| Mercedes L. Blanchett Administratrice Fondatrice
Age : 31 Messages : 807 Date d'inscription : 01/07/2013 Âge du personnage : 26 ans Métier / Études : Journaliste, mannequin en tant que couverture Pseudonyme(s) : • Victoria Hills, ma fausse identité sur l'île d'Enola.
• Azmitia, surnom de journaliste qui protège mon identité, et mon nom au sein de la Résistance. Niveau : 80 Team active :
Kinu, Aligatueur ♂, Rigide, Torrent
Shadaya, Luxray ♀, Joviale, Intimidation
Hercules, Minotaupe ♂, Gentil, Baigne Sable
Nemeroff, Drattak ♂, Naïf, Intimidation @Drattakite
Silver, Dimoret ♂, Mauvais, Attention
Jeda, Steelix ♀, Brave, Tête de Roc | |
| Sujet: Meet Peach Mer 17 Juil 2013 - 16:43 | |
| MEET PEACH"Bienvenue parmi nous, petite pêche..."
| Il s'agit d'une journée chaude. Pas chaude, non. Torride. J'ai beau tenter de me cacher dans la climatisation de mon appartement, un bris a forcé tout le monde à sortir aujourd'hui, chercher un peu d'air frais ailleurs. Mais l'air frais n'existe pas en ce pays. Aucun vent, aucune brise, seul l'air, figé, lourd, irrespirable. Il me faut trouver un coin climatisé, et vite. Je me sens me déshydrater à vue d'oeil sous un soleil de plomb. Même Kinu a réclamé de retourner à sa Poké Ball. Au final, il est aussi nordique que moi, ce Kaïminus. Il a grandi dans le froid de Montréal. Quel contraste donc, avec cette chaleur étouffante! Je me balade, sans but précis, arrêtant régulièrement dans les boutiques et cafés pour m'acheter de l'eau. Malgré tout, j'ai si chaud qu'un tambourinement a envahi ma boîte crânienne qui m'élance douloureusement à présent. Je cherche comme une damnée un petit coin d'ombre, un moindre recoin frais, mais le soleil a envahi les rues et je ne peux le fuir. Alors que je me sens vraiment désespérée, une lueur d'espoir m'apparaît, comme la réponse à toutes mes questions. Le Jardin Botanique de Baguin. Si ses serres seront probablement de vrais fours, ses jardins intérieurs, climatisés, m'offriront un oasis en attendant la fin de la journée, moment où on nous a assuré que le bris serait réparé. Sans attendre, je m'y dirige du plus vite que je peux.
Les grandes portes automatiques s'ouvrent et m'aspirent à l'intérieur, vers le froid. Quel endroit charmant! Le tout est moderne et la vendeuse à la billetterie m'accueille avec un grand sourire sympathique. Je lui rends, retrouvant ma bonne humeur, avant de me diriger vers la première expédition. J'évite précautionneusement de me joindre aux groupes de touristes. Je préfère découvrir les lieux à ma propre façon, et mener ma propre enquête. Par mesure de précaution, je garde Kinu et Shadaya dans leurs balles. Un petit sentier me mène dans une première pièce, très éclairée. Une vapeur fraîche m'embaume, tout comme l'odeur puissante des plantes. D'immenses fougères tropicales tapissent le sol de l'exposition, tout comme de grands arbres reliés entre eux par des lianes. On se croirait dans une jungle! Des oiseaux volent au-dessus de ma tête, me prenant par surprise. Sans eux, l'endroit serait bien triste, cependant, je comprends donc que les organisateurs tiennent à ce qu'une part de vivant de plus envahisse leur forêt. Je reste environ une demi-heure dans cette exposition, qui se prolonge sur plusieurs salles. Les arbres les plus surprenants y sont montrés. Du plus petit au plus grand! Je quitte, pleine d'émerveillement, affamée pour la suite.
La seconde exposition est toute en fleurs. J'en reste coite. Il y fait un peu plus chaud que dans la dernière, mais je ne peux m'en ficher d'avantage. Partout, des fleurs et des plantes aux couleurs vives et aux parfums envoûtants. Je me laisse séduire par plusieurs d'entre elles, notant au passage le nom des espèces, changeant de préférée à chaque pas. Si j'ai passé plutôt rapidement à travers la première exposition, je m'attarde franchement dans celle-ci. Un endroit pour se reposer a été emménagée vers le milieu, avec une fontaine magnifique. L'endroit est paisible et dénué de présence humaine. Je n'hésite pas longtemps à y faire halte, déposant mon sac près de moi, sur le petit banc de pierre. Je peux laisser mon regard errer sur les fleurs tropicales autant que je le souhaite. Quel bonheur. Je me sens si bien, si paisible. Dans un mouvement instinctif qui m'apparaît d'abord étrange, je retire l'Oeuf Pokémon, qu'on m'a remise à mon inscription, de mon sac avant de le considérer. Un Oeuf brun, strié de marron plus foncé. Je me demande toujours ce qui est à l'intérieur. Ces derniers temps, l'Oeuf brille souvent. Je pense qu'il éclora bientôt. Mais comment puis-je en être sûre? Alors que je m'interroge, l'objet brille à nouveau dans mes mains, plus fort que jamais auparavant. Je laisse échapper un petit cri de surprise alors la lueur s'intensifie, jusqu'à devenir insupportable. Je pose l'Oeuf sur mes genoux, afin de me couvrir les yeux. La lumière s'estompe finalement et je détache mes mains de mon visage, plein d'appréhension.
L'Oeuf a disparu. Il a laissé place à une petite boule de poils brune. Je ne comprends pas trop ce que je regarde quand le petit être se redresse et que je comprends qu'il était en fait enroulé dans sa queue. Deux grandes oreilles se dressent, et de petits yeux noirs me scrutent. Je plonge dans ce regard, comme absorbée. Mes mains agrippent ce corps rond, terminé par une longue queue qui s'enroule autour de mon bras. Nous nous regardons longuement puis, la petite chose émet un son:
«Fouii!»
Comme un appel qui signifie «je te reconnais, tu es ma maman!». Oui! Je suis sa maman! Je m'empresse de la serrer contre moi, sentant son doux pelage contre mon cou. Je la couvre de baisers, émue. Moi qui voyait cet Oeuf d'un bien mauvais oeil! Je retire en vitesse mon Pokédex afin d'établir de quelle espèce de Pokémon il s'agit. «Fouinette, le Pokémon Espion. C'est un Pokémon très prudent. Il se dresse sur sa queue pour mieux observer les environs.» je lis. Un Pokémon espion hein? Parfait pour moi! L'appareil m'apprend en plus qu'il s'agit d'une femelle, la deuxième de l'équipe.
«Je vais te nommer Peach! Bienvenue parmi nous, petite pêche.»
Entourées des fleurs du Jardin Botanique, nous vivons ce moment comme s'il s'agissait du dernier. |
|
|
|