BIOGRAPHIE-"On y va vraiment dis?!"-"Oui, ton père a bien voulu que tu viennes et m'a convaincu."J'avais tout juste 6ans lorsque j'ai vue ce sport pour la première fois. Ma mère n'avait jamais voulu que je l'accompagne car elle pensait que ce sport était trop violent pour un enfant de mon age. Mais ce jour ci, j'y allé vraiment! Je me souvient être très excité à cette idée.
Bon il est temps de situer un peu mon récit je pense. Donc j'avais 6ans, j'habitais à la Nouvelle-Orléans aux Etats-Unis et mon père était un sportif qui jouais dans un grand club. Il m'a fait aimer le sport très jeune, j'ai appris à marcher puis très vite à courir car je voulais pouvoir l'accompagner les matins où il partait s’entraîner. On jouait dans le jardin à se lancer le petit ballon qu'il avait acheter pour moi à un anniversaire. Je courais vers lui et il devait m’arrêter, bizarrement j'arrivais toujours à passer... Je pense qu'il me laisser gagner mais ça me rendais heureux. Je savais qu'il faisait du foot américain mais jamais je n'avais vue ce que c'était à part lorsque j'en faisais avec lui. Alors je demandais tout le temps à ma mère si je pouvais le voir jouer. Mais elle refusait... Puis un jour mon père me le proposa de lui même et ma mère ne put dire non. Donc j'en reviens à mon histoire.
J'étais excité en m'approchant du stade, et une fois dedans assis dans les gradins, je posa pleins de questions à ma mère par rapport aux règles. Elle tenta de m'expliquer mais c'était trop compliqué à mon âge et je ne fis que répondre par des "ooooh". Je voyais ce sport comme une guerre stratégique entre deux camps et les règles auxquelles les joueurs devaient se plier me réconfortaient dans cette idée. Après une courte attente les joueurs arrivèrent sur le terrain en criant et en courant, ma mère me prit alors sur ses genoux pour que je puisse mieux voir, on aurait dit un troupeau de fou et je trouvais ça intimidant.
-"Papa est où?"-"C'est la personne avec le numéro 6 dans le dos, tu peux le voir là?"-"Oui je le vois!!" Je souriais, fier de voir mon père sur ce terrain même si je ne pouvais que l'imaginais derrière ce casque. J'étais captivé et je n'écoutais plus ce que ma mère me disais, j'était concentré sur mon père et ses mouvements. Chaque action, chaque coup, chaque esquive, je ressentais la pression du terrain, la peur de l'adversaire qui fonce sur vous, la douleur et la fatigue, j'imaginais tout ça. Après ce que j'avais vue, je me suis juré que je deviendrais un grand joueur comme mon père.
Les jours passa et mon père m'appris les règles du foot ( ouais je dis foot pour foot américain et soccer pour foot européen, mon père ma donner son tic de langage, et puis c'est plus cours comme ça). Lorsque j'ai grandis et que je pouvais réellement courir, mon père m'invita faire des footing chaque week-end, je me sentais bien à courir à ses côtés et peu à peu je commençais à apprendre les bases de ce sport à l'aide de mon père qui me faisait des exercices spéciaux chaque jour. Certain pensait ça absurde et trouvait qu'il voulait que je lui ressemble mais c'était tout l'inverse, je m'obligeais à devenir comme lui.
Je venais d'avoir l'âge pour commencer à jouer en club et c'est là que je compris que malgré les entraînements, ce sport était rude. Je me rappelle avoir pris de nombreux coups mais j'ai jamais baissé les bras et les encouragements de mon père et de ma mère mon fait avancer et dépasser mes limites. Je répétais sans cesse les mêmes exercices de déplacements ou de précision une à deux heures lorsque je rentrais chez moi, je faisais de la muscu chaque soirs avant de me coucher pour devenir plus fort et ça pendant trois ans.
Après ses trois ans de préparations obligatoire, je pouvais enfin faire des matchs. Je m'étais préparé durement et j'étais impatient que la saison commence.
