The Kids aren't Alright

Sujet: The Kids aren't Alright Lun 13 Jan 2014 - 18:53

THE KIDS AREN'T ALRIGHT
♫

Une odeur d'alcool a agressé mes narines dès le matin. Je reniflais bruyamment pour me rouler sur ce qui semblait être un lit confortable sans encore ouvrir les yeux, je tentais de me détourner de ces effluves qui m'agressaient le nez et j'étendais mon bras sur le côté pour prendre plus de place et... OUAARGHILAAAAAHHH! C'est froid, c'est froid, ça pue, c'est quoi?! Mon visage est inondé par un liquide froid et puant le désinfectant et je me redresse brusquement les yeux écarquillés, tombant sur un lieu inconnu. Je sur allongée en travers d'un lit foutu sans dessus-dessous, une bouteille de Smirnov qui est en train de persévérer à renverser son contenu sur les draps. Trempée, je retire mon T-Shirt dans un geste rageur et utilise le côté encore sec pour essuyer mon visage couvert d'eau de vie. Vêtue d'une simple jupe, de docs et de mes sous-vêtements, je contemple d'un air médusé la chambre mise dans tous les sens possibles inimaginables. Un mal de tête fulgurant m'empêche de penser, j'ai la bouche pâteuse et une envie de gerber pas possible. Immobile, j'essaie de savoir ou je me trouve et mon regard tombe sur un pendule indiquant dix heures du matin. Super, j'ai l'heure... En regardant par la fenêtre, je me rends au moins compte que je suis toujours a Zazambes. Je me sens trop bizarre pour aller sous la douche et je me rassois sur le lit en me massant les tempes et en essorant mon T-Shirt puant la vodka sur la moquette. Fuck, c'est un hôtel. Je regarde le placard ouvert et sans trop savoir pourquoi, je me lève pour aller l'ouvrir... Et là je hurle alors que je trébuche en chemin sur un... Un macchabée? Non... Non... Ouf... pas un macchabée mais... Oh putain, mais c'est... Weston?! Pourquoi il est sur la moquette de la chambre d’hôtel, lui... Et surtout, qu'est-ce qu'il fout dans la même chambre d’hôtel que moi?! Oh non... J'ai tout oublié... Meeeeeerde... Je reste interdite devant la découverte et secoue le blondin qui roupille encore. Entre lui par terre et moi sur mon lit avec ma bouteille, on avait l'air super frais.

« WeeEEeeeeEEssttteuuuuh... WeeeeEeeeeEEeEsteuh.... WwwwEEEeeeeSstttooOOooonneuuuuh... 'Veille... Reuh- Ré- Reuveuille-touaaaaahhh... »

Je lui donnais des coups à l'aide de mon T-shirt mouillé sur le visage pour le réveiller, vla-t-y pas que je me mettais a moitié à chialer! Voilà pourquoi j'avais horreur de me retrouver hors de chez moi après une cuite, systématiquement, le mal de tête me faisait pleurer. Quand il sembla remuer un peu, j'arrêtais mes coups de serpillère et partais en me tenant le crâne dans un autre coin de la pièce. Gueule de bois plus panique plus oubli total ça faisait un salopard de cocktail à angoisse, moi qui suis cool en général... Je marchais en zig-zag en long en large de la chambre en continuant de prononcer des « WeeeeEEeEEEessssssttteEeeuuuh » avec mon haleine suffocante de relents d'alcool. Je me rendais finalement dans la sale de bain et faisais couler un jet d'eau froide sur ma tête pour que tout s'arrête de tourner un peu. Puis je remplissais la bassine qui se trouvait dans la partie inférieur du placard la remplissait pour la foutre dessus la tronche de Weston, au diable la propreté de la piaule, elle est déjà dans un état assez merdique...

« Weeeeeeeestooooon debouuuuuuuuut! Oh est dans ma meeeeerde! La grosse merde!! »

Comment on va se sortir de ce merdier, nous... Pense-y après, Riku, pour l'instant, cherche plutôt à savoir ce qui s'est passé la veille... Et surtout... OH SHIT! Je me précipitais à la corbeille a papier qui se trouvait près du lit et la renversais sur la moquette... Putain, faites que si il y a eu coït, il y ait une capote dans cette poubelle... GOD HAVE MERCY FOR MEEEEE! Oh, et pitié, pas de seringue, de la weed, si vous voulez pas pas la seringue, je me suis promis de ne jamais toucher à ça ou la poudre. Je veux pas imaginer ce que le dirait ma sœur et mon père si ils apprenaient... Avec des cris de panique je foutais en l'air le contenu de la poubelle, en y trouvant deux autres bouteilles vides de vodka, des mégots de joints mal terminés, mais ni seringues, ni capotes... Rassures-toi Riku, tu sais bien que JAMAIS tu n'aurais oublié la capote ni ta pilule! Alors si il n'y pas de capote là-dedans, c'est qu'il n'y a pas eu coït! Puis avec Weston, je l'aurais pas fait, c'est un pote, même bourrés on a jamais... Raaah... Je vérifiais aussi mon bras pour voir si il n'y avait aucune marque de piqûre. Merde, merde, merde! J'avais zéro souvenirs! Je partais à la recherche de mes affaires, disséminées un peu partout dans la pièce ; Puis je revenais vers Weston, mon T-Shirt encore a la main et mes cheveux ébouriffées trempés... Ah, c'est donc ça être complètement imbibé d'alcool! Ahah.

« Weston! Je sais pas ce qui s'est passé mais... Putain... Dis-moi que t'as des souvenirs, pitiééééé. »

Et voilà, j'avais encore envie de chialer! Je me rasseyais sur le lit et enfouissais ma tête dans mon T-Shirt qui sniffait la vodka en gémissant, dégoûtée et écœurée. Yerk. Je devais pas être jolie a voir. Je voulais ma maison! Je relevais la tête pour observer encore le massacre et hurlais en voyant le placard s'ouvrir tout seul sur... Oh non, ne me faites pas le coup de...

« YAAAAAAARGLAAAAAAAAAAAAAAAH! WESTON! DANS LE PLACARD! Y'A UN AUTRE MEC! »

Le corps tomba par terre dans un bruit mou et j’écarquillais les yeux sur le mec qui ne bougea même pas en arrivant sur le sol... Oh putain... Putain de... Aaaaaaah! J'étais allée me planquer toute tremblotante de l'autre côté du sommier, et allais chercher mes baguette dans mon sac, commençant a les faire tourner entre mes doigts pour tenter de me détendre... Merde de Haydaim en boite de conserve moisie!

Sujet: Re: The Kids aren't Alright Lun 13 Jan 2014 - 19:29

• The Kids aren't Alright •feat Riku A. Nagel

Pas ça ma belle… Attends au moins qu’on soit chez moi. Ça se fait pas, ce genre de trucs, en public! Enfin bon, si t’insiste, on peut bien le faire. Mais juste un peu, et ensuite je te jure qu’on rentre. Et là, une fois chez moi, on pourra s’adonner à toutes les cochonneries que tu veux. Eh ouais, tu m’as l’air d’une grosse cochonne, bébé. Le je vois dans tes yeux. Mais au fait, pourquoi tu prononces mon nom comme ça? C’est terrible t’as l’air complètement bourrée. Tais-toi donc, et laisses-moi te tripoter. Mais… Bébé, qu’est-ce que tu fais? Qu’est-ce que…? Mais bordel c’est quoi cette connerie! Pourquoi ça pu l’alcool? Arrête de toucher mon visage comme ça! Arrête je te dis!

J’ouvre les yeux en grand, soudainement trempé! Bordel mais qu’est-ce qui se passe! L’eau me rentre dans les narines sans me ménager, me forçant à me tourner sur le côté avant d’avaler trop de liquide. Et en passant, je ne suis pas certain que ce soit de l’eau, avec cette odeur. En fait, ça sent plutôt un mélange de sueur et d’alcool. Mais qu’est-ce qui se passe, merde? Complètement perdu, je me rassois sur ce qui me semble être le sol d’une chambre, à en juger par le lit se trouva à côté de moi. Un mal de bloc pas possible m’empêche de réfléchir. Je dois porter une main à mon front pour calmer la douleur. Ahhhh… mais qu’est-ce qui s’est passé? Je n’arrive pas à réfléchir. Je veux juste me recoucher. Dodo. Goodbye. Fermant les yeux, je me recouche sur le sol un peu collant. Toutefois, une voix m’interpelle. Une voix que je connais. Mais qu’est ce qu’elle fout ici, elle? Pourquoi est-ce que Riku est là? Intrigué, j’ouvre les yeux pour la voir, trempée d’alcool, plantée devant moi. Je pourrais jurer qu’elle vient de se faire passer dessus par un char, d’après son look. Amusé, je lui adresse un sourire, mais celui-ci disparait assez rapidement alors que je comprends ses mots. Des souvenirs? Des souvenirs de quoi?

-J’sais pas moi, c’est toi qui m’a réveillée, tu devrais en savoir plus que moi!

