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« C'est toi ou moi, l'un de nous est de trop! »

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« C'est toi ou moi, l'un de nous est de trop! » :: L'Île d'Enola :: CENTRE DE L'ÎLE :: Anula :: Rues Pavées :: Appartement de Weston Elric

Sex, Love & truth [PV Mercy]

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Weston Elric
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Age : 31
Messages : 615
Date d'inscription : 29/11/2013

Âge du personnage : 26
Pseudonyme(s) : Phantom (Champion dresseur)

Niveau : 60
Team active :

- Dracaufeu ♂ - Kyle - Braisier - Jovial

- Libégon ♀ - Maya - Hyper Cutter - Docile

- Mimitoss♀ - Mélodie - Lentiteintée- Maligne

Luxray ♂ - Diego - Rivalité - Assuré

Pandespiegle ♂ - Dimitri - Poing de fer - Jovial

Zoroark ♀ - Mystique - Illusion - Naïve

Team spécifique :

- Statitik ♂ - Naël - Oeil Composé - Modeste

- Crabaraque ♂ - Rodley - Fermeté - Mauvais

- Scarhino ♀ - Stella - Essaim - Discret

- Papilusion ♂ - Rodriguez - Assuré - Œil Composé

Sujet: Sex, Love & truth [PV Mercy] Mer 6 Aoû 2014 - 3:43

• Sex, Love & truth •FEAT. Mercedes Blanchett -Salut ma belle, t’arrives juste à temps pour l’entrée : sexe à la sauce d’amour, parsemé de câlins et de tendresse… Plutôt pas mal. Fier de ma petite réplique, je replace une mèche rebelle qui s’est frayée un chemin jusqu’à mon front. Un dernier regard vers la glace suffit à me convaincre : j’ai un véritable look d’enfer, et cette soirée sera tout simplement parfaite. Lançant un petit clin d’œil vers mon propre reflet, je quitte la salle de bain pour me diriger vers la cuisine, où sonne le four depuis déjà quelques minutes. Sautillant au rythme enflammé de la Salsa qui résonne dans l’appartement, je me dirige vers le fourneau, d’où une délicieuse odeur sucrée émane. Je lance un rapide regard à la recette, que j’ai soigneusement accrochée contre le frigo, avant de planter ma cuillère en bois dans la mixture pour vérifier la texture. Bien caramélisé comme l’indique le papier. Un sourire satisfait aux lèvres, je baisse le feu pour laisser mijoter la sauce, avant de me pencher vers la pièce de résistance qui dort dans le four. Avec un tel armement, je ne peux que réussir mon coup. Chantonnant du mieux que je peux l’air cubain qui règne dans la pièce, je m’attaque au reste du repas. Concombre, poivrons, persil… Toute la verdure que je possède passe sous ma lame affutée pour finalement terminer leur vie dans le mélangeur et ressortir en un magnifique gaspacho que je range dans le frigidaire, aux côtés de deux coupes de Tiramisu maison, réservés pour le dessert. Je contemple mes créations avec fierté avant de refermer la porte du frigidaire et me diriger vers le canapé, où je me laisse enfin tomber. À moitié avachi, je laisse mon regard se promener sur la pièce absolument impeccable. Sans doute que mon chez-moi n’a jamais été aussi propre. Mais il n’aurait pas pu en être autrement. Parce que cette soirée doit être parfaite. Absolument parfaite. Ni plus, ni moins. Parce que ce soir n’est pas n’importe quelle soirée. Je libère un long soupire en pensant à la signification de cette soirée. Oh, il y a bien longtemps que j’ai été mit au courant, et pourtant, je peine à véritablement le réaliser. Mais ce soir, je n’ai plus le choix. Je dois voir les choses en face. Ce soir, je ne peux plus le nier, ou l’ignorer. Ce soir, c’est notre dernière soirée. La dernière où nous pourrons nous voir, nous sentir, nous toucher. Nous unir. À ces pensées, je sens mon estomac se nouer. La dernière soirée. Elle reviendra, certes, mais tout de même. L’idée de la savoir à l’autre bout du monde, dans son pays glacé, ne m’enchante pas le moindre du monde. Mais je dois m’y faire. Je n’ai pas le choix. Je sursaute alors qu’on cogne à la porte, comme si je ne m’attendais pas à recevoir de la visite. Comme si j’avais tout préparé pour rien. Comme si j’avais revêtis mon plus bel accoutrement pour rien. Aussitôt, le sourire me reviens, et comme un enfant le jour de Noël, je me précipite vers la porte, et je m’apprête à l’ouvrir à la volée lorsque je réalise la grossière erreur que j’ai failli commettre. Par tous les dieux! Affolé, je retire en vitesse mon superbe tablier où il est possible de lire Kiss the Cook avant de le mettre en boule et de le lancer sur le comptoir le plus proche. Reprenant mon calme, je m’empare de la poignée de porte et ouvre pour découvrir de l’autre côté la plus charmante jeune femme qu’il m’a été donné de rencontré. Devant son visage tout simplement parfait, j’oublie toutes les petites phrases clichées que j’ai pu pratiquer devant le miroir, et à leur place, je ne peux que prononcer ces paroles : -Woah… T’es magnifique… Magnifique. C’est peu dire. Je sens que tant d’autres mots pourraient mieux exprimer le fond de ma pensée, mais encore, aucun d’eux ne pourrait lui rendre justice. Alors je me contente de l’observer, la bouche entrouverte, et me dire que putain, cette fille est vraiment ma copine… (c)Golden

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Mercedes L. Blanchett
Administratrice Fondatrice

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Âge du personnage : 26 ans
Métier / Études : Journaliste, mannequin en tant que couverture
Pseudonyme(s) : • Victoria Hills, ma fausse identité sur l'île d'Enola.
• Azmitia, surnom de journaliste qui protège mon identité, et mon nom au sein de la Résistance.

Niveau : 80
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Kinu, Aligatueur ♂, Rigide, Torrent

