« C'est toi ou moi, l'un de nous est de trop! » ''Dégage'', de Bryan Adams. |
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Auteur | Message |
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| Charlotte S. Laurens Administratrice Fondatrice
Age : 31 Messages : 485 Date d'inscription : 28/04/2014 Âge du personnage : 19 ans Métier / Études : Championne Dresseur de Zazambes Pseudonyme(s) : Tabitha, surnom de dresseuse Niveau : 60 Team active :
Akemi la Galifeu ♀ - Brasier - Naïve
Alastor le Carchacrok ♂ - Voile Sable - Rigide
Eryn la Crocorible ♀ - Intimidation - Joviale
Edwin l'Hariyama ♂ - Isograisse - Gentil
Astrid la Pandarbare ♀ - Poing de Fer - Calme
Miornir l'Hippoducus ♂ - Sable Volant - Brave
Team spécifique :
Soren le Lucario ♂ - Attention - Solo
Asaki le Grotichon ♂ - Brasier - Modeste
Fukuo le Bagguiguane ♂ - Mue - Jovial
Hayate le Karaclée ♂ - Fermeté - Pressé | |
| Sujet: Elastic Heart |PV Cesar| Ven 6 Mar 2015 - 14:24 | |
| ELASTICheartJ’ouvre la porte à la volée. Je ne me sens pas chez moi. L’obscurité qui règne ici m’enveloppe. Dissimule les sillons formés par mes larmes contre mes joues. Je referme derrière moi, me laissant tomber contre elle. Je croyais qu’ici la douleur s’estomperait, que mon Arène saurait m’apaiser comme elle le fait toujours. Ma prison glacée, elle s’est formée à l’intérieur de ma poitrine et voyagera avec moi désormais. Les membres glacés malgré la chaleur qui règne dans l’entrée plongée dans la pénombre, je me relève, prise de panique. Alastor près de moi tente de m’aider alors que je titube en direction du terrain, ma respiration inégale. Je n’ai jamais ressenti une colère aussi intense. À son état le plus pur, elle menace de tout déchirer dans mes frondaisons déjà fragilisées par tant d’épreuves. Les regards, les rires, les gestes, ils ondulent sous mon imagination aiguisée, prenant des proportions difformes et brutales dans mon esprit. Je revois la scène encore et encore, les mains de Nathan sur moi tentant de m’arracher à un monde candide, ses lèvres pressées contre les miennes, réticentes… Mon premier baiser volé par un imbécile. Non. L’imbécile, c’était moi, c’était moi pendant tout ce temps de m’être laissée emporter par les yeux doux de ce jeune homme. J’ai bien voulu croire qu’il m’aimait. J’ai bien voulu croire qu’il m’appréciait pour ce que je suis et non pour l’illusion que je projette de par mon titre.
Peut-être que c’est véritablement tout ce que je vaux. Peut-être qu’il n’y a de valeur en moi que cette petite Championne. Outre ce métier, que suis-je? Une pauvre gamine, voilà ce que je suis. Qui n’a pas su, qui n’a pas su. Que ne sait rien. Qui encore maintenant n’est qu’une pauvre enfant paumée comme au premier jour et rien ne me dit que cela va changer. Une pauvre adolescente en perdition qui n’a jamais su faire comme les autres, entrer dans le moule. Ç’aurait été si facile. De faire comme les autres. D’embrasser Nathan, de le laisser me toucher comme si je lui appartenais. J’aurais dû, n’est-ce pas? Il m’aurait suffi de ne rien dire, et alors jamais il n’aurait prononcé ces paroles. Au milieu du terrain, je laisse les larmes couler dans un silence morbide. Mes oreilles sillent, ma vision s’embrouille. Je ne suis qu’une idiote. Je mérite probablement tout ce que vient de me dire Nathan. Je m’égare jusqu’à la salle derrière le terrain, une sorte de loge que je n’utilise que rarement. Je me poste devant le miroir en observant mon reflet.
«Tu aurais dû crever avec le reste de ta famille.»
D’un geste prompt, je détache les cheveux que j’avais tressés. Un gémissement me parvient alors que les sanglots se font plus insistants. Je décroche ma robe de sur mon dos, la lançant dans un coin de la pièce en l’abandonnant à son sort. Je ne veux plus. Plus rien qui m’associe encore à lui. Ce salopard. Dans un cri je fracasse le miroir devant moi. Ma main coupée de part en part mais j’ignore le sang qui coule contre mon bras, m’habillant de mon kimono cérémonial avant de fuir en direction du terrain où j’active les cibles qui me servent lors des entraînements Pokémon. Une à une, je les détruits de mes poings, de mes pieds en hurlant ma peine et ma rage. Je ne m’arrête que plusieurs minutes plus tard alors que mes jambes cèdent finalement sous mon poids et que je m’effondre sur le terrain en pleurant. Ma voix rauque s’est brisée. Je me recroqueville contre moi-même en regardant le carnage que j’ai perpétré ici. J’ai balancé tout ce qui s’est trouvé sur mon chemin, détruit plusieurs cibles. Près de moi une longue traînée de sang s’échappe de ma main encore ouverte. Dans l’ombre, Alastor n’a rien manqué de la scène. Il m’observe, ses prunelles jaunâtres luisant dans les ténèbres. D’un pas lent il s’éloigne en direction de la partie «maison» de l’Arène.
«Non… ne va pas le chercher…»
Je me redresse, péniblement, observant ce que j’ai fait. Je n’aurai jamais le temps de tout nettoyer avant que Cesar n’arrive. Une sensation humide contre mon bras attire mon attention. Un éclair rouge zèbre la blancheur de ma peau. Un cri m’échappe. Du sang. Il couvre mon bras, ma main, mon kimono. Il est partout. Livide, je m’appuie contre le mur en tâchant de respirer le moins possible l’odeur métallique qui envahit mes narines. (c)Golden |
| | | | Cesar Richter Administratrice
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| Sujet: Re: Elastic Heart |PV Cesar| Sam 7 Mar 2015 - 14:57 | |
| ELASTIC HEARTCe n’est pas la première fois que Charlotte laissait la maison et l’Arène a Cesar lorsqu’elle se trouvait occupée pour la soirée. Ayant toujours été plutôt indépendant et du genre a trouver à s’occuper avec tout et rien, Cesar ne s’était pas plaint du départ de son amie, même si il préfère toujours la voir rester pour la soirée que partir avec son ami Nathan. Le brun lui avait encore jeté un de ses regards étranges et hautains alors qu’il faisait galamment rentrer Charlie dans sa grosse voiture noire ridicule… Ou est-ce que Cesar avait entendu un truc a propos des hommes qui se baladent dans des grosses voitures… Il ne sait plus, mais il est sûr d’avoir entendu quelque part que ces gens-là, ils sont une grosse voiture, mais autre part, ils ont autre chose qui est tout petit. Enfin, bref. Passé cette irritation et ravalant un certain mauvais pressentiment qu’il avait eu en regardant son amie partir, le grand garçon décida de ne pas broyer de noir toute la soirée, et comme il n’était pas encore trop tard, et que l’air est très bon ces dernières soirées, avec le soleil qui décline, il décida de s’entrainer un peu avec ses amis. Ses alliés demandèrent un peu d’aide à ceux de Charlie restés à l’Arène pour leur exercice, et Lisa, en particulier, décida de faire un peu d’exercice en compagnie de son cher Apollon et du tout jeune Zeus. La scène était tout à fait adorable, pourtant elle ne déconcentra pas longtemps Cesar qui répéta religieusement les enchainements et les kata que lui avait appris son amie. Il s’améliorait vraiment à ça! Peut-être un jour vaincrait-il son amie! Enfin… Pas sûr que cela lui fasse vraiment plaisir. Le garçon aux cheveux d’argent s’entraina intensément pendant une bonne heure, et pris congé de ses Pokémon pour aller se doucher, et manger un morceau, avant de probablement s’écrouler devant la télé… Eh, au moins, on ne pourra pas dire qu’il n’aura rien fait. Mais avant tout, il ne devait pas oublier de nettoyer l’arène, comme d’habitude après un entrainement… Cesar soupira, un peu agacé d’avoir à le faire. C’est son rôle mais… Bah, tant pis, on va dire que ça passera pour cette fois, hein!
