Gangs of Vanawi {Pv. Maxwell

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Il court, il court...
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J'étais content qu'il soit content, comme on dit. Maxwell me semblait plus détendu et pendant cette bonne demi-heure, nous avions pu parler et nous comporter comme si ne rien était. Cela me fait évidemment énormément plaisir quand il me dit des choses sur ma Pension qui me gonflent de fierté. Il me proposa également de venir à Nuva Eja un de ces jours. Je n'y étais jamais allé, et pour être honnête, je pensais cette destination exclusivement réservé au gratin dauphinois et aux compétiteurs. J'étais sur un petit nuage avec toutes ces bonnes choses qui venaient nourrir mon esprit. Bien que mon corps soit fourbu, encore une fois, mon invité avait visé dans le mille... Cela se voyait tant que cela que j'étais crevé? J'avais fait de mon mieux pour ne pas le montrer, pourtant. J'étais tellement lessivé que cette fois, je ne pus rien dire pour empêcher Maxwell de faire la cuisine à ma place. Les pieds sous la table, je n'avais pas pu faire grands chose d'autre que simplement l'observer faire.

Cela ne me déplaisait pas de regarder Max à l’œuvre, je dois bien l'avouer. Il cuisinait certainement bien mieux que moi (même si je suis toujours le roi des omelettes!). Il fallait y être pour voir ses mains agiles et fières qui jonglaient avec le paquet de pâtes, dansaient avec la cuillère de bois pour mélanger la sauce! Non, je n'idéalise pas le tableau, pas du tout! Je ne savais pas qu'un homme... Enfin, que quelqu'un en général, puisse être aussi captivant lorsqu'il cuisine.

Maxwell servit finalement des nouilles dans une sauce rosée. Le tout était très alléchant, et il y en avait une bonne plâtrée, bien assez pour tout le monde! Les Pokémon, eux aussi, salivaient. Je faisait servir nos grands travailleurs en premier et voyais finalement mon auge bien remplie. J'en connais plusieurs qui vont bien dormir, cette nuit. Je commence à me régaler de ces pâtes en sauce, et n'hésite pas à complimenter Maxwell sur son magnifique boulot de cuistot. C'est soudainement qu'il lui vient une interrogation plutôt bizarre. Je la trouve tellement bizarre que je me mets à en rire franchement. En fait, c'est la partie « femme » qui m'a fait rire. Je ne moquais pas, mais la réponse à ce dernier élément de question me semble tellement évident. Quoique. Max ne sait pas que je suis homosexuel. Dans tous les cas, ajouter cela, c'est étrange.

« Ahem. Excuse-moi c'est... Pardon. Je ne me moquais pas. Mais comme tu vois, les Pokémon font un super boulot, et les insectes demandent moins de travail que d'autres mastodontes. Pas au point d'engager des employés, en tout cas. Parfois, Enzo est là pour m'aider, aussi! »

Puis ma « femme » me revient à l'esprit. Je ne suis pas intrusif ou très curieux de nature, mais cette histoire m'interpelle. J'ai envie de taquiner un peu Maxwell. Je lève mes mains au dessus de la table pour lui montrer mes phalanges.

« Oh, et comme tu vois... Je ne suis pas marié! Je crois que tu as du voir qu'il n'y avait pas de femme qui traînait par ici! Enfin, c'est drôle que tu m’aies imaginé engagé avec une femme, tout de même! Je me demande bien avec quel genre de fille tu me verrais... »

Cette dernière réflexion était peut-être un piège. Ce n'était pas vraiment gentil de ma part. Je me sentais obligé, après ce qui s'était passé dans la salle de bain cet après-midi, de lui mentir sur ma sexualité. Je sais à quel point avouer que je préfère les hommes le mettrait mal à l'aise. Je ne voulais pas qu'il réagisse mal à la nouvelle et qu'il parte en courant. Surtout pas qu'il parte, a vrai dire... J'arrivais à la dernière bouchée de mon assiette. Le plat de résistance était terminé et je proposais une simple salade verte pour faire glisser les nouilles bien bonnes mais tout de même un peu lourdes. Je me levais pour mettre quelques feuilles dans un saladier et l’assaisonner d'huile et de vinaigre, tout simplement. Une fois ce dernier élément avalé, mon regard passa sur le téléviseur. Il ne servait pas souvent quand j'étais seul, celui-là... je me dis que pour une fois que j'avais un invité, c'était l'occasion de l'utiliser pour terminer la soirée.

« Tu voudrais regarder un film avant d'aller dormir? Je crois que j'ai quelques DVDs... Ils sont pour la plupart à Enzo, je ne les ai pas vus pour la plupart! »

Tel que je le connais, il doit apprécier les films d'action Hollywoodiens. Au moins, ce n'est pas prise de tête ou déprimant. Et généralement, ça plaît à toute la famille! Tiens? Moi qui parlait de mariage et d'engagement... Avec Maxwell... On est en train de faire la vaisselle ensemble, de rigoler comme des papis avec nos enfant, enfin, nos Pokémons. Ça fait un peu vieille famille campagnarde, non? Je ne sais pas si je dois partager cette pensée avec mes compagnons... C'est niais et ce n'est pas sûr que ce soit bienvenu. La vaisselle terminée, je vais vers le Téléviseur, détaillant les différents films disponibles...

« Dis, tu t'y connais un peu toi, Max? »

Sujet: Re: Gangs of Vanawi {Pv. Maxwell Mer 4 Sep 2013 - 17:30

Gangs of Vanawi

J’ai toujours apprécié faire plaisir au gens, même quand ils se refusent. On dit que j’insiste parfois un peu trop, ou encore que je dis «oui» trop facilement. Si mon enfance m’avait complètement épuisé, elle n’avait jamais réussi à écraser ce côté généreux en moi. J’avais du passer mes premières années dans un monde de survie égoïste, même si parfois, mon grand cœur avait eu raison de moi. J’avais tendu la main à plus pauvre que moi, à plus affamé, plus famélique que moi. Je préférais réellement donner que recevoir. Compliments, cadeaux ou faveurs me rendaient mal à l’aise. J’avais toujours l’impression de devoir quelque chose, et je détestais profondément cette sensation. Il en était de même avec Emilio. Je voulais me rendre utile pour racheter ma dette. Peu importe ce qu’il en pensait. Ainsi, je prenais une grande joie à préparer le repas tandis que le jeune homme se reposait. Je lui devais bien cela. J’avais dormi tout l’après-midi pendant qu’il s’attelait à la lourde tâche de s’occuper de sa Pension. La préparation s’achevait et je posai les assiettes sur la table, sentant mon estomac grogner tel un animal en furie. Il était temps pour moi d’adhérer aux demandes de mon corps où je craignais les conséquences.