Shadaya, Luxray ♀, Joviale, Intimidation

Hercules, Minotaupe ♂, Gentil, Baigne Sable

Nemeroff, Drattak ♂, Naïf, Intimidation @Drattakite

Silver, Dimoret ♂, Mauvais, Attention

Jeda, Steelix ♀, Brave, Tête de Roc

Sujet: Re: Sex, Love & truth [PV Mercy] Mer 6 Aoû 2014 - 16:55

♦ SEX, LOVE AND TRUTH ♦feat. Weston Elric De dire que cette dernière soirée passée avec Weston me rend totalement indifférente ne pourrait être plus faux. Même que je me prépare, la mort de l'âme, en pensant à demain lorsque je reprendrai l'avion en direction du Canada. Cette semaine, j'ai du dire au revoir à tant d'amis et de proches, que parfois j'ai du mal à faire la part des choses et de me dire que je reviendrai sous peu. Que ce moment de séparation ne sera que provisoire et que je n'ai aucune raison de m'en faire. Et pourtant. En sachant le contexte de cette île et dans quel jeu dangereux mes amis se sont embarqués, tout peut encore arriver. Et cette idée provoque en moi un profond malaise et une impression d'impuissance. En sachant que je devrai éviter le plus possible de les contacter, même si je saurai que je ne pourrai pas m'en abstenir avec Solène. Elle et sa famille sont ceux de qui je m'inquiéterai le plus. S'il arrivait du mal à ma filleule pendant que je suis là-bas? Comment pourrais-je me le pardonner? Une autre source d'angoisse: mes Pokémon. Durant mon voyage, seuls trois Pokémon m'accompagneront, soit les trois offerts par le journal. Kinu, Shadaya et Nueria. Tous les autres resteront à la Pension de Baguin auprès de Damien. J'aurai du mal à m'en séparer demain, à les laisser ici. La plupart d'entre eux pleurent déjà tous les jours en attendant la séparation. Puis il y a Weston. Weston à qui je me suis attachée. Weston dont je suis tombée profondément amoureuse. Même maintenant alors que l'habitude nous est de nous voir régulièrement, je m'émoustille déjà à penser à ses bras, et à ses baisers et ses caresses, à ce sourire dont lui seul a le secret ou l'éclat doré de ses cheveux. Je consulte mon look avec nervosité, en me demandant s'il appréciera. J'ai revêtu une robe blanche très simple mais élégante, et j'ai remonté une partie de mon épaisse chevelure dans un chignon presque désordonné. Quelques boucles s'en échappent, rebelles, formant un tout autre style. Une légère touche maquillage et mes talons plus tard, je suis prête à partir. Golden me tend le bras et me téléporte devant l'immeuble. Je prends une grande respiration, consultant mon alliée du regard. Elle sait qu'aujourd'hui, ma relation avec Weston prendra un autre tournant. Pour le meilleur et pour le pire. Je devrais probablement me taire et profiter de ma dernière soirée avec lui, cependant il n'en est rien. Je ne peux plus lui mentir sur qui je suis réellement. Cette pression me pèse tous les jours, et la culpabilité me ronge. J'ai réalisé il y a peu que je lui fais entièrement confiance. Cette relation que je voyais d'un si mauvais oeil eh bien... Elle me comble. Je suis tellement heureuse près de lui. Je me doute que cette discussion sera difficile, très difficile. Mais je le dois. Soupirant avec tristesse, j'accueille volontiers le grand câlin que m'offre Golden. L'Alakazam vit difficilement notre future séparation, mais elle est de ceux parmi mon équipe qui comprend le mieux. J'ai plusieurs choses à régler là-bas. Cependant j'ai promis. Je vais revenir. Et elle le sait. Je la rappelle à sa Poké Ball avant de prendre le chemin de son appartement. À sa porte je cogne trois coups rythmés, et bientôt il m'ouvre la porte. J'écarquille les yeux devant son accoutrement propre. Il a définitivement mis beaucoup d'effort et... Par Arceus il est juste trop beau. La façon dont il me regarde me tire quelques rougeurs, comme s'il me voyait pour la première fois de sa vie. Il me fait sentir comme la fille la plus chanceuse au monde. Ses paroles suffisent à me faire fondre, et je me dirige vers lui pour emprisonner son cou de mes bras et l'attirer vers moi. Je joins nos lèvres dans un baiser qui provoque des chocs électriques dans tout mon corps, en plus de me faire tourner la tête. Lorsque celui-ci prend fin, je ne peux m'empêcher de glisser cette phrase qui remet en question tout ce que je suis, ou du moins ce que j'ai été jusqu'à présent. «Tu vas tellement me manquer toi...» Je me blottis dans ses bras en soupirant contre son cou. Tout en lui me manquera. Son odeur, la chaleur de ses bras, son rire, sa voix, son regard... Même s'il n'en faudra que quelques semaines, elles me seront pénibles. Très pénibles. Me mordant la lèvre, je décide de ne pas laisser ma tristesse contaminer ce moment. Je m'éloigne vers la cuisine, d'où s'échappent des effluves délicieuses. «Tu fais à manger? Ça sent bon! Qu'est-ce c'est?» (c)Golden

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Weston Elric
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Sujet: Re: Sex, Love & truth [PV Mercy] Mer 6 Aoû 2014 - 18:00

• Sex, Love & truth •FEAT. Mercedes Blanchett Belle. Belle comme le jour. Comme la nuit. Comme toute la putain de journée. Arceus qu’elle est belle. Et elle est à moi. C’est ma copine. C’est pour moi qu’elle est ici, aujourd’hui. C’est pour moi qu’elle a revêtu cette jolie petite robe qui la met si bien en valeur. C’est pour me voir, une dernière fois, avant de repartir dans son pays d’origine. Avant de tous nous abandonner sur notre petit morceau de terre perdu dans l’océan. Mais je ne peux pas lui en vouloir. Ce serait injuste. Injuste et inutile. Parce qu’elle reviendra. Elle me l’a promis. À de nombreuses reprises, d’ailleurs. Elle n’a pas le choix. Sinon c’est moi qui me pointerai devant son porche au Canada, à l’improviste. Et ça, je suis certain qu’elle n’en a pas envie. Ces pensées me font sourire, et me font presque oublier la tristesse de cette dernière soirée. Mais c’est finalement ce tendre baiser de la belle qui finit par m’achever et me rendre la bonne humeur. Ce baiser qui m’a tant manqué, même s’il ne s’est même pas passé deux jours depuis le dernier. Nos Mes bras se resserrent autour de sa taille pour la presser contre moi avec délicatesse. Aussitôt, je sens son odeur m’enivrer, et sa chaleur m’envahir. Je voudrais le prolonger encore, mais la jeune femme finit par libérer mes lèvres pour simplement se blottir contre mon torse, tout en me glissant ces paroles qui réunissent nos sentiments communs. -Hey, oh, la soirée n’est même pas encore commencée que déjà tu parle de partir! Commence donc par entrer, avant de sauter dans l’avion. Libérant la rose de mon emprise, je l’invite à pénétrer dans l’appartement, et celle-ci ne se fait pas prier pour se diriger vers la cuisine, sans doute curieuse de découvrir ce qui est à la source de ces odeurs. Je dois avouer que moi-même je suis plutôt surpris de la tournure des choses. Certes, j’ai bien progressé grâce à la précieuse aide de Katya, mais ce qui se trouve dans ma cuisine aujourd’hui, c’est franchement à un autre niveau. Un sourire fier sur les lèvres, je m’approche de Victoria pour poser mes mains sur ses hanches, derrière elle. Posant un petit baiser dans son cou, je la berce tranquillement tout en la laissant humer les différentes odeurs s’échappant des fourneaux. -Alors, ce soir nous vous proposons un menu en trois temps, composé d’une entrée de gaspacho, d’une assiette de canard à l’orange, puis, après une courte pause de câlins sensuels, nous vous offrirons un dessert maison. Une envie soudaine de sauter le repas et de tout de suite passer aux fameux câlins me prend, mais je me retiens, malgré moi. Après tout, mine de rien, ce foutu canard m’a donner bien du fil à retordre. Essayez donc de désosser ces espèces d’oiseaux de malheur… Après une telle expérience, je pense bien que je ne risque pas de regretter d’avoir enlevé la vie à cette foutu bête. J’évite toutefois d’offrir ces détails à la jeune femme pour plutôt lui offrir une coupe d’un bon vin que j’ai déniché il y a quelques semaines. Il s’agit d’un bon rouge de France dont je suis tombé amoureux dès la première gorgée. Une fois les deux coupes bien remplies, j’invite Victoria à m’accompagner jusqu’au salon, où je prends place, bien collé à elle. Je reste ainsi quelques instants à simplement la contempler sous toutes ses coutures, sous toutes ses courbes. Sa petite robe blanche fait bien ressortir ses couleurs, et lui donne un air joyeux malgré les circonstances de cette petite soirée. Je ne peux m’empêcher de lui glisser un nouveau petit baiser avant de lui avouer ces paroles qui me trottent dans la tête. -Je pense que t’offrir ce verre a été la meilleure décision de ma vie… Jamais je pourrais vivre quelque chose de semblable avec une autre fille. Avec toi, je peux être…. Je peux être moi-même. Je peux tout te dire. Je peux te faire confiance. Je me sens rougir suite à ces aveux maladroits, et je me mets à regretter de ne pas y avoir réfléchit quelques secondes de plus avant de tout balancer ainsi. Mais c’est véritablement ce que je pense, même si, honnêtement, une meilleure formule aurait sans doute été plus efficace. (c)Golden

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Mercedes L. Blanchett
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Sujet: Re: Sex, Love & truth [PV Mercy] Mer 6 Aoû 2014 - 18:33