Donc, même si Lisa et Kars le réprimandèrent un peu pour ne pas tout de suite ranger un peu, Cesar fit la sourde oreille pour aller se rafraichir les muscles sous une douche froide. Son habitude de se laver à l’eau froide n’avait pas changé, même depuis qu’il avait accès à l’eau chaude courante. Une habitude prise à force de se laver dans les rivières et les lacs sauvages. De nouveau habillé et les cheveux secs et en pétard, Cesar descendit au rez-de-chaussée pour avaler un bon demi-litre d’eau d’un coup. Il fouilla par la suite les placards à la recherche de quelque chose de plus ou moins diététique à manger. Rien ne sembla combler ses exigences, pourtant. Ah! Mais l’autre jour, il est possible qu’il ait laissé quelques réserves de cerises piquées sur la branche du cerisier du voisin (il ne l’avait bien sur pas dit à Charlie, sachant ce qu’elle en penserait), et couru les chercher à l’étage.
Pourtant, il se figea quand la porte d’entrée du niveau inférieur de la maison claqua avec violence, et qu’un pas pressé un peu brutal qu’il ne connaissait que trop bien gravit les marches en direction de la chambre de Charlotte. La voila déjà rentrée? Étrangement, Cesar ne couru pas l’accueillir. Ce n’est jamais bon signe quand elle s’enferme dans sa chambre dès son retour, de plus, la voila rentrée bien plus tôt que prévu. Pourvu qu’il ne soit rien arrivé… Il n’alla pas la déranger tout de suite, de peur que la Championne ne découvre sa réserve de cerises, aussi. Après des éclats de la voix familière de Charlie et un coup sec qui retentit dans le silence, les pas s’éloignèrent vers le rez-de-chaussée, probablement en direction du jardin de l’arène. Cesar déglutit et sortit le plus discrètement possible… Si ça se trouve… Charlie est en colère car il n’a pas nettoyé l’Arène, tout à l’heure? Il se mordit la lèvre et alors qu’il descendait à son tour en bas, il passa prendre le balais et les affaires de ménage discrètement, très péteux et coupable de ne pas avoir accompli sa tâche habituelle.
Néanmoins, un grand dragon le trouve en premier. Cesar laissa échapper un « WAAAAH! » de stupeur en rencontrant le Carchacrock tout juste évolué, mais reconnu rapidement Alastor. L’air du dragon était grave. Mais que s’était-il passé? Doucement, Cesar sortit dans le jardin de l’arène, apercevant une Charlotte de dos. Mais même de dos, il devina qu’elle était contrariée. Et le mot est mille fois trop faible. Il ne sut pas quoi faire, mais réagit de manière immédiate quand il crut apercevoir une teinte rouge qui avait maculé la manche du kimono de son amie, et qu’il vit les cibles d’entrainement en piteux état… Ouhalala… Il aurait vraiment dû le faire ce ménage… Quoique, non, ce devait être bien plus grave. Il s’approcha d’un pas, gardant une distance suffisante de plusieurs mètres. Quand Charlie semble en pétard à ce point, il ne vaut mieux pas trop s’approcher. Mais plus qu’en pétard, Cesar ne se rendait pas encore compte de la haine et de la tristesse qui animaient tout autant son amie. Aussi, c’est très maladroitement qu’il s’excusa de quelque chose qui n’avait rien à voir avec tout ce qui venait de tomber sur la gueule de son amie ce soir-là.
« Charlie… Désolé… Je… J’ai eu la flemme de nettoyer tout à l’heure. Ne t’énerves pas, d’accord? Je vais le faire tout de suite! »
Sans demander son reste, il commença a ranger en silence, hésitant même à emmètre le moindre bruit lorsqu’il remettait le matériel à sa place. Mais il ne put faire taire, en revanche, ce qui commença a véritablement le préoccuper.
« Pourquoi tu es déjà rentrée? Est-ce que ça va? Charlie… Pourquoi tu saignes, dis? Tu me dirais si tu as mal, hein? Tu peux… Tu peux tout me dire. Parce que je… Parce que je ne veux pas que tu ailles mal.. »
Le garçon franchit quelques mètre supplémentaires, pour placer une main dans le dos de mon amie ? le plus doucement possible, comme pour apprivoiser un animal farouche, puis posa, toujours avec la même précaution, sa tête contre l’épaule de la jeune femme.
AVEC CHARLOTTE S. LAURENS
- BLAHBLAHBLAH:
J'ai pris quelques libertés au niveau de quelques uns de tes Pokémon que j'ai supposé restés à l'Arène, entre autres... j'espère que ça fait sens avec ton post ° 3° Et... ce post m'a genre, pris... 20 minutes tant j'avais l'inspi
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| | | | Charlotte S. Laurens Administratrice Fondatrice
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| Sujet: Re: Elastic Heart |PV Cesar| Mar 10 Mar 2015 - 0:33 | |
| ELASTICheartL’odeur du sang est absolument insupportable. J’ai beau tâcher de respirer la bouche, d’ignorer la sensation désagréable qui envahit mes narines. Rien n’y fait. Mon cœur bat si fort à mes tempes que je crois que mon crâne va se fendre. Une nausée violente m’a prise et je tremble fort, si fort. Je n’ai qu’une envie, me recroqueviller contre moi-même, oublier la douleur présente dans mon estomac. Mais je ne peux pas bouger, condamnée par le liquide chaud qui s’échappe de mon propre corps, se répandant là où il peut aller. Je respire de mon mieux, par la bouche, mais bientôt ma langue goûte le métal. Je peine à garder mon calme. Si je bouge, il y aura plus de sang. Je ne peux pas bouger. Et Alastor qui est parti le chercher. Il ne doit pas me voir ainsi. Le terrain tangue sous mes pieds comme s’il avait été fait de plastique mou. Il me verra et il verra ce que j’ai fait. Il me regardera différemment désormais. Peut-être me prendra-t-il pour une folle. C’est ce que je suis n’est-ce pas? En plus de tout le reste, je veux dire. Je veux qu’il s’en aille. Au moins pour ce soir. Et demain… Je ne sais pas. Il vaut mieux qu’il ne m’approche pas aujourd’hui, et je rage contre Alastor de ne pas l’avoir compris. Je veux être seule. Je le répète à voix basse pour me concentrer sur autre chose que ma main ensanglantée.
Mais bien sûr, comme rien ce soir, les choses ne se passent pas comme prévu. Cesar émerge dans sur le terrain, considérant le considérant le carnage que j’y ai fait et rejetant la faute sur lui. Je ne comprends pas, je ne le regarde même pas. J’ignore superbement ses dires, incapable d’ouvrir la bouche sans vomir de toute façon. J’ai besoin de toute ma concentration pour garder un semblant de contrôle sur mon être. Je suis ses mouvements alors qu’il range ce que j’ai causé, me détestant chaque seconde un peu plus. J’espère qu’il n’osera pas mettre les pieds dans ma loge, qu’il ne verra pas le verre éparpillé sur le plancher. Avalant avec difficulté, je lève finalement un regard vers lui, visiblement nerveux, qui s’y prend avec une délicatesse démesurée pour parvenir faire le moins de bruit possible, comme… pour ne pas me déranger? Malgré toute la colère et la confusion qui m’habite, je ne peux pas m’empêcher de me sentir attendrie. Cesar a toujours pris de soin de moi. Peut-être attend-il, lui aussi, des choses de moi, des choses que je ne saurai lui offrir. Peut-être que lui aussi, il pense que je ne suis qu’une agace.
«Va-t’en.»
Ma voix n’exprime aucune conviction, faible, à peine audible. J’ignore ses questions, ou la sensation si douce qui envahit mon estomac lorsqu’il s’approche pour venir poser sa tête hirsute contre mon épaule. Avec brutalité, je la repousse, répétant une nouvelle fois mon commandement. Ma voix paraît plus forte, plus hargneuse aussi. J’y mets tout ce que j’ai. Je veux qu’il disparaisse de mon champ de vision.
«Va t’en j’ai dit, ne me touches surtout pas! Laisse-moi tranquille, tu m’entends?»
