| Zekrom Administratrice Fondatrice
Messages : 4024 Date d'inscription : 19/06/2013 | |
| Sujet: Intrigue #3 - Amanil sous les Cendres Jeu 9 Jan 2014 - 0:15 | |
| AMANIL SOUS LES CENDRES Intrigue Troisième «Pour ceux qui demandent pourquoi, la réponse est simple. À ceux qui cherchent à faire du mal à notre nation, nous ne faisons pas de cadeau. La violence est parfois nécessaire pour défendre ce qui nous est cher, telle notre chère Enola. La journaliste Azmitia est une menace pour notre bon pays et menace l’intégrité de chaque habitant de cette île. Elle doit être éliminée et tous les moyens seront pris pour que ce souhait se réalise. Comme la rafle d’hier après-midi.» -Discours prononcé par un représentant sans nom du Régime, le 2 janvier 2014, sur toutes les chaînes d'information d'Enola.
Une semaine s’est écoulée depuis cet avertissement paru dans tous les médias enolians au lendemain de l’attentat du premier janvier. Une tentative pour le moins douteuse de justifier un acte de violence inouïe qui a vu la mort de plus d’une centaine de personnes, au moins autant de blessés recensés, en plus de l’emprisonnement de près d'une cinquantaine d'autres, dont le nombre exact est difficile à évaluer. Tous se souviendront des images spectaculaires captées sur le vif par des téléphones cellulaires et autres appareils par des personnes présentes sur les lieux qui ont envahies les réseaux sociaux, mais difficile de dire qui détient la vérité dans toutes les spéculations qui entourent cet événement du Jour de l’An.
Retournons donc en arrière, vers cet après-midi où brillait un soleil éclatant sur la capitale d’Enola, Amanil. Sur la Grande Place Publique de la ville avait lieu un événement annuel rassemblant des milliers de personnes chaque année, une compétition où participent des Dresseurs et Coordinateurs venus des quatre coins de l’île. Vers 15 : 35 alors que les demi-finales des Coordinateurs battaient leur plein, une bombe a explosé sous les gradins au Nord-Est du terrain, provoquant une panique sans précédant. À ce moment, une armée de soldats du Régime en place sont entrés et ont embarqués les civils présents, s’attaquant à ceux résistant, jetant les autres dans des caravanes en direction de l’inconnu. Nul nouvelles des disparus depuis.
Dans la capitale, un silence de mort règne sur les rues désertes. Les cadavres s’empilent toujours sous les décombres de la place publique, où un autel parsemé de fleurs a été dressé en l’honneur de ceux que l'on n’a pas pu retrouver. Les questions persistent. Où sont passés les prisonniers? Quels supplices leur réserve-t-on dans la nouvelle prison secrète du Régime? Combien de souffrances devront encore endurer ce peuple qui vit sous le joug de cette dictature depuis maintenant près de cinq ans et demi? Si l’incompréhension s’épaissit, un élément s’illustre hors de tout doute : ce gouvernement non-élu fera tout pour préserver le monde de la vérité à son sujet, même au détriment de sa propre population.
Depuis l’île d’Enola, Votre dévouée Azmitia
POINTS IMPORTANTS À RETENIR • L'après-midi du 1er janvier, pendant la compétition annuelle du Jour de l'An à Amanil, le Régime a porté contre la foule un attentat à la bombe, puis a emprisonné plusieurs civils qu'ils ont emportés vers une destination inconnue. • Depuis l'attaque, la plupart des activités dans la ville sont paralysées, y compris les arrivées et départs en avion ou en bateau. • Des vidéos de l'attaque fusent partout sur les réseaux sociaux et provoquent la consternation partout dans le monde. Les grands dirigeants de la planète haussent les sourcils devant ces images pour le moins brutales. • Les prisonniers du Régime ont subit tous les jours des entrevues dans le but de retrouver Azmitia et certains sont libérés avant la parution de l'article lorsqu'il était évident hors de tout doute qu'ils n'étaient pas la journaliste recherchée ou qu'ils ne savaient rien d'elle. • La parution de cet article provoque un coup de froid parmi les rangs du Régime et on relâche la quasi totalité des prisonniers, n'ayant pu trouver Azmitia, qui court toujours... Ceux qui ne sont pas aussi chanceux sont interrogés plus en profondeur ou carrément exécutés quand les soupçons d'affiliation avec la Résistance sont trop importants. |
|