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« C'est toi ou moi, l'un de nous est de trop! »

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Sexy in the Morning |PV Emilio <3| [contenu explicite]

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Maxwell R. Young
Administratrice Fondatrice

Age : 31
Messages : 375
Date d'inscription : 01/08/2013

Âge du personnage : 32 ans
Métier / Études : Maître Coordinateur de profession
Pseudonyme(s) : • Monsieur Image, ce surnom affectueux, prêté par mes fans, qui me désigne pendant mes performances.
• Silver Spirit, ou Spirit, tout simplement, mon pseudonyme au sein de la Résistance.

Niveau : 60
Team active :

Turbo "BO" • Mustéflott ♂ • Glissade • Rigide

Tarek "REK" • Gallame ♂ • Impassible • Modeste

Callie "SUE" • Phyllali ♀ • Feuille Garde • Maligne

Ruby "BEE" • Absol ♀ • Chanceux • Brave

Kingsey "KING" • Tylton ♂ • Médic Nature • Relax

Marselo "MARS" • Galopa ♂ • Torche • Brave

Team spécifique :

Pandora "PAN" • Togekiss ♀ • Sérénité • Douce

Izobel "IZO" • Momartik ♀ • Rideau Neige • Malpolie

Gamen "GAM" • Farfaduvet ♂ • Infiltration • Jovial

Ydila "YDIE" • Milobellus ♀ • Écaille Spéciale • Calme

Domingo "DOM" • Simiabraz ♂ • Brasier • Gentil

Zackson "ZACK" • Voltali ♂ • Absorb Volt • Modeste

Aëlia "AËL" • Aéromite ♀ • Lentiteintée • Brave

Sujet: Sexy in the Morning \|PV Emilio <3\| [contenu explicite] Ven 6 Sep 2013 - 21:04

Sexy in the Morning Je m’attachais. Le temps s’écoulait avec une douceur enveloppante, dans une lenteur pleine de rêves. Je m’éveillais, avant les premières lueurs du jour, complètement conscient de ce que j’éprouvais. Je m’attachais. La lettre de Solène était toujours à ma main; j’en avais relu les lignes une bonne dizaine de fois la veille avant que le sommeil ne me terrasse. En battant des paupières, je raffermis mon emprise sur ce pauvre morceau de papier, déjà bien froissé par mes nombreuses relectures. Je me relevai comme un ressort avant de m’abreuver de ces mots, une fois de plus. La même émotion qui me revenait la veille. Je m’attachais et cette lettre m’était comme une bénédiction. Solène m’ouvrait les yeux sur un monde de possibilités. Avec ses mots, elle me donnait confiance, elle m’offrait un espoir que je n’aurais pu jamais imaginer. Je sentais mes barrières se retirer une à une, et seule l’envie de rejoindre l’élu de mes songes m’habitait. Je devrais tôt ou tard répondre, la remercier, lui faire savoir à quel point je l’aimais, ma sœur cosmique qui m’avait tiré de mes doutes. Je me levais d’un bon, dans l’obscurité de l’aurore du jour. Il ne devait pas être six heures, encore, je n’entendais aucun bruit dans la maison. Habité par un nouveau plan, je m’empressai de me changer et de me mettre beau –je mis d’ailleurs beaucoup de temps à me préparer, plus que d’habitude, par souci du détail… coquet, tout à coup?- avant de descendre à l’étage, en direction de la cuisine. Je faillis trébucher sur Turbo, qui s’était couché sur le tapis. Le maudissant, je le contournai avant de mettre la main à la pâte. J’étais si excité, si joyeux, que je chantonnais en travaillant. Coupant des fruits frais et en préparant des crêpes, ainsi qu’une sauce délicieuse au chocolat. Je devais me dépêcher pour surprendre mon ami, qui ne tarderait pas à se lever pour une autre dure journée de travail. J’attendais que le soleil se lève d’une minute à l’autre… Mais je me rendis bien vite compte que quelque chose clochait avec la luminosité. En jetant un coup d’œil à l’extérieur, je vis de sombres nuages s’agglomérer au-dessus de ma tête. Un ciel apocalyptique, presque. L’air s’était gorgé d’humidité. Il ne tarderait pas à pleurer, et si je pouvais en croire un grondement au loin, à tonner en plus. J’haussai les épaules. Il faisait soleil sous mon crâne. J’avais décidé de suivre les conseils de ma meilleure amie et de profiter. J’avais beaucoup résisté à Emilio ces derniers temps… Chacune de ses caresses m’effrayaient tant que je m’étais montré un peu distant. J’avais même cherché toutes les excuses pour m’éloigner de la Pension. J’avais exploré les alentours… Mais aujourd’hui, j’en voulais plus de lui, j’étais libéré. Je ne voulais pas le quitter un seul instant. Je me sentais fébrile, gêné, mais si heureux! Je dansais presque devant les fourneaux, et je décorai les assiettes plus qu’il ne le fallait, dans un élan de créativité. J’ensevelis les crêpes sous une montagne de fruits et un filet de chocolat plutôt généreux. Je posai les assiettes de deux verres de lait sur un petit plateau avant de prendre la direction de la chambre d’Emilio. J’entrai avec douceur, prenant toutes mes précautions pour ne rien renverser. Mon cœur battait à la chamade. Je n’étais encore jamais entré en cette pièce, mais je ne me sentais pas du tout comme un intrus. Je posai le plateau sur la table de chevet et restai un moment à l’observer dormir. Je le dévorais du regard. Silencieux, je souriais, profitant de cet instant privilégié. Je me sentais un peu voyeur, mais ça m’était totalement égal. Je n’osais pas le réveiller de toute façon. L’envie me prenait de le toucher, de me coucher près de lui. Le tonnerre retentit dehors et j’entendis la pluie s’abattre sur la fenêtre. Un son vint me faire sursauter. Le réveil-matin d’Emilio! Je me mis à genoux à côté du lit et caressai le dos du beau jeune homme tandis qu’il s’éveillait. Je souhaitais y aller en douceur et ne pas l’effrayer par ma présence soudaine. Son contact m’électrisait. Il était comme mon orage à moi, qui me frappait de sa foudre. Je souris, les yeux pétillants. «Bon matin, toi.» je fis doucement. J’avais une envie folle de l’embrasser, mais je me retins. C’aurait été un peu brutal, au petit réveil, ainsi. Je lui désignai plutôt les crêpes qui diffusaient dans la pièce une douce odeur sucrée. «Je… j’ai pensé… je t’ai fait le petit déjeuner et j’ai pensé que ça pourrait être sympa de te l’emmener au lit…» Je me sentais un peu stupide, mais je ne pouvais pas m’empêcher de sourire. J’observais le sol avec gêne, mais mon cœur battait à tout rompre. J’espérais de tout cœur qu’il ne m’en veuille pas d’être si matinal, si plein de vie aussi tôt dans la journée. Un nouveau coup de tonnerre vint faire trembler la maisonnée. Dernière édition par Maxwell R. Young le Sam 7 Sep 2013 - 14:24, édité 1 fois

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Sujet: Re: Sexy in the Morning \|PV Emilio <3\| [contenu explicite] Ven 6 Sep 2013 - 21:48

la première merveille du monde... Un sommeil réparateur m'avait toute la nuit étreint dans les bras de Morphée. Même dans mes songes, j'avais attendu le matin avec impatience, comme chaque nuits depuis son arrivée. Tout cela pour enfin voir le visage et le sourire de celui que j'aimais tant, alors que nous ne nous connaissions que depuis quelques jours... J'étais amoureux, une nouvelle fois, enfin. Je me sentais capable de laisser mon passé derrière moi, de passer à autre chose, de pourvoir penser à quelqu'un d'autre que Sky. Je ne voyais sûrement pas Maxwell comme un remplaçant, non... Max était incroyable, génial, je l'adorais, tout simplement. Réveillé vers 3 heures du matin par des coups de tonnerre je m'étais rendormi aussi sec d'un sommeil de plomb. Puis j'avais rêvé. J'étais avec Maxwell dans une rue bondée de nuages roses et de toutes sortes d'autres choses les plus niaises les unes que les autres... Alors, je l'embrassais passionnément, mais, alors, le ninja dénudé vint pour enlever mon amoureux! Je criais, j'étais furieux, je laissais exploser ma rage et me transformait alors en Hulk blond qui pulvérisa son rival en un coup de poing! Alors, j'attrapais Max dans ma grande main, et le laissait embrasser mes joues et mon visage devenu aussi grand que lui... TARLATITATIIIIIIIIIN TRALALALAALALAAA! Mon réveil m'arrache à mon rêve un peu bizarre. Les yeux toujours fermés mais pas moins éveillé, je sens une main glisser dans mon dos. Doucement, je me retourne vers son propriétaire assis au bord de mon lit... voilà donc celui pour lequel que me réveille alors... Maxwell est là, il me sourit et m'adresse un bonjour. Je lui renvoie son sourire, l'air encore endormi, avec un petit filet de bave visible au coin de mes lèvres que je me dépêche d'essayer une fois que je m'en rends compte, mon T-shirt et mon caleçon de nuit froissés et mes cheveux en bataille. « Salut Max... » Je dis, toujours dans le cirage. Après un nouveau sourire étincelant, il me montra la collation qu'il m'avait préparé. C’était adorable... Trop adorable, d'une choutterie incommensurablement incommensurable. Cette gentille attention me touchait profondément et je ne tardais pas à le faire comprendre à mon amoureux en me redressant et en passant ma main le long de son cou et de sa joue pour lui offrir mon premier baiser de la journée. Je ne sais pas si c'était l'effet du matin, mais j'avais soudain une envie folle de l’entraîner sur ma couche et de l'embrasser à bien d'autres endroits de son corps... Mais patience... Mon ventre vide me ferait lâcher l'affaire avant toute chose, je le crains. De plus, j'avais promis à Maxwell d'être patient et je sentais bien dans nos dernieres étreintes et caresses qu'il n'était pas près pour le grand saut. Surtout dès le matin, au réveil! « Merci Maxwell... Viens donc par là et reste manger un bout! » Je l'invite à venir sous la couette à mes côtés et ramène le plateau sur mes genous. Dehors, le tonnerre faisait trembler les cieux et la pluie ne tarderait pas à détremper toutes les terres cultivées du coin. J'aimais ce genre de temps, comme tout éleveur, j'aimais la pluie, je me sentais d'autant plus bien dans ma chambre, au chaud, avec Maxwell à mes côtés. J'étais si bien... J'avais envie d'être ainsi le reste de la journée, le reste de ma vie, même! Mais une vie pareille, ça n'existe pas, hélas! Je décide donc de profiter à fond du moment présent! « Punaise, c'est super magnifique en plus ton plateau! » Et je l'embrasse fougueusement de plus belle. Avec un sourire rayonnante, je décide d'attaquer la première crêpe. Je dépose un léger filet de chocolat fondu encore chaud sur le pancake fait avec amour et ne tarde pas à l'engouffrer, ne manquant pas de m'en mettre partout autour de la bouche au passage... J'étais au paradis! Je n'avais rien à demander de plus, vraiment, tout était là. Je posais ma tête sur l'épaule de Max, souriant comme un bienheureux. « Aaah... Si on restait comme ça toute la journée? »

