[END] Rien qu'une padawan | Maxwell

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♣ Rien qu'une padawan
« Apprends moi »

Comment je m’étais retrouvé là déjà ? Sur des plaines, enfin des terres fertiles. Beaucoup de terres fertiles. Trop de terre, tue la terre, c’est bien connu pourtant, non ? Mémoire, rafraichit toi s’te plait. Ce n’est pas le moment de flancher. Je suis fatiguée, mes pokémons m’épuisent. On s’est entrainé et pourtant ils en veulent toujours plus. Ils ont beau s’entrainer leur volonté mènera ma perte. C’est fou quand même. Me voilà donc, étaler dans l’herbe en train d’attendre. Ou de me reposer. En fait, on peut dire que je fais les deux parce que je n’ai rien d’autre à faire. Peut être dormir un peu ? De toute façon, je serais protégée non ? Argh, c’est dur de choisir. En fait non, pas du tout. Je croisais les bras derrière ma tête et laissait le sommeil m’emporter loin de ces terres. Enfin, jusqu'à ce que mes pokémons décident d’apprendre à sauter par-dessus moi. Alors bon, ceux à quatre pattes. Ok. Celui qui vole. Ok. Mais celle sur deux jambes qui vient juste d’évoluer et qui ne maitrise pas le poids de ses roses, là, ce n’est pas ok ! Même en ayant pris de l’élan, le résultat fut désastreux. Elle se retrouva étalée sur moi. Au sens propre du terme. Elle tourna la tête lentement vers moi, et me regarda comme si elle avait peur de ma réaction. Mais là, je ne pouvais qu’éclater de rire devant la situation. J’avais vu la chute du pokémon grâce aux petits piaillements du groupe, puis faut quand même s’imaginer le pokémon qui se retourne angoisser quand même !
« Dis donc mademoiselle… Quand on ne sait pas jouer à saute mouton, et ba, on n’y joue pas ! »
C’était plus de la rigolade qu’un sermon. Et puis elle le savait parfaitement étend donné qu’un grand sourire était placé sur ma bouche. Je ne pouvais pas la gronder pour ce que tous mes pokémons avaient fait eux aussi, et puis, on peut dire que finalement, c’était plutôt drôle. Enfin, je sais pas pour elle, mais au moins pour moi. Elle, avait du un minimum appréhender la réaction que j’aurais. Je compatis avec elle, mais je suis quand même vexée qu’elle me voit encore comme une dresseuse capable de s’énerver pour une broutille contre eux. C’est vexant surtout que je l’élève depuis qu’elle sort de l’œuf. C’est assez ironique n’est ce pas que mon propre pokémon ait peur de ce que je peux penser alors qu’un pokémon capturer me fait vraiment confiance ? C’est dingue quand même. Un poids sur moi me rappela à l’ordre très vite.
« Euh si tu pouvais te relever aussi… Ce n’est pas que tu es lourde mais bon… Un peu quand même ! »
Elle se redressa et alors que j’allais me relever, à peine mes deux jambes furent de nouveau en train de fonctionner, Hiko, me sauta dessus me refaisant tomber à la renverse, mais cette fois, tous mes pokémons se jetèrent sur moi. Je n’avais pas peur, pas avec eux, je leur confierais ma vie. Je sentis petit à petit, des chatouilles, des léchouilles et là, je commençais à me tortiller par terre comme un petit vers de terre. Mon rire raisonnait alors que j’essayais tant bien que mal de le contenir. Toujours par terre, je vis une ombre se dessiner devant nous. Immédiatement, nous cessèrent toute activité et je me redressais tant bien que mal en face de l’inconnu. Discrètement, enfin j’essayais, j’enlevais rapidement la poussière sur mes vêtements, et souffla sur une mèche de cheveux qui me cachait un petit peu ma vue. Prise en flagrant déli avec mes pokémons, je ne savais pas trop quoi dire devant l’attitude d’enfant que je venais d’offrir à cet homme que je ne connais pas. Mine de rien, il avait dut rire au moins intérieurement, non ? Sinon, c’est carrément la honte. Je me grattais l’arrière de la tête en fixant le sol. C’est fou à quel point on oublie la beauté du sol ! De là, je pris la parole, ne sachant pas trop quoi dire ou même faire.
« Hum… Euh… Bonjour ? Je suis Yumi Tokiro ! »

Sujet: Re: [END] Rien qu'une padawan | Maxwell Jeu 5 Sep 2013 - 3:00

Quelques mots de sagesse

Je suis difficile, mélancolique, triste même. Il n’est pas aisé de me suivre, de m’accepter, pleinement. Comme si je vivais à côté de tous, à contre-sens, portant avec moi un lourd sac à dos, rempli de douleurs et de déceptions, objets cumulés pendant mes nombreux voyages. Les genoux pliés, le souffle court, je peine. Certains tentent de faire ce chemin avec moi, prenant une part ce poids avec eux, me soulageant un moment. Il ne peut en être ainsi pour toujours, et un jour, ils partent comme ils sont venus. Seuls les plus courageux ont osé s’avancer au-delà, pour plonger les mains dans se sac et de jeter par-dessus bord des parts de ces résidus du passé. Ces anges habitent ma vie, ils ont su me comprendre. Ces gens, je leur dois la vie. Sans eux, je me serais écroulé depuis longtemps sur cette route rocailleuse. Si tout ce poids est difficile à porter, c’est dans les petites choses que je trouvais, et trouve encore, le bonheur. En marchant dans les grandes plaines de Vanawi, je me laissais subjuguer par la beauté de la nature. Tout petit devant cette immensité, humble devant ce que la grande Dame nous avait construit à nous, pauvres mortels. Je souriais, souriais de toute mon âme, en témoin privilégié de ce spectacle grandiose. Je marchais depuis plusieurs heures, n’ayant pas pu trouver le sommeil. Je m’étais levé avant le soleil, et avait pris le chemin de l’Ouest, vers les montagnes et la jungle d’Anula. Je ne pouvais encore que percevoir ces premières, qui s’étendaient au Nord comme un mur compact et fidèle. Des montagnes qui protégeaient Baguin, l’isolaient aussi. Leurs pics enneigés attiraient mon regard. Je devrais bientôt m’aventurer dans ce coin pour en percer les secrets, mais pas aujourd’hui.

Aujourd’hui, ce matin précis, je pensais à Emilio Rainbow. Je lui avais laissé une note sur la table pour ne pas l’effrayer de mon départ. Après tout ce qui s’était produit la veille, je ne tenais pas à lui faire croire que je prenais la fuite. Au contraire, alors que je marchais, laissant de plus en plus d’espace entre la Pension de Vanawi et moi, je souffrais de plus en plus de la distance. Je pensais à nos baisers échangés. À tout ce que j’avais pu lui révéler sur moi. J’avais déjà hâte de le retrouver, de le voir sourire. Rien n’était plus beau que son sourire, qui faisait pétiller ses yeux joyeux. Je me plairais à l’observer travailler, et lui ferais cette démonstration de Coordination que je lui avais promis. Mais pour le moment, j’avais besoin de marcher, de dépenser de l’énergie et de tenter de me débarrasser de cette pression qui m’étouffait, résultat d’une bataille entre deux partis au fond de moi. Le contact avec la nature me détendait parfaitement. Pandora me suivait, volant haut dans le ciel. Il lui faisait plaisir de pouvoir profiter d’un endroit aussi grand pour se dégourdir les ailes, je le savais. Nuva Eja l’étouffait parfois. Notre petit voyage lui faisait donc plaisir. Elle gardait un œil sur moi, un œil protecteur. La Togekiss était maligne, elle savait que quelque chose s’était passé la veille entre moi et l’hôte de la Pension. Elle craignait pour moi, tout autant qu’elle se sentait heureuse de me voir m’ouvrir. Un peu comme moi, au final.

