« C'est toi ou moi, l'un de nous est de trop! »

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 De ce qu'il y a de nécessaire [OS]

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Winter L. Kenway
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Winter L. Kenway
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Grima
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MessageSujet: De ce qu'il y a de nécessaire [OS]   De ce qu'il y a de nécessaire [OS] EmptySam 31 Jan 2015 - 14:41



De ce qui est nécessaire

Obtention d'Aramis

Un mois de réflexion. Un mois de balance du pour et du contre, avec un avantage net pour le 'pour'. Toutefois, le 'contre' avait eu raison de son impatience et elle s'était retenue, se disant qu'elle pouvait de toute façon attendre et que ça n'avait rien de pressé, qu'elle ferait peut-être aller les choses un peu trop vite si elle le faisait maintenant, mais elle ne tenait plus en place. Le concours d'hier l'avait tellement frustrée que toute la soirée d'après, elle avait passé son temps à réfléchir sur les combinaisons qu'elle aurait pu faire au lieu de celles que, même si Orion les avait brillamment exécuté comme d'ordinaire, n'étaient définitivement pas semblables à celles que Winnie et lui auraient utilisé dans un pareil cas. Face à l'Incisache de son adversaire, elle aurait tellement aimé utiliser d'autres techniques... Cette simple pensée avait alors bien trop occupé son esprit pour qu'elle pense à quoi que ce soit d'autre, et elle avait jugé qu'à cause de cela, elle avait été un peu déconcentrée et donc n'avait pas pu se donner au maximum. Pour cette raison, elle avait vu utile d’accélérer le processus. Elle ne pouvait pas non plus passer son temps à rêver de faire des choses : au bout d'un moment, il fallait soit agir, soit abandonner. Tout autre chemin ne serait que celui de la lâcheté.

Lorsqu'elle était entrée dans la compétition, on lui avait confié un œuf. Sur le moment, elle n'avait pas pensé à grand chose, plus préoccupée par comment elle allait réussir à s'occuper de ce nouvel arrivant dans son équipe vu son budget déjà très serré, et même si la curiosité de savoir ce qui se trouvait dedans la rongeait tout de même un peu, elle n'avait pas cherché à deviner à l'avance. Par contre, la surprise avait été au rendez-vous lors de l'éclosion, et pas qu'un peu... Avouez que de voir éclore un Wattouat chromatique, ce n'était pas un événement très habituel et commun à tout le monde, hein. Et bien le fait est que, lorsqu'elle était plus jeune et encore très sotte (ou du moins bien plus que maintenant, car elle aussi, même si elle ne l'avouerait jamais, réagissait parfois de manière bien idiote), elle avait cru à une hallucination, au départ. Puis après avoir entendu la petite chose crier pour son attention car elle avait faim et un peu froid, elle avait tout de suite oublié la couleur inhabituelle du mouton pour se concentrer sur lui et son bien-être. Le nom était venu une semaine après, après beaucoup de réflexion et de prises de tête, mais elle s'était tout de suite attachée au Wattouat et ne l'avait pas quitté des yeux un seul instant les jours suivants sa naissance, et ce sous les regards amusés et dénués de jalousie d'Orion et d'Orphée.

Toutefois, elle l'avait toujours gardé loin de Nimue et des risques, loin du milieu dangereux des tournois clandestins ; c'était un peu l'exception si l'on veut, que d'ailleurs toute l'équipe s'entêtait à protéger. Mais malgré tout, une fois qu'il avait atteint sa taille adulte et la puissance qui venait avec, il avait de lui-même tout fait pour pouvoir aider et montrer qu'il n'était plus l'enfant du groupe, et l'avait prouvé à de maintes reprises. Quand elle était devenue championne et qu'il avait fallu choisir trois pokémon, il avait été difficile pour elle de le faire, mais après moult réflexions, Circé, Orphée et Orion avaient été ceux qui feraient partie de son équipe officielle. Et ce Pharamp qu'elle avait élevé et vu grandir, qui avait participé à ses concours officiels, ne le serait pas. Ce n'était pas de la discrimination, mais lorsqu'il avait fallu choisir, elle s'était rappelé qu'Olivia, sa mère, aimait beaucoup le Pharamp et qu'il mettait de la bonne humeur dans ses journées, et étant donné que depuis l'accident qui avait bloqué ses jambes sur un fauteuil il était plus rare de la voir sourire, Winter avait trouvé que le laisser aux soins de sa mère ne serait pas une mauvaise idée. Et il n'avait pas protesté, alors tout allait bien dans le meilleur des mondes.

