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« C'est toi ou moi, l'un de nous est de trop! »

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Sexy in the Morning |PV Emilio <3| [contenu explicite]

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Maxwell R. Young
Administratrice Fondatrice

Age : 30
Messages : 375
Date d'inscription : 01/08/2013

Âge du personnage : 32 ans
Métier / Études : Maître Coordinateur de profession
Pseudonyme(s) : • Monsieur Image, ce surnom affectueux, prêté par mes fans, qui me désigne pendant mes performances.
• Silver Spirit, ou Spirit, tout simplement, mon pseudonyme au sein de la Résistance.

Niveau : 60
Team active :

Turbo "BO" • Mustéflott ♂ • Glissade • Rigide

Tarek "REK" • Gallame ♂ • Impassible • Modeste

Callie "SUE" • Phyllali ♀ • Feuille Garde • Maligne

Ruby "BEE" • Absol ♀ • Chanceux • Brave

Kingsey "KING" • Tylton ♂ • Médic Nature • Relax

Marselo "MARS" • Galopa ♂ • Torche • Brave

Team spécifique :

Pandora "PAN" • Togekiss ♀ • Sérénité • Douce

Izobel "IZO" • Momartik ♀ • Rideau Neige • Malpolie

Gamen "GAM" • Farfaduvet ♂ • Infiltration • Jovial

Ydila "YDIE" • Milobellus ♀ • Écaille Spéciale • Calme

Domingo "DOM" • Simiabraz ♂ • Brasier • Gentil

Zackson "ZACK" • Voltali ♂ • Absorb Volt • Modeste

Aëlia "AËL" • Aéromite ♀ • Lentiteintée • Brave

Sujet: Re: Sexy in the Morning \|PV Emilio <3\| [contenu explicite] Ven 20 Sep 2013 - 1:20

