« C'est toi ou moi, l'un de nous est de trop! »

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 The Phoenix [contenu explicite 16+ violence]

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Damien K. Ikeda
Administratrice Fondatrice
Damien K. Ikeda
Masculin Age : 31
Messages : 243
Date d'inscription : 18/10/2013

Âge du personnage : 25 ans
Métier / Études : Hôte de Pension à spécialisation Pokémon voyageurs
Pseudonyme(s) : ♦️ DIP, surnom d'Éleveur.
♦️ THE PHOENIX, pseudonyme de Résistant

Niveau : 60
Team active :

The Phoenix [contenu explicite 16+ violence] 653
♣️ Mesrine ♣️
Feunnec ♀ - Brasier - Malpolie

The Phoenix [contenu explicite 16+ violence] 398
♣️ Stella ♣️
Étouraptor ♀ - Intimidation - Joviale

The Phoenix [contenu explicite 16+ violence] 018
♣️ Elrey ♣️
Roucarnage ♂ - Regard Vif - Docile

The Phoenix [contenu explicite 16+ violence] 329
♣️ Azmel ♣️
Vibraninf ♂ - Lévitation - Jovial

The Phoenix [contenu explicite 16+ violence] 510
♣️ Miuranda ♣️
Leopardus ♀ - Délestage - Maline

The Phoenix [contenu explicite 16+ violence] 085
♣️ Venetrio ♣️
Dodrio ♂ - Matinal - Mauvais


Team spécifique :
The Phoenix [contenu explicite 16+ violence] 059
♣️ Kiona ♣️
Arcanin ♀ - Torche - Naïve

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♣️ Booba ♣️
Métamorph shiney ∅ - Échauffement - Pressé



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MessageSujet: The Phoenix [contenu explicite 16+ violence]   The Phoenix [contenu explicite 16+ violence] EmptyDim 24 Nov 2013 - 1:20


THE PHOENIX.
feat. Stella.
Une forme tremblante, ombre parmi les ombres. Silencieuse, implacablement silencieuse, dans l’attente interminable que le doute s’installe. Telle une vipère, il vient, rapidement, s’insinuer sur le visage de l’homme qui lui fait face, retenu à sa chaise par une corde solide et serrée qui l’a maintenu en place jusque là. L’ombre scrute, en silence, les jointures blanches à force de serrer les poings. L’homme émerge de l’inconscience dans laquelle l’a plongé son assaillant invisible, scrute les environs avec inquiétude. Il ne crie pas, mais se débat, de plus en plus fort, en laissant échapper de petits grognements. Il n’a pas plus de quarante, ans. Ses cheveux châtains se sont humidifiés sous l’effort. Les veines de son cou tendu palpitent. Ses yeux exorbités cherchent une issue dans la pénombre. Mais il ne crie pas. L’ombre a envie de l’entendre crier. Encore et encore. Pleurer, supplier, jusqu’à ce que la douleur l’emporte. Un sourire sadique se peint sur son visage invisible. Il a soif de sang, de vengeance. Depuis combien de temps rêve-t-il de ce moment? Il s’appelle Damien Ikeda et de voir sa proie retenue contre son gré, prisonnière contre sa chaise, se débattant dans l’espoir vain de s’en sortir… C’était bandant. L’excitation le parcoure tout entier et il se sait chasseur. Il prendra tout son temps avant d’en finir avec l’homme. Il prendra tout son temps. Même si ça doit prendre la nuit entière.

Mon cœur battait à la chamade. Le sang pompait à mes oreilles dans une vague assourdissante. J’attendais dans une patience tendue que ma proie perde les plombs. Pour mieux l’encourager, je me manifestais, posant un pied dans la faible lumière émanant de la lampe suspendue au-dessus de ma future victime. Un rictus cruel se peignait sur mon visage alors que je l’observais toujours aussi silencieux. Mon envie me portait vers lui, mais je me montrais patient. Il le fallait. Je dardais mon regard d’azur dans le sien. Se produisit alors ce que je souhaitais. Son visage se transforma en terreur alors que je restais immobile. Le doute prenait des proportions extravagantes dans son esprit, alors que défilaient les scénarios. Allais-je donc le tuer? Que lui voulais-je? Qui étais-je? Toutes ces questions qui défilaient les unes après les autres dans ses prunelles claires. Il se mit à transpirer, beaucoup, tant que je sentais l’odeur de sa peur. Collante, humide. Un délice. Je la humais, en attendant toujours. Il se mit alors à parler. À demander. Mais je ne répondais pas. On ne m’avait pas répondu moi. Je le laissais imaginer sa propre mort. Alors je m’approchais et il avait eu le temps de me craindre. Je respirais avec difficulté. Trop excité. Je jubilais. J’empoignais sa chevelure avant d’approcher mon visage du sien, menaçant. Froid. Vidé de toute humanité.