Sur ces mots, je me relève, chancelant. Ma tête me fait toujours souffrir, et la lumière pénétrant par la fenêtre n’aide aucunement les choses. Au moins, elle me permet de contempler les dégâts. Et oui, dégâts, c’est le bon mot. La chambre est complètement à l’envers. Putain de dieu, mais qu’est-ce qui s’est passé? J’ai beau me creuser le peu de méninges qu’il me reste, je ne trouve pas. Je m’avance dans la pièce, observant de droite à gauche, à la recherche d’un indice. Bouteille vide, mégots… ah tiens, mon caleçon. Ah merde mon caleçon! Il est troué! Putain y a un trou là où je devrais mettre mon c*l! Horrifié, je lance le vêtement, me contentant de remettre mon jeans en place. Tant pis pour les petites fesses sensibles.

Un cri d’horreur attire mon attention, me faisant faire volte-face! Riku! J’accours vers la jeune femme, pour réaliser ce qui se passe. Oh bordel. Bordel de dieu de merde! Oh seigneur Arceus tout puissant! Un putain de mec dans le garde-robe! Voyant Riku partir à l’autre bout de la pièce, je ne vois d’autres choix que de m’approcher du corps qui vient de sortir de son emplacement. Il s’agit d’un homme, dans la mi-trentaine, je dirais. Je ne m’attarde pas trop sur les détails, car quelque chose attire mon attention. Quelque chose de non négligeable. Eh oui, notre cher monsieur est complètement nu! Je ne sais pas si je veux VRAIMENT savoir ce qu’un gros lard poilu fait nu dans le placard! Cherchant à en savoir plus, je ne trouve rien de mieux que de le retourner sur le dos, découvrant l’horreur. Ce proc n’est pas complètement nu. Il porte bel et bien quelque chose. Eh oui, vous l’avez devinez… Une capote… Horrifié, je me retourne vers la jeune femme, toujours dans son coin, afin de l’inviter à venir voir. Alors qu’elle s’approche pour constater la scène avec moi, je me retourne vers elle, un air inquiet au visage.

-Là, y a une question qui se pose… Ce gars, là…. Lequel de nous deux il a baisé…?

(c)Golden

Sujet: Re: The Kids aren't Alright Lun 13 Jan 2014 - 23:20

C'est a peine si j'ose regarder le type qui est tombé par terre. Je respire bruyamment comme si javais couru un marathon. Weston est assez courageux pour aller voir ça de plus près, il a l'air un peu plus lucide que moi. Ses paroles sont comme un coup de fouet quand il prononce le fameux mot. Baiser. Et la je réalise. Oh non, je ne suis pas outrée d'un tel vocabulaire mais... Moi, ou Lui, ou... NOUS... Avec ce gros lard poilu... Arceus, cette fois je vais vraiment vomir. Je m'approche pour identifier le corps avec un peu près la même tête d'enterrement que si j'allais reconnaître un cadavre à la morgue je poussais un cri dégoutté en voyant de machin rose flou se balader au bout de ce zizi tout pâle et ramolli. Pas dégouté pour le zizi, encore une fois, dégoûtée pour ce que ce putain de truc rose engageait à penser. Ne pouvant plus tenir, j'allais dégobiller tout ce qui me restait dans l'estomac -a vrai dire, pas grand chose à part de l'alcool, semblerait-il- avant de me sentir un peu plus fraîche et lucide. Je revenais dans la chambre en me tenant le ventre, oui je peux formuler un semblant de réponse, maintenant...

« J'en... J'en sais carrément que dalle! Je sais même pas si je veux savoir, tu vois! C'était p'tet une tournante?! PIRE! Ça se trouve tout l’hôtel est venu et on est les seuls rescapés d'une putain de partouze! »

Ben quoi, on pouvait tout imaginer à ce rythme là, honnêtement, de savoir avec qui ce mec avait couché, là, tout de suite... Nan, ça me turlupinait carrément. Dans tous les cas... pauvre nous.

« Tu ressens des douleurs au niveau du cul? Bon, avec un tel gabarit je suis pas certaine qu'il ait pu te faire grand mal mais... Si t'as les fesses fragiles... »

Je ris nerveusement, en portant une main à mon propre arrière-train... Très charmant, n'est-ce pas. Nan, nan, je sentais rien à ce niveau là... Justement, je sentais rien. Ma culotte... Mon visage se décomposa alors que je tenais ma jupe comme de peur qu'elle s'en aille soudainement.

« SCHEIZE MA CULOTTE ELLE EST OU? »

Calme, Riku, calme. Peut-être le gros porc l'a sur lui... Mais ou, il est à poil, le gars. Entre West avec son caleçon troué et ma culotte. J'étais hystérique, je ne pouvais pas cesser de faire le cent pas en ébouriffant de plus en plus mes cheveux qui devenaient collants a force d'être tripotés. J'étais presque habituée aux odeurs, comme quoi on s'adapte, mais s'adapter au fait que ce mec nous avait peut-être... Oh, peut-être qu'il avait pas eu le temps de la mettre parce qu'on l'avait fichu dans le placard pour fumer la weed tranquille. En agitant mes baguettes, j'en vins à chercher dans mon sac de nouveau, retournais le lit et y trouvais ma culotte trempée d'alcool. Merde, c'était carrément compromettant qu'elle se trouve là. Tout en l'essorant, j'eus une idée.

« Eh! Vérifies ton phone! Peut-être qu'on a pris des photos! Oh, et ptet des vidéos pendant qu'on y est... Putain, limite, je préfère rien trouver, là... »

Ouais, j'avais pas envoie de retrouver une vidéo de ce mec jouer à l'hélicoptère devant la caméra en gros plan ou même de le voir se faire Weston... Bon dieu, je redoutais d'ouvrir ce dossier photo. Un, deux, trois! Ouvert! Respire, Riku, respiiiiiiire... La première. En gros, la première est a dernière, et rapporte donc les événements les plus récents. Rien de bien étrange, Weston le cul à l'air qui roupille par terre, Weston et le mec a poil qui font tourner leur calebute en se tenant bras dessus bras dessous.. Yerk, ça commence à être chaud, une photo de moi qui roule un gros patin au bibendum, lui qui a son nez dans mes seins, et... Oh, une vidéo.

« J'ai une vidéo... J'ai pas la force de regarder seule... »

Je montre l'écran à West et lance la vidéo... On apprend dès le début que le mec se fait appeler Rambo, rien que ça. Il sort de la salle de bain habillé en cuir rose, avec un boa multicolore autour du cou et des sextoys de taille astronomique dans les mains, je cours vers lui et lui saute au cou en commençant en me frotter à lui de façon fort provocatrice, les jambes écartées et tout... Sors de mon corps sale pute! Je continue ma danse et voilà que j'entame un stip-tease autour de Rambo en laissant tomber ma culotte sur le lit et-

« OK! Stop! Ok, donc ce mec est un putain de drag-queen! J'en sais assez, perso, faut penser à se casser, là! »

Peut-être que je pouvais commencer à me calmer, aussi.

Sujet: Re: The Kids aren't Alright Mar 14 Jan 2014 - 0:43

• The Kids aren't Alright •feat Riku A. Nagel

Je suis tout simplement horrifié de voir ce qui se trouve devant mes yeux. Le mec qui m’a peut-être défoncé par derrière… C’est totalement horrible. Cette quéquette a beau être minuscule, ça n’en est pas moins infâme. Enfin, j’ai rien contre les homos, mais c’est bon tant qu’ils me rentrent pas dedans! Surtout quand les homos en question sont gras et poilus. Juste l’imaginer me faire ce genre de choses peu catholiques m’étourdissent. Je me sens devenir pâle, soudainement… Honnêtement, j’ai bien envie d’aller tenir compagnie à Riku en gerbant à ses côtés. Mais je me retiens. Cette alcool dans mon corps est la seule chose qui m’empêche encore de réaliser la gravité de la chose. Et si ce type en question avait le sida? Oh seigneur Riku, arrête d’en rajouter! Je suis déjà assez dégouté en voyant la capote pleine encore sur le petit monument écroulé, pas besoin m’effrayer encore plus!

Sentant mes jambes sur le point de me lâcher, je recule pour me laisser tomber sur le lit, complètement défait. Je m’apprête à me laisser retomber vers l’arrière quand la jeune femme attire mon attention. C’est vrai, si le proc m’avait touché, je le sentirais dans mon arrière-train. Mais je ne sens rien. Enfin, en même temps, je sens rien du tout dans tout mon corps, hormis ce mal de bloc qui persiste. Désirant m’assurer de l’intégrité de mon fessier, je porte mes mains sous mon jeans. Désolé, mais en ce moment, les manières de gentleman, je m’en balance! Je n’ai toutefois pas vraiment le temps d’examiner mon derrière qu’un autre cri me fait sursauter.

-Pétard, mais arrête de crier Riku! J’ai déjà assez mal à la tête comme ça! D’accord ta culotte a disparût, mais au moins t’a pas un trou gros comme mon poing dans la région anale!