Je n’y arrive pas. Je n’arrive pas à m’en prendre à lui. Pourtant j’aimerais tellement le faire. Il me ferait tellement de bien. De me défouler sur quelqu’un d’autre plutôt que de m’en prendre à moi-même pour mes bêtises, au moins un instant. Sauf que je n’y arrive pas. J’aime trop Cesar pour être méchante. Je me mets à pleurer à nouveau, mes sanglots douloureux et rauques, s’échappant par coups de ma gorge. Je lève ma main vers mon visage pour cacher mes traits déformés par ma peine. Je ne me souviens qu’une fois mon visage recouvert de rouge que je me souviens de ma blessure et de la raison de mon malaise. Un cri perçant m’échappe. Puis les ténèbres m’aspirent et je sombre dans l’inconscience. (c)Golden |
| | | | Cesar Richter Administratrice
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| Sujet: Re: Elastic Heart |PV Cesar| Lun 16 Mar 2015 - 9:38 | |
| ELASTIC HEARTCesar a beau être naïf, ce n’est pas difficile pour lui de ressentir intensèment la détresse d’une personne qu’il aime. En ce moment, son cœur souffre aussi, la peine s’enfonce en lui tel des bouts de verres, font peser son corps avec sadisme, ne l’épargnent pas. Il vient de tout oublier, de tout lâcher, car même si il ne peut la comprendre, il ressent de façon presque palpable la douleur de son amie. Aussi, il s’est rapproché jusqu’à pouvoir la toucher. Il se voit tut de suite repoussé par la brunette. Son souffle se coupe sous le coup de surprise et Cesar fait un pas en arrière dans un mouvement de recul. Il porte une main à son cœur meurtri, puis à sa gorge ou des nœuds se sont crées, lui font vivre un véritable supplice intérieur. Mais… Même si tout cela le blesse, est-ce que c’est vraiment important, quand Charlie semble tant souffrir, quand elle semble si amère et triste? La réponse intérieure de Cesar est que non. De la douleur, il en a vécu. Il s’en fiche. Charlotte pourra le repousser tant qu’elle le veut, pourra sans le vouloir lui faire tout le mal qu’elle pourra, il s’en tape complètement. Car il la connaît. Il la connaît certainement un peu trop bien, au point qu’il sait que cette fois, il doit à tout prix refuser d’obéir à la Championne. Refuser cet ordre qu’elle lui donne de partir et de la laisser. Cesar ne la laissera pas pleurer toute seule, s’enfoncer seule dans la douleur. Il refuse. Quitte à souffrir un peu lui aussi, Charlie est son amie, simplement sa meilleure amie, la personne certainement la plus chère à ses yeux, par-dessus même le fait qu’elle lui a donné un toit, et qu’elle lui a tant appris.
« Non, Charlotte, je ne vais pas m’en aller. »
Mais elle revient à la charge, plus dure cette fois, plus incisive, mais sa voix s’affaiblit et finit par s’éteindre dans un sanglot. Bouleversé et voyant son amie verser larmes et sang, il hésite un instant à peine. Peut-être bien que oui, elle ne peut que régler cela seule. Mais tout en lui hurle de ne pas laisser sa Charlie qu’il aime tant dans un pareil état. Rien, à part une cruauté et un égoïsme sans nom, ne justifierait un tel geste. Alors qu’il revenait le plus doucement possible vers son amie, la voila entrainée vers le sol, perdant le contrôle un instant, elle s’affaisse, pour finalement s’abandonner, prise d’une soudaine faiblesse que Cesar ne lui a jamais connu. Le sang de Cesar se glace en voyant le corps inconscient de son amie, et se jette sur elle pour l’empêcher de tomber sur le sol, en la retenant dans ses bras, en passant une main par-dessus son épaule.
« CHARLIE! »
Les Pokémon, alertés par son cri accourent et font cercle autour des deux jeunes gens. Cesar, lui, regarde, des larmes aux yeux, le visage de son amie, sa main encore saignante, son corps soudain inerte. Il se met à trembler de tout son corps. Il a peur, peur de la perdre.
« Charlie! Charlie! »
Il continue d’appeler son nom inlassablement, sans réussir à se calmer. Lisa se fraya un chemin jusqu’à son grand frère, posant une main réconfortante sur son épaule. Raisonnable, elle lui fit comprendre que son avait tout d’abord besoin de soins, puis de repos. Incapable de penser droit, le garçon aux cheveux d’argent suivi toutefois les conseils avisés de la Rhinoféros. Elle le rassura de nouveau : déjà, son amie ouvrait difficilement les yeux, respirait de nouveau. Cesar la posa délicatement à terre, sur le dos, prenant les mains de son amie dans les siennes, et lui intimant d’un sourire que tout irait bien, qu’il était là et qu’il n’allait pas la laisser. Demandant aux Pokémon de s’éloigner pour la laisser respirer. Pendant ce temps, Lisa Lisa était partie chercher la trousse de secours, toujours conservée dans un coin du terrain d’entrainement. Comme on le lui avant enseigné, Cesar commença à panser la plaie et à y administrer un bandage, s’appliquant à bien la cacher et à la protéger pour soulager la douleur. Puis il tint à nouveau les mains de son amie dans les siennes, passant l’une d’elle, douce, le long de la joue de son amie.
« Charlie… Ne t’inquiètes pas… Maintenant, tout va bien. Regardes, on est tous là avec toi. »
Fit-il, en lui envoyant un autre sourire, qui ne put cependant s’empêcher de trahir son inquiétude.
AVEC CHARLOTTE S. LAURENS
- BLAHBLAHBLAH:
J'ai l'impression que c'est le bordel (post avec Cesar, remarque, haha) du coup... Dis-moi si y'a des bugs ° 3° Bisouuuus
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| | | | Charlotte S. Laurens Administratrice Fondatrice
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| Sujet: Re: Elastic Heart |PV Cesar| Mer 18 Mar 2015 - 17:56 | |
| ELASTICheartAnd another one bites the dust Oh why can I not conquer love? And I might have thought that we were one Wanted to fight this war without weapons La première question qui me hante : qu’est-ce que je fais contre le sol? De mes pensées confuses s’élève une réponse, aussi brûlante qu’un brasier ardent, se répercutant dans l’enlacement qui entrave ma main. La douleur, je la supporte bien sûr. J’ai fait face à bien pire. Mais je me souviens, maintenant, malgré ma confusion, ce qui vient de se passer dans les quelques secondes précédant ma chute. Le sang. Encore lui qui me fait perdre la tête, et tous mes moyens. Et lui, il ne le sait pas. Il ne sait rien à vrai dire. Comment le pourrait-il? Lui ai-je simplement offert la chance de me connaître? Aujourd’hui, encore, toujours, je le repousse. Je veux qu’il s’en aille, plus que jamais, qu’il me laisse sur le sol froid où je reprends lentement conscience de ce qui m’entoure. La pièce tangue toujours, le sol s’effrite à mon contact et se module à mesure que mon cerveau se module et reprend ses droits sur mon corps. J’ai trop envie de vomir pour pleurer, trop de peine pour vomir. La nausée est insistante contre mon estomac mais je résiste en prenant de grandes inspirations, en tâchant d’ignorer la présence du garçon aux cheveux argent à mes côtés. Il ne facilite en rien mon entreprise. Je ne sais pas ce qui le pourrait à vrai dire. Mais ce public autour de moi, je manque d’air, je manque d’air.
«Reculez… reculez…»
Akemi est la première à comprendre. Avec brutalité, elle repousse les Pokémon ayant accourus à mon secours. Ses grognements sont rapidement accompagnés par d’autres, plus rauques et menaçants encore alors qu’une silhouette digne s’avance en ma direction. Soren. Il se pose près de la Galifeu qui se retourne vers lui. Ses traits se sont déformés sous l’effet de l’inquiétude. Il secoue la tête avant de s’avancer d’un pas de plus, illuminant entre ses mains un long os de lumière. Il pose son épée improvisée devant lui et y appuie ses pattes de devant. Ses prunelles rouges me scrutent avec intensité. Dans leur éclat sanglant danse l’éclat diffus d’une angoisse bien plus grande que ce que j’aurais pu imaginer. Le Lucario s’est non seulement posté là pour me protéger, mais aussi car il est inquiet. Mon regard se détache de lui pour se poser contre ma main. Toute blanche, entourée d’un bandage qui dissimule le rouge à ma vue. Je prends à nouveau une grande respiration.
«Cesar?»
Il est là. Il est toujours là, comme l’était Nathan. Mais avec lui, tout est différent. Avec lui j’ai l’impression que quelqu’un me comprend. C’est con, n’est-ce pas? D’espérer de tout mon être qu’au moins une personne sur cette terre arrive à me déchiffrer, soit un peu comme moi. Je me sens plus seule que jamais à réaliser que Cesar pense peut-être comme Nathan. Il n’en a rien à faire de la gloire à laquelle aspirait le garçon, mais peut-être que ses intentions sont tout autres. Un frisson me parcoure.
«Tu es là?»
J’aimerais être plus courageuse. Repousser ces pensées ridicules. Mais j’ai trop mal. Ma poitrine n’est plus qu’un tison ardent répandant lentement sa fumée et ses flammes destructrices en moi.
«Je suis une imbécile. Une imbécile.»
Je n’ai fait que souffler ces quelques mots, à peine audibles. Le regard d’Akemi s’attarde contre moi, se fait dur, sauvage, et tellement impuissant. Elle fait un pas vers l’avant, mais Soren la retient d’un grondement presque méchant. Un moment ils s’affrontent du regard mais qui saurait tenir tête au vétéran de notre équipe? Furieuse, elle se campe près de lui pour m’observer, sans parvenir à faire quoi que ce soit.