Je fus alerté quand la championne de mon équipe se mit à tournoyer. Elle devait avoir aperçu quelque chose non loin. Je pris donc la direction qu’elle m’indiquait et elle revint vers moi pour me guider convenablement. Je me frayai un passage dans les hautes herbes, prenant tout mon temps. Je n’avais pas l’intention de me presser par une journée pareille. Je souhaitais seulement profiter. Me parvint bientôt une musique douce et cristalline, synonyme d’innocence : le rire d’une jeune fille. D’une jeune fille totalement, complètement heureuse. Curieux, je me décidai à approcher celle qui avait attiré l’attention de ma jolie Pandora. Il s’agissait d’une jeune adolescente, qui approchait l’âge adulte, tout de même, aux cheveux d’un bleu vif, entourée de ses Pokémon. Je venais donc d’assister à un moment privilégié entre une dresseuse et ses acolytes. J’adorais voir cet échange, tout en simplicité. Je souris en me dirigeant vers elle. Je ne souhaitais pas l’effrayer, les hommes de mon âge s’approchant de jeunes filles seules peuvent parfois provoquer des idées chez les autres, des idées mal intentionnées.

«Bonjour Yumi Tokiro. Je m’appelle Maxwell Young. Enchanté de faire votre connaissance jeune demoiselle.»

Je m’inclinai avec respect avant de lui proposer ma main pour l’aider à se relever. Je détaillai ensuite ses Pokémon. Forts, heureux, resplendissants.

«Ne seriez-vous pas… par le plus grand des hasards, une Coordinatrice?»

J’échangeai un regard complice avec Pandora qui me fit un petit clin d’œil. Elle aussi soupçonnait la jeune fille d’avoir trouvé son intérêt dans le même champ que nous. Peu importe ce qu’elle était, il me faisait chaud au cœur de voir une équipe aussi soudée.

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♣ Rien qu'une padawan
« Apprends moi »

Ce que je pouvais remarquer sur l’homme qui était en face de moi, c’était bien son sourire. Un sourire heureux. Comme les vrais. J’en ai beaucoup moi des sourires, mais ils n’ont pas toujours la même signification, c’est quand même assez idiot que les gens ne soient pas assez évolués pour pouvoir identifier les sentiments des gens à travers leurs yeux ou même leur sourire. C’est donc mon cas. Mon sourire retransmet toute mes émotions que je sois triste ou excitée. Tout comme tout passait dans les yeux de mon frère. C’est pour ça que je pouvais toujours deviner ses pensées car tous ses sentiments se reflétaient dans ses yeux. Passion comme peur. Après m’avoir souhaité le bonjour, il se présenta comme Maxwell Young. Je crois que j’avais déjà entendu ce nom quelque part sur Enola, mais je ne suis pas sure. Bon c’est surement que je me fais des idées. Cependant, je me rendis compte que j’avais un gentleman en face de moi. Juste en se présentant, il s’inclina légèrement devant moi avant de me tendre sa main pour m’aider à me relever. Je fixais sa main avec un petit sourire amusé. Il restait finalement des gens polis sur cette terre. C’est bon a savoir ! J’attrapais sa main et me relevais complètement. Il était plus grand moi mais pas de beaucoup. Enfin si mais pas trop non plus. Je n’avais pas l’impression d’être une naine. C’était un véritable sentiment de satisfaction. Je ne sais pas pourquoi puisque j’avais souvent était plus grande que la plupart des autres enfants, mais voir la vie d’en haut, je trouvais ça plus drôle que de voir les pieds d’en bas. Logique en même temps.
« Le plaisir est partagé Maxwell. »
Et hop, un nouveau sourire, mais cette fois ci poli. Tant qu’à être dans les politesses. Je ne sais pas trop comment, mais Maxwell avait deviné que j’étais une coordinatrice. Qu’est ce qui pouvait bien m’avoir trahi. Je n’avais pourtant pas fait d’entrainement devant lui, ni de ruban –du moins pas encore- ni un tee-shirt disant au monde qui j’étais. Néanmoins, je ne pouvais pas critiquer son 6eme sens ou bien même son sens de l’observation. Je n’avais jamais été capable de pouvoir déterminer le type d’un dresseur. Oui, les dresseurs ont des types. Dresseur ou Coordinateur. C’est simplement ma vision des choses. Etrange, mais véridique ! Enfin, je ne pense pas être la seule à dire ça. Parce que si c’est le cas, je ne devrais plus le répéter, je pourrais avoir l’air très bête devant les autres. En particulier devant ce Maxwell qui avait l’air d’être beaucoup plus expérimenté que moi. Je ne voulais pas avoir l’air d’une petite fille sotte et ridicule. Ce que mes bégayements n’avait pas du tout renforcée comme image.
« Hum… Comment tu… Qu’est ce qui m’a trahi ? »
Mon regard se porta sur le pokémon de Maxwell. Une magnifique Togekiss. J’avoue ouïe dire que les Togekiss n’apparaissaient pas sur les lieux de discorde. Cela voulait peut être dire que l’ambiance dans l’équipe du dresseur était bonne, voir très bonne ? Ou alors, il avait eu un Togepi qu’il avait finalement bien entrainé. Tout est possible. J’admirais ce beau pokémon. Emplie de beauté et de grâce. C’est vraiment grâce à ce genre de pokémon que j’avais voulu faire de la coordination. J’avais tellement rêvée devant la télé en regardant des concours. C’est ce qui avait fait de moi ce que j’étais aujourd’hui. Je ne voulais pas embêter le dresseur dès notre première rencontre, mais je voulais vraiment pouvoir approcher ce pokémon. Ou même en apprendre un peu plus sur lui. Après tout, elle avait l’air si heureuse. Peut être que Maxwell pourrait me donner des conseils pour le bonheur de mes pokémons. Après tout, ils étaient heureux, mais si je pouvais, je ferais en sorte qu’ils soient au paradis ! Enfin, si je le pouvais.
« Dis, je veux pas t’embêter, mais je peux savoir comment s’appelle ton magnifique Togekiss ? Dis je peux la caresser ? Je m’adressais au pokémon directement. Je peux ? »
Des étoiles dans les yeux, c’est ce que j’avais lorsque je regardais ce pokémon. Qui ne craquerait pas devant lui ? Juste des gens inhumains peut être, mais moi qui craque si facilement…