Par contre, il y avait un inconvénient à s’entraîner comme ça sans cesse... Ouais les cours... Et déjà que ma mère voulait pas que je fasse ce sport, si c'est pour en plus que ça influence mon parcours scolaire, elle était encore moins réjouis. Mais mon père a toujours été là pour la convaincre de me laisser continuer.
L'été précédant la saison où je pourrai commencer à jouer fut alimenter de deux belles surprises, le jours de mon anniversaire je reçu de cadeaux. Tout d'abord mon premier équipement de foot, j'y tiens énormément et aujourd'hui encore j'en prend soin même si je ne le met plus. Et enfin, un cadeau très important à mes yeux, mon premier pokémon. Il s'agit d'un medhyena qui m'accompagne partout, c'est devenu très vite mon meilleur amis.
J'ai passé un été magnifique avec ses deux cadeaux, je partais courir avec mon medhyena désormais et je pouvais me familiariser à mon équipement en m’entraînant avec. Je me rappelle que l'été était passé tellement vite que j'eu l'impression de ne pas en avoir eu. Très vite vins mon premier match, j'étais très stressé et fier en même temps. Depuis le temps que je m’entraînais je voulais avoir le même poste que mon père et c'était chose faite. Le jour de ce match, j'enfila mon équipement et endossa le numéro 6, signe du quater-back de l'équipe.
Une fois sur le terrain, je ne pensa plus à rien à part au jeu. Je ne me rappelle presque de rien hormis de la pression que je ressentais au fond de moi.
Les années du collège se passèrent très bien. Mon medhyena m'obligea à devenir plus responsable et je me remis enfin à travailler sérieusement en cours sans jamais lâcher mon entrainement. Je devins vite populaire (Quater back oblige) et je ne me suis pas ennuyer pendant ses années. J'eu l'occasion de découvrir les bonheurs de l'amour. Mais ça m'a vite énervé les relations en fait. Je suis pas fait pour avoir une relation sérieuse je crois.
Et je continua à grandir ainsi suivant mon petit chemin entre le sport et les études pour plaire à mon père et à ma mère jusqu'à un jour qui bouleversa ma vie. J'avais 17 ans et mon père reçu un coup de fil, il ne dura pas longtemps puis il raccrocha. Il me dit de le rejoindre dans notre cuisine car il avait quelque chose à me dire. A vrai dire je flippais, je savais pas du tout ce qu'il pouvait me dire. Je m'assis en face de lui et me dis mot pour mot:" Tu as été sélectionné dans l'équipe nationale des état-unis". Un grand moment de silence suivi, puis un éclat de rire sortie de ma bouche. J'étais si heureux que je ne sus comment l’exprimer. Je venais enfin de rivaliser avec mon père qui avait fait pareil à mon âge. On fini par rire tout les deux et on passa toute la nuit devant la télé avec des aliments gras pour nous nourrir. J'avais passé une soirée magique et je ne l'oublierai jamais. Je fis mon premier match de championnat du monde en Allemagne, il y avait un monde fou. La sensation était fabuleuse et jamais je ne m'étais autant amusé que durant ce match. Je poursuivi les match de cette façon, découvrant des pays fabuleux ainsi que des personnes merveilleuses. Malheureusement, la vie ne peut pas continuer ainsi.. Et mon père eu un accident durant un match, il décéda sur le coup alors que j'étais en France. Je n'eus jamais plus d'information sur ce qu'il s'est passé, il s'est juste prit un mauvais plaquage, enfin c'est ce que les gens dise. Depuis que mon père est mort, je ne me sens pas forcément triste, mais je me sens sans but. Medhyena et ma mère sont toujours là pour me remonter le moral quand ça va pas. Je rêvais de le dépasser mais comme c'est impossible maintenant, j'ai promis devant sa tombe que je deviendrai le meilleur joueur du monde pour pouvoir me dire que je l'ai dépassé. Cette même année, nous avons remporté les championnat du monde et je sais qu'il aurait été fier de moi et que comme à la fin de chaque match, il m'aurait prit dans ses bras, et c'est en me rappelant de lui que je peux continuer à avancer sans être triste.