Sexy in the Morning Je me sentais… soulagé. J’avais tant craint sa réaction. J’avais beaucoup parlé, parlé plus qu’on ne m’entendait souvent. On me connaissait taciturne, réservée, gardant pour moi mes pensées les plus profondes, dissimulant avec soin mes émotions à l’œil intrusif de tous. Je ne supportais pas de parler de moi, de m’ouvrir. Comme si, si j’ouvrais ces portes de mon malheur, il se répandrait autour de moi. Mais cette fois, je m’étais montré honnête. J’avais posé mon cœur sur la table dans un cri, presque. Expliquant du mieux que je le pouvais ces sentiments contradictoires qui m’habitaient. J’avais eu peur de perdre son estime. De voir le doute s’insinuer dans ses prunelles vertes, une ombre passer sur son visage. De voir cette agressivité se retourner contre moi, de le voir m’attaquer car je n’avais pas sa force. Aurais-je pu m’en relever? Je lui en aurais voulu, amèrement. Mais il comprit. Il me serra contre lui en me disant combien il m’aimait. Encore une fois, il se montrait patient, plein de ressources. Je le connaissais encore peu, j’allais devoir apprendre à vivre avec sa nature d’ange et son grand cœur. Enola pouvait-elle porter une aussi belle personne que lui? Je l’aimais tant. Je l’aimais tant et je ne voulais pas qu’il se détache. Je me sentais moins triste. Je me sentais grand et fort et invincible, car pour une fois, je regardais vers l’avenir, un avenir construit autour de lui, mon beau fermier blond. «Combien je t’aime, Emilio.» Combien je l’aimais. Sa présence contre moi, ses sourires. Je me détachais pour mieux l’admirer, pour boire ses belles paroles ensoleillées qui m’offraient encore plus d’espoir. Je le croyais… ou du moins, voulais le croire, du plus profond de moi. J’espérais qu’il y avait une place pour moi et lui, lui et moi, quelque part dans ce monde froid rempli d’imbéciles qui n’ont jamais rien compris à l’amour. Je caressais son épaule dans un geste tendre. Je savais bien que le monde était empli de couleurs. J’adorais jouer avec elles, produire du rêve. Monsieur Images. Je voulais qu’il assiste à mon prochain Concours, celui que je projetais, maintenant que je savais Turbo prêt. Qu’il partage mes couleurs, dans un sens. Je caressais sa joue, incapable de parler, le dévorant du regard. Mes prunelles, tendres, frôlaient sa peau comme pour en imprimer chaque détail dans mon esprit. Je ne voulais pas partir. Retrouver le monde réel. Je voulais nager dans ce petit rêve parfait dans lequel je flottais encore un peu plus. Je me sentais si bien. Je voulais retourner au lit avec Emilio et dormir contre son corps chaud, tous les soirs. Je ne pouvais m’empêcher de sourire quand la panique me prit. Enzo. Merde. C’était lui qui m’avait référé ici, à son frère… et voilà que nous… Comment réagirait-il? «Euh… Oui… Si tu promets qu’aucun mal ne me sera fait par le même processus…» J’ignorais comment Enzo réagirait. Il avait tout un caractère et je préférais