Sujet: Re: [END] Rien qu'une padawan | Maxwell Lun 9 Sep 2013 - 20:34

Quelques mots de sagesse

J’avais rarement vu Pandora aussi détendue. Elle se tenait non loin de moi, les ailes repliées le long de son corps aérodynamique, une expression douce sur le visage, presque maternelle. Son intérêt, non dissimulé, envers la jeune fille attisait ma curiosité. Je me demandais bien ce qui la poussait à rechercher son contact alors qu’elle ne la connaissait pas le moindre du monde. Peut-être son énergie lui rappelait-elle Clarissa, ma bien-aimée sœur. La Togekiss l’avait toujours appréciée, elle avait grandi avec elle, après tout. Yumi devait approcher son âge. Je prenais cette confiance soudaine comme un bon signe et me montrait plus courtois, probablement, qu’à l’habitude envers de jeunes Coordinatrices. Je les connaissais bien, elles. Lorsqu’elles me reconnaissaient, elles ne mettaient pas bien longtemps à perdre la tête et à me sauter dessus. Je préférais bien évidemment répéter ce genre de situation gênante, surtout après la fan cinglée d’Anula qui voulait m’épouser ou je ne sais quoi encore. Je me tenais toujours sur mes gardes, surtout quand je me trouvais seul à seule. Mais la jeune fille n’avait rien d’agressive, je la sentais plutôt curieuse, et un peu impressionnée. Mon extrême politesse dû la surprendre, à cause de son jeune âge. Je m’adressais ainsi à tous, même aux enfants. Crystal faisait bien sûr exception. Elle était comme ma nièce.

Ses bégaiements m’amusèrent bientôt, mais je n’osai bien sûr pas m’en moquer. Je l’avais prise de court avec mes suppositions, mais j’avais vu juste, évidemment. Après… combien d’années? Onze ans de Coordination, plus même, si on considérait mon tout premier Concours, j’arrivais sans problème à reconnaître mes semblables. Il se dégageait d’eux comme une étincelle, une lumière unique que seuls des yeux expérimentés pouvaient déceler. Certains n’exploitaient pas ce talent, d’autres s’aventuraient dans ce monde sans y être totalement invité. Coordination. Mon épouse de toujours. Car mon lien avec elle était si intense, si passionné, qu’il en était réellement fusionnel. Je ressentais mon art dans chaque parcelle de mon corps. Chaque moment n’était que création, épanouissement. Je jetai un nouveau coup d’œil à Pandora. Elle était l’investigatrice de ce mouvement de soi. Elle qui m’avait mené sur ce chemin difficile, mais si valorisant. J’étais si fier d’elle. De l’artiste qu’elle était devenue. Elle irradiait d’une lumière plus vive que n’importe quel Pokémon. Elle resplendissait tel un diamant. Yumi semblait obnubilée, elle aussi, par sa beauté légendaire. Difficile de ne pas faire autrement. Je sursautai presque quand Yumi me demanda le nom de la belle Togekiss.

«Pandora. Elle s’appelle Pandora, surnommée Pan, pour mes performances.»

Yumi posa la question directement au Pokémon. Elle venait de gagner tout mon respect. Elle avait compris une leçon très importante, la plus importante de toutes. Je sentis mon cœur se serrer de joie. Elle méritait certainement de caresser Pandora, qui s’empressa d’accepter avec un «Togeee!» enthousiaste. Voilà qui aurait du me surprendre. Elle se montrait souvent très timide avec les inconnus. Elle préférait vraiment qu’on ne la touche pas, surtout avant et après les performances. Mais cette fois, elle se laissait câliner sans se plaindre. Même qu’elle appréciait l’affection de l’adolescente! Je comprenais pourquoi. Yumi l’avait impressionnée, elle aussi, par son geste de lui demander directement à elle.

«Ce qui vous a trahi… Rien. J’ai l’œil pour reconnaître ces gens qui, comme moi, se sont abandonnés à un monde tout à fait unique, un monde de Coordination. Il y a aussi quelque chose dans vos Pokémon… ils semblent heureux, épanouis.»

Je les observai un moment. Tous beaux et puissants, mais toujours un peu hésitants. La jeune fille manquait-elle un peu de confiance en elle pour les guider? Devais-je l’aider de mon mieux? J’aimais bien guider les jeunes Coordinateurs prometteurs. Cette mission me permettait, chaque année, de voyager. J’avais repris du service seulement depuis deux ou trois ans, à peu près à l’époque ou je complétais mon équipe avec l’arrivée de Zackson, un petit Evoli maintenant un fier Voltali. Trop difficile, avant, de sortir après les attaques du Régime, après la mort de… Je ne devais pas penser à ces événements. Pas maintenant. Pas après mes baisers échangés avec Emilio. Je voulais être baigné par le soleil aujourd’hui. Et par l’espoir d’une toute nouvelle Coordinatrice qui s’avançait vers son rêve.

«Pandora n’aime pas qu’on la touche habituellement. Elle a apprécié que vous demandiez la permission pour la caresser. C’était très respectueux. C’est une grande qualité pour un Coordinateur, vous savez.»

Je souris. Je parlais encore une fois comme un vieil expert. Elle me trouverait probablement un peu présomptueux de parler ainsi, comme si je connaissais tout. Je ne connaissais pas tout, évidemment. Chaque année, des participants m’échappaient et passaient aux finales. Devais-je lui révéler ma position? Je me gardais le plaisir de la laisser s’interroger.

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« Apprends moi »

