Age : 27 Messages : 731 Date d'inscription : 27/09/2013
Âge du personnage : 27 ans Métier / Études : Bac ES, (mauvais) romancier de temps à autre. Pseudonyme(s) : .
Noctis (Résistance)
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Sujet: Tout ça pour un bout de papier {PV Althéa Mar 29 Avr 2014 - 3:17
Tout ça pour un bout de papier
Feat Althéa D. Panabaker
Cela faisait un petit moment qu'il n'avait pas réalisé de cambriolage, tiens. Ne comprenez pas que la chose lui manquait, mais disons qu'il avait été plus actif sur le terrain à aider la résistance à se reconstituer plutôt qu'à s'introduire dans le manoir d'un riche allié du Régime pour voler un document en particulier. En même temps, le second était peut-être un poil plus risqué que le premier étant donné que s'il se faisait repérer, c'était foutu. Heureusement, Isaac lui prêtait Merlin le Gallame lors de ses expéditions (après avoir, pour l'anecdote, insisté que s'il ne le prenait pas avec lui, il lui casserait les jambes pour l'empêcher de s'y rendre), ce qui lui permettait de se dire que d'un côté, si les choses venaient à mal tourner, alors il aurait une chance de s'enfuir rapido presto. Heureusement pour lui, il avait bientôt trois ans d'expérience en la matière et n'était plus le débutant terrorisé par la simple perspective d'un vol qu'il avait été. D'autant plus qu'ici, il ne s'agissait pas d'une mission à haut risque avec des caméras disséminées tous les trois mètres, mais de la villa d'un nanti des plus assoiffés de pouvoir et d'argent avec certes des défenses, mais rien qui demanderait une opération massive avec d'autres voleurs et une préparation plus que longue. Il n'était pas assez arrogant pour dire qu'il se suffisait à lui-même, mais en tous cas, il pouvait estimer avoir de grandes chances de survie et de réussite. Il ne serait pas venu autrement ; il était du genre à accepter les risques certes, mais la roulette russe, non merci. Ainsi, lorsqu'on lui avait dit qu'il avait moins de cinq jour pour préparer son coup, il avait un peu grimacé. Heureusement qu'on lui avait donné les plans, tiens. Dans le cas contraire, il aurait été dans une sacrée merde. Il avait donc bossé sur ça pendant deux soirées entières, à enregistrer dans son cerveau chaque détour, chaque couloir, chaque petit point qui aurait pu lui être utile. Le vol, c'était avant tout de la précision et un travail méticuleux qui ne s'organisait pas comme ça (les films d'action le faisaient généralement beaucoup rire d'ailleurs tant ils étaient ridicules) et qui prenait un temps fou. Cela demandait aussi une concentration extrême et des réflexes plus que bons, ainsi que d'être toujours sur ses gardes. Autant dire que à la moindre erreur, vous pouvez commencer à considérer une carrière de passoire.
Enfin bref, passons, nous dérivons, ou plutôt la narratrice va dans tous les sens parce que à une heure pareille, faut dire qu'elle ne réfléchit plus beaucoup. En gros, son job était de récupérer un document et basta. Document qui se trouvait être dans un coffre électronique, situé dans le bureau du propriétaire des lieux. Bureau qui se trouvait au deuxième étage de la villa. Il avait été un peu étonné d'apprendre que les lieux n'étaient pas dotés de caméras, mais avait supposait que l'arrogance faisait qu'on avait tendance à oublier un peu que l'on était pas intouchable. Alors évidemment, il avait emmené avec lui tout le matos nécessaire. Vous voyez la tenue de Black Widow ? Eh bien disons qu'il avait la même, sauf que c'était le modèle masculin évidemment. Au niveau de ses hanches se trouvait deux petites ceintures, entourant toutes deux chacune de ses jambes pour permettre à Faust, enfin plutôt à Noctis, de porter une arme à feu et quelques petites bombes fumigènes qui faisaient de vrais miracles. Seuls son Noctali et Izumi l'Amphinobi l'accompagnaient ; l'un le suivait et surveillait les environs, à l'écoute du moindre son, et l'autre marchait sur le plafond. Ouais, le fait d'avoir une grenouille ninja dans son équipe, ça avait son petit côté positif. S'introduire avait été un jeu d'enfant, tout bonnement. Rien de compliqué et franchement, cela avait été presque criminellement simple. Il en aurait ri s'il ne savait pas que lors d'un cambriolage, tout pouvait basculer d'un moment à un autre. Il lui avait suffi de passer par la porte arrière. Un simple crochetage de serrure et bam, il était rentré. Sincèrement, il se serait attendu à bien mieux ; il était même un peu déçu de ne pas avoir eu à y mettre plus d'effort. Les lieux étaient habités par au grand maximum trois domestiques au premier étage, et le maître des lieux à l'étage supérieur. Maître des lieux qui n'était pas dans sa demeure aujourd'hui, et c'était pour cela qu'il était venu. Il n'avait eu aucun mal à monter, d'ailleurs. Pas un seul garde, pas un poil de sécurité. Vraiment, c'était trop facile. Il n'eut qu'une autre serrure à crocheter pour accéder au bureau, et ferma la porte derrière lui.