«Je l’ai laissé me convaincre que je ne vaux rien. Je l’ai laissé me faire du mal.»
Mon regard se perd dans le vide, paraît vitreux, presque absent. Je tente de ne rien ressentir. Ne rien ressentir du tout.
And I wanted it, I wanted it bad But there were so many red flags Now another one bites the dust Yeah, let's be clear, I'll trust no one (c)Golden |
| | | | Cesar Richter Administratrice
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| Sujet: Re: Elastic Heart |PV Cesar| Ven 20 Mar 2015 - 20:27 | |
| ELASTIC HEARTLes Pokémon qui formaient un cercle autour des deux jeunes gens s’éloignent sur les ordres de Akemi et Soren, et laissent pourtant Cesar rester au près de son amie. Le garçon avait presque oubli leur présence, en vérité, trop occupé à se faire un sang d’encre pour son amie allongée à terre, affaiblie et le regard vide. Ses mains tremblantes serraient fort celle de Charlotte, désormais bandée, mais il ne pouvait pas empêcher son corps de continuer à s’ébranler de la tête aux pieds, c’était désagréable, inconfortable, et cela ne faisait que croitre au fil des secondes ou son amie clignait lentement des yeux en revenant à elle, sa voix faible refaisant à son tour surface. Peut-être se trouvait-elle la force d’aligner quelques mots, mais sa voix était fragile, cette même voix qui arrive a crier si fort et à être parfois si douce… Le voila qui se brise, peinant à prononcer ce qu’elle désire, entre deux hoquets. Puis, le jeune homme entendit appeler son prénom. Ses mains se serrèrent plus fermement sur celle de Charlotte, et il se rapprocha d’elle sans mouvement brusque, se forçant à sourire malgré ses yeux humides et ses lèvres tremblantes.
« Je suis là Charlie. Je suis… là. »
Il dut inspirer profondément avant de prononcer cette dernière phrase, retenant un sanglot remontant le long de sa gorge. Il ne partira pas. Même si elle lui ordonnait, il resterait. Car Cesar connaît Charlie, depuis le temps. Oui, il lui arrive d’être parfois terriblement sévère et venimeuse, à la manière d’un animal blessé et effrayé. Néanmoins, il connaît également ses côtés sincères et les plus généreux. Personne ne peut-être parfait et Charlie est très loin de l’être, tout comme lui. Il évoluent sous les même étoiles, et lui grandit aussi en évoluant à ses côté, apprend de ce monde dont il a été absent si longtemps. La brunette a tant été là pour lui depuis plusieurs mois… Il doit être là pour elle ce soir. Son oreille attentive aux nouvelles paroles sortant de Charlie, il ne comprend pourtant les propos intrigants de son amie. Il aimerait lui conseiller de ne pas se forcer à parler, ou encore d’avoir de quoi lui répondre, la rassurer. Mais, maintenant qu’elle se remet à parler, ce n’est plus l’inquiétude qui fait trembler le corps du garçon aux cheveux d’argent, bientôt, la peur se dissipe pour laisser place à la colère. Qui a mis Charlie dans cet état? Qui a osé lui faire du mal? Qui a réussi a faire baisser sa garde à la Championne pour profiter pour la heurter et la faire tomber de si haut par la suite? Pourquoi? Quel être aussi abominable est assez cruel et cupide pour faire ce genre de choses? Oh, ça, Cesar n’ignore pas qu’il y aura toujours des gens cruels en ce monde, il en a lui-même fait les frais. La vi est ainsi, le monde est ainsi : parfois cruel mais pas moins, bien plus magnifique. Et pourtant… Pourtant, c’est comme si Cesar avait déjà la réponse à toutes ses interrogations. Lui qui peut-être si insouciant s’envenime déjà en suspicion, le visage d’un certain brun baraqué rencontré durant une certaine séance de magasinage lui revenant à l’esprit, avec son discours plus qu’énervant qui allait avec.
« Je vais le… Quel connard…. »
Dit-il à mi-voix, espérant la seconde suivante que Charlie ne l’ait pas trop entendu. Il inspira profondément, et lâcha un instant son amie du regard pour se tourner une nouvelle fois vers Lisa.
« Lisa, tu peux aller chercher de l’eau? »
La Rhinoféros s’exécuta et le garçon reporta son attention sur la championne encore étendue à terre, tentant un nouveau sourire réconfortant, sans jamais lâcher sa main. Il y a d’autres choses a penser que cet enfoiré de Nathan, en ce moment.
« Tout va bien, maintenant, Charlie. Je vais veiller sur toi, tu peux te reposer, ne te forces pas. Je restes ici autant que tu le voudras. Dis-moi quand tu te sens la force de te relever, je t’aiderais. Demandes moi tout ce que tu voudras. Je suis là. »
AVEC CHARLOTTE S. LAURENS |
| | | | Charlotte S. Laurens Administratrice Fondatrice
Age : 31 Messages : 485 Date d'inscription : 28/04/2014 Âge du personnage : 19 ans Métier / Études : Championne Dresseur de Zazambes Pseudonyme(s) : Tabitha, surnom de dresseuse Niveau : 60 Team active :
Akemi la Galifeu ♀ - Brasier - Naïve
Alastor le Carchacrok ♂ - Voile Sable - Rigide
Eryn la Crocorible ♀ - Intimidation - Joviale
Edwin l'Hariyama ♂ - Isograisse - Gentil
Astrid la Pandarbare ♀ - Poing de Fer - Calme
Miornir l'Hippoducus ♂ - Sable Volant - Brave
Team spécifique :
Soren le Lucario ♂ - Attention - Solo
Asaki le Grotichon ♂ - Brasier - Modeste
Fukuo le Bagguiguane ♂ - Mue - Jovial
Hayate le Karaclée ♂ - Fermeté - Pressé | |
| Sujet: Re: Elastic Heart |PV Cesar| Dim 22 Mar 2015 - 1:12 | |
| ELASTICheartSauf que je n’y arrive pas. De ne rien ressentir. Au contraire, mes émotions filent en moi, aussi poignantes qu’au premier moment. Me torturant de façon invisible aux yeux de Cesar et qu’il devine pourtant. Comment? Il me connaît à peine. Ou peut-être l’ai-je laissé entrevoir plus de moi-même que je ne l’ai calculé. Peut-être me suis-je mise en danger à son contact qui m’apparaît pourtant si léger et simple. Sous nos rires et nos jeux d’enfants se cache une véritable amitié, plus puissante que jamais. Je le réalise à présent alors que son visage trahit une colère qui fait briller ses prunelles d’un éclat que je ne leur ai jamais vu. Je frissonne en entendant cette menace à moitié marmonnée, prise de court par l’émotion qu’il peut ressentir. Par la rage que je devine sous ses traits pourtant juvéniles, sympathiques et rieurs. Où est passé le Cesar que je connais? Il a laissé place à un adulte, que je reconnais à peine. Déterminé, fort, une véritable bouée à laquelle je peux m’accrocher, même à contrecoeur. Je vais devoir accepter de le laisser entrer dans mon univers cette fois. Je n’ai pas le choix. Nous vivons ensemble depuis quelques temps et il mérite des explications sur ce qui s’est passé. C’est mon ami. Je ne devrais pas avoir à m’en méfier. Pas ainsi. Je l’aime, il est un peu comme de ma famille. Notre relation n’a rien à voir à ce qui m’unissait à Nathan.
Je sais bien sûr que cette voix qui me parvient des profondeurs de mon être a parfaitement raison, bien qu’en surface mes émotions continuent à bouillonner. Je prends une grande respiration, me concentrant sur la voix de Cesar, chaude et rassurante, plutôt que sur tout le reste. Je reste un long moment silencieuse, acceptant avec gratitude l’eau que me tend Lisa. J’offre un regard plein d’affection à la Rhinoféros. L’eau fraîche me fait du bien. Je ne me sens plus aussi nauséeuse ensuite, ma tête a aussi cessé de tourner. Je repose le verre vide près de moi, m’asseyant tout d’abord. Je ne me sens pas encore la force de me lever. De toute façon, j’aime mieux rester ici, près de Cesar. J’ai dû être méchante avec lui. Ma main se tend vers la sienne. J’ai si peur. Tellement peur que je me sens prête à me refermer à nouveau. Sauf que lui, il se tient contre les portes en les retenant à deux mains. Il n’est pas prêt à me laisser m’isoler. Il est là. Il me protège, je crois.
«Merci Cesar. Je suis… tellement désolée. Pour ce bazar, pour toute cette scène. Il y a tellement de choses que je ne t’ai jamais dites sur moi, Cesar, parce que j’ai peur que tu me fasses du mal des fois. Comme Nathan l’a fait ce soir.»