La Togekiss n’avait pas l’air d’avoir peur de moi, et pour ça, j’en étais très flattée. Et je devinais aussi bien sans mal que ce pokémon s’entendait parfaitement avec son dresseur. Là en l’occurrence, j’étais persuadée qu’ils avaient une relation dans la joie et la bonne humeur. Avec les belles plumes rutilantes qu’elle avait, elle respirait le bien être. Je pouvais affirmer sans me tromper que je devais me trouver en face d’un connaisseur de pokémon. Je ne pouvais m’empêcher de me dire en cet instant même que j’étais bien chanceuse de le croiser. Il pourrait peut être me conseiller pour le bien être de mes pokémons. Pour qu’ils soient encore plus heureux qu’ils le sont. Après tout je ne veux que leur bonheur. Alors que je venais de poser ma question, je sentis que Maxwell avait été tiré de ses réflexions ou bien, de ses rêves, je ne sais pas trop. Après tout, étant tout le temps sur terre, je ne pouvais pas en avoir la connaissance. J’appris que la Togekiss s’appelait Pandora. C’était un très joli nom. Simple mais qui s’accordait si bien avec le pokémon. Mais lorsque Maxwell prononça performance, je sus qu’il était un coordinateur et à voir Pandora, il devait déjà être bien avancé dans son voyage. Il devait avoir beaucoup d’expérience. Néanmoins, le pokémon accepta que je la caresse. Ce fut pour moi, un véritable honneur. J’approchais doucement ma main de sa tête comme si j’allais lui faire mal et qu’elle s’effondrerait au moindre de mes gestes. Doucement je posais ma main sur les plumes de l’oiseau. C’était si doux comme du duvet, ma seconde main se posa sur la tête du pokémon et je m’accroupis pour être à sa hauteur. J’avais comme l’impression de rêver, maintenant que je pouvais câliner un pokémon si majestueux et surtout si gentil. Je lui chuchotais à l’oreille.
« Merci beaucoup, tu viens de réaliser un de mes rêves. »
Alors que je caressais doucement le plumage du pokémon, je levais la tête pour regarder le coordinateur. Face à moi, je trouvais enfin quelqu’un qui savait reconnaitre les gens grâce à leur énergie, leur lueur. Celle qu’ils dégageaient sans vraiment sans rendre compte. Décidément, quelle belle rencontre j’avais là. J’en profitais pleinement. Je reçu le compliment sur mes pokémons. S’ils étaient heureux alors je faisais bien les choses. Après tout, c’est tout ce que je voulais. Que mes pokémons s’épanouissent. Depuis le début, je n’aimais pas voir les pokémons triste ou même mal en point, c’était plus fort que moi, je ne pouvais pas m’en empêcher. C’était à chaque fois mon cœur qui me poussait. Alors que j’apprenais que le Togekiss que j’étais en train de caresser était d’un général timide, et que j’avais une grande qualité de coordinatrice étant le respect. Mes yeux faillirent sortir de leurs orbites. C’était la première fois que l’on me faisait des compliments comme ça. J’étais vraiment surprise parce que pour le coup, je n’avais jamais eu quelqu’un pour juger mon travail jusqu’à maintenant.
« Euh… Merci… Je suis vraiment… Plus que touchée ! Fin’, je me doute que vous ne dîtes pas vos mots en l’air, mais vraiment, même si je viens juste de croiser votre chemin, j’ai comme l’impression que votre avis est très important pour continuer sur ma voie. C’est débile hein… ? »
C’est vrai que depuis l’instant où j’avais vu son pokémon, j’avais tout de suite donné de l’importance à ses paroles. C’était un drôle de pressentiment. Alors que mes doigts glissaient doucement sur les plumes de Pandora, je faisais bien attention, je ne voulais pas lui faire mal, surtout pas ! En regardant une nouvelle fois la femelle, je demandais alors à Maxwell.
« Dites… Puisque vous êtes vous aussi un coordinateur, est ce que ça vous dérangerez de me montrer votre talent ? Avec Pandora, vous devez surement faire des choses extraordinaires ! »
J’avais presque sortie tout d’un coup, mais il est vrai qu’on ne devait pas s’ennuyer devant un tel spectacle. Les étoiles avaient fait leur retour dans mes yeux, qui ne cessaient de passer du dresseur à son pokémon. J’avais vraiment envie de voir ce dont était capable Pandora, surtout que ce pokémon était à l’origine de tous mes rêves d’enfants.

Sujet: Re: [END] Rien qu'une padawan | Maxwell Dim 22 Sep 2013 - 0:00

Quelques mots de sagesse

Plus je discutais avec elle, plus je réalisais que Yumi représentait exactement ce que je recherchais dans la toute nouvelle génération de Coordinateurs. La passion, le respect et l’affection pour les Pokémon, et, à n’en pas douter, une imagination débordante. Je débordais de plus en plus de l’envie de lui exposer ma véritable nature et d’en faire mon apprentie. Je ne l’avais pas encore vue en action, mais de ce que j’en jugeais de nos quelques paroles échangées, elle méritait certainement mon attention et je surveillerais ses Concours à venir, bien sûr. En d’autres circonstances, dans un autre moment, c’est bel et bien ce que j’aurais fait. Proposé à cette jeune fille de lui enseigner, au meilleur de mes capacités, ce que je connaissais sur mon métier. Mais… Il y avait tant sur mon crâne que je pense, en y repensant, que j’aurais pu faire bien plus. Bien sûr, elle n’eu pas besoin de moi tant que ça pour devenir la Coordinatrice qu’elle aspirait à être, mais tout de même. Je pensais trop à ma soirée de la veille pour envisager quelconque avenir, trop pris dans mes sentiments mêlés, mes peurs et mes désirs tout à la fois pour réellement lui apporter mon soutien. Malgré tout, je profitais de cette rencontre probablement tout autant qu’elle. J’adorais lire la joie se dessiner sur son visage et l’admiration dans ses yeux envers la Togekiss.

D’ailleurs, Pandora se penchait vers l’avant pour l’encercler d’une aile protectrice et affectueuse. Je restai bouche bée. Une accolade? Que complotait donc mon amie de toujours? Je ne comprenais pas les raisons de sa soudaine familiarité avec mademoiselle Tokiro, mais je ne pouvais le la lui reprocher. Ce genre de décisions lui appartenait, alors autant pour moi. Je les observais donc sans rien dire, un léger sourire aux lèvres, profitant du soleil contre mon visage et l’air pur des grands espaces. Je sursautai un peu quand Yumi reporta de nouveau son attention sur moi. Mon avis… important la suite? Je rigolai doucement. Elle ignorait bien sûr que la seule voix qu’elle avait besoin d’écouter était la sienne, celle au fond de son cœur. Je ne faisais qu’apprécier des talents qu’elle possédait déjà, au fond d’elle-même. N’y tenant plus, je secouai la tête. Je devais absolument lui dire, la laisser dans le secret me paraissait tellement cruel à présent. Je n’avais pas l’intention de la surprendre lorsqu’elle se présenterait devant moi pour m’affronter. Ce ne serait que sottise de ma part. Alors que je cherchais une façon appropriée pour la mettre dans la confidence, elle me surprit par une autre question. Elle sollicitait…

«… une performance?»

Vit-elle combien mon visage s’éclairait? Les étincelles au creux des prunelles de Pandora? Un Coordinateur ne rate jamais l’occasion de se produire. Au fond, nous sommes des artistes éperdus à la quête de gloire. Vendre du rêve, une performance à la fois. D’instinct, je me reculais, brandissant mes bras de chaque côté de mon corps. Un immense sourire illuminait mon visage tandis que la Togekiss me rejoignait.

«Mademoiselle Tokiro, je ne saurais refuser une performance. En tant que Maître Coordinateur d’Enola, vous comprendrez qu’il s’agit d’un devoir autant qu’un plaisir profond pour moi. Pour cette performance, Yumi, vous aurez la chance d’admirer Pandora la Togekiss, mon tout premier Pokémon, ici présente, dans toute sa splendeur.»

Ensemble, nous reculâmes pour nous laisser l’espace nécessaire. Nous échangeâmes un regard et elle comprit la suite. L’un devant l’autre, je me penchai vers l’avant, imité par ma partenaire, dans un salut respectueux. Elle se tourna ensuite vers Yumi, devant qui elle s’inclina, avant de se placer en position initiale. Les ailes écartées, les yeux fermés, le cou arqué vers le ciel. Une offrande gratuite à notre public, limité aujourd’hui. D’un bond vertigineux, elle s’éleva dans l’azur en tournoyant sur elle-même alors qu’une lumière blanche d’une grande pureté couvrait lentement son corps. Piqué. Une attaque dont le nom avait été fort mal choisi, à mon sens, puisque nous ne l’utilisions souvent pour nous élever vers le haut plutôt de tendre vers le bas! Bientôt la lumière forma des alvéoles brillantes qui tournoyaient de plus en plus vite alors que la Togekiss tournait sur elle-même à un rythme qui s’accélérait. Arrivée à une dizaine de mètres du sol, elle s’arrêta aussi sec, répandant dans l’air quelques résidus lumineux, presque solides qui s’accrochaient à ses ailes, leur donnant un air mystique.

«Pandora, emplis le ciel de lanternes.»

