit en moi? On m’encourage dans ma démarche, dans ma couverture? Un vif sentiment de fierté m’envahit. Ce que je fais est important. Je suis importante. Suffit de se tenir dans son canapé à me morfondre!
«Coucou, toi! T’es un beau symbole d’espoir.»
Alors que j’observe la coquille, je sens quelque chose vibrer dans ma poche. Mon… mon téléphone! Je le retire en vitesse pour le plaquer à mon oreille. Sa voix retenti à l’autre bout de la ligne.
«Ah? Weston? Ah en fait, je bossais, mais j’imagine que je peux prendre une pause…»
Je lance un coup d’œil complice à l’œuf. Seul lui est témoin de ma menterie ce soir. (c)Golden |
|