♦ SEX, LOVE AND TRUTH ♦feat. Weston Elric Je dois m'avouer impressionnée. Tout cet effort pour moi! Pour souligner notre dernière soirée ensemble pour un bon moment. Il est tellement cruel de penser que je devrai me passer de lui pendant des semaines. En tout cas, tout ceci me touche, mais jamais autant que lorsqu'il parle d'un canard à l'orange. Un de mes plats favoris, que je n'ai pas souvent l'occasion de déguster! Puis gaspacho, câlins sensuels... À cette mention, un sourire amusé et séducteur se peint sur mon visage. Je ne cracherai certainement pas sur quelques contacts intimes avec lui, surtout que je devrai m'en passer pendant mon séjour à la maison. Je n'ai certainement pas l'intention de revenir sur les promesses que nous avons prononcé en nous mettant ensemble. Je lui avais promis alors de toujours lui rester fidèle, et je n'ai pas l'intention de la briser. De toute façon il n'y a qu'à lui que j'ai envie de réserver mes nuits, et mes jours... et tous les moments au final. Je peux voir par ce repas que son affection est sincère, comme si je continuais à en douter parfois. Il est dans ma nature de me méfier, de tout et de rien, mais surtout de l'amour, un élément tout à fait nouveau dans ma vie et qui m'apparaît tellement délicieux que je crains réellement qu'on m'arrache ce petit plaisir qui illumine mon existence. «Je suis une femme choyée... Du canard à l'orange, Arceus... Miam, miam, miaaaam. Par contre pour la partie des câlins sensuels que tu mentionnais hum...» Je laisse ma phrase en suspens, lui offrant une petite grimace presque séductrice et totalement malicieuse. Il sait bien que je meurs d'envie de lui, que rien n'y changera quelque chose. Il en a toujours été ainsi depuis notre première rencontre, il m'est totalement irrésistible. Il en va de même avec lui. Je bois une gorgée de vin sitôt il a posé la coupe dans ma main. L'alcool me détend un peu, car malgré la présence du blondin à mes côtés, je continue à être nerveuse à l'idée de ce qui suivra ce soir, et toujours écrasée par le poids des aveux que je devrai lui glisser plus tard. Nous nous déplaçons au salon et je me blottis à nouveau contre lui, laissant cette douce chaleur m'envahir. Elle me permet de presque tout oublier de mes soucis, et je soupire avec aise, malgré l'examen minutieux que me réserve mon amoureux par la suite. Encore une fois, cette façon de me regarder agite toutes sortes de chose en moi, et ravive encore plus ma flamme pour lui. Je lui rends son regard en scrutant les moindres détails de ce visage que je connais pourtant par coeur. Il ouvre alors la bouche et je passe de touchée à carrément mal à l'aise. Pourquoi doit-il souligner maintenant d'à quel point il peut me faire confiance? Je ferais tout pour lui, j'espère qu'il le sait. Mais ce secret me pèse encore plus maintenant. Que dira-t-il que je suis Azmitia et que je fais maintenant partie de la Résistance, que j'ai un petit frère, que je ne suis pas la fille qu'il croit que je suis? Chassant ces pensées, je m'hisse sur ses genoux avec un doux sourire, caressant doucement son visage. J'ignore si l'éclat de tristesse présent dans mon coeur se lit dans mon regard. Mais autant dire qu'il est en miettes. Je l'embrasse tendrement, avec une lenteur délicieuse, passant mes mains dans son cou, avant de répondre finalement. «Je ne regrette pas un seul instant d'avoir pris cette chance avec toi, Weston. Et maintenant, je n'ai presque plus peur.» Presque plus peur, compte tenu de ce que j'ai vécu, c'est du miracle. Probablement que j'aurai toujours peur. «Un peu peur que tu m'oublies quand je ne serai plus là.» À moitié vrai, bien que prononcé sur un ton dérisoire. J'ai beau tenter de me convaincre de ne pas m'inquiéter à son sujet. Je ne supporterai jamais qu'il touche une autre femme que moi. Et si la tentation devenait trop grande alors que je serai partie là-bas? Je ne crois pas que Weston ferait une chose pareille, jamais. Cependant je ne peux m'empêcher de craindre que cela arrive, que je le perde comme j'ai perdu Jonas. Que je me perde, moi aussi. Lui adressant un clin d'oeil malicieux pour ajouter à ma «blague», je me remets à l'embrasser, ce qui suffit à éloigner mon malaise encore une fois. Bonne idée, tiens. Il suffira de nous embrasser toute la soirée et j'arrêterai de m'en faire au sujet de tout. (c)Golden

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Weston Elric
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Sujet: Re: Sex, Love & truth [PV Mercy] Mer 6 Aoû 2014 - 20:30

• Sex, Love & truth •FEAT. Mercedes Blanchett Il y a eu toutes ces filles dans ma vie. Ces blondes, ces rousses… Ces 32A et ces 34D. Ces infirmières et ces dresseuses. Tant de filles que je ne pourrais même pas me rappeler de tous leurs noms. Tant que je ne pourrais même pas les compter sans en oublier. Et pourtant, il n’y a qu’avec celle-ci que je peux vraiment affirmer vivre quelque chose de particulier. Quelque chose d’unique. Quelque chose de vrai. Il n’y a qu’avec quelle que je peux vraiment être Weston. Qu’avec elle que je peux rigoler sans craindre de la faire fuir. Que je peux parler librement sans risquer de me prendre une taloche pour avoir accroché ses convictions. Il n’y a qu’avec Victoria que je peux tout simplement être. Et ça, je ne l’ai compris que récemment. C’est avec elle que je veux être. Avec Victoria Hills. Je veux qu’elle le sache. Je veux lui exprimer tout ce qui tourne en moi avant qu’elle ne quitte Enola. Je veux qu’elle sache tout le bien qu’elle m’a apporté. Si ce n’avait pas été d’elle, sans doute n’aurais-je pas bougé d’un poil. Je serais encore le même bâtard drogué, à coucher à droite et à gauche, à la recherche d’une porte de sortie pour échapper à ses vices les plus lourds. Je n’aurais pas avancé. Parce que si ça n’avait pas été d’elle, jamais je n’aurais eu cette motivation pour le changement. Jamais je n’aurais osé faire ce pas. Je lui dois tant, mais j’ignore comment lui avouer toutes ces pensées. -Je t’aime. Ce petit mot n’est certes pas suffisant pour lui décrire la complexité de mon affection envers elle, mais il suffit pour l’instant, et puis, c’est sans doute tout ce que j’aurais eu le temps de prononcer de toute manière avant que la jeune femme ne scelle mes lèvres à l’aide d’un tendre baiser que je savoure sans scrupules. Pourquoi se compliquer la vie avec des mots alors qu’on peut tout dire avec ce genre de gestes. Mes mains se referment autour de son corps, comme pour l’empêcher de fuir, même si je suis certain que ce n’est nullement son intention. Entre les promesses de sensualité et ce fameux canard qui se laisse désirer, il n’y a aucun doute : je pourrais lui botter des fesses pour la faire partir, et elle me collerait toujours. -Tu sais quoi? J’ai trouvé chez toi mon égal. Tu es aussi, voir même plus pessimiste que moi! Dis-moi pourquoi diable est-ce que je te préparerais tout ce foutu repas si j’allais t’oublier deux jours après ton départ? Malgré mon ton amusé et le petit sourire moqueur qui parait sur mes lèvres, je n’en suis pas moins sérieux lorsque je prononce ces paroles. L’oublier? Hors de question. Je ne mentirais pas si je disais que j’avais l’intention de penser à elle jour et nuit, et ce, jusqu’à son retour. L’oublier? Jamais. Je n’oublierai jamais cette fille qui m’a ramassé à la pelle à poussière pour me forcer à aller de l’avant. Je n’oublierai jamais cette fille qui m’a fait voir que je n’étais pas juste ce vicieux qui a déjà convoité l’interdit. Je n’oublierai jamais cette fille, point. Et ce, peu importe ce qui arrive. Je laisse Victoria m’embrasser de nouveau, mais cette fois, c’est moi qui me retire, quelques secondes plus tard pour reprendre la parole. -Je vais pas t’oublier, ok? Dans quelques semaines tu vas revenir, et on va continuer à être ensemble, t’as compris? Tout sera exactement pareil. Ou enfin… Pas tout à fait pareil... Je me surprends à sourire bêtement suite à ce petit indice qui n’aurait normalement pas dû sortir tout de suite. Moi qui avais prévu garder ceci pour moi encore quelques temps, me voilà déjà en train d’ouvrir ma trappe. Je soupire légèrement devant ma propre faiblesse avant de m’éloigner de quelques centimètres de Victoria afin de bien lui faire face. -Je comptais pas te l’avouer tout de suite, mais voilà, j’ai une nouvelle à t’annoncer… Un sourire toujours affiché sur le visage, je me fais attendre, simplement pour faire monter le suspense. (c)Golden

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Mercedes L. Blanchett
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Sujet: Re: Sex, Love & truth [PV Mercy] Jeu 7 Aoû 2014 - 14:58