Ma vie aurait put continuer ainsi, tout se passé bien malgré sa mort, mais avec le temps, les matchs et les entraînements de plus en plus durs, je fini pas craquer. La douleur de ce manque me hantait vraiment, j'étais pas devenue comme une épave mais presque. J'avais perdu mon niveau et je m'en rendais bien compte. Je ne m’entraînais plus aussi sérieusement, je prenais de moins en moins bien les choques et je commençais à faire des erreurs qui, en plus d'être à répétitions, nous faisait perde pas mal de matchs. Mon coach et mes amis s'en étaient rendu compte que je n'étais pas dans mon état normal et ils en connaissaient la raison. Le problème c'est qu'en tant que quater back, mes erreurs touchent aussi mes amis. Et c'était un comportement vraiment égoïste quand j'y repense que de m'enfermer sur moi même sans penser aux autres. Un soir après un entrainement, mon coach est venu me parler alors que j'allais partir:
-"Easton, je dois te parler sérieusement. Tu pars en vrille et tu le sais aussi bien que moi. Je comprend que la mort de ton père te touche mais penses à tes camarades qui comptent sur toi bordel! Tu es la personne qui a mené les états-unis à la victoire la saison passé et c'est pour ça qu'on espère tous que tu redeviennes comme avant. Tu as causé déjà beaucoup de tord à l'équipe et je ne pourrai plus te garder très longtemps, d'autres personnes talentueuses sont prêtes à prendre ta place. Si je t'ai gardé jusqu'à aujourd'hui, c'est parce que je sais ce que tu vaux vraiment! Ne me déçoit pas, demain je veux une lettre dans les vestiaires exprimant ton envie de continuer mais aussi je veux que tu présentes tes excuses à tes coéquipiers. Bonne soirée"Quand il m'a parlait, il faisait sombre et j'allais entrer dans ma voiture. Je me rappel avoir pleuré après avoir entendu ses paroles et m'être excusé doucement. Le soir même, je me suis mis à l'écriture de la lettre qu'il m'avait demandé, ça m'avait prit une sacrée partie de la nuit, je suis pas trop habituer à écrire à vrai dire. Et puis, très tôt, vers 5h du matin je l'ai déposé au milieu des vestiaires puis je suis partis. Voilà ce que j'avais écris dans ma lettre:
Mes chers coéquipiers
je vous écris cette lettre pour vous dire tout ce que j'ai sur le coeur pour me permettre d'avancer.
Hier soir après l'entrainement, le coach m'a parlé et m'a fait prendre conscience à quel point j'avais été égoïste et à quel point je vous ai causé du tord. Le fait de m'enfermer dans ma tristesse n'était qu'une solution d'enfant et rien de plus! Je sais que j'ai perdu mon niveau de la saison passé et que je ne le retrouverai peut-être jamais, mais je vais reprendre l'entrainement à 200% pour redevenir celui que j'étais.
J'ai compris les erreurs que j'avais faite et je sais ce que je dois faire pour être digne de vous tous.
Vous êtes des joueurs extraordinaires et lorsque j'ai commencé ce sport, jamais je n'aurai pensé jouer à un tel niveau et avec des gens comme vous. Merci pour l'expérience que vous m'avez fait vivre, je ne vous remercierais jamais assez pour ça. Jamais non plus je ne vous remercierais assez de m'avoir supporter tel que j'étais depuis le début de la saison et tel que je suis en ce moment.
Mais voilà, j'ai pris conscience que je suis un énorme poids pour vous et que si je continue dans l'équipe, ce ne sera pas un avantage pour vous. Alors j'ai décidé de vous quitter pour partir m’entraîner ailleurs en attendant de redevenir à votre hauteurs. Promettez moi de gagner les prochains championnats du monde! Je sais que vous en êtes capables, et je vous regarderais, alors n'oubliez pas que à chaque instant je penserais à vous!!
