Le rire de l'adolescent ne manqua pas de le gêner encore plus qu'il ne l'était déjà, pas franchement à l'aise d'origine mais là on atteignait un pic de mortification encore peu observé. Alors bien évidemment, ce n'était pas du niveau où il était aussi gêné que lorsque Isaac l'avait emmené dans un stripclub pour 'qu'il se décoince un peu l'arrière-train', mais disons qu'il regardait soudainement le sol comme s'il s'agissait d'une des sept merveilles du monde. Il ne donna pas de réponse au cadet lorsqu'il fit la comparaison entre lui et Faust, plus occupé à ne pas penser à ce qui venait de se passer. Alors oui, il sait plus que bien à quel point son jumeau est différent de lui sur ce point-là, pour la simple bonne raison qu'il a très souvent été la victime de ses crises d'affection, à son grand malheur. Combien de fois avait-il failli faire une crise cardiaque parce que ce taré lui avait sauté dessus sans le prévenir, hein ? Eh bien évidemment, lorsqu'il lui beuglait dessus pour lui dire de se calmer un peu et d'éviter d'essayer de le tuer indirectement, il se contentait de sourire comme un gros idiot débile parce qu'il jugeait ça comme une excuse suffisante. Pour cette raison, Samaël lui faisait encore une fois penser à son abruti de frère, comparaison à la fois très méliorative mais aussi affreusement péjorative. Compliqué, tout ça. Un peu trop compliqué me direz-vous mais honnêtement, rien n'est jamais simple. Il lui fut reconnaissant de s'être écarté, rien que pour son rythme cardiaque anormalement rapide et la sensation de brûlure sur toute la partie supérieure de son visage. Ce n'était pas qu'il était monstrueusement mal à l'aise, mais si, tout à fait ; il était d'ailleurs en train d'essayer de retrouver une apparence convenable et stopper ses balbutiements de gamin de cinq ans. Bordel, il avait vingt-quatre ans, pas douze !
Ne pas changer, hein... Non, Clive n'allait pas dire que c'était stupide. Il y a des fois, il aurait bien aimé ne pas être devenu ce qu'il était dorénavant lorsqu'il enfonce un poignard dans la gorge de quelqu'un et le sent se vider de son sang sous ses mains. Il aurait adoré pouvoir encore vomir à la vision d'un cadavre, ne serait-ce que pour se prouver à lui-même qu'il n'était pas devenu insensible à force d'en voir. Il doit avouer qu'il s'agit d'une force en fait, et pas d'une faiblesse comme le diraient de nombreuses personnes rendues trop amères. Nombreux sont ceux qui veulent à tout prix que tout soit vu de façon sombre et 'réaliste', alors qu'en fait, ils s'enfoncent eux-mêmes dans leur propre pessimisme et défaitisme, rendant la situation plus horrible encore. Ou du moins, c'est l'avis de Clive. Il n'est pas un génie, ni un philosophe. Absolument pas. Mais en tous cas, il se contente d'un maigre sourire en entendant le jeune dresseur dire cela, plus amusé qu'autre chose. Toutefois, il ne parle pas, ne souhaitant pas prononcer des paroles trop niaises ; question de fierté mal placée, oui. Puis, alors qu'il croyait que ses joues allaient enfin être en paix, voilà que Samaël reparlait de ça, en précisant qu'il 'avait l'air d'avoir besoin d'affection', ou un truc du genre. Bordel de merde, voilà de quoi il avait l'air maintenant, pour ne pas arranger les choses ! Il bafouilla un mot incompréhensible, même pour lui même, probablement un 'pas grave'. Non, il faut dire qu'il ne reçoit pas beaucoup d'affection, ou en tous cas il la refuse généralement. Sa propre mère a beau ne pas avoir perdu de sa douceur, reste qu'il a tendance à l'éviter et ne parlons même pas de son incapacité claire avec n'importe quelle autre personne. Mika tentait bien de temps en temps, mais se prenait aussi rapidement qu'il essayait un ou deux coups de poing pour faire passer le message. Alors oui, il n'a pas l'habitude qu'on le câline, chose immensément facile à deviner en fait.