Elle le fit. Orientée vers le sol, elle ouvrit les ailes pour distribuer des Aurasphères qui se répandirent sous elle dans un cercle parfait. Dans le soleil des plaines, ces boules d’énergie brillaient telles des lanternes.

«Maintenant, disparais.»

Un mouvement. Trop rapide pour l’œil humain. Pandora avait disparu de son perchoir au-dessus du grand cercle de sphères lumineuses pour en rejoindre le centre. Vitesse Extrême. Elle flottait à présent dans l’air. Elle donnait l’impression irréelle de ne peser rien du tout, comme un filament de vent, un extrait de nuage, illuminée par les couleurs flamboyantes des sphères dansantes autour d’elle. D’un grand mouvement d’aile, elle contrôla leur mouvement autour d’elle. Le cercle se contracta un moment, se faisant plus petit autour d’elle, avant de s’élargir et tournoyer de plus en plus rapidement. Comme une chef d’orchestre, Pandora maîtrisait le mouvement avec son aile, tout sourire. Puissante et belle dans son cercle protecteur. La finale venait. Le cercle se faisait plus rapide, décrivant un seul arc continu. L’aile de la Togekiss qui tournait, lui aussi, se mit à briller alors qu’apparaissait à son extrémité quelques filaments lumineux aussi tranchants que des lames de rasoir. Lame d’Air. Un mouvement gracieux l’expédia contre le bandeau lumineux d’Aurasphères… qui explosa comme un feu d’artifices. Lentement, Pandora redescendit, entourée de la poussière brillante qui avait formé autrefois les sphères qu’elle avait créée. Ses plumes s’illuminaient de leur bleu et leur vert. Doucement, elle se posa sur le sol et salua une dernière fois. Je fis de même, en posant ma main sur mon cœur. J’entendais les applaudissements dans ma tête. Encore une performance réussie. Je revenais vers Yumi, la gorge nouée d’émotion. La jolie Pokémon me rejoignit, visiblement fière d’elle. Je posai une main sur son cou dans une caresse affectueuse.

«Bravo ma jolie. Tu as été fantastique, comme d’habitude.»

Dans un soupir satisfait, j’offris un sourire à la jeune fille.

«Voilà, vous connaissez la vérité. Je suis en fait Maître Coordinateur ici sur Enola. Voudriez-vous, je vous en prie, me rendre la pareille? J’aimerais bien voir de quoi vous êtes capables! N’ayez crainte, je ne suis pas là pour juger.»

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« Apprends moi »
Je ne sais pas trop comment j’avais pu déclencher ça avec une seule phrase. Une phrase qui avait réussi à rendre le coordinateur plus qu’heureux. En fait, au début, j’avais pu voir son air surpris, mais à mieux y regarder, j’avais pu voir combien cela devait être important pour lui. Ses yeux brillaient d’une lueur que je n’aurais su définir. Ou quoi que si. C’est la passion. Celle de voir nos pokémons faire de leur mieux pour faire rêver le public. C’est comme entrer dans une bulle qui nous permet de nous échapper au loin et nous créer un nouveau monde. Maxwell se recula et son pokémon le rejoignit. Je penchais la tête sur le côté, sans comprendre jusqu’à ce qu’il m’éclaire. Il acceptait et avec grande joie. C’est sur que pour un maître, il était obligé de montrer les compétences de son premier pokémon. C’était naturel. Attends… Maître ? Mes yeux sortirent de leurs orbites et ma mâchoire se décrocha environ dix bonnes minutes après qu’il me l’ait annoncé. Le temps que l’information avait pris pour atteindre le cerveau… Ils se regardèrent un instant. Son pokémon, me salua, et je pouvais déjà affirmer que la suite ne manquait pas d’être inoubliable car depuis que le mot performance avait été prononcé, il émanait de la Togekiss tant de grâce qu’un seul petit pas devenait prodigieux. Et là, elle s’envola d’un battement d’ailes.
Et là, j’eus droit au plus beau spectacle de ma vie. Tant de grâce, d’élégance dans tous les mouvements que le pokémon faisait, tant de beauté dans un seul être, je n’aurais jamais pu croire cela possible. Je ne pouvais qu’admirer le tableau qu’on me dessinait. Pour moi, c’était un véritable trésor. Je crois que les mots ne suffisaient même pas à décrire ce que je pouvais voir. Je déglutis. Ce pokémon, je n’avais pas espérer en voir tant d’un seul coup. J’avais maintenant peur de ne pas retenir ce spectacle très longtemps alors que j’aurais voulu qu’il emplisse mes pensées pendant encore de longues années. Ce Togekiss, je comprenais vraiment pourquoi je voulais devenir une véritable coordinatrice et surtout quel travail je devais accomplir. J’étais encore très loin du résultat que j’avais là, sous les yeux, mais je suis sure que je pourrais y arriver. Je profitais de chaque seconde et tentais de ne pas cligner des yeux, je ne voulais rien louper de cette belle performance. Belle… Que dis-je, magnifique ! Je n’avais jusque là rien vu de tel, même à la télé, je comprenais vraiment d’où il détenait son titre. Maxwell avait la coordination dans le sang. Il le ressentait, le vivait en même temps que son pokémon et ça, je ne pouvais qu’admirer. A la fin de la prestation, on aurait dit que de la poussière d’étoile tombait sur nous. Je ne pus m’empêcher de tendre la main pour espérer toucher ce trésor.
Maxwell me rejoignit. Cette prestation m’avait tant chamboulée que je n’osais même plus bouger. Il fut rejoint assez vite de Pandora et lui fit une caresse pour la remercier. D’ailleurs, lorsqu’il lui dit qu’elle avait été parfaite, je ne pouvais m’empêcher de confirmer ses dires avec un hochement de tête. Ce que je venais de voir était tellement beau. Je crois que j’allais bien dormir ce soir. C’est certain. Il me sourit, et me demanda si je pouvais moi aussi, lui montrer une performance. Hum… Sans m’en rendre compte, j’esquissais une petite grimace. Il voulait que je gâche la magnifique ambiance qu’il avait créée ? Argh, même moi, j’avais comme qui dirait, honte de passer après lui…
« Mais hum… Je ne suis vraiment pas douée… En fait, je vais pourrir la belle image qui vient d’offrir Pandora… »
N’ayant néanmoins pas l’audace de refuser la demande du Maître de la Coordination, je me tournais et regardais mon équipe, les mains sur les hanches, d’un air de dire : Alors qui veut le faire ? Bien sur, en tout bon pokémon, ils étaient tous enthousiaste à l’idée de pouvoir montrer ce que l’on pouvait faire à Maxwell. Je soupirais. Je devais donc choisir. Je regardais Prika. Etant la dernière à avoir rejoint l’équipe, je me demande bien comment elle réagit devant un publique… Alors allons-y ! Je lui fais un petit sourire, et lui fait signe de la main de passer devant moi. Elle s’exécute. Mes pokémons, ne sont pas jaloux, au contraire, ils se placent à mes côtés, et s’assoient pour regarder la prestation de leur nouvelle amie.
« Tu es prête ? »
Elle hocha la tête. Nous avions déjà travaillé quelques petites choses, mais jamais, elles n’avaient été expérimentées en public. C’était un peu comme le premier essai de tout. Prika, rassemble ses bras en croix sur son torse, et baisse la tête. C’est notre salut à nous, et c’est un peu le début de toute la prestation. Je lui souris même si elle ne me voit pas. Le premier mouvement que je lui demanderais déterminera son enchainement. Elle le sait, c’est pour ça qu’elle attend et tend attentivement l’oreille.
« Commence par Vampigraine ! »
Les roses bougent si doucement qu’on dirait que le temps est ralenti. De ces deux fleurs s’échappent des petites graines qui se plantent dans le sol. Prika commence à danser pour qu’elles s’étalent un peu partout. Chaque mouvement est différent. Que ce soit par ses pas, ou par les roses qu’elle fait danser. Doucement, se dépose sur le sol des petites graines répartie à égales distance, elle a fini, mais elle danse toujours pour revenir se positionner au milieu des graines.
« Utilise Croissance. »
Elle bascule la tête en arrière, et tourne sur elle-même. Une faible lueur l’envahit tandis que sa force augmente de la plus belle de manière qui soit. La couleur des roses se mélangent tandis qu’elle tourne. Il ne reste plus qu’une barrière de couleur violette qui entoure Prika. Une barrière douce et délicate, emplie de pétale.
« Para Spore ! »
Elle sait déjà tout, mais je continue tout de même. Doucement, elle s’arrête, et lève ses deux roses au ciel, la tête baissé. Pleins de petits spores s’échappe, tombant sur elle comme une pluie de pollen. Elle continue, et cette fois, fait un bond prodigieux pour se tirer de cette pluie, puis des pics s’élancent justement vers ces petites boules. L’attaque Dard Venin. Les couleurs violettes et jaunes se mélangent, mais seulement peu de temps. Les dards ayant suffit à comme réduire le pollen en une sorte d’une poudre de paillette. Elle arrête son attaque, puis atterrit gracieusement sur le sol. Elle se remet à danser autour des paillettes. Puis, petit à petit, les petites graines laissées au sol depuis le début de la prestation grandissent un à un comme si la danse de Prika les avait réveillés. Doucement des feuillages verts apparaissent. Prika saute d’un bond majestueux et se place sur l’arbrisseau du milieu qui se surélève d’un centimètre ou deux par rapport aux autres. Elle croise ses roses sur son torse. Et stoppe tous mouvements. Autour d’elles, les arbrisseaux reste là, colorant le sol marron dénué d’herbes. Elle salue depuis le haut de son petit arbre, puis saute sur le sol, et se retourne vers moi. Je la regarde, les larmes aux yeux. Je ne peux m’empêcher de lui faire un câlin.
« Tu as si bien exécuté l’enchainement… Argh, regarde dans quel état tu me mets… »
Je lui souris, et passe ma main sur la larme solitaire qui a roulé sur ma joue. Je me redresse et regarde Maxwell d’un air gêné. La prestation de Prika était loin d’atteindre celle du magnifique Togekiss.
« Désolée, si j’ai pu te décevoir… Ce n’est peut être pas ce à quoi tu t’attendais…»