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Maxwell R. Young
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Sujet: Re: Sexy in the Morning \|PV Emilio <3\| [contenu explicite] Ven 6 Sep 2013 - 22:35

Sexy in the Morning Il ne m’avait jamais semblé plus séduisant qu’à cet instant. Les cheveux en bataille, ses beaux yeux d’un vert profond toujours embués par le sommeil. Je fis mine de ne pas remarquer la bave et la forme de son oreiller sur son visage, mais je m’en amusais, car ces détails en faisaient un être d’autant plus parfait dans son imperfection. Une bête profondément enfouie en moi se réveilla, provoquant un frisson qui me dérouta totalement alors que je sentais le désir s’agiter au creux de mon estomac. J’en fus un peu gêné un moment. Ce n’était pas l’heure aux caresses, mais à manger! Le baiser qu’il m’offrit en guise de remerciement ne m’aida en rien à me contenir, mais j’étais si heureux que j’y répondis avec la même fougue. J’étais si heureux de lui avoir plaisir que je tenais à peine en place. Il y avait comme trop d’air dans ma poitrine. Il m’aurait fallu hurler pour sortir toute cette joie qui menaçait de me faire exploser! La tête pleine de rêve, je le laissai se détacher avec un sourire un peu bête. J’en oubliais presque de respirer! Il m’invita avec enthousiasme à ses côtés, dans son lit, et je n’hésitai pas une seule seconde. Je n’avais pas pensé, pas même un peu, à ce que ma présence sur ce meuble sacré de la maison pouvait signifier. Je ne fis que rejoindre le jeune homme, les joues rosées, et me blottir près de lui pour partager ce petit-déjeuner. Emilio me complimenta sur mon plateau et je rougis de plaisir, mais en le regardant, je réalisai que j’aurais pu préparer un peu de crème anglaise avec tout cela. Et s’il n’aimait pas le chocolat? Cette tonne de fruit… tout cela était bien copieux! Comme mon ami ne semblait pas trop remarquer cette exagération, je m’en contentai. Je mangeai moi aussi, mais je n’avais pas faim. Je flottais sur un petit nuage. Mon estomac se tordait à chaque contact, à chaque regard que m’offrait Emilio, et ils étaient nombreux. Je ne réussis pas à tout finir, mais le goût du chocolat avait animé mes papilles gustatives. Emilio, lui dévorait avec avidité ce petit-déjeuner préparé avec toute mon affection. Il ressemblait un peu à un ours affamé dans des moments pareils, et j’adorais le voir ainsi. Quand il eut fini, son joli minois était envahi par la sauce chocolatée. Emilio… un cœur d’enfant. Sa simplicité me touchait une fois de plus. Tout était si facile en sa présence. J’avais l’impression que le poids que je portais depuis des années s’effaçait pour s’envoler en poussière. «Une bouée de sauvetage» avait été les mots employés par Solène. Elle avait raison. Il me sauvait de moi-même, et il l’ignorait. Sa question me prit de court. Rester au lit tout la journée? Je n’étais certainement pas habillé pour cela! Moi qui avais pris une éternité à choisir mes vêtements! «Rester comme ça…?» Je me détendis presque aussitôt. Le corps chaud d’Emilio opérait sa magie sur le mien. J’enfouis mon nez dans ses cheveux, m’imprégnant de sa chaleur, de son odeur, de lui, de lui tout entier. «Oui… oui, j’aimerais bien.» Mon menton pencha doucement vers son oreille, puis jusqu’à son cou, où je déposai un petit baiser qui pourtant, provoqua tout un émoi chez moi. Je remontai jusqu’à sa bouche et m’arrêtai en réalisant qu’elle était toujours aussi pleine de chocolat. Je ris doucement avant d’embrasser les commissures souillées de ses lèvres et de lécher doucement le chocolat. La bête se réveilla à nouveau et je dus m’arrêter avant que trop d’action ne se produise là où je préférais qu’il ne se déroule rien. Je me retirai un peu vivement et souris. «Je vais revêtir un costume plus approprié dans ce cas!» Je quittai la chambre en courant pour rejoindre la mienne. J’enfilai un pantalon pyjama et en profitai pour me regarder dans la glace. Aucune mèche de travers… Fiou! J’étais nerveux, et un peu paniqué. Mon propre corps se rebellait contre mois. Misère, de misère… Je rougis de plus belle en pensant à ce baiser plein de chocolat… Un nouveau frisson me parcouru. Il fallait que je revienne vers mon bel Emilio, et vite. Je m’empressai donc de me changer et revint vers lui, plus calme, je l’espérais. Malheureusement, en le voyant sous les couvertures, j’avais toujours aussi envie de lui, sinon plus. Je montai une fois de plus dans le lit et me plaçai près de lui. Ce tissu de pantalon était bien plus mince et, en me blottissant contre lui, je pouvais sentir ses jambes contre les miennes. «Voilà! Mieux non? Mes jeans me collaient à la peau, ces pantalons sont bien mieux! Alors… tu l’as aimé ton repas?» Ma nervosité devait se sentir à des milles à la ronde. Je partageais le lit d’un jeune homme pour la première fois de ma vie, il fallait se montrer indulgent! D’autant plus que de drôles de phénomènes se produisaient en moi, qui me mettaient d’autant plus sur mes gardes.

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Sujet: Re: Sexy in the Morning \|PV Emilio <3\| [contenu explicite] Ven 6 Sep 2013 - 23:24

la première merveille du monde... certaines phrases de ce topic ont été sponsorisées par le label Dodo (c) Tout était... Magique. J'avais l'impression de rêver encore! Inutile de vous dire que du coup, je guettais chaque recoin de la pièce pour voir si le ninja en slip ne sortirait pas d'un placard pour enlever Max! Ce sale Coyote! Je savais qu'il en avait après mon Maxwell adoré! Mon sourire d'imbécile heureux persistait, je me bâfrait comme un T-Rex blond affamé. Mon amoureux me suivait alors que je me régalait, mais avec plus de raison, il mangeait plus lentement et les victuailles disparaissaient vite du plateau. Finalement, il y en avait pas eu de trop! Mais j'avais peut-être un peu trop mangé. Maxwell ne voyait pas d'inconvénients de rester au lit toute la journée, on dirait... Il se reprocha de moi pour déposer un baiser sur mes lèvres et mes joues, en laissant sa langue aller se promener autour pour nettoyer le chocolat filou qui avait osé s'aventurer à côté de sa destination... Attention mon garçon, on ne tente pas le terrible Chrysacier qui sommeille dans le caleçon d'Emilio Rainbow, lui n'attend que quelques autres allusions et stimulations du genre pour se réveiller complètement... Et alors, c'est l'apocalypse! Max se lève soudainement et part dans sa chambre en disant qu'il va... Changer de tenue. CHANGER DE TENUE! Je- Jeeee... Mon imagination se met à faire fleurir des images de Maxwell avec des tenues toutes plus extravagantes et érotiques les unes que les autres. Mais! Non! Non, non, non! Je divague complètement, il ne va pas arriver habiller en ninja dénudé ou en slip de cuir! Ce serait pas lui! A moins qu'il ait fait des courses en douce... Je me faisais des films et tout cela ne faisait rien pour calmer l'excitation qui gagnait mon bas ventre sous la couette. C'est pas le moment! Couché! Je devais penser à autre choses... Ah, je sais! Un Tadmorv! Un grooooooos Tadmorv, y'a rien de plus révulsant au monde! Étrangement, ça a marché, et mes chatouillis se sont calmés. Maintenant que je me sentais mieux, je soupirais d'aise et je pus enfin me pincer pour voir si tout cela était bien et bien réel. Comme nous en avions terminé avec le repas, je dégageais le plateau du lit pour laisser toute la place à nos ébats... Euh, non, enfin, je, ou, je, voudrais, bien, mais, je! On est pas obligés de forcèment...! Ce n'était pas clair dans ma tête, et ça le fut encore moins quand Max entra finalement dans la chambre en pyjama. Adieu slip de cuiiiiiiiiiir! « Tu as l'air d'un vrai prince en... Pyjama. Ouais, en pyjama. Pas si mal, hein. » Il revient enfin à mes côtés, et son contact recommença à m’électriser alors qu'il se blotti contre moi et me demanda des nouvelles de mon repas. Avec un sourire malicieux, je le toisais d'un air laissant présager le nombre exponentiel des arrières-pensées qui naissaient dans ma tête... « C'était très bon... Mais je n'ai pas fini... » Sur ces mots, je trouvais à nouveau mon chemin vers les lèvres de mon amoureux. Passant mes bras autour de son cou, je passais mes lèvres et ma langue sur les siennes tendrement, pour ne pas l’effrayer, même si je savais que le reste de mon corps en demanderait bientôt plus... Ma main vint chercher la sienne et nos doigts se mélangèrent alors que je me penchais de plus en plus sur lui. Le tonnerre à l'extérieur me donnait un sentiment de sécurité, ici, à l'intérieur, nous étions en sécurité, nous étions seuls... Un éclair plus vaillant que les autres vint alors frapper plus près la maisonnette, et ma chambre fut d'un coup plongée dans le noir. La pluie arriva à ce moment précis. Par réflexe, je suspendais mon geste en cours, mais oubliais bien vite l'ordre de mes priorités en attrapant plus fougueusement les lèvres de Maxwell. Mes mains tentaient de trouver leurs repères autour de nous, et allaient et venait un peu partout, manquant de tomber sur des parties moins appropriées du corps de mon cher et tendre...