Une fois dans la pièce, il y jeta un regard circulaire pour trouver quoi que ce soit qui aurait pu l’intéresser et s'approcha alors du bureau d'ébène qui trônait au bout de la pièce. Visiblement, les tiroirs n'étaient remplis de rien de plus que des babioles sans intérêt, des rapports inutiles et sans réelle valeur. Rien qui ne liait le proprio au Régime donc, et pas de liste de noms de suspects par la même occasion. Bien sûr, il ne devait y avoir pas plus de quatre ou cinq noms sur cette fameuse liste, mais si la résistance pouvait sauver quatre ou cinq personnes, ce ne serait pas de refus. Puis enfin, il finit par voir le petit coffre-fort électronique à combinaison tactile situé à droite, sur une épaisse commode victorienne qui avait dû coûté la peau de fesses à son propriétaire. Bon, visiblement, vu que tout avait été facile avant, il n'y avait pas de risques de trouver des difficultés maintenant. Il sortir un petit paquet de poudre blanche de la sacoche accrochée sa taille ; de la poudre à empreintes, bandes de de dépravés. Ces petites merveilles avaient fait plus d'une fois leurs preuves et alors qu'il étalait un peu de la poudre sur le clavier, un rictus gigantesque se dessina derrière son casque. Ouais, c'était vraiment marrant. Ce con n'avait pas pensé à porter des gants en tapant sur les touches. Qui plus est, après, deviner lequel venait en premier, c'était facile quand on connaissait un petit truc ; l'huile naturelle sur les doigts fait que les chiffres qui sont les plus brouillés et effacés sont ceux qui sont touchés en premier. Ainsi, avec un peu de vision, il fut facile de deviner le code, d'autant plus qu'il n'était composé que de quatre chiffres. Il avait seize possibilités après tout, et ça allait très vite. Heureusement qu'il ne s'agissait pas d'un de ces trucs où la moindre erreur mettait les alarmes en route, tiens, il aurait été bien plus dur de faire son job. Alors qu'un bip sonore indiqua à Faust qu'il avait enfin ouvert ce foutu coffre, un bruit le fit brutalement s'immobiliser. À ses côtés, Notte paraissait tout aussi inquiet.
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Sujet: Re: Tout ça pour un bout de papier {PV Althéa Mar 20 Mai 2014 - 19:59
« Tout ça pour un bout de papier »
Faust Donovan & Althéa Panabaker
Cambrioler, c'était sa vie. Si ce n'en était pas tout, c'était un petit rien, une parcelle d'ombre, que seul Aloïs connaissait. Logan ne pouvait pas savoir, pas encore, elle n'avait pas le courage de le lui avouer ; comment réagirait ce grand dadais si doux ? Sûrement avec compréhension. Ce qui aurait le don d'agacer encore plus la rousse. Dotée de son équipement de voleuse - tenue moulante, cheveux tressés, appareil vocal permettant de robotiser sa voix, petits gadgets à la ceinture tel une bat-girl en puissance - elle était assise sur le toit d'une maison, Mérida à ses côtés. La mentali et sa dresseuse observaient avec calme la nuit qui tombait doucement sur la ville.
Althéa avait envie de bouger, de faire quelque chose, et son choix - qui allait se révéler fruit du cruel hasard - se porta sur une victime. Peu importait que celle-ci soit du régime ou simple habitant, ce qui faisait frémir la belle rousse, c'était le souci du détail, le vol en lui-même. L'argent qu'elle récoltait ensuite, ou le simple plaisir de revoir les gens qu'elle avait volé et de détenir des trophées lui offrait un plaisir pervers et bienvenu. Elle se coula avec l'aide de sa compagne jusqu'à ladite maison, jusqu'à atterrir sur le toit. Sa main gantée alla gratouiller les grandes oreilles de la mentali ; il n'y avait pas à dire, ses pouvoirs psychiques se révélaient toujours d'une grande aide. Et, comme on ne changeait pas une équipe qui gagnait, la statitik fut envoyée comme émissaire pour court-circuiter l'électronique : lampes, système d'alarme ...
La maison fut soudain dans le noir, et Althéa entra en jeu à peu près au moment où les lumières s'éteignaient toutes. Aidé de Mérida, elle pénétra le toit et se mit à ramper dans les canalisations. Elle finit par atterrir dans un couloir, et s'aventura par-ci par-là, aidée de la mentali qui la guidait. Allez savoir pourquoi, Mérida semblait soudain impatiente, et anxieuse aussi. Althéa découvrit pourquoi en pénétrant dans une pièce : il y avait quelqu'un aussi.
▬ Sarabi , fit-elle d'une voix sourde, rendue impossible à reconnaître grâce à son appareil.
Son visage était masqué, et ses cheveux nattés, bien que roux, étaient loin de l'opulente masse de la coordinatrice championne. Seul Aloïs avait été assez fin pour reconnaître dans la Sirène la Red Fox des concours. Sous son ordre, Sarabi éclaira l'endroit, alors que Althéa avait saisi une capsule de fumigène toxique. Face à elle se révéla une silhouette inconnue et ... Un noctali ?!
▬ Qui êtes-vous ? Oh, et puis ça n'a aucune importance. Méri, efface leur la mém- Méri ?!
La coordinatrice avait sans le vouloir haussé le ton : Mérida, plutôt que d'obéir à ses ordres de façon complice, avait avancé, son long corps ondulant, l'air curieux et vaguement anxieux. Sarabi fronça ses petits yeux et disparut dans les murs ; grâce à ses dons, elle réussit à faire en sorte de n'éclairer que la pièce.
▬ Méri, nous n'avons pas le temps. Efface leur la mémoire, histoire qu'on prenne ce qu'on est venu chercher.