♦ SEX, LOVE AND TRUTH ♦feat. Weston Elric Je n'ai jamais possédé quoi que ce soit. Je n'ai jamais rien eu quoique ce soit de valeur, quelque chose pour lequel je me suis battu. Sauf Jonas. Vous aurez beau dire ce que vous voudrez à son sujet. Je l'aimais, à une époque, bien plus que moi-même. Vous connaissez cependant la fin de cette triste histoire. J'ai fini brisée et amère, deux sentiments qui ne m'ont pas quitté dans ma vie personnelle et qui continuent de m'affecter jusqu'au aujourd'hui. Et de penser que j'ai Weston et qu'il pourrait me réserver le même sort, qu'il pourrait me trahir comme l'a fait le premier homme que j'ai aimé... Cette pensée est si cruelle et pourtant elle m'anime constamment de façon consciente ou non. Cette fois, elle flotte à la surface de mon esprit telle une menace. Comment faire? Je ne peux pas me permettre de le perdre. Je reste convaincue qu'une fois chez moi, je ne penserai plus qu'à lui, lui qui a révolutionné mon existence, et qui me glisse un «je t'aime» qui me pousse à rougir. Oh et je l'aime aussi, je lui murmure à l'oreille, comme si ces mots prenaient un sens trop intime pour être prononcés à voix haute. Ses bras se referment et m'emprisonnent, et il fut une époque où j'aurais plutôt mal pris ce geste. Cette fois je m'y abandonne, car j'ai entièrement confiance en lui. Je sais qu'il ne m'étouffera pas. Lorsqu'il parle d'être aussi sinon plus pessimiste que lui, j'éclate d'un rire franc. Il se trompe à ce sujet. Même que parfois, je suis un peu trop positive pour mon propre bien. Je me jette dans des situations à penser que le mieux se produira... On appelle ça de l'imprudence. Mais lui? Lui est un pur pessimiste, constamment convaincu que le pire lui arrivera, et qu'il ne sera capable de rien. Alors non, la comparaison entre nous deux n'est pas possible, et cette fois, je crois mes inquiétudes fondées. Nous sommes un jeune couple plein de promesses après tout, et nous n'avons jamais été séparés de plus de quelques jours. Comment réagira-t-il alors que je serai si loin de lui et surtout... Eh bien vous connaissez mon cher amoureux et sa libido légendaire. Avant moi, il se faisait combien de filles par semaine? Je préfère ne pas y penser, surtout que ce n'est pas le genre de choses qui me dérange. Qui serais-je pour le juger de toute façon? Ce qui m'inquiète d'avantage c'est qu'il passera de une à zéro fille pour plusieurs semaines... Arg. «Il n'y a pas plus pessimiste que toi, Weston Elric! Mais attends, je t'ai dit que je ne sais pas comment faire en couple et voilà, je me laisse embarquer, semble-t-il. Et je m'inquiètes parce que je tiens à toi. Ça devrait te flatter un peu non? Et puis ça me touche tout ce que tu fais pour moi... Ce repas...» J'ai déjà été plus douée avec les mots moi. Nous ne dirons rien cette fois-ci. J'essaie d'expliquer des sentiments trop profonds pour vraiment être exposés. Je soupire un peu quand il me rassure encore une fois, le serrant un peu plus contre moi pour chasser mes doutes inutiles. Je tique par contre à mention de «pas tout à fait pareil». Je me redresse, les yeux bien ronds, en mode chasseresse. Weston sait qu'il ne doit pas laisser échapper des détails comme ceux-ci devant moi, après tout. Il sait qu'il n'aura plus vraiment le choix de parler à présent. La suite me confirme qu'il a bel et bien quelque chose qu'il me cache, et là ma curiosité explose. «Une nouvelle? Dis-moi tout, je suis toute ouïe!» Comme Weston a l'air heureux comme un paon, je me doute qu'il s'agit de quelque chose de positif. Et voilà que je me meurs d'envie de savoir... (c)Golden

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Weston Elric
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Luxray ♂ - Diego - Rivalité - Assuré

Pandespiegle ♂ - Dimitri - Poing de fer - Jovial

Zoroark ♀ - Mystique - Illusion - Naïve

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Sujet: Re: Sex, Love & truth [PV Mercy] Jeu 7 Aoû 2014 - 20:58

• Sex, Love & truth •FEAT. Mercedes Blanchett J’y ai longuement réfléchit. Dire qu’il s’agit d’une décision impulsive serait un énorme mensonge. À vrai dire, j’y pense depuis un bon moment à présent. Mais je me suis toujours défiler avant de véritablement me lancer. Sans doute l’effort à fournir était trop grand pour la motivation que j’avais. Mais cette fois… Cette fois c’est différent. Cette fois je le vois, je le veux. Je veux atteindre ce but. Et cette fois, j’ai une véritable raison de me rendre jusqu’au bout. Certes, le chemin à parcourir ne sera pas facile. Il faudra faire des sacrifices, et certains n’affecteront pas que moi. Sans doute est-ce égoïste de ma part, mais elle comprendra. Enfin, je l’espère. Mon sourire toujours accroché au visage, je glisse ma main dans celle de la rose, nouant mes doigts aux siens avant de l’attirer vers moi. J’ai piqué sa curiosité, elle veut savoir, et elle ne me lâchera pas tant que je n’aurai pas vidé mon sac. Mais je tiens à bien choisir mes mots avant de me lancer. Cette fois, il n’est pas question de simplement parler et de voir ce que ça donnera. Après tout, c’est notre dernière soirée, et je ne voudrais pas la voir repartir amère. -C’est possible qu’on se voit moins quand tu vas rentrer. Eh bien, pour bien partir le sujet, Weston, c’est splendide. Je ne sais pas vraiment quelle partie de « bien choisir mes mots » je n’ai pas saisie, mais j’aurais vraiment pu mieux m’y prendre. Je marque une petite pause, le temps de reformuler mes pensées et éviter de m’enfoncer plus qu’il ne le faut. Il est vrai que nos rencontres risquent d’être un peu plus rares, mais ce n’est certainement pas en le soulignant que je réussirai à vendre mes plans à qui que ce soit. -C’est quelque chose que j’aurais dû faire depuis un bon moment, maintenant, mais j’ai jamais eu le cran de le faire. Sauf qu’avec toi… Avec toi j’ai envie d’avancer. J’ai envie de laisser derrière moi ce mec pourri que j’ai été, alors… Alors j’ai décidé… Je sens la pression monter en moi. Il y a toujours ce petit risque. Elle pourrait ne pas approuver. Elle pourrait m’en vouloir de ne pas l’avoir fait avant. De ne pas avoir persévéré. Mais c’est un risque à prendre. Je dois arrêter de reculer avant même d’avoir essayé si je veux vraiment devenir ce nouveau Weston. Alors même si elle n’approuve pas, je veux tout de même le faire. Parce qu’elle m’inspire. Je veux être le meilleur pour elle. Et pour ça, j’ai décidé de le faire. -Alors j’ai décidé de retourner à l’école. De finir mes études, et d’obtenir mon diplôme. On vient de me retirer une montagne des épaules. Je l’ai dit. C’est sortit. Et à présent, elle peut en penser ce qu’elle veut, mais au moins, ce sera sortit. À présent, elle est au courant. Et l’avoir verbalisé me fait à moi-même réaliser dans quoi je m’embarque. Retourner sur les bancs d’école, à vingt-cinq ans. Presque dix ans plus tard, je me décide enfin à terminer ce que j’ai abandonné. Mon éducation. Je me décide enfin à agir, à me battre contre cette étiquette qui me colle à la peau. Weston le déscolarisé ne sera plus. Il laissera sa place au nouveau moi, après toutes ces années. Je veux le faire. Je ne veux plus être cet ignare à qui on n’ose même pas expliquer ce qu’on juge trop compliqué pour son faible niveau. Et surtout, je veux être à sa hauteur, à elle. Je veux la mériter. Je veux qu’elle soit fière de moi. Et c’est la seule façon. Peu importe ce qu’elle en dira. (c)Golden

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Mercedes L. Blanchett
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Sujet: Re: Sex, Love & truth [PV Mercy] Sam 9 Aoû 2014 - 17:14