grandement ne pas m’en faire un ennemi. Malgré tout, la question d’Emilio lui était venue avec assurance, ainsi le grand frère devait connaître la sexualité de son cadet… Mais il ne pouvait pas en dire autant de la mienne. Si ces confidences m’effrayaient un peu, je faisais confiance à mon amoureux. J’haussai donc les épaules. «Oui, bien sûr. Nous lui devons bien cela, après tout. Sans lui… Rien de tout ceci ne se serait produit.» Avec un sourire, j’attirai le jeune homme contre moi pour l’embrasser. Vrai. Je devais tout à Enzo, à présent, même si je me sentais un peu mal de prendre son frère ainsi. Trop tard. Je l’aimais trop pour faire marche arrière! Je l’embrassais de plus belle quand un bruit de pas dans couloir non loin attira mon attention. Je me détachai de lui juste à temps avant que Turbo ne fasse interruption dans la pièce. Le Mustébouée souriait et nous invitait à le suivre d’un grand geste du bras. Visiblement, il n’avait rien vu de notre échange enflammé, ni de nos embrassades. Intrigué, je le suivis, en compagnie de mon amoureux, jusqu’à l’entrée, où un jeune homme que je connaissais bien m’attendait. Je fis la moue en le voyant. Antonio. Venu me récupérer, je pouvais l’imaginer, pour me remmener à mes responsabilités. «Hey! Te voilà, Max! Trois jours que je te cherche comme un forcené! Où es passé ton téléphone?» Je lui offris un regard noir qui en disait long sur mes pensées. Disparais, Antonio. Aller, ouste! «Je l’ai jeté. Pour avoir… la paix, tu connais?» Le jeune homme éclata de rire, comme j’aurais pu m’y attendre. Il m’entoura les épaules de son bras avant de m’offrir une claque amicale sur le bras. J’aimais beaucoup mon manager, mais il savait très bien ce qu’il représentait parfois pour moi. Le boulot. «Sacré Maxwell. Mais oui, mais oui, je suis venu te chercher, on a du pain sur la planche. Demain matin, séance photos à Anula… Ne me fais pas cette tête, je sais combien tu détestes cette ville, mais je n’ai pas eu le choix! Puis on retourne à la maison histoire de boucler quelques contrats, une soirée bénéfice mardi soir et le lendemain…» «Tais-toi, Antonio.» Complices, nous échangeâmes un regard. Il savait qu’il aurait droit à une sacrée engueulade sur ces futurs contrats qu’il me proposerait. Il en était toujours ainsi. Nous pouvions nous lancer les pires obscénités, mais nous étions toujours des amis. «Je te présente Emilio mon… bon ami. Il m’a accueillit chez lui ces derniers jours.» Le manager s’avança en sa direction, tout sourire, et lui serra la main avec vigueur. «Bonjour, Emilio, désolé d’arriver ainsi à l’improviste, mais j’ai besoin de jeune homme ici présent qui oublie parfois qu’il est une des vedettes les plus en vogue de toute l’île! Enchanté de faire votre connaissance.» J’observais les deux hommes, un peu tendu. J’espérais que mon manager ne remarque rien de notre relation. Mais aveugle, comme à son habitude, il ne se rendait compte de rien du tout.