La voix d'Althéa était sûre d'elle, impérieuse, mais elle cachait autre chose : qui était ce voleur ?! Elle se sentit frissonner ; et si c'était un résistant ? Après tout, c'était la maison d'un mec du régime, si elle avait bien suivi. Le bas de son visage, nu, dévoila un sourire carnassier qui tranchait avec le comportement humble et doux de la mentali, qui s'était finalement assise sur le tapis et attendait calmement, ignorant tout sauf le noctali qui était devant elle. Althéa ne comprenait pas, et elle détestait cela ; Mérida lui avait déjà joué un tour de cochon, chez Aloïs ; avait-elle décidé de mettre à mal ses plans ? Ses pouvoirs psychiques étaient un don du ciel ; ils permettaient de deviner si il y avait des ennemis. Mérida n'aurait jamais osé mettre Althéa en danger, tout de même ? Ses dons de prescience étaient capables de percer l'avenir. La rousse était perdue, et elle vit avec bonheur Esméralda jaillir du mur comme un voile fantomatique, derrière les inconnus. Althéa aurait voulu qu'elle reste discrète, mais elle émit un rire comme un son de cloche, digne de vous glacer les sangs si vous n'y preniez pas garde. Sarabi, Mérida & Esmée étaient ses trois complices les plus prometteuses, et voilà que seule l'araignée se révélait capable ! Althéa grimaça, retenant un grognement étouffé alors que la Feuforêve la rejoignait ; elle adorait passer à travers les murs et les objets et farfouiller dans la vie des gens - notamment dans les tiroirs à sous-vêtements. Elle semblait bien heureuse, et Althéa ne voulut pas savoir pourquoi. Elle était totalement concentrée sur cette pièce et les dangers potentiels, tous ses sens aiguisés.
Dernière édition par Althéa D. Panabaker le Mer 21 Mai 2014 - 15:37, édité 1 fois
Faust M. Donovan Modératrice en Chef
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Sujet: Re: Tout ça pour un bout de papier {PV Althéa Mer 21 Mai 2014 - 15:33
Tout ça pour un bout de papier
Feat Althéa D. Panabaker
Comment résumer autrement qu'avec un 'well, that was unexpected' ? Il était déjà arrivé que Faust se retrouve dans ce genre de situation, bien qu'il gérait d'habitude en lâchant une bombe fumigène ou de la poudre somnifère, mais disons qu'actuellement, ce n'était pas exactement le bon comportement à adopter. Après tout, il avait enfin ouvert ce foutu coffre ; il n'allait pas partir comme ça, surtout quand quelqu'un d'autre l'avait vu. Oh, il avait son casque pour garder son identité entièrement secrète, d'autant plus qu'il savait comment rendre sa voix rauque au possible et ainsi faire disparaître tout ce qui aurait pu le lier à Méphisto ou Faust. Mais, me direz-vous, il aurait pu se téléporter et basta, on en parle plus ; le petit problème dans cette ligne de logique, c'était justement qu'il avait été aperçu et que donc, voler cette liste de noms ne servirait strictement à rien si l'on venait à savoir qu'elle avait été dérobée dans les heures qui suivraient. Le meilleur choix, même si beaucoup auraient dit qu'il aurait tout de même dû partir tout de suite pour ne pas prendre de risques, était de se montrer patient et de voir ce qui allait se passer avant d'agir. Il n'était pas du genre à paniquer pour ça non plus, et calma la sensation de panique qui était venue le perturber pendant quelques secondes, tout au plus. Il n'était plus un enfant, et des années d'expérience l'avaient rendu imperméable aux aléas ainsi qu'aux imprévus, aussi dangereux soient-ils pour sa sécurité personnelle. Quand on devenait un voleur pour le compte de la résistance de toute façon, on accordait forcément assez peu à sa propre sécurité. Toutefois, il avait une gamine maintenant, et il était donc plus difficile de faire des choses aussi risquées qu'avant. Mais ça, il aurait l'occasion d'y penser après. La lumière amenée par une Statitik lui fit grincer des dents, préférant bien plus l'obscurité qui était devenue sa meilleure alliée avec le temps, lui qui trouvait dans l'ombre un refuge. Toutefois, le fait que la pièce soit dorénavant éclairée ne le dérangea pas tant que ça, vu qu'il savait qu'en cas de problème, Izumi serait là pour lâcher une petite bombe fumigène afin de permettre à son dresseur de s'enfuir. L'Amphinobi patientait à l'autre bout de la pièce, immobile au plafond, attendant les ordres. Elle savait qu'elle ne devait rien faire pour l'instant, et Faust ne lui accorda même pas un regard, plus concentré à analyser la situation qu'à révéler la position de l'Amphinobi qui n'avait pas encore été vue, bien que ce n'était plus qu'une question de secondes.
Le regard de Notte s'était perdu sur une Mentali qui venait de se poser sur le tapis, et le Noctali paraissait étrangement silencieux. Faust connaissait assez Notte pour savoir que quelque chose en particulier devait retenir son attention, car il ne s'agissait pas de la première Mentali qu'il voyait (bien que celle d'Isaac soit en fait plus une figure maternelle). En plus, il perdait rarement son calme en mission, puisqu'il était chargé d'arrêter toutes les attaques psychiques dirigées vers son dresseur ; le type ténèbres était très utile, parfois. Néanmoins, l'attention du Noctali était entièrement portée sur la Mentali et il vint s'asseoir devant elle, à un mètre de distance, sa queue battant l'air et une sorte de ronronnement s'échappant de sa gorge. Quant à son regard, difficile de ne pas dire qu'il était quelque peu... Oh. … Bordel de merde Notte dis-moi que tu n'es pas en train de... … Ah si. D'abord Déméter lors du match avec Victoria, et maintenant Notte. Génial. C'est la saison des amours ou je rêve ?