Je ne pleure plus à présent. En tirant gentiment sur sa main, je vais chercher son contact après l’avoir si brusquement repoussé tout à l’heure.
«J’ai une phobie du sang. Je ne te l’ai jamais dit. Peut-être que tu t’en es rendu compte avant. Dès que j’en vois, je perds tous mes moyens. Merci d’avoir bandé ma main. Je n’aurais pas pu le faire moi-même. Je ne sais pas pourquoi, mais je suis incapable de m’ouvrir aux autres, Cesar et après des moments comme ce soir… je me dis que j’ai peut-être raison de ne pas avoir confiance. Puis tu es là et tu ne me lâches pas même si je crie et je hurle et je brise tout sur mon passage. Alors je sais que j’ai tort de me méfier.»
Je soupire.
«Nathan s’est joué de moi. Il a dit qu’il se servait de moi pour la gloire que de sortir avec une Championne lui apportait. Il a dit que j’étais une agace, que je tentais les garçons pour ne rien leur donner en retour. Il a essayé de m’embrasser et lorsque je l’ai repoussé, il m’a débité tout ça. Je t’en parle… ce n’est pas pour te mettre en colère, s’il te plaît ne te fâche pas contre lui. Je veux juste oublier ce qui s’est passé. Et surtout je crois que tu avais besoin de savoir.»
Je soupire, lasse, vidée.
«Dis… tu voudrais bien qu’on recommence la soirée à zéro? Qu’on regarde un film juste toi et moi?» (c)Golden |
| | | | Cesar Richter Administratrice
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| Sujet: Re: Elastic Heart |PV Cesar| Jeu 26 Mar 2015 - 16:39 | |
| ELASTIC HEARTComment lui dire? Comment est-ce qu’il aurait pu réussir à exprimer en deux mots que jamais l’idée de faire du mal à sa plus proche amie ne pourrait jamais lui venir, même si il était quelqu’un d’autre. Comment peut-on vouloir le mal des gens qu’on aime? Sa main ne se détachant jamais de celle de Charlie, Cesar écoutait le flot des mots de son amie parvenir péniblement jusqu’à ses oreilles. Il sait à quel point il est difficile pour elle de parler de ce qu’elle ressent, de ses émotions, de se mettre à nu de la sorte. Aussi, il n’ose pas souffler mot, et l’coute dans le silence le plus respectueux dont il est capable. De toute façon, avec le nœud de colère qui lui nouait la gorge, et menaçait de le faire exploser soit en cris soit en sanglots si il se risquait à parler, le garçon préférait ne rien dire, et ne rester simplement qu’une oreille attentive. Ce que lui raconte Charlie, sur elle, sur Nathan sur cette soirée qui s’est si mal terminée, chacun de ses mots bouleverse Cesar et sont comme des lames venant lacérer son cœur compatissant au sort de la brunette. Entendre le nom de Nathan sans pouvoir réagir était presque cruel, mais, même si c’était pour casser la gueule de ce connard, il ne quitterait pas Charlie qui a tant besoin de lui en ce moment même. Quand elle eut fini de raconter son histoire, Cesar ne savant que dire. Il lui lança un nouveau regard complice et empathique, sans pitié, juste brillant de l’espoir de la voir réconfortée par sa compagnie et celle des leurs alliés présents, et tout aussi inquiets.
« Charlie… Je… Je suis désolé, si j’avais pu être là je… »
Non, il ne sait pas ce qu’il aurait fait. Peut-être que ça aurait été moche, très moche, que cela se serait plus mal fini encore. Le garçon aux cheveux d’argent soupira, se calmant progressivement, et doucement, en s'assurant de ne pas l'effrayer, il entoura son amie de ses bras, lui offrant un câlin comme il a l'habitude d'en faire aux gens qu'il aime.
« L’essentiel, c’est que tu sois là. Charlie, sans toi, je ne suis rien, tu sais? Je t… t’adore. »
Fit-il, toujours sa main dans la sienne. Pourquoi sa langue eut l’air de déraper quand il prononça ses derniers mots, il ne le sut pas trop, et pourquoi son cœur s’emballa plus qu’il ne l’était déjà, et avec une émotion toute différente que celle d’avant, il ne le sait pas non plus. Mais il se sentait bien, cette sensation dans son ventre n’était pas désagréable, c’était réconfortant, chaleureux. Ses lèvres s’étirèrent d’un sourire sincère. Repartir à zéro, oui, c’est une bonne idée. Si Charlie devait retenir une soirée en cette nuit, cela devait être ce moment génial qu’ils passeraient à s’écrouler devant un film!
« On y va? Tu as faim? Je pourrais commander un truc! Je sais! On va manger des chips et des glaces et pleins de truc gras! »
Fit-il retrouvant le sourire et revenant rapidement au naturel comme à son habitude. Il aida Charlie à se relever pour commencer, puis lui laissa le temps de retrouver ses esprits tranquillement, alors qu’il courrait préparer le canapé avec pleins de couettes et de coussins, et se servit même du dossier et des chaises plus hautes pour dresser une vraie petite cabane de coussins. Très fier de sa création, il attendit que Charlie la voie avant de proposer un film et d’aller chercher des choses pas bonnes pour le foie à manger. Un énorme sourire éclairait son visage, et quand la jeune femme arriva à son tour dans le salon, il sauta et montra la cabane en agitant frénétiquement les mains.
« TADAAAAAAA! Alors, elle est pas magnifique, cette cabane? Et… C’est toi qui choisie le DVDs, Miss Charlie! »
AVEC CHARLOTTE S. LAURENS |
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| Sujet: Re: Elastic Heart |PV Cesar| Ven 27 Mar 2015 - 0:53 | |
| ELASTICheartSe confier à un autre être humain a quelque chose de très effrayant. Pour moi, dans tous les cas. Je me sens comme une gamine qui se fait examiner par un vieux médecin très sérieux. Mise à nue, réduite à une suite de chair, d’os, de neurones et de cellules entremêlées, une équation mathématique. Peut-on réduire une personne à de simples chiffres? Trop souvent on a tenté de le faire, et alors j’ai cessé de m’ouvrir. Doit-il exister une solution à tout problème? Une explication à chaque mystère? Les questions se profilent, le jugement tel un diagnostic, me guette. Je déteste cette sensation prenante de la critique, bien que souvent dissimulée. Je n’aime pas qu’on me conseille à moins de le demander, ou qu’on cherche à en savoir plus sur les sujets que j’ai choisi de taire. Même auprès de Cesar, alors que ces phrases m’échappent presque à contrecœur, la nervosité me prend aux tripes et j’ai du mal à ne pas céder à la panique qui me prend lorsqu’enfin je me tais. Il semble presque se sentir coupable dans la situation, et encore une fois je devine une once de colère animer son regard. Je m’en veux. Dans une situation renversée j’aurais agi de la même façon, et même pire. Je n’aurais jamais supporté que mal lui soit fait. Mais qu’il soit là ou non n’aurait rien changé. Au moins Alastor a su me protéger.
Je n’ai rien à craindre de lui. Lorsqu’il reprend la parole, c’est contre toute attente m’adresser des mots doux. Une gorgée d’eau fraîche dans le désert brûlant de ma poitrine endolorie et pesante. Je relève le regard vers lui… Sans moi il n’est rien? Mon cœur s’emballe alors qu’il entame une nouvelle phrase, comme prise d’un espoir dont je n’arrive pas à comprendre l’origine. Je me sens nerveuse tout à coup, comme prise d’un vertige qui s’apparente à de l’anxiété, en plus agréable. Quelque chose dans le creux de mon ventre s’active, me pince et me serre, comme si j’étais prise d’un vertige. Il conclut en disant qu’il m’adore et un sourire se dessine contre mes lèvres. Le sentiment est entièrement partagé. Cesar ne m’a pas jugé, il ne m’a pas questionné. Il a respecté mon espace, mes paroles, il s’est fait une oreille attentive, tout simplement. Je dois cesser de le voir telle une menace. Peu à peu, je me sens me réchauffer à son contact, même si une part de moi restera toujours craintive pour quelque temps. J’ai eu trop mal. Lorsqu’il adhère à mon idée, je souris encore plus, le suivant alors qu’il se dirige vers le salon. Pour ma part, j’opte pour la cuisine où je commande une pizza et des ailes de poulet.
