Quand on s'ennuie... On parle manucure {pv. Judikaka

Quand on s'ennuie... On parle manucure

« Monsieur Dupont… Sérieux, vous vous appelez vraiment "Dupont"?! ...Dans les noms francophones, c’est pas un des noms les plus répandus? ...Ah, bon, je croyais. Enfin, vous voyez, maintenant, on peut parler de toute et de rien, nous deux! Je me suis si bien occupé de vous que votre esprit ne m’oppose plus aucune résistance, haha! ...Dommage qu’au final, vous n’ayez rien eu à dire de nouveau par rapport à ce qu'on sait déjà… Mes supérieurs n’ont pas appris grand-chose de mon rapport, mais je m’en fiche un peu, car au moins, je me serais un peu amusé avec vous... Oui, juste "un peu", désolé.... Oh, mais ne vous excusez pas! N'empirez pas votre cas d'être inférieur! ...Puis, pour être franc… Vous n’étiez pas très passionnant. Vous ne m’avez pas offert beaucoup de challenge.... Pourquoi je fais ça? je sais pas… Je vous demande, moi, si vous aimez manger libanais tous les mercredi? ...Si, si, ça a tout à voir. J’y peux rien, si torturer, pour moi, c’est une partie de mon mode de vie. En plus de me rapporter un bon salaire, mais ça… Quoi de mieux que d’aller au boulot quand celui-ci est en plus notre passion, je suis sûr que vous comprennez! ...Enfin… C’est ça qui m’agace, pour ça que je dis que vous êtes ennuyeux… J’ai déjà raconté ça a des centaines de types comme vous. ...Aujourd’hui, vous êtes le deuxième qui m'ennuyez. Enfin. Je vous laisse. Je sais que avec votre état actuel et votre esprit brisé, vous n’attendez plus que je vous laisse vivre mais, là… hm… pas envie, je vais aller prendre une petite pose café et je reviens, d’accord? A tout à l’heure, monsieur Dupont! »

Vraiment, quel ennui, cet aprèm. Ils se brisent trop facilement, les nouveaux arrivants. Ils vident leur sac sans même m’insulter ou résister, c’est d’un lassant… Je laisse mon ami le Dupont et ferme la cellule à clé, puis m’en vais vers la salle de repos pour me servir un café. Alors que j’attends devant la machine, je prête une oreille attentive aux cris venant des cachots du bloc R2. Même si il était un peu rudimentaire au début, le nouveau Bloc spécial Résistants est devenu un endroit carrément classe. La salle de repos a été refaite et ne ressemble plus à un préfabriqué, j’y aie même mon propre fauteuil! Bon, ils ont toujours pas voulu mettre de la moquette rouge dans les couloirs entre les cellules et me refusent encore de me donner le commandement de ce lieu, alors que je suis vraiment très sage depuis plus d’un an, désormais. Mais peut-être bientôt, certainement vont-il passer sur ma rétrogradation désormais vieille comme le monde et m’offrir ce cher Bloc que tout le monde m’approprie déjà comme "Le Bloc R2 de ce petit con Silvery". J’aime bien, j’aime bien. Au moins, ils pensent à moi. Normal, en même temps, comment oublier mon illustre personne? Bref, le café fait, je vais faire le tour de ma demeure de vacances, un peu aussi pour observer le travail de mes collègues pour me distraire un peu. D’ailleurs, il me semble que le nouveau est dans le coin, aujourd’hui. Je n’ai pas encore eu l’occasion de le voir à l’œuvre, donc allons-y.

Je parcours les cellules à la recherche de l’Ange de la Mort, dont j’ignore encore beaucoup. Je tiens tout de même à m’entendre avec mes collègues tortionnaires, tant qu’à faire. Nous avons les même centres d’intérêts, et ils font généralement partie, comme Toxik pou Cobra, des gens qui m’apprécient et que je peux considérer comme des gens de confiance, voire, parfois, des amis. Puis je suis leur très cher supérieur bien aimé. Je veille sur eux, il le faut bien! Je finis par trouver le petit Ange (euuuuuh… non, pas vraiment) aux longs cheveux clairs s’appliquant à faire regretter d’être né à un prisonnier dont j’ai oublié le nom, honte à moi! Sans vraiment m’appliquer sur la discrétion, je pousse la porte et m’adosse au mur, à l’aise, en observant l’ouvrage de mon collègue… Ohlalala, c’est moche, c’est moche! Super, j’adoooore!

« Héééééé, alors, l’Ange Gabriel, ça bosse dur? »

Fis-je, rigolard, en sirotant bien tranquillement mon café, comme chez moi. Et puis, quoi? Dead Angel c'est bien trop dark comme nom, l'Ange Gabriel c'est plus rigolo! Néanmoins, je n’attend pas qu’il s’arrête pour me faire des courbettes, non, non, non, je n’apprécierais guère.

« Continues donc tranquillement, je m’ennuie alors je suis venu voir vite fait le petit nouveau que tu es! C’est toujours marrant de comparer les différentes approches, entre tortionnaires, nan? Pas de pression, pas de compétition, dans ce domaine... Si c'est pas beau, ça! Enfin, si mais pour ça, il faut déjà que je trouve des gens à ma hauteur, haha! »

Je bois une nouvelle gorgée, tout en continuant ma surveillance attentive. Comme je l’ai déjà dit, cela fait partie de mon boulot, et j’ai parfois des rapports à rendre sur mes nouveaux collègues.

« Et sinon, ça va bien? »

Autant parler de tout et de rien. Cela permettra de tester ses capacités de concentration. Enfin, qu’importe finalement, je veux juste tuer mon ennui.

Avec Judikaël A. Adamovitch

Bloc R2 FTW #RPZ

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Quand on s'ennuie... On parle manucure

Feat Alexander Nagel

Encore une belle journée pour une séance de torture... Une ou deux... Ou trois... Ou quinze, autant de séances qu'il y a de clients. Ils peuvent faire la queue, il n'y a pas de problème, je suis toujours présent pour quelques heures à faire cracher la vérité à mes très chers amis les résistants.

« Quels... Quels ongles horrible ! N'avez-vous jamais touché une lime de votre vie ?! Vous savez ce que s'est au moins ? Sauvage ! »

Je grognais, je m'énervais et ces ongles affreux ne méritaient que d'être arrachés. Je roulais des yeux en entendant cet énergumène crier et me supplier d'arrêter, tant qu'il ne crache pas le morceau, la seule chose que je vais faire, c'est m'occupé de sa petite personne.

« Et ces cheveux... Hein ? C'est quoi cette horreur ? Mais vraiment, que faites-vous de vos journées hein ? Vous êtes vraiment une personne stupide et sans valeur. »

Le scalper serait amusant, très amusant... Mais malheureusement pour moi, j'avais envie de faire autre chose. La torture est un grand art, alors je me permets de prendre mon temps pour qu'il avoue quelques secrets noirs qu'il, à mon goût, lâcha trop vite. Mais je ne suis pas du genre à arrêter en si bon chemin, alors je continuais même s'il n'avait plus rien à me dire, après on sait jamais, peut-être me cache-t-il d'autre chose ?
J'étais penché vers mon très cher ami dont j'ai oublié le nom, mes cheveux attachés couvraient mon dos et j'avais une belle blouse blanche avec de longs gants et pas une tâche de sang ne touchait mon corps ou mes vêtements. J'aurais bien voulu que ce moment de tranquillité dur plus longtemps, malheureusement pour moi, une espèce d'énergumène blond a voulu me rendre une petite visite.

« Héééééé, alors, l’Ange Gabriel, ça bosse dur?
- ... »

L'ange Gabriel ? C'est moi ça ? Boarf, ce n'est pas comme si ça m'atteignait vraiment, je m'en fiche bien, ce n'est pas comme si je portais une grande importance aux pseudonymes que j'ai pris et encore moins au surnoms qu'on me donne. Qu'ils soient méchant, gentil, de la part d'amis ou d'ennemies, je m'en fiche pas mal car pour moi, si on me donne un surnom, on me donne de l'importance et j'en suis ravi, bien que je ne laisse pas apparaître un sourire victorieux à chaque surnom qu'on m'attribue, aussi ridicule soit-il.