Son observation des deux évolitions fut stoppée par un rire glaçant, juste derrière eux. Faust se retourna brutalement, pour au final découvrir que la source de ce son était une Feuforêve pas franchement menaçante, ou en tous cas elle n'avait pas l'intention de le déranger. Izumi, remarquant que le Noctali ne se tenait plus dans sa position de défense et se contentait d'échanger de longs regards avec la Mentali, rejoignit son dresseur et descendit du plafond, de sorte qu'elle était debout à ses côtés. Calme et sang-froid ; c'était la solution face à tous les problèmes et Faust se disait que celui-ci ne devait pas être différent. Un rictus étira ses lèvres sous son casque. « Nous effacer la mémoire ? Eh bien, ce n'est pas très poli, ça... » dit-il d'un ton railleur.
Comment ça, il mettait de l'huile sur le feu ? C'est de Faust dont on parle je vous rappelle hein, c'est-à-dire un spécialiste en la matière. Il s'étira et bailla pour la forme. Autant dire que question contraste avec la gravité de sa voix, on était servis.
« Moi qui croyait que je ne serais pas dérangé ce soir... J'ai eu tort, on dirait. En attendant, nous sommes tous deux dans une position où nos pokémon ne nous obéiront pas, alors autant ne pas perdre son temps en combat et agressivité inutiles, vous ne croyez pas ? »
Il réajusta un de ses gants, machinalement.
« Quant à mon identité... Allons bon, ce n'est pas drôle de tout révéler comme ça ! » dit-il, désinvolte au possible.
Il n'avait pas fait un seul pas de puis le début, et même s'il savait que la situation ne portait pas à la rigolade, eh bien... Eh bien disons que pour Faust, toute situation est propice à la désinvolture, surtout quand elle est très dangereuse.
« Mais je suppose que vous n'êtes pas là pour venir déposer un cadeau au propriétaire des lieux ou admirer l'architecture. Corrigez-moi si je me trompe, mais ce n'est pas non plus le club med, et il n'y a rien à admirer hormis la paresse de la femme de ménage quant aux toiles d'araignées et à la poussière. »
Son ton, gai et complètement à l'opposé de ce à quoi on pourrait s'attendre en l'entendant et vu la situation, devint soudainement plus sérieux.
« Ma question est donc... Qu'est-ce qui vous intéresse autant, ici ? »
Interrogation banale mais nécessaire, rien que pour vérifier qu'elle n'était pas ici pour dérober la même chose que lui. Si c'était pour les biens matériels, alors Faust se ficherait complètement de sa présence. Il n'était pas un donneur de leçons, et sûrement pas du genre à se mêler des actions des autres.
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Sujet: Re: Tout ça pour un bout de papier {PV Althéa Mer 21 Mai 2014 - 15:49
« Tout ça pour un bout de papier »
Faust Donovan & Althéa Panabaker
Sarabi retournée sur sa main gantée, Esmée flottant près d'elle comme un spectre fantastique, Althéa ne savait pas si elle pourrait encore compter sur Mérida. De toute évidence, le noctali et la mentali étaient occupés à se regarder dans le ... pas le blanc des yeux vu que les leurs n'étaient pas blanc, mais dans leurs prunelles, en gros. La mentali émit même quelques trilles de gorge, petit ronron musical, écho de celui du noctali. Allons bon, la voilà qui tombait sous le charme d'un concurrent ? La rousse n'aimait pas ça, mais ce qu'elle détesta encore plus, encore plus que la vision d'un Amphinobi se relevant près de son dresseur, ce fut le ton désinvolte du garçon.
▬ Désolée, la politesse et moi, ça fait deux. J'aurais sûrement dû frapper avant d'entrer aussi, et amener le thé.
Si il voulait commencer, elle pouvait continuer. Après tout, Althéa n'était qu'une grande gamine de vingt ans. Elle détestait qu'on se mette en travers de son chemin et son ton hautain était camouflé par le mécanisme à sa gorge, fort heureusement ; malgré tout, on sentait la moquerie que contenaient ses paroles.
▬ Les toiles d'araignées, elle adore ça. - elle montra d'un geste tout aussi désinvolte la statitik sur son bras, singeant les mimiques nonchalantes de l'inconnu. Je n'ai rien contre la poussière, sauf quand mes empreintes s'y enfoncent. Néanmoins, tu marques des points ... Si tant est que tu puisses en marquer.
La question vint comme un cheveu sur la soupe et Althéa partit d'un rire qui résonna comme un grésillement. Elle avait perdu Mérida : la mentali s'était relevée et, s'était mise à côté du noctali, frottait son front décoré d'une pierre contre le visage de l'autre évolition, ondulant de sa queue de sirène. Elle continuait de ronronner, oubliant tout ce qui se passait ailleurs. Althéa ne pouvait pas aller chercher de l'aide ailleurs ; très bien. D'un ton amusé et froid, que même son instrument ne put cacher, elle répondit à la question posée, qui flottait dans l'air, aussi dangereuse qu'un morceau de miroir tranchant :
▬ Peut-être que c'est toi que je suis venu chercher ?
A dire vrai, elle n'était pas ici pour une raison particulière, comme un bijou qu'elle aurait désiré. Le hasard avait mené son art ici ; elle aurait bien subtilisé n'importe quoi, mais ses pas l'avaient conduite devant cet inconnu étrange. Althéa se permit un sourire goguenard ; elle devinait qu'il était sûrement armé, tout comme elle, mais si ils faisaient trop de bruit, la maisonnée se réveillerait. Il était donc prudent de ne pas faire de bruit. Elle garda le sourire, et penchant la tête, sa natte voletant contre son épaule, elle renvoya la balle :
▬ Et vous ? L'architecture vous plaît, ou c'est autre chose que vous êtes venu chercher ? A moins que ce ne fut l'amour que votre noctali n'ait attendu ?