♦ SEX, LOVE AND TRUTH ♦feat. Weston Elric Je déteste qu'on me prépare des surprises, et cette fois, j'en viens vraiment à me demander comment mon amoureux aurait pu préparer quelque chose juste sous mon nez sans que je m'en aperçoive. Avec mes entraînements, mes responsabilités au sein de la Résistance et tout le reste, je n'ai eu que peu de temps à consacrer à mon cher ami et pourtant je continue à croire que j'aurais déniché rapidement quelconque mystère qu'il aurait pu me cacher. Et pourtant me voilà impatiente, le gratifiant d'un regard insistant, dans l'attente qu'il me divulgue cette information qui me manque. Oh Weston, tu sais bien qu'il est imprudent de lancer des phrases dans les airs ainsi. Je dois ressembler à une enfant à la foire, bougeant sans cesse sans trouver une utilité quelconque à mes bras, à mes mains, à mes pieds. Tout s'agite en moi, je suis un chat en chasse et ses vérités sont mes proies. Vas-y crache le morceau, mon beau! Il finit par lâcher que nous risquons de nous voir moins souvent à mon retour, et cela me fait hausser un sourcil. Dans quelle sorte de projet s'embarque-t-il donc? Je me mets aussitôt à imaginer plusieurs scénarios, à commencer par cette place disponible de Conseiller. A-t-il décidé de le prendre? Va-t-il passer à ce niveau supérieur? Qu'est-ce que cela impliquera pour nous? Ne sera-t-il pas moins occupé au final? Le reste de son discours est un peu plus nébuleux, et je ne suis pas certaine de tout saisir. Un projet qu'il a depuis longtemps? Il ne doit pas s'agit de ce poste de Conseiller après tout. Ses paroles me touchent par contre. Peu importe ce qu'il prépare, je sais que j'en suis quelque part l'investigatrice, que c'est grâce à moi qu'il veut avancer, et à cette mention ma curiosité s'envole quelque peu. Je me blottis un peu plus contre lui, le visage tout rond de surprise devant de tels aveux. Je n'aurais jamais cru être capable d'inspirer quelqu'un à ce point, ou capable d'inspirer quelqu'un, point. Cette idée me rend très émotive, comme toute petite dans mon corps tandis que mes sentiments pour lui me submergent. Parce que tellement réciproques. Il me fait du bien d'entendre à quel point il tient à moi, car encore maintenant je crains ce que nous sommes et ce que je ressens pour lui. Il vient me rassurer, dans un certain sens. Mais la suite... La suite m'illumine. Retourner à l'école? Voilà tout un défi qu'il s'impose, un défi colossal même. Qu'il est prêt à relever car il veut être digne de moi. Quelle preuve d'amour! Je... «Weston je ne sais pas quoi dire...» Mes yeux se sont remplis de larmes. Je lui saute au cou pour le serrer contre moi et l'embrasser, partout sur son visage. Avant de me détacher de lui pour le regarder. Ma poitrine s'est serrée d'une émotion que je ne peux décrire. Comme si un ballon plein de confettis venait d'éclater dans ma poitrine. «Je suis tellement fière de toi... Tu as toujours été un gagnant pour moi tu sais? Même si tu as fait de mauvais choix, tu n'as jamais été un homme pourri, et aujourd'hui je vois à quel point tu as progressé... Sais-tu comment je suis fière de toi? Tu as soulevé des montagnes cette année. Tu as arrêté la drogue, tu as réussi à me convaincre d'être tienne -tout un exploit, tu le sais- et maintenant tout ceci... Oh... Je t'aime.» Je vais chercher ses lèvres cette fois, l'embrassant avec une fougue soulevée par ma joie. Mes doigts envahissent ses cheveux, les décoiffant de façon tout à fait volontaire. Mon corps se presse contre le sien, avide de lui offrir ne serait-ce... qu'une petite récompense? Je crois plutôt que je suis transportée de joie, et complètement folle de lui. (c)Golden

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Weston Elric
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Sujet: Re: Sex, Love & truth [PV Mercy] Mer 13 Aoû 2014 - 18:51

• Sex, Love & truth •FEAT. Mercedes Blanchett Ce n’est pas moi. Cet homme qui rougit légèrement en avouant ses plans à celle qu’il aime. Ce n’est pas moi, cet homme qui désir avancer pour plaire à quelqu’un d’autre que lui. Ce n’est pas moi, et pourtant, ça me plait. Cet homme, il me plait. Celui qui a enfilé son tablier pour cuisiner pour sa douce, après de nombreuses leçons passées aux côtés d’une jeune suédoise des plus froides. Il me plait, celui qui a promis amour et fidélité à une seule femme. Il me plait, et je veux continuer à être lui. Je veux laisser de côté le vieux Weston rabougrit qui n’a rien d’autre à faire que de se plaindre sur son sort. Et je crois bien m’en sortir assez bien. Entre l’odeur du canard qui commence à envahir la pièce et l’expression émue de la jeune femme, je crois bien que mes efforts commencent à porter fruit. Je ne peux m’empêcher de détourner le regard en voyant les larmes dans les yeux de la rose. Si j’avais su que cet aveu lui ferait tant d’effet… Moi qui m’étais encore une fois imaginé le pire, je ne sais trop comment réagir à cet excès d’émotion de la part de la jeune femme. Heureusement pour moi, je n’ai pas à faire grand-chose, car bientôt, Victoria se lance à mon cou pour faire tout le travail. Les joues légèrement rosées, je la laisse m’embrasser sans aucune retenue jusqu’à ce qu’elle me libère pour m’offrir quelques paroles qui ne font qu’augmenter ce sentiment de fierté qui grandit en moi. Il y a bien longtemps que je ne m’étais pas senti ainsi. J’en avais même presque oublié cette sensation de réussite, de croissance personnelle. Cette sensation d’accomplissement. -Je ne sais pas vraiment combien de temps ça prendra. On m’a dit qu’avec quelques efforts, je pourrais obtenir mon Bac assez rapidement. L’idée de me voir diplômé m’emplie d’une grande fierté. Je sais que le chemin sera long et parsemé d’embuches, et je sais aussi qu’il sera sans doute souvent bien difficile de dire non aux soirées câlins pour me concentrer sur mes études, mais je suis bien déterminé à le faire. Je sais qu’avec mon niveau actuel, ce ne sera pas de la tarte, mais comme on me l’a assuré lorsque j’ai rencontré la responsable, je finirai bien par l’avoir. Il est peut-être encore un peu trop tôt pour célébrer, mais je me laisse prendre par Victoria, qui m’offre toute sa chaleur en se glissant sur moi et en emprisonnant mes lèvres des siennes. Je laisse mes mains lui parcourir le corps, se glissant sans gêne sous la petite robe d’été pour agripper les premières formes s’offrant à moi. Je pourrais me laisser aller à mes pulsions, et lui retirer ses vêtements en trop sur le champ, mais je me retiens, malgré moi. Certes, l’idée de la prendre ici, maintenant, me plait énormément, mais la sonnerie du four et l’odeur de canard rôti attire mon attention. Poussant un léger soupire, je me glisse hors de la porté de la jeune femme pour me diriger vers la cuisine. Un simple coup d’œil vers le plat principal suffit à m’affirmer que celui-ci est prêt à être servi. -C’est prêt, beauté. Avec toutes ces odeurs enivrantes, passer encore ne serait-ce qu’une minute loin de la nourriture serait une véritable torture pour mon estomac qui s’est mit à grogner férocement. Sans plus tarder, je me mets au travail pour servir l’entrée, soit une soupe froide aux pois verts, couronnée d’un petit filet de crème. Un plat plutôt léger, parfait pour la suite qui suit assez rapidement après. Je vois à peine le canard à l’orange disparaître dans mon assiette, tant je suis absorbé par nos conversations, qui pourtant portent sur tout et sur rien. L’entendre me parler de son match contre la championne de l’île me captive, tout comme ses plants lorsqu’elle sera au Canada. Je voudrais que cette soirée ne se termine jamais, et pourtant, après quelques bouteilles de vin et trois services plus tard, nous nous trouvons de nouveau sur le canapé, collés l’un contre l’autre, la tête légère. Le départ approche à grands pas, mais il reste encore assez de temps à cette soirée pour en profiter encore un peu. (c)Golden

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Mercedes L. Blanchett
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Sujet: Re: Sex, Love & truth [PV Mercy] Ven 15 Aoû 2014 - 1:48