« Continues donc tranquillement, je m’ennuie alors je suis venu voir vite fait le petit nouveau que tu es! C’est toujours marrant de comparer les différentes approches, entre tortionnaires, nan? Pas de pression, pas de compétition, dans ce domaine... Si c'est pas beau, ça! Enfin, si mais pour ça, il faut déjà que je trouve des gens à ma hauteur, haha!
- Vous me gênez. Atrocement. »

J'ai été assez poli pour ne pas le couper dans son discours inintéressant et qui est vraiment passé d'une oreille et est sortie par l'autre. Je ne lui ai même pas jeté un regard, trop occupé à m'atteler à refaire une beauté à mon gentil ami mon client qui pleure encore les larmes de son corps en me suppliant de sa voix stridente tant elle est aiguë. Je m'amuse à lui casser un doigt et je me relève en passant rapidement un coup d'eau sur mes gants légèrement rouge et je vais soigneusement les ranger en sortant de la cellule que je ferme soigneusement derrière moi. J'écris quelques notes sur mon dossier, penché vers mon bureau parfaitement rangé et en ordre. Non non, je n'ai pas du tout oublier Monsieur Dio, je n'ai juste aucunement envie de lui porter de l'intérêt.

« Très bien, et vous ? »

Pas que cela m'intéresse, juste par politesse et puis tant qu'il est là, autant faire un peu de conversation, connaître ceux qui m'entourent n'est pas une mauvaise chose, c'est même bien.

(c)Kazu de C.G

Quand on s'ennuie... On parle manucure

De ce que j’observe, je crois que j’ai affaire à quelqu’un de fort soigneux et probablement maniaque. Je n’ai jamais trop compris les gens qui sont dans le métier et détestent se faire couvrir de sang. Je veux dire… Ça fait partie du jeu, non? Enfin, en ce sens, tout faire pour ne pas recevoir une seule goutte de sang sur sa peau en fait aussi partie, je suppose. Il n’y a pas de méthode prédéfinie selon moi. Mais, personnellement, j’aime me donner corps et âme à ce que je fais, et donc, je n’aie pas peur de me salir s’il le faut. L’accoutrement de mon collègue me fait plus penser à celui d’un médecin ou d’un scientifique, l’impression que cela donne est un peu étrange, mais je ne commenterais pas sur ce point, surtout quand ma chemise est quelques peu tachée de rouge, bien que ma veste cache partiellement ce détail… Qu’il fasse ce qu’il veut au final, je l’ai déjà dit plusieurs fois. Je continue de siroter mon café en me délectant des cris et des pleurs de la pauvre victime de l’Ange, et en observant avec une attention curieuse chacun de ses gestes. Alors, comme ça, son truc à lui, c’est les ongles… Tiens, ça me rappelle quelqu’un… Moi! Je plisse les yeux sans encore rien dire, comme j’attends d’abord qu’il me réponde. Mais je disais qu’il n’y avait pas de compétition, mais je ne tiens pas à accepter un égal dans le domaine des ongles. Un rival, peut-être, mais il ne doit pas être meilleur que moi. J’ai un sourire en coin, un peu prédateur, mon intérêt augmentant quelque peu. Néanmoins, cela ne dure pas (quoique) quand je me reçois la réponse sèche de l’homme eux très longs cheveux, qui file ensuite vers le couloir, comme pour m’interdire de l’observer à l’ouvrage. Je suis atrocement gênant, apparemment. Je bugue quelques secondes en le regardant s’éloigner vers son bureau (quand je vous disais que le Bloc R2 est 1000 fois mieux qu’avant, on a tous notre bureau, maintenant!), puis je pouffe et explose de rire en repensant aux premiers mots qu’il m’a adressé, au point que je dois prendre garde à ne pas m’étouffer avec mon café. Je ne le quitte pas de sitôt, donc, tout de même, je tiens à ce qu’il réponde à mes questions avant de le laisser en paix (si cela arrive un jour cependant, haha), et je m’installe cette fois dans l’entrebâillement de la porte de son bureau. Certainement encore agacé de ma présence, il finit tout de même par me répondre, alors que je suis encore un peu hilare en l’observant.

« Tu es marrant, Angelito, très marrant! Puisque tu le demandes… Ce n’est pas la meilleure journée que je passe ici depuis 5 ans que je torture des types… Tu ne trouves pas que nos invités sont mous, ces derniers temps?! C’est tellement ennuyeux! »

Je bois une nouvelle gorgée de café, lançant un sourire arrogant à mon nouveau collègue.

« Ça m’emmerderait un peu que mon nouveau subordonné se fasse déjà chier, vois-tu! Le Bloc R2 est censé être l’endroit le plus paradisiaque du Régime, grâce à moi! Ce qui compte c’est su tu t’amuses, tu sais! Alors, est-ce que tu t’amuses bien? »

Nouveau sourire irritant comme je sais si bien les faire, et je retourne à mon café, l’air victorieux.

Avec Judikaël A. Adamovitch

Bloc R2 FTW #RPZ

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Feat Alexander Nagel

Je crois que je ne lui ai pas jeté un seul regard tout le long qu'il était là à m'observer, il veut s'assurer de quoi ? Que je ne suis pas trop gentil avec mon patient ? Que je ne lui offre pas des sucreries ? Que je tue pas mes très chers patient avant qu'ils n'aient avoués que leur maman était une garce sans nom ? Non, je suis méticuleux, précis et très loin d'être tendre. Bien que quand je vois des ongles magnifiques, je prends pour mon temps pour les arracher et je discute manucure avec la victime. Mais ça ce n'est pas vraiment de ma faute,; je les aime... Je les aime trop mes ongles, alors quand j'en trouve des beaux, je suis plus que ravis que de les arracher, un par un en me délectant des cris suraiguës de la victime. Après c'est comme les beaux cheveux, je suis tellement soigneux avec les miens que s'est limite si je ne viens pas faire un beau shampoings et un soin à mes victimes avant de les scalper, quand ils sont gras, sales et moche, j'ai juste envie de les arracher par grosses poignées. Toutes ces mauvaises pensées me fit légèrement grogner, ce n'est pas audible, mais mes sourcils se froncèrent légèrement.Je tiquai un peu plus en entendant un rire insupportable venant du blond. Je me tournais vers lui en le dévisageant tout en le toisant, il est vraiment du genre très gênant. N'a-t-il pas des choses à faire ? Comme s'occuper de ses victimes et me laisser seul ? Puis, suis-je le seul dans le bloc R2 qu'il a envie d'embêter ? On ne s'est jamais parlé avant alors pourquoi soudainement il veut me voir ? Un soupire franchit mes lèvres que je venais de mordiller puis je sors une lime d'une petite boite bleue et blanche, venant m'occuper de mes ongles en m'appuyant contre mon bureau, le regard posé sur mes ongles.

« Tu es marrant, Angelito, très marrant! Puisque tu le demandes… Ce n’est pas la meilleure journée que je passe ici depuis 5 ans que je torture des types… Tu ne trouves pas que nos invités sont mous, ces derniers temps?! C’est tellement ennuyeux!
- Êtes-vous obligé de parler si fort ? Si, dernièrement ils sont ennuyants mais non devons accepter qu'ils sont faibles et couard. »

Pourquoi diable dois-je lever mon regard sur lui quand il sourit comme un arrogant, me donnant envie de déchirer ses joues et de tailler un sourire triste sur son visage. Je soupire de nouveau et je pose ma lime sur mon bureau en verre, puis de la même petite boite, je tire un labelo, m'ayant mordillé les lèvres, je devais mettre une petite couche du baume pour les soigner.

« Ça m’emmerderait un peu que mon nouveau subordonné se fasse déjà chier, vois-tu! Le Bloc R2 est censé être l’endroit le plus paradisiaque du Régime, grâce à moi! Ce qui compte c’est su tu t’amuses, tu sais! Alors, est-ce que tu t’amuses bien?
- Je m'amusais bien avant votre arrivé. »

Je le regarde froidement puis ce n'est pas la couleur froide de mes deux prunelles qui aident. Son sourire irritant... Me laisser ni chaud ni froid, non, enfaite, il me fit sourire, cela m'amusais de voir des expressions faciales si désagréable alors que j'en suis sûr, il peut sourire normalement comme tous les êtres humains, mais il est évident qu'il veut juste faire chier alors il garde cette tête de petit con. Amusant, très amusant.