Décidément, les amourettes des deux évolitions agaçaient au plus haut point la coordinatrice. Mérida était habituellement sa plus fervente amie, et ses pouvoirs psychiques permettaient bien des choses ; ne pas pouvoir compter sur elle était une horreur que Althéa sentait battre en elle, entité vivante, angoisse réelle. Elle ne savait pas ce qui allait se passer, mais si elle ne pouvait compter sur Mérida, ça allait être coton ...
Age : 27 Messages : 731 Date d'inscription : 27/09/2013
Âge du personnage : 27 ans Métier / Études : Bac ES, (mauvais) romancier de temps à autre. Pseudonyme(s) : .
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Sujet: Re: Tout ça pour un bout de papier {PV Althéa Mer 21 Mai 2014 - 20:11
Tout ça pour un bout de papier
Feat Althéa D. Panabaker
Allons bon. Il semblait que son interlocutrice ne soit pas vraiment très friande de son humour douteux, bien que c'était compréhensible vu la situation. En même temps, quasiment personne n'appréciait ce genre de plaisanteries, mais Faust avait toujours le petit espoir d'arriver à faire rire avec ses singeries, même lorsqu'il flottait dans l'air comme une tension inquiétante, une impression de danger constant qui ne voulait décidément pas disparaître. Les paroles de l'autre le firent glousser, bien qu'il fit bien attention à ne pas changer l'intonation de sa voix accidentellement, ce qui ma foi s'avérait compliqué bien qu'il y était habitué depuis le temps. Non, même si il sait très bien qu'il y a un risque, il n'est nullement inquiet ou même intimidé. Même si elle se mit à rire, Faust se doutait que ce n'était pas juste à cause de son humour, mais trouva quand même sympathique d'avoir réussi à provoquer ça. C'est vrai quoi, pas besoin de faire cette tronche parce qu'il y avait des risques que quelqu'un soit blessé, ahah. En tous cas, Notte paraissait lui plus concentré sur la Mentali qui se frottait dorénavant contre lui et vu les ronronnements qui s'échappaient de sa gorge comme une rivière qui ne se tarissait plus, celui-ci appréciait plus que bien la rencontre, au contraire de son dresseur qui aurait préféré ne pas être surpris à un moment pareil. Notte vint même poser sa tête contre celle de la Mentali. Cette foutue liste était bien rangée au fond de sa sacoche droite, et il remercia mentalement tous les deux qu'il connaissait d'avoir eu le temps de le faire avant d'être repéré.
Il n'avait donc pas eu de réponse à sa question, mais des boutades et des répliques plus ou moins acides qui ne manquèrent pas de le faire sourire sous son casque tant il ne prenait pas ces propos au sérieux. Oh, il la sentait, la menace en fond, mais pour lui qui jouait avec la peur comme une de ses armes, elle ne lui faisait absolument aucun effet, sauf la plaisante sensation d'avoir trouvé un très bon adversaire en matière de combat verbal, c'est-à-dire une de ses activités favorites. Il rit alors, discrètement et doucement pour ne pas sortir les habitants de la maison de leur sommeil, alors que l'Amphinobi à ses côtés se demandait ce qu'il y avait de si drôle dans tout ça. C'était presque un ricanement, mais il n'y avait rien de menaçant, ou du moins pas directement. Heureusement qu'elle ne voyait pas le rictus sous son casque tiens, ou elle aurait été plus agacée encore.
« Pour le thé, peut-être qu'en fouillant un peu, nous trouverions, mais je suppose que ce n'est pas exactement ce que vous êtes venue chercher ici. »
Il passa une main distraite sur la tête de l'Amphinobi en une caresse brève afin de l'inciter à se calmer et surtout, de voir la situation comme elle était, c'est-à-dire dans un état de status quo relatif, même si la tension ambiante pouvait faire penser le contraire.
« Si c'est moi par contre... Eh bien je ne peux m'empêcher de me demander ce qui fait que ma personne pourrait être ainsi cherchée, d'autant plus que si je ne me trompe pas, notre rencontre découle d'un malencontreux hasard. Très malencontreux. Ne le prenez pas personnellement, mais j'aurais préféré être seul ce soir. Non pas que votre compagnie soit haïssable, mais la solitude est préférable pour ce genre de tâche, et je suppose que c'est la même chose de votre côté. »
Il fredonna un peu, juste parce qu'il le pouvait.
« Côté architecture... Bof, vraiment. Je ne suis pas un admirateur de celui qui s'est chargé de la sécurité, néanmoins. On entre ici comme dans un moulin ! Et puis bon, je suis plus passionné par les verrous que ce qui les entourent, il faut dire. »
Il posa cette fois son regard sur les deux évolitions, hésitant entre amusement et agacement face à leur comportement à la limite du guimauvesque. Oui chut, on va dire que c'est un mot et puis c'est tout.
« Ah, vous comprendrez que mes préoccupations principales ne sont pas véritablement liées à la vie amoureuse de mon Noctali, qui qui plus est libre de ses actions, bien que je dois avouer qu'elles m'intriguent beaucoup ce soir. »
Il gloussa un peu.
« Ah, excusez-moi, je blablate. Il faut qu'en même temps, nous n'avons pas vraiment de quoi nous divertir. Vrai qu'une tasse de thé aurait pu être rafraîchissante, mais nous n'en disposons pas, à mon grand regret. »
Décidant qu'il pouvait bien se le permettre, il posa son derrière sur le bureau et agita ses jambes, sans vraiment faire attention au fait qu'un type casqué à la voix rauque accompagné d'un Amphinobi et d'un Noctali n'était pas supposé faire ça, au moins pour sa réputation. Toutefois, comme nous devrions le dire souvent, 'fuck la réputation et on y va'. La grenouille croassa, signe d'impatience et d'incompréhension devant la décision de son dresseur de se comporter ainsi.