♦ SEX, LOVE AND TRUTH ♦feat. Weston Elric La soirée se déroule comme un rêve. Son annonce surprise m'a mis de très bonne humeur, m'a complètement fait oublier les révélations que j'ai à lui faire. Je me prête à son jeu, celui du bonheur, sans aucune résistance. Acceptant nos conversations candides, nos éclats de rire autour de bon vin et d'un délicieux repas. J'ai du mal à croire que mon Weston aille pu préparer quelque chose d'aussi exquis. Lors de notre rencontre, il cuisinait encore moins que moi, n'y trouvant aucune envie. Et le voilà comme mon petit chef personnel! Vraiment, je pourrais m'habituer à tout ceci, et me voilà qui l'imagine dans ma propre cuisine, dans ma maison, à faire à manger pour moi... Dans son petit tablier, il est vraiment à croquer... Non. Je suis une fille indépendante et nous sommes un jeune couple. J'ai déjà signifié au Champion que je ne souhaite pas vivre avec lui pour le moment, même si je sens que chez lui, il aimerait bien. Moi aussi, sincèrement, mais en même temps j'ai besoin de vivre un peu seule, de m'habituer à cette nouvelle vie à Enola. Alors nous pourrons vivre ensemble, comme un vrai couple. Je ne veux pas presser notre histoire. Nous sommes tous deux nouveaux à ce mode de vie monogame, donc il vaut mieux y aller doucement. Puis si nous sommes vraiment faits l'un pour l'autre, nous avons la vie devant nous non? Complètement pleine, j'assume de me laisser conduire jusqu'au sofa, où nous restons silencieux, simplement pelotés l'un contre l'autre. Je sens que le moment est venu. Toute cette nourriture s'amasse dans mon estomac, et comme la nervosité le tord, je me retrouve avec une légère nausée que je combats. Tout se passera bien j'en suis certaine. Weston et moi avons vécu des disputes, mais cette fois, ce ne sera pas le cas. Il comprendra mes raisons, j'en suis sûre. Il saura. Je me détache un peu de lui, prenant une grande respiration. Malgré tout, je sais que cela ne lui plaira pas. Mais je dois tout lui dire avant qu'il ne réagisse, tout. Car je lui fais entièrement confiance. Une confiance qui a mis du temps à s'installer, mais qui est présente plus que jamais désormais. «Weston, je dois te dire quelque chose. Tu vas probablement complètement flipper. Je te demande juste de m'écouter... Ça me rend nerveuse de te dire tout ça, j'espère que tu ne croiras pas que je te joue dans le dos. J'avais certaines responsabilités cette année, et parfois, celles-ci étaient une question de vie ou de mort enfin... J'ai aussi pris des décisions qui pourront te paraître déraisonnées, mais elles n'ont pas été prises à la légère. La première chose que tu dois savoir, c'est que je ne m'appelle pas Victoria Hills.» Je me lève d'un bond, m'éloignant de lui, et reprenant mon discours avant même qu'il ne puisse réagir. «Mon nom est Mercedes, Mercedes Blanchett. J'ai du porter celui de Victoria cette année, pour tous mes proches, afin de préserver ma sécurité. Car vois-tu, Azmitia, c'est moi. Je suis une journaliste, et si je me fais attraper, ils vont me zigouiller. Je ne peux pas me permettre de divulguer mon véritable nom, même aux personnes en qui j'ai le plus confiance. Et pourtant, je ne pouvais plus te le cacher. Parce que tu es mon homme, Weston, et que je crois en nous, je crois en toi... Mon père n'est pas vraiment mort, en me laissant comme dernier voeux que je participe à la Compétition. J'y ai participé afin de concrétiser ma couverture. Je n'avais pas le choix, mais au fil du temps je me suis mise à apprécier le combat, vraiment.» Je me mets les mains contre les tempes, cherchant mes mots. «Tout ceci, ça doit te paraître fou. Ce l'est. Ma vie c'est de la folie depuis un an. Tu vas peut-être penser que je ne suis pas celle que tu aimes, que je ne suis que mensonges, mais ce n'est pas vrai. Je suis moi, Victoria et moi sommes la même personne. Et mes sentiments pour toi sont véritables. Toi et plein de gens sur cette île, vous me donnez envie de me battre, de faire changer les choses. J'y ai longuement pensé, Weston... Je suis entrée dans la Résistance en tant que journaliste. Je ne serai jamais une combattante, mais il fallait que je fasse quelque chose. J'ai découvert aussi que je suis née sur cette île c'est ici que mes parents adoptifs sont venus me chercher quand j'étais petite... Et c'est pour cette raison que je veux rester et me battre.» Je m'arrêtes, toujours debout, au milieu du salon, à jouer nerveusement avec mon jeans. «Je t'en prie, ne flippes pas.» (c)Golden

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Sujet: Re: Sex, Love & truth [PV Mercy] Ven 15 Aoû 2014 - 4:37

• Sex, Love & truth •FEAT. Mercedes Blanchett ♪ Ces derniers mois ont été si… différents. Si bons, si merveilleux. Ces derniers mois, aux côtés de Victoria, la femme à qui je peux dire « je t’aime » sans mentir, ont sans doute été les meilleurs de ma vie. Ils m’ont changés, et sans doute pour le mieux. Je ne voudrais les effacer pour rien au monde. Et encore moins les changer. Les hauts comme les bas. Ce soir, à moitié couché sur ce canapé, à serrer contre mon corps la belle jeune femme à la chevelure rose. Avec tout ce vin dans le corps, je sens mon esprit flotter, prêt à m’abandonner, et pourtant, je lutte de toutes mes forces contre le sommeil qui se fait sentir. Je veux savourer cet instant jusqu’à la dernière goutte. Et puis, nous n’avons toujours pas goûté au plat de résistance. Ce simple argument est suffisant pour me faire secouer la tête et chasser les somnolences qui reviennent à la charge. Je tente donc de me hisser sur la jeune femme et amorcer les choses afin de bien me réveiller, mais à ma grande surprise, celle-ci s’éloigne de moi, un air sérieux étampé sur le visage. Étonné de la voir si sévère alors que nous pourrions simplement nous contenter de faire parler nos corps, je me redresse légèrement, dans mon coin du sofa, avant de prendre une nouvelle gorgé de vin. Je n’ai peut-être plus le contrôle de tout mon esprit, mais je peux sentir que quelque chose cloche. D’ailleurs, alors qu’elle amorce son monologue, mes soupçons ne font que se confirmer. Je ne comprends d’abord pas. Sa manière de me demander de simplement l’écouter, de ne pas flipper, ne donnent finalement que l’effet contraire. -Vick, t’as beaucoup bu ce soir, je crois que tu divagues, là… Mes paroles semblent passer dans le beurre alors que la rose continue à parler par-dessus moi d’une manière plutôt inquiétante. Je sens mon cœur se mettre à battre, comme s’il avait deviné le danger avant même que je ne le réalise. Un danger réel, que le reste de mon corps détecte à son tour, me plongeant dans un état d’alerte total. Je ne suis pas certain de vouloir connaitre la suite, et pourtant, mon invitée ne semble pas s’en soucier, continuant son monologue sans même prendre le temps de respirer. Ses mots semblent entrer et sortir de mes oreilles sans que je n’en saisisse véritablement le sens. Tout ceci… Ne peut pas être vrai, pas vrai? La pauvre divague complètement. Elle est saoule, de toute évidence. Elle tente de m’avoir, mais comme ses idées ne sont plus claires, elle se perd dans ses propres conneries. Je tente aussitôt un petit rire pour signaler à la rose que je ne marche pas, mais son manque de retours me suffit comme réponse. Aussitôt, le petit sourire incertain sur mon visage disparait, pour laisser place à un air d’incompréhension et de panique. Je n’y comprends rien, puis, comme si elle avait saisi mon questionnement, elle me lance cette phrase. Cette phrase. Celle qui finit de m’achever. Une lame de douze pouces plantée en plein cœur. J’ai l’impression qu’on m’arrache à mon corps. Mes poumons se vides. Ce n’est pas possible. Ça ne peut pas l’être. Je ne m'appelle pas Victoria Hills... Ça ne peut pas. Je me sens blêmir, faiblir. Je ne crois plus à la plaisanterie, malgré mes efforts, mais je n’arrive toutefois pas à penser à une autre explication plausible. C’est qu’il n’y en a pas. À part… à part une. Une aussi flagrante que douloureuse. Une qui me colle à la peau, comme une malédiction. Le reste des explications de celle que j’ai cru connaitre me font que me mettre à terre. Elles ne font que s’enfoncer en moi telle d’autres lames, aussi aiguisées que des rasoirs. Les coups s’enchainent, les uns après les autres. Comme si cette révélation n’était pas suffisante, il fallait qu’elle soit accompagnée de tout le reste. Encaissant les poings les uns après les autres, je me sens valser, trembler, sur le point de m’effondrer. Mercedes. Azmitia. Couverture. Mensonge. Mensonge. Mensonge. Tout ceci n’est que mensonge. Victoria… Elle n’a jamais existé. Elle n’est qu’un fantôme. Un mirage. Un rêve flou, inatteignable. Une histoire ancienne qui se répète devant mes yeux. Comme si je n’avais pas assez aimé l’impossible, le revoilà, ce soir, prêt à frapper de nouveau. L’impossible. Le putain d’impossible. -Merde, Victoria… ou peu importe comment tu t’appelle… Je… Je t’ai fait confiance… Je sens ma voix se briser. Je menace de m’effondrer, et pourtant, je sens mon corps se redresser de lui-même. Sans même que je ne le réalise, je suis debout, tremblant, faisant face à une jeune femme que je ne reconnais pas. Comme si je la voyais pour la première fois, je la scrute un instant, mais cette fois, ce n’est ni amoureusement, ni tendrement. Un air dur, blessé, s’est peint sur mon visage sans que je ne puisse y faire quoi que ce soit. La belle, la douce, la tendre Victoria a disparut de cette pièce. Elle s’est envolée, en amenant avec elle tout ce qui me restait, me laissant dans cette enveloppe vide, à contempler tout ce que j’ai tenté de devenir pour un fantôme. -J’ai arrêté la drogue… J’ai repris l’école… J’ai changé pour toi. Je t’ai dis je t’aime, merde! Je t’ai aimé, Victoria! J’ai aimé un mensonge! J’ai aimé une de tes créations cruelles! Un de tes personnages imaginaires… Un de tes… un de tes putains de mensonges. Un mensonge. Il n’y a pas d’autres mots. Peu importe ce qu’elle peut affirmer, c’est ce que c’est. Victoria n’a jamais existé. Et qui me dit que le reste n’est pas pareil? Qui me dit, à présent, qu’elle ne mentait pas aussi lorsqu’elle m’a affirmé m’aimer? Et tout le reste, aussi? Qui me dit que tout ceci n’est pas aussi faut que le reste? J’aurais tant aimé m’y accrocher. Me rassoir, la prendre dans mes bras, et lui assurer, un sourire aux lèvres, que tout ceci n’aurait pas d’importance. J’aurais tant aimé passer par-dessus, et l’aimer en tant que Mercedes. En tant que journaliste. Et même en tant que Résistante, malgré ma réticence à ce sujet. J’aurais aimé, Arceus seul le sait. Mais je ne peux pas. Je n’y arrive pas. Parce que peu importe tout ce qu’elle pourra me sortir par la suite, à présent, je ne pourrai plus y croire. J’y ai cru. Pendant plus de six mois j’y ai cru. Quand je l’embrassais, quand je lui parlais, quand je la serrais contre moi. Je l’ai cru. Mais plus maintenant. Maintenant, la confiance est brisée. Maintenant… c’est brisé. Victoria est partie. Elle m’a laissée. Elle m’a tout pris, pour m’abandonner comme l’a fait ma sœur. Elles m’ont laissées, toutes deux. L’histoire se répète. (c)Golden