Une fois seule dans la pénombre de la cuisine, je m’appuie contre le mur. Alors que je me trouvais dans tous mes états un instant plus tôt, me voilà dans un état de grand calme, de paix même. En moi résonne toujours l’écho de la blessure que m’a infligé le garçon. Mais loin de lui, près de quelqu’un que j’aime et en qui je peux avoir confiance, je me sens presque inatteignable. Je termine en vitesse ma commande et revient auprès de savoir, presque timide, les joues rosées par la joie de le retrouver. Je m’avance avec une certaine humilité, sentant mon cœur fondre devant la cabane qu’il nous préparé. Elle est grandiose, magnifique et confortable. Cesar est là aussi, bien sûr, en train de battre les mains tel le gamin fier de lui qu’il est. Je souris en m’approchant.
«Elle est sensationnelle! Je l’adore! T’as vraiment un talent pour les cabanes!»
Et pour tant d’autres choses. Je lui apporte le bol de croustilles que je pose de façon sécuritaire dans la cabane, avant d’aller choisir un film. Sincèrement, je n’ai envie de rien. Je farfouille dans notre collection avant de tomber sur un truc qui a l’air bien. Roger Rabbit. Ne suis-je pas la fille au Sapereau? Ça pourrait être sympathique. Allons. Je mets le DVD dans le lecteur avant de revenir dans la cabane m’installer confortablement entre quelques coussins. L’envie me prend de me blottir contre Cesar, mais les paroles de Nathan m’arrêtent et je le regarde plutôt avec hésitation, rougissant quelque peu :
«Dis ça… tu… euh… je pourrais…»
Tentative misérable de demander la permission de me rapprocher de lui.
«Ça te dérange si… je m’installe là?»
Je me rapproche un peu de lui sur le sofa et je le pointe en rougissant de plus belle, sans parvenir vraiment à expliquer que j’aimerais bien me servir de lui comme coussin géant.
«Tu… c’est pas obligé tu sais hein…»
Je rigole avec nervosité, plus rouge que jamais. (c)Golden |
| | | | Cesar Richter Administratrice
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| Sujet: Re: Elastic Heart |PV Cesar| Lun 30 Mar 2015 - 13:03 | |
| ELASTIC HEARTSa cabane est différente des cabanes habituelles… C’est LA Cabane. Avec un grand « C ». Cesar en est vraiment très fier, et sa plus belle récompense est de voir le visage de Charlie s’illuminer à la vue de sa construction. Sensationnelle! Bien sur! Il le sait. Il sautilla sur place et couru s’installer à l’intérieur, ne ouvrant un premier paquet de bonbons. Ça, les cabanes, il en avait fait, pendant sa vie sauvage! Il fallait bien s’abriter, parfois en urgence quand une averse le surprenait, et donc, faire des cabanes rapidement était une de ses spécialités, c’est certain! Avec les grimaces et d’autres trucs débiles et pas forcément utiles. Le garçon aux cheveux d’argent manifesta un enthousiasme à peine exagéré, et ponctué de grands cris quand Charlie lui proposa un film. De toute façon, il a tout à découvrir dans ce domaine, les films qu’il avait vu avant de trouver sa liberté après sa fugue se comptaient probablement au nombre d’une vingtaine, tout au plus, et encore, il ne se souvient qu’à peine de ceux qu’il pouvait parfois voir à l’orphelinat. Il y avait donc de grandes chances que chaque film qu’il verra en compagnie de son amie soit une surprise, tout comme Roger Rabbit que la fille au Sapereau venait d’installer dans le lecteur DVD. En plus de ça, les pizza n’allaient pas tarder à arriver, tant pis si ils se couchaient à pas d’heure, l’essentiel, c’est de profiter et de rendre le sourire à Charlie. Ce qui était déjà un fait en partie. Maintenant, il leur faut oublier un peu le temps et le monde autour d’eux le temps de profiter de ce moment, pour lequel leurs alliés respectifs les ont laissés en paix dans cette cabane pleine de coussins confortables, un vrai cocon protecteur de tout ce qui pourrait essayer de heurter Charlotte.
Cesar était déjà bien installé et mangeait des bonbons sans lésiner sur la quantité ou penser une seule seconde que tout ça pourrait lui refiler le mal de ventre. Après tout… Il fallait s’ouvrir l’appétit avant l’arrivée des pizza! Charlie ne tarda pas à le rejoindre et le film commença. Le garçon lui passa un peu de sa couverture et fit circuler les bonbons, tandis qu’il ricanait déjà en bon public qu’il a toujours été de ce qui se passait sur l’écran. Puis, il entendit la voix de son amie l’interpeller. Avec le sourire, il se tourna vers elle, pour apercevoir ses joues un peu rougies. Interloqué d’abord, Cesar sentit tout d’un coup son cœur battre plus fort à cette vue, rendant le visage de Charlie tout à fait adorable. L’espace de ces quelques secondes, il oublia totalement le film ou le reste, et sentit ses joues s’échauffer un peu à leur tour. Quoi? Qu’a-t-elle dit? Qu’elle s’installe ici? Ou ça? Cesar secoua là tête et joua la carte du naturel, espérant qu’il n’était pas resté comme un poisson frit à regarder son amie trop longtemps. Il passa son bras au dessus de l’épaule de la brunette pour la serrer contre lui.
« Allez, viens ici ma grosse! »
Il ricane à son tour, et reporte son attention sur le film, relâchant son étreinte sur Charlotte, après s’être assuré qu’elle était confortable contre lui. Imaginer devoir se lever et rompre ce contact un peu magique, même pour les pizza, le frustrait déjà un peu. Il tenta de penser à autre chose, et soupira d’aise, bien heureux de la situation présente. Mais, tout aussi drôle qu’il soit, le film ne parvenait pas vraiment à capter totalement son attention, et Cesar laissait très souvent vagabonder ses yeux vers le jeune championne posée sur lui, rougissant si par malheur il croisait son regard, et se détournait immédiatement. Sans qu’il le souhaite, des mots sortirent de sa bouche de manière naturelle, trop naturelle.
« Dis Charlie… On.. Nous… On restera toujours comme ça, hein? »
Il ne sait pas ce que ces mots signifient pour lui. « Rester comme ça », qu’est-ce que ça veut dire, au juste? Lui, veut-il plus que cela? Ce n’est pas le moment de penser à tout ça… La question qu’il vient de poser, il n’en a pas la réponse, et d’ailleurs, en ce moment, il n’a aucune réponse… A part celle que lui donne soudainement la sonnette de l’entrée, annonçant l’arrivée des pizza. Parfait pour changer le sujet!
« Euh… Le… Le dernier à l’entrée pour les Pizza est un Miamiasme qui pue! »
Sur ces mots, il se leva en vitesse pour se lancer vers la porte d’entrée. En espérant que son amie le suive… Malgré son caractère énergique que d’habitude!
AVEC CHARLOTTE S. LAURENS |
| | | | Charlotte S. Laurens Administratrice Fondatrice
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| Sujet: Re: Elastic Heart |PV Cesar| Mar 31 Mar 2015 - 1:59 | |
| ELASTICheartAprès les mots de Nathan, je ne peux pas m’empêcher de me poser des questions, de remettre des éléments de ma vie qui m’ont alors apparu très clairs. Oh, vous direz que je porte bien trop d’importance à ce qu’un seul homme peut penser de moi. Vous avez raison. Mais en moi résonne une peur encore plus grande, celle que d’autres tentent de refaire la même chose, de s’approprier la «gloire» de me côtoyer, de saisir de ce que je suis en une éprouvette en tentant d’en faire une ombre de moi-même. Une simple fraction défigurée. Je ne suis pas l’agace que m’a décrite Nathan. Je n’ai jamais cherché à attiser quelconque envie chez lui, bien au contraire. Je l’aimais bien, tout simplement. Je me suis fiée à mon instinct, je l’ai laissé prendre ma main, entourer ma taille de son bras comme si je lui appartenais. Je me dis que plus jamais. Plus jamais je ne laisserai un garçon me toucher en pensant que je suis un objet, un trophée qu’il peut exhiber. Avec Cesar tout est différent. Chacun de nos contacts a quelque chose de si sincère… Je ne saurais l’expliquer. J’ai envie d’être auprès de lui ce soir, de sentir sa chaleur, et cette douce sensation au creux de mon ventre à chaque fois qu’il passe ses bras autour de moi. Je repense en rougissant à notre danse lors de la soirée de Noël. Combien ce temps me semble loin. Comme si cet événement appartenait à une autre existence, une que je connais à peine.
Je vis dans l’attente presque insupportable de sa réponse sitôt j’ai laissé échapper mes quelques balbutiements pathétiques. Me rejettera-t-il? Je commence à comprendre, un peu du moins, la réaction de Nathan à mon égard. S’il devait refuser, je me sentirais vraiment confuse et un peu frustrée. Or, il n’en fait rien du tout. Au contraire, il m’attire bientôt contre lui et je ne peux réprimer un soupir de soulagement alors je me place contre lui.