Malgré tout, j’eus du mal à manger un peu car j’attendais la réponse d’Emilio à ma question, quelque peu déplacée. Sa réaction me fit sursauter. Un rire s’échappa de sa bouche et je me tassai quelque peu sur ma chaise, complètement misérable. Voilà, il reconnaissait le ridicule de ma question. Pourquoi l’avais-je posé d’ailleurs? Je n’avais pas l’habitude de m’immiscer dans les relations personnelles des autres et pourtant, je brûlais de savoir si Emilio avait quelqu’un dans sa vie. D’une façon, cette question servait aussi à savoir s’il avait un intérêt pour les hommes… non pas que la réponse m’intéressa vraiment. Je n’en avais rien à foutre de son orientation sexuelle, je n’y pensais même pas. Quoi? Je ne suis pas crédible? Va te faire… Ahem. Je disais donc que la réaction du jeune homme me prit totalement de court et me mit profondément mal à l’aise. Il se reprit pour expliquer qu’il ne se moquait pas de moi, ce que je n’aurais pas beaucoup apprécié à vrai dire, même si je le méritais totalement. Des questions de pauvres femmes que je posais là. Ainsi, Emilio travaillait réellement seul, ici. Une dure vie. Je me demandais s’il avait l’occasion de voyager. Je sursautai quand il tendit les mains devant moi. Je vis en effet qu’il ne portait pas d’alliance. Plutôt que de me mettre de bonne humeur, cette nouvelle m’écrasa.

Ainsi, Emilio aimait les femmes. Il me demandait même avec quel genre de femmes je l’imaginais. Je peinais à dissimuler ma déception. Déception de quoi? D’avoir presque trouvé un ami qui aurait pu me comprendre? De l’avoir, en quelque sorte, perdu lui? Foutaises. Je ne le connaissais à peine, je ne pouvais l’avoir perdu. Malgré tout… Quelque chose, une curiosité, me poussait vers lui. Je me détestais. Je me sentais comme une pauvre adolescente qui, la tête pleine de rêves, s’est fait des milliers de scénarios avec le beau gosse du coin. Je n’arrivais pas à mettre de l’ordre dans mes idées car une multitude de sentiments contradictoires venaient m’assaillir. Honte, tristesse, soulagement. Mépris envers moi-même. Je ne souhaitais me lier à personne, pas de cette façon. Alors tant mieux si Emilio n’était pas disponible. Tant mieux. Un problème de moins. Je pouvais oublier ce moment de la douche sans trop de remords. Bien fait pour moi. Non mais, vraiment, cette situation réglait tout mon problème, n’est-ce pas? Malgré tout, j’étais en colère contre moi-même, d’avoir laissé un espoir naître. Un espoir qui n’aurait jamais du voir le jour. Un espoir mort-né. Un élan de désir que je n’avais pas souhaité. Au bout d’un moment qui me paru une éternité, je dis :

«Je ne sais pas. Un gentil jeune homme comme toi, bien installé et tout… Je me suis dit que la prochaine étape restait de marier la plus belle fille de Vanawi.»

D’humeur un peu plus maussade, je tâchai de ne rien laisser paraître de mon débat intérieur tandis que nous rangions la vaisselle. Cette fois, je n’arrivais pas à apprécier sa présence à sa juste valeur et répondais distraitement à ses interventions. Je me serais bien enfermé dans un mutisme total si je l’avais pu. Je devais me ressaisir ou je ferais se questionner mon hôte. Arceus savait que je ne souhaitais me faire interroger sur mes sentiments détraqués à un moment pareil. Je souris donc, même si cela devait paraître faux. Je pris sa proposition de regarder un film comme une échappatoire.

«Il me ferait plaisir, oui. Je vais m’occuper de la télévision.»

Je ne m’y connaissais pas réellement, mais assez pour savoir comment installer le DVD et mettre un film. Nous choisîmes un film, quelque chose d’assez léger reliant humour et action. Je n’étais pas un grand fan de cinéma, je préférais vraiment la lecture, mais j’avais envie de partager ce moment avec Emilio. De plus, le visionnement me donnerait l’occasion de réfléchir et de me ressaisir. J’installai donc le DVD et m’assis à la droite du sofa, en invitant le jeune homme à faire de même. Turbo s’installa sur mes genoux sans même me demander et s’endormit aussitôt. Il devait avoir travaillé fort aujourd’hui. Pandora souhaitait se reposer, elle demanda donc à réintégrer sa Poké Ball. Je la soupçonnais d’avoir d’autres plans, puisqu’avec cette sieste d’après-midi, elle aurait du être pleine d’énergie. Désirait-elle vraiment nous laisser seuls, Emilio et moi?

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Il court, il court...
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Je me sentais bizarre, et un peu culpabilisé. Juste après que je lui aie fait part de mes réflexions sur mon célibat, je vis une ombre s’abattre sur le visage de Maxwell. Plongé dans ses pensées, je le voyais perdre de son enthousiasme... Qu'est-ce que j'avais pu dire pour qu'il se referme ainsi, d'un coup? Le doute m’envahit aussi, je ne savais plus sur quel pied danser et je m'en voulais d'avoir voulu lui tirer les vers du nez de façon détournée. Je n'avais pas menti, mais c'était tout comme. Il me posait encore une question étrange, moi et la plus belle fille de Vanawi... J'aurais encore ri si nous n'étions pas dans de telles circonstances. Je sais même pas à quoi elle pourrait ressembler la plus belle fille de Vanawi, bordel! Voilà que je commençais à faire une colère contre moi-même. J'étais fatigué, je perdais mon calme trop facilement. J'avais envie de lui dire toute la vérité sur moi-même, après-en... En finir avec ce malaise qui tournait dans notre tête depuis cette fin d'après-midi!

« Max, tu sais, moi je... »

Je n'eus pas la force de finir ma phrase. Il se dirigea alors vers la Télévision et se mit à la recherche d'un film. La tête basse, je l'observais faire... je ne voyais plus son visage, et cela m'inquiétait. Est-ce que son front était barré de rides de colère, à mon égard? Était il seulement bien ici, maintenant que j'avais réduit sa bonne humeur à néant? Pourtant, il mit finalement le téléviseur en marche et m'invita gentiment à me diriger à ses côtés, sur le canapé. Pandora prit congé de nous alors que Turbo se blottissait sur les genoux de son dresseur. Nono avait suivi la belle Togekiss, et les autres étaient toujours dehors à jouer... Infatigables ceux-là... Nous étions donc seuls, à nouveau, à l'exception du petit Mustébouée. Mais ce dernier était bien étranger a ce qui s'était passé entre nous. Je sentais une tension dans l'air et n'osais pas tourner mon regard vers Maxwell, je me sentais si stupide. Comme un gamin, je me mettais déjà à faire des cachotteries. Comme si être homo était soudain devenu une bêtise, pourtant, cette même « tare » m'avait fait vivre des choses formidables avec Sky, par le passé. Sky... Je crois que son image me bloquait dans le passé.

Le film commençait et je n'avais toujours rien dit. Maxwell avait choisi un film de ninja, avec des gugusses qui donnaient des mawashigeri dans tous les sens et des nunchaku qui voletaient à travers les rues du Kyôto de l'ère Meiji. Un film bien viril, en somme. Et voilà, je me sentais à nouveau pathétique en me figurant que le personnage principal me rappelait Sky...