Il relève enfin la tête lorsque l'autre lui demande si tout va bien, et manque de glousser devant son inquiétude. Il trouve même la force de vouloir savoir s'il va bien après tout ça, hein … ? Clive ne répond pas tout de suite, mais finit par expirer profondément avant d'enfin se mettre à parler.
« … Ouais. Mon bras me fait toujours un mal de chien, mais ça finira par passer, et puis... Nan, j'ai plus froid. Merci pour tout. »
Puis, une fois cela dit, il met tout ce qui lui reste de force dans le fait de se relever et, miraculeusement, parvient à ne pas s'écraser. Il offre un maigre sourire à l'Arcanin qui a accepté de le laisser se réchauffer auprès d'elle, et tient son bras en grimaçant. Bordel, heureusement qu'il connaissait un médecin qui allait s'occuper de ça illico presto ; attendre trois heures dans un hôpital l'aurait un peu fait chier, il fallait l'avouer. Il essaye de s'avancer un peu, mais son Etouraptor se relève alors et l'arrête. Clive soupire.
« Zach, faut que je descende. Sans Cas', j'vais devoir marcher, alors ne fais pas l'enfant. T'es pas en état de me porter, en plus de ça. »
… Dit-il avant de s'écraser au sol comme une merde parce que son équilibre était tout à fait discutable vu l'état de son cerveau. Sinon pour la question, non, on ne sait pas comment il a fait pour survivre vingt-quatre années.
Samaël Enodril Modératrice Combat/Capture
Age : 27 Messages : 875 Date d'inscription : 11/07/2013
Âge du personnage : 20 ans Métier / Études : Bac ES / Modeste écrivain de livres pour enfants Pseudonyme(s) : . Sirius - Maître Dresseur Golden Wings - Résistant Ted Ibert - nom d'écrivain
Sujet: Re: Nothing left to say {PV Sam Jeu 12 Juin 2014 - 2:14
Nothing left to say
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Samaël Enodril
C'est quand même drôle de se dire qu'il y a deux mois à peine, le hérisson à faux poils noirs a kidnappé le nounours alors qu'il est actuellement en train de le remercier pour l'avoir soigné et sauvé. Peu importe les mises en garde de son grand frère et les remontrances de ce dernier si jamais il découvre ce qui s'est passé aujourd'hui; car Sam ne regrette rien. Il s'est approché de Clive alors que son aîné le lui a interdit; mais il s'en fout royalement, maintenant. Ce qui est fait est fait, de toute façon. Il assumera les conséquences de son mensonge et de ses actes. Ça ne lui plairait franchement pas de devoir se disputer avec Faust juste parce qu'il lui aurait désobéi alors qu'il n'y avait vraiment rien à craindre, mais il était prêt au cas où. Il évitera bien sûr de lui en parler et de crier sur tous les toits qu'il a aidé un Officier du Régime; ça passerait assez moyennement. Que l'autre ne le remercie pas ne l'aurait pas plus dérange que ça. Mais l'entendre le remercier fait automatiquement apparaître un sourire sur son visage et il s'étonne lui-même d'avoir presque involontairement forcé le porc-épic à exprimer sa gratitude.
