| Julianne Eriksen Administratrice
Messages : 346 Date d'inscription : 04/10/2013 Âge du personnage : 30 ans, née un 18 aout Métier / Études : Ingénieure, Développeuse de Nouvelles Technologies ; Dirige le Pôle de Developpement Technologique d'Amanil Pseudonyme(s) : ■ Mazinkaizer, Générale Scientifique, identité utilisée pour ses apparition en public
■ Noriko, Nom d'Officier et d'Ingénieure, nom de couverture plus couramment utilisé au sein du Régime
■ Getter2, pseudo utilisé sur les différents réseaux internet (jeux en ligne, forums, et chats principalement)
Niveau : 65 Team active : .
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■ Buster - Engrais - Gentil
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■ Kittan - Medic Nature - Préssé
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| Sujet: Big Fire no Tameni! ... ou pas (OS Evolution) Mer 16 Avr 2014 - 18:45 | |
| ft. Zeruel
>BIG FIRE NO TAMENI!<Julianne n’avait pas de raisons particulières de se foutre complètement du sort de ses semblables. Le fait qu’elle ne vive pas tout a fait dans le même monde que les autres y étaient pour beaucoup, le fait qu’elle vive uniquement pour elle-même aussi. Cela ne l’empêche pas d’être lucide sur certains points quand elle le peut. Par exemple, le fait qu’elle invente des armes et des technologies destinées à tuer, et qu’elle laisse faire cela, c’est en totale connaissance de cause. Le temps ou Julianne pensait rester seule toute sa vie se faisait cependant peu à peu oublier… Deux personnes lui venaient à l’esprit maintenant, quand elle traversait des moments durs, des sourires et des moments qui ne partaient pas de son esprit jusqu’à ce qu’elle aille mieux. Au point ou elle aimait Lana et Aloïs, peut-on vraiment dire qu’elle se foutait tellement de la race humaine? Il n’y a pas de loi qui ne désigne pas d’exceptions, parait-il. Mais même si Julianne avait sauvé Lana des griffes de son propre camp, elle n’avait pas secouru Aloïs. Ce dernier avait pu en sortir, pourtant, après des entrevues assez désagréables avec un certain Dio-sama de très mauvais poil ce jour-là. Parfois, Julianne ne savais pas trop si elle devait craindre ou rire de ce Silvery, qui, quelque part, l’intriguait, car il semblait faire un a peu près aussi grand cas de l’humanité qu’elle. Enfin. Disons qu’au final, même si elle avait trouvé en Lana et Aloïs des personnes chères à ses yeux, des personnes dont elle pleurerait certainement la perte comme elle avait failli le faire avec Ouji-sama quand elle s’était rendu compte de quel sort l’attendait (ce qui avait entrainé de très plates excuses de sa part, par la suite, quand elle l'avait revu). Dans un certain sens, Julianne savait que le Prince s’en serait sorti et qu’il n’était pas du genre a abandonner, mais elle n’avait rien pu faire à part se morfondre et s’apitoyer sur ses bêtises, se consoler, avoir l’impression de se rendre la conscience meilleure en pensant qu’au moins, elle avait sauvé Lana.
Les jours étaient devenus plus lumineux après cette période, Aloïs avait été libéré et Lana qui était devenue entre temps son assistante/apprentie se trouvait à Zazambes, et apparemment, tout allait bien pour elle. La lettre de Lana avait remise Julianne complètement de toutes ces pensées noires, et elle mettait bien plus de cœur que d’habitude à son travail, a dessiner des plans, bricoler quelques parties de métal. En bref, l’ingénieure était très occupée ces derniers temps, mais un de ces midis ou sa faim se faisait trop forte (du fait qu’elle avait sauté deux jours de repas par oubli), Julianne était allée jusqu’au Subway du centre d’Amanil pour y chercher quelques sandwich bien gras.
Et là, chose qui lui arrivait plus souvent qu’on ne le croit, Julianne se mit à réfléchir aux lois de la causalité. Si elle était restée mourir de faim dans son labo, est-ce que les couloirs conduisant à ce dernier serait rempli de fumée à l’heure actuelle?! Julianne lâcha le sac en plastique qui contenait son repas et fonça vers la porte de son laboratoire qu’elle avait oublié de fermer au passage. Mais ce n’était pas le labo, le soucis, pour le coup, car la fumée venait d’en bas. En sous-sol du laboratoire de Julianne se trouve un garage qui lui sert à faire tous ses teste, et entreposer ses modèles les plus grands, et surtout, son ultime projet de robot géant qu’elle a débuté il y a une dizaine de mois de cela. Mine de rien, ce dernier avait déjà avancé. Vous comprenez mieux la panique de Julianne, maintenant, pas vrai? Elle se rua au cœur de la fumée qui émanait du sous-sol et le nuage sombre la happa complètement. En essayant de trouver la sortie et aussi l’origine du feu, l’ingénieur en avait oublié la solution de l’extincteur plus simple et efficace. Alors qu’elle tombait face à la carcasse encore en construction de son modèle de mécha géant adoré qui n’a pas encore de nom, une explosion intensifia les flammes qui englobèrent alors le modèle favori de l’ingénieure. Julianne fut soufflée quelques mètres plus loin, et se retrouva contre le mur, saine et sauve, mais l’épaule brulée à travers sa blouse et ses vêtements. Des larmes de colère montèrent aux yeux de Julianne qui se releva péniblement, étouffée par la fumée et le corps douloureux. Elle fit un pas et s’effondra de nouveau, prisonnière de l’air suffocant qui l’enveloppait. Ses yeux humides brouillaient sa vue, mais il lui sembla voir rouler sur le sol une capsule de capture, celle de la Remoraid que lui avait offert Lana, d’où s’échappa son occupante. Le Pokémon poisson ne pourrait pas supporter cette atmosphère bien longtemps encore.
« Zeruel, ne… Ne sors pas! Va-t-en, idiote de Rémoraid!! »
Entrecoupée par ses propres éternuements, Julianne avait peine a forcer sa voix, et Zeruel ne l’avait manifestement pas entendue. Julianne rampa sur le sol, restant le plus possible sous la fumée, une main couvrant son visage.
« Zeru… Zeru, tu vas mourir si tu… »
La réponse de la Rémoraid fut alors de se mettre à briller soudainement. Sa silhouette changea du tout au tout ainsi que toute sa physionomie. Un octopus orange remplaça le petit poisson frêle et attaqua de puissants jets d’eau l’incendie. L’air se fit bientôt plus humaine et respirable, et l’eau envahit le garage et chassa la fumée. Julianne en profita pour ouvrir les lucarnes demeurées fermées pour que l’oxygène se renouvelle. Bientôt la fumée fut toute chassée et le feu éteint. Soulagée et exténuée, l’ingénieure du Régime se laissa tomber à terre, adossée de nouveau au mur. L’Octillery vint à elle et l’observa d’un air préoccupé. Julianne sourit à sa Zeruel fraichement évoluée et qui, accessoirement, venait d’accomplir un acte héroïque à ses yeux, et la gratifia d’une embrassade sincère. Elle leva le regard vers ses modèles quelque peu noircis et pour quelques uns plus ou moins gravement endommagés par les explosions. Une nouvelle chose appréhenda ce jour là, la sensation d’avoir soif de vengeance, et le désir de venger celui ou celle qui avait osé entrer ici et déclencher l’incendie pour la saboter.
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