Je soupirais un peu, non pas que je m'ennuyais, mais je voulais penser à autre chose. Je jetais un regard furtif à Maxwell qui avait les yeux rivés sur l'écran, je ne savais pas si le film lui plaisait vraiment... C'est alors qu'en tournant mon regard vers le téléviseur, je vis le personnage principal se débarrasser avec fureur de son kimono et se retrouver vêtu de son seul bas et de ses protèges-bras... Ce genre de situation avait pour manie de m'émoustiller. Et ma nature joviale reprenant soudain le dessus, je me sentis soudain absorbé par le film comme si plus rien autour n'existait.

« Wouhooooouuuuu! »

Et meeeeeeeerde! Voilà que je me mets à crier comme une fangirl! Je me sentais de bien meilleure humeur, mais avec un invité comme Max est-ce que... euh... Est-ce qu'il va se mettre à soupçonner des choses sur mon compte? Va-t-il se lever, dégoutté? Je me tournais vers lui pour voir sa réaction, mon expression niaise figée avec la bouche entrouverte dans un sourire d'idiot. Je me mis à bafouiller quelques justifications débiles.

« C'est que euuuh... J'adore la scène d'après! »

Menteur, tu connais même pas le film! Me sort une petite voix dans ma tête... Enfin, je n'aurais peut-être pas dû dire cela car la scène d'après... Disons que... Elle justifiait très bien le fait que le héros ait commencé à se désaper. Une geisha pulpeuse aux atouts généreux l'attendait au milieu d'une pièce seulement éclairée par quelques bougies. Dans un ambiance tamisée, je vis sur l'écran les corps se dénuder et les ombres jouer aux jeux sensuels qui constituent le préliminaire amoureux. Qu'est-ce que j'avais encore dit... Ma scène préférée, hein? De quoi j'ai l'air, maintenant? D'un obsédé sexuel qui aime les gros seins.

« Ooh, euh, je pensais pas que c'était déjà cette scène... Je pensais à autre chose! »

Je crois que je ne dissipais en rien la gêne qui s'était installée dans l'air. Sur ces mots, je m’éclaircit la gorge et me rassit bien au fond du canapé. Sans le vouloir, je m'étais rapproché de mon invité et ma cuisse était à présent rentrée en contact avec la sienne... Et ma main, cette petite coquine que je n'ai pas contrôlé sur le coup en profita pour se poser au dessus de son genou. Un sourire figé sur le visage, je sentais mon sang s'arrêter circuler et un frisson me parcourir l'échine. Je ne pouvais plus bouger, mais en même temps, je me sentais d'un coup si bien... Mon visage se tourna vers celui de Maxwell. Je ne savais que faire, désormais. Est-ce que je devais continuer mes maladresses vers quelque chose que j'aurais bien envie de faire et peut-être tout briser d'un coup, ou nous replonger dans la torpeur dont nous venons juste de sortir?

« Maxwell! Je- Tu- Euh. Je suis désolé, je... Je suis attiré par les hommes, moi, tu sais! »

C'est malin! J'aurais pu dire ça de façon un peu plus subtile. Plus... Délicate, peut-être? Là, je l'avait dit comme une justification à mes actes. Max allait mal le prendre, c'est sûr. Je ne pouvais me détacher de son regard violet, je ne voulais pas. Je me sentais mal, j'avais un peu envie de pleurer. Les yeux brillants, je ne pouvait qu'attendre sa réaction, j'en avait assez dit.

Sujet: Re: Gangs of Vanawi {Pv. Maxwell Mer 4 Sep 2013 - 19:21

Gangs of Vanawi

Un film. Ahhh. Je me demandais bien pourquoi j’avais dédaigné les films si longtemps. Ils demandaient bien moins d’efforts que de lire un livre. Il suffisait de s’asseoir confortablement, le dos bien droit au fond de son sofa, de laisser son regard errer sur les images et de mettre son cerveau à «off». Rien de plus aisé, surtout quand on cherche à éviter des conversations gênantes. Un scénario parfait, donc, pour moi. Je regardais sans trop réfléchir à ce qui se passait à l’écran, l’histoire s’esquissant devant mon regard absent. Le film en soit aurait pu être intéressant si je m’étais réellement donné la peine de le suivre. Mais je laissais mes pensées glisser ailleurs, vers un territoire que je ne m’étais jamais permis d’explorer avant ce moment. Les hommes. Oui, les hommes. Il y en a de toutes les tailles, de toutes les ethnies, blablabla. Les hommes… dans la romance. Je savais d’ores et déjà que je n’aimais pas les femmes. Sinon, il aurait fait longtemps que j’aurais épousé Solène Weber, ne serait-ce que pour faire taire la presse. Les sollicitations n’avaient pas manqué, avec ma popularité, cette popularité qui venait, j’imagine, avec le titre de Maître Coordinateur. Alors que d’autres mecs auraient rêvé d’une belle poitrine en pleine figure, je ne ressentais que mal aise et dégoût et je fuyais comme la peste ces groupies insistantes.

Alors les hommes… Je ne pouvais pas non plus m’imaginer… sexuellement avec eux. J’avais… du mal à me percevoir dans une position intime avec eux, alors que je l’avais fait par le passé, avec Pasqual. Arceus me pardonnera les idées que j’avais alors eu et qui me troublaient toujours à ce jour. À ma défense, je n’étais encore qu’un adolescent plein d’hormones qui avait un goût poussé de l’aventure. Si Paco avait été d’accord… Je ne serais probablement pas vierge à ce jour. Je pensais avec malaise à ce que nous aurions pu faire. J’avais… peur. Peur de m’ouvrir à une autre personne de cette façon. Je réalisais que… en fait… Ne me regardez pas ainsi, c’est assez difficile à avouer comme cela! Emilio me tentait dans un même sens. Malgré moi, je le désirais et chacun de ses contacts m’électrisaient. J’avais l’impression de revenir à l’arrière, vers ce jeune homme surexcité. Je m’en voulais tant. Le jeune homme ne serait jamais intéressé par moi, je devrais l’accepter. Et si dans le cas contraire, il aurait bien envie de moi… Serais-je capable de m’abandonner à mes désirs? J’en doutais. J’étais transi de peur à cette idée. Malgré tout, j’appréciais cette honnêteté envers moi-même. Emilio m’attirait. Ouf. Difficile à avaler, mais vrai. Je me sentais étonnamment soulagé d’avoir enfin pu me l’avouer.