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Sujet: Re: Sexy in the Morning \|PV Emilio <3\| [contenu explicite] Ven 20 Sep 2013 - 21:09

la première merveille du monde... Je crois que nous étions heureux, dans le moment présent. Moi, je l'étais dans tous les cas. Serrer Max dans mes bras et échanger des mots doux avec lui... J'étais tellement amoureux! Je voulais le garder jalousement avec moi, sous la couette, on se cacherait de tout ceux qui voudraient nous séparer! L'heure était aux baisers et aux câlins... Mon aimé semblait préoccupé à l'idée que Enzo soit au courrant de notre relation, mais je le rassurais du mieux que je pouvais. Il n'y avait vraiment pas lieu de s'inquiéter au sujet d'un type aussi droit que mon grand frère, même si il avait un foutu sale caractère et ses humeurs. Bon, au début, je ne garantis pas qu'il accueillera la nouvelle, il faudra le convaincre que Maxwell n'était pas du tout venu chez moi pour mon physique d’éphèbe blond. Enzo n'est pas étroit d'esprit, il comprendra, même bourru qu'il a toujours été. « T'en fais pas, c'est pas un truc super officiel, hein! Puis Enzo sait que je suis gay depuis... » J’hésitais un instant. Il savait que je l'étais depuis la disparition de Sky. Je ne devais pas fourche et parler de cela maintenant. Rien de pire pour faire retomber l'ambiance! « Depuis un certain temps! » Peut-être l'a-t-il toujours su, en fait? Mais il a décidé d'être discret, il me défendait déjà au collège, nous avons toujours été proches, alors sûrement avait-il déjà remarqué des signes ça et là. Je souriais. Enzo était vraiment un bon gars, j'avais énormément de chances de l'avoir à mes côtés , comme j'avais une chance immense d'avoir rencontré Maxwell Young. J'enlaçais et embrassais Max de plus belle, nos baisers étaient pétillants, une décharge de plaisir me chatouillait à chacun de nos contacts. C'était donc ça, nager dans le bonheur? Turbo fit intrusion dans la pièce et nous eûmes tout juste le temps de nous détacher pour ne pas éveiller les soupçons. Vilain Turbo! Alors, le petit Mustébouée nous guida vers l'entrée de la maison, et j’aperçus un jeune homme brun que j'estimais à peu près de mon âge. Apparemment, lui et Max se connaissaient car ils étaient familiers. Et ce dernier n'avait pas l'air très content de le voir, il était de mauvais poil, tout d'un coup. Je ne l'avais jamais vu comme ça, il était mignon en colère, je ne réagissait pas tout de suite car le voir dans cet état pour la première fois m'amusait un peu, je dois dire. Je sentais qu'il n'était pas furieux, au fond. Je finissais par apprendre par leurs discussion échauffées que le type s'appelait Antonio et avait l'air d'être en quelques sorte le... Manager de mon amoureux. Bien sûr, vu son statut, il devait bien avoir des gens comme ça dans son entourage. L'histoire du shooting photo attirait mon attention... J'aimerais bien avoir un magazine avec mon amour en couverture, quelle classe! Je me sentais un peu comme une fangirl en ce moment... J'aimais vraiment beaucoup Max, à la folie, même! Finalement, les présentations furent faites et je devais jouer le rôle du bon ami... Ah, oui, le paraître, je devais faire attention à cela! Tendu, je laissais le manager me serrer la pince. Il était enthousiaste et m'était très sympathique! Bien sûr, il allait enlever mon chéri, et pour cela, je l'aimais d'un coup beaucoup moins, et en tant qu' « ami », je ne savais pas quoi répondre quand Antonio me signalait ouvertement un kidnapping dans les règles. « Je! Ah! Enchanté Antonio! Ce doit être un sacré boulot que de t'occuper du maître Coordinateur d'Enola. Mais tu as l'air de lui donner du mal aussi, parfois! » A cette minuscule pique dissimulée sous mon sourire angélique, j'ajoutais un rire un peu idiot. Je ne savais pas trop quoi dire d'autre, il allait prendre Max avec lui et je ne savais pas quand j'allais le revoir. Surtout qu'il avait jeté son portable... En tout cas, je me sentais un peu plus courageux pour affronter la séparation. « Pardon, je te- vous tutoie déjà! Vous voulez venir boire quelque chose avant le... départ? » J'hésitais sur ce dernier mot, il me faisait mal à prononcer. J'avais envie d'embrasser une dernière fois Max avant qu'il s'en aille... Mais avec le brun ici présent, ça promettait d'être compliqué. Du coup, l'air de rien, je proposais une diversion. « Max, avant de partir on ira vérifier vite fait l'état de la chambre, si ça ne te dérange pas? Histoire que tout soit réglo. »