Sauf qu'il lui manquait. En tant que partenaire de coordination en général, elle avait toujours l'impression dérangeante, perturbante et agaçante qu'il lui manquait quelque chose en concours, qu'elle perdait des opportunités magnifiques, et lorsqu'elle avait appris qu'elle pouvait avoir un quatrième pokémon dans son équipe officielle, elle avait tout de suite su qui cela serait ; ne restait plus qu'à aller faire la proposition au concerné.
Les dimanches, il n'était pas rare qu'elle aille rendre visite à ses parents, alors c'était à peu près normal pour elle de leur rendre visite. Et puis sérieusement, personne ne faisait de meilleur thé noir qu'Olivia, c'était indiscutable à ses yeux. En terminant sa gorgée, elle poussa un soupir satisfait et un léger sourire étira ses lèvres. Rien à faire : cette simple action lui rappelait tant de bons souvenirs qu'elle ne pouvait pas s'empêcher de sourire aussi niaisement et bêtement. Chaque fois qu'elle revenait dans cette maison, même si elle était un peu étroite, elle se sentait mieux. La simple vision de ces murs bleus, de ce tableau de cascade qui traînait au dessus du canapé (et qu'Esther changeait de place tous les mois à peu près, n'étant jamais satisfaite de sa position), de l'odeur sucrée et vanillée des biscuits à la vanille qu'Esther faisait toutes les semaines le dimanche matin et qui trainait dans la maison toute la journée, et tous ces petits détails qui faisaient qu'à chaque fois qu'elle franchissait la porte, elle avait l'impression d'être redevenue une enfant.

« Winnie ?
- Hn ? »


Plongée dans ses pensées, elle n'avait pas remarqué que son regard s'était perdu dans sa tasse de thé. Elle sursauta un peu, et par conséquent, une partie de sa boisson chaude se renversa sur sa main et elle étouffa un juron en se mordant les lèvres, sous le regard amusé de sa mère qui ne pu s'empêcher de glousser avant de reculer. Même si Winter savait qu'Olivia avait une maîtrise presque divine de son fauteuil, restait qu'elle préférait éviter d'avoir à lui faire subir des déplacements non nécessaires.

« Ne bouge pas, j'ai un chiffon à portée de main ! »

Langage code pour : 'reste bien gentiment assise et ne proteste pas'. Aussi gentille qu'elle était, elle parvenait à faire passer dans son ton une sorte de fermeté indiscutable qui faisait que Winnie n'arrivait que rarement à s'opposer à elle quand elle était ainsi. Tandis qu'elle jouait machinalement avec sa cuillère, elle ne pu s'empêcher de laisser un léger reflet peiné passer dans ses yeux en voyant sa mère avoir de telles difficultés à se mouvoir dans le salon. Mais sachant que la pitié était quelque chose qu'elle détestait, il valait mieux ne rien dire. Elle savait elle-même à quel point ce sentiment d'être vue comme faiblarde était horripilant.
Une fois le chiffon dans ses mains, elle essuya la table et sa main, avant de la remercier brièvement par un sourire léger. Olivia prit une petite gorgée de sa tasse avant de parler de nouveau.

« Quelque chose te tracasse, ma grande ? »

La jeune femme aux cheveux bleus parut hésiter, rendue nerveuse. Face aux autres, c'était un modèle d'assurance et de confiance en soi, mais avec ses parents, c'était tout une autre histoire, et Olivia avait ce charisme rayonnant à ses yeux qui faisait qu'il était étrangement difficile de lui parler sans avoir l'impression d'être un minuscule être insignifiant (en même temps c'était sa mère, donc rien d'étonnant à ce qu'elle soit un peu moins confiante avec elle).

« Ah, pardon... Je voulais te demander quelque chose, en fait, si tu le veux bien.
- Dis-moi tout. »

La curiosité dévorant dans le regard brun de sa mère en disait bien assez. La championne ne pu s'empêcher de sourire un peu, amusée par cette lueur enfantine dans les yeux de la plus âgée.

« En fait, il faudrait demander à Aramis aussi. Mais, euh... Ce que j'aimerais savoir, c'est si ça ne te dérangerait pas que...
- Qu'il vienne te rejoindre à l'amphithéâtre ?
- Oui, ça...  A-attends, comment tu-... ? »


Olivia gloussa, comme si elle venait d'entendre une blague horriblement amusante.

« Au moment même où tu me l'as confié. Allons, me prends-tu pour une idiote... ? Tu pleurais à moitié en le laissant ici !
- J-j-je ne pleurais pas ! J'étais juste un peu émue !
- Tellement émue que quand je t'ai vu partir en te regardant de la fenêtre, tu reniflais comme une enfant !
- Maman... »


Le ton suppliant de Winter alors qu'elle cachait comme elle le pouvait son visage rougi avec la paume dans sa main, en se pinçant l'arrête du nez, technique ô combien efficace mais qui ne marchait pas avec sa mère, ne fit qu'amuser davantage la paraplégique qui ricana avant de recommencer à siroter sa boisson chaude.