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Sujet: Re: Sex, Love & truth [PV Mercy] Dim 17 Aoû 2014 - 2:42

♦ SEX, LOVE AND TRUTH ♦feat. Weston Elric Mes mots tombent tels une enclume. Je le sens. Ce changement dans l'air. L'incompréhension contre son visage. Ce visage qui se ternit avant de disparaître dans le néant. Pour en plus reparaître. Je sais sitôt ce discours terminé que plus rien ne sera jamais pareil. Que je suis trop loin. Que tout ce que je construit depuis un an, que mon histoire, ne peut pas faire de sens à tout le monde. Pour Faust, pour Solène, pour Maxwell même. Résistants, cachant autant d'identités, responsables de ce monde qu'ils ont juré de protéger par tous les moyens qu'ils connaissent. Pour eux, ce que je viens de dire peut faire du sens. Mais pour ce beau garçon, rencontré dans un bar, pour le maître de son confort, pour le roi d'Anula... Pour celui qui a toujours refusé de s'impliquer dans quoi que ce soit y compris lui-même, est-ce possible simplement de concevoir vrai ce que je viens de lui dire? Ce scénario digne d'un film d'action américain, dans le mauvais genre. Et pourtant, malgré cette bombe qui vient d'exploser entre nous, je suis rassurée. Soulagée d'un poids qui me pèse depuis longtemps, un poids de plus en plus lourd contre mon coeur à mesure que celui-ci s'est attaché sans ma permission à ce jeune homme unique. À présent je peux me tenir, complètement honnête avec lui, vulnérable. Encore une fois, vulnérable. Exposée à lui. Les mots jaillissent de sa bouche et je sais que j'ai perdu. J'ai joué et j'ai perdu. Il en a toujours été ainsi avec lui, n'est-ce pas? Un sale jeu auquel nous nous sommes adonnés. Peu importe comment je m'appelle. N'a-t-il pas saisi? Si je me suis nommée à lui, c'est que je veux qu'il me nomme ainsi. Moi, Mercedes. Je veux qu'il glisse ce nom à mon oreille lorsqu'il me fait l'amour. Je veux l'entendre dire entouré de «je t'aime». Et il le rejette comme s'il n'avait pas d'importance. Comme si moi, je n'avais pas d'importance. Me soulignant qu'il m'a fait confiance. Et pour tant, j'ai répondu aux critères de cette confiance allouée. Je l'ai aimé, je lui ai été fidèle même dans mes rêves. Je me suis abandonnée toute entière à lui. Comment ose-t-il? Comment ose-t-il après tout ce que je viens de lui dire? Je sens la colère monter en moi, et encore pire. L'agacement. L'agacement que sa réaction soit celle-ci, alors que je m'y attendais, quelque part, depuis le tout début. Et de la déception. Ma colère grimpe, et je me mets à respirer de façon saccadée, l'observant, lui, de l'autre côté de la pièce. Prête à exploser à tout moment, retenant mes lèvres, ne trouvant rien à dire. La tête vide. Mais le reste. Le reste n'est qu'une tornade dans ma poitrine. Une poitrine de couteaux, se fichant dans mon coeur un à un. Accusations aussi fausses que douloureuses. Création cruelle? Que croit-il? Que j'ai cherché à le séduire? Alors que j'ai toujours tout fait pour le repousser, pour l'éloigner de ma putain de vie qui allait très bien sans lui? Je suis tellement en colère que ma respiration s'accélère encore plus, mon coeur battant à ma cage thoracique comme un animal sauvage cherchant à sortir. Cherchant à suivre. Et mes poings se serrent, l'un, l'autre, encore et encore. Aucune façon. L'apaisement est impossible. «Un mensonge?» Pourquoi ma voix est si faible? Alors que tout en moi hurle? «Je t'aime Weston. Et la fille que tu aimes se tient toujours devant toi. J'ai toujours été la même, Victoria ou Mercedes, c'est la même fille. La même okay? Je n'ai jamais cherché à te faire du mal, je voulais juste me protéger. Puis après te protéger, quand j'ai compris que je t'aimais. Je t'aime. Tu comprends ça? Ce n'est pas un mensonge, c'est vrai. Je t'en prie, Weston...» Pourquoi est-ce ces mots là qui doivent sortir? Presque une supplique, la menace des larmes au détour, larmes qui finissent par envahir mon visage. C'est la fin. La fin de lui et de moi. De Weston et Mercedes. Je ne veux pas. J'ai encore besoin de lui. De nous. Peu importe ce que j'en dis. J'ai besoin qu'il me dise que tout ira bien, maintenant. «Pourquoi dis-tu que tu m'as aimé... Putain Weston pourquoi tu parles au passé?» J'ai crié, hurlé. Tombée à genoux dans son salon, cet endroit qui me paraît si étranger à présent. Brisée, humiliée. Encore une fois. Vas-y Weston, prends tout ce que j'ai. Détruis-moi comme il l'a fait. Fais moi comprendre que l'amour n'est qu'une fable destinée à répandre la douleur. Fais-moi la haine, que s'abattent sur moi mes pires cauchemars. Finis ce que Jonas avait commencé, Weston. Tue-là. Cette gamine en moi. (c)Golden

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Weston Elric
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Sujet: Re: Sex, Love & truth [PV Mercy] Jeu 21 Aoû 2014 - 22:18