Il me fallait maintenant accepter le tout et passer à autre chose, ce qui relevait d’une autre paire de manches. Je fus tiré de mes pensées assez abruptement par un cri d’Emilio devant le film. Je clignai des yeux. Le personnage principal se prélassait torse nu… Je devais avoir manqué quelque chose qui s’était passé précédemment. Je le détaillai, un peu surpris, alors qu’il se retournait vers moi et dit qu’il aimait la scène suivante. Quelle ne fut pas notre embarras quand la scène suivante s’avérait à être… Oh seigneur… Je me mis à rougir alors que les deux personnages se tenaient à moitié nus l’un contre l’autre. Devais-je assister à tout cela, en la présence du jeune homme? Je sentais la peau de mon visage s’échauffer. Je ne pouvais regarder Emilio qui bredouilla quelque chose. Je réalisai alors qu’il n’avait jamais vu le film. Ainsi… À quoi était du ce film? Pourquoi me mentait-il avec un tas de conneries? Je le sentis se reculer et réalisai soudainement que sa cuisse touchait à la mienne. Arceus, Arceus, Arceus. Mon cœur battait comme une fanfare dans ma poitrine et je sentais ma bouche devenir toute sèche. Stupide film suggestif! Mon esprit, qui tournait à mille à l’heure, produisait des images où Emilio et moi remplacions les héros du film, dans une pièce tamisée à la lueur des bougies, nos corps nus dans une danse érotique qui annonçait une suite torride. Sa main contre mon genou n’aida en rien et je reçus ce qui allait suivre telle une massue. Il aimait les hommes. Les hommes. MAIS JE SUIS UN HOMME MOI!

Pourquoi me disait-il une chose pareille? Ne pouvait-il pas voir qu’il venait de me plonger dans un océan de doutes et de questionnements qui me vidaient de tout air? Je peinais à ne pas haleter, assailli par toutes ces questions sans réponses. Je ne savais pas comment interpréter ces paroles, sa main posée contre mon genou, son corps penché vers moi. Était-ce… une invitation? Il était si près à présent, figé par le malaise, son regard scotché au mien. J’étais aspiré par cette étendue de vert, de vert si bon, de vert si doux. Avec hésitation, je me penchai en avant. Oui, je devais répondre à ce message. L’embrasser. À la mi-parcours, je m’arrêtai. Je ne pouvais pas l’embrasser! Imbécile! J’ignorais comment! Et si je faisais n’importe quoi? Non mais quel connard! Qu’est-ce que je foutais là? Je me levai d’un bond, renversant par le fait même ce pauvre Turbo qui se réveillait de la façon la plus brutale. Il atterrit durement sur le sol et se jeta sur ses pieds en maugréant à ma figure. D’un geste automatique, je le ramenai à sa Poké Ball avant de la lâcher. Elle m’avait glissé des mains. Je ne me penchai pas pour la ramasser. J’étais totalement affolé.

«Je… désolé... euh… Je sais pas…»

M’enfuir, m’enfuir. Oui mais où? Mes jambes tremblaient tant que je craignais de m’effondrer sur ce sol. Même que ma tête tournait dangereusement. Quelqu’un, au secours!

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Il court, il court...
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Mais qu'est-ce que j'ai encore faaaaaait? Je me sens tout fébrile alors que je commence à comprendre que mon attirance pour mon invité est réciproque. Je... Je suis fou de joie! Mais aussi terriblement angoissé. Tout cela va vraiment trop vite, je vois soudain le visage de Maxwell ce rapprocher du mien, Oh, Arceus, Arceus, c'est... Oui... Ouiiiiii! Non. Mon vis-à-vis s'arrête brusquement et rompt la magie en détournant son regard. Je me surprend alors à reprendre ma respiration, le temps à repris son cours. Je n'en veux pas à Maxwell, non. Après tout, nous sommes deux hommes, c'est contre nature... Qui aurait envie de se laisser faire a des petits jeux sensuels tel que ceux auxquels deux hommes se livrent. Je me sentais soudain dégoutant d'avoir pu partager de tels moments avec Sky... Est-ce le genre de choses auxquelles les gens pensaient instantanément en voyant un couple de deux hommes? Est-ce que Maxwell pensait à cela? Je comprendrait que cela le dégoute. Mais maintenant, j'avais envie de lui. Mais pas nécessairement de façon sexuelle. Je voulais l'enlacer, poser mes lèvres sur les siennes, au moins une fois, je voulais qu'il se sente au moins un peu comme je le suis en ce moment. C'est à dire : le cœur qui bat a tout rompre, une sensation de bien être incroyable... Retenue malgré tout par une fichue conscience qui veut nous empêcher de céder totalement à nos désirs.

Maxwell s'était retrouvé face à la Ball de Turbo, il ne bougeait plus et bafouillait. Le silence était bien entrecoupés par les cris de plaisir émis par les deux personnages passionnés du films, mais mes oreilles s'étaient complètement fermés à la réalité. Je ne pouvais plus m'arrêter, il fallait qu'on me retienne, Maxwell, défends-toi enfin! Ne te laisse pas aussi vulnérable face à moi, tout haletant, le visage rougi... Trop tard. Je suis sur lui, mes bras s'enroulent autour de son corps mince et je blottis mon visage dans son cou. J'inspirais son odeur avec délice, passait mes doigts dans ses cheveux fraichement lavés et plus doucement sur sa peau pâle terriblement attirante, que j'avais déjà pu explorer brièvement, même si le moment n'avait pas été vraiment adapté alors. Je ne voulais pas l'affoler, je n'avais aucune pensée lubrique qui aurait pu venir briser ce moment, je me sentais juste... Bien.

Je desserrais mon étreinte pour observer la réaction de Maxwell. J'étais inquiet, je me sentais soudain comme un égoïste qui ne pense qu'a soulager les pulsions primaires de son corps. Je rougissait à mon tour en apercevant les lèvres de mon ami, tellement proches. Trop proches.

"Pardon Maxwell je... Je vais encore être un peu égoïste. Juste cette fois."

Dans de confuses excuses, je terminais ce que mon vis-à-vis avait laissé inachevé il y a quelques minutes. Mes lèvres effleurèrent finalement les siennes laissées à ma portée, pour les embrasser réellement cette fois-ci. Je fermais les yeux. Mes bras autour de son corps gardaient son corps encore fébrile contre le mien. Est-ce qu'au moins, tout cela lui faisait un peu plaisir? Est-ce qu'il se sentait mieux dans cette histoire dont la narration s'emballait plus chaque instant?

Alors que nos bouches ne s'étaient toujours pas désolidarisées, je m'interrogeais sur la nature de cette relation... Ce n'était pas le cours normal des choses. Je connaissais à peine Max, mais j'avais désormais l'impression de savoir tellement de choses de lui. J'avais l'impression d'une compréhension entre nous, d'une complicité qui attendait d'être approfondie. Je me trompais peut-être sur tout la ligne. Je me faisais peut-être des films, surement. Une dernière question me vint à l'esprit : étais-je amoureux? Je crois au coup de foudre pour l'avoir eu déjà une fois, mais je pensais que nous n'avions qu'un seul grand amour dans notre vie... Je ne savais quoi penser, le souvenir de mes moments avec Sky était très vif dans ma tête, je me sentais en train de commencer à aimer une nouvelle personne, et je ne savais pas encore bien ce que cela me faisait. Mais là, pas de Sky à l'horizon, mes pensées n'étaient dirigées que vers une seule personne : Maxwell.