Néanmoins il manque tout de même de le retenir alors qu'il le voit se lever et s'apprêter à sortir. Sam se rapproche un peu de Windie, qui fait un mouvement de tête en direction du Donovan, et essaye de paraître le plus sérieux possible. Il est sûr que Clive ne le laissera pas l'accompagner comme ça, que ce soit par fierté ou pour éviter qu'il se colle à lui comme une sangsue. Sam veut uniquement venir avec lui jusqu'en bas des Pics pour être certain qu'aucune autre créature sauvage et dangereuse ne tente de l'attaquer; car c'est clairement pas avec un oiseau blessé et un bras en moins qu'il réussira à se défendre. Le nounours ne sait pas où veut aller Clive, mais il a bien pressé. Il fait marcher son cerveau et fait le lien en comprenant alors que le dénommé "Cas'" doit être le Kirlia qu'il a vu la dernière fois. Enfin, ça paraîtrait logique, étant donné qu'il a signifié à son Etouraptor qu'ils devraient marcher et que donc le Pokémon psy ne pourrait pas les téléporter. Mais l'état de Clive ne lui permet pas de se déplacer seul et Sam ne compte certainement pas le laisser filer aussi facilement. Il soupire en constatant que l'autre s'est magistralement ramassé au sol et vient jusqu'à lui pour l'aider à se relever. Doucement, il passe le bras du porc-épic derrière son cou et fait attention à ne pas toucher son membre endolori pour éviter de lui faire plus mal que ça. Malgré tout, il ne peut s'empêcher de sourire.
- Cas', c'est ton Kirlia, non ?...
Il dit ça d'une voix un tantinet timide avant de remercier d'un signe de tête son Arcanin pour la remercier de sa présence. Puis, il la rappelle dans sa Pokéball et ne tarde pas à sortir, d'une autre boule rouge et blanche, son Gardevoir.
- Tu ne te débarrassera pas de moi aussi facilement ! Je compte bien t'emmener au moins jusqu'en bas pour être sûr qu'il ne t'arrive rien d'autre de fâcheux. Mon Gardevoir peut nous téléporter où tu veux; il suffit de le lui demander. Et au cas où tu te poserais la question : non, il n'y a aucun moyen pour que je t'abandonne tant que je ne serai pas sûr que tu sois sorti de ces pics en un seul morceau.
Il conclut tout ceci par un magnifique sourire innocent et enfantin dont il a le secret avant de laisser Synkro avancer sa main vers le soldat, l'invitant à se téléporter pour le conduire en lieu plus sûr. Il ne sait pas si Clive s'en doute, mais il ne lui laissera pas le choix s'il refuse. Il l'emmènera avec lui de gré ou de force; quitte... à le kidnapper !
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Clive G. Donovan Modératrice en Chef
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Le mot 'pathétique' n'est même pas suffisant actuellement pour définir l'opinion qu'a Clive de lui-même. Il n'aime pas être dans un état pareil, aussi faible et inutile, mais il n'a pas énormément de choix il faut dire ici. Il a eu le temps de le constater, après s'être étalé d'une façon tout fait stupide, se faisant à nouveau mal au passage. Il a même pu regarder le sol dans les détails pour pouvoir éviter d'avoir à penser au fait qu'il venait de s'humilier tout seul, et ce sans l'aide de quiconque. Difficile néanmoins d'ignorer ce fait, encore plus lorsque l'adolescent vient l'aider à se relever et il grimace ; ce n'est pas particulièrement agréable il faut le dire, mais il n'a pas vraiment agi raisonnablement et ne devrait même pas avoir le droit de se plaindre tant sa décision avait été stupide. Clive grommela et pesta brièvement en japonais, agacé d'être dans un état pareil, mais supposa qu'il ne pouvait pas faire grand chose, vu ce qu'il était encore incapable de se relever seul. Il soupira profondément en constatant que oui, il n'allait pas vraiment pouvoir descendre seul à pieds comme il avait prévu de le faire, aussi sot que ce soit. Samaël avait vu juste quant à Cas, ou du moins il avait fait une supposition qui se rapprochait fortement de la vérité. Il faut dire que la dernière fois qu'il l'avait vu, Castiel n'était encore qu'un Kirlia, certes déjà caractériel mais pas aussi imposant que maintenant et ce malgré sa timidité à la limite du comique parfois. Il fit par ailleurs presque sourire Clive, ou du moins ce fut l'équivalent d'un rictus mi-amusé mi-amer qui se forma sur son visage en entendant cette supposition. Vraiment, si il en avait eu la force et si son équilibre n'avait pas été aussi fragile, le hérisson en aurait ri. Approximativement, mais on ne va pas commencer à jouer sur les mots ou alors on en aura pour quelques dizaines d'heures.