(c)Kazu de C.G

Quand on s'ennuie... On parle manucure

Ces quelques mots confirment vite mes premières impressions, mais ce type est quelque peu… Glacial. Pas que j’ai pour habitude que les gens m’accueillent à bras ouverts, c’est plutôt l’inverse. Je ne suis pas maso, mais voila, finalement, je préfère qu’on soit direct, et éventuellement m’entendre insulté ou ignoré que recevoir des paroles condescendantes ou hypocrites. Finalement, j’aime quand ça sort du cœur, vous voyez. Mais je n’ai pas dit que si les gens réagissent comme j’apprécie qu’ils le fassent, je vais les laisser en paix pour autant! Exactement comme mon jeune collègue! Enfin, "jeune"… Il ne doit pas être beaucoup plus jeune que moi, ni plus vieux. Qu’importe. Quelque soit son âge, il me trouve manifestement ennuyeux et casse-bonbons, et pour me trouver chiant et débile, il n’y a pas d’âge, paraît-il. Haussement d’épaules, et je roule les yeux lorsqu’il m’ordonne implicitement de parler moins fort. J’aime trop me faire entendre. Et puis, il le faut bien, non? Peut-être se comporte-t-il ainsi car je ne me suis pas bien présenté? Enfin, tout de même… Il devrait me connaître… Je suis Dio Silvery, quoi! LE Dio SIlvery, l’emmerdeur du Bloc R2, et de surcroît, son supérieur. Oui ,ce doit-être ça, il vient d’arriver, je ne dois pas commencer à le bizuter pour cela! La raison pour laquelle je ne lui réponds pas tout de suite, pourtant, est qu’il est occupé à se faire les ongles, et ça, je respecte. Parce que les ongles, c’est la vie. D’ailleurs, de façon très machinale, je vais poser ma tasse sur le bureau, et sort à mon tour une lime pour m’occuper de mes ongles, à moi, alors que l’autre se badigeonne les lèvres de baume anti-gerçant. Je confirme : ce type est VRAIMENT soigneux. Cela ne m’étonnerais pas qu’il soit carrément maniaque, même. Le genre qui pète des câbles ou tombe en dépression quand son pot à crayons de couleurs a bougé d'un demi-millimètre pendant la nuit, à cause de la rotation terrestre. Mais je ne suis pas là pour faire de la psychologie de comptoir, on dirait bien que je suis là pour me… limer les ongles?

« Ne sois pas comme ça! Je serais vraiiiiment navré d’avoir gâché ton amusement, mais comment s’amuser avec des couards faiblards? Tu l'as dit toi-même! C’est normal pour moi de vouloir rencontrer mes nouveaux collègues! Nous partageons bien des passes-temps originaux, si tu es-là, non? »

Je prends soin de mes ongles, sans vraiment regarder mon interlocuteur pendant que je m’adresse à lui. Je les observe de près et les chouchoute, jetant un regard furtif vers l’état de ses mains, à lui. Mince. Ses ongles sont vraiment en bon état. Je retourne de manière plus assidue aux miens, m’interrompant une minute pour m’appliquer dans l’arrangement de ma manucure. Un ange passe, et je décide d’enchainer.

« De plus… Nous avons un fond commun : j’ai très rarement rencontré quelqu’un qui savait presque prendre soin de ses ongles comme je le fais. »

Mon sourire revient, et je tend une main à l’homme aux cheveux longs pour le saluer plus formellement.

« Ce n’est pas mon vrai nom, évidemment, mais tu peux m’appeler Dio. »

Avec Judikaël A. Adamovitch

Bloc R2 FTW #RPZ

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Feat Alexander Nagel

Ce n'est pas ma franchise qui m'étouffe moi. Non, je sais quand il faut se taire ou quand il faut parler. Non, je ne suis jamais hypocrite, ou alors très rarement car je déteste les mensonges, mais mon côté manipulateur me force à des fois déformer la réalité à mon avantage pour détruire les personnes facent à moi. Et quand on est tortionnaire, on ment souvent, du moins, c'est ce que je pense. Dire que l'on n'a pas un peu de pitié pour ces pauvres gens nous feraient passer pour des sans coeurs, alors, pour rester humain, certains disent qu'ils éprouvent une certaine pitié à les torturer. Moi enfaite, je m'en fiche pas mal qu'ils ressortent estropier, aveugle, sourd et muet. Je m'en fiche qu'ils meurent sous mes doigts, je m'en fiche qu'ils veulent ma mort après, oui, tout ce qui m'importe, c'est mon désir personnelle de vengeance et je la fais passer sur mes victimes. Bien sûr, je mens, je dis que des fois je suis triste de retirer le fait de pouvoir donner la vie à une femme, de rentre un homme de toute beauté, un homme qui vous fou des frissons, mais en fin de compte, je suis juste heureux d'empêcher ces hommes et ses femmes de vivre dans le plus normal des mondes, non je veux rendre leur vie horrible, difficile et faire en sorte que leur esprit soit tourmenté et que quand ils ferment les yeux, ils voient mon visage en train de déchirer le leur. Un petit sourire carnassier naquit sur mes lèvres en pensant à ça, des hommes et des femmes qui pleurent pour qu'on les laisse en vie. Rien de plus jouissif que le dernier soupir et la dernière larme d'une personne avant qu'il sombre dans le Styx. Car les traitres, les résistants et toutes ces personnes immondes vont en enfer. Un enfer où je suis l'ange qui les surveille.La voix du blond me tira de mes pensées, allait-il encore dire quelque chose qui allait me donner envie de rentrer chez moi ? Je tendis l'oreille pour l'écouter et je levai aussi mon regard glacial sur lui. Enfin, sur ses mains car je ne m'attendais vraiment... Vraiment pas à ce qu'il sorte une lime comme ça de nulle part pour s'occuper de ses ongles, aussitôt je m'intéressai beaucoup plus à mon supérieur, m'approchant de lui pour voir ce qu'il fait et comment il s'en occupe, hum.... Un novice à ce que je vois, ce n'est pas encore ça, et sa lime n'est pas adapté à ses ongles, il a encore tout à apprendre.

« Ne sois pas comme ça! Je serais vraiiiiment navré d’avoir gâché ton amusement, mais comment s’amuser avec des couards faiblards? Tu l'as dit toi-même! C’est normal pour moi de vouloir rencontrer mes nouveaux collègues! Nous partageons bien des passes-temps originaux, si tu es-là, non? »

Comment dire que je l'ai complètement ignoré ? Je ne l'ai même pas écouté, je n'ai même pas relevé mon regard vers lui, non, j'analysais comment il s'occupe de ses ongles, un peu irrité de le voir faire des choses si mauvaises. Je me mordillais la lèvre inférieure, il a tellement de progrès à faire... Je ne veux pas jeter un regard sur sa tignasse blonde, de peur de découvrir qu'ils sont impeccable car il s'en occupe aussi. Non, avoir trop de points comment avec un mec aussi chiant, ce n'est pas une bonne chose.

« Votre lime est bien trop dur pour vos ongles. Prenez-en une avec des grains plus doux et prenez soins d'eux avec une petite couche de durcisseur car ils ont vraiment l'air très fragile. »

Je me suis bien retenue de prendre sa main pour tout lui expliquer et examiner de plus près ses ongles. Quand je me rends compte enfin que je suis proche de lui à fixer ses mains, je me recule d'un pas et je m’intéresse enfin à son visage, essayant de cacher ma gêne car vraiment, je me laisse vraiment trop facilement distraire quand je rencontre quelqu'un qui s'occupe presque aussi bien que moi de ses ongles.

« De plus… Nous avons un fond commun : j’ai très rarement rencontré quelqu’un qui savait presque prendre soin de ses ongles comme je le fais.
- Je m'occupe bien mieux de mes ongles que vous. Mais il est vrai que nous partageons ça. »

Je regarde ce nouveau sourire, le mien n'ayant pas quitté mes lèvres. Je regarde ensuite sa main qu'il tend vers moi et je la prends après quelques secondes, la serrant légèrement en la secouant tout aussi peu.

