Âge du personnage : 24 ans, né un 13 décembre Métier / Études : Vagabond Niveau : 42 Team active : .
Lisa Lisa - Paratonnerre - Assurée
Jojo - Chlorophylle - Foufou
Kars - Herbivore - Gentil
Suzie - Regard Vif - Maligne
Vanilla - Engrais - Timide
Speedywagon - Turbo - Pressé
Team spécifique : .
Santana - Lavabo - Relax
Jolyne - Glissade - Douce
Sujet: Cesar et les Richter - Partie 1 (OS, Eclosion) Mar 28 Avr 2015 - 18:41
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CESAR ET LES RICHTER partie 1 Eclosion de Vanilla la Bulbizarre
Cela fait une quelques jours que Cesar ne sais plus trop où donner de la tête. Tout a commencé par sa deuxième rencontre avec Natsume Shimomura, un garçon qu’il avait vu pour la première fois à la fête de Noel sur l’île du Paradis. Cet après-midi en sa compagnie avait de loin été le plus bizarre et le plus éprouvant de sa vie. Bah, oui, il y a presque un an encore, il ne pouvait pas mettre le nez dehors, alors, oui, ce n’est pas difficile de faire de cette journée la plus étrange de sa vie. Mais c’était vraiment, vraiment étrange. Bref. Au moins, elle lui restera en mémoire fort longtemps, et l’essentiel est que désormais, il puisse rire de tout ça, y compris des Tarpauds très musclés. Même si le passage au commissariat continue de lui donner des frissons dans le dos. Et puis… Il y a eu Charlie. Charlie et cette fameuse soirée si particulière qu’ils avaient passé tous les deux. C’était tout aussi éprouvant, mais dans un autre genre que celui applicable à ses aven tures avec Natsu. Comment dire… Le cœur de Cesar s’affolait toujours quand il repensait à son amie, a leurs contacts hésitants, ce soir-là, et une chaleur envahissait le creux de son estomac à chaque que fois que le prénom oui l’image de la Championne traversait son esprit. Il se souvenait encore très nettement de toutes les sensations éprouvées lors de cette fameuse nuit, ou Charlie et lui-même s’étaient laissés happer par le sommeil, main dans la main. Le lendemain, il s’était réveillé après elle, et n’avait pas pu revoir sa brunette favorite de la journée. Depuis quelques jours, il lui fallait se rendre à Vanawi pour aider Natsume aux réparations des bâtiments qu’ils avaient pu endommager pendant leur fameux après-midi de fous furieux. Et par conséquent, il n’avait pas eu l’occasion de rediscuter de tous ces évènements avec la Championne.
C’est donc là que Cesar se trouvait alors. Midi venait de passer avec le déjeuner, et les deux garçons en avaient enfin terminé avec leurs travaux. Le garçon aux cheveux gris errait désormais dans les rues, d’un air rêveur qui ne partait pas de son visage depuis le matin même. Il semblait encore plus béat que d’habitude, et il est évident qu’il était complètement ailleurs, en train de flotter sur un petit nuage tout rose bonbon en pensant à sa très chère Charlie. Tout cela en même temps, il redoutait quand même de rentrer à l’Arène. Non seulement car une fois devant la jeune femme de ses rêves, il se sentirait certainement très bête de s’être fait des films, et puis, car tout recommencerait comme d’habitude. C'est-à-dire, que tout irait comme il l’a toujours été, ils resteront ce qu’ils sont : de très bons amis. Cette pensée lui donna l’impression d’être transpercé au niveau du cœur, et il baissa les yeux vers l’œuf qu’il portait dans ses bras, pour s’apaiser. C’est Natsume qui lui avait confié, en remerciement de son aide. Il hâtait Cesar de pouvoir découvrir ce qui sortirait de cet œuf tôt ou tard, mais pour le moment, eh bien, il retourna fixer les nuages dans lesquels il voyait des cœurs et des Charlies en train de sauter de cumulus en cumulus. Il ne faisait donc pas très attention ou il marchait, et se fit un peu houspiller par une mémère a Couafarel qui passait, et décida de continuer sa contemplation assis sur un banc d’un parc qui se trouvait là. Il ne sait pas trop depuis combien de temps il se trouvait là, mais il lui sembla qu’on l’appelait. En se redressant, il aperçut alors une chevelure blonde familière et un grand sourire.
« Ehhhh l’asticot, qu’est-ce que tu fais là?! » « … Ooooooooooh! Monsieur le… Le Monsieur de la fête de Noël! » « C’est trop bête, tu es parti sans me dire ton prénom et sans me dire « au revoir » la dernière fois! Mais t’as l’air en forme… J’me demande bien à qui tu pensais, avec cette tête là… Huhuhu! » « Maieuuuuh non je… noooon! Et puis, toi non plus tu m’avais même pas dit ton prénom! » « Bon, bon, t’as gagné, l’asticot! Le Monsieur de la fête de Noel a un nom, et c’est Emilio Rainbow! »
Le blond tendit sa main à Cesar, sans quitter son air enthousiasme, et le salua, se présentant enfin au passage. Il s’invita pas la suite sur le banc, en attendant que le garçon aux cheveux d’argent se présente à son tour.