Sujet: Re: [END] Rien qu'une padawan | Maxwell Mar 1 Oct 2013 - 2:19

Quelques mots de sagesse

Elle jouait la fille humble et elle n’aurait pas pu se tromper d’avantage. J’attendis patiemment qu’elle choisisse son Pokémon, en retrait, la laissant faire, mais analysant le moindre de ses faits et gestes. Je mourrais d’impatience de voir sa performance, toujours aussi gaga de mon art qu’autrefois. J’adorais assister aux Concours des autres, et me surprenais à acheter les DVDs des plus grand Coordinateurs du monde, seulement pour le plaisir… Évidemment, en faisant bien attention à ce que mon manager n’en voit rien, sinon j’aurais droit à un sermon haut en couleur sur mon talent gaspillé à rester enfermé sur l’île d’Enola. Je la suivis du regard alors qu’elle s’éloignait en compagnie de sa Rosélia. Quel Pokémon approprié. Bien sûr, je n’étais pas insensible au charme que sa Prika, qui irradiait de bonheur. Je ne m’attendais à rien de moins que l’excellence de sa part, malgré les dires de sa dresseuse qui, décidément, manquait cruellement d’assurance. Elle avait apprendre à avoir confiance en elle et en son équipe, car parler ainsi devant eux pouvait les rendre nerveux lors des performances. Ils se devaient de la suivre sans l’ombre d’une hésitation, ne douter d’elle à aucun moment. Difficile de se lancer aveuglément derrière quelqu’un qui ne faisait que répéter qu’elle n’en valait pas le coup. Je me promis de lui faire remarquer plus tard, mais pour le moment, je la laissais se concentrer sur sa tâche.

Par Arceus, je ne fus pas déçu. Je ne m’attendais pas à autant… de pureté, de plaisir, de simplicité en une seule performance. Même si je la connaissais encore peu, elle criait «Yumi Tokiro et Prika la Rosélia». Je pouvais sentir son style, bien ficelé dans des combinaisons longtemps fignolées, de toute évidence. Mon cœur battait à tout rompre dans ma poitrine tandis que je me laissais subjuguer par la beauté qui défilait devant mes yeux candides. Je me nourrissais de ce spectacle énergique et délicat tout à la fois, coloré et spontané. Que dire de cette danse adroite, de ces élégants mouvements, de cette assurance doucereuse qui se dégageait du Pokémon rose! J’avais du mal à rester concentré, parfois, pendant mes matchs quand je me trouvais devant des adversaires particulièrement talentueux, dont la créativité me touchait trop. C’était le cas aujourd’hui. J’avais totalement oublié où je me trouvais, trop absorbé par ce spectacle fantastique qui se défilait devant mes yeux. Ah! Je n’avais pas eu tort. Je savais encore repérer les jeunes prometteurs et je me trouvais devant la perle rare.

Je laissai la jeune fille retrouver son Pokémon. Elle aussi s’était ému de la performance hors du commun de son alliée, et j’étais profondément touché de cet échange qui aurait fait le bonheur des juges. La main sur le cœur, je posai l’autre contre le dos de Pandora, qui menaçait de pleurer. Les scènes comme celle-ci allaient chercher sa fibre sensible, elle ne pouvait échapper à sa nature. Yumi revint vers moi en s’excusant et je jure, je lui aurais tiré l’oreille pour entretenir un tel discours. Non mais! Après m’avoir vendu cette magie si généreusement! Je me fâchai un peu, je dois avouer.

«Mademoiselle Tokiro, je ne veux plus jamais vous entendre dire de pareilles conneries! M’avez-vous vu cette performance? La jugez-vous futile vous-même? Vous ne le pourriez pas. Vous détenez un talent rare, jeune fille, maintenant vous devrez vous y faire!»

Je me penchai vers la Rosélia avant de lui caresser doucement la tête. Elle avait agit comme une grande championne des planches, pourtant, en m’approchant, je pus distinguer des signes qui ne mentaient pas. Prika resplendissait d’une jeunesse naïve. Était-ce possible d’avoir maturé si vite pour produire une telle beauté? Je me demandais bien si le petit résident de mon Œuf saurait progresser aussi rapidement. Je me redressai après avoir glissé quelques compliments à la plante. Je braquai mon regard dans celui de la jeune Yumi, pour tenter mon possible de lui faire rentrer cette leçon une bonne fois pour toutes.