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Sujet: Re: Gangs of Vanawi {Pv. Maxwell Mer 4 Sep 2013 - 21:23

Gangs of Vanawi

Je ne pouvais m’imaginer que l’aide proviendrait de celui qui, au départ, provoquait chez moi tant d’émoi et de sentiments contradictoires. J’avais perdu toute emprise sur moi-même, sur ces émotions que je tenais bien ficelées, bien en sécurité quelque part au fond de moi. Elles déferlaient à présent dans la moindre de mes cellules, au plus profond de ma chair et je menais d’imploser. Comment avais-je pu en arriver là? J’avais honte, honte car je savais que mon mouvement vers Emilio ne lui avait probablement pas échappé. Il avait été trop volontaire, nourri par un courage soufflé comme une bougie en quelques secondes. Je ne pouvais pas réprimer mes tremblements ou tenter de bien paraître devant lui cette fois. Non. J’étais mis à nu, bien plus nu que là-haut tout à l’heure. Toutes mes émotions s’échappant sur le plancher comme si on m’avait saigné le ventre et qu’il y vomissait mes trippes, se répandant partout sur le plancher. Je lui étais totalement vulnérable. Un mot de travers et il me détruirait à jamais. Il m’avait dans la paume de sa main. J’étais paniqué, affolé. Je voulais m’enfuir, je voulais disparaître. Et pourtant, j’attendais qu’il en finisse avec moi, me distribue ce dernier coup qui me jetterait dans le néant.

Pourtant, pourtant, rien de tout cela ne se produisit. Il s’approcha et me prit. Il me prit en entier, dans ses bras débordant d’affection et de chaleur. Il me tint contre lui et je lui appartenais. Mon cœur faiblissait, se calmait, malgré tout toujours un peu affolé. Mes membres tremblaient moins. La nausée m’avait quittée. Une sensation de chaleur pure et intense m’envahit tout en entier, me dévorant presque. Son odeur m’imprégna, son corps contre le mien qui me donnait une force herculéenne dont je ne savais que faire. Son visage dans mon cou dans un geste si franc, si intime, si doux, qui m’arracha de nombreux frissons. Je ne le voulais pas ailleurs que là, près, si près. Ses doigts se perdirent dans mes cheveux, mes cheveux que personne ne touchait. Chaque caresse qui arrachait encore plus de bonheur. Il se risqua sur ma peau et je frissonnai de plus belle, terrifié et subjugué tout à la fois. Ma tête s’était vidée de toute réflexion, seul restait ce contact, pur et beau, entre deux hommes un peu bêtes. Ainsi, ce désir au fond de ses prunelles n’avait pas été le fruit de mon imagination. Il se retrouvait maintenant contre moi vite… trop vite. J’avais peur de ce qui allait suivre, même si je le désirais de toutes les fibres de mon corps. Quand Emilio me repoussa pour m’observer, je sus que ce moment arrivait et je comptais les secondes.

Ainsi, c’était ça, embrasser. Je pensais avec une pointe de culpabilité que celui-là était bien plus réussi que celui, arraché à Pasqual. La douceur de ses lèvres contre les miennes… un délice, un fruit interdit de quelconque paradis. Je ne devais pas avoir droit d’être si heureux, de laisser courir ce plaisir à l’état brut dans mes veines. Il me retenait, et tant mieux, ou j’aurais senti mes jambes s’écrouler sous moi. Je me serais écroulé de… bonheur! Je laissais ses lèvres diriger les miennes, beaucoup moins expérimentées, sentant son souffle contre mon visage. Mes mains couraient le long de son dos, maintenant animées d’une vie qui leur était propre. Il y avait des feux d’artifice dans ma tête. Tout plein, tout plein de feux d’artifice. Savait-il que ce baiser était mon tout premier? Je n’avais pas envie d’y mettre fin. Je le dus pourtant ou je serais mort asphyxié. Le cœur battant à la chamade, je rompis doucement ce baiser, haletant et confus, mais les yeux brillant de bonheur, les joues rosées sous l’émotion. Comme ma tête s’était remise à tourner, je me rassis sur le sofa, en l’entraînant avec moi. Alors je m’autorisai à le dévorer du regard. Son beau visage si gentil, un peu enfantin, ses grands yeux verts pétillants. Je me penchai vers lui pour l’embrasser de nouveau, posant une main sur le côté de son visage, enfouissant mes doigts dans sa chevelure blonde. Je préférais embrasser que de poser des questions, que de réfléchir. Le présent était plus simple. Il valait mieux en profiter pleinement. Au fond creux de mon estomac, une douce sensation, toute nouvelle, s’agitait… Comme si une colonie de papillons l’avait envahie. Nous nous détachâmes de nouveau, à regret. Je ne pouvais m’empêcher de sourire, sourire, sourire. Je devais resplendir.

«Je… j’abuse un peu de mon hôte là…»

Je rougis de plus belle. Je ne comptais plus le temps, il s’était arrêté. Arrêté à ce moment. Je voulais qu’il perdure le plus longtemps possible avant que Maxwell le blessé de guerre ne rapplique et vienne tout gâcher, avant que la peur ne vienne m’étreindre. Je n’avais qu’une envie, qu’il m’embrasse nouveau, de sentir sa chaleur et ses bras autour de moi. Encore et encore.

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Il court, il court...
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Le baiser avait duré longtemps. Assez longtemps pour que je comprenne que Maxwell voulait bien de moi, même dans les circonstance qui avaient précédé. Il avait accepté mon embrassade tendrement, se laissant alors aller à ses sens quand ses doigts envahirent mon dos et produisirent des frissons de plaisir jusqu'à ma nuque. Je me sentais si bien, contre lui. J'avais envie de commencer à tomber amoureux de ce jeune homme mystérieux et doux, même si je ne pouvais pas encore bien savoir de quoi il retournait pour ce qu'il y avait entre nous... Je voulais continuer de me laisser aller, mais comme mon ami, je crois que le manque d'air eu raison de nous. J'ouvris les yeux et me détachais pour me retrouver les fesses sur le canapé, sans que nous ayons quitté les bras l'un de l'autre. Alors m’apparut le sourire de Max. Un magnifique sourire comme on ne m'en avait fait depuis longtemps. Je flottais sur un petit nuage, j'étais heureux. Heureux que nous ayons pu nous accorder, qu'il se sente mieux. Le voir ainsi me comblait de bonheur. C'est avec la même tendresse que je lui avais donné que mon invité déposa un autre baiser sur mes lèvres, faisant venir mon visage vers le sien, son corps a demi penché au dessus du mien. J'acceptais de nouveau son étreinte en répondant à son embrassade. Nous nous séparâmes de nouveau pour nous observer encore, je ne me laissais pas du délice de simplement regarder Maxwell dans les yeux, de profiter du pétillement si craquant qu'ils refermaient. Il eut une affirmation qui ne manqua pas de me faire sourire d'avantage.