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Maxwell R. Young
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Sujet: Re: Sexy in the Morning \|PV Emilio <3\| [contenu explicite] Sam 21 Sep 2013 - 1:43

Sexy in the Morning Je me sentais à l’étroit dans mes vêtements, tout à coup. Antonio n’avait même pas remarqué mon allure négligée. Jamais je ne paraissais devant lui, ainsi affublé… de mon pyjama. Je me sentais un peu honteux, stressé, aussi. Je priais pour que le côté aveugle de mon manager joue encore une fois en ma faveur. Ce qui semblait être le cas, car il se présenta avec toute la courtoisie dont il était capable. Je reconnaissais là le jeune homme que je connaissais : charismatique, son beau sourire charmant même les cœurs de pierre. Il possédait réellement un talent pour vendre son image, et la mienne. Mais parfois, j’avais envie de l’étrangler quand il me traitait un peu comme un vulgaire produit qu’on plaçait sur une étagère. Emilio me surprit. Je ne m’attendais pas à le découvrir aussi timide devant l’étranger, et ses mots me firent sourire. Un dur client, moi? Probablement. Je tentais parfois de freiner ma propre ascension vers la gloire. J’étais Coordinateur, pas acteur ou mannequin. Si j’acceptais cette part de mon travail, ce n’était que parce qu’il ajoutait un certain mystère à mes performances, qui me donnaient un coup de pouce non négligeable. Parfois, toute cette attention me rendait totalement mal à l’aise, et j’étais plutôt heureux que mon amoureux ne connaisse pas encore cette part de ma vie… pour le moment. Il n’avait qu’à s’avancer dans un dépanneur et parcourir les magasines originaires de l’île pour trouver des photos de moi. Parfois, elles me faisaient mourir de honte. «Oui, pas facile des fois. Mon manager tend à penser que je suis la plus grande vedette du monde et oublie trop souvent que je n’ai qu’un métier : celui de Coordinateur.» Une moue amère. Combien de débats animés sur ce sujet? Il prétendait que je gaspillais mon potentiel. Au fond, il n’avait pas compris que plus je me lançais dans d’autres avenues, plus je m’éloignais de ma passion véritable. Ma pique le fit rire, le pauvre se retrouvait attaqué de tous les côtés. Il ne semblait pas comprendre que malgré nous, nous le considérions comme un intrus dans cette maison qui était devenue notre petit nid d’amour. Je me voyais bien y rester, profitant de cet espace pour m’entraîner, profitant de sa présence, m’endormant chaque soir dans ses bras. Oui, j’étais amer car je ne voulais pas quitter mon petit paradis. Comme un enfant à qui on arrache son jouet préféré. «Mais tu ES la plus grande vedette d’Enola et tu pourrais être le meilleur Coordinateur du monde entier si tu me laissais organiser des compétitions à l’étranger!» Je lui adressai un regard qui en disait très long sur mon état d’âme. Je voulais qu’il se taise et c’est ce qu’il fit. Il connaissait mon avis sur cette question. Enola, mon île, ma patrie. Je ne voulais pas la quitter, jamais, surtout que maintenant, j’avais une raison de plus de rester, en plus de tous mes proches et de cette guerre que j’avais bien envie de gagner. La réflexion d’Emilio vint mette fin au débat, en nous proposant de boire quelque chose, ce qu’Antonio accepta chaleureusement en rassurant le blondinet sur le vouvoiement. Il ne s’en souciait pas le moindre du monde. Nous suivîmes donc l’Hôte de Pension dans la cuisine, où nous nous installâmes. J’aidai Emilio à préparer le thé, répondant par le fait même à sa question. «Oui, en effet, de toute façon, je devrai récupérer mes effets personnels et me changer.» J’aurais eu bien besoin d’une douche, mais je ne me sentais pas prêt à laisser Antonio et Emilio seuls, tous les deux. J’avais beau avoir confiance en ce dernier, je craignais que la vérité ne sorte d’une façon ou d’une autre. De toute façon, je n’avais pas l’intention de me débarrasser tout de suite des derniers vestiges de notre période d’amour ce matin. Je voulais la garder contre mon corps encore un peu. Antonio s’occupa de la conversation, aussi bavard qu’à son habitude. Il racontait mes «exploits» à Emilio d’un ton enjoué. «Et le Concours d’Anula en 2006… Incroyable! Tu aurais du voir sa performance avec Ydila! Tout le stade en pleurait! La grâce, l’élégance… la passion! C’était un spectacle à mourir de bonheur.» Je secouai la tête. Bien sûr, je me souvenais très bien de cette performance qui avait marqué un point tournant dans ma carrière. Juste avant de devenir Maître Coordinateur. Ce Concours avait convaincu une bonne partie de mes fans à me suivre. Après un moment, nos thés terminés, je sollicitai Emilio pour notre rencontre à l’abri des regards indiscrets. Je le menai à l’étage et refermai la porte derrière moi. Alors, mes épaules s’affaissèrent. Toute ma tristesse me retomba dessus. J’allais vers lui et le serrai contre moi, passant une main passionnée dans ses cheveux blonds. Je blottissais mon visage contre sa tête, l’empoignant presque brutalement, comme si je ne le lâcherais plus jamais. «Emilio… Je ne veux pas partir… Tu vas tellement me manquer…» J’en pensais chaque mot. Mais je le devais. Je travaillerais tous les jours pour que Téléport soit appris. Je m’en faisais un serment. «Tu ne m’oublieras pas, hein?» Je souriais un peu bêtement pour m’empêcher de ne paraître trop triste. Je me sentais un peu stupide. N’avions nous pas échangé des paroles pleines de promesses, juste à l’instant? Mais il me manquerait, trop, probablement. Je n’avais pas l’habitude.