« Ce n’est pas mon vrai nom, évidemment, mais tu peux m’appeler Dio.
- Ange Gabriel. Enfin, Archange Gabriel car pour votre culture personnelle, Gabriel était un archange. Mais vous pouvez m'appeler Dead Angel aussi, quoi que ce ne soit pas aussi gratifiant. »

(c)Kazu de C.G

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Si au final, plutôt que d’emmerder Angelito, je me lime les ongles, ce n’est pas vraiment du temps perdu. Je crois. De toute façon, il n’y a vraiment rien à faire de mieux, en ce moment, question boulot. Ou alors, ce serait d’un ennui mortel, et j’ai déjà été bien payé cette semaine avec tous les trucs que j’ai coupé, cassé et arraché, c’est vraiment pratique d’être payé à l’œuvre. Ah, si vous saviez ce que ce boulot peut-être frustrant des fois… Des mois de torture pour ne presque rien savoir de plus au final. Mais j’ai appris à me faire à cette partie du travail, pour véritablement me concentrer sur la partie amusante du job, qui personnellement, me passionne le plus : c’est vraiment le processus de torture qui va jusqu’à briser mentalement le sujet qui m’intéresse. Puis, c’est franchement éducatif, en plus de cela, quand on est curieux comme moi de l’humanité, que je considère comme différente de moi-même, une autre espèce, presque! Aussi bien physiquement que mentalement, il me faut les connaître au mieux les humains pour les détruire et les diriger. Enfin, revenons aux ongles. Mon collègue met du temps à répondre, et quand je quitte des yeux mon ouvrage, je m’aperçois qu’il est en train de reluquer mes mains, ou plutôt, mes ongles. Je vais ouvrir la bouche pour ma moquer un peu, et lui demander si mes doigts sont si fabuleux que ça, mais il parle le premier. Ce qu’il dit alors me la coupe. Il faut vraiment le faire pour réussir à me la couper, et face au discours qu’il me lâche, j’ouvre de grands yeux, réellement surpris. Il en sait des choses… Mince, il est vraiment super calé sur la question, quel maniaque! Je retire ma main de son champ de vision, l’observe de haut, en arquant un sourcil, et j’observe de plus près mes ongles… fragiles, vraiment? Comment a-t-il pu voir cela d’un seul coup d’œil? Je fais la moue, partagé entre enrager un peu, et me réjouir de m’être trouvé un potentiel pote de manucure.

« Je le savais, tout ça, hein. C’est juste que je n’ai pas amené le reste de mon matériel… Normalement j’attends d’être chez moi pour… Bref. »

Tiens, bonjour mauvaise foi! Je m’enfonce, je le sens, alors je tousse, et me tais a contre cœur. Bordel, il a vraiment réussi à me faire fermer mon clapet, ça me fait bien chier! Une raison de pas être son ami, une! Pff. Boudeur, je serre quand même sa main, fermement, sentant qu’il se fout quand même pas mal de cette poignet comme certainement du reste de la conversation… Gneugneugneu, pour qui se prend-t-il, ce petit génie d’onglologue… Allons, Alex, du calme, du calme. Je lâche sa main et soupire brièvement en l’écoutant se présenter.

« Oh, pardonnes mon manque de culture, très cher. Mais, donc, tu es l’Archange, et je suis Dieu, je suppose? Mais enchanté, sinon! »

Dis-je, en ricanant un peu de mon sarcasme, et je me remets à limer mes ongles.

« T'es vachement renseigné sur les ongles, l’Archange. J’ai presque peur que tu les aimes a peu près autant que moi. Et en même temps… Tu es bien le seul qui semble aussi obsédé par eux que moi. »

Dis-je, pensant à voix haute, un peu pour moi-même, en continuant de boire mon café entre deux coups de lime. Je devins pensif en observant mes ongles, puis en observant ceux du jeune homme aux longs cheveux bleutés.

« Mais c’est moi le meilleur, ne l’oublie pas. »

Fis-je, plus ferme, bien décidé à poser mon autorité derrière mes airs irritants pas forcément d’allure intelligents… Non, non, je n’accepterais pas de me faire dépasser dans ce domaine. Dans aucun domaine, d’ailleurs, et surtout pas les gamineries.

Avec Judikaël A. Adamovitch

Bloc R2 FTW #RPZ

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Feat Alexander Nagel

J'avais bien remarqué que je l'avais coupé en pleine explication qu'il est le meilleur, bla bla bla... A vrais dire je m'en fichais pas mal, car bon, j'ai bien compris qu'il aime s'écouter alors il n'a pas besoin de moi d'écouter sa maaaagnifique faaaaabuleuse voix. Je fus presque déçu qu'il retire sa mains avec ses ongles presque parfaits. Une petite moue, très légère apparue sur mon visage, j'avais quand même envie de les admirer plus longtemps, j'ai plein de conseil à lui dire.

« Je le savais, tout ça, hein. C'est juste que je n'ai pas amené le reste de mon matériel... Normalement j'attends d'être chez moi pour... Bref.
- Vous vous enfoncez et votre mauvaise foi me fais bien rire. »

Oui, je me moquais de lui et je n'en avais pas peur, bien que ce soit mon supérieur, s'il devient ridicule je n'aurais pas peur de lui dire, quitte à ce qu'il me déteste en grognant à chaque fois que je viens le voir pour une quelconques broutilles. J'avais bien envie maintenant de l'embêter, mais bon, l'heure n'est pas à ça et puis notre relation est encore trop jeune pour que je me permette ce genre de choses.

« Oh, pardonnes mon manque de culture, très cher. Mais, donc, tu es l'Archange, et je suis Dieu, je suppose? Mais enchanté, sinon!
- Même si c'est un peu présomptueux, c'est le cas. »

Bien que ce soit dit sur le ton du sarcasme, il n'avait pas tort, dans notre monde, dans ce monde de torture, il est le dieu et je suis l'archange qui vieille en silence, puisque pour le moment, je ne fais qu'obéir bêtement, mais à un moment, je vais pouvoir être un peu plus libre dans mes mouvements.

« T'es vachement renseigné sur les ongles, l'Archange. J'ai presque peur que tu les aimes a peu près autant que moi. Et en même temps... Tu es bien le seul qui semble aussi obsédé par eux que moi.
- Je les aime, je les adore, les arracher est vraiment un plaisir et s'occuper des miens est un moment que j'apprécie énormément. Je pense les aimer au moins autant que vous, voir plus, car je m'en occupe mieux, bien mieux. »

Au vu de ses ongles, c'est sûr que je suis plus doué avec eux, mais bien sûr, il ne va pas l'admettre, trop fier et têtu sûrement, mais je m'en fiche un peu, ce n'est pas bien grave.

« Mais c’est moi le meilleur, ne l’oublie pas.
- Pardon ? J'ai déjà oublié ce que vous avez dit. »

Je souris, un beau sourire en coin, croisant mes bras sur mon torse en prenant un petit air hautain et de petit con snob, mais il m'amuse... Beaucoup. Vraiment je sens que je vais m'amuser avec lui, au moins il a réussi à légèrement fissuré la glace qui me recouvre pour que je me permette un ton si peu condescendant avec lui, mon supérieur.

(c)Kazu de C.G

Quand on s'ennuie... On parle manucure

Bon, alors, avant tout… Comment ose-t-il?! Comment ose-t-il s’adresser à moi de cette façon et se moquer. Oui, je sais, ma mauvaise foi est risible, je veux bien laisser passer pour cette fois, même si cela m’irrite très passablement. Je m’enfonce, hein? C’est facile, c’est lui qui manque d’entrain au départ et qui se la joue frigidaire, d’ailleurs, avec ses cheveux, il a déjà la couleur de la glace! Si il se comportait autrement, eh bien, ça ne se passerait pas ainsi! Oui, oui, c’est de sa faute maintenant, je sais très bien ce que vous pensez et je vous emmerde. Et pour couronner le tout, il est probablement aussi doué que moi en ce qui concerne les ongles, et ça, c’est le pire dans toute cette histoire. Enfin. J’ai donc laissé passer ses propos irritants sur ma mauvaise foi, palpable, être vanné sur ce genre de choses, je commence à en avoir l’habitude même si ça me frustre toujours autant. Long soupir lassé du ton monocorde d’Angelito pour lui prouver mon ennui de sa personne.