« Si ça, c'est abuser, eh ben je veux bien te donner un privilège spécial, moi! »

Nous étions là, comme deux grands imbéciles à nous contempler l'un l'autre, à simplement gatouiller devant nos sourires respectifs... Je voulais ses lèvres à nouveau, je me posais de nouveau au son visage pour lui voler un autre baiser. M'étendant doucement par dessus lui, je pus sentir le reste de son corps contre moi, me délecter de ce contact. Les battements de son cœur se conjuguaient avec les miens, forts et rapides. J'enlaçais son corps en passant mes mains de ses épaules à sa taille. L'attirant un peu plus vers moi, je sentais le désir prendre de plus en plus prise sur mon corps et mes gestes se faisaient de plus en plus instinctifs. Le contact de nos bouches se brisèrent de nouveau et mon visage retourna de lui-même s'enfouir dans le cou de mon ami, pour y déposer des baisers brûlants. Une de mes mains vint aussi caresser la nuque de Maxwell, tandis que j'utilisais l'autre pour écarter le tissu de sa chemise et dévoiler ses clavicules visible. Cette nouvelle vision me poussa à explorer mon exploration vers le haut de son torse. Je déboutonnais doucement les boutons de la chemise de Max pour profiter de cette vue et de ce toucher qui faisaient grandir mon excitation et mon envie de lui. Tout cela était-il bien raisonnable, après tout? Je me lançais peut-être un peu trop vite dans ce contact charnel, et je ne voulais pas entraîner mon ami contre sa volonté. La, c'était plutôt l'hôte qui abusait de son invité! Je me redressais pour observer mon amant. Son torse presque entièrement dévoilé et ses joues rougies n'arrangeaient pas mon envie grandissante, je dois dire... Mais voila que d'un coup, je doutais, ma fatigue revenait et conscience et question avec Maudite soient-elle, toutes! Je passais pour un dégonflé. Je rougissait encore plus, en bredouillant, je me sentais ridicule.

« Dis...? Tu pense quoi de toute ça? Je... Si on en vient à être ensemble, je veux pas que tu te sentes forcé à quoi que ce soit. Moi, j'ai juste envie d'être avec toi, Max! »

J'avais envie d'essayer. Je ne savais pas si Maxwell avait du temps pour le premier fermier venu. Mais si tout cela ne venait à durer qu'une seule nuit, je sais que la non-présence de mon ami deviendrais pour moi insurmontable. Aussi, je ne lui avouais pas, mais j'avais soudain peur de pousser les préliminaires plus loin. Mais ne risquais-je pas de le perdre aussi, si je ne prenais pas son corps maintenant. Je sentis la tristesse monter en moi, je ne savais plus quoi faire. je ne voulais pas qu'il se sente de nouveau triste.

« Pardon, j'ai un peu cassé l'ambiance mais... Crois-moi, j'ai envie qu'on refasse ça encore et encore. »

Sujet: Re: Gangs of Vanawi {Pv. Maxwell Jeu 5 Sep 2013 - 1:42

Gangs of Vanawi

Nous étions vraiment deux imbéciles, deux imbéciles aux joues rosées et aux souffles courts, le cœur battant de joie et d’excitation. Je ne pouvais m’empêcher de sourire de la façon la plus idiote, rayonnant de mille feux. Je l’appréciais, il m’appréciait et nous vivions un moment tout à fait unique, unique pour moi du moins. Mes premiers baisers… mes premiers contacts. À vint-huit ans, vous pouvez vous imaginer? Tant de choses que j’ignorais encore de ce monde et dont j’avais si soif de découvrir, tout en étant mortifié par une peur qui me clouait trop souvent sur place. Une peur qui, malgré moi, m’avait permis de survivre à ce monde, trop grand, trop violent pour une jeune âme blessée comme la mienne. J’avais toujours l’impression de vivre à mille à l’heure et mes tourments, mes hésitations, me permettaient de ralentir l’allure, me permettre de réfléchir et de revenir avec une vision plus éclairée. Un peu trop réfléchi, confiné dans mes peurs, peut-être, mais elles me permettaient de garder le contrôle sur mon existence, mon existence si fragile. Un autre dur coup, dans mon état de vulnérabilité d’alors, m’aurait probablement mis en pièces. Je me reconstruisais peu à peu et c’est pour cette raison que je prenais toutes mes précautions, en tout temps. Bien sûr, personne ne peut prévoir ce que la vie lui jettera à la figure.

La vie m’avait envoyé Emilio de la façon la plus brutale qui soit. Je n’étais pas préparé à sa venue et je savais pertinemment que peu importe ce qui se passerait, le passé déterminait déjà l’avenir. Dans mon avenir, il y avait Emilio Rainbow. J’ignorais où, j’ignorais quand, j’ignorais comment, et en toute sincérité, je m’en contre-fichais. J’acceptais de vivre le moment présent pour quelques instants, sans que la frayeur ne vienne me freiner. Je m’abandonnais au sourire d’Emilio, à sa réponse qui m’amusa. Un traitement spécial? J’aimais bien l’idée. Un sourire se dessina de nouveau sur mes lèvres qui en demandaient plus, de ce traitement spécial. Enfin… J’espérais vivement être le seul à qui il réservait ce traitement. Peut-être attirait-il plein de jeunes hommes dans sa demeure pour assouvir quelconque besoins bestiaux? Et si je m’étais fait avoir? Le jeune homme s’était laissé aller à tout ceci plutôt facilement… Je rejetai l’idée aussitôt. Ces sourires, ces regards, cette complicité… Je ne les avais pas imaginés. Au contraire, ils avaient mené à ce moment, à ces baisers. L’Hôte de Pension n’avait pas cherché à m’attirer, à me séduire. Ce manège n’aurait probablement pas fonctionné, il m’aurait refroidi et rendu mal à l’aise. Ce qui signifiait que l’amoureux des insectes tenait vraiment à moi, dans un sens.

Nos lèvres s’unirent de nouveau et je sentis ma tête se vider encore une fois. Magique, ce que ses lèvres pouvaient produire comme effet. Ce nouveau contact réitéra la sensation brûlante dans mes trippes. Je commençais à anticiper le mouvement de sa bouche, à prendre le rythme. Je m’améliorais en somme. Je me sentais un peu stupide de ne pas savoir embrasser, mais Emilio était un formidable professeur. Il se glissa sur moi et je ne me plaignis pas de cette étreinte supplémentaire, au contraire. Il sentait si bon, son odeur me faisait tourner la tête. Je percevais les battements de son cœur, aussi forts et rapides que les miens. Je me sentais électrisé, dérouté. Ses mains se mirent à décrire une danse contre moi, qui m’arrachait des frissons et provoquait ma timidité. Son souffle se faisait plus agité et son emprise sur moi, plus forte. Son désir me consumait tout en entier et je n’étais pas certain de savoir y faire face. Soudain, ses lèvres me désertèrent pour se jeter dans l’exploration de mon cou. Je laissai m’échapper un sourire alors que ma peau se couvrait de petites plaques provoquées par les frissons. C’est à ce moment que j’eus l’impression d’aller trop loin et que je me sentis m’affoler. Je ne souhaitais pas repousser Emilio, mais je ne pouvais pas aller au-delà. J’avais besoin de prendre mon temps. Une de ses mains s’amusaient à détacher ma chemise, et même si j’avais bien envie qu’il me la retire et fasse de même, j’avais l’impression qu’il ne le fallait pas. Il finit par s’arrêter, réalisant, probablement, que je ne participais plus avec le même enthousiasme. Il me posa alors une question qui me prit de plein fouet. Ce que je pensais de tout cela?