Je suis énervé. Pas contre elle. Non, cette pauvre fille est dans le même pétrin que moi. Non, je suis plutôt énervé contre la situation, et contre moi-même. Comment est-ce qu’on a pu se défoncer à un tel point qu’on ne sait même plus ce qui s’est passé? Et surtout, assez défoncé pour faire des trucs pas nets avec ce type. Ce type qui, en passant, n’est toujours pas réveillé. Est-ce qu’il est toujours en vie? Faudrait penser à vérifier. Mais avant, je suis bien d’accord avec la jeune femme. Des photos. Voilà qui nous éclairera bien. Mais, est-ce qu’on veut vraiment se faire éclairer? Pas vraiment, mais jetons tout de même un œil à ces images. Inquiet, je m’approche de Riku afin de me pencher sur son téléphone. Déjà, les premières photos ne me rassurent pas. Quelle merde a bien pu me pousser à m’exhiber en compagnie de ce mec. Et franchement, le pire, c’est qu’on a l’air de bien l’apprécier, le bonhomme. Frisson d’horreur. Et ce n’est pas fini. Une vidéo. À peine commence-t-elle que je regrette déjà d’avoir regardé. Bon dieu Riku, je savais pas que tu pouvais te montrer aussi insistante!

Avant de nous traumatiser à vie, nous arrêtons la vidéo. Un silence s’installe dans la pièce. Je n’ose pas regarder mon propre téléphone. D’ailleurs, il est où? Je me mets à fouiller mes poches avec énergie. Merde, il est pas là! Bordel, j’ai perdu mon portable! Réfléchis, Wes. Réfléchis! Ton portable est nécessairement quelque part ici. Il manque une pièce à ce puzzle. Ce mec avait avec lui un serpent, des jouets et une petite tenue. Tout ça doit être à la même place. Un éclair me frappe. Si on était dans un film, on partirait probablement super loin, à la recherche de réponses, mais en fait, on finirait par revenir au point de départ! Alors selon cette logique, les réponses devraient se trouver ici même. Et je sais où ça devrait être!

-La douche! T’as regardé dans la douche?

Non, c’est ce que je croyais. Selon mes calcules, il devrait y avoir un serpent, des sextoys ainsi que mon téléphone portable dans la baignoire, derrière le rideau. D’accord, tout va s’arranger, maintenant. D’un pas plus certain, je me dirige vers la salle de bain, qui pue le vomi, soit dit en passant. D’un geste brusque, je tire le rideau, pour découvrir le contenu de la baignoire. Pas exactement ce à quoi je m’attendais.

-PUTAIN DE MERDE RIKU AMÈNE TON CUL ICI TOUT DE SUITE!!!

Ça y est. Si je paniquais pas déjà, eh bien là c’est fait. Devant nous, la baignoire est remplie à craquer de liasses de billets! Et pas des petits billets, non, des foutu gros billets! Putain mais on a braqué une banque ou quoi?! Oh seigneur! On fait quoi, maintenant! Y a un type peut-être mort dans la chambre qui nous a peut-être baisé le cul, et là, pour améliorer les choses, on trouve un bordel de bain d’argent!

-Là on est mal, Riku… On est maaaaaal!!!!

(c)Golden

Sujet: Re: The Kids aren't Alright Mer 15 Jan 2014 - 0:25

Effondrée sur le lit, je voulais juste me réveiller. Me réveiller dans mon pieu douillet et voir que tout ça n'était qu'un cauchemar... Mais même en me pinçant comme une malade, ça marchait pas... Je ne suivais pas le conseil de Weston et me mettais à crier des jurons dans tous les sens, sentant les larmes me revenir. Après l'épisode de la vidéo qui nous a traumatisé tous les deux nous n'ajoutons rien de plus et du coin de l’œil, je vois West aller vers la salle de bain. Puis d'un coup, c'est lui qui hurle. Je n'ai pas envie d'aller voir, je le sens mal, c'est quoi cette fois-ci? Un Hippoppotame dans la baignoire ou...? Oh, putain... Des sous, pleins de sous. Cette fois, je ne hurle pas, je sens juste mes jambes me lâcher. Pour sûr, on est mal.

« Je... J'vais avoir besoin de boire un truc... »

Je me levais péniblement, le regard vide et allais boire tout mon soûl au robinet. Puis je reviens vers la baignoire, toujours aussi terrifiée. Je plongeais ma main dans la mare de billets pour en tirer un et l'observais à la lumière, dans tous les sens, pendant plusieurs minutes pour remarquer le moindre détail qui... Puis je me mis à rire comme une idiote, je ne pétais pas les plombs, nan, c'était le soulagement.

« C'est... C'est des faux! Je crois... Ça craint a mort mais au moins, on a pas braqué la banque! »

Ouaiiiis, super nouvelle... Tu parles. Un bruit retentit dans la pièce d'à côté, si c'était la femme de ménage, on était morts. Achevés par une femme de ménage. Elle était bonne. la blague, pas la femme de ménage. Je passais la tête par la porte de la salle de bain pour voir le gros qui tentait de se remettre sur les pieds en toussant et rotant. Je lançais un regard à Weston et lui faisais un signe de tête pour lui faire comprendre que quelque chose se tramait dans la chambre. Le mec s'était presque levé et essayait de se trimbaler en titubant nu sur la moquette, visiblement bien défoncé aussi. Il baissa les yeux vers son sexe enrobé du magnum rose et je crus presque le voir rougir et se mettre les mains pour cacher ce mini knucky qu'on ne saurait voir, après avoir jeté la capote plus loin. Je sais pas encore si je devais sortir pour lui taper dessus ou attendre que son comportement le révèle de lui-même. Si il perdait le reste de ses neurones quand je lui taperais dessus, on était mal. Mais je devais être un minimum magnanime, je voulais lui défoncer sa tronche mais... Pas tout de suite!

« On est làààà Ramboooo! »

Un sourire absolument pas naturel sur les lèvres je sortais de la salle de bain. Oh, non, c'était pas possible, en fait...

« Tu vas nous expliquer cette putain de vidéo? Tu nous a fait fumer quoi salopard de drag-queen?! T'as intérêt à répondre sinon je te jure que... »

Je passe mon pouce sous ma gorge dans un geste significatif. Le gars sursaute et semble vouloir articuler quelque chose. Mais rien ne sort... Me dites pas qu'il arrive plus à parler... Les bras m'en tombent, je sais plus quoi faire, là...

/HRP: Han, au fait, quand je parlais de "boa", je parlais d'un truc comme ça ^w^ pas d'un vrai serpent =p/

Sujet: Re: The Kids aren't Alright Ven 17 Jan 2014 - 21:26

• The Kids aren't Alright •feat Riku A. Nagel

Oh seigneur. Jamais je n’aurais cru être aussi heureux de voir de tant de faux billets. Des faux! J’ai presque envie de me lancer dedans! De me frotter avec. Danser dans la pile. Des faux! Soulagement intense, je dois le dire. S’ils s’étaient avérés vrais, alors nous aurions été dans le gros caca, comme on peut dire. Un gros tas de caca bien mou et puant. Mais ils sont faux! On peut respirer! Ou enfin, pas tout à fait. Ce serait bien intéressant de savoir ce qu’ils font dans cette salle de bain. Ou plutôt, il serait intéressant de savoir ce que nous, nous faisons dans cette salle de bain. Mais je n’ai pas tellement le temps d’y réfléchir qu’un bruit sourd retentit dans la chambre. Sursautant, je me retourne vers Riku, qui semble aussi l’avoir entendu. Elle me fait signe. D’accord, au moins ce n’est pas dans ma tête. Je ne sais pas si je devrais m’en réjouir…

Suivant Riku, je réalise qu’il s’agit de notre bon ami Rambo, qui s’est levé. Au moins, il n’est pas mort. Encore une fois, j’hésite à m’en réjouir. Je reste sur mes gardes, l’inspectant du regard. Contrairement à la jeune femme, je ne suis pas si pressé de m’approcher de lui. Après tout, on ne connaît rien de ce type, hormis le fait qu’il soit complètement dérangé. Il pourrait bien sortir une arme de ses grosses fesses et noues descende! Je tente de retenir Riku, mais celle-ci est bien décidé à faire parler le gros, en le menaçant ouvertement de son… pouce. Je ne peux pas vraiment dire qu’elle est menaçante, avec ses cheveux en bataille et ses vêtements tout croches, puant l’alcool. Néanmoins, Rambo semble la prendre au sérieux. Il recule, tentant de balbutier quelques mots, mais rien ne sort. Il tombe sur ses grosses fesses, ce qui crée un bruit sourd. Il recule, tremblant, nous fixant de ses yeux rouges. Il semble absolument horrifié.

-Ben qu’est-ce que t’attends, gros lard! Parle! Et je te jure que si je découvre que ta saucisse m’a touché, je te la fais manger!

Rambo recule de plus bel. Il joint ses genoux à son visage, et se met à se bercer, tremblant. Il pousse de petits gémissements aigus. Absolument ridicule, si vous voulez mon avis. Je lance un regard mi-amusé, mi-horrifié à ma compagne. L’homme lève les bras en l’air, comme pour se rendre. Il se berce toujours alors que sa voix perce enfin le silence.

- Non è colpa mia! Vi giuro! Sono innocente!

De quoi? Je reste surpris de ces… paroles? De nouveau, je me retourne vers Riku, lui offrant cette fois un air d’incompréhension. Non mais il se fiche de moi, le gars? Il pense pouvoir s’en sortir en inventant des mots? Il me prends pour qui, hein! Un foutu mexicain!? J’ai une gueule de sombrero, moi!? Alors là! J’ai un taco dans la gueule, peut-être? Pris d’une rage soudaine, je m’approche de lui pour lui écarter les jambes d’un geste agressif. Avant même qu’il ne puisse comprendre ce qui lui arrive, je pose mon pied sur sa zigounette, menaçant de lui écraser.