En tous cas, il n'avait pas l'intention de le laisser partir comme ça, même si Clive aurait bien aimé que ce soit le cas, définitivement rendu mal à l'aise par toute la situation en général. Mais il ne dit rien, pas même lorsque le Gardevoir de Samaël se présente et, après avoir soupiré, finit enfin par parler.
« Baguin. Le centre pokémon, j'veux dire, j'y ai laissé mes pokémon. »
Il ne peut pas vraiment protester plus longtemps, et lorsque la téléportation se fait, se contente de fermer un peu les yeux pour récupérer au moins quelques neurones. C'est difficile, toutefois. Toutefois, lorsqu'il récupère ses pokéballs au centre, il soupire. Il sait ce qui l'attend, et c'est l'un des plus beaux savons de sa vie, le Gardevoir étant quasiment devenu un spécialiste en la matière. Il inspecte la pokéball quelques secondes, puis finit par en faire sortir le pokémon psychique. Il porte ensuite son regard vers Samaël, un rictus taquin au coin des lèvres.
« Plus exactement un Kirlia, comme tu le vois. »
Castiel, interrogé et confus, lui jeta un regard paniqué. Clive pu ressentir en vagues l'affolement du Gardevoir, surtout lorsque ses yeux rouges perçants se posèrent sur le bras cassé de l'officier. Tout son être s'inquiétait, et il n'était pour l'instant pas encore d'humeur à engueuler son dresseur. Zachariah, quant à lui, toujours présent, observait la scène calmement. Le hérisson ne résista pas lorsqu'il sentit le Gardevoir pénétrer dans son esprit et le fouiller, seulement anxieux à l'idée de sa réaction. Réaction qui ne tarda pas, car Castiel recula brutalement, surpris et horrifié de ce qu'il venait de trouver dans l'esprit de son dresseur. Ses yeux se posèrent dans ceux de Clive et l'officier fut choqué d'y trouver une immense tristesse.
« Cas'... »
Pas de réponse. Le Gardevoir baissa la tête rageusement, et, avant de s'occuper de son dresseur, s'approcha de l'Enodril. La dernière fois qu'il l'avait vu, c'était dans des circonstances différentes. Mais pourtant, il ne pouvait faire qu'une chose. Le remercier de ce qu'il avait fait, d'avoir sauvé Clive. Castiel enlaça alors l'Enodril, se disant que cela suffirait à être explicite, et laissa sa gratitude passer par un petit message mental des plus sympathiques et emplis de reconnaissance. Clive, lui, se mordit les lèvres, se sentant coupable d'avoir causé un pareil trouble.
« Cas', tu viens ? »
Le Gardevoir recula et retourna aux côtés de son dresseur, et après que celui-ci eut regardé une dernière fois l'adolescent dans les yeux, se téléporta vers les centre pokémon d'Anula. Il avait encore des choses à trier dans son esprit, mais il lui semblait avoir retrouvé un semblant de motivation.
Samaël Enodril Modératrice Combat/Capture
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Sujet: Re: Nothing left to say {PV Sam Sam 14 Juin 2014 - 1:35
Nothing left to say
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Samaël Enodril
Il s'est vraiment attendu à au moins une protestation de la part du hérisson noir. Vu comment Clive a l'air de rejeter tout contact humain, aussi innocent qu'il soit, l'adolescent aurait compris que l'idée d'avoir un nounours pot de colle ne plairait pas forcément au Donovan. Pourtant celui-ci ne se plaint pas, faisant même un semblant de rictus au passage, et finit par indiquer la destination choisie à Synkro qui acquiesce doucement. Néanmoins, lorsque Sam lui prend la main, le dresseur sent pendant une micro-seconde que son Gardevoir essaye de sonder son esprit. Aussitôt, l'adolescent prend un peu peur. Le Pokémon psy lui obéit au doigt et à l’œil. Mais l'ourson se demande quand même ce qui se passerait si Synkro venait à remonter jusqu'au 13 avril et à découvrir ce que Clive a fait ce jour-là. Le Gardevoir a beau être le plus sage de son équipe, il sait que les conséquences pourraient être désastreuses si jamais il libérait sa colère sur le pauvre hérisson blessé.