«Yumi, votre performance était magnifique, je dois avouer ne pas en avoir vu d’aussi réussie depuis longtemps. Votre Rosélia possède un talent certain, mais vous aussi. Cessez de douter de vous, de vos capacités. Ne pensez pas me décevoir. Votre assurance en Amphithéâtre sera aussi jugée, vous savez. Vous devez avoir confiance en vous, car vous êtes le chef d’orchestre. Si vous vous effondrez, alors ils s’effondreront avec vous.»

Je me calmai un peu. Rien ne servait de s’énerver. Mais je ne supportais de la voir se rabaisser de la sorte, surtout devant toute son équipe. Ils comptaient sur elle, sur sa force.

«Ma très chère, restez-vous-même, en toute circonstance, et les gens vous apprécieront. Je vous apprécie déjà et nous n’avons pas passé beaucoup plus de vingt minutes ensemble. Vous dégagez quelque chose de pétillant, d’énergique et de fascinant, et ces côtés de vous imprègnent vos performances.»

Comme pour appuyer mes dires, Pandora laissa s’échapper un soupir de satisfaction. Elle rêverait longtemps de ce spectacle et remerciait la jeune fille du regard.

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♣ Rien qu'une padawan
« Apprends moi »
J’attendais que mon pokémon me rejoigne et se remette de sa prestation. Même si en extérieur, cela pouvait paraître facile à exécuter, le pokémon au contraire en finissait essoufflé à un point ! Et encore, j’avais dut travailler l’endurance de Prika pour être certaine qu’elle pourrait aller jusqu’au bout sans s’épuiser. Et cette fois ci, une fois encore, elle peinait à reprendre son souffle. Néanmoins, elle ne se démunissait pas de son sourire étant fière de sa prestation. J’étais moi-même particulièrement impressionnée puisque je n’aurais jamais cru ça de la Roselia. Non pas que je la sous-estime, mais à son entrainement, elle n’avait jamais autant approfondi ses attaques et n’avait pas poussé jusqu’au détail. Je comptais voir ça plus tard, et elle m’avait devancée. Je me rapprochais de Maxwell, un regard doux sur Rosalia, tandis que je le sentis un peu énervé. C’était désastreux à ce point… ? Finalement, j’obtins des paroles bien loin de celles que j’avais imaginées. Au lieu de me reprochais quoi que ce soit sur le niveau de ma prestation, j’eus le droit de me faire gronder avec des compliments. Je n’avais encore jamais eu ça, mais je peux affirmer que cela met du baume au cœur de savoir que finalement, ce que l’on fait est apprécié chez les autres. Je souriais tout simplement une fois sa tirade finit. J’étais contente maintenant, et peut être bien jusqu’à la fin de la journée. Il se pencha ensuite, caressant doucement la tête de Prika qui se laissa faire avec plaisir. Je reconnaissais là mon petit bébé affectueux et de loin. Une fois sa caresse finit et quelques compliments pour mon pokémon au passage, il se redressa et planta son regard dans le mien. Je savais que la partie qui allait suivre, ne serait pas forcément la plus agréable.
J’écoutais avec attention chaque parole de Maxwell. Finalement, je prenais son conseil, et le rangeais soigneusement dans mon cerveau pour pouvoir m’en souvenir en toute occasion. Je devais croire en mes pokémons et en moi, me montrer forte pour tout surmonter. En particulier, les juges de concours. Je n’avais aucune idée de la sensation que l’on éprouvait en montant sur scène, mais je ne pouvais m’empêcher de croire que je devais être préparée. Le stress serait trop intense pour que je puisse arriver à l’improviste sans aucune confiance. Les paroles du maître coordinateur venaient de confirmer mes doutes. Tout ce qu’il pouvait me dire, m’apprendre, me conseiller, je le gardais en mémoire. Ce n’est pas tous les jours que l’on croise un coordinateur aussi expérimenté que le maître. J’en étais honorée, et je portais un point d’honneur à bien appliqué tout ça pour la prochaine fois. Après tout, être moi-même ne devrait pas être si difficile. Et le fait qu’il dise m’apprécier, me fit rougir. Je lui souris, et lui répondis.
« Je vais vraiment de mon mieux pour pouvoir mettre en avant mes pokémons, mais je n’arrive pas à me dire que je sers à quelque chose. Pour moi, c’est eux qui transmettent la magie, pas moi. Mais je sais que je dois être confiante pour justement ne pas briser leur confiance. »
Si mes pokémons en venaient à avoir peur d’affronter les autres à cause d’un manque de confiance de ma part, je ne pourrais jamais me le pardonner. Après tout, n’était ce pas moi qui les poussais pour les voir épanouis ? Je devais faire pareil. Si je voulais pouvoir progresser dans le métier de toute façon, je serais obligée de prendre sur moi. Après tout, c’est bien manger, ou être manger. Mon regard dériva sur la Togekiss qui semblait elle aussi ravie d’avoir pu observer la performance de Prika. Je souris au dresseur et au pokémon avant de reprendre.
« J’ai voulu devenir Coordinatrice pour transmettre des rêves aux gens. Pour voir briller dans leurs yeux, la lueur d’enfance qu’ils ont perdue au cours du temps. Je comprends bien que je manque de confiance, mais c’est dur à corriger, alors je laisse mes pokémons en avant. En fait, mon but est un peu comme de vendre du rêve comme on m’en a vendu quand j’étais petite. Je veux perpétuer la tradition. »
C’est vrai que c’était un peu mon but, et puis petit à petit, mon rêve s’était étendu jusqu’à mes actions. J’avais ainsi réellement commencé à m’entrainer et depuis, j’avais réussi à former une équipe que je trouvais presque parfaite. Aucune équipe ne l’est, mais j’étais fière de la mienne. Je sais qu’on peut aller loin. Je regarde de nouveau Maxwell, et hoche la tête, comme un signe de remerciement pour toutes ces sages paroles.

Sujet: Re: [END] Rien qu'une padawan | Maxwell Jeu 10 Oct 2013 - 17:58

Quelques mots de sagesse

J’étais apaisé à présent. Je me nourrissais encore des rêves qu’avait fait germer sa performance dans mon esprit. Que de grâce dans un seul Pokémon! J’ignorais si Yumi avait conscience du talent de son allié, mais je lui aurais certainement pris si j’en avais eu la chance. J’étais constamment à la recherche de la créature qui me convaincrait réellement, qui me démontrerait non seulement de son talent, mais aussi de sa dévotion totale envers mon art. Rassembler ces deux éléments en un seul être s’avérait de chercher une aiguille dans une botte de foin. Pas facile, en effet. Je n’avais encore jamais vu les autres Pokémon de la jeune fille à la chevelure électrisante, mais je savais d’ores et déjà que sa Rosélia faisait partie de cette élite qu’on ne rencontre qu’une fois dans une vie. Comme Pandora. Peut-être était-elle l’élément clé de son équipe. Je ne pouvais le savoir et je n’oserais certainement pas lui demander. Cela lui appartenait et faisait partie de sa stratégie, mais aussi de sa signature en tant que Coordinatrice. Tous savaient bien que la Togekiss était ma préférée, la plus douée. Je l’utilisais cependant peu en Concours, entretenant par le fait même le côté mythique qui l’entourait. Je soupirai.