« Bah, alors moi c’est Cesar… Richter! C’est ça mon prénom et… et mon nom de famille. »
Cela le troublait toujours autant d’avoir un nom de famille à lui. Un nom de famille qui le relie très certainement à d’autres individus : des frères, des sœurs, peut-être même des parents. Une vraie famille de sang dont on lui a caché l’existence. Pourquoi? Il n’est pourtant pas méchant, ni dangereux, à sa connaissance, sauf quand on l’énerve vraiment très fort. Il se sentait à la fois ému d’avoir un vrai nom, et en même temps, cela l’effrayait, d’exister. La peur que l’on puisse le trouver pour l’enfermer, probablement. Même si il n’a rien fait de répréhensible. Emilio, en revanche, sembla surpris en l’entendant se présenter. Ce qu’il dit alors fit quelque peu se rétracter Cesar, en train de se découvrir un côté craintif et secret qu’il ne se connaissait pas.
« Richter? C’est marrant, ça, je connais quelqu’un qui s’appelle comme ça… Coïncidence! » « Ah? Tu es la deuxième personne à me dire… Euh, enfin! Qu’est-ce que tu fais là, Emilio? »
Une voix féminine l’interrompit alors, et Emilio se retourna à l’appel de son prénom, pour faire signe à la silhouette fine aux longs cheveux noir en train de venir vers eux. Puis il revint vers Cesar.
« J’attends mon amie. La voila qui arrive justement! Mais du coup, peut-être que vous vous connaissez! » « Euh… »
Quand Cesar leva les yeux vers la jeune femme arrivée à leur hauteur, son cri de surprise fit sursauter le Ponchien d’une grosse dame qui passait par là, et il se leva brusquement, pour faire face à la fille aux yeux violets… La fille de l’Île du Paradis contre qui il avait disputé un combat Pokémon, et gagné l’œuf de Kars. Qu’importe si c’est un complot ou non… Le monde est vraiment petit! Elle aussi semblait surprise, mais se passa d’être trop sonore, restant simplement bouche bée et le souffle coupé. Emilio ne comprit pas trop ce qui se passait, mais ne put bien entendu pas s’empêcher de demander ce qui se passait entre les deux jeunes gens.
« Bah… Cléo, Cesar, z’avez vu un fantôme ou quoi? » « Cesar?! Tu t’appelles…!! » « Un fantôme? Mais… Non! Tu es la fille de l’Île du Paradis! » « La fi- Plaît-il? Ah ! Tu veux dire, Nuva Eja? Je… Euh… Oui, je suppose que c’est moi, mais… » « Respirez un peu, vous deux, m’enfin! Vous devriez voir vos têtes! » « Emilio, ne te moques pas! »
Trop tard, car le blond était déjà plié en deux sur le banc, aux côtés d’un Cesar qui ne menait pas bien large, et d’une Cléopatre qui n’avait pas l’air plus maligne, et qui finit par s’asseoir aux côtés de son ami blond, l’air embarrassée. A part les hoquets d’Emilio, le silence se fit, de plus en plus gênant. Cesar et la dénommée Cléo se lançaient sans cesse des regards troublés, ne sachant que penser de cette situation… Et du caractère sadique du malin hasard, pour les avoir mis la tous les deux en ce jour précis…
« Décoincez-vous un peu! » « Mais c’est trop bizarre! Comment tu savais qu’on s’était déjà rencontrés, en plus?! » « Baaaah… Je sais pas, moi! Vous avez le même nom de famille alors je, euh… » « Qu-QUOI?! »
La jeune femme se releva vivement, elle semblait tout d’un coup paniquée. Et Cesar aussi se leva avec son œuf dans les bras. Tous les deux ne savaient plus où donner de la tête. Les liens se faisaient petit à petit dans leurs esprits respectifs, liant avec les sensations ressenties lors de leur première rencontre, ce qu’ils avaient pu trouver comme informations chacun de leur côté… Puis ils échangèrent un nouveau regard, se fixant, tentant de se reconnaître l’un dans l’autre, de trouver ce qui les rassemblait, plus qu’un simple nom de famille. Mais pour Cléo, le prénom et le nom de son vis-à-vis suffisait déjà à lui faire tomber la réalité telle une enclume sur la tête. Cesar existe donc bel et bien… Et comme elle le pensait, du fait de son esprit trop cartésien, il n’avait rien d’un Démon, ou d’une créature terrifiante comme l’avançait son… Non, leur père. Ses jambes tremblaient, tout comme celles de Cesar. Tous les deux submergés par l’émotion, ils auraient pu fuir, alors, partir chacun de leur côté. Mais ce lien mis à nu, qui les liait désormais ne pouvait plus être évité, ni brisé. Leur contact visuel ne s’était pas rompu non plus. Ce fut Cléopatre qui parvint, tant bien que mal, après plusieurs trop longues secondes, à reprendre la parole.