« Présomptueux, non, car c’est ainsi que ça fonctionne. Le Bloc R2 est un peu mon paradis terrestre et j’ai le droit de vie et de mort sur ce qui y entre et qui ce qui en sort. »

Ce n’est pas tout à fait vrai sur le papier ça, mais dans ma tête, c’est comme ça que ça marche. Détendu un moment par mes propres mots qui m’assurent une position de supériorité suite à la concession faite par mon collègue, je m’attaque de nouveau à ma tasse de café. Le voila qui s’emballe a son tour en parlant d’ongles. J’aurais presque cru alors qu’il allait enfin briser son masque de frigo mais non, quand je pense avoir gagné, en annonçant une fois de plus que c’est mon domaine à moi et qu’on ne me bat pas là-dedans, le voila qui revient à la charge… En m’ignorant. Il m’ignore. Soit, il était dans son petit délire. Soit. Soit… Non. Non ,non ,non. Si il y a un comportement à mon égard que je refuse de cautionner, c’est bien l’ignorance. J’en ai suffisamment fait les faits toute ma vie pour ne plus avoir aucune résistance à ce genre de comportement. Mon sourire vient de disparaitre en une fraction de seconde. Finalement, si il n’avait pas osé se redresser sur le bureau en faisant mine de m’ignorer, je crois que tout se serait bien passé. Il vient d’appuyer sur le mauvais bouton, si je puis utiliser une telle métaphore foireuse. Il vient d’enclencher mon mode chieur. C’est à mon tour de le fixer, d’un visage tout aussi glacial que le bleu de mes yeux. Le silence se fait, et mon poing rencontre violemment le bureau et… Oh, zut. C’est ma tasse qui vient de se reverser sur le bureau, là? Ohlalalalaa, je n’ai vraiment pas fait exprès, je suis désolé. Y’a pas mort d’homme, il restait pas grand-chose. Pas grave.

« Oh, mon pauvre Angelito, je n’avais pas compris que tu étais si limité. Que veux-tu, l’info passe mal, ils font vraiment chier, la Grand Maison, hein? Enfin, je vais te le répéter. Écoutes moi bien, et surtout, dis-moi si les mots sont trop compliqués pour toi. »

Allait-il croire que je m’emmerderais à lui répéter et à lui détailler chaque mot en articulant? Non, je ne vais pas me donner cette peine. Je vais juste faire ce que je fais le mieux. C'est-à-dire hurler aussi fort que mon organe vocal me le permet. C'est-à-dire… Vraiment fort. Ouais.

« JE SUIS LE MEILLEUR! EST-CE QUE TU COMPRENDS, LA?! »

Oh, et puis, s’il n’a pas compris, je vais prendre la peine de lui écrire. Oui, je sais, j’écris très mal, ça, ça n’a jamais changé, mais encore une fois, pourquoi me donner du mal? Je remplis un post-it et lui colle sur le front, pour que ce soit bien ancré dans sa petite tête. Cela fait, mon sourire revient aussi vite qu’il est parti. Ahlala, c’est ça, d’être lunatique. Je reviens à ma place initiale, en chantonnant, même, bien heureux d’avoir gueulé un coup. Enfin, quand même, autant lui rappeler qui est le roi.

« Oses encore m’ignorer, et je te promets que les ongles, tu seras préposé à ramasser les plus moches par terre pour le restant de tes jours! »

Puis, j’éclate d’un rire enfantin. Comme un gamin qui joue au roi. Puis, je m’étire et fait craquer mon cou. Puis, je ramasse ma tasse renversée sur le bureau et la contemple un moment, comme émerveillé de la voir vide.

« Ah, c’est bon de gueuler un peu! Je vais me chercher un autre café, tu en veux un? »

Maintenant que nous sommes clairs, la logique est de… Non, pas de logique. Je laisse tomber. Et puis, ce n'est pas comme si il aura ce café gratuitement non plus...

Avec Judikaël A. Adamovitch

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Quel est ce soupir ? Il essaye de faire passer un message là ? Ah il essaye peut-être de dire que je suis ennuyant ? Que ce que je dis l'ennuie ? Ah il est peut-être irrité du fait que je lui expose la vérité ? Oh ça sent l'enfant roi qui a toujours toujours toujours raison ça. Je souris, non, j'échappe un rire encore plus moquer à la suite de son soupire en le regardant avec presque pitié, vraiment, je suis sûrement méchant sur le moment, mais il me fait de la peine à réagir comme un enfant, et si je jouais au petit con avec lui ? Je pose une main sur ma bouche pour retenir un autre petit rire moqueur, je ne veux pas non plus trop le vexer.

« Présomptueux, non, car c’est ainsi que ça fonctionne. Le Bloc R2 est un peu mon paradis terrestre et j’ai le droit de vie et de mort sur ce qui y entre et qui ce qui en sort.
- Concrètement non en faite. Mais c'est beau de rêver. »

Tiens, son visage vient de perdre sa lueur de petit con. Ah oui, son sourir irritant a disparu. Tiens je me demande pourquoi, aurais-je appuyé sur le mauvais bouton ? Je gardais le même sourire de petit con en le fixant, il pouvait ce qu'il voulait, j'étais parti dans l'optique de le faire chier plus qu'il ne le fait. Ah je ne pensais pas que ma journée si maussade allait devenir aussi amusante à cause d'un Allemand.

« Oh, mon pauvre Angelito, je n’avais pas compris que tu étais si limité. Que veux-tu, l’info passe mal, ils font vraiment chier, la Grand Maison, hein? Enfin, je vais te le répéter. Écoutes moi bien, et surtout, dis-moi si les mots sont trop compliqués pour toi. »

Oh je vois, le niveau vol si bas qu'il doit s'attaquer à mon intelligence et mes limites ? Nouveau rire presque méprisant et je tourne la tête pour rouler des yeux avant de le fixer faire son discours qui doit normalement me faire me sentir plus misérable que la misère elle-même mais malheureusement je ne suis pas du genre à me laisser faire et encore moins prendre ce genre d'attaque comme le ferais tout être normal, non, quand on m'attaque, j'attaque aussi. Oh et voilà qu'il fait tomber sa tasse sur mon bureau, je regarde ça d'un oeil avant de sourire bêtement, je vois, il pense que je suis maniaque ? Pas au point de m'arracher les cheveux et de pleurer en voyant la tâche. Non, je vais même la laisser sécher pendant quelques jours pour lui faire comprendre que je m'en fiche royalement de ça. Ce n'est pas tellement un effort pour moi de résister à l'envie d'astiquer ce bureau. Ah vraiment, quel enfant insupportable...

« Oses encore m’ignorer, et je te promets que les ongles, tu seras préposé à ramasser les plus moches par terre pour le restant de tes jours! »

Bien sûr, brasses du vent mon grand, je m'en fiche. Je l'écoutais, silencieux, un sourire aux lèvres assez irritant et mon regard qui le transperce, je l'analyse, je passe en détail tous ses défauts sans jamais quitter ce sourire, je dois admettre que ça peut être très perturbant, mais ça m'amusait, je ne disais rien, j'écoutais. Un peu comme s'il parlait à un mur et sûrement, ça il ne va pas aimer. Mais ça me fait rire comment il réagit, un vrai gamin. J'adore... J'adore vraiment, ce type est intéressant.

« Ah, c’est bon de gueuler un peu! Je vais me chercher un autre café, tu en veux un?
- Je veux bien merci. »

Je me redresse et je vais prendre de l'argent dans la poche de mon manteau et je me tourne vers lui, à croire que je suis aussi lunatique que lui car mon sourire de petit con est devenu un sourire plus amical qu'autre chose. Il n'empêche que je trouve que c'est toujours un petit idiot, mais il est quand même amusant. Je sens que les prochaines années ici vont être très très drôle.