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Maxwell R. Young
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Sujet: Re: Sexy in the Morning \|PV Emilio <3\| [contenu explicite] Sam 7 Sep 2013 - 4:01

Sexy in the Morning All I knew this morning when I woke Is I know something now, know something now I didn't before And all I've seen since 18 hours ago is green eyes and freckles and your smile in the back of my mind making me feel like I just want to know you better know you better know you better now Everything has changed (c) Taylor Swift Mon monde… mon monde s’écroulait. Je pouvais en voir les murs s’effriter avant de tomber, les uns après les autres, dans des nuages de fumée. Les débris, le verre, jonchaient le sol à présent, mais certaines fondations tenaient toujours encore à cette destruction massive. Une brise nouvelle et fraîche soufflait, le soleil, haut dans le ciel, m’illuminait pour la première fois depuis tant d’années, tant d’années, tant d’années passées dans les ténèbres. Un regard émeraude, une caresse sincère avait suffit à me changer pour toujours. Je le savais. Je ne pouvais qu’assister, impuissant, à la mise à terre de tout ce qui m’avait couvert jusqu’à présent, ce qui m’avait protégé, mais aussi brimé. Emilio. Ses baisers comme des éclats de soleil contre ma bouche, ses mains comme l’eau d’un puis à un assoiffé. J’avais soif de lui, je voulais m’étendre dans la lumière de ses rayons, je voulais lui écrire des poèmes sans fin, je voulais l’aimer. Je voulais l’aimer. Une partie de moi l’aimait déjà, l’aimait trop, probablement, mais j’en avais tant besoin. La plus simple de ses phrases suffisait à m’arracher de n’importe quelle tristesse. Sa présence chassait mes démons. Le monde, à l’extérieur de cette maison, de cette chambre, de ce lit, pouvait bien s’écrouler, tant qu’il y avait lui, tant qu’il y avait moi. Si de changer m’était difficile, je le voulais. Je le voulais plus que tout. J’avais vécu ma vie dans une peur de l’intimité. Comme si de m’ouvrir pourrait courir à ma perte. Personne ne m’avait jamais expliqué ce qu’est un homme, ce qu’est une femme, ce qu’ils font ensemble, derrière les portes closes. Je n’avais pu que m’imaginer les pires scénarios. Je savais que l’amour, l’amour… L’amour animait parfois mes rêves les plus fous, surtout quand je me laissais aller à une lecture passionnée où on la glorifiait, elle la belle, l’amour. Je vivais l’amour, quotidiennement. Ne portais-je pas à mon bras le bracelet d’une tendre enfant que j’aimais plus que toute chose? Celle que je considérais comme une nièce? Mais l’amour de la chair… Me terrorisait. Je n’en savais rien, jusqu’à Emilio. Il était patient. Attentionné. Doux. Il m’attendait. Il me respectait. Et il me désirait. Moi! Moi! Maxwell, oui oui, moi! Je peinais toujours à croire qu’un jeune homme aussi exceptionnel puisse s’intéresser à moi. Alors qu’il reprenait ses embrassades, je soupirais d’aise à cette pensée. J’ignorais ce que j’avais fait pour provoquer son intérêt, mais j’en remerciais tous les dieux Pokémon que je connaissais pour l’avoir placé sur mon chemin. Grâce à lui, tout avait changé. Mes peurs prenaient la porte les unes après les autres pour laisser place à une curiosité grandissante qui me ressemblait plus. Le noir se referma sur nous et nous étions seuls au monde. Lui, moi, et nos corps qui se mouvaient en parfaite harmonie. J’avais l’impression de servir de dessert pour mon petit fermier gourmand, mais je m’en fichais bien, car il n’était pas le seul à en profiter. Chacun de ses baisers, provoquaient une myriade de sensations qui m’étaient encore étrangères, que je découvrais avec délice. J’avais été sot de penser que de l’éviter pourrait me préserver de mon attirance envers lui. Au contraire. Je me plaquais comme lui comme s’il était mon air, ne refusant aucune de ses avances. La bête s’agitait dangereusement à nouveau, elle avait même pris le dessus sur moi. Peut-être était-ce cette obscurité nouvelle qui aiguisait mes sens et réduisait mon jugement. Je m’abandonnais, finalement, au séduisant blond. «Je devrais te faire à manger plus souvent si tu vas réagir ainsi…» je fis à mi-voix entre deux baisers passionnés. N’avais-je pas prévu partir aujourd’hui moi? Partir? Pourquoi? Je ne voulais pas partir. Je voulais passer des siècles là où j’étais, dans les bras d’Emilio, sous ces couvertures, dans cette chambre sombre. La tempête faisait rage dehors, en écho avec les soubresauts de mon corps qui en réclamait plus, plus probablement, que je ne pouvais le prendre. Je sentais le désir du jeune homme, qui alimentait le mien, mais toujours cette question qui me revenait et qui me tiraillait. «Pourquoi… Pourquoi moi Emilio?» Zut de zut de crotte de souris. Quel imbécile! Je gâchais un parfaitement moi! Un moment… Mais où donc nous menait-il? Pourquoi une question aussi intense, aussi lourde? Je la chassai du revers de la main, la regrettant sitôt prononcée. Dans un sens, je n’avais pas envie qu’il y réponde. Et si je n’étais pas satisfait de ses paroles? Je repris mes embrassades : «Oublie. Une interrogation stupide. Où en étions-nous?» Mes mains glissèrent le long de son flanc jusqu’à ses cuisses. Si mon geste provoquait le même désir que lorsqu’il le faisait, alors il oublierait rapidement ma question, ce que j’espérais. Forçant ma chance, je me mis à couvrir son cou de baisers, espérant que sa bouche, maintenant libre, ne s’ouvre pas comme je l’avais fait. Oublie, oublie Emilio… HJ: Pour une réponse tard, avec un copain qui fait plein de conneries pour me distraire, je trouve ça pas si mal finalement :B Enjoy ;)

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Sujet: Re: Sexy in the Morning \|PV Emilio <3\| [contenu explicite] Sam 7 Sep 2013 - 14:08

la première merveille du monde... L'obscurité avait désormais enveloppé nos corps tout entiers. Je me sentais encore mieux dans le noir, et je sentais mes sens se réveiller à l'instar de la vue qui décidait de se rendormir... La vue qui monopolise et rythme d'ordinaire toute notre existence s'était maintenant tue et vivre ce moment sans elle était d'autant plus exaltant. Bien sûr, que ne ferais-je pas pour voir le visage de mon amant persécuté par le désir et le plaisir... Sans parler de sa nudité. Mais je ferais sans pour cette fois, et Maxwell sera peut-être plus à l'aise ainsi. Il s'abandonnait à mes câlins et mes baisers et il me semblait comprendre qu'il désirait me laisser carte blanche pour la suite. Je voulais que son souvenir de ce moment lui soit inoubliable et qu'il s'en rappelle avec des frissons de plaisir... Car oui, il allait bientôt s'en aller, déserter cette maison et me laisser à ma solitude. La solitude ne me dérangeait pas, mais son absence allait grandement m’attrister. Et moi, je lui proposais de rester au lit avec moi toute la journée... Je me sentais comme un sale gros profiteur. Le doute qui l’envahi du être perçu par Maxwell car j'entendis alors sa voix sortir des profondeurs de l'obscirité pour me poser une question bien étrange... Pourquoi l'avais-je choisi? Je laissais soudain mes gestes en suspens, interpellé. Avait-il si peu confiance en lui pour me dire des choses pareilles? Était il trop modeste pour comprendre à quel point il comptait pour moi? Était il conscient de toutes les qualités et les défauts qui faisaient de lui l'être humain que je chérissait tant? Sans parler de ses cheveux d'argent, ses pupilles d’améthyste, ses attitudes et ses déplacements qui paraissaient si assurés et à la fois si fragiles... Je restait interdit, sans comprendre ce qu'il cherchait de moi en me posant cette question... Finalement, il me quémanda d'oublier ce qu'il venait de dire. Pourtant, cela avait tout l'air important, pour le sortir à un moment pareil. Il revint se coller à moi pour glisser ses mains sur mes cuisses et je sentais le désir s'emparer de mon corps à nouveau. La température de mon corps augmenta brutalement à son initiative, et je décidais de retourner à mes fougueuses embrassades. Je déposais des baisers dans son cou et sa nuque, puis j'arrivais à son oreille ou je déposais les quelques mots que j'aurais pu prononcer dès la première fois que ou l'avais aperçu. « Je t'aime tellement, Max. » Sur ces sincères paroles, je retournais à mon ouvrage trop bien entamé pour l'abandonner ici. Ma main alla s'aventurer sous le haut de mon amoureux pour explorer les moindres recoins de son torse. Je lui demandais un accès plus facile à cette partie de son corps en commençant à lui retirer son t-shirt. Je faisais ensuite de même avec le mien et retournais me coller à lui. Je visualisais bien mieux,uniquement par mon toucher, l'anatomie de Maxwell. Ces découvertes sensuelles faisaient naître en moi un désir plus qu'ardent que je n'avais plus connu depuis longtemps. Ma bouche fondit sur son corps pour en embrasser les moindres recoins, je commençais par sa pomme d'Adam pour descendre ensuite vers ses clavicules sortant légèrement de son buste mince, j'arrivais ainsi à l'entrée de la minuscule vallée de ses pectoraux. Sans arrêter mes caresses sur ses bras et ses jambes dénudés j'arrivais à son nombril avec lequel que jouais quelques temps, toucher à cette zone érogène était pour moi le moyen de lui faire connaître de toutes nouvelles sensations, et de décupler son envie.