-Alors tu vois, Rambo, moi je parle pas le Mama Mia, donc tu va recommencer, mais en français, cette fois. Est-ce que j’ai été assez clair!? Parce que si tu refuse de coopérer, alors j’aurai pas d’autres choix que de te castrer, d’accord?

Un nouveau petit cri strident de la part de Rambo. Il se met à hurler dans sa langue. Rien à faire avec lui. Dégouté du contact entre mon pied et son intimité, je retire ma jambe d’un mouvement tout aussi agressif, avant de me retourner de nouveau vers Riku. Je me rapproche d’elle avant de prendre un coussin et le lancer avec force sur l’homme, qui s’est à présent placé en position fœtale avant de se mettre à pleurer. Il m’énerve, ce con. Il m’énerve, à pleurer! C’est trop fort! Il me donne mal à la tête!

-Putain mais ta gueule, Rambo! Arrête de pleurer, bordel! Riku fais quelque chose, je vais le tuer! Je sais plus quoi faire!

Je m’arrête, net. Une idée vient de croiser mon esprit. Une idée que je n’aime pas beaucoup. Oh bon dieu de merde. Et si… Non, quand-même pas… Quoi que ça ferait du sens… Et ça expliquerait l’argent. Oh mon dieu non. Merde de merde. Je me retourne vers Riku. Mon visage affiche la panique. Je m’approche d’elle, et l’entraine violement dans le coin opposé de la pièce.

-Merde Riku! S’il faut, ce sal type fait parti de la mafia italienne! Je crois que c’était de l’italien, ce qu’il disait! Et l’argent! S’il faut on a kidnapper le chef de la mafia italienne!

(c)Golden

Sujet: Re: The Kids aren't Alright Lun 20 Jan 2014 - 15:36

Qu'est-ce qu'y diiiiiiiiiit? Oh, non, on était tombé sur un putain d'hispano! Super, ma polyglottie ne servait à rien car je ne conaissais que le japonais, le français, l'allemand et l'anglais, ça tombe mal! Nan, vraiment, merde, quoi. Je ne sers vraiment à rien. Je regarde Weston s'agacer contre Rambo qui crie comme une veille tafiole. Ah, non, sur le coup je croyais pas vraiment au coup du mafieux. Weston avait bespoin d'aide par contre. Rambo continuait de hurler et je me bouchais les oreilles avec les doigts pour aller chercher la bouteille de vodka sur le lit, la brisais par terre et revenait doucement vers eux.

« Weston, je suis pas très fraîche mais j'crois pas que les mafieux ils embauchent des tarlouzes comme lui! » Je menaçais Rambo avec ma bouteille cassée. Ah, bonsoir, les boutes de verre partout c'est commode aussi! « Aloooooors mon petit Rambo! Tu va spas nous la faire, la vidéo tu parles français dedans alors tu va nous causer dans la bonne lague sinon j'te coupe la tienne! Et ta zigounette aussi! »

Rambo avait blanchi à l'évocation de sa zigounette menacée d'être en voix de disparition et déglutit avant de se mettre en fin à parler.

« Ma! Yé né rien fé! Moi... Drrrrag Queen! Strrip-tease au Sweaty Pink Boy! Pas cosa nostra! Jé né pas violé vous! Vous payer moi molto molto cher! Ma... Argent faux! Jé né dirrrais rrrien dire si vous mé laissez partir! Rambo pas balance! »

Oh il me gonflait, et j'entravais qu'à moitié dans mon etat. En gros on l'avait payé cher mais l'argent était faux? Bon, ben... Dans tous les cas... Fallait cramer ces billets, si ils étaient faux. Mais le hic, c'est d’où ils sortaient, Weston ne faisait pas dans le job d'un faux monnayeur, je le crains, et moi non plus. Réflechis Riku, réflechis... Oh, j'ai ptet une idée.

« Ok, Rambo mais ça me dit pas d’où vient toute cette fausse thune, à moi! Allez, crache le morceau! »

Rambo blanchit encore, on aurait dit Edward Cullen avec son plâtre sur la face, je vous jure!

« Ma... Pas pouvoir vous lé dire... Top secret. »

Et putain! J'allais pas blesser ce type, en plus! J'étais pas folle, j'allais pas lui enfoncer la bouteille dans le bide quand même, j'suis pas une sadique! Alors je la balançais à l'autre bout de la pièce en criant des jurons en série. Bon! Faisons le point. Les bonnes nouvelles d’abord : ce type nous a pas violé mais on l'a juste payé pour qu'il fasse le con avec nous toute la nuit et il avait eu la weed sur lui... Par contre la mauvaise nouvelle c'est qu'on se retrouver avec de la fausse thune et ça... Je sais pas comment on allait se justifier. Je lançais un regard à Weston, lui intimant de venir s'entretenir d'un plan avec moi...

« Euhm, dis, pour le faire parler... La manière douce vaut mieux que la forte, nan? J'veux dire on pourrait... Je sais pas... Être sympa avec lui pour qu'il parle, quoi... »

Oui, c'était des euphémismes et c'était dégueulasse. Surtout que j'avais plus d'alcool pour le saouler. Est-ce qu'il restait des pétards.

« T'as une meilleure idée, sinon? »

Sujet: Re: The Kids aren't Alright Mar 28 Jan 2014 - 3:57

• The Kids aren't Alright •feat Riku A. Nagel

Bon, l’idée du mafieux est peut-être exagérée. Un tout petit peu. Juste un mini peu. Mais ce n’est pas de ma faute, hein. Dans les films, les Mario Bros sont toujours des mafieux, alors quand j’en vois un, eh bah qu’est-ce que vous pensez qui me vient en tête ? La mafia italienne, à chaque fois. Mais bon, maintenant que j’y pense, je dois avouer que c’était absolument imbécile comme remarque. Enfin, un homme s’essai, hein. Mais bon, je dois avouer que son petit accoutrement de cuir rose parle autrement. Effectivement, je ne crois pas que les Gros Tony veuillent de ce type dans leurs rangs. Moi, en tout cas, je ne prendrais pas au sérieux une organisation criminelle engageant ce genre de mecs. Au moins, c’est un peu rassurant. C’est déjà, hein. Il ne manquerait plus que ça. Ce serait vraiment génial qu’un groupe de gros mafieux armés jusqu’aux dents débarquent, les cigares dans la gueule, nous menaçant, venus pour reprendre leur Rambo. Enfin, au moins, ce n’est pas ça.

Alors que je me pose toutes ces questions, Riku passe à l’action, et menace l’homme avec assez d’insistance pour que le gros porc finisse par balbutier un mélange de français et de spaghettinos assez compréhensible pour que je capte le message. Alors ce mec est une putain de prostituée ?! Je rêve ! On a engagé une pute ! Un drag-queen ! Je suis rentré dans un club de danseurs ?! C’est pas vrai ! Cet imbécile ne peut que raconter des conneries. Et pourtant, il est convainquant. Et malgré moi, je préfère croire son histoire que celle du viol de mon intimité ou celle de la mafia. Et pourtant… Un drag-queen, quoi ! Et un putain de gros porc de drag-queen ! Je sais pas moi, on aurait pu mieux choisir, quand-même ! On aurait pu en prendre un assez joli pour me faire de l’effet, je sais pas moi ! Au moins, j’aurais pu me le pardonner, mais là franchement ! On devrait être sacrément paquetés pour l’avoir choisi… Et mais attends c’est pas fini en plus. On a pris la peine d’aller se chercher du faux argent pour être sur qu’il danse pour nous ! Vraiment, là. Je sais pas hein. Enfin, on a plus important à faire en ce moment que de se morfondre. Parce que oui, ça aurait trop simple que ce Rambo nous dise la vérité. Bien sûr, il faut que ce soit top secret ! Il ne parlera pas. C’est ridicule. Qu’est ce qu’on a bien pu faire de si terrible pour que ce soit top secret… ? Là, ma culture cinématographique ne m’aide pas. Je n’en ai tout simplement aucune idée. Et c’est peut-être mieux ainsi, honnêtement. Je ne sais vraiment pas si je veux être « gentil » avec ce drag-queen…

-T’es pas en train de me demander de le séduire, tout de même ?! Non j’ai pas de meilleure idée, mais franchement… J’ai encore un peu de dignité, moi…

Avec un grognement, je m’approche de Rambo avant de me pencher vers lui. L’homme se recroqueville un peu plus, cachant son visage. Il pense que je vais le frapper ? Je le ferais bien, honnêtement. Mais apparemment je dois être sympathique avec lui… Je m’efforce de lui adresser un sourire, bien qu’il ne soit pas bien honnête. J’hésite à poser ma main sur sa grosse épaule grasse te velue. En fait, non, je n’hésite pas. Il n’est pas question que je touche ce gros dégoutant. Déjà, je n’hausse pas la voix, c’est suffisant, non ?

-Rambo, mon ami. Mon… mon beau Rambo… On est potes, pas vrai ? Deux gars qui joue à touche zizi, ils sont potes, non ? Alors tu peux me le dire. Moi, ton pote. Dis-moi d’où vient ce faux fric. On est amis, aller. Je leur dirai rien, d’accord ?