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Soyons au moins clairs sur une chose : je ne vais pas chercher à rendre Angelito bavard s’il est muet. D’ailleurs, ils ne l’est pas. Oh, je sais, je dois l’intimider. Je suis si viril et magnifique et charismatique qu’il doit avoir quelques réserves à faire du tac au tac. Si, je suis certain que c’est la raison a son silence, et je ne laisserais personne me contredire sur ce point, même si je sais que tout le monde sera d’accord que ce n’est pas mon incroyable personne qui le met dans cet état. Mais j’en reste convaincu moi-même et… Eh bien c’est l’essentiel. C’est mon grand truc de me convaincre de tout ce que je veux pour… Pour rien en fait, juste pour me donner à moi-même l’autorisation (si j’en ai besoin, donc, jamais) de continuer d’emmerder le monde, ami ou ennemi. Enfin. Du coup, je laisse tomber momentanément de faire parler mon collègue, peut importe finalement : j’adore m’entendre parler, et je l’impressionne visiblement bien trop, résultat, il a perdu sa langue, si ce n’est pas mignon! Je vous entends, derrière dire que non, je me goure et qu’il est simplement en train de se foutre de ma gueule au vu de son sourire en coin agaçant. … OUI BON, OK JE SAIS QU’IL SE FOUT DE MOI FERMEZ-LA! Qu’on me laisse un peu faire l’andouille sans que je m’énerve pour rien (blague à part : c’est impossible). Donnnnc… Finalement, le seul truc qui l’intéresse, c’est le café. Mais un café servi par moi et la machine que j’ai acheté uniquement pour ma consommation au départ, si bien que Thorfinn, mon Maganon, montait la garde devant pendant un bon moment, jusqu’à ce que mes collègues demandent à payer un forfait puis, comme je les avait déjà bien emmerdés, eh bien j’ai finalement décidé de leur laisser l’accès libre car je suis trop bon pour être réel.

Je passe devant l’Ange de la Mort pour me diriger vers la salle de repos (dont je suis toujours très fière de la moquette bleu roi), et me dirige vers la machine devant laquelle mon Maganon monte tout de même la garde (en réalité, c’est qu’il se trouve très bien à cette place, car, ainsi, il a le droit de ne rien foutre de la journée) que j’allume, observant mon collègue qui avait préparé sa monnaie. Oh, allons, croit-il que nous sommes si dénués de civilisation qu’on a que des distributeurs qui ne nous que une fois sur quinze l’accès à des boisson aussi savoureuses qu’un jus de chaussette?

« Je sais que tu veux me payer pour être aussi incroyable, mais vois-tu, c’est la maison qui offre. A moins que tu préfères la pisse de Tadmorv qui sort du distributeur? Si c’est le cas, il faudra que tu m’expliques. »

Je ris un peu de mes propres conneries, tout en surveillant la machine qui se met à faire son bruit caractéristique et que je vais chercher des tasses et les laisse se remplir d’un liquide fort amer comme je l’aime. Puis j’invite mon collègue à venir chercher sa tasse, sans un mot cette fois. Je me demande s’il lui arrive de briser le silence. On va bien voir.

Avec Judikaël A. Adamovitch

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Il est vrai que je parle peu... Voir pas du tout, mais quand j'ai des choses à dire je les dis et là il ne faut pas me chercher car, bon, ça sort tout seul, tel les chutes du Niagara, ça tombe raide, ça fait mal, de belles tirades blessantes et violentes la plupart du temps. Faire des discours gentils ? Très peu pour moi, je préfère clairement faire souffrir les gens que les faire sourire. Après si je peux avoir des conversations normales mais bon, avec un homme qui se croit complètement awesome hum... Non merci. La conversation tournerait vite autour de sa petite personne et je ne pourrais rire que de son ridicule car, étant modeste avec une légère pointe d'égocentrisme comme tout le monde, les gens qui vendent leur personne comme la plus fabuleuse, la plus incroyable que l'on n'ait jamais vu... Ca me donne juste envie de rire un bon coup en ayant un regard presque méprisant, ayant pitié que des gens croient encore qu'ils sont les meilleurs tout ça tout ça... L'époque des rois est révolue mes chers amis.

Je le vois passer devant moi, tiens, je vais pouvoir l'analyser de dos. Il me faut que deux secondes pour passer de sa tête blond d'Allemand à ses pieds. Une stature plus que respectable, pas trop large et pas fin comme un bâton. Pff, un truc que je ne pourrais jamais avoir, j'ai beau passer des heures dans une salle de musculation je prends du muscle oui mais je n'aurai jamais une telle que la sienne car, bon... Je reste une espèce de bâton qui peut porter des talons et une robe que ça se verrait pas que c'est un mec dessous. Je soupire à cette constatation, pourquoi fallait-il que je pense à ça ? Je le suis tout en admirant le bleu roi qui recouvre le sol de la salle de repos, le bleu... Vraiment ma couleur préférée. Je souris et je m'approche de la machine à pisse de Tadmorv quand il me semble qu'il ouvre la bouche, enfin, ce n'est pas pour dire une idiotie il me semble.

« Je sais que tu veux me payer pour être aussi incroyable, mais vois-tu, c’est la maison qui offre. A moins que tu préfères la pisse de Tadmorv qui sort du distributeur? Si c’est le cas, il faudra que tu m’expliques.
- Oh c'est trop généreux, mais je veux bien. Pour le café. Pas pour vous. »

Je le regarde en souriant, pour une fois qu'il dit quelque chose d'intéressant autant l'écouter et le gratifier d'un sourire. Je prends la tasse qu'il reste et je commence à boire quelques gorgées et... Oh mon Arceus qui s'est amère... Je fais une légèrement grimace et je vais me prendre un petit sachet de sucre qui se trouve à côté de la machine à café et je le vide dans mon café. Je souffle un peu, quel goût quand même... Seul un Allemand peut boire ça, c'est si amer. Moi qui aime les choses sucrées je ne suis pas gâtée avec ce café. Je souffle légèrement et je m'appuie contre un mur, étant mieux debout. Je regardais dehors en buvant mon café avant de brusquement m'écarter pour ne pas me prendre le magnifique Bruyverne qui... Qui fait je ne sais pas quoi, mais qui est vite rentré pour foutre le bordel avant de repartir comme si de rien n'était... J'aurais bien aimé que ce soit le cas car quand il est entré il m'a bien visé, à croire que les pokémon me détestent, me faisant tomber en arrière et il s'est dit que me laisser une trace de griffure sur le torse me ferait plaisir. Après m'avoir agressé avec la plus grande des douceurs il a commencé à foncer vers Monsieur Silvery, mais est vite repartie en voyant le Maganon. Au final je me retrouve le cul parterre, une tasse de café éclaté dans ma main et ma belle chemise blanche rougit par mon sang. Hum... Comment rester zen... Allez, souffle un coup ça va aller.

« Je déteste... Cette maudite... Chauve-souris... »

Heureusement que Batman n'est pas là. Je me redresse en essayant de rester zen, mais mes mains tremblantes car, je commençais à m'énerver mes trahissaient. Je frottais nerveusement mon torse comme pour enlever la poussière qu'il n'y a pas puis mon pantalon avant de regarder ma chemise rouge et sentir les picotements de la griffure, bon sang, rien de mieux qu'une griffure d'un Bruyverne pour commencer la journée... Mais comme si de rien n'était je retourne contre mon mur en faisant craquer mes doigts pour me détendre. Je déteste être ainsi, en désordre j'ai envie de dire, encore plus quand je suis couvert de mon propre sang... Cela m'effraie. Mon sang il reste dans mon corps. Je jette un regard à Monsieur Silvery, s'il veut se moquer, qu'il se moque.

« Je dois payer combien pour un autre café ? »

Là je veux un café bien amer comme il aime les boire pour essayer de me détendre. Je sens du sang coulait de la plaie, même si s'est minime j'ai tout simplement horreur de ça. Un bon café et je retourne dans mon bureau me changeais et soigner cette horreur. Heureusement que j'ai toujours des chemises de rechange pour quand je me fais salir par le sang de mes victimes. J'avais un sourire sur les lèvres bien qu'à l'instant j'avais juste envie de retrouver ce pokémon et de l'étriper.