• Sex, Love & truth •FEAT. Mercedes Blanchett ♪ Un cauchemar. Ça ne peut être que ça. Un terrible cauchemar duquel je n’arrive pas à me tirer. Toute cette histoire est digne d’un mauvais téléroman aux intrigues douteuses. Arceus, combien je donnerais pour m’en tirer indemne? Combien pour me réveiller en sueur là où nous nous sommes quitté la dernière fois? Pour ouvrir les yeux à ses côtés, sur le sol de cette maison encore pleine de boîtes, un vieux vêtement de travail sur le dos? Combien. Je donnerais tout ce que j’ai. Tout ce que j’ai et tout ce que je n’ai pas, mais pitié, sortez-moi d’ici. Empêchez-moi de répéter le passer. De retomber dans tout ce que j’ai mis tant d’efforts à combattre. Dans la solitude. Dans la misère totale. Je ne veux pas y retourner, et surtout, je ne veux pas la perdre, elle pour qui j’ai tout fait ce que j’ai fait. Elle pour qui je me suis battu. Elle à qui je rêve le soir. Je ne veux pas la perdre, et pourtant, c’est déjà fait. Je l’avais perdu avant même de la connaitre. Parce qu’au fond, elle n’a jamais véritablement existé. La Victoria à qui je pouvais faire confiance, elle n’a jamais été. Celle à qui je pouvais tout dire, et qui pouvait tout me dire en retour. Celle que j’ai cru connaitre comme le fond de ma poche. Elle n’a jamais existé. Peu importe ce qu’en dira cette inconnu qui se tient devant moi. Peu importe ses cris et ses pleurs. Peu importe que les deux jeunes femmes se ressemblent comme deux gouttes d’eau, elles ne sont pas la même personne. -Pourquoi tu continu, hein? Pourquoi tu continu à sortit les mêmes menteries? Comment tu peux continuer à me dire que tu m’aimes alors que tu ne me faisais même pas assez confiance pour me dire ton putain de vrai nom? Pour te protéger? Drôle que tu dise ça alors que tu t’es engagé dans la Résistance, tu trouves pas? Si tu m’avais aimé, comme tu dis, tu ne m’aurais jamais menti! Ces dernières paroles, je les ai criés, sans même m’en rendre compte. Je sens mon corps en entier vibrer. Ma voix s’est brisée, et mes yeux me chauffent, malgré mes efforts soutenus pour ne pas laisser paraître ces larmes qui n’ont qu’une idée en tête : couler. Couler le long de mon visage, et aller s’écraser au sol. Couler comme jamais, alors que celle que je croyais être mon âme sœur disparaitre devant mes yeux. Faner. S’évaporer. M’abandonner. Je veux pleurer, oui. M’enfuir en courant, et simplement pleurer. Il n’y a rien d’autre à faire, dans des moments pareil. Et pourtant, je n’en fais rien. Je reste ainsi, droit comme une barre, à tenter de fixer la jeune femme à la chevelure rose, malgré ma vision qui faiblie un peu plus à chaque instant. -Je t’ai tout dit, moi! Je ne t’ai jamais rien caché, moi! J’ai aimé ma sœur, j’ai fait de la coke, j’ai fait deux tentatives de suicide, et je me branle en moyenne six fois par semaine… J’ai rien à te cacher, tu vois? C’est pas compliquer être honnête! Mais toi t’a jamais été capable de l’être avec moi! Alors même si Mercedes et Victoria aiment leur café de la même manière, même si elles aiment toutes les deux les comédies idiotes, même si elles ont toutes les deux les mêmes peurs… Je ne sais pas. Même si tu es la même fille, je ne sais pas, Mercedes. Je marque une pause. Même s’il s’agit de la même fille, de la même avec qui j’ai partagé ces mois de bonheur. Même si ses sentiments à mon égard sont les mêmes. Il n’en est pas moins qu’elle n’a jamais été honnête avec moi. Elle ne m’a jamais fait confiance. -Je ne sais pas si je serai capable. De te dire je t’aime, de faire comme si de rien était. Je ne sais pas si je pourrai… Elle est au sol, complètement brisé, et moi, je ne peux que l’observer, impuissant, incapable de la réconforté. Incapable, tout simplement. De répondre à ses attentes. De lui offrir mon acceptation, mon pardon. Incapable de l’aimer comme j’ai aimé son autre identité, qui pourtant lui ressemble tant. Incapable de passer par-dessus. Ou même incapable d’en avoir honte. Sans même prendre la peine d’ajouter un dernier mot, je me dirige vers la porte de mon appartement. Et silencieux, je sors. Pour aller où? Je n’en ai pas la moindre idée. Mais n’importe où sera toujours mieux qu’ici. Un banc de parc, un hôtel… N’importe où, tant que je serai seul. (c)Golden

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Mercedes L. Blanchett
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Sujet: Re: Sex, Love & truth [PV Mercy] Ven 22 Aoû 2014 - 17:41

♦ SEX, LOVE AND TRUTH ♦feat. Weston Elric Là où mon coeur fait le plus mal, un engourdissement naît. Détachée. Brisée. Je n'entends pas la moitié du discours qu'il me hurle. Je ne veux plus rien sentir. Je veux disparaître. Je ne veux plus vivre avec moi-même, avec ces remords. Pas ceux qu'il aimerait que je porte. Au contraire. Vais-je m'en vouloir pour ce que je suis? Pour tout ce que j'ai accompli, pour tout ce que j'ai relevé? Il ne comprend pas. Il ne pourra jamais comprendre. J'aimerais ne pas avoir mal. J'aimerais tellement tellement oublier. Je m'en veux parce que je l'ai laissé me faire sentir ainsi. Inutile. Petite. Dépendante d'amour. Pourquoi ai-je tant changé? Pour lui. Pour lui et voilà où cela me mène. Tous ces gens, je les aime. Ils sont destinés à me détruire. Je les hais. Je me hais. J'aimerais tellement mourir maintenant. Pour m'éviter plus de souffrances. Pourquoi doit-on toujours me quitter? Me faire du mal? Me faire sentir ainsi, comme si ma présence au monde ne comptait pas. Qu'ai-je fait au départ pour mériter tout ceci. Je me le demande, chaque jour. Qu'a pensé mon père quand il m'a abandonné dans cet orphelinat? Ça lui a fait plaisir de mettre au monde un enfant pour lui faire sentir qu'elle n'a pas sa place, que personne ne veut d'elle, pas même celui qui, par définition, doit l'aimer et la chérir? C'est leur faute. Les hommes, je veux dire. Ils ne m'ont fait que du mal dans ma vie. Tous ceux que j'ai aimés. Mon géniteur, puis mon père adoptif, lorsqu'il est parti pour aimer une autre famille. Jonas. Weston. Pourquoi? Pourquoi me font-ils la haine alors que tout ce que je demande est d'être aimée, de façon sincère? Je veux qu'ils me laissent tranquille. Lui, je veux qu'il disparaisse. S'il s'approche, je le tue. Je le tue de poser la souffrance contre ma poitrine encore une fois. Je me vomis de nos caresses. De ces mensonges. Ces mensonges que je me suis imposée à moi-même. À croire que je pouvais goûter à la belle vie de compte de fée. Que je pouvais guérir. Il n'existe pas de guérison possible. Seulement d'avantage de souffrances. Encore et toujours. Ce sont eux mes bourreaux. Ou plutôt c'est moi, ma naïveté. J'ai appris ma leçon cette fois n'est-ce pas? Tout ce qui compte dans cette vie est ce qu'on peut accomplir soi-même. Le travail. La gloire. L'argent. Les conquêtes. Ma vie d'avant. J'aimerais tellement la retrouver à présent. Cette fille avec ses limites, ses murs. Où est-elle passée? Où suis-je passée? Je me sens tellement épuisée. Je relève la tête. Je veux lui faire du mal. Il n'a pas le droit, cet enfoiré de merde. Il n'a pas le droit. Mais il est parti. Avec ces «si». Je ne lui laisserai pas la chance de croire qu'il pourra m'aimer à nouveau. Il a perdu ce privilège. Je me relève. Je ne ressens rien. Rien d'autre qu'un vide énorme dans ma poitrine. Je considère cet endroit, vidée. J'ai envie de tout casser. Je n'y arriverai pas. Je me penche, tremblante de toutes parts, récupérant mon sac. À l'intérieur, la Poké Ball de Golden, que je libère devant moi. Aussitôt, elle se jette dans mes bras. Elle n'a rien manqué, n'est-ce pas? Là, je m'effondre. Je me mets à pleurer comme jamais dans ma vie. M'attachant à elle comme une bouée de sauvetage. Soufflant son nom, encore et encore. J'ai besoin d'elle, qu'elle efface la douleur qui s'est répandue dans tout mon corps. J'ai trop mal. J'étouffe. L'Alakazam me sert fort, frotte mon dos avec vigueur. Dans un éclair, nous avons disparu, et je me retrouve dans une maison que je connais bien, directement dans l'entrée, étendue sur le sol, dans les bras de mon alliée. La maison de Damien. Là où m'attendent le reste de l'équipe. Le bruit de mes sanglots attirent aussitôt le propriétaire des lieux, qui arrive au pas de course. Il se penche avec moi, m'agrippant l'épaule. «Victoria? Parle-moi, qu'est-ce qui se passe?» Aussitôt, je le repousse, violemment. Il ne va pas me toucher. Aucun d'entre eux ne me touchera plus. «Laisse-moi tranquille! Laissez-moi tranquille! Tu me touches encore et je t'arrache la figure, tu m'entends? TU M'ENTENDS?» Son visage pâlit alors qu'il me regarde, les bras ballants. Avant de partir en effet, me laissant dans l'entrée. Je me suis remise aux sanglots, profonds, douloureux. Mais bientôt, mon ange arrive. Que peut-elle contre un coeur en miettes? The winner take it all The loser standing small... (c)Golden

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