L’homme me regarde, l’air piteux. Il ne parle pas, mais voyant mon faux sourire, il fini par plier. Il se rapproche, et pose ses mains sur mes joues. Si vous saviez à quel point j’ai envie de le pousser loin de moi ! S’il m’embrasse, je ne me gênerai pas. Il s’approche de mon visage et s’arrête juste à la limite du non retour pour se mettre à me sourire de manière bien sincère, je pense.

-Wés, mi amigo, ohh mi amigo ! Jé peux té faire confiance. Vous êtes amis à moi. Vrés amis. Moi peut-être vous dire.

Peut-être ? Non, mon gars, pas peut-être. Tu vas nous le dire ! Malgré mon énervement, je reste calme, et offre un nouveau sourire à Rambo. Je ne sais pas combien de temps je vais réussir à continuer à jouer à ce petit jeu, mais il ferait mieux de parler et vite s’il veut rester intact. Je prends une grande respiration, le laissant continuer.

-Ça être secret, par contre. Si vous dire que moi dis, alors Rambo mort ! Vous promettre rien dire ! Argent faux, ça venir de eux.

Eux ? C’est qui, eux ! Je perds ma patience ! Je veux qu’il parle, merde ! Mais alors qu’il s’apprête à se remettre à parler, nous sommes interrompus par un cognement puissant sur la porte de la chambre. Mon sang se fige. Les images de la mafia se remettent à tourner dans ma tête. Je lance un regard terrifié à Riku. Quoi, encore ?

(c)Golden

Oh... Oh-oh-oh! J'ai bien fait de demander à Weston d'être « aimable » avec notre ami. Parce que c'était très drôle de le voir galérer. Alors qu'il faisait de la lèche au gros et qu'il parlait de touche zizi, je m'était assise à côté de Rambo également, et tandis qu'il me tournait le dos et regardait West d'un air ravi, j'avais du mal à contenir quelques gloussements moqueurs. Je mettrais à sur mes nerfs au bord de la rupture au pire! Maiiiis oui, Rambo y croira, c'est pas un problème. Et je préfère toujours ça à me mettre encore a chialer. Rambo a l'air de nous faire confiance mais bordel qu'est-ce qu'il est relou. Derp. Ah, non, Riku, souris-lui, sinon il va se douter qu'on est en train de jouer la comédie, alors qu'il se tourne vers moi je lui fais un grand sourire totalement naturel et paaaaas du tout forcé.

« Allez Rambo... t'es notre meilleur ami! Nous on veut juste se sortir de cette galère! On voulait juste s'amuser, hier, et ça a mal tourné parce qu'on était trop beurré... Chuis désolée... C'est notre faute tout ça, on aurait pas du t'entrainer là-dedans mon pauvre petit Rambo... »

Jamais. Jamais au grand jamais vous me refaites faire ça. Je commence à me forcer à faire sortir des larmes de crocodile de mes yeux, et ça marche, je prend mon visage dans mes mains et fais mine de commencer à sangloter. Sérieux, plus jamais je veux refaire cette comédie d'hypocrite, c'est complètement dégradant! Mais c'ets un cas d'extrème urgence. Rambo commence à parler et nous donne un début de réponse, Weston me regarde, je le regarde, il me regarde. C'est qui « eux ». Merde à la fin, il le fait exprès ou quoi?!

« Mais Ramboooo... Nous on sait pas tout, hein! » Je caresse sa joue moite et grasse en réprimant un cri de dégout et me jette à son cou l'air désespérée. Il me paiera ça. « Rambo, tu es notre seul espoir! S'il te plaît... Rambo, je t'en prie, dis-nous en un peu plus, on a tout oublié alors... »

Je déteste de plus en plus cette petite comédie. Surtout, ne pas craquer, ne pas craquer. Je sens que je vais craquer si il ne dit rien. Je ne vais pas continuer à faire l'emo très longtemps et mes glandes lacrimales seront bientôt à bout, aussi.

« Riku... Né pleure pas... La boite, Sweaty Pink Boy, patron dé moi pas réglo! Lui faire faux argent! Hier soir, la polizia a débarrqué! Riku, Weston et moi on a fui, ma... Le patron m'a obligé a prendre faux argent per le cacher et qué loui né soit pas envoyé nella prisonne! »

Nella prisonne? Ah, en prison. Je suppose. Wow, wow, alors... Punaise attends que je me refasse toute sa réplique, que je traduise et que je comprenne a peu près bien... On est descendus dans une boite de drag-queen, gay a l'évidence vu le nom de l'établissement -pauvre Weston, décidément-, et il s'avère que la patron est un salopard faux monnayeur. Bon, jusque maintenant ça va, enfin nan, ça va pas du tout, même mais passons. Ensuite, les flics sont arrivés et on a réussi a s'enfuir, mais Rambo a emmené tout un paquet de thune pour le planquer dans cette chambre d’hôtel! Et nous on était trop défoncés pour pas s'en rendre compte! Putain, le salaud! Ça lui faisait une belle jambe qu'on se soit rendu compte de rien! Et ce matin à cause de sa foutue boite on était dans la merde. Après tout c’est sa faute a lui, on devrait le laisser dans son caca et partir! On était deux contre un, mais ça faisait de nous de complices, alors?!

« OH LE CON! » Eh meeeeeerde... ça m'a échappé. « Euh... Euh... Ton patron, c'est vraiment un gros con, j'veux dire! Ça... Ça se fait trop pas de te mettre ça sur le dos! »

Bon, on va dire qu'il s'est aperçu de rien... Mais punaise je peux pas m'empêcher de penser qu'il se fait passer pour con alors qu'en fait, il a parfaitement conscience de se servir de nous. Ce serait facile, on se souvient de rien! Pendant que le gros lard ne me regarde pas, je lance un regard à Weston, essayant de lui exprimer sans parler qu'il y a des chances que Rambo se foute de nous, et si c'est la cas, on devrait se casser au plus vite, sans scrupules. C'est nous les victimes dans l'histoire en fait!

« Diiiis Rambo... » Je vais craquer, j'en ai ras-le-bol de jouer à la cruche débile... « Rambo, tu es notre ami, donc t'oublies pas de nous dire quelque chose, pas vrai? J'veux dire... » Oh, non, je craque, mon sourire disparaît et je prend une expression des plus froide, je suis à la limite du pétage de plomb violent. « J'veux dire... On était bourrés, on a tout oublié, tu chercherais pas a nous faire porter le chapeau, hein? »

Un silence. Tout d'un coup, Rambo se lève et il fonce vers le placard. Merde, il a mis quoi dans le placard, j'espère qu'il va pas... Je me lève a mon tour, et je m'agite dans tous les sens en paniquant de nouveau.

« WEST! ON DOIT CHOPPER CET ENFOIRE! »

• The Kids aren't Alright •feat Riku A. Nagel

Il est pas faut du tout le sourire qui s’affiche sur mon visage alors que je pose ma main sur l’épaule du gros porc. Seigneur qu’il sent la sueur, c’est immonde. Je n’hésiterais pas une seconde à le balancer par la fenêtre s’il n’était pas notre seule chance de connaitre ce qui s’est passé la veille. Et enfin, ça c’est si nous voulons vraiment le savoir. Plus nous avançons, et plus je regrette d’avoir posé des questions. Genre comme quand Rambo annonce le nom de sa boîte… Sweaty Pink Boy? Sérieux? J’ai vraiment mis les pieds là-dedans avec un nom pareil? Je veux vraiment savoir ce qu’on a consommé pour ne pas nous en rendre compte, parce qu’en ce moment, j’aurais vraiment besoin d’un truc aussi puissant. Franchement… Il fallait vraiment être défoncé pour rentrer là, mais il y a pire encore. Il y a VRAIMENT pire! Ohhhhh merde. Alors primo, on rentre dans un bar gay, et secondo, on aide une tafiole à sortir du faux argent pour éviter que le patron pas net ne se fasse arrêter. Je peux savoir pourquoi diable est-ce qu’on a mis nos vies en danger pour ce mec? On ne le connaît même pas! Je sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression qu’il y a quelque chose qui cloche dans cette histoire. Et je crois ne pas être le seul à penser ainsi. À en juger par le regard que me lance Riku, je sens qu’elle pense comme moi. Elle n’est pas dupe, elle non plus. C’est louche tout ça.

Mon regard se pose de nouveau sur le gros italien alors qu’enfin Riku s’exprime pour nous. Oh! Je n’aurais pas dit mieux! Ses paroles sont bien placées, et font l’effet escompté sur Rambo. Son sourire niais s’efface. Comme s’il n’était pas déjà assez dégueu comme ça, il se met à suer d’avantage. Dégouté, je retire ma main de son corps chaud et moite, juste à temps pour le voir fuir vers le placard! Je sursaute avant de me relever et m’élancer à mon tour vers le placard! Rambo referme la porte juste à temps pour que je m’écrase en plein dessus, me fracassant le nez douloureusement.

-Bordel Rambo ouvre cette foutu porte et amène ton cul ici! On arrête de jouer! Sors maintenant où je te sors de force!