Alors Gagnez, gagnez pour moi et pour l'équipe avant tout!!!!Un imbécile de quater back
Juste après avoir déposé la lettre, j'ai appelé une vielle amie à moi qui vie ici à Enola (plus précisément à Nuva Eja) lui expliquant la situation, mon départ de l'équipe nationale et mon envie de changer d'horizon. Je savais que je pouvais compter sur elle, nous avons toujours était très proche et elle ma toujours dis qu'elle serai là en cas d'embrouille ou autre. C'est une fille que j'apprécie particulièrement (sans doute car je la connais depuis trèèèès longtemps) et nous n'avons jamais cessé de nous parler malgré le fait que j'ai été occupé ces dernières années.
Notre discutions fut brève, elle semblait heureuse que je lui parle de m'installer à Enola, et je n'ai même pas eu besoin de lui demander si je pouvais vivre avec elle qu'elle me le proposa directement. Je m'attendais tout de même à devoir tout lui expliquer encore plus en détail pour qu'elle finisse par me recueillir mais son discourt était plutôt du genre "Equipe nationale? Carrière importante? On s'en fout!!! Allez, je t'attendrai à l'aéroport pour venir te chercher! En plus, tu verras il y a plein de belles filles ici" ou quelque chose du genre. Sur le moment, ça m'avait pas trop choqué venant d'elle, qu'elle prenne un ton si familier avec moi, mais je me suis rappelé qu'elle était très, voir trop possessive... Je me demande si, quand elle m'a parlé de fille, c'était une façon ironique de me dire que je n'aurai aucun moment de libre avec ça tant qu'elle sera dans les environs.. Bref, c'était déjà très gentil de sa part de me récupérer alors que je n'avais nul part où aller.
Je suis arrivé à l'aéroport vers 6h, juste après avoir déposé la lettre et alors que j'allais m'enregistrer pour mon vol, j'ai entendu un brouhaha qui me surpris. Je me suis retourner, et c'est là que j'ai vu une trentaine d'abrutis courir en ma direction, c'était mes coéquipiers. Le coach avait demandé à tout le monde d'être présent à l'entrainement plus tôt ce matin et ils sont tombés sur la lettre, ils voulaient apparemment pas me laisser partir comme ça..
La moitié d'eux était en pleure, ils m'ont tous insultaient je crois en disant que je n'avais jamais était un boulet pour eux, et après tout ses mots "touchants" ils me remirent mon maillots de l'équipe nationale des états-unis avec tout leur nom écris dessus. Je me serai cru à noël, ils me manquent tous, mais je sais que un jours je pourrai les revoir. Le coach était aussi avec eux, je le pris dans mes bras, lâchant ma valise au sol. Je lui demandé pourquoi il avait demandé à tout le monde de se réunir si tôt. Il me répondit qu'il me connaissait par coeur, et qu'il savait que j'allais faire un choix dans le genre. Je le remercia pour tout et je remercia aussi mes coéquipiers pour leurs présence et leur attentions. Tous me promirent qu'ils gagneront pour moi et qu'ils attendront impatiemment mon retour. Nous nous sommes séparés juste après, avec un rite traditionnelle que nous avions l'habitude d’effectuer à la fin des entraînements. Nous avons tous joints nos mains au centre et avons effectué notre cri de guerre. Je suis partis juste après en me retournant vers la salle d'embarquement (en partie pour qu'ils ne puissent pas voir les larmes sur mon visage) puis j'ai entendu leur dernier mots que nous nous sommes dis en face, tous en coeur ils prononcèrent fièrement: "Nous gagnerons!". Leurs mots me touchèrent au plus profond de mon âme car je savais que je ne les reverrais pas avant longtemps et je fus seulement capable de prononcer une petite phrase: "j'espère bien, vous êtes mes ex-coéquipiers et je serai le seul à vous battre".
Après ça, j'ai du me faire à ma nouvelle vie ici, à Enola, et même si ça ne fait que quelques semaines que je suis ici, Je m'y sens bien. Et aujourd'hui, j'ai comme projet de vivre ma vie avec medhyena sur cette île en ne m'occupant que de ma passion.