« Allons, Amphinobi, un peu de politesse veux-tu ? Nous n'allons pas snober quelqu'un ainsi, ce serait particulièrement malvenu. »
Toujours en battant des jambes comme si tout était normal, il se permit de poser une nouvelle question.
« Dooooooonc... Vous êtes venue ici pour les bijoux et les trucs comme ça ? »
Congrats Faust, on ira loin avec toi. Cette phrase était sarcastique, hein.
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Sujet: Re: Tout ça pour un bout de papier {PV Althéa Sam 24 Mai 2014 - 11:20
« Tout ça pour un bout de papier »
Faust Donovan & Althéa Panabaker
On pourrait croire que cela l'amuse, toute cette situation, et en écoutant ses jeux de mots à deux ronds, mais non. Même si elle a l'air amusée, Althéa ressent un agacement de plus en plus croissant. Elle déteste qu'on se mette sur sa route ou qu'on la titille, avec des mots ou des gestes. Et c'est exactement ce que fait ce mec. Elle émet de petits rires nasaux, en reniflant, comme dédaigneuse ; la rousse aimerait pouvoir prendre Mérida par la peau du cou et s'en aller, mais au vu de leurs câlins, ce n'est pas encore maintenant qu'elle pourra repasser par les toits, soulevée par une bonne attaque Psycho.
Le garçon ne s'arrêtait plus ; allait-il bavasser ainsi tout le temps ? Dieux que cela l'énervait ! Elle aurait presque voulu le frapper un bon coup. Et puis, qu'est-ce qui l'empêchait de partir d'ici, en le laissant faire ce qu'il voulait ? Hé bien, première raison, la curiosité : qui était-il, qu'était-il venu faire ? Et la seconde, c'était juste l'idée de pouvoir lui mettre des bâtons dans les roues. Être là, c'était l'empêcher de mener à bien sa mission ou elle ne savait quoi, et ça, c'était limite jouissif - oui Althéa était une emmerdeuse.
Althéa se taisait toujours, l'ayant laissé parler comme il le voulait ; pour une fois, elle avait trouvé son maître en matière de parlotte. Un rictus flotta sur ses traits alors qu'elle croisait les bras sur sa poitrine ; le garçon avait posé son fessier sur la table. Ils étaient en statu quo, de toute évidence ; Althéa en aurait hurlé de frustration. Au croassement, la feuforêve de toute évidence joyeuse se matérialisa à côté de sa dresseuse, son regard hypnotique devenu mauvais, cruel, comme si elle imaginait déjà comment faire mal. Althéa eut un claquement de langue, et les braises ardentes du regard de Esmée se calmèrent, mais elle ne perdit pas son sourire mauvais. Althéa haussa finalement les épaules, comme si tout cela n'avait pas d'importance.
▬ Je suis venu pour dérober ce que j'avais prévu de voler. Et vous ? Qu'est-ce qui vous intéresse ici, dans ce bureau ? Sûrement pas le thé grinça t-elle.
Son regard pâle cherchait autour d'elle en même temps qu'elle analysait le jeune homme. Quelle âge pouvait-il avoir ? Elle n'arrivait pas à l'identifier ; elle aurait pu lui donner vingt ans comme quarante ; il paraissait jeune dans sa manière d'être, insolente, narquoise, et le fait qu'il batte des pieds comme un gamin. Mais les gamins ne volent pas les gens, si ? Althéa porta la main à son flanc droit, où, derrière la combinaison était gravé dans sa chair, dans sa peau, le tatouage d'une silhouette de sirène noire. Si, parfois, les gamins volaient - pour vivre quelque chose. Elle le savait, elle l'avait vécu.
▬ Alors, allons aux déductions : c'est donc le bureau du propriétaire ; d'après les photos, et les objets, c'est un endroit assez personnel. Vous y êtes entré par effraction ... Pour dérober quelque chose qu'il n'y avait pas ailleurs. Pas d'objet de valeur, donc ...
Sa voix était calme, mais son regard posé sur l'inconnu flamboyait à présent d'amusement. Elle avait le sentiment de jouer au chat et à la souris. Elle eut un petit sourire, un peu cruel, un peu vainqueur, et elle fit d'une petite voix musicale :
▬ J'ai bon ? Je marque des points ?
Tout cela n'était qu'un jeu pour Althéa, alors qu'elle se demandait si ce jeune homme voyait la même chose. Etait-ce un jeu plus dangereux pour lui ? Peut-être était-elle en face d'un membre de la résistance ... Les simples voleurs évitaient de voler ceux de la résistance - sauf elle, mais elle, elle était un peu folle. L'idée de se trouver face à un homme du camp de ceux qui avaient tué son père ... Ses veines semblèrent se remplir de lave liquide, mais elle n'en laissa rien paraître. Elle ne pouvait pas, pas ici, pas comme ça, pas sous ce masque, ou tout serait perdu. Et pourtant, l'envie de crier, de hurler, lui battait les tempes et les tripes comme un marteau.
Elle s'était juré de faire payer à la résistance.
Même si, ce qu'elle ne savait pas, elle n'y était pour rien - flouée par son propre camp, flouée pour qu'on l'utilise.
Age : 27 Messages : 731 Date d'inscription : 27/09/2013
Âge du personnage : 27 ans Métier / Études : Bac ES, (mauvais) romancier de temps à autre. Pseudonyme(s) : .