Je n’attends même pas sa réponse. Ce con s’est assez moqué de nous comme ça! Pris d’une rage incontrôlable, j’agrippe la poignée de la porte du placard pour me mettre à tirer dessus avec une telle force que je fini par l’arracher avec la porte! De toute manière, cette chambre est assez démolie comme ça. Une porte en plus ou en moins, quelle différence! Et puis, je compte bien sur Rambo pour porter le chapeau de tout ça! Une fois la porte arrachée, je la lance sur le lit, manquant Riku de peu, avant de me retourner vers Rambo. Je m’apprête à lui lancer un regard menaçant, mais je me retiens en voyant ce que tient notre homme. C’est une blague? C’est une foutu blague! Le gars, bordel! Il tient un foutu fusil à pompe! Et comment est-ce qu’on a pas réalisé ça, la veille?! Ce porc! Je recule d’un pas alors qu’il me pointe son arme en plein dans le visage.

-Tu as réson, Weston! Fini dé jouer! Vous deux prendre le denaro falso, et lé amener à patron dé moi. Sinon, bah, moi dévoir exploser les têtes! Pas complicato!

Les mains en l’air, je tourne discrètement la tête vers Riku, qui se trouve juste derrière moi. Si tu veux le chopper ma belle, c’est le temps…

(c)Golden

Désolé pour le retard ;w;

Fuck. Fucking flying shitty biggest fucking fuck ever. C’est quoi ce bordel. Non, c’était un cauchemar, j’allais me réveiller. Rambo s’enferme dans le placard, Weston se prend la porte en pleine gueule –c’est même pas drôle-, il arrache la porte, et là, Rambo sort avec un putain de fusil à pompe. Je me pétrifie en voyant l’arme et ouvre la bouche pour crier, hurler à l’aide, et aucun bruit ne sort. Tout se passe au ralenti, je n’entends même pas les mots de Rambo, c’est a peine si je respire, une seule certitude maintenant… On va crever ici. NAN! Je veux pas! Je veux paaaaaaas! Une grande inspiration quand je reviens à la vie grâce au regard que Weston me lance, je suis conne, évidemment qu’on va survivre, mais, d’abord, faut se débarrasser de cette connerie de flingue que Rambo tient dans les mains. Et je dois agir vite, très vite. Comment? Oh, simplement, très simplement. Je me jette sur le bras de Rambo qui tient le fusil et plante mes dents dans son bras couvert de sueur, on s’en fout si ça pue! Je deviens complètement enragée, ma parole, mais il l’a cherché! Ca va pas de menacer mon pote Weston avec un gros calibre qui lui aurait fait sauter la tête !

Rambo n’est qu’une couille molle, ça ne fait pas comme dans les films, le fusil ne tire même pas un coup dans le vide mais j’espère que Weston a pu se dégager de la ligne de mire au pire des cas. Ma mâchoire ne se desserre pas et une gout métallique arrive dans ma bouche… Du sang, celui du gros lard. Yeeeeerrrk! Il crie des insultes de son pays surement pas flatteuses à mon égard et moi je ne lâche pas l’affaire, pas avant qu’il lâche enfin le fusil par terre et que je me rue dessus pour le tenir en joue à mon tour… En fait non, je préfére prendre le fusil a l’envers pour le menacer de la frapper avec la crosse, pas envie que le coup parte tout seul… Manquerait plus que ça. Je crache le sang qui s’est invité dans ma bouche et grogne telle un homme des cavernes. Ouais, je dois vraiment ressembler à notre archaïque grand-mère Lucy, là!

« Eh, West’ ça va? »

Je crois qu’il est sauf, et dans ce cas, on a repris l’avantage! Ma main bien serrée sur le canon du fusil, je fixe Rambo l’air encore furax.

« Rambo, écoute-moi grosse fiotte. On n’veut pas d’ennuis, tu t’es bien foutu de nous, alors tu vas juste te démerder tout seul avec ton patron, et tu nous laisse partir. Pour ta gouverne, je vais zapper pour mon propre bien tout ce qui s’est passé ici, pas envie de me souvenir. J’vais t’oublier aussi. Capisce? »

J’espère vraiment qu’il va nous foutre la paix, avec ça et qu’il va se sortir les doigts du cul pour faire les choses par lui-même. On a rien demandé nous, à la fin, on voulait juste s’amuser. Tss… J’suis sure qu’en fait, c’est lui qui nous a fait prendre un truc alors qu’il assume ses responsabilités et qu’il se cradifie un peu les paluches, merde à la fin! Et qu’il essaie de faire encore la mariole je le mords encore plus fort et je lui coupe la zigounette (déjà qu’elle doit pas servir à grand-chose…)! J’attends toujours la réponse de Rambo tout en m’apercevant que ce con n’avait même pas réglé la gâchette que le fusil n’aurait pas fait feu de toute manière.

« Riku tou m’as fé mal! Né mé tue pas! Jé t'en prie! »

Pff… Il me fait un peu pitié, mine de rien, il doit vraiment se faire trainer dans la merde par ses supérieurs, lui, mais faut pas que je commence à m’apitoyer. Rambo criait maman, il avait compris, je crois... Je lance le fusil à Weston.

« Je récupère les affaires et on se casse… Pas envie de rester ici plus longtemps… Rambo, tu restes là et t’attends qu’on parte. »

Je m’affairais dans toute la chambre pour récupérer ce qui était à nous, enfin, ce qui en restait, j’avais encore une bouteille de vodka dans le sac, et je retrouvais mes fringues encore un peu trempée mais avec la veste par-dessus, on dira que ça ira, hein. Je suis prête à partir mais voila que le cul posé sur le lit, je craque à nouveau, surement la dépression du matin de cuite a retardement, ou juste le trop plein d’évènements. Bref, voila, je chiale à nouveau.

« W-W-W-W-West, on, snif, on y va? Tu-T'as repris ton slip troué? »

/HRP: Pas de soucis o/ J'espère que je te laisse assez de place avec ma réponse ^^"/

Sujet: Re: The Kids aren't Alright Lun 3 Mar 2014 - 17:49

• The Kids aren't Alright •feat Riku A. Nagel

Mon regard est fixé sur le trou du canon, qui pourrait bien relâcher tout un boulet! Je n’ose même pas lever les mains en l’air, de peur que l’italien ne prenne ceci comme un geste d’agression. Bah ouais, je suis jamais allé en Italie, moi! Je sais pas c’est quoi, les signes, là-bas, et disons que ce n’est peut-être pas le moment de les découvrir. Je reste donc là, figé comme un glaçon, à fixer l’arme, comme pour imprégner cette image mentale comme la dernière que je verrai de ma vie. Ce gros connard va tirer. Il va me faire exploser la tête, avec un peu de chance. Au moins, comme ça, je ne verrai rien. S’il fallait qu’il décide de me tirer dans la jambe pour me l’arracher, alors là je serai mal… Je ne veux même pas imaginer l’image de ce que ça donnerait. Du sang et de la chaire dans toute la pièce, miam… Un frisson me parcourt le corps. C’est sûr que l’idéal serait de s’en sortir en un morceau, mais je ne me fais pas trop d’espoirs. J’ai beau être un optimiste dans la vie, faut pas charrier, hein!

Je me prépare à crever quand soudainement, je peux apercevoir de l’action devant mes yeux. Au début, je ne comprends pas trop ce qui se passe. Je vois bien Riku se balancer sur Rambo pour pratiquement lui dévorer le bras, mais ce n’est qu’après quelques secondes que je réalise enfin ce qui se passe! Oh! Riku, je veux t’embrasser, je peux? J’ai presque des larmes aux yeux, à la voir se battre comme un animal avec super Mario. Voilà une vraie femme qui sait ce qu’elle veut! En peu de temps, elle reprend l’avantage, et tient la grosse lopette tranquille en le menaçant de la crosse du fusil. Elle se retourne ensuite vers moi pour s’assurer de mon intégrité. Je vais bien, sauf que je crois bien m’être fait pipi dans les pantalons… Un simple regard suffit à l’affirmer. Une grosse tache se dessine sur mon entrejambe. Voilà où est passée toute la boisson de la veille… Je ne peux m’empêcher de grimacer avant de prendre le drap du lit et éponger du mieux que je peux l’urine. Manquait plus que ça… Bordel, je suis pas certain de vouloir sortir d’ici, finalement… Aller me promener dans la rue avec la gueule de bois et de la pisse dans mon jeans, je sais pas hein… Je laisse échapper un soupire avant d’attraper le fusil que me lance Riku. De mauvaise humeur, je m’avance à mon tour vers notre homme avant de lui écraser la crosse sur sa gosse joue huileuse.

-Pauvre petit Rambo, la vilaine Riku lui a fait mal! Oh, comme c’est tristounet!

Un sourire sadique sur le visage, je lui écrase encore un peu plus l’arme dans la face. Je pourrais bien m’amuser avec lui encore quelques minutes, mais mon attention est attirée par des lamentations de la jeune femme, assise sur le lit. Aussitôt, mon sourire s’efface. Je me retourne vivement vers elle, un air interrogateur sur le visage. C’est pas possible! C’est maintenant qu’elle se met à chialer? Je rêve! Elle a tenu bon tout le long, et à présent que nous avons enfin l’avantage, elle se met à pleurer!