«Vous savez, Yumi, même si les Pokémon sont ceux qui font tout le travail, à l’avant, les performances sont nécessairement chorégraphiées par vous-même. Vous êtes en quelque sorte le chef d’orchestre. En Coordination, le dresseur choisit toujours sa position par rapport à la performance. Vous êtes plutôt discrète et laissez briller vos alliées en les soutenant jusqu’au bout. Personnellement, je donne un spectacle, je présente mon Pokémon et entretient la magie. D’autres se mêlent carrément dans la performance. Cela fait partie de votre style. Mais ne dénigrez pas votre travail, jeune fille. Il est essentiel, après tout.»

Je parlais trop, décidément. J’agissais tel un vieux sage, mais dans un sens… qui aurait pu conseiller l’adolescente mieux que moi sur cette île? N’étais-je pas en quelque sorte un expert, prêt à distribuer son expertise? Il me faisait surtout plaisir de partager mon expérience personnelle, ou simplement de parler de ma passion, ce dont je n’avais pas souvent la chance. Yumi continua sur sa lancée, tout aussi enflammée que moi et j’en ressentis une douce chaleur. J’aurais pu prendre la parole aussi, parler pendant des heures et des heures. On me connaissait comme un être plutôt taciturne, mais lorsqu’un sujet m’intéressait, je me transformais en véritable moulin à paroles! Plus la jeune fille élaborait son discours, plus mes yeux se retrouvaient envahis d’étoiles passionnées. Pouvais-je réellement bien entendre?

«Oh, mademoiselle Tokiro! Vous avez tous les éléments pour réussir. Vraiment. Je le pense en toute sincérité et en tout connaissance de cause. Vous trouverez votre confiance avec le temps. En attendant, si je puis vous être utile de quelque manière qui soit, je le ferai.»

Je soupirai. J’étais fatigué. Cette nuit trop courte me pesait et l’excitation de cette rencontre avait mangé mes dernières ressources d’énergie. Je caressai le dos de ma brave Pandora. Si nous n’avions pas eu si peur, tous les deux, elle aurait pu me transporter jusqu’à la Pension d’Emilio. Je me sentais bien las de refaire tout ce chemin, mais il le fallait bien. Il valait mieux le faire maintenant, avant d’être coincé ici par la fatigue. Je m’inclinai respectueusement devant la jeune fille, tout sourire.

«Yumi, je dois vous quitter, désormais. J’ai un ami qui s’inquiétera si je ne rentre pas bientôt. Par contre, je vous assure que nous nous recroiserons. Même que j’ai l’impression que nous nous rencontrerons plusieurs fois avant que vous ne vous présentiez à moi à Nuva Eja.»

J’allais surveiller de près ses progrès. Je voulais en savoir plus sur elle, sur son style et ses Pokémon et participer à l’éclosion de son talent. Nous n’en étions pas à notre première rencontre, au contraire. De toute façon, j’allais bientôt me retrouver avec un de ses proches dans mon cercle intime, alors comment faire autrement?

«Je vous souhaite bonne chance pour la suite, mademoiselle Tokiro, même si vous n’en avez pas du tout besoin.»

Je lui serrai la main à nouveau avant de lui adresser les derniers «au revoir». Je quittai, suivi de Pandora qui avait retrouvé sa place dans le ciel d’un bleu presque interdit. Le chemin du retour s’avéra moins périlleux, moins long. Alors que j’approchais la Pension, je saluai de loin l’Hôte qui travaillait avant de m’installer dans les herbes hautes. Je posai mon Œuf contre mon abdomen en me demandant toujours ce qui s’y cachait.

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♣ Rien qu'une padawan
« Apprends moi »

Cette rencontre avait pris une tournure intéressante. Alors qu’à la base, je n’avais fait que le rencontrer par hasard, j’avais pu bénéficier de conseils qu’il m’avait généreusement donnés. Maxwell soupira avant de reprendre la parole de nouveau après moi. Je ne sais pas trop pourquoi mais en fait, je trouvais que les conseils que je recevais, étaient pesés au compte goutte. Tout ce qu’il pouvait me dire était de toujours prendre confiance en moi et que mes prestations étaient de créer celles de mes pokémons. J’avais en fait, tout faux quand à ma confiance en moi. C’était réellement la chose qui m’handicapait dans mes prestations. Max’ me parlait des gens des différentes possibilités de prestation ou le dresseur pouvait se mêler ou non à la prestation. C’était son choix. Il est vrai que pour ma part, je ne me mélange jamais à mes pokémons, peut être serait ce temps d’essayer un jour ? Au moins pour tester. J’hochais la tête en signe d’affirmation par rapport à ses paroles. Je ferais désormais plus d’effort pour me mettre en avant, sans oublier mes pokémons bien sur. Aussi, je devrais travailler ma confiance. Comme quoi, il n’y a pas que les pokémons qui ont besoin de s’entrainer dur. Je prononçais comme un murmure à ses paroles.
« Je ferais de mon mieux pour me souvenir de cela. »
Maxwell s’inclina ensuite, un sourire toujours sur le visage. Il prenait congé de moi. Il s’excusa poliment et je lui souris pour toute réponse. Avec le spectacle auquel j’avais eu droit, et tous ses conseils, je pense qu’il avait bien le droit d’aller se reposer un peu. Lorsqu’il indiqua son sentiment, je ne fus que plus d’accord avec lui. Il était certain que nos routes se croiseraient encore avant les Finales. Et puis, j’aimais bien Maxwell moi. Aimable, simple, gentil, adorable en fait. Je comprenais mieux pourquoi certaines de ses admiratrices de ne faisaient que des louanges à son sujet sans jamais trouver de défaut. Elles avaient raison, mais néanmoins, il restait un coordinateur comme nous tous. Il devait lui aussi en apprendre tous les jours. Ce n’est pas parce qu’il est maître qu’il obtient tout ce qu’il veut. Au contraire, la vie ne doit pas souvent être très gentille avec lui. Un dernier encouragement avant de partir, et il me serra la main. A ce moment là, je ne pus le remercier de ce bel après midi que je venais de vivre.
« Merci pour tous ces conseils. Je te jure que je ne te décevrais pas ! Je ferais de mon mieux pour arriver jusqu’à toi aux finales. Même si j’espère vraiment que l’on se recroisera avant. »
C’est vrai que j’avais beaucoup aimé sa présence, et parler avec lui avait été un réel plaisir. Tout était passé si vite… Il se retourna et commença à marcher dans la direction opposé et rapidement, son pokémon prit place dans les airs, recommençant à voltiger. Vraiment, j’espérais le revoir très vite avec son Togekiss. Celui-ci qui m’avait fait revivre mes rêves d’enfants l’espace de se démonstration. Je ne pouvais d’ailleurs que l’en remercier. Je plaçais une main sur la tête de Prika, et murmurais en direction du coordinateur marchant au loin.
« Vivement que l’on se revoit. J’ai hâte. »
A mon tour, je repris la marche pour me diriger en ville. J’étais boostée à bloc cette fois ci et ce grâce au magnifique talent d’orateur de Maxwell pour aider les gens à avancer.

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