Mon humanité? Putain, ils me l’avaient retiré. Lui et sa bande de pauvres chiens. Alors j’allais lui faire tout ce qu’on m’avait fait. Je sortais un couteau et il se raidissait, se débattant de plus belle. Le foulard qui couvrait sa bouche s’emplissait de cris de protestation, de peur. Je lui vomissais ma haine par les yeux. Ma lame passait dans son cou, écorchant doucement la peau. La première goutte de sang perla. D’un rouge rage. J’arrachais le foulard de sa bouche.

«Tu veux savoir ce que tu fais là, enfoiré?» je crachai en tirant de plus belle sur sa chevelure.

Il couinait pathétiquement. Mon couteau redescendait sur ses épaules, déchirait son costume de soldat, s’enfonçant dans la chair. Juste un peu. Seulement pour brûler. Une caresse de mort. Ses yeux me scrutaient, dans une terreur absolue. Il ne parlait pas, trop effrayé.

«Toi, mon gars, tu vas payer. Pour ce que tu m’as fait. Pour ce que vous m’avez tous fait. Et tu vas parler.»

D’un geste vif, j’enfonçai le couteau jusqu’au manche dans sa cuisse. Un hurlement. Pure douleur. Le sang qui gicla contre mes mains, mes bras. La pâleur de sa peau. Je souriais. Encore et encore. Ma main s’empara du manche pour le tourner sur son axe, dans la plaie fumante de l’homme. Mon regard, toujours rivé dans le sien, plein de haine.

«AHHHH! PITIÉ, PITIÉ, LAISSEZ-MOI PARTIR! JE VOUS DIRAI CE QUE VOUS VOULEZ, S’IL VOUS PLAÎT...»

Je lui assénais une claque violente.

«Ta gueule l’enfant de chienne. Ta gueule! Tu vas me dire où t’as foutu Stella, tu vas me le dire ou je brise tous les os dans ton putain de corps, compris?»

L’incompréhension passa sur son visage, vite remplacée par d’autant plus de terreur quand je retirai d’à ma ceinture mon marteau. Il se débattit de plus belle, à s’écorcher le corps contre les cordes qui le retenaient.

«Stella, je ne connais pas de Stella, je ne sais pas de quoi vous parlez, je promets, s’il vous plaît je… AHHHH!»

Il se remettait à hurler au même moment où mon marteau s’abattait contre sa jambe droite, épargnée par le couteau. Son genou faisait un grand «crack». Oops.

«Stella mon Étourmi. Souviens-toi putain. C’est toi qui l’as pris voleur. Maintenant tu vas me dire où tu la gardes ou je te casse l’autre jambe, compris?»

Le voilà qui comprenait. Je levais de nouveau mon marteau mais il me retenait sous un ton de supplice :

«Non, non, je vous en prie! Stella… l’Étourmi… elle est dans sa Poké Ball, dans mon manteau… Prenez-la, prenez les autres aussi… mais s’il vous plaît… s’il vous plaît…»

Je lâchais le marteau contre le sol. Mes mains s’occupaient de sa fermeture éclair et s’enfonçaient dans son manteau. Trois Poké Ball et parmi elles, celle de Stella. Je l’aurais reconnu entre mille. Je reculais, serrant la balle contre ma poitrine. Stella, Stella, Stella… mon tout premier Pokémon, ma meilleure amie, mon alliée de toujours. Mon cœur battait si fort qu’elle devait le sentir d’à l’intérieur de sa balle. Elle était libre à présent, comme moi, comme moi. Je posais mon regard de haine, de douleur contre lui. Il sanglotait de douleur.