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Maxwell R. Young
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Sujet: Re: Sexy in the Morning \|PV Emilio <3\| [contenu explicite] Sam 7 Sep 2013 - 18:03

Sexy in the Morning Je n’en pouvais plus de faire des erreurs avec lui. Je tâtonnais, je nageais en plein monde nouveau, incertain de mes moindres mouvements, de mes moindres paroles. J’ignorais ce qui se faisait, ce qui ne se faisait pas. Chacune d’entre elles me gelaient dans la peur de le voir s’éloigner, comme s’il était fait de fumée et que le moindre coup de vent pourrait le faire disparaître. Comme s’il n’était qu’un mirage, trop beau, trop pur, trop bien pour être vrai. J’avais peur de tout gâcher, mais encore une fois, je m’en faisais pour rien. J’étais nerveux et maladroit, mais Emilio me pardonnait toutes mes maladresses avec affection et chaleur. Cette question était tombée tel un cheveu sur la soupe, mais j’avais appris à me rattraper. Il ne fallait pas aller très loin pour savoir que mon amant brûlait de désir à mon endroit. Il ne m’avait fallu que de jouer un peu sur ce côté pour le voir distrait de ma question embarrassante. Tant mieux. Je la gardais pour moi, l’entreposais dans une partie de mon cerveau car elle m’interpelait. Elle me semblait si… fragile. Empreinte d’une vulnérabilité que je ne me soupçonnais pas. Modeste, certes. Mais je croyais en mes moyens, sinon je n’en serais pas où j’en étais, Maître Coordinateur ayant accompli ses rêves. Pourtant… il y avait cette peur de ne pas être à la hauteur pour lui. Je ne la comprenais pas. Puis, une idée vint me frapper. Et si… si le rejet de Pasqual m’avait laissé plus blessé que je ne l’aurais cru? Mon amour-propre en avait été passablement abîmé, mais je réalisais à présent que son action m’avait laissé avec des cicatrices. Des cicatrices profondes. Étaient-elles celles qui me retenaient tant? Souffrais-je vraiment d’un manque de confiance en moi? Alors qu’Emilio me donnait tant de force? J’en aurais rit. Je me trouvais bête. Le jeune blond ne me repousserait pas. Il existait entre nous une force s’apparentant à la gravité, au magnétisme. La preuve, plus nous nous adonnions à ce jeu dangereux, celui de l’amour, plus j’oubliais moi-même la question qui m’avait tant angoissée. Je m’abandonnais à ses caresses, sentant un feu me consumer lentement mais sûrement alors que le désir montait dans tout mon corps telle une vague, une grande vague de plaisir qui faisait s’emballer mon cœur. Je me félicitais d’avoir créé chez lui autant d’ardeur. Je prenais grand intérêt à ses cuisses, dénudées là où son slip ne couvrait plus. Je lui aurais bien retiré, si je m’étais écouté. Ou du moins, écouté la bête, celle-là qui me déchirait les entrailles et me changeait de plus en plus en homme, en homme véritable, plutôt qu’en ce gamin effrayé. Puis, mon monde se retrouva une fois de plus chaviré. Il avait ce pouvoir sur moi, cette magie au fond de lui, naturelle. Les mots coulèrent en moi, glissèrent dans mes oreilles pour tomber directement dans mon cœur, qui s’empressa de les emprisonner. Ils m’appartenaient, à présent, à moi seul. J’étais aimé et plus jamais, plus rien ne serait pareil. Parce qu’il y avait cette autre personne dans ce monde de fous, de meurtriers et de violence, qui se souciait de moi, qui m’aimait et que j’aimais moi aussi. Je n’étais plus seul, je ne le serais plus jamais, puis que j’avais ces trois mots enfouis en moi, vérité pure qui m’habitait présentement. Ému, je me perdis un moment dans son regard émeraude. Je ne peux vous exprimer, mesdames et messiers, tout le bonheur que je ressentais à ce moment précis, sous cet orage, dans cette pièce, dans les bras de cet homme. Exaltation, promesses, avenir. Avenir. Un avenir où il se trouvait, Emilio, mon Emilio. Je n’étais plus Maxwell, j’étais son Maxwell. J’étais aussi le plus heureux, le plus profondément heureux des hommes. Je me serais peut-être permis une larme si mon amant n’était pas revenu à la charge, en quête de ma chaleur que je lui offris aussitôt. «Je t’aime Emilio, je t’aime aussi Emilio Rainbow.» Oui. Je l’aimais, je l’aimais, je l’aimais. Je le laissai se glisser plus près, envahir mon corps de baiser. Je lui autorisai ce que je ne permettrais à personne, retirer mon chandail. Alors qu’il fit de même, je regrettai la pénombre. Mes yeux tentaient d’apercevoir quelque chose dans les ténèbres, mais tout ce que pus voir : des ombres jouant sur son torse ferme tout en subtilités. De quoi attiser encore plus ma faim, ma faim de lui. Je sentis ma respiration se faire plus saccadée alors que je sentais le contact de sa peau contre la mienne. Encore. J’en voulais encore, j’en voulais plus, plus de lui. Mes mains s’égaraient sur le bas de son dos, vers ses fesses… Avec un sourire coupable, j’en attrapai une, me sentant rougir. Je fus bientôt distrait cependant par tous ces baisers dont il couvrait mon corps. Le contact de ses lèvres contre mon cou, sur mon torse, toujours plus bas. L’excitation me gagnait, la bête avait gagné. Mes muscles se relâchèrent d’un seul coup et je me laissai faire. Emilio. J’étais à lui. Complètement, totalement, à lui, à lui seul. Mes mains sur ses fesses s’activèrent de nouveau, tirant nerveusement sur son slip que j’avais toujours aussi envie de lui retirer. Je voulais m’imprégner de que je n’avais pu voir au moment où il m’avait surpris dans la douche. Mon petit fermier gourmand lui, m’avait eu tout entier! Ah! L’heure de la vengeance avait sonné. Prenant l’initiative, je me glissai au-dessus de lui pour lui retirer avec lenteur ce morceau de vêtement qui m’importunait tant. Il faisait plus chaud que dans le volcan dans ce lit, plus chaud que toute la lave du monde dans mon corps. Chassant une mèche rebelle de mon visage, je l’observai en souriant, brandissant ses culottes tel un trophée. «Oops! Qu’est-il arrivé à ton slip?» Moqueur en plus. La vérité? Je voulais bien qu’il se venge. Qu’il se venge oui, et qu’il m’aime encore et encore. Je me penchai vers lui, cherchant le contact de ses lèvres. J’avais perdu la tête, perdu l’esprit. Tout ce que je voulais, c’était lui. Lui contre moi. Lui et moi. Emilio et Maxwell. Dans un murmure rauque, je lui soufflai à l’oreille : «Je te veux…»

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Sujet: Re: Sexy in the Morning \|PV Emilio <3\| [contenu explicite] Sam 7 Sep 2013 - 23:14

Emilio Rainbow a écrit: la première merveille du monde...