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Sujet: Re: Tout ça pour un bout de papier {PV Althéa Sam 24 Mai 2014 - 15:49
Tout ça pour un bout de papier
Feat Althéa D. Panabaker
Faust n'est pas maso, ni suicidaire sur les bords, mais allez expliquer ça à quelqu'un en y croyant au moins un peu tiens. Ce n'est pas que son comportement est à la limite de la gaminerie, mais à ce niveau on commence même à se demander s'il y a un jour eu une limite. L'autre voleuse peut bien lui faire son regard le plus meurtrier et rire à la manière d'un fantôme le soir d'Halloween comme elle le veut, mais ce n'est vraiment pas ça qui va l'intimider. La peur, il danse avec tous les soirs ; on n'apprend pas à un vieux singe à faire la grimace. Peut-être est-ce aussi un peu par arrogance, mais la simple présence d'Izumi et de Notte, qui même s'il est en train de vivre un scénario proche de l'eau de rose est toujours prêt à défendre son dresseur, suffit à lui assurer qu'il ne risque absolument rien. Ce n'est pas qu'il doute des capacités de l'autre, mais il a vécu suffisamment de situations compliquées et à la limite de la dangerosité mortelle pour se dire qu'ici, tout va bien. Les oiseaux chantent, lalaladidou, tout ça. Alors oui, il joue peut-être un peu trop avec le feu en se comportant ainsi, tel un chat qui en nargue un autre pour la seule raison qu'il en est capable, mais ça l'amuse, peu importe que cela ne soit pas le cas pour la voleuse. Oui, c'est une forme d'égoïsme, mais nous sommes en face de deux cambrioleurs dont un fait douter sa joueuse quant à ses tendances suicidaires non détectées auparavant alors bon, on ne va pas chercher plus longtemps.
Les suppositions l'amusent également, bien qu'il commence à réfléchir à un mensonge suffisamment bien ficelé pour qu'il arrive à détourner l'attention de l'autre quant au fait qu'elle s'approche dangereusement de la vérité. Il ne montre pas de signe de ça néanmoins, et se contente d'un rire à la limite du ricanement toujours, comme si tout ça était une immense blague dont il était le seul à comprendre les parties amusantes. En fait, tout pour lui est distrayant actuellement ; c'est un junkie d'adrénaline qui met de côté tout ce qui pourrait le retenir de faire ce qu'il a à faire. Sous son casque, un gigantesque rictus, quasi-comique, se dessine.
« Roooooooh, mais c'est pas drôle si vous trouvez tout de suite ! »
Oui, il jouait risqué mais hey, il n'était pas un amoureux du poker pour rien.
« Disons que je viens récupérer un truc qu'on m'a volé, indirectement ou non, j'men fiche un peu en fait. Que ça soit de valeur ou non... Meeeeeh, p'têtre. J'suis pas un spécialiste en matière de vieux grigris. »
Et une révélation dite comme si il ne l'avait même pas remarqué, une. Tout est question de mensonges dans le métier, et faire croire à des erreurs est l'une des choses qui a sauvé la vie de Faust une bonne vingtaine de fois. En même temps, vu le nombre de conneries qu'il faisait, il fallait bien qu'il se rattrape autre part.
« Un bon point pour vous donc ! Par contre, si vous cherchez des trucs qui coûtent cher, c'est le mauvais coin. Après, si vous êtes suffisamment déterminée à trouver un truc sympa, y a bien la chambre. Le vieux n'est pas là aujourd'hui et il y a un sacré coffre. »
Déposer d'autres pseudos indices comme quoi il connaîtrait plus que bien les lieux, fait. Il ne restait plus qu'à voir si elle mordrait à l'hameçon, ou non. Izumi restait attentive, prête à réagir au moindre signe d'attaque ; ses Sheaurikens étaient des armes magnifiques pour immobiliser des adversaires gênants sans les tuer après tout. En attendant, il continuait de sourire sous son casque, jubilant intérieurement et définitivement bien trop amusé. Why so serious ?
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Sujet: Re: Tout ça pour un bout de papier {PV Althéa Mar 8 Juil 2014 - 10:52
« Tout ça pour un bout de papier »
Faust Donovan & Althéa Panabaker
Leur petit jeu était plein de risques - surtout pour lui. Elle était membre du régime, et elle était sûre de pouvoir tirer quelques ficelles. Et lui ? Elle commençait à avoir des doutes, à songer qu'il pouvait être de la résistance. Et la colère commençait à bouillir dans son ventre. Althéa n'était pas la meilleure en self-contrôl quand on parlait de la résistance. Et sa façon d'éluder ses questions l'agaçait au plus haut point. La rouquine refusait de jeter le moindre regard au couple d'évolitions qui ronronnait dans son coin. Que sa chère Mérida lui fasse faux bond comme ça ... Elle n'en revenait pas ! Surtout pour un pokémon de l'ennemi !
La tirade du jeune homme la mit sur la défensive. Le vieux était pas là ? Il était sérieux ? Elle perdait un gros avantage, là. Elle avait presque escompté sur la venue du régimeux. Mais toute cette histoire ... Althéa se méfiait. Il semblait connaître les lieux, mais il ne pouvait pas être idiot au point de divulguer ce genre d'informations. Quoi que, de ce qu'elle avait vu pour le moment ... Ce petit jeu était amusant. Elle le prenait pour un idiot - comme tout le monde en fait, qu'elle jugeait inférieur à elle - mais au fond, elle se doutait qu'il cachait une redoutable intelligence. Ou plutôt, une espèce de stratégie. Peut-être qu'elle se faisait des idées. Ou peut-être pas.
▬ Je pense sur j'ai déjà trouvé un truc sympa ici, même si je ne compte pas le voler.