«Trop… trop vite.» je balbutiai.

Je me redressai en douceur sur le sofa, histoire de ne pas l’offusquer. Je voulais lui faire comprendre que mon refus n’avait rien à voir avec lui. Au contraire. Si j’écoutais ce petit démon au comportement imprudent, j’aurais bien continué sur cette voie. La question d’Emilio me brusquait, aussi, même si je me sentais soulagé, en un sens, qu’il ne me considérait pas comme une histoire d’une nuit futile.

«Emilio… Je dois te dire quelque chose.»

J’hésitai. Je n’avais jamais osé avouer cela à personne. Mais ce poids me pesait et je sentais que je devais absolument lui en parler.

«Je n’ai jamais été avec personne. Personne. Je… de toute façon qui soit, tu vois ce que je veux dire?»

Je marquai une pause pour observer le sol. Le sol peut parfois sembler si intéressant. J’encaisserais sa réaction, peu importe ce qu’elle serait. Je n’avais pas honte de qui j’étais.

«Ce que j’en pense donc… Que c’est merveilleux, vraiment. Tu as bousculé des années passées à… tenter de me couper du reste du monde. Mais tu ne m’as forcé en rien… Je suis parfois distant, je m’en excuse. J’apprécie… ce que nous vivons, même si je ne comprends pas vraiment… ce qui se passe. Je te demande seulement… d’être patient. Tout cela c’est nouveau, très nouveau pour moi, gros et…»

Je m’arrêtai, cherchant mes mots.

«Effrayant. Effrayant et excitant tout à la fois.»

Je souris. Je venais de parler avec toute mon humilité. Avec tout mon cœur. Je venais de lui confier exactement ce que je vivais au moment présent, à prendre ou à laisser. Je me sentais soulagé d’un poids, et un peu fatigué, tout d’un coup. Cet aveu m’avait pris toute mon énergie, mais il en avait vécu la peine. Je posai une main sur son bras, rattachant ma chemise de l’autre. Je n’aimais pas cette tristesse que je voyais en lui. Je désirais toujours le voir sourire, le voir heureux.

«Tu n’as rien cassé du tout, au contraire. Tu t’es arrêté juste à temps et je t’en remercie. J’ai aussi envie qu’on se refasse ça, si tu acceptes le pauvre puceau inexpérimenté que je suis!»

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Il court, il court...
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A vrai, dire, tout ce qui nous arrivait à Maxwell et à moi me faisait comprendre que je n'étais pas isolé du monde depuis que je tenais la Pension. Je me sentais souvent seul ici, surtout depuis qu'Enzo passe de moins en moins. Les baisers et les caresses que j'avais destiné à mon amant n'avaient rien à voir avec un désir de compensation de cette solitude. Nous avions tous les deux été apeurés par la vitesse et la tournure que prenait si vite notre relation et je m'étais bien retenu d'aller trop loin, au risque de casser l'ambiance. Ce que me dit alors mon vis-à-vis ne put que me surprendre. Et je ne pus empêche mon visage de former une expression bouche-bée de surprise... Je devais avoir l'air complètement stupide!

Maxwell était donc vierge. Je ne m'y serais pas attendu, même si cela expliquait nombre de choses dans son comportement vis-à-vis de certains de mes gestes trop avenants. Être vierge et homosexuel est difficile, je le sais pour l'avoir vécu. Je ne sais pas vraiment quel âge il avait, mais il était certainement plus vieux que moi. Mais âge ne veut pas dire expérience, et je ne voyais aucun soucis à la chasteté de mon ami... Nous passons tous par-là à un moment ou à un autre! J'étais flatté qu'il me fasse confiance au point de m'avouer cela, et je me dis que ça n'avait pas dû être facile à sortir.

Je n'avais rien à dire sur ce que ressentais Max, je voulais le laisser parler de ce qui semblait important pour lui. Toujours au dessus de lui, je l'écoutais avec un silence des plus sacrés. Je papillonnais des yeux en l'entendant, tout cela me prenait de court. J'avais rencontré ce jeune homme ce matin, nous n'avions passé que de bons moments ensemble, et à aucun moment il ne m'avait semblé distant... Je l'avais perçu comme quelqu'un de sociable, mais je découvrais qu'il ne se liait pas à n'importe qui. Ses paroles me rendaient heureux, même si elles étaient teintées de mélancolie. A présent, je me sentais mieux, et je voulais le rassurer. Cette relation pouvait marcher et nous faire du bien à tous les deux. Cela était simple pour moi, mais peut-être pas autant pour Maxwell. Mon sourire revenait peu à peu, et l'émotion commençait à m'envahir.

"Bi- Bien sûr que je ne te forcerais jamais... J'avais des doutes, d'un coup, je me demandais si tout cela te plaisait vraiment, si je faisais bien. Mais je suis content que tu sois... Content. On- On verra bien, hein! On prendra notre temps et si il le faut, je t'attendrais!"

Je me sentais un peu partagé, je n'étais pas déçu, mais je ne savais pas bien ou me mettre, j'avais peur de dire quelque chose qui ne plairait pas à Maxwell et le ferait se sentir mal. Sa main de posa sur mon bras tandis qu'il se rhabillait doucement, je décidais de me dégager pour le laisser respirer un peu, en me rasseyant sur le sofa. Je comprenais tout à fait son inquiétude par rapport à sa virginité, mais je ne jugerais jamais là-dessus.

"T'inquiètes, que tu sois puceau ou non, ça change vraiment rien pour moi. Et puis... En même temps, tu es quand même bien plus mature et responsable que moi! Donc, c'est la preuve que tu as su trouver un équilibre ailleurs!"

Je ne sais pas si mes paroles étaient vraiment rassurantes ou encourageantes. Enfin, je le pensais. Comme nous avion repris nos expressions niaises respectives, mes oreilles s'ouvrirent de nouveau au monde extérieur pour entendre la télé rugir, oui plutôt, le ninja rugir. C'était la fin du film, et le moment de sortir sa technique secrète était venue. J'attrapais la zappette pour lui faire fermer sa boite à camembert, sur-le-champ. J'eus un petit rire, il avait bon dos ce ninja, quand même... Si nous avions choisi un autre film, pas sûr que les choses se seraient passées ainsi! je me sentais fourbu après toutes ces révélations. Je pensais donc proposer à Maxwell d'aller dormir.

"Wah, il s'en est passé des truc aujourd'hui, c'est pas habituel, hein. Je t'avoue que ça m'a complètement vidé... On va se coucher?"

Oups, c'est un peu direct, là, non? Il va croire que je veux l'entraîner dans mon lit maintenant! Non, il n'a pas les idées mal placées comme moi. Quoique. Je saurais ça un jour. Hé, hé.

"Enfin, euh, je veux dire... Chacun dans son lit et dans sa chambre, hein! Enfin, je..."

Un peu gêné de ma future suggestion, je maudissait ma bouche qui se mettait à causer toute seule... Je ne lui ai rien demandé à celle-là!

"Sauf si tu veux... Mais je suis trop fatigué, on fera rien! On dormira, c'est tout, hein! Pas de panique!"