« Je taquine, je taquine... Tu ne vas pas me reprocher ça, sérieusement ! C'est mon rôle de t’embarrasser, et ce jusqu'à ce que je croupisse dans une boîte en bois ! Et puis il n'y a pas à avoir honte de ses émotions, tu sais c'est tout naturel !
- ... On peut en revenir au sujet ?
-  Le sujet ?
- Aramis, l'amphithéâtre, tout ça...
- ... Ah, oui ! Hmm... Dommage qu'Esther ne soit pas là, elle aurait pu aller me chercher la ball... Tu veux bien y aller, Wiwi ? Elle est sur le bureau, dans notre chambre.
- Pas de soucis. »


La coordinatrice termina sa tasse avant de se lever et de se diriger vers la pièce du fond, non sans laisser son regard se perdre sur les quelques photos qui ornaient le mur du couloir, un sourire stupide aux lèvres. Elle manqua d'ailleurs d'être bousculée par le Chaglam d'Esther, mais celui-ci étant souvent distrait, cela n'avait rien d'étonnant et elle ne lui en aurait pas voulu de toute façon. Une fois rentrée dans la chambre, elle se rapprocha du bureau et, comme prévu, la ball bicolore était bien là, avec toutes ses rayures, ces cicatrices laissées par le temps qui laissait sa marque sur l'orbe comme pour montrer une énième preuve du passage du temps. Elle n'avait pas besoin de ça pour le remarquer de toute façon : en sept ans, il était arrivé tellement de choses qu'elle avait l'impression que l'époque de ses dix-huit ans datait d'il y a un siècle.
Toutefois, alors qu'elle détaillait la ball sous tous les angles en se remémorant mille et uns souvenirs, son regard bleuté fut attiré par des feuilles de papier disposées tout près, dont une qui était tombée au sol, et paraissait provenir d'un trieur assez bien dissimulé, en toute somme. La curiosité eut pour le coup raison d'elle, et ce en dépit des bonnes manières que ses parents avaient tenté de lui faire intégrer depuis très longtemps. Ses sourcils se froncèrent lorsqu'elle se mit à lire, surtout qu'il s'agissait d'anglais et que, vu que Winter savait qu'Olivia ne parlait jamais de son pays natal pour des raisons qu'elle ne lui avait jamais expliqué (et elle avait toujours refusé de le faire), elle n'aurait jamais supposé trouver une lettre en destination du Royaume-Uni ici. Alors qu'elle lisait en diagonale et trouvait des mots qui ne la rassuraient pas trop, une voix parvint à ses oreilles.

« Winnie, ma chérie, tu t'en sors ? Je l'ai peut-être rangé autre part !
- Non non, c'est bon, je regardais juste les photos ! »

Excuse et mensonge sont deux tâches assez peu honorables, mais Winter n'était pas assez masochiste pour dire la vérité sur ce qu'elle faisait à sa mère. Elle n'avait qu'à faire ce qu'elle était venue faire après tout, et ce même si les mots qu'elle avait lu l'alarmaient. Néanmoins, était-ce son rôle que de se mêler des affaires de ses parents...? Certains lui diraient oui, d'autres non, et elle se réjouissait bien de l'existence de ce dilemme pour pouvoir se permettre de ne pas réfléchir à la réponse tout de suite.

« Tu m'excuseras, je t'ai piqué ton biscuit. Tu en veux un nouveau ?
- Non merci, ne t'inquiètes pas. Mais... Tu es sûre de toi ? »


Un sourire doux et tendre s'étira sur le visage fatigué et marqué par l'age d'Olivia, et elle la regardait avec ces yeux qui paraissent tout savoir, tout dire et qui ne disent rien tout à la fois.

« Lui aussi, il trépigne. À chaque fois qu'il te voit à la télévision, il veut être là-bas. Il veut combattre avec toi, et recommencer comme avant. Tu sais, je crois qu'il t'attendait, ce serait bien son genre. Tu m'as laissé un ange gardien, mais je crois sincèrement qu'il doit revenir avec toi. J'en ai même discuté avec lui, alors j'aimerais que tu acceptes le fait que ce soit complètement décidé.
- Si tu le dis... »


Pendant une demie-heure à peu près, la conversation continua sur des thèmes plus ou banals, sans que Winter n'arrive toutefois une seule fois à distinguer quelque chose d'inhabituel dans le comportement de sa mère, même pas un signe de nervosité plus évident qu'un autre. Déçue de ne pas en avoir appris plus, elle se réconforta en se disant qu'en tirant les vers du nez à Esther, elle aurait sûrement plus de chances. Restait à voir quand, comment, et où. Mais tout ça, c'était une autre histoire.
Alors que, une fois revenue à l'amphithéâtre et postée à sa place, et ce en dépit du fait que personne n'était là aujourd'hui, elle laissait le Pharamp sortir de sa ball et que les yeux de Winter se posaient sur la douce lumière bleutée qui émanait de sa queue, un sourire plein de confiance et d'assurance vint se dessiner sur le visage du pokémon choromatique, reflet identique de celui de la championne.

« On y retourne, Aramis ? »

Le hochement de tête qu'elle reçut en réponse lui suffit largement ; c'était déjà bien assez comme ça, et elle n'avait pas besoin de davantage pour le comprendre
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