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Sujet: Re: Sexy in the Morning \|PV Emilio <3\| [contenu explicite] Dim 22 Sep 2013 - 18:19

la première merveille du monde... Mon invitation acceptée j'emmenais mes invités dans la cuisine et préparait thé et café. Antonio m'était décidément sympathique, il était fort bavard et m'encourageait à parler de plus belle. J'apprenais par lui d'autres choses que Max ne m'avais pas dit, sur son métier de Coordinateur. Il était modeste et n'osait pas s'en vanter comme son manager le faisait à sa place. C'était agréable d'entendre de telles choses sur mon amoureux! Même si ce dernier faisait un peu la tronche depuis tout à l'heure. J'étais vraiment captivé quand il me racontait en détails les performances de Max et de ses Pokémon, il avait des étoiles dans les yeux. Est-ce que tout le monde regardait mon amour comme lui, avec une pareille expression? Je m'en doutais déjà un peu, mais Maxwell était vraiment quelqu'un d'exceptionnel, même si il ne désirait pas le montrer. Je voulais vraiment le voir dans un vrai concours, maintenant! Puis il me pressa implicitement de venir faire le « débriefing » de la chambre, me coupant dans mes discussions avec Antonio. Cela m'allait de discuter avec lui... J'avais ainsi l'impression que Max resterait plus longtemps. En m'excusant, je montais à la suite de mon amoureux encore en pyjama dans l'escalier. Une fois dans la chambre, il se blotti sur ma poitrine, la tête basse. Mon cœur se mit à battre plus vite, le voir ainsi m'emplissait de tristesse. Évidemment, lui aussi il me manquerait terriblement... Il ne savait pas à quel point. Mais il aurait beaucoup à faire, je ne m'inquiétais pas pour lui, il serait occupé et il aura au final moins de mal à supporter notre séparation, il verra des gens... Quant à moi, je serais tout seul, peut-être verrais-je Enzo... Je ne sais pas. Mais je ne devais pas lui montrer ma peur, ni que je tenais encore plus que lui à ce qu'il reste. Puis il prononça les quelques mots qui scellèrent notre séparation prochaine. «Tu ne m’oublieras pas, hein?». Quel gros bêta! Comment pourrais-je l'oublier un instant?! « Tu es bête! Je penserais à toi tout le temps! Et quand on se reverra... » Mon sourire se fit plus plus ambitieux, et je glissais quelques mots plus osés à son oreille, car je crevais déjà d'envie de le revoir, alors qu'il n'était même pas parti. « Je te kidnapperais et je t'aurais toute la nuit pour moi seul! » Je devais continuer de lui sourire, je ne devais pas retarder son départ, l'empêcher de faire son devoir. Oui, je n'étais pas un gosse, on était pas mariés, que je sache! Je passais une main sur la joue de Maxwell et lui offrais un dernier baiser doux et passionné. Je me détachais avec délicatesse, je ne pouvais plus lâcher Max, mais il le fallait. Je retenus les sanglots de monter dans ma gorge, une fois de plus, et brisait finalement mon étreinte. Ne pas arrêter de sourire. Jamais. Puis je penchais la tête, mes mains sur ses épaules. « Allez! Courage! C'est pas si terrible! On se revoit bientôt! Prépare-toi vite et redescend boire le thé! » Sur mes mots, je le laissait se rhabille reprendre une douche si il en avait envie, puis je reprenais le chemin du couloir. Arrivé en bas, Antonio ne comptait les aventures de Max de plus belle... Le nœud dans mon estomac ne partait pas, mon sourire restait pourtant figé. Encore un peu, après, quand il sera parti, je pourrais pleurer. Je voyais Max revenir. Je lui envoyais un regard compatissant et mon meilleur sourire, en guise d'encouragement. « Alors, fin prêt? »

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Maxwell R. Young
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Sujet: Re: Sexy in the Morning \|PV Emilio <3\| [contenu explicite] Mar 24 Sep 2013 - 0:23