Toutefois, il n'émet aucune émotion et hoche juste légèrement la tête avant de téléporter les deux compétiteurs jusqu'au Centre de Baguin comme le lui a demandé l'officier. Celui-ci ne tarde pas à reprendre ses Pokémons et sa réflexion fait rire doucement le petit ours quant à l'évolution de Castiel une fois que ce dernier apparaît. L'inquiétude qui peut alors se lire sur le visage du Gardevoir nouvelle apparu touche l'Enodril, convaincu depuis le début -rien que par l'attitude de l'Etouraptor- que Clive n'est pas un mauvais dresseur et qu'il n'a pas un fond si mauvais qu'on pourrait le croire lorsqu'on le voit aux premiers abords. Mais la surprise sur le visage du Pokémon psy est aussitôt remplacée par de la peine qui chagrine automatiquement le cadet alors qu'il voit cette tristesse dans les pupilles rouges de Cas'. Clive n'avait pas l'air de s'être rendu compte avant de l'accablement qu'il provoquerait chez son équipe. Cependant, alors que Samaël s'apprête à partir pour les laisser faire leur retrouvaille seuls, il manque de reculer à l'approche soudaine du Gardevoir dans sa direction. *Peut-être croit-il que c'est moi qui lui ai infligé ces blessures...* pense-t-il alors qu'il s'attend de plus en plus à ce que le protecteur du hérisson se venge sur lui.
Pas la peine de vous dire dans ce cas dans quel état d'incompréhension il se trouve quand Castiel l'enlace. Les yeux écarquillés, immobile, il laisse le Pokémon psychique resserrer ses bras autour de lui et retient son souffle, muet, alors qu'il reçoit le message du Gardevoir le remerciant pour avoir sauvé son dresseur. Ne sachant quoi dire, Sam se contente d'un bref hochement de tête, rougissant légèrement, avant de voir Cas' retourner auprès de Clive. Ce dernier échange un ultime regard avec l'adolescent avant de disparaître. Quelques secondes passent, jusqu'à ce que le nounours soupire et fasse un petit sourire à son propre Gardevoir.
- Le 13 avril... Tu as vu ce qui s'est passé, pas vrai ?...
Synkro ne répond pas tout de suite. Il baisse le regard, comme honteux d'avoir fouillé dans l'esprit de son dresseur, avant d'agiter la tête dans un mouvement de confirmation.
- Pourtant, le fait qu'il m'ait kidnappé, ça ne te fait rien...
Le Pokémon affiche un visage doux et secoue la tête, avant de placer une main sur le cœur du garçon pour le désigner et de lui faire télépathiquement qu'il n'a rien senti de potentiellement gênant en Clive, et que si le petit ours l'a pardonné, même si le hérisson ne s'est pas excusé, alors c'est qu'il doit avoir ses raisons et que Synkro a tout intérêt à en faire de même. L'Enodril ne sait comment exprimer sa reconnaissance envers son ami si compréhensif et lui donne la main, prêt à repartir aussi sec dans les montagnes. Les yeux dorés du jeune humain se perdent ensuite à l'endroit exact où le Donovan et son allié se sont téléportés et il repense cet échange silencieux qu'ils ont eu. Est-ce qu'il reverra Clive ?... C'est la question qu'il continuera sans doute de se poser à l'avenir. A présent, maintenant que c'est fait, il se demande bien dans quelles circonstances ils se retrouveront, si tel est leur destin, et que se passera-t-il une fois l'un en face de l'autre. Il doit garder tout cela pour lui et ne surtout pas en parler à Faust; c'est tout ce qu'il sait pour l'instant. Ce qui est dans les pics doit rester dans les pics.