« Cesar je… C’est… C’est compliqué tout ça… Peut-être que tu n’as jamais pensé que, euh… Eh bien… Tu sais, on a le même… Le même nom. Et je crois que tu es mon… »
Le silence se fit, mais Cléopatre n’osa pas en dire plus, pas devant Emilio. La situation familiale des Richter était déjà assez compliquée comme ça, il est inutile d’entrainer un autre individu dans cette histoire. Mais, le chat est sorti du sac, maintenant, faire marche arrière n’est plus permis. Cela aurait pu continuer assez longtemps, ce silence atroce et interminable, si un cri des plus étranges ne les avait pas interrompus. « AAAAHEEEEEEEEHHHHHH! Cesar, Cesar, ton œuf! » « QUOI QU’EST-CE QUE C’EST ?! » « C’est.. !! Cesar, poses-le, je crois bien qu’il va éclore! »
Sur les conseils des deux soigneurs, Cesar s’accroupit pour poser l’œuf fissuré à terre, et s’agenouilla à ses côtés. Cléo et Emilio firent de même, et un maigre sourire se forma sur les lèvres de la jeune femme, fascinée par la petite vie sur le point de sortir de l’œuf. Cesar aussi retrouva sou sourire, quand une créature à la peau verte sortit sa tête de la coquille brisée. Deux grands yeux ornaient son visage souriant, et la petite Bulbizarre se secoua pour se débarrasser des restes d’œufs encore collés sur elle.
« Un Bulbizarre! Il- Elle est magnifique Cesar. »
Fit la jeune femme aux cheveux noir, levant son air émerveillé vers celui qu’elle avait compris être son frère. La présence de la petite Bulbizarre la mettait en confiance d’un coup, et sachant ce qu’avait peut-être du subir Cesar par la faute de leur père : privé de connaitre sa famille, l’orphelinat puis l’asile, elle avait malgré elle de la compassion à son égard… Mais jamais un garçon comme lui ne ferait de mal à une mouche. Même si sa timidité la forçait à rester sur sa réserve, Cléo ne pouvait pas résister à la petite bouille de la toute jeune Pokémon Plante, ni au sourire si sincère de son demi-frère.
« Et… tu as vu? Je crois qu’elle est chromatique… Emilio, qu’en penses-tu? » « Tu as raison, Cléo! Les Bulbizarre ordinaires ont la peau plus turquoise. »
Cesar ne répondit rien, la venue au monde de ce petit être avait fait apparaitre un énorme sourire sur son visage, et il passait à présent sa main sur la tête de la Bulbizarre à la peau verdoyante, cette dernière fermant les yeux pour en profiter pleinement.
« Tu es trop belle, Vanilla! » « Vanilla? C’est marrant comme nom! » « Ça lui va euh… étrangement bien? »
Emilio et Cléo échangèrent un regard équivoque, ne sachant que penser des gouts en matière de surnoms de Cesar. Puis, Emilio haussa les épaules pour se lever doucement. « Vous devez avoir pas mal de trucs a vous dire, nan? Vaut mieux que j’vous laisse, les histoires de famille c’est pas toujours simple! » « Désolée pour cet après-midi, Emilio… » « Bah, penses un peu à toi! » « Merci. »
Le blond s’éloigna alors d’un pas vif en chantonnant, laissant les deux Richter seuls. Le silence revint, mais Cléopatre décida de pendre les choses en main, et de finir la phrase qu’elle avait commencé quelques minutes avant.
« Bon, Cesar… On ne pouvait pas le savoir, à Nuva Eja, mais… Je crois bien que nous sommes frère et sœur. Du moins, j’ai bien un grand frère nommé Cesar. Mais je ne l’ai jamais croisé car il ne vivait pas à la maison. Mais… Parler de tout ça va probablement prendre du temps, on ferait mieux d’aller dans un endroit plus calme et à l’abri. Enfin… Si tu le veux bien. » « D’accord! Je vais avoir beaucoup de question à poser, tu sais. » « Je n’en doute pas, Cesar. Mais je ne sais pas si je pourrais répondre à toutes tes questions. Cela risque d’être éprouvant pour nous deux. » « Désolé.. » « Ce n’est pas ta faute. Cela devait bien arriver un jour, je crois! » « Bon, bah, pendant qu’on marche, j’ai une première question! « Cléo » c’est ton vrai prénom? » « C’est un diminutif pour Cléopatre. Nos parents nous ont donné des prénoms assez grandioses, hein? »