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Maxwell R. Young
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Sujet: Re: Sexy in the Morning \|PV Emilio <3\| [contenu explicite] Lun 9 Sep 2013 - 2:20

Sexy in the Morning

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Sujet: Re: Sexy in the Morning \|PV Emilio <3\| [contenu explicite] Mer 11 Sep 2013 - 1:19

la première merveille du monde... Max était juste là, dans mes bras, nous étions bien au chaud sous les couvertures alors que dehors battait la pluie... Alors, oui, je vous pose la question, pourquoi bouger d'ici? Pourquoi diable sortir de notre petit Eden à nous alors qu'il fait un temps de Grotichon dehors... Pourquoi ne pas rester ainsi pour toujours, à simplement à s'imprégner du parfum de l'autre, à faire l'amour? Je fermais les yeux et ressentais la chaleur du corps de Max contre le mien, le serrais plus fort, comme si je voulais qu'il reste en ce lieu sacré pour l'éternité, à mes côtés. Ses mots doux me firent, doucement, ouvrir mes paupières sur son visage encore endormi. La sensation humide et fraîche de ses lèvres sur les miennes me firent sentir comme un bébé à l'aube de son premier jour. C'est comme si je revivais! Je lui rendais son baiser avec le plus de douceur et de tendresse dont j'étais capable. « Rebonjour, mon prince... » Je fis, un sourire malicieux au lèvres. Je ne crois pas vraiment que j'avais vraiment l'air d'une belle au bois dormant, avec mes cheveux en pétard, et notre histoire n'était pas aussi glauque que celle du conte... Pas d'affreuse sorcière pour venir nous séparer, pas de dragon, et encore moins de fées piailleuses et commères sous notre fenêtre après notre première nuit -enfin, première matinée- d'amour. Tout était si parfait, je ne m'attendais pas aux mots plutôt crus qui virent briser notre baiser et notre silence si charmant. J'avais presque oublié le départ de Max, en effet... J'étais triste de cette nouvelle qui me revenait en pleine figure sans détours. Bien sûr que je voulais que mon amant reste encore des jours et des nuits que nous pourrions passer seul à seul sous la couette! Je le serrais encore et encore contre moi, je ne voulais pas qu'il voie ma mine attristée par cette dernière nouvelle, et je voulais continuer de savourer le moment avec lui. Pourtant, l'heure tournait sans se soucier de nous, elle. Une boule naquit dans ma gorge, je n'allais pas pleurer quand même? Tout sauf ça! Heureusement, ça n'arriva pas, et au bout d'un moment, je me sentis finalement capable de lui parler de nouveau et de plonger mon regard dans le sien. « Je ne veux pas que tu partes sous la pluie, en tout cas... Restes un peu et attends au moins la fin de l'averse, qu'en penses-tu? Mais... Tu vas revenir souvent, hein! Ne- Ne t'inquiète pas, je t’accueillerais toujours! » Je disais plus cela pour me rassurer moi-même, à vrai dire. Ma main caressait son épaule et je dévorais du regard son visage éclairé par les quelques lumières blafardes du dehors, et son corps nu brillant de quelques insatiables gouttes de sueurs... Il était tellement beau. Il me semblait encore plus beau que tous les autres jours que nous avions partagé ensemble. Toutes ces heures, chaque seconde que nous avions passé ensembles avaient été intenses et parmi les plus belles de ma vie. J'étais un homme heureux, et follement amoureux, en ce moment. Mais mon ventre, cet éternel indélicat, semblait se foutre éperdument de mes beaux sentiments et son cri retentit dans toute la chambre, brisant le silence sacré et contemplatif qui s'était installé. J'avais vraiment faim... Mais me lever me paraissait soudain la plus dure des corvées à accomplir. Tel Sisyphe qui pousse son rocher pour le voir rebrousser chemin une fois le sommet de la montagne atteint, je crois qu'une fois que je serais parvenu à faire bouillir de l'eau, la casserole se renverserait et je serais forcé de retourner, bredouille, sous la couette. Sauf que contrairement à Sisyphe, je crois que moi, je serais vraiment heureux, alors. Le manque de lumière dans cette pièce commençait à me préoccuper un peu, les plombs avaient vraiment sauté, et je me demandais ce que fabriquaient les Pokémon, si ils étaient sorti travailler d'eux même, ou si ils avaient glandé aussi assidûment que Maxwell et moi... « Si on mangeait une pizza ce midi? » Bon, estomac sur pattes et romantisme, on repassera, je me sens vraiment idiot, sur le coup. Mais mon bide me fait mal et souffre du vide abyssal qui règne en lui... Je passe sur mon air de niais et me redresse un peu dans mon lit, ma main caressant toujours sa chevelure d'argent. J'allais être le premier à m'arracher de ce contact exquis du corps de mon bien-aimé. « Je vais voir si je peux remettre les plombs en marche, déjà, ensuite, on pourra se lever doucement, ok? » Je me débarrassais de mes couvertures et prenais un certain temps à chercher mon caleçon caché je ne sais ou... J'eus une moue mi-agacée mi-amusée, et me tournais vers Maxwell à nouveau. J'avançais par-dessus lui et posais mes mains de part et d'autre de son visage, un sourire sournois au lèvres. « Dites-moi, monsieur Young, ou est mon caleçon? Vous êtes le dernier à avoir pu l'apercevoir, me semble-t-il... Et a moins que vous ayez un très bon alibi... »

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Maxwell R. Young
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Sujet: Re: Sexy in the Morning \|PV Emilio <3\| [contenu explicite] Mer 11 Sep 2013 - 2:11

Sexy in the Morning Plutôt que de me rassurer, comme je m’y étais attendu, la déception non dissimulée d’Emilio accru la mienne. Quel imbécile. J’avais rendu mon amant triste. Lorsque les tourments venaient assombrir son regard, alors mon monde s’arrêtait de tourner. Je me mordis la lèvre, pris d’une vague de culpabilité. Je ne pouvais pas. Je ne pouvais pas le laisser, je ne le voulais pas. Je me sentais bien pour la première fois depuis cinq ans. J’avais envie d’en profiter, encore. Je ne souhaitais qu’une chose : passer encore plusieurs plusieurs journées comme celles-ci, perdus dans son lit, éperdus d’amour, de tendresse et de douceur. Je voulais le regarder travailler des jours entiers, l’entendre rire encore et encore. Un vide sombre se formait en moi, seulement en envisageant de prendre cette porte. J’avais conscience, déjà, que rien au monde ne pourrait remplir ce trou béant, pas même mon remède miracle, la Coordination. Emilio me serrait fort contre lui et je m’accrochais à lui comme à une bouée de sauvetage. Empêche-moi de me noyer, Emilio. Je me sentais perdu sans lui, sans mon petit blond ensoleillé au sourire qui me faisait fondre. À peine avait-il accepté mon départ que je le refusais catégoriquement. Une journée de plus ne me tuerait pas, n’est-ce pas? «D’accord. J’attendrai une journée de plus s’il le faut. Une journée de plus ne me tuera pas.» J’espérais lui avoir rendu sa bonne humeur. Il se mit à me scruter sous toutes mes facettes et je me sentis rougir. Tandis qu’il poursuivait son examen, je me laissais aller à ma contemplation de lui, moi aussi. Comme il était séduisant. Je l’avais su dès le premier moment, mais alors, je n’osais pas vraiment le regarder. Risquer de me perdre dans l’océan vert de ses yeux. Sa mâchoire parfaite, si attirante… Son cou que j’aurais dévoré encore et encore. Sa peau, si douce, cachant un corps tout en finesse, tout juste musclé par des heures de travail à la Pension. Je me mis à rougir quand la bête recommençait à faire des siennes. N’était-elle pas repue après tout ceci? Je ne me montrerais jamais complètement rassasié d’Emilio. Il m’était trop irrésistible. Je clignai des yeux pour rétablir mes idées. Ainsi dénudé, je risquerais de trahir mes pensées si elles devaient trop s’emballer. Le beau jeune homme m’aida à me contrôler quand son ventre se mit à crier famine, provoquant mon hilarité. Mon ours avait faim à nouveau! Incroyable! J’aurais cru que je lui aurais suffit, pourtant. Je soupirai en secouant la tête. «D’accord, petit ours, on va manger.» Je sentis la main d’Emilio dans mes cheveux et l’envie de l’embrasser me reprit. De peur de me faire mordre, je ne tentai rien, le laissant se lever. Le manque de lumière m’inquiétait. J’avais envie d’apprécier son corps encore une fois avant qu’il ne se rhabille, mais le courant n’avait toujours pas repris. Il proposa alors d’aller le rétablir. Je devais me lever aussi. En soupirant, je me relevai sur mes coudes, prête à me lever, quand Emilio réclama son caleçon arc-en-ciel. Je lui adressai un regard malicieux et le retirai de sous moi. Je l’avais conservé jalousement depuis tout ce temps. Quelles merveilleuses culottes, décidément! Je le brandis fièrement, avec un brin d’innocence. «Ça? Oh, j’avais toute l’intention du monde de le garder, en guise de trophée… Mais j’imagine que peux te le laisser pour cette fois… Je devrai le retirer à nouveau, c’est tout!» Je lui adressai un sourire séducteur avant de rougir vivement. Couché, la bête. Je lui lancé le vêtement avant d’aller chercher mes propres sous-vêtements, sur le dessus de la commode. Je m’habillai en vitesse et suivis Emilio au rez-de-chaussée. Il pleuvait encore des cordes, et un fort vent balayait la lande. Je laissai mon amant s’occuper de l’électricité, tandis que je cherchais Turbo dans la maison. J’espérais que ce dernier n’aille rien entendu de nos ébats… Que penserait-il de moi, sinon? Je commençais à paniquer alors que je n’arrivais pas à le trouver, quand un éclair orangé attira mon attention, à l’extérieur. Je m’approchai de la fenêtre de la cuisine, pour mieux observer ce qui se passait. Turbo se tenait dans la pluie. Baigné d’une lueur bleutée à peine perceptible. Immobile. Les yeux fermés. Concentration. Respiration. Mouvement. Sa patte avant droite qui se tendit tel un arc vers le ciel avant de retomber sur le côté avec grâce. Son pied qui s’avançait, suivant le geste, vers l’avant. Vers un adversaire inconnu. Un pivot, rapide, presque imperceptible pour l’œil. Un autre mouvement vers l’avant, avec la patte avant gauche, cette fois. Il se pencha, un pied étendu devant lui qui vint effleurer le sol avec subtilité. Puis d’un bond prodigieux vers l’arrière, il effectuait une pirouette dramatique qui le remit sur pied, dans une position initiale. Le Mustébouée dansait. Il dansait sous la pluie, propulsé par sa Capacité Spéciale, Glissade. Je ne pouvais que l’admirer, obnubilé par ses mouvements. J’étais si absorbé que je sursautai en entendant Emilio revenir près moi. «Regarde…!» je fis à mi-voix baigné d’émotion. Je lui pointai Turbo qui, méconnaissable, continuait son étrange danse sous la pluie. J’étais ému, ému presqu’aux larmes. Je posai une main sur mon cœur. Il avait compris. Il avait compris la Coordination. J’avais toujours su qu’il possédait un talent hors du commun et il me le prouvait aujourd’hui. Je me mis à… rire! Rire d’émotion, rire de joie. Je me serais bien jeté sous la pluie pour étreindre le petit Mustébouée, mais la perspective de le déconcentrer dans son travail me figea sur place. Ainsi je pris Emilio dans mes bras, plutôt. «Vive cet orage! Vive Turbo! Vive… Vive toi!» Cet élan d’enthousiasme du le surprendre, mais je ne pouvais me contenir. Je fus bientôt plus calme, cependant. «Alors… pizza?»