Sexy in the Morning L’idée qu’Emilio vienne me kidnapper me plaisait beaucoup. Énormément, à la folie. J’aurais bien désiré qu’il le fasse là, tout de suite. J’aimais savoir qu’il penserait à moi, qu’il s’ennuierait de moi… Même si évidemment, je ne lui souhaitais pas de souffrir comme je le ferais dans peu de temps. Je ressentais avec une pointe de culpabilité la satisfaction de me savoir désiré. De reconnaître qu’il m’attendrait, que son cœur se languirait de moi. Un peu comme ce moment, presque jouissif pour moi, avant un Concours, quand les spectateurs criaient mon nom et m’adulaient. Peut-on reprocher à un homme d’aimer ce genre d’attentions? Par contre, je repoussais vivement tous ceux qui me portaient de l’attention à cause de mon argent ou de mon statut au sein de l’île. Mes fans, Emilio… ils m’aimaient pour ma personne et je continuais à m’en sentir flatté et profondément heureux. Parfois, j’avais du mal à croire que de si bonnes personnes pouvaient croiser mon chemin aussi candidement. Je me sentais privilégié, ce qui rendait ma séparation avec Emilio d’autant plus difficile. Je menaçais de m’effondrer pour de bon, mais comme toujours, mon amoureux me soutenait, m’insufflait de la force qu’on ne lui soupçonnait pas. Ses murmures à mon oreille me firent sursauter et un grand frisson de chaleur et d’excitation me parcourut à ce moment, agitant la bête alors que dans mon pantalon… Par Arceus déjà? Quelques paroles lui avaient suffit à prendre possession des bassesses de mon corps et de les élever au grand jour? Je mourrais de honte, mais il ne sembla pas s’en rendre compte, surtout que je mettais un effort accru pour dissimuler… Enfin, vous avez compris. Il ne m’aida pas en venant m’embrasser de nouveau avec une fougue délicieuse. J’en oubliais presque la présence d’Antonio, en bas, alors que j’imaginais nos corps l’un contre l’autre à rouler sur mon lit qui était tout près. Tout près et pourtant si loin… Le tonnerre nous avait déserté en même temps que notre intimité, je devrais m’y faire. Je le laissai partir à contrecœur, prenant appui sur mon lit pour m’empêcher de sombrer. Je n’avais de ma vie jamais touché un tel bonheur et voilà qu’on me l’arrachait! Je me battrais pour récupérer au plus vite la chaleur de mon amant, ses sourires, sa voix, la caresse de peau. Je ferais tout pour lui revenir, quitte à me battre une nouvelle fois avec mon manager. Je m’habillai, en prenant bien soin de calmer mes hormones. Dans ce pantalon étroit, mes embardées charnelles paraîtraient assurément et malgré la naïveté d’Antonio… Certains signes ne mentent pas! Je revêtis mon complet de travail, celui avec lequel j’étais arrivé. J’aurais probablement du me doucher, mais pénétrer dans cette pièce qui avait tant provoqué m’aurait été trop douloureux. Ainsi, je redescendis, mes Poké Balls à ma ceinture et un nouveau sourire confiant au visage. Je rejoignis les deux jeunes hommes, et Turbo vint aussitôt à moi. Je le pris dans mes bras et il m’entoura de ses petits membres dans un geste d’affection des plus pures. Comme s’il comprenait mon désarroi. Ce que nous tentions de cacher à nos Pokémon nous avait-il échappé malgré nous? Je ne pouvais le savoir, mais je me comptais chanceux d’avoir mon allié pour me soutenir en ce moment difficile. Je finis donc mon thé, soudain pressé de partir. Plus vite je partais, plus vite je le retrouverais, me disais-je. Avec du recul, j’aurais souhaité passer ces derniers moments avec lui… Histoire d’étirer notre temps ensemble le plus possible. «Prêt oui, si évidemment Antonio promet que la séance se déroulera vêtu de vêtements convenables, et non en costume d’Adam comme il a tenté de faire la dernière fois.» J’avais du mal, malgré tout, à garder la mauvaise humeur hors de mon cœur. Je détestais les séances photos, surtout que la plupart du temps il disait… «Mais Maaaaax! Penses à toutes ces filles qui se jetteraient à tes pieds! Ils s’arracheraient ces magasines!» «Je n’ai que faire des filles.» répondis-je sèchement. Un nouveau rire de mon manager. Il comprenait totalement ma mauvaise humeur, mais lui, il aurait bien aimé que des milliers de filles se jettent à ses pieds. Il ne voyait parfois que le signe de dollar au-dessus de ma tête et à ces moments, j’avais envie de le frapper. Nous nous levâmes et partirent tous ensemble vers la porte. Les adieux se firent brefs, mais tout se passa par les yeux, entre Emilio et moi. Combien de «je t’aime» et de «tu me manques déjà». Je refermai la porte, épris de tristesse, souriant toujours de la façon la plus fausse qui soit, en montant dans la voiture, Turbo sur les genoux. Au détour du chemin, je pleurais de la façon la plus silencieuse possible. Même si au fond, ma tristesse faisait tout un vacarme.

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Sujet: Re: Sexy in the Morning \|PV Emilio <3\| [contenu explicite] Mer 25 Sep 2013 - 13:25

