« C'est toi ou moi, l'un de nous est de trop! »

''Dégage'', de Bryan Adams.
 
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 Welcome home my dearest friend

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Charlotte S. Laurens
Administratrice Fondatrice
Charlotte S. Laurens
Féminin Age : 31
Messages : 485
Date d'inscription : 28/04/2014

Âge du personnage : 19 ans
Métier / Études : Championne Dresseur de Zazambes
Pseudonyme(s) : Tabitha, surnom de dresseuse

Niveau : 60
Team active :
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Akemi la Galifeu ♀ - Brasier - Naïve

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Alastor le Carchacrok ♂ - Voile Sable - Rigide

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Eryn la Crocorible ♀ - Intimidation - Joviale

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Edwin l'Hariyama ♂ - Isograisse - Gentil

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Astrid la Pandarbare ♀ - Poing de Fer - Calme

Welcome home my dearest friend 450
Miornir l'Hippoducus ♂ - Sable Volant - Brave


Team spécifique :
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Soren le Lucario ♂ - Attention - Solo

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Asaki le Grotichon ♂ - Brasier - Modeste

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Fukuo le Bagguiguane ♂ - Mue - Jovial

Welcome home my dearest friend 539
Hayate le Karaclée ♂ - Fermeté - Pressé



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MessageSujet: Welcome home my dearest friend   Welcome home my dearest friend EmptySam 5 Juil 2014 - 19:34

WELCOME HOMEmy dearest friend
L'été bat son plein dans la ville de Zazambes. Concerts, performeurs ambulants, animation dans les rues... Ma cité d'adoption semble revivre après les événements du premier janvier qui ont jeté un voile morose sur tous les habitants d'Enola. Les rires candides s'élèvent dans les rues, et les passants se saluent et s'accostent pour le plaisir de la séduction. Pour ma part, impossible de faire un pas sans attirer l'attention, que je rejette avec l'aide précieuse de Toshi qui reste tout près de moi pour me protéger auquel cas un fan un peu trop insistant devait s'intéresser à moi. Mon petit chien de garde reste tout près, le sourire aux lèvres. Il semble apprécier toute cette agitation à laquelle j'ai dû m'habituer lors de mon arrivée ici. Encore une fois, la diversité culturelle dans cette rue bondée m'impressionne. Tant de touristes s'affèrent ici, à écouter les musiciens et à rechercher les meilleurs prix dans les étals que proposent les artisans talentueux de la ville. Je perçois du japonais, du français, de l'anglais... et bien d'autres langues que je ne peux même pas identifier. Des odeurs alléchantes de nourriture me parviennent et mon estomac proteste aussitôt. Cependant j'ai prévu une petite soirée en compagnie de mes Pokémon ainsi je ne me laisserai pas tenter. Ce soir je mangerai en leur compagnie un point c'est tout!

Nous émergeons finalement du grand boulevard pour nous glisser près de l'Arène, fermée à cette heure. Une silhouette se dessine devant la porte, celle imposante d'un homme en uniforme. À ma grand surprise, il s'agit d'un policier. Mon coeur se met à battre à la chamade. Et si Cesar était vraiment un criminel en fin de compte et que la police a réussi à le connecter à moi? Vais-je finir ma vie dans une prison du Régime? Cependant, vu le regard gentil et le sourire que m'offre le jeune homme, je me sens aussitôt rassurée... d'autant plus qu'il porte un étrange paquet entre ses mains. Je m'approche de lui et il me demande qui je suis. Lorsqu'il s'est assuré de mon identité, il se présente à tour. Il s'appelle Edward Lokins et a été chargé par un collègue de me contacter. Par politesse, je l'invite à l'intérieur et lui offre à boire. Le policier semble parfaitement à l'aise, malgré les regards méfiants que lui offre mon Lucario. Ce dernier n'apprécie pas particulièrement la présence des inconnus... et encore moins des policiers qui n'ont rien pu faire pour sauver sa dresseuse. Akemi, comme à son habitude, se tient près de moi, tout comme Toshi qui a envahit mes genoux et regarde le blondin avec intensité.

«Miss Laurens, un collègue à moi est grand ami avec un certain Sergent Shinozaki, qui travaille dans la lointaine région d'Hoenn au Japon. Je crois que vous reconnaîtrez peut-être le nom... C'est lui qui était chargé de l'enquête du meurtre de vos parents et de votre jeune frère.»

Je me fige. Comment ce policier en sait-il autant sur moi? Mal à l'aise, je me force à boire une longue gorgée de thé qui me brûle la gorge. Cette fois, Soren s'est approché, visiblement intéressé, mais aussi légèrement hostile. Cette question le rend toujours très agressif et je lève la main en sa direction pour qu'il cesse tout mouvement. À ma plus grand surprise, il s'exécute, un léger grognement envahissant sa gorge.

«Sergent Shinozaki a retrouvé des complices des coupables, qui furent arrêtés et jetés en prison. Avec eux, nous avons retrouvé ceci.»

D'un geste très lent, il ouvre la boîte qu'il portait et en sort une Poké Ball au rouge ternit par l'âge et la poussière. Aussitôt, je me mets à trembler. Fort. Trembler à me fendre l'âme. Je tends la main vers l'objet. Je le porte dans ma main. Impossible. Après dix années... Dix années de souffrances à imaginer les pires scénarios. Je ne peux pas croire ce que le policier affirme. Je ne peux pas croire en la présence de cette sphère dans ma main.

«Le testament est clair à ce sujet. Votre soeur et vous êtes responsables des alliés de vos parents et vous est remis le choix de les libérer ou non, à votre guise et avec le consentement du Pokémon. J'ai d'abord visité votre soeur aînée, qui m'a convaincu de venir vous rencontrer.»

Les larmes ont envahi mes joues. Salées, dures. Amères. Pleines d'espoir. Je presse le bouton et un éclair rouge envahit la pièce, dévoilant une silhouette élancée, fière et musculeuse.

«Hayate...»

Le Karaclée de ma mère se tient vers moi. Malgré les épreuves, il est toujours aussi fort, aussi beau, un sourire ému aux lèvres. Ses bras se referment sur moi et j'éclate en profond sanglots, me raccrochant à lui. Pour ne plus jamais le laisser partir. Plus jamais. Entre mes sanglots, je murmure des «merci, merci, merci» en japonais et en français. Hayate, le terrible Karaclée, l'ami précieux de ma mère et compagnon de toujours de Soren. Je me retourne vers lui. Son visage s'est figé d'incrédulité et il reste ainsi, incapable d'esquisser un geste, jusqu'à ce que son meilleur ami le rejoigne et l'empoigne de la même manière qu'auparavant. Alors le Lucario explose. Toute la peine qu'il contient depuis si longtemps s'échappe dans un long cri rauque. Il se laisse tomber dans les bras d'Hayate, enfonçant son museau dans le cou de l'humanoïde. Je reviens vers eux, caressant avec vigueur le dos de Soren que je n'ai jamais vu ainsi. J'ignore quand le policier a décidé de s'éclipser, mais nous, nous restons longuement ainsi, dans un silence brisé seulement par les sons étouffés de nos sanglots. Bienvenue chez toi, Hayate.

(c)Golden

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