Elle avait susurré ça comme un serpent, avec un sourire carnassier. Hé, qu'il prenne ça comme un compliment ! Mais elle avait d'autres idées en tête. Si il n'y avait pas eu cette espèce de grenouille ninja, il serait déjà entouré d'une cage éclair, pour qu'elle puisse l'interroger. Sarabi avait beau être de type électrique, elle semblait minuscule comparée à ce pokémon : Althéa n'était pas sûre qu'elle ait l'ascendant ... Elle préféra jouer carte sur table, soudain lasse de jouer. Le visage perdant toute joie pour devenir sérieux, elle planta son regard d'un bleu profond sur le casque face à elle. Quel ennui de ne pouvoir voir son visage !
▬ Êtes-vous venu ici pour voler en faveur de la résistance ?
Cette question ... Presque une question de vie ou de mort - la sienne, à lui, la sienne à elle. Allez savoir. Mais Althéa ne voulait pas que la résistance puisse voler sous son nez. Pas quand ce groupe d'horribles meurtriers avaient tué son père. Elle serra convulsivement les poings. La rage l'aveuglait, au point que la mentali se détourna un instant du noctali et poussa un petit trille inquiète, qui résonna dans toute la pièce. Non, Althéa n'allait pas bien - elle avait soif de vengeance, et la tristesse prenait le pas sur sa colère.
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Sujet: Re: Tout ça pour un bout de papier {PV Althéa Mer 9 Juil 2014 - 22:31
Tout ça pour un bout de papier
Feat Althéa D. Panabaker
Bizarrement, Faust sentit comme un léger changement dans l’atmosphère d'un coup. Il fronça les sourcils, mais se rendit vite compte en écoutant l'autre parler qu'elle perdait peu à peu patience, chose qu'il devinait facilement vu son ton et ses paroles. Elle respirait l'assurance et une certaine forme d'arrogance mêlée à de la condescendance qui l'amusaient plus qu'autre chose. Se sentait-il en danger ? Absolument pas. Il avouerait non sans mal qu'elle n'était pas à prendre à la légère, actuellement, il avait suffisamment confiance en Izumi pour le défendre. L'Amphinobi était un pokémon de ligue après tout, une combattante experte et entraînée qui savait réagir seule et son Laser Glace, arme redoutable, saurait à la fois blesser et immobiliser en cas de réaction négative en face. Si il aurait regretté le faire ? Non. Il était du genre patient, ne souhaitant pas forcément blesser ou passer à l'offensive lorsque cela n'était pas le cas, mais une fois que ses limites étaient dépassées, il se contrefichait un peu de la morale et de tout le reste. Pour l'instant, rien ne lui indiquait qu'il aurait à en arriver à des mesures extrêmes, et il suffisait donc d'observer la suite des évènements. Il y avait encore une chance de régler cette histoire sans en arriver à la violence, et il avait bien l'intention de faire tout ce qu'il pouvait pour que la suite se déroule sans accrocs.
Il l'écoute parler et lorsqu'elle lui demande si il fait partie de la résistance, un fou rire contrôlé s'échappe de sa gorge alors que ses épaules s'agitent tant le rire qu'il fait sortir de lui est puissant. Difficile de fausser une pareille réaction, mais c'est quelque chose qu'il a appris à faire depuis longtemps et il y met tout son cœur pour que cela paraisse véritable. Hilare, les fesses toujours posées sur le bureau, il prend quelques secondes avant de reprendre un air normal. Enfin, quand il dit 'air' normal, c'est surtout dans son comportement, puisque son visage est invisible à l'autre voleuse et il se doute que cela doit l'énerver, et pas qu'un peu. Il en profite d'un côté, puisque l'énervement conduit à faire des erreurs stupides et décisives, et qu'un esprit enragé est bien moins dangereux que quelqu'un de calme et contrôlé qui peut donc analyser la situation à tous moments. Sous son casque, un gigantesque rictus narquois étire ses lèvres, mais il fausse encore son hilarité en laissant dans sa voix une touche certaine de légèreté.
« Oh putain, j'vais avoir besoin de temps pour m'en remettre... Sérieusement, j'admire votre imagination, là ! Vous voyez un gars jouer les cambrioleurs improvisés et vous vous dites quasiment tout de suite qu'il doit faire partie de la résistance... Faut arrêter de se croire dans un film, sérieusement. »
Il caressa la tête d'Izumi, désinvolte au possible.
« Et puis... Quel rapport avec la résistance ? Le vieux est riche, donc il vend des armes ou un machin du genre ? »
Ou comment jouer les abrutis complets, se donner un air d'ignorant et d'idiot incapable de discerner la situation. Intérieurement, il jubile. Il n'est pas sans savoir qu'il prend des risques, mais allons bon, ce chemin lui paraissait être le meilleur. Et puis, en cas de danger, Izumi serait réagir ; le porter et sortir en cassant la vitre était extrême, un peu farfelu, mais elle l'aurait bien fait. Il avait la pokéball du Gallame d'Isaac sur lui pour le téléporter, de toute façon, et il avait ce qu'il était venu cherché. En attendant, prétendre être un imbécile naïf était amusant. La voyait-il comme une gamine et la sous estimait-il ? Peut-être, mais difficile de faire peur à quelqu'un qui utilise la frayeur comme une arme, surtout. Ou de l'impressionner d'une quelconque façon, étant donné tout ce qu'il avait vu, que ce soit en tant que conseiller, résistant ou bien encore personne en général. Il attend, patient et curieux de la réaction de l'autre.
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Sujet: Re: Tout ça pour un bout de papier {PV Althéa