-Hey, oh, pourquoi tu chiales, là?! C’est bon, arrête! Moi je me serais bien amusé avec notre petit copain encore un peu, mais ça va on repart si tu veux. Et non il est pas question que je remette ce slip, il a un putain de trou dans le cul!

Pas question que je ramène ce trophée chez moi. Rambo n’a qu’à le garder en souvenir de nous. Bon, je ne sais pas si je veux vraiment lui laisser… L’image de lui en train de faire des trucs pas net avec mon sous-vêtement ne me plait pas le moindre du monde… Ce pauvre caleçon, il ne m’a jamais rien fait de mal, il ne mérite pas une telle fin… Je prends quelques secondes pour réfléchir avant de finalement me décider. Ouais, pas question de se laisser fantasmer sur moi avec mon caleçon. Je décide finalement de tout simplement envoyer le sous-vêtement par la fenêtre. Celui qui le trouvera en fera ce qu’il veut, au moins, je n’y penserai pas.

-Bon, mais maintenant, on fait quoi avec lui? On fait juste le laisser ici avec son fusil à pompe et sa fausse monnaie? Je veux dire… c’est pas un peu dangeureux?

(c)Golden

Désolé pour le retard ;w;

Sujet: Re: The Kids aren't Alright Ven 7 Mar 2014 - 12:13

Je dois vraiment être schizo pour me mettre à chialer juste après avoir mordu un mec jusqu’au sang! Mais mes nerfs ont lâché, trop d’évènements d’un coup, ça me ruine ma forme, et en plus, j’ai toujours pas retrouvé ma culotte ! je peux pas sortir les fesses à l’air sous ma jupe! Si y’a du vent dehors ce serait la hoooooonte. Marilyn Monroe en mode cochonne avec des habits rouges, on aura tout vu… Je mets ma tête dans tes mains et intercepte les mots de Weston, entre deux sanglots étouffés, et l’entendre parler de son slip me fait rire tout en pleurant, ça me rappelle à la réalité et à l’absurdité de notre situation tellement c’est énorme de problèmes et de conneries empilées les unes sur les autres…. Huh, attends… C’est moi ou ça sent la… le pipi, là? Meh, cette chambre a une odeur de mort, toute façon alors pipi ou non. Bref. Weston joue à intimider Rambo qui n’en mène plus très large et mon côté sadique ne peut pas s’empêcher de ricaner doucement en essuyant quelques larmouilles… Je fixe un regard mauvais sur le gros et sur Weston sui s’muse à lui enfoncer la crosse dans la joue. Je n’ai plus les moyens de réfléchir normalement ni vraiment d’agir, tout est passé dans ma dernière morsure, cependant, dans cette situation assez désespérée, quelqu’un me vient à l’esprit, qui serait peut-être capable de… Même si il a llait très certainement me gueuler dessus.

« Je euh… J’pense qu’on devrait le laisser ici, ouais. Déjà, faudra qu’il se démerde avec les gens de l’hôtel… Je paierais la nuit comme ça on sera « réglos ». »

Réglos sur la papier, du moins. Et je laisserais certainement un très gros pourboire si le réceptionniste nous interroge sur nos tenues pas très propres et notre odeur d’alcooliques. Et si l’organisation secret des folles (OSF pour les intimes) se lancent à nos trousses eh ben, je demanderais un coup de main à Alex. Parce que de ce que je me souviens, il a toujours été très doué pour les menaces de mort sur les esprits faibles. Un jour on s’était retrouvés à une soirée inter-lycées et il s’est mis à être plutôt… Méchant avec des mecs qui l’agaçaient. S’il a toujours la main, il s’en chargera. Si j’arrive à le convaincre. Pendant que je pensais à tout ça, je marchais avec nonchalance dans la pièce à la recherche de quelque chose qui pourrait envelopper le fusil discrètement sans qu’on nous capte direct en sortant dans la rue, heureusement la rue d’en pas était très passante et que paradoxalement, les gens ne verront pas deux pauvre péquenots qui s’ajouteront à la foule. Je récupérais ma veste trempée de vodka restée sur le lit qui me semblait un bon compromis pour l’emballer.

« Rambo, tu nous as foutus dans la merde alors on te laisse dedans, si tu nous suis, t’es mort, ok? Je connais quelqu’un qui te casserait la gueule si tu fais pas ce que je te dis. Capisce? »

Ouais, enfin j’espère que l’autre sera d’accord pour lui faire comprendre, parce que bon, le binoclard fait que ce qu’il veut quand il veut seulement. Bref, c’est que de la gueule et mes lèvres tremblent en prononçant ce mensonge à demi faux. Je vais vers Weston et lui murmure quelques mots à l’oreille.

« S’teuplait, on se casse, West’… On planque le fusil et on l’enferme. »

Sujet: Re: The Kids aren't Alright Lun 17 Mar 2014 - 17:19

• The Kids aren't Alright •feat Riku A. Nagel

Je peux sentir les gros doigts crasseux et moites de Rambo se glisser sur ma cheville, à la recherche d’un peu de réconfort. Le pauvre, n’a-t-il pas compris que ce n’est pas chez moi qu’il risque d’en recevoir? Mais bon, en même temps, difficile de lui en vouloir. Entre le mec qui lui écrase une crosse de fusil dans le visage, et la gonzesse qui le mord jusqu’au sang, j’avoue que le choix peut sembler difficile. Je tente de le chasser d’un coup de pied, mais voilà, les italiens sont perspicaces. Je finis par abandonner, le laissant presque se moucher dans mon jeans, humidifié par l’alcool. De toute manière, j’ai plus important à faire, pour l’instant. C’est évident, nous ne pouvons pas sortir de cette chambre avec un fusil à pompe dans les mains. Et le laisser en possession de Rambo n’est tout simplement pas envisageable. Cet enfoiré, il nous tirerait derrière la tête à la première occasion, j’en suis certain. Mes yeux parcourent la pièce, à la recherche de quelque chose pour l’envelopper. Je serais bien partant pour le glisser dans mon pantalon, moi. Après tout, avouons-le, ça ne ferait pas grande différence, hehe. Alors que je m’apprête à véritablement insérer l’arme dans mon jeans, Riku me coupe dans mon élan pour plutôt me proposer sa veste. Bon, ce n’est pas une mauvaise idée, non plus. Plus confortable, et définitivement plus sécuritaire. Haussant les épaules, j’emballe l’arme dans le vêtement avant d’admirer le résultat. Ce n’est absolument pas discret, mais bon, de toute manière, on a l’intention de l’abandonner dans le premier bac à ordure que nous croiserons.

Je lance un dernier coup d’œil à la pièce, m’assurant de ne rien avoir oublié. Sous le lit, dans le placard, dans la cuvette de toilette. Rien. Vraiment, je suis venu ici les mains vides… Je pousse un petit soupir, ne voyant vraiment aucune trace de mon téléphone. J’imagine que j’ai dû le perdre dans ce bar de danseurs… Zut, j’aimais bien ce portable… Il avait un design cool… Enfin, pas question de remettre les pieds dans cet endroit. Je hausse les épaules avant de passer un bras autour du cou de Riku, qui me supplie littéralement de quitter l’endroit. La pauvre, je ne peux pas l’obliger à rester dans ce trou plus longtemps. Que voulez-vous, c’est fragile, une femme! Je passe une main rassurante dans ses cheveux avant de la faire glisser jusqu’à sa taille.

-T’en fais pas, ma belle, on rentre.

Je donne un dernier coup de pied à Rambo, qui revole de quelques centimètres, pour nous laisser passer. Je le fixe d’un regard noir qui l’incite à ne pas nous empêcher de quitter la chambre. Le gros italien baisse les yeux, résigné à se faire abandonner. Fallait pas se moquer de nous comme ça, hein! Cet enfoiré… Si ce n’était que de moi, j’aurais pris quelques minutes de plus pour aller l’enfermer dans la salle de bain, la tête dans la cuvette, et j’aurais même pris la peine de lui laisser un petit cadeau humide et malodorant sur la tête, mais comme les supplices de Riku semblent sincères, je n’ose pas. Je le laisse donc pleurnicher sur le plancher sans trop lui accorder d’attention. J’entraîne Riku à l’extérieur avant de refermer la porte, mettant fin aux plaintes de l’autre. Je ne sais même pas à quel étage nous nous trouvons, alors nous décidons de prendre l’ascenseur jusqu’à la réception, où nous nous dirigeons, un peu honteux de notre accoutrement peu respectable pour un si bel hôtel. À mesure que nous nous approchons des réceptionnistes, je peux voir leurs regards se fixer sur nous. Je m’apprête à parler pour demander la facture, mais la jeune femme de l’autre bord du comptoir prend les devants.