C'est plutôt moi qui panique, là, en fait...

Sujet: Re: Gangs of Vanawi {Pv. Maxwell Jeu 5 Sep 2013 - 18:37

Gangs of Vanawi

«On verra bien». Une phrase qui me convenait parfaitement. Des espoirs, des envies, sans cet élément qui m’effrayait tant : les promesses. Comment pouvais-je promettre ce que je ne connaissais pas de moi-même? Je touchais à peine à cette partie de moi, j’avais peur. Je craignais ce qui pourrait se produire, d’avoir mal, de le perdre aussi, d’une certaine façon… ou de me perdre. M’engager sur cette pente me demandait beaucoup de courage, un courage qu’Emilio m’insufflait lui-même, de par son contact. Au fond, il venait de résumer chacune de mes envies. Prendre notre temps, rester nous même et se découvrir dans un petit bonheur qui, je l’espérais, ne ferait qu’aller de façon exponentielle. Mais pouvais-je survivre à tant de joie? Mon cœur battait, comme sur le point d’exploser. Je peinais à le garder calme. Il m’attendrait. Il m’attendrait. Ces mots m’étaient comme une musique. Il ne pouvait me porter une plus grande marque de respect. Peu de gens me respectaient réellement, dans ce monde, probablement parce que j’avais des exigences différentes, très hautes, difficiles pour la plupart des gens. Mais lui, il avait compris. Par Arceus, pouvais-je m’attendre à un tel retournement de situation ce matin en pénétrant dans la cour de la Pension, en marchant vers ce drôle de numéro, ses vêtements sales, son Escargaume et son Carabing sous les bras? Aurais-je soupçonné ces papillons au creux de mon ventre, cette chaleur qui me berçait? Certainement pas.

Toute cette histoire se déroulait trop vite à mon goût. J’étais dépassé, effrayé, terrifié même, mais je ne pouvais m’empêcher de m’en sentir soulager. Emilio avait détruit mes barrières. Il avait des pouvoirs magiques ou je ne sais quoi. Il me rendait heureux. Après les doutes et les inquiétudes du chemin de Baguin, j’avais l’impression de revivre, revivre en une meilleure version de moi. Plus posée, plus souriante. Plus créative aussi. Je me sentais soudain inspiré pour mon art, mais aussi pour la vie elle-même. Je ne pouvais l’expliquer… J’avais l’impression que mes sens s’étaient aiguisés. Je pouvais voir, sentir et entendre mieux que jamais auparavant. Mais surtout, je goûtais. Le sens de la découverte. Bientôt, Emilio m’avoua être complètement crevé. Au contraire, je me sentais totalement éveillé, plus éveillé que jamais. Je souris. Il avait travaillé dur alors que je m’étais prélassé dans un lit, puis dans ses bras si doux… Il méritait bien son sommeil. Il se mit à balbutier des explications. Évidemment, j’avais compris que nous ferions chambre à part. Je ne me sentais pas prêt encore à partager ma couche avec qui que ce soit, mes Pokémon faisant bien sûr exception. Je le trouvais bien mignon à chercher ses mots et à se ridiculiser un peu. Je ne tentai rien pour l’aider, le pauvre, me contentant de sourire et de l’admirer à l’œuvre.

Je finis par rompre le silence qui allait s’installer en riant doucement. Je n’avais pas rit ainsi depuis un bon moment. Je posai une main sur son épaule avant de secouer la tête, amusé, mais pas moqueur. J’appréciais ses paroles. Encore une fois, cette notion de respect. Il me comprenait, il comprenait mes peurs, de loin ou de près. Il acceptait mon inexpérience, pourtant bien gênante pour un jeune homme qui, probablement, avait eu d’autres relations dans sa vie. Je ressentis une pointe de jalousie à penser qu’on ai pu le toucher avant moi. Vilaine imagination. Valait mieux ne pas y penser, ou sinon, je finirais fou dans un asile. Je caressai sa joue, retenant mon souffle, comme si j’osais à peine réitérer un contact après nos embrassades passionnées.

«Ne t’inquiète pas, Emilio, j’ai compris. Je dormirai dans ma chambre pour ce soir, je veux t’offrir tout le repos dont as besoin.»

Je me relevai donc, semblant probablement plus sûr de moi que je ne l’étais vraiment. Je l’aidai à faire de même avant de nous diriger vers les chambres à l’étage. Mes jambes n’étaient que coton. Je tremblais toujours un peu, les images de la soirée défilant à toute allure sous mon crâne. Je m’arrêtai devant ma chambre, hésitant. Maintenant que tout cela s’était produit, j’avais peine à croire que nous en étions là. Je savais maintenant que je ne pourrais pas partir le lendemain. Impossible. J’hésitai sur le pas de la porte. Devais-je l’embrasser? Le souhaitait-il? Dans un geste maladroit, je l’enlaçai. Mon cœur battait de gêne et d’appréhensions.

«Bonne nuit, Emilio… Fais de beaux rêves.»

Sur ce, je me réfugiai dans ma chambre et me jetai sur le lit comme un enfant de six ans. J’enfouis mon visage dans les couvertures, sous le regard surpris de Mystie, qui était toujours là depuis cet après-midi.

«Oh Myst… Je ne comprends plus rien.»

Je n’avais plus rien du jeune homme réservé qu’elle connaissait. Je ressemblais plus à une pauvre fangirl éperdue. Je soupirai avant de me relever, la prenant dans mes bras. Je jetai un coup d’œil vers la fenêtre toujours ouverte, avant de sursauter. Un Étourmi s’y tenait, m’attendant visiblement. L’Étourmi de Jackson! Il m’était enfin parvenu. Je me jetai à mon bureau. Il était temps d’écrire à Solène. Je ne me fis pas prier pour prendre un crayon et d’écrire fébrilement sur une feuille de papier toute vierge :

«Ma très chère Solène,

J’ai sollicité auprès de ton cher père un oiseau rapide et intelligent pour entretenir une correspondance avec toi. Lys a laissé entendre que le téléphone pourrait s’avérer dangereux comme moyen de communication, ainsi je prends toutes mes précautions. J’avais dans l’idée de prendre de tes nouvelles, comme j’ai manqué ton passage dans la vieille ville du Nord. J’en fus grandement déçu, comme ton absence me pèse de plus en plus chaque jour, tout comme celle de la petite. Tu verras à mon intention de la couvrir de bisous bien baveux, d’ailleurs. Si mon intention était d’abord de voir à une communication sécuritaire et soutenue entre nous deux, j’ai maintenant d’autres projets. Je ne suis pas certain que j’aurais réellement le courage d’entretenir ce genre de confidences en personne, et elle te surprendra très certainement. Mais j’ai besoin de me confier, c’est pourquoi je t’implore de prendre cette situation très au sérieux et de me répondre dans moquerie, je ne crois pas que je pourrais m’en relever. Maintenant, je ne souhaite pas non plus t’inquiéter. Je vais donc me lancer dans le vif dès maintenant. Solène, je crois bien que je suis amoureux…. [à suivre]»

FIN

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