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Finalement, un moment de paix, il y a des fois ou ce n’est pas si mal. Et puis, franchement, être un peu patient pour une fois et un peu généreux n’est pas si mal. Surtout, que là, ça valait le coup juste pour voir mon collègue tirer une tête digne de la meilleure soupe à la grimace en avalant sa première gorgée de café. Je pouffe à moitié de rire en le voyant se forcer à prendre des gorgées supplémentaires et s’éloigner contre le mur. Ah, c’était vraiment une bonne idée ce café, finalement! Et tout allait presque bien dans le meilleur de mondes en fait! Oui, tout allait trèèèès bien et on aurait presque pu commencer à avoir une conversation intéressante avec mon nouveau collègue, si un foutu Bruiverne ne s’était pas tapé l’incruste dans la salle de repos pour… Attaquer Angelito? Même moi je n’aurais pu m’y attendre, et j’ai même recraché ma gorgée de café sous le coup de la surprise, finalement, Thorfinn se chargea de faire déguerpir la grande chauve souris… Oh, bordel, mais je sais d’où elle vient cette espèce d’horreur ambulante (elle est moche en plus, et sale, Lizbeth est bien plus jolie qu'elle, c'est sans comparaison!), qui vient de faire tâcher la magnifique moquette en faisant lâcher son café à mon collègue. Je me mets à grogner de façon plutôt sonore. Bordel mais il n’y a rien à faire, ce connard de… Comment il s’appelle ce foutu soldat chargé de la surveillance qui est complètement gaga de son Bruiverne au point qu’il la laisse voler partout dans le Bloc et ça fait chier tout le monde? Machin, appelons-le Machin. Comme tous les soldats du Régime. Bref, cet enfoiré ne respecte rien, y’a rien à faire! Maintenant que la Bruiverne est sortie, je l’entend arriver et se monter dans l’entrebâillement de la porte, en train de chouchouter « Kiki »… Bordel de Cresselia, mais qu’il ferme sa gueule.

« MACHIN, BORDEL DE SCHEIZE! Combien de fois je t’ai dit de ranger ta putain de chauve souris dégueulasse hors de ma vue?! Si encore tu savais la dresser, mais tu es vraiment un putain de rebut de l’humanité inférieure! »
« Mais, Kiki est très agitée quand elle voit les inconnus… »
« RIEN A FOUTRE ! AS-TU VU L’ÉTAT DE MA MOQUETTE?! »

Et en plus, cette saloperie à griffé Angelito et… Oh, mais, attends voir… Mais c’est formidable ça! En colère malgré tout, un énorme sourire se forme sur mon visage en apercevant la blessure. Depuis le temps que j’essaie de me débarrasser de ce bon à rien qui me surveille pour le compte de nos supérieurs, eh bien, là, il va jarreter vite fait bien fait. Je lui crie encore dessus pour la forme et pour qu'il vire sa pitoyable personne de ma vue et me retourne vers mon collègue qui s’est relevé entre temps, je le regarde d'un air totalement radieux. Je fais quelques pas pour trouver la trousse de secours rangée dans un placard de la pièce et lui lance quelques bandages avec du désinfectant.

« L’Archange de la Mort, tu es génial! Cela fait une éternité que je cherche à me débarrasser de ce gêneur et de sa chauve souris de malheur, et en te blessant, elle vient de me donner LE bon motif de pouvoir le faire légalement! Ils vont enfin cesser de me surveiller! Pour la peine, café gratis! »

Hystérique, je me mets à rire et je reprends ma tasse de café. Ah, ça, c’est vraiment formidable! Je suis fort heureux, c’est vraiment le mot. Bon, par contre, la moquette, ça fait vraiment chier, et je m’avance pour regarder tristement la tâche noire de café en train de s’étendre, poussant un soupir… Va encore falloir la changer… C’était pas arrivé depuis longtemps, pourtant…

Avec Judikaël A. Adamovitch

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Je me serais bien passé du petit rire de mon collègue devant ma grimace face à son café atrocement amer. D'un certain côté il me rappelle moi dans certain moment, amer, mais qui s'adoucit avec un peu de sucre. Oui le sucre aura ma peau. Les desserts surtout, les pâtisseries. Je vendrais mon âme pour pouvoir manger ces choses toutes la vie. J'ai la chance de ne pas prendre de poids quand je me gave, mais bon, ce n'est pas pour autant que je vais me gaver de ces délices. Au restaurant, si je ne prends pas un dessert c'est que je suis malade. Tout simplement. C'était d'ailleurs très simple pour le peu d'amis que j'avais de savoir quand ça n'allait pas. Privé pendant plusieurs mois de petit délice comme les desserts quand mes très chers amis les tortionnaires m'ont enfermés. Alors, quand je suis sortie je crois que c'est la première chose que j'ai mangé. Oui je me souviens, une part de tarte Tatin... Ce n'est pas du tout originaire de chez moi mais qu'est-ce que j'aime ça bon sang... Mon dessert favoris avec l'Opéra. C'est d'ailleurs assez drôle quand on sait que j'aime la musique classique et l'Opéra... Et ce qui est encore plus drôle c'est que j'aime l'Opéra Allemand. Je jette du coup un regard au blond, comme quoi les Allemands n'ont pas que des défauts.
Je regarde le mec venir chercher son putain de volatile qui n'en est pas un et je me retiens d'aller l'étriper en l'insultant. Mais quelqu'un s'en charge à ma place.

« MACHIN, BORDEL DE SCHEIZE! Combien de fois je t’ai dit de ranger ta putain de chauve souris dégueulasse hors de ma vue?! Si encore tu savais la dresser, mais tu es vraiment un putain de rebut de l’humanité inférieure!
- Mais, Kiki est très agitée quand elle voit les inconnus…
- RIEN A FOUTRE ! AS-TU VU L’ÉTAT DE MA MOQUETTE?!
- Je vais te le foutre au cul moi ton Kiki. »

Je n'ai pas pu m'empêcher de lâcher quelques mots car, vraiment, son immonde bestiole j'ai envie de l'étrangler. Je me rapprochais légèrement de lui pour encrer son visage dans ma mémoire et si un jour je le croise... Je vais lui faire comprendre ce que s'est d'emmerder un Russe qui déteste le désordre. Je le regarde repartir ensuite puis je souffle légèrement puis je me tourne vers Monsieur Silvery et j'attrape de justesse ce qu'il me jette dessus. Je pose ça sur un fauteuil puis je retire ma chemise, pas vraiment pudique pour me soigner, tant que je suis là. Puis comme ça je peux faire chauffer le café en même temps. Je lui tourne le dos car, bon je n'ai pas particulièrement envie qu'il me voit me dépatouiller avec les bandages. Évidemment il y a un beau pansement sur l'endroit de ma marque hors de question que quelqu'un la voit. Je nettoyais la plaie qui est assez grande et je me rends compte que je vais devoir bander tout mon torse pour que ça couvre la griffure entière. Un long soupire franchit mes lèvres et fais donc ça puis je lui rends ce qu'il reste de bandage et le désinfectant puis je vais dans mon bureau pour prendre une chemise... En faite non il ne me reste que mon kimono. Bon j'irais chez moi pour me changer quitte à me faire engueuler. Je ressors après m'être changé et je vais prendre mon café qui est prêt que je bois en quelques gorgées, cela me détend même si ce n'est pas sucré du tout.

Je suis heureux... Non en faite je suis passablement joyeux de faire plaisir au blond en lui donnant une raison de virer cet horrible guignol et je le regarde, à la limite de l'hystérie car, il va pouvoir dégager cet idiot. Cependant, il a l'air un peu plus triste de voir sa belle moquette salie par le café et la terre qui recouvrait les pattes de la Bruyverne. Je le regarde longuement puis je tourne la tête, il va croire des choses si je le fixe ainsi.

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Il va lui foutre quoi au cul?! Dead Angel s’est joint à moi pour engueuler Machin et je dois dire que… Ouais, je dois dire que c’était presque beau de l’entendre tout un coup parler pour sortir un truc aussi euh… Aussi puéril, et décadent, mais je ne peux rien dire car je n’ai pas pu m’empêcher de glousser comme un gros débile après qu’il ait prononcé ses mots. Quel idée d’appeler son chien comme un… Bah avec un nom de bite, quoi, comment puis-je dire ça autrement. Je me surprends de ne pas avoir fait moi-même la remarque tiens! Venant de lui qui était si silencieux il y a quelques minutes, le contraste est carrément drôle. Enfin, après qu’une sale bête aussi débile se soit jetée sur lui de la sorte, j’aurais été surpris qu’il ne réagisse pas du tout, voire carrément déçu. Enfin. Je lui dois bien ses bandages et du désinfectant, c’est une façon de le remercier un peu, quelque part. Si il ne comprend pas, tant pis pour lui. J’allais donc continuer à boire tranquillement à ma tasse, mais… Euh… Mais, pourquoi il se dessape en plein milieu de la pièce lui?! Je m’arrête brusquement de boire et l’observe faire, complètement médusé. Non mais… C’est quoi cette atteinte à la pudeur, j’ai jamais demandé à le voir à poil, moi! Ah, il doit soigner sa griffure certes mais… euh… Pourquoi ici?! Et pourquoi il doit squatter MON fauteuil?! Je me racle bruyamment la gorge comme pour lui rappeler que je suis là et regarde ailleurs le temps qu’il finisse, Thorfinn venant me barrer la vue avec son corps imposant.