«Hé je ne suis pas grosse!»
Vraiment, il aurait pu m’affubler d’un surnom un peu moins… un peu plus… Enfin, vous voyez, plus gentil! Je boude un peu mais pas pour bien longtemps car contre lui, la pression dans ma poitrine, celle qui m’enserre le cœur depuis que se sont abattus contre mon innocence ces quelques mots empoisonnés de celui que je considérais autrefois comme un ami, se libère. Je me sens légère, en sécurité, puissante et vulnérable tout à la fois alors qu’une sorte d’humilité électrique s’empare de moi. Je perds le fil de tout ce qui se passe autour de moi, sursautant même lorsque je remarque enfin qu’Emiko est venue se blottir contre mes genoux, s’endormant paisiblement contre moi. Je relève alors le visage vers Cesar, me demandant si lui aussi il l’a remarqué ou si comme moi il peine à suivre les images qui défilent sans aucun sens particulier à mes yeux dans le téléviseur. Un vertige écrasant me saisit lorsque je réalise que son visage est près, si près et pourtant bien trop loin. Trop loin pour l’embrasser.
Sa voix. Elle vient stopper cette idée sitôt je l’ai formulée, même à demi-mot, même dans un murmure dans ma tête. Si nous serons toujours ainsi? Je le souhaite. Et pourtant dans un autre, je sais que nous le pouvons pas. Sans parvenir à véritablement l’expliquer. Lentement, je prends conscience de l’envie qui m’a saisie avant qu’il ne formule ces paroles qui m’ont interrompue, lentement je réalise que pendant un instant, j’ai eu envie d’embrasser Cesar. Je sursaute violemment lorsque la sonnerie retentit, annonçant le livreur de pizza. Je n’ai guère le temps de m’attarder une fois de plus à cette pensée que le jeune homme disparaît déjà en direction de la porte et je lui emboîte le pas, distraite et ô combien confuse. J’arrive bien sûr deuxième, acceptant le statut de Miamiasme qui pue et payant pour la nourriture dont je file la moitié à Cesar, allant à la cuisine préparer des assiettes et ustensiles.
Qu’est-ce qui m’a pris? De simplement penser que je pourrais faire une chose pareille? Je tremble un peu en emportant le tout dans le salon, mais dès que je me pose contre le sofa, mon trouble a disparu. J’ai dû être affectée par les événements ce soir. Je n’ai pas envie d’embrasser Cesar, c’est mon ami. Mon meilleur ami, même. Celui qui m’a aidé ce soir et qui me soutient peu importe ce qui arrive. Je lui adresse un beau sourire en m’empiffrant de pizza. Lorsque j’ai terminé de manger, je m’installe à un bout du sofa, mes jambes en direction de Cesar, mais repliées afin de ne pas y toucher. Vaut mieux, peut-être, éviter les contacts ce soir.
«Au fait, je ne te l’ai pas dit Cesar mais… Merci pour tout à l’heure. Ou peut-être que je te l’ai dit. Je ne sais plus vraiment où j’en suis ce soir, je crois que mon cerveau… me joue des tours.»
Je ris nerveusement, presque angoissée à l’idée qu’il lise dans mes pensées ce que j’ai pu ressentir par erreur tout à l’heure. (c)Golden - LIS MOIIII:
I'm so sorry... NOT MWAHAHA. Bref. Me suis amusée comme une folle, récompense ultime après avoir bien bossé, oui oui :B Tu me diras si tu as assez d'espace ^^
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| | | | Cesar Richter Administratrice
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| Sujet: Re: Elastic Heart |PV Cesar| Mar 31 Mar 2015 - 13:40 | |
| ELASTIC HEARTCesar partit en courrant comme un voleur vers la porte d’entrée, et ouvrit essoufflé au livreur, qui eut l’air fort circonspect en voyant arriver un espère d’énergumène aux cheveux d’argent lui ouvrir en hâte avec un sourire des plus nerveux et euphorique sur les lèvres. Une fois payées, Cesar prit les pizza et accompagna Charlie en cuisine pour préparer les assiettes et les couverts, ainsi que des verres et une bouteille d’eau. Comme ils étaient occupés, les pensées du grand garçon ne refirent pas l’erreur de vagabonder vers des terrain qu’il n’aurait pas désiré. Il tenta de toutes ses forces d’oublier les paroles étranges qu’il avait adressé à Charlie avant que la sonnette ne retentisse, et évitait aussi de penser à ce qui aurait pu arriver si le livreur était arrivé quelques minutes lus tard. Les regards échangés avec son amie à ce moment avaient eu quelque chose de très différent de ceux qu’ils échangeaient d’habitude. En complicité ou en douceur, ils n’avaient pas perdu, mais il y avait eu quelque chose en plus. Quelque chose qui avait fait s’installer une douce chaleur dans le ventre de Cesar, qu’il avait pour la dernière fois ressenti lorsqu’il avait tenu Charlie dans ses bras, pour danser lors de la fête de Noël. Avait-il envie d’oublier tout cela, et en était-il seulement question? Son amie ne le repoussait pas, au contraire. Elle avait eu besoin de son contact. Et lui aussi avait besoin du sien. Depuis sa première rencontre avec la Championne, Cesar avait changé, sa voix n’étais plus aussi stridente et il ne criait plus à tout va, par exemple, bien que cela lui arrive pour manifester son enthousiasme, mais il était assurément devenu plus attentif au monde et aux gens qui l’entourent. Et actuellement, toute son attention était portée sur Charlie. Quand cette dernière brisa enfin le silence, Cesar n’osa pas répondre tout de suite, et commença à transporter le diner jusqu’à la table basse du salon, ou le film avait été mis sur pause. Si Charlie savait à quel point lui non plus n’avait pas toute sa tête ce soir!
« Ne t’inquiètes pas. Ce soir, tu dois profiter. »
Dit-il avec un sourire sincère, mais sur un ton calme qui ne lui ressemble tellement pas, mais qui avait le mérite de ne pas trahir les émotions en train de tempêter en lui. D’habitude, Cesar exprime souvent ses sentiments de façon très ouverte, sans vraiment se soucier de la dimension embarrassante ou gênant qu’ils peuvent avoir sur son entourage. Mais pas cette fois. Car il a le sentiment que s’il exprimait trop fort ses sentiments, ce soir, cela risquait de heurter son amie. Surtout après les moments qu’elle avait passé en compagnie de Nathan. Non, non, il ne faut plus penser à lui, maintenant. Il n’est pas comme lui. Jamais il ne ferait ce qu’il a fait à son amie. Jamais. N’étais-ce pas lui qui avait dit qu’il fallait profiter du moment présent? Il fallait dépasser ce moment étrange et plein d’hésitation, ce soir, c’est pizza et film, et puis voila! Une fois la table basse approchée de la cabane, Cesar partit en vitesse sur le canapé, au milieu de coussins, et ouvrit les bras avec un grand sourire bien à lui pour inviter Charlie à le rejoindre, et remettre le film.
« Alors, tu viens? T’en fais pas, ça m'dérange pas que tu sois un Miamiasme qui pue! Ca changera pas que je t’adorerais toujours, tu sais! Puis t’es pas un Miamiasme qui pue, t’es juste Charlie! »
Disant ses mots, il se mit à ricaner comme une andouille. Tout ça était peut-être maladroit, mais au moins, il était revenu au naturel, au moins.
AVEC CHARLOTTE S. LAURENS |
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| Sujet: Re: Elastic Heart |PV Cesar| Mar 31 Mar 2015 - 19:59 | |
| ELASTICheartJ’aime bien ce coin du sofa. Comme tout à l’heure nous avons dû repousser vers les extrémités tous les coussins afin de nous faire un peu de place, il s’y agglutine maintenant une grande montagne dans laquelle je me perds à moitié, tachant de trouver une position bien confortable en me tortillant dans tous les sens. Quelque chose cloche en fait avec ces coussins. Je crois qu’ils sont trop carrés. Ils n’ont pas le côté moelleux, tendre et chaud d’un contact humain et surtout, ils n’ont pas de bras pour vous entourer. Je suis donc condamnée à m’entourer d’une couverture qui ne couvre pas même la moitié de mon corps, laissant mes pieds à découvert. Misère. J’ai beau tenter de me convaincre que je suis bien dans cette position, rien n’y fait. Rien ne se mesure au confort que je ressentais alors que je me trouvais près de mon ami, dans ses bras, contre lui, à puiser dans sa chaleur… Sauf qu’à présent je ne puis m’y résoudre. Compte tenu de l’agitation anormale de mes neurones ce soir, changement passager qui se résorbera bien vite j’en suis convaincue, je ne me fais absolument confiance. J’en viens à me dire… est-il possible que l’esprit de Nathan et ses paroles m’aillent suggéré une conduite qui ne me ressemble guère? Parfois, il nous faisons des choses simplement car on nous a dit que nous sommes d’une manière ou d’une autre et c’est possible qu’après toutes les émotions vécues ce soir que ce soit ce qui est en train de se produire.