la première merveille du monde... Je sourirais car je savais qu'autrement, je fondrais en larme. Sourire qui m'avait sauvé un grand nombre de fois... Cette fois encore, il me protégerait, il protégerait Max de la même façon. Je devais penser au moment présent, profiter jusqu'au bout de sa présence, jusqu'à ce que je le vois disparaître au bout du chemin, derrière les collines vertes. Lui, ses Pokémon, bref, tout ce qui faisait sa personne, tout allait disparaître de chez moi. Je jouais les durs, mais j'étais au moins aussi triste que lui, je me sentais cruel d'avoir écourté nos adieux seulement pour ne rien ébruiter auprès d'Antonio... Je me sentais déjà tellement seul. Mais pour l'instant, je ne pouvais que figer mon sourire, rire aux histoires de photos de nu de Maxwell suggérées par Antonio, même si au fond, j'étais atrocement jaloux qu'il puisse être exposé à tous les regards ainsi... Je me sentais atrocement amer vis-à-vis de tout cela. D'un coup, je pensais même à foutre Antonio dehors et garder Max sous mes bons soins... Non, il était libre. Alors pourquoi j'avais si mal de le voir partir pour faire ce qui le passionnait. J'avais un mauvais pressentiment... Et si il arrivait quelque chose? Ils étaient déjà sur le pas de la porte, et nous échangions nos adieu, les yeux dans les yeux. Je l'embrassais mille fois du regard, dans ces quelques secondes, il n'y avait plus que nous sur terre, nous étions devenu le centre du monde. « A bientôt Max, prends soin de toi et merci pour tout... » Merci. Merci infiniment. Tu ne sais pas à quel point je t'étais reconnaissant d'être venu ici, pour que je te rencontre. Continue de sourire, jusqu'au bout, Emilio. Puis notre lien visuel fut coupé... Non... Pas maintenant, et les jambes de Max se mirent à porter son corps sur le chemin, descendant vers Vanawi. Retourne-toi Max, juste une fois, une dernière fois, regarde-moi. Ma main s'agitait toute seule, sans force, mon sourire tenait de lui-même aussi, désespéré pour un dernier regard de mon aimé. J'avais déjà tellement soif de lui à nouveau... Reviens Max, reviens bientôt, tu me manques tellement. Puis il disparu, son ombre glissa derrière l'horizon, et sans que mon sourire s'éteigne, mes larmes se mirent à couler sur les joues. Non! Je voulais être fort... Je ne voulais pas pleure! Merde quoi! Je me hâtais dans la maison me dissimuler de tous les regards du monde. Je voulais au moins monter jusqu'à ma chambre, retourner dans mon lit imprégné de l'odeur de Maxwell, mais mes jambes me lacèrent dès que je passait la porte d'entrée, je me laisser glisser le long de celle-là, enfouissant piteusement mon visage dans mes mains. J'avais tant retenu mes pleurs que tout éclatait d'un coup, j'avais si honte... Si honte à la pensée que le monde entier puisse entendre mes sanglots. Nono m'observait, interdit, je crois qu'il commençait à comprendre. Il vint vers moi, impuissant face à mes larmes, je me vidais, des hoquets commencèrent à annoncer la fin de mes sanglots. J'essuyais mes yeux des paumes de mes mains, et les yeux rougis, j'observais mon plus fidèle compagnon. Je lui assénait une petite tape sur la tête, lui souriant avec une infinie tristesse. « Ce n'est pas grave, Nono. Ne t'en fais pas, j'arrive, on a du travail aujourd'hui! » Je sourirais de plus belle, d'un sourire faux. Puis Nono qui n'avait jamais été très tactile se jeta dans mes bras, m'offrant quelques instants son contact. Il voulait me consoler, il me pardonnait d'avoir été négligent ce matin. Je me levais finalement remerciant mille fois mon Scarhino de m'avoir redonné des forces. J'avais besoin de voir Enzo, pour tout lui raconter, pour me débarrasser de ce poids que j'avais sur le cœur... Mon frère, j'avais tant besoin de lui. Quand reverrais-je Maxwell? Le plus tôt possible, je guettais le moindre de ses gestes, sous n'importe quelle forme. Je lui vouais une confiance aveugle alors... Pourquoi ressentais-je la même sensation de danger que j'avais eu le jour ou Enzo m'avait annoncé qu'il risquerait sa vie pour les idées de la Résistance? J'avais un pressentiment, définitivement lié à ce conflit, j'avais peur pour Max et mon grand frère. Mais je ne pouvais rien faire... A part, peut-être, risquer ma vie pour eux, rejoindre Enzo dans sa folle ambition. Un jour, peut-être. Bientôt. FIN

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Sexy in the Morning |PV Emilio <3| [contenu explicite]

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