«S’il vous plaît, laissez-moi partir… Je suis un père de famille… Je n’ai pas eu le choix… C’était ça ou ils prenaient ma fille… Elle n’a que cinq vous savez? S’il vous plaît… Je n’ai jamais fait de mal à votre Étourmi… S’il vous plaît… Je vous en supplie…»

Je n’étais plus que colère et rage. Je rangeais les trois Poké Ball à ma ceinture, vide puisque j’avais laissé tout le monde à la Pension. Deux semaines que je préparais mon coup. Deux semaines que je rêvais de ce moment, que je me délectais de la souffrance de cet homme qui m’avait pris mon alliée, ma sœur, qui m’avait pris ma Stella. Je le tuerais, je les tuerais tous dans la plus profonde des souffrances. Je me fichais bien de sa famille, je me fichais de sa fille qui avait cinq ans… Cinq ans comme la mienne putain, et moi je n’avais même pas eu la chance de la connaître, de la voir naître, de la tenir dans mes bras et de l’observer grandir et devenir la plus parfaite des petites gamines d’Enola, du monde entier même. Alors ses supplices? Ils me passaient six pieds au-dessus de la tête. Ils attisaient ma douleur, ma rage. Abandonnant le marteau, toujours par terre, je frappai à nouveau, mais avec mes poings. Sur son visage, encore et encore, alors qu’il se lamentait. Encore et encore, avec toute ma force, toute la mesure de ces souffrances perpétrées pendant des années. Je voyais rouge, je voyais noir, j’avais perdu tout contrôle sur moi-même et je brisais tout de lui, tout de ce que je pouvais atteindre et j’hurlais quelque chose qui devait ressembler à :

«Je m’en fiche, je m’en fiche putain, j’vais te tuer, j’vais te tuer!»

Je frappais si fort qu’il perdit connaissance, le visage tuméfié, cassé, les dents et le nez avec, les yeux bouffis et violacés. J’allais les lui crever, j’allais le saigner et le découper en petits morceaux. Je tremblais violemment, les cheveux retombant sur mon visage, par-dessus mon masque bleu brodé d’orangé et d’or. J’allais le tuer, je le voulais vraiment, mais je sentis bientôt mon poing s’arrêter quand une forme apparu devant moi. Éclatante dans la lumière de la lampe. Stella. Sortie de sa Poké Ball pour interférer. Elle me dardait de ses yeux combattifs, toujours avec cette lueur déterminée dans les prunelles. Elle faisait du surplace entre lui, entre moi. Entre lui et sa mort. Un grand éclair et elle s’entourait d’une aura blanchâtre, vive, si vive qu’il me fallu détourner le regard. Une fois celle-ci estompée elle apparaissait toujours, la même mais totalement différente. Étourvol. Stella échappa un grand cri de puissance, et je reculai. Je portai mes mains à mon regard. Pleines de sang. La pièce se mit à tanguer. Qu’avais-je fait? Qu’avais-je fait? Mes genoux rencontrèrent le sol, j’étais tombé. Elle vint vers moi, se posant juste à côté. Elle était magnifique. J’observais son visage et c’était comme de me retrouver moi-même. Mon premier Pokémon, ma meilleure amie, la seule qu’on eu épargnée dans mon équipe, la plus forte d’entre nous, plus forte que moi, que tout le reste. Ma Stella. Je n’osais pas la toucher, tacher ses belles ailes de mes erreurs.

«Stella… Stella… Je suis désolé… Stella…»

J’avais tellement besoin d’elle. Autant que Solène, autant que Jackson. J’avais besoin d’elle pour me guider, pour me guérir. Elle venait de me montrer la voie. Ma voie ne se trouvait pas dans la violence. Je jetai un regard à ma victime. Il ne vivrait pas bien longtemps si je n’agissais pas rapidement. Je m’emparai de son téléphone dans sa poche et composai les services d’urgence. Une minute plus tard, j’avais déserté les lieux.

Je ne me souviens que vaguement de la suite. Je rencontrai un contact de la Résistance à Vanawi, qui me transporta grâce à son Abra jusqu’à Zazambes, ou je fis le reste chemin à pied, comme je n’étais pas très loin de la Pension. Stella ne quittait plus mon épaule. Même si nous ne nous étions pas enlacés, même si nous n’avions pas fait ce pas physique, je savais qu’elle était tout aussi heureuse de me retrouver, et peut-être un peu inquiète de mes agissements plus tôt. Arrivé à la maison, je jetai mes espadrilles dans la poubelle extérieure, et entrai dans la maison, mon costume toujours en place, couvert du sang du soldat. Stella se détacha de moi pour reprendre sa liberté et voler en direction de la grange, là où j’étais certain qu’elle irait retrouver Kiona. Maintenant que mon alliée de toujours était de retour, plus rien au monde ne manquait à mon bonheur. J’avais retrouvé confiance en l’avenir. Et surtout, j’avais toujours soif de vengeance. On n’avait pas finit t’entendre parler du Phénix.


(c)Golden
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