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Sujet: Re: Sexy in the Morning \|PV Emilio <3\| [contenu explicite] Jeu 12 Sep 2013 - 0:10

la première merveille du monde... certaines phrases de ce topic ont été sponsorisées par le label Dodo (c) Un trophée, mon slip? En un sens, vu le prix que je l'ai payé et le nombre de fois que je l'ai porté, oui, cela pourrait peut-être devenir un bon trophée. Mais je me sentais un peu trop matérialiste pour m'en séparer déjà. Il faisait un peu partie de moi. Je baissais de nouveau les yeux sur Max avec un sourire un peu pervers sur les lèvres. Pourquoi tenait-il tant à me prendre mes sous vêtements, le coquin. "Ça dépend... Tu vas faire quoi avec mon caleçon, tout seul, dans le noir, pendant que je ferais la cuisine nu sous mon tablier?" Oooouhla! Calme, calme, brrr, couché Chrysacier! Pourquoi est-ce que je lui dis des trucs comme ça, y'a rien de plus gênant! Enfin, toute façon, c'est lui qui a commencé, d’abord! Je fis la moue et décidais finalement de reprendre mon bien et de l'enfiler sur mes fesses. Mon intimité de nouveau cachée, ce fut un calvaire pour aller chercher des vêtements au placard, je devais avancer plus ou moins à tâtons, prenant un peu au pif mes habits, pour le look, on repassera. Max était aussi à la recherche de son sous-vêtement, j'avoue que je ne résistais pas à jeter quelques coup d’œil furtifs à son joli corps dénudé. Après un petit rire, je prenais le chemin du couloir, Maxwell sur mes talons. Je me sentais plus guilleret depuis que mon aimé avait parlé de rester un peu plus longtemps! J'allais alors m'occuper du disjoncteur en fredonnant, pendant que mon amoureux était encore dans la salle de séjour. Le courant revint sans se faire réclamer, je retournais dans la cuisine et vis mon ami acoudé à la fenêtre, complètement captivé. J'ouvris la bouche pour demander ce qu'il se passait et il me souffla alors de venir voir. Le spectacle que j'aperçus alors était tout bonnement fantastique. J'étais émerveillé de voir le petit Mustébouée se livrer à de telles performances, c'était la première fois que je voyais quelque chose de tel, dans le sens ou tout cela semblait tellement naturel pour lui. Il ne savait pas qu'on l'observait, il se faisait simplement plaisir, profitant de la pluie pour mettre à profit sa capacité Glissade. J'avais des étoiles dans les yeux et Maxwell pleurait presque de joie. Il se sentait tellement exalté qu'il me sauta carrément au cou comme une vraie groupie et se mit à féliciter Turbo a plein poumons. Entraîné par son enthousiasme, je me mis à crier aussi! « Bravo Turboooooooo! » Nos cris firent se rameuter nos Pokémons, du moins, Nono qui était sous la véranda et Splotto qui avait lui aussi profité de la pluie et admiré son camarade danser. Ils nous toisèrent tous d'un regard curieux, alors que nous étions encore collés dans les bras l'un de l'autre. C'est vrai ça, qu'est-ce qu'ils s'étaient demandé, avec notre absence prolongée du matin... Cela pour des raisons... Qui ne les... Regarde pas! Plus franchement, j'espérais qu'ils n'avaient rien entendu des cris de plaisirs de ce matin. Nono colla ses pattes avant sur les côtés de son abdomen, il avait l'air de souhaiter des explications à mon absence au travail ce matin. Qu'étais-je censé répondre? Je me contentais de sourire de toutes mes dents, peu crédible... Heureusement que Max était là... Quoique, euuuh... Pizza? C'est tout? Ahem. Aussi surprenant que tout cela puisse paraître, la faim eut raison du scepticisme de Nono et je courrais au fourneaux pour sortir la pâte et commencer à y étaler de la sauce de tomates concentrées, puis de la mozzarella, des câpres, quelques anchois, du chèvre et je mettais tout ça au four ; En me retournant, je trouvais Nono qui ne regardait toujours d'un œil aussi sévère. Il voulait vraiment ses explications, ma parole! Je me mis à faire semblait de tousser comme je le pouvais... « Je- Je crois que je couve quelque choses... Euh-heu, euh-euh! Ça m'a collé au lit toute la matinée! Et Maxwell s'est occupé de moi! Pas- pas vrai Maxwell? » En un sens, ce n'était pas faux, je couvais la maladie d'amour et mon amant s'était vraiment bien occupé de moi dans mon lit... J'eus un petit sourire en me rappelant nos ébats, ponctué d'un rose qui me monta délicieusement au joues. « Mais avec Max, comme il pleut aujourd'hui, on s'est dit qu'on allait tous rester à l'intérieur bien au chaud! C'est pas super cool, ça? Jour de congé! Tous en Pyjama! »

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Maxwell R. Young
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Marselo "MARS" • Galopa ♂ • Torche • Brave

Team spécifique :

Pandora "PAN" • Togekiss ♀ • Sérénité • Douce

Izobel "IZO" • Momartik ♀ • Rideau Neige • Malpolie

Gamen "GAM" • Farfaduvet ♂ • Infiltration • Jovial

Ydila "YDIE" • Milobellus ♀ • Écaille Spéciale • Calme

Domingo "DOM" • Simiabraz ♂ • Brasier • Gentil

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Sujet: Re: Sexy in the Morning \|PV Emilio <3\| [contenu explicite] Jeu 12 Sep 2013 - 20:46

Sexy in the Morning Difficile de décrire l’état de joie dans lequel je me trouvais à ce moment précis. J’aimais bien me prouver que je pouvais avoir raison, surtout quand il s’agissait de Pokémon. Je savais reconnaître le potentiel pour la Coordination, chez eux, mais il m’arrivait de douter de mes propres instincts en ce domaine. En découvrant la nature volontaire de Turbo, je l’avais longtemps pensé plus adapté pour les combats que pour les Concours. Il me semblait trop… trop juvénile, trop agressif, aussi, pour s’adonner à mon art. Voilà que je le trouvais, en pleine danse s’apparentant aux arts martiaux. Une combinaison faite par lui-même. Encore un peu primitive, mais un peu de polissage et ces mouvements auraient l’air… divins! Il me fallait absolument trouver un maître d’arts martiaux, à présent, pour apprendre à mon cher allié. Plein d’excitation, je me décidai à relâcher Emilio, que j’aurais bien embrassé sur-le-champ si la présence des Pokémon ne m’avait pas incommodée, soudainement. Le regard suspicieux de Nono le Scarhino semblait rendre mon amant très mal à l’aise. Je me grattai l’arrière de la tête, tentant de ne rien laisser paraître de ma propre gêne. Je compris à cet échange qu’il subsistait plus qu’une relation de dresseur à Pokémon, entre ces deux-là… un lien qui s’apparantait d’avantage à un partenariat. Le Scarhino lui en voulait d’être resté au lit, ce matin, j’assumais. La gêne de mon amant me contamina bientôt. J’avais vécu quatre jours dans un petit cocon. Quatre jours dans mon petit paradis avec lui. Mais au dehors, Nono ne serait pas le seul à nous juger. Au-dehors, un monde entier était tourné vers moi. Je maudissais soudainement cette part de mon travail qui consistait à me trouver sous les feux de la rampe. J’étais une vedette, prisée par les magasines à potins, suivi dans la rue, exposé à la télévision. Le moindre de mes mouvements était surveillé par mes fans. Que diraient-ils de tout ceci? Alors que je ne savais moi-même pas quoi en dire, déjà? J’aimais Emilio, j’en étais sûr. Mais jusqu’où voulais aller avec lui? Cette relation que nous entamions était-elle sérieuse pour lui? Elle l’était très sérieusement pour moi, moi qui, dans cette cuisine, au milieu de cet orage, ne pensait qu’à lui, qu’à lui seul. Mais au dehors, je redeviendrais cette chose vulnérable qui doit avoir peur pour se protéger. Comment ferais-je pour affronter ce regard médiatique sur ma vie privée? Ma couverture, soit cette pseudo-relation avec Solène, s’effondrait, désormais. Emilio accepterait-il de jouer la comédie, le temps que je m’accepte pleinement avant d’affronter la nation entière? Comment réagiraient les gens à «je suis gay»? Et mes proches? Clarissa, Solène, Maelys? Que dirait Antonio, mon manager? Que dirait celui que je considérais comme un ami, comme une figure paternelle, Jackson Weber? Si Emilio redoutait la réaction de son Scarhino, peut-être ne s’acceptait-il pas totalement, lui-même. Tant de questions restées sans réponses. «Oui… il était malade. J’ai du rester à son chevet pour éviter de voir la fièvre grimper. Mais je crois que c’est passé, à présent.» Mentir. Je fus transi par la facilité avec laquelle ce mensonge m’était venu. Il avait glissé sur ma langue, pétillé dans ma bouche. Sécurité, par ce mensonge. Je pourrais mentir, encore et encore, pour couvrir ce que nous étions. Car je voulais garder pour moi ce merveilleux amour. Je ne voulais pas qu’on y touche, qu’on en salisse la beauté. Je voulais le garder jalousement contre mon cœur, et ne laisser personne s’en approcher. Personne ne le critiquer. Je m’approchai d’Emilio, et l’aidai dans sa tâche. Je m’enfermai dans un mutisme épais, réfléchissant à l’avenir. Évidemment, je ne pouvais rester indéfiniment dans cette maison, à me nourrir de rêves. Même si je le souhaitais. Je mangeai en silence, laissant Emilio entretenir la conversation, l’encourageant de réponses courtes et de sourires. Turbo vint bientôt nous rejoindre, complètement épuisé. Je le séchai dans une serviette, l’enroulant dedans et le tenant au chaud contre moi. Il finit par s’endormir tandis que je dégustais ma pizza. J’avais envie… de lui poser la question. À Emilio. Qu’étions nous, au fond? Étais-je en droit de me demander cela aussi rapidement? Ces caresses échangées, là haut, étaient-elles une promesse d’exclusivité? À l’idée qu’un autre homme le touche, je pâlis un peu. Cette idée me coupa l’appétit. «Pardonne-moi, Emilio, je suis perdu dans mes pensées, je ne suis pas très bavard. Ta pizza était délicieuse.» Je refermai la bouche, soudainement. Je me sentais si las. Je voulais retrouver mon bonheur ensoleillé de ce matin, ou celui qui m’avait traversé quand j’avais vu Turbo décrire ces magnifiques mouvements. Mais je m’enfermais dans ma peine, ma peine de devoir partir, un jour. Je me secouai un peu. J’avais attiré l’attention de tous les êtres vivants dans la pièce avec ma soudaine tristesse, Pokémon et humaine. «Ahem… que voudrais-tu faire, Emilio, maintenant que ton estomac sur pattes est bien rempli?» Je n’avais qu’une envie : me retrouver de nouveau seul à seul en sa compagnie. Celle des Pokémon ne m’avait jamais dérangée avant ce moment… mais je devais avouer que de me retrouver dans ses bras me tentait plus que tout.