« Euuuuuh… La boite de strip-tease c’est pas ici... La plus proche elle est à Zazambes.»

Nerveusement, je bois mon café. Je n’ai jamais été à l’aise avec ma nudité ou celle des autres. Dans ce genre d’endroits public, surtout, car dans un contexte plus logique comme à la plage ou dans un sauna, ça aurait été tout différent. Et encore, je ne suis jamais totalement serein quand je suis en maillot de bain. Pas par manque de confiance envers mon physique juste car… Je ne sais pas, je n’aime pas ça. Comment on peut se dévoiler aussi facilement? Les gens font bien ce qu’ils veulent, mais je trouve ça quelque peu dégradant, parfois. Raisonnement de vieux con si vous voulez, mais ce n’est pas que cela me fasse rougir ou rien, c’est simplement que voir de la peau nue dans un contexte pareil me met mal à l’aise. Je n’y peux rien, c’est comme ça, je suis pudique. Il me semble avoir aperçu un truc blanc couvrant le dos de mon collègue, mais je n’ai pas envie de m’appesantir vraiment dessus. Franchement, j’aimerais mieux qu’il finisse en vitesse que je puisse finir de boire ce café tranquillement. J’ai un peu perdu la notion du temps pendant cet état second et quand je le voix revenir… Il porte un Kimono. Oh merde. Il le porterait presque bien en plus. Sauf que ce n’est pas du tout adapté au lieu. Je ne me savais pas être devenu si exigeant, décidément.

« Euh… C’est quoi cette tenue? Tu te crois chez mamie? »

Dis-je, avec un sourire en coin nerveux, et un rire dédaigneux, cachant bien mon faible pour les kimono à tout prix. Et je devrais me débarrasser de mes « euh » aussi. J’arque un sourcil en observant mon collègue en coin… Il est carrément particulier. Mais il n’est pas le seul à l’être ici-bas, après tout. Je me racle encore la gorge, et fait craquer mon cou en observant, mitigé, la moquette sale, tout en sentant un regard insistant me lorgner. Quand je me retourne, l’autre ne m’observe pas, cependant. Ah. C’est Finn, il a l’air soucieux de me voir vexé par rapport à la moquette. Je soupire et finis mon café.

« Au fait, j'espère que t'as pas chopé la peste avec cette foutue bête... Parce que c'est connu que Kiki n'est pas vaccinée. Ce sera dommage hein. »

Bien sûr, c'est faux. Mais j'ai envie de voir la tête que ferait un maniaque comme lui avec ce genre de blague.

Avec Judikaël A. Adamovitch

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Quand on s'ennuie... On parle manucure

Feat Alexander Nagel

C'est vrai que ce que j'ai dit à Machin est loin d'être un exemple de maturité mais bon, ce n'est pas de ma faute, s'est sorti seul et apparemment ça fait bien rire mon ami Dio Silvery. Je le regarde en coin quand il glousse comme un gros débile et ça ne peut que me faire sourire, il a un rire contagieux ce vieux monsieur. Oui vieux monsieur, car des fois il réagit comme un vieux hein... Par exemple quand je retire ma chemise, il se doit de placer son commentaire de vieux gâteux qui crie au scandale quand les jeunes dans la rue en plein été se traîne torse nu. Scandale Ô scandale quand on t'invoque pour des stupidités... Tiens, le prochain pokémon un peu débile que je trouve je l'appelle Scandale. C'est cool je trouve. Ca donne un petit côté dangereux au pokémon. Bon par contre si c'est un ramolosse à deux francs six sous... Non, je ne vais jamais capturer ce pokémon. Déjà, car il est moche puis aussi, car il est lent et les pokémon lents j'ai horreur de ça.

« Euuuuuh… La boite de strip-tease c’est pas ici... La plus proche elle est à Zazambes.
- Vraiment ? Merci pour l'info, mais je m'en fou en faite.»

Oui non je ne vais pas relever le fait que ma non pudeur le gêne, car bon, ça va encore partir en discussion de vieux cons prêt à se jeter leur dentiers dessus pour savoir qui a raison. Puis avec lui c'est comme débattre avec un bovin, ça tombe dans l'oreille d'un sourd, car il est parfait et il doit sûrement toujours avoir raison. Et comme j'ai horreur d'avoir tort aussi je vais me battre bec et ongles avant de reconnaitre que j'ai tort. Quoi que là, je ne pense pas que si on débat nos arguments à tous les deux tiennent la route.

C'est quoi cette tête qu'il me fait quand je reviens en kimono ? Ça le dérange tant que ça que je le porte ? Il me préfère nu peut-être ? Je laisse un long soupir agacé franchir mes lèvres, attendant sa critique aussi constructive qu'est rapide un ramolosse. Vraiment je HAIS ce pokémon. Je hais tout ce qui est rose, que ce soit sur quelqu'un ou sur un pokémon, je hais le rose.

« Euh… C’est quoi cette tenue? Tu te crois chez mamie?
- Je vous critique sur votre immonde cravate et ce costard pas plus approprié que ma tenue ? »

Oula, j'ai répondu un peu froidement et durement... Je passe une main sur mon visage en soupirant de nouveau avant d'aller m'asseoir sur un fauteuil en réajustant mon Kimono pour ne pas qu'il ait l'horrible vision de mon torse nu si abjecte à ses yeux. Je le regarde quelques instants de nouveau puis je ferme les yeux, venant me frotter les temps, pourquoi suis-je agacé déjà ? A cause de cette maudite Bryuverne ? A cause de ses réflexions plus que désagréables à la longue ? Je ne sais pas, mais en tout cas je suis agacé pourtant je l'aime bien moi cet Allemand, il me fait rire avec ses réactions et comment il est en soit. Pense à une chose stupide... Voilà c'est fait, les grognasses qui te supplient de les épargner car elles ont un enfant. Ça, je trouve ça idiot. Enfant ou non, n'importe quelle femme peut donner la vie ou l'avoir déjà donné alors la tuer ou non ne changera rien. Un sourire apparait sur mes lèvres quand je rouvre les yeux, je suis peut-être un peu lunatique ou un peu me fais sourire, mais ça y est, je vais mieux.

« Au fait, j'espère que t'as pas chopé la peste avec cette foutue bête... Parce que c'est connu que Kiki n'est pas vaccinée. Ce sera dommage hein.
- La peste hein... Vous voulez pas plutôt dire la rage ? Non parce que la peste ça a disparu. »

Je le regarde, au début je ne faisais que rire très légèrement, mais soudainement je me mets à rire beaucoup plus, la peste... La peste quoi ! J'en ris à me faire mal au ventre, les larmes aux yeux tout en me pliant sur le fauteuil, je trouve ça presque adorable qu'il essaye de me faire peur. J'ai presque envie de caresser ses cheveux en lui disant que c'était bien essayé. Ah il me fait penser à un enfant et j'adore les enfants, c'est pour ça que je le trouve adorable. Je continuais de rire, m'arrêtant peu à peu.

« Vraiment c'est très adorable de vous inquiéter pour moi. »

Non car, même si c'est pour me faire peur ou se moquer, il a tourné sa phrase comme s'il s'inquiétait alors autant encore plus l'embêter en appuyant sur ce point. Je viens essuyer les larmes qui roulent sur mes joues tant j'ai ri, ça faisant bien longtemps que ça ne m'étais pas arrivé.

(c)Kazu de C.G

» Quand on désespère.
» Quand est-ce qu'on rentre? [C]
» Quand on aime..
» Quand on veut grandir [OS]
» Quand est-ce qu'on rentre? Saison 2 [C]

Quand on s'ennuie... On parle manucure {pv. Judikaka

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