-Monsieur Sarkozie! Mademoiselle Madonna! Encore une fois, je suis désolé pour hier… Je sais que vous teniez vraiment à ce chimpanzé, mais les animaux ne sont tout simplement pas autorisés dans cet hôtel…

Silence gênant. Je fixe la jeune femme de l’accueil avec mon meilleur regard interrogateur. Est-ce qu’elle me prend pour Sarkozie? C’est à moi qu’elle parle, là? Et le chimpanzé? Honnêtement, je préfère ne pas savoir. Je ne prends même pas la peine de répondre avant de sortir ma carte de crédit. Bah ouais, ce n’est pas parce que Riku ne couche pas avec moi que je n’ai pas à être galant. Et puis, elle me semble déjà assez traumatiser, pas besoin de lui infliger une surprise aussi salée. Pétard, mais qu’est-ce qu’on s’est offert, pour arriver à un tel montant!? Je parcours des yeux la facture que me tend la réceptionniste avec un grand sourire. Champagne, foie gras, massage, et… Comment ça, cinq nuits?! On est pas resté ici cinq nuits! C’est quoi cette connerie de réserver pour une foutu semaine complète! Ruminant intérieurement, je me contente de passer ma carte. De toute manière, c’est toujours moins cher comme ça que s’ils découvrent l’état de leur chambre… Et puis, honnêtement, je suis plutôt impatient de foutre cette arme à la poubelle et de rentrer chez moi…

-Bon, on se débarrasse de tu sais quoi, et je te raccompagne.

Je glisse une petite tape sur le postérieur de la jeune femme avant de me rappeler que celle-ci ne porte plus de sous-vêtement. Après tout ce qui s’est passé ici, honnêtement, c’est le dernier de mes soucis…

(c)Golden

Désolé pour le retard ;w;

Sujet: Re: The Kids aren't Alright Mer 19 Mar 2014 - 19:56

Mes nerfs lâchent un peu. Donc, ouais, désolée de faire ma chochotte, mais là c’est ma limite et je suis déjà un peu soulagée quand Weston prononce enfin les mots que je veux entendre. On va s’en aller. Ouf. Le reste, je m’en contrefous, pour être totalement honnête, la présence de sa main sur ma taille a bien peu d’importance également. Une fois le flingue planqué dans ma veste… On dira que c’est une grande baguette de pain, hein. Ou alors un didlo, si on dit ça aux gens de l’hotel ils nous poseront moins de question, je crois. On descend et nous voila dans la salle de séjour de l’hotel. Wow. Faut croire qu’avec l’état de la chambre j’avais pas tilté que ce boui boui était plus chicos que j’aurais pensé… C’était pas l’Hotel Hilton, hein, pas à ce point, juste, c’était pas juste une baraque pourrie pour faire des passes. On arrive devant l’hôtesse et la façon dont elle s’adresse à nous me fait froid dans le dos… Sarkozie? Madonna? A-Attends, c’est à nous qu’elle parle? Faisons comme si. Alors que je tire une tête de six pieds de long, Weston a déjà sorti illico son porte-feuille alors que la dame commençait à parler de Chimpanzé. Pourquoi je pense à Rambo d’un coup. Mais nan je suis tordue, un chimpanzé, ça parle pas! Mais oui Riku, arrête de dire n’importe quoi. Eh putain, c’est quoi cette facture de ouuuuuuuuuf? Je glisse quelques billets à Weston pour l’aider à payer et aussi pour offrir un pourboire à la réceptionniste, histoire qu’elle ne pose pas de questions ou qu’elle n’en dise pas plus sur le Chimpanzé. Oh, god, why. Pourquoi un singe ? Nan, vraiment, je veux pas savoir si en plus on était allé piller le zoo du coin avant de passer ici… Enfin, au moins, même complètement bourrés, on avait eu la présence d’esprit de donner des faux noms à l’hôtel.

Enfin, les formalités sont payées et sans demander notre reste, on sort enfin de cet hôtel pour se retrouver face à la foule dans la rue. Et Weston qui en profite pour me coller une main aux fesses. Je lui lance un regard de poisson mort, il a le naturel qui revient vite au galop, cet obsédé, ça me rappelle quelqu’un. Mais au final ,je me contente de soupirer et ris un peu bêtement. Embarrassée, soulagée et en même temps, je commence a être amusée par cette situation complètement impossible ou on s’est retrouvés. J’envoie un sourire narquois au jeune homme quand il me propose d’aller jeter le truc.

« Ouais, on y va, gros. » Et je réalise alors qu’on est plus dans cette putain de chambre glauque… « Putain. On s’en est sortis, West! PUTAIIIIIIIIIIIIIN! »

Je lui saute au coup et pleure un peu de joie, j’ai envie de danser, d’un coup! Nan mais, t’y crois, toi?! Pas moi, j’arrive pas a croire que je suis encore vivante, que je vais pouvoir retrouver mon chez moi, prendre une douche, me rouler sous ma couette et ne plus penser à rien. Ca allait être génial… On marche un peu jusqu’à une ruelle et je demande à Weston de monter la garde tandis que je fous discrètement le fusil dans un container qui traine dans un rue pleine de vieilles poubelles. Ce truc risque de tomber entre les mains d’un clodo mal attentionné… Oh, c’est batârd mais franchement, c’est le dernier de mes soucis! Comme West a dit qu’il me raccompagnait, je me dirige mollement vers mon chez moi en marchant à ses côtés. Au fur et à mesure, je me sens de mieux en mieux, même si j’ai toujours ca foutu mal de crâne.

« Franchement, heureusement que t’étais là. J’me serais suicidée, toute seule avec ce gars et tout ce bordel! » Comme on approche de chez moi, j’envoie un sourire a Weston. « Ca va aller, toi pour rentrer? Si tu veux monter vite fait prendre une douche y’a pas de lézard. »

Et franchement, là, je suis trop crevée pour avoir la moindre arrière-pensée. Alors ma proposition est tout ce qu’il y a de plus respectable. Je veux juste rentrer à la maison!

/HRP: J'me rends compte que j'ai un peu rushé du coup, j'espère que ça te conviendra quand même ^^/

Sujet: Re: The Kids aren't Alright Mer 19 Mar 2014 - 23:13

• The Kids aren't Alright •feat Riku A. Nagel

Oh, aire fraîche, je t’aime! La lumière brillante produite par le soleil m’éblouie quelque peu, mais je n’y porte pas attention. Je suis simplement heureux d’être dehors. Je me sens un peu comme un ex détenu qui vient de recevoir sa libération conditionnelle. Oh, liberté! Douce liberté! Nous avons enfin quitté cet asile de fou! Adieu, Rambo! Adieu, faux billets! Adieux toutes ces cochonneries que nous ne connaissons pas. Il vaut mieux ainsi, en même temps. Si ce dégoutant m’a rentré un truc dans les fesses pour me faire un trou comme ça, je ne veux pas le savoir. Je ne veux plus jamais entendre quoi que ce soit à propos de cette soirée infernale. Je veux juste me débarrasser de toutes les preuves pour pouvoir effacer ces souvenirs de mon esprit. Je sens qu’il doit se passer environs la même chose dans la tête de Riku, vu sa manière de me sauter au cou. Je m’attends presque à ce qu’elle m’embrasse, mais elle n’en fait rien, et se contente de m’entraîner dans une ruelle où elle s’empresse d’aller cacher l’arme avant que quelqu’un ne nous prenne les mains dans le sac. Je ne suis absolument pas crédible à faire le guet, comme ça, mais bon, bientôt, elle revient vers moi, les mains enfin vides. Je ne crois pas avoir déjà été aussi soulagé de ma vie… Oh putain, j’ai l’impression que je viens de relâcher une grosse crotte qui m’aurait obstrué les intestins depuis des jours! Belle image, je sais, mais c’est ainsi que je le vois.

Ne nous souciant pas de l’avenir du fusil, nous nous empressons de fuir les lieux, prenant le chemin menant chez Riku. Le reste du trajet passe bien rapidement. Nous parlons de cette foutu soirée, nous rappelons malgré nous des éléments que nous aimerions sans doute mieux oublier. Je ne peux m’empêcher de rigoler en pensant à mon slip troué, et oh, que dire de la culotte de Riku, seigneur! Malgré notre traumatisme, nous trouvons tout de même le courage d’en rire jusqu’à la demeure de la jeune femme. Je suis épuisé comme pas possible, et je n’ai qu’une envie, et c’est de rentrer, mais j’accepte tout de même l’invitation de Riku.

-Ouais je veux bien rentrer, une douche ne serait pas de refus… Merde je me sens souillé t’as pas idée… Rambo a beau dire qu’il ne nous a rien fait, je suis pas certain de vouloir le croire…

Cette idée me donne des frissons. Ces images, Arceus… Déjà, voir Rambo nu n’était pas un cadeaux, mais faire des trucs pas net avec lui, c’est autre chose… Honnêtement, même bourré, je ne crois pas être capable de faire une telle chose, mais on ne sait jamais. Et puis, il faut l’avouer, cette odeur de vodka qui nous colle à la peau, ce n’est pas bien agréable. Je suis collant, et je pue. Je veux me laver. Et puis, pas question que je rentre chez moi en bus. Je veux un taxi, et comme je n’ai plus de téléphone pour une certaine raison, eh bien je n’aurai pas le choix d’emprunter celui de Riku. Pressé de me purifier le corps, je m’empresse de me diriger vers la salle de bain, où je me déshabille sans gêne, la porte ouverte.

-Tu veux pas venir? Ça me gêne pas, tu sais.

N’attendant pas sa réponse, je m’engouffre sous le jet d’eau chaude. Seigneur que c’est bon… Encore quelques minutes là-dessous, et un bon café, puis tout sera oublié.

(c)Golden

C'est bon :3 on peu clore au prochain post si tu veux^^

» Cloudy with a chance of kids [OS]

The Kids aren't Alright

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