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Sujet: Re: Sexy in the Morning \|PV Emilio <3\| [contenu explicite] Dim 15 Sep 2013 - 16:21

la première merveille du monde... Cela me taquinait pas mal de voir que Nono se doutait peut-être de quelque chose. J'étais franchement gêné à cette idée, et surtout en pensant que je lui cachais des choses, à lui, qui était mon plus fidèle compagnon et mon associé le plus digne de confiance. En même temps, j'avais envie de crier à la terre entière à quel point j'étais heureux des sentiments qui nous unissaient Maxwell et moi, je le voulais vraiment, ça leur foutrait un sale coup à cette bande d'imbéciles. J'avais eu affaire aux insultes des personnes les moins évoluées pour ce qui est de mon homosexualité, mais par le passé, soit Enzo, soit Sky étaient là pour me protéger. Je ne voulais pas me cacher derrière une énième personne, encore moins si c'était Max. Pour moi-même... Non. Pour nous. Pour mon amour et moi, pour tous ceux que j'aime, je devais être plus fort. J'étais préoccupé, et les mots sortaient de ma bouche sans vouloir s'arrêter, je disais banalité sur banalité pour faire passer mes inquiétudes, alors que mon ami ne disait plus rien. Le départ de Max, notre relation qui pourrait être dévoilée au grand jour... Je n'y avais pas pensé avant mais la réalité revenait à grands pas : qu'est-ce qu'on dirait du Maître Coordinateur si on découvrait qu'il aimait les jeunes éphèbes blonds?! Je ne savais pas quoi faire, nous sera-t-il donc possible de nous voir qu'ici, là ou personne ne peut venir déranger notre amour? Je ne supportais pas l'idée de devoir garder Maxwell prisonnier de ces murs et de l'empêcher d'avoir son autonomie vis-à-vis de moi, j'avais peur de me retrouver à un choix complètement emmuré. Son commentaire sur la pizza me ramena à une meilleure lucidité de la situation. J'avais peur de lui confier mes habitudes avant son départ, mais en ressentait le besoin. Lui semblait angoissé de tout cela aussi, je voulais le rassurer. « Hmm... Je pense que je vais aller voir mes œufs, tu viens avec moi Max? Nono, va donc faire la sieste, on recommence à bosser ensuite! » Un peu sèchement, j'envoyais mon Scarhino se reposer, je me sentais amer de lui faire une telle réflexion, mais j'avais besoin d'être à nouveau seul avec mon amoureux. Après avoir débarrassé la table tous ensemble, je prenais congé des Pokémon, m'assurant que Maxwell m’emboîte le pas. Une fois arrivé dans la pièce aux couveuses, je me sentais plus serein. L'air qui régnait dans cette pièce, aux œufs était chaleureux, on sentait la vie toute palpitante dans les coquilles des Venipattes. J'y était vraiment bien. En vérifiant les couveuses, c'était le moment pour confier mes inquiétudes à Max. « Dis... Ou va-tu aller quand tu partiras? J'aimerais bien savoir ou je pourrais te trouver. Je n'y avais pas pensé, mais je ne veux pas que les paparazzi se jettent sur toi parce que nous sommes ensemble. Mais pour être franc, je vais avoir du mal à rester longtemps loin de toi, Maxwell. C'est sûrement égoïste de ma part de dire cela, mais sache, que personnellement, je me fous complètement de ce que diront les gens sus nous deux! » Je m'emportais peut-être un peu, et d'autres angoisses naissaient au fur et à mesure que je parlais... Et si il se retrouvait au cœur d'une bataille entre le Régime et la Résistance? Je pourrais demander à Enzo de veiller sur lui... Non! Non, non et non! Enzo avait suffisamment à faire, et il en faisait déjà trop. Je me mordis la lèvre, oppréssé par mes propres paroles, tout cela me faisait remonter de sales souvenirs... Et si je perdais Max comme j'avais perdu Sky? Je ne pouvais pas penser à de telles choses... Pas maintenant. « Pardon, je ne veux pas paraître brusque mais... J'ai déjà traversé des périodes ou mon homosexualité était mise à nue devant le regard des imbéciles et franchement, je n'ai qu'une envie maintenant, c'est de leur foutre mon pied ou je pense! On est plus forts que ces cons! Je sais que cette fois... Cette fois, je saurais être fort, pour toi. » Les mots partaient de mon cœur tel une cascade, je ne pouvais plus m'arrêter. Le flot fini par s'arrêter, et j'en étais presque essoufflé. Je me sentais dur, et franchement effrayant. Terrifié de moi-même... Et si j'étais seulement en train de dire tout ça car cela me faisait sentir comme Sky, celui que j'aimais tant et qui aurait tout fait pour me protéger? Et si c'était seulement un autre façon de faire le fort? Je jetais un œil à Maxwell et finissait par venir le prendre dans mes bras. Tandis qui je l'enlaçais, je lui murmurait des excuses. C'était plus pour me rassurer moi-même, à vrai dire. Si seulement il pouvait oublier cette partie si égoïste de moi... J'avais un peu envie de pleurer. « Pardon... Ça va aller. Oui, ça va aller, on est forts, tous les deux. »

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Maxwell R. Young
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Sujet: Re: Sexy in the Morning \|PV Emilio <3\| [contenu explicite] Mar 17 Sep 2013 - 1:51

Sexy in the Morning La pluie battait toujours dehors, mais aussi dans nos coeurs, semblait-il. Je ne comprends pas pourquoi, même aujourd’hui. Nous aurions du profiter de notre petit bonheur, nouvellement acquis. Mais nous étions étreints par des questions que nous étions en droit de nous poser. À chacun notre façon, nous avions souffert par le passé, et si une part de nous dégustait avec soulagement ce tout nouvel amour, cette lueur d’espoir dans nos vies, une autre craignait la chute, craignait la douleur. Nous nous tortillions avec nos angoisses, qui, probablement perpétrées par mes propres hésitations, devaient trouver réponse, quelque part. J’aurais tellement souhaité repartir au lit avec lui. Me cacher de ce monde extérieur qui m’effrayait tant. Être le prisonnier de sa tendresse, de son petit château bien à lui. J’avais soif d’amour. J’avais besoin d’un regain de confiance après l’escalade de ma peine, sur le chemin de Baguin. Il avait recueilli un rescapé, un mort-vivant, et en avait un homme à nouveau. Pourquoi aurais-je voulu m’en aller, et risquer de retomber dans les mêmes ténèbres qui m’habitaient à mon arrivée? Mais il le fallait. Car toute bonne chose a une fin, je le savais plus que n’importe qui. J’avais à peu près perdu tout ce qui me tenait à cœur dans cette vie, et je vivais dans la terreur qu’on m’arrache ce qui me restait. Emilio en faisait partie, mais peut-être qu’à notre façon, nous provoquions un peu cet éloignement, du moins, à ce moment précis. Je sentais son empressement. J’avais compris que mon état de silence n’était pas passé inaperçu et que je serais bientôt confronté sur la nature exacte de mes pensées. Que dirais-je, alors? Je n’étais pas sûr de pouvoir répondre à ses questionnements, puisque je ne les comprenais pas moi-même. Je le suivis tout de même, docile, l’esprit tempêtant toujours sur des milliers d’idées et d’angoisses encore toutes nouvelles. Je me rendis à peine compte du ton sec qu’avait employé le jeune homme pour s’adresser à son fidèle Scarhino un peu trop curieux. Je ne fis que me déplacer, comme dans un rêve, l’esprit toujours embrumé. Pourtant, je savais. Je savais que sitôt la porte derrière nous, les mots se mettraient à pleuvoir sur moi. Je n’étais pas prêt à les recevoir, ainsi me percutèrent-ils de la façon la plus brutale qui soit, me prenant totalement de court. Où j’irais? Partout et nulle part. Jamais le Maître Image ne se pose bien longtemps, car trop sollicité dans tous les sens. Que pouvais-je lui promettre? Tout. Je le voulais autant que lui. Lui et moi. En couple, un vrai de vrai. Je ne savais pas faire du couple, mais je le désirais. Parce que je voulais le vivre pendant que j’en avais la chance. Parce que je l’aimais. Je savais que je ne pourrais pas vivre longtemps sans lui, moi aussi. Mais un obstacle se dressait entre nous deux, et je me sentais coupable, car il venait de moi. De mon psyché. Homosexuel. Je prenais toujours du temps à l’accepter. Non pas que je juge l’amour entre hommes… dégoûtant ou dégradant. Non, sincèrement, je savais par-dessus ce genre de jugement enfantin depuis longtemps. Mais je devais accepter cette partie de moi, cette partie… sexuellement active, disons. Avec lui, sous ses caresses, bien plus facile qu’en théorie. Alors… m’exposer au regard et au jugement des autres, si tôt dans notre relation? J’ignorais s’il savait ce que cela pourrait représenter pour lui, pour moi, pour mes fans. Car oui, je partageais véritablement ma vie avec eux, et la moindre de mes décisions serait analysée et critiquée jusqu’à ce que je quitte le feu de la rampe. Les mots d’Emilio… Plutôt que de me calmer, me faisaient paniquer. Il y avait tant de rage, tant de hargne dans ses paroles. Il avait souffert de sa sexualité, de l’opinion des gens. Je ne pouvais imaginer quelqu’un lui chercher des noises, pourtant. Mais c’était bel et bien ce qui m’attendait. Ce qui l’attendait lui aussi. On chercherait à lui nuire, j’en étais certain. Certains fanatiques dépassaient toutes les limites de la raison quand il s’agissait de leur idole favorite. Je refusais qu’on lui fasse du mal. Alors que ses mots m’étaient crachés au visage, dans un mélange de douceur et de colère tout à la fois, je me reculais, me sentant blêmir. Il revenait alors à la charge en s’excusant. Nous étions forts, il disait. Mais il se trompait. Lui était fort. Mais pas moi. Je me détestais tant, mais il devait comprendre… Comprendre que toute cette histoire… «Emilio… Je… J’ai envie d’être avec toi. Je te veux pour moi seul, je veux être tien aussi. Mais tu m’idéalise. Là… Oui…. Tu es fort. Tu en as vu d’autres, peut-être, tu as enduré des moqueries. Mais… mais pas moi. Je viens tout juste de réaliser à ton contact que je suis gay. Mon homosexualité m’est révélée, finalement, à moi. À toi. Notre petit monde.» Je cherchais mes mots. Je craignais tant de le blesser. Mais tout mon être était meurtri. Il fallait que je me montre honnête avec lui. «Je t’aime, Emilio, je t’aime tellement. Mais je ne suis pas prêt à nous exposer au grand jour. Pas encore. Tu sais, ils ne feront qu’une bouchée de nous. Tu dis être prêt à les recevoir – et crois-moi, ils viendront- mais ce n’est pas mon cas. Je vais avoir besoin de temps. Je déteste te demander cela. Je déteste vivre cette situation. Tu dois penser que j’ai honte, mais c’est tout le contraire. NOUS sommes trop précieux pour que je laisse d’autres me détruire avec notre amour. Je ne suis pas encore fort. Mais je le serai. Je le serai, Emilio, je le serai.» Je sentais mes yeux s’embuer. Je ne voulais pas pleurer, pas devant lui. Personne n’avait besoin de me voir pleurer. Je pris une grande inspiration, histoire de me recomposer. «Je suis à Nuva Eja. J’y ai une grande maison, et en prenant le bateau à Vanawi, tu devrais y être en peu de temps. Je voyage beaucoup, de par mon métier. Mais tu es ma priorité. Car avec toi, je me reconstruis. Avec toi, je suis bien. Tarek… Tarek connaîtra bientôt Téléport et je viendrai dormir avec toi tous les soirs s’il le faut. Même si je veux que notre relation reste cachée pour le moment, je ne laisserai pas cette contrainte m’empêcher de te voir.» J’allai vers lui. Je pesais des tonnes et des tonnes. Je m’emparai de ses mains, que j’approchai de mon visage. «Je veux être fort, moi aussi, Emilio. Pour toi.»

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Sujet: Re: Sexy in the Morning \|PV Emilio <3\| [contenu explicite] Mer 18 Sep 2013 - 17:43

la première merveille du monde... Je parlais trop... Je parlais vraiment trop. C'était la cata. Je partais dans tous les sens et je n'avais même pas vu le visage de Max s'assombrir peu à peu, je n'avais pas senti l'angoisse qui le gagnait à mesure que mes paroles affluaient... J'étais stupide, égoïste et même... méchant. Oui, je me sentais affreux d'être aussi direct et de ne parler que pour moi. J'avais mis mon amoureux mal à l'aise... Il doutait de lui à présent, sûrement écrasé par mes paroles il commençait à avancer qu'il n'était pas fort... Si seulement il savait à quel point je n'avais fait que me reposer sur les autres ces dernières années, et lui, même si il ne parlait que très peu de son passé, et je ne voulais pas empiéter sur ce terrain, c'était un solitaire, et il avait certainement dû se construire surtout seul. Je n'osais pas lui parler de Sky, pourtant, un jour, il le faudrait, il faudrait qu'il en sache plus à propos de cette personne qui fut si chère à mon cœur et -c'est triste à dire- dont la disparition me fi faire un pas de géant dans ma vie. Cette conversation commençait à se faire pleine de promesses, d'espoirs. Il reviendrait me voir souvent. J'en était heureux, et j'irais le voir aussi. A ce moment là, qu'est-ce que je n'aurais pas donné pour obtenir un Pokémon psy qui connaîtrait Téléport! Le joie me revenant peu à peu, ces promesses me rassuraient beaucoup. Moi qui disais que j'étais fort, c'est Maxwell qui me rassurait, au final. Les rôles étaient inversés. Max se détacha de moi pour prendre mes mains dans les siennes, me contemplant de son regard humide. Le mien devait l'être tout autant... Il me promettait d'être fort. Cette dernière réflexion manqua de me donner un haut-le-coeur qui aurait fait couler mes larmes trop vite. Je me mordais la lèvre. Partagé entre joie et tristesse, je me sentais assailli par une tempête de sentiments. Mais j'étais heureux... J'étais si heureux de l'avoir. Max. Maxwell, mon Maxwell. « Max... Je... Je... Je t'aiiiiiiiiiiiime! » Quel crétin je fais! Je n'avais rien de mieux à dire à toutes ses belles tirades, mais du moins, je le pensais. C'était un cri du cœur qui s'échappait de moi, en même temps que je me jetais de nouveau à son coup. Je le serrais plus fort, m'imprégnant encore et encore de son odeur. Je me surpris a penser que je n'avais même plus envie de me laver pour garder son odeur. Je suis un abruti fini, vraiment! Penser à ça alors que Max est triste! La naturel revient trop vite au galop, chez moi! Je m'éclaircissait la gorge et contemplait mon amant avec passion, comme si je ne l'avais pas encore assez fait. Il était tellement beau... « Je pense que tu es déjà fort Max. Tu n'as pas a porter tout par toi-même, je suis avec toi, maintenant. Tu n'es pas seul, je suis là. Je serais toujours là pour toi, tu peux venir quand tu veux. Si jamais tu te sens prêt à déclarer notre relation, je serais là aussi. Si nous sommes sincères, alors on ne pourra nous en vouloir... Le monde n'est pas si cruel qu'il le laisse prétendre, il est aussi magnifique... C'est un monde plein de belles couleurs. » J'eus soudain un illumination. Le visage de mon grand frère passa dans mon esprit et je papillonnais des yeux... Il ne savait encore rien de tout cela. Il connaissait Maxwell, mais avait-il seulement pensé que je puisse être attiré à ce point par ce beau jeune homme tout frais de la rosée du matin? J'eux une moue gênée, conscient de la naiserie de ma demande. « Euh... Je... Dis... Ça te dérange si je parle de nous à Enzo? » C'était débile, mais j'avais confiance en Enzo, je ne voulais plus rien lui cacher. Il avait le droit de savoir que j'avais flashé sur Maxwell, alias le jeune homme qu'il avait dirigé vers ma pension. « Ce n'est pas le genre à cafter, et puis, après tout... C'est aussi un peu grâce à lui que tu es là! » Mon sourire me revint naturellement. Max était là. Dans mes bras, et c'était tout ce qui comptait en cet instant. Le futur, je m'en fichais pas mal, l'essentiel c'était maintenant. Et je ferais de mon mieux pour que ce présent dure toujours.

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