Peut-être que moi aussi je commence à penser que je suis une agace qui veut embrasser Cesar? Non. Impossible. Malgré mon trouble, mon très grand trouble même, je rejette cette hypothèse. Car un nouveau souvenir s’impose à moi alors qu’un éclair traverse ma peau. J’ai déjà ressenti cette espèce de vertige étrange qui a précédé l’envie de l’embrasser. Lorsque nous avons dansé ensemble, un peu avant même alors que j’ai dû me rattraper sur lui. Je me rappelle alors la main que j’ai posée contre son torse, la sensation électrique émanant de ce contact. Je frissonne en me disant que c’est impossible. Qu’il ne s’agit que des tumultes habituels que peuvent ressentir les jeunes filles envers les jeunes hommes lorsqu’ils doivent se toucher, un truc d’hormones bien trop compliqué pour que je puisse m’en souvenir un jour. Argument rapidement réfuté par mon propre esprit lorsque les tentatives physiques de rapprochement de Nathan me reviennent à l’esprit. Provoquant presque toujours mon malaise et non cette épine douloureusement délicieuse au creux de mon estomac. Les paroles de Cesar me tirent de mes pensées. Je dois profiter? Je rougis jusqu’à la racine des cheveux. Profiter de quoi? De quoi peut-il bien parler? A-t-il lu dans mes pensées le secret que je porte depuis tout à l’heure?
«Profiteeeer? Haha.»
Il me paraît tellement calme, serein. Il est rare de le voir ainsi et je me demande ce qui provoque tout ceci chez lui. Peut-être qu’il est simplement fatigué. Ouais. Comme moi, je suis plutôt claquée après les émotions de la soirée et ma brusque crise de colère. Et pourtant, l’adrénaline bat comme un cœur vibrant dans mes veines me rendant fébrile, nerveuse même. Je sursaute lorsqu’il me tend les bras dans une invitation qui me fait complètement chavirer et cette fois je ne sais plus si je dois pâlir ou rougir. Mon cauchemar se dessine devant mes yeux alors qu’il m’invite une fois de plus à le rejoindre, cette fois de son plein gré. Je l’observe avec un sourire timide, hésitante, le cœur battant comme si j’avais passé la soirée à courir des kilomètres et des kilomètres. Le souffle court, je ne peux pas refuser cette invitation alléchante me postant à côté de lui de façon un peu plus prudente cette fois.
«Tu m’adorerais même si je puais?»
Je rigole, un ricanement qui s’éteint dans ma gorge lorsque je réalise que j’ai passé un bras autour de son ventre et posé ma tête sur son épaule. Une alarme se fait entendre dans tout mon être alors que la sensation d’ivresse me reprend, plus forte que jamais.
«Je… désolée je prends trop de place là je…»
En me redressant, je glisse à moitié sur le coussin sous moi et tombe un peu contre Cesar sur lequel je me rattrape dans un petit cri, relevant la tête vers lui pour m’excuser une nouvelle fois… Nos visages ne se trouvent plus qu’à quelques millimètres l’un de l’autre… quelques misérables millimètres. Si près que je peux sentir son souffle contre mon visage, contre mes lèvres…
«BORDEL DE……..!»
Je ne sais pas trop si c’est conscient de ma part ou non, si je l’ai fait exprès ou non mais je me retrouve en bas du canapé, renversant quelques plats sur la table basse que nous avions approché et rouge comme… Oui bon, vous le savez. (c)Golden |
| | | | Cesar Richter Administratrice
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| Sujet: Re: Elastic Heart |PV Cesar| Mar 31 Mar 2015 - 23:20 | |
| ELASTIC HEARTQu-Quoi? Pourquoi est-ce que Charlie tire une tête pareille ? A-t-il encore dit une bêtise? Quand il dit profiter ça veut dire… Profiter, quoi! Pas profiter comme Nathan a fait avec son amie tout à l’heure, hein! Rien à voir! Si ça se trouve, Charlotte venait de s’imaginer des choses car Cesar venait d’avoir le vocabulaire le moins approprié pour exprimer ce qu’il voulait. Une raison de plus pour élargir son vocabulaire, sinon, des situations gênantes comme celle-là, il allait continuer d’en voir d’autres. Cependant, il soupire de soulagement quand son amie se décida à revenir à ses côtés. Comme ça… Tout va redevenir normal, hein? Hein? Pourquoi le moment continuerait d’être ainsi embarrassant alors que.. Oui, oui, ce ne sont qu’eux : deux amis qui aiment beaucoup se faire des câlins et rien de plus… N’est-ce pas? Pour la première fois, cette pensée fit ressentir une certaine douleur dans le cœur du jeune homme. Pourquoi? N’est-ce pas lui qui a souhaité que lui et la brunette restent ainsi pour toujours? Certes, mais peut-être commence-t-il à se réaliser qu’il souhaite plus. Il souhaite peut-être plus qu’être un simple ami, tout en désirant toujours rester le même pote drôle t un peu débile sur les bords pour la Championne… Et surtout pas trop vouloir d’elle, comme l’avait voulu Nathan. Finalement, il ne vaut peut-être pas mieux que lui, en ayant ce genre d’envies naissantes au creux de son ventre, le poussant presque à serrer sa complice plus fort que jamais, et de poser ses lèvres contre les siennes. Pourquoi faut-il que ce soit ce soir entre tous les soirs? Quoi qu’il en soit… Non, tout ne s’était pas arrangé comme par magie dès le moment ou Charlotte était revenue vers lui, pour l’enlacer à nouveau, d’une nouvelle façon, qui ne lui déplut absolument pas. Et c’était bien ça le plus inquiétant. Cesar hésita à se replacer d’une autre façon, mais n’avait aucune envie de briser ce contact. Il ne voulait pas paraitre brusque, ou avoir l'air de s’imaginer des choses, cela pourrait blesser son amie, qu'il mette en péril cette limite entre amitié, et d'autres sentiments compliqués. Il allait passer un bras au dessus des épaules de son amie, prêt à la tenir plus près, elle aussi. Mais qui sait ce qui pourrait arriver si ils étaient trop près? Avec tout ça, Cesar n’a à peine eu le temps de réaliser la question de son amie.
« Hein? Hein, quoi?! Mais non tu pues pas du tout! Tu sens super bon! J’adore ton odeur! »
Pourvu qu’elle n’ait pas entendu cet espèce de truc ridicule. Mais en fait, Charlie a certainement bien entendu, vu la réaction qui suivit. Zut, Cesar, tu aurais mieux fait de te taire. Il tira une moue gênée en voyant son amie se redresser pour changer de posture, probablement n’était-elle pas très confortable. Fuyant de nouveau son regard, maladroit, un énième regard qui se perd, au point que le garçon commença à se demander si Charlotte n’était pas tout aussi déstabilisée et rendue aussi folle que lui par la situation… Du coin de l’œil, il aperçu un écran… Sur lequel défilait des images, mélangeant film et dessin animé… Tiens, c’est vrai, il était en marche ce film, c’est dire à quel point il l’avait oublié. Son amie prit encore la parole et Cesar se retourna vivement vers elle, zappant le film à nouveau.
« Mais tu prends pas du t- »
Il n’eut ni le temps de comprendre ce qui lui arrive alors, ni le temps de finir sa phrase. Tout ce qu’il vit alors, c’était un gros plan sur le visage de Charlie, encore plus rouge que le sien. Trop près. Bien trop près. Et bien trop irrésistible pour refouler le geste que le jeune homme eut alors l’envie de faire vers son amie : passer une main le long de sa joue, dans ses cheveux, et l’embrasser. Enfin. Comme si il attendait ce moment depuis… Il ne sait pas. Ce genre de sentiments ou d’envies peu avouables ne s’étaient jamais faites entendre jusqu’à ce soir, bien qu'il en ait eu un petit aperçu lors de la fête de Noël. Mais maintenant qu'il étaient tous les deux, et plus proches encore qu'à cette soirée, il redécouvrait ces sensations, plus fortes encore. Encore une fois, Cesar fut coupé nettement dans ses tergiversations quand une voix stridente menaça de lui percer les tympans. Il n’avait même pas eu assez de temps pour admirer de si près les yeux noisette de Charlie, ou encore une fois le reste de son visage, ses cheveux qui tombaient en bataille sur son front, ou encore, profité de la douceur du souffle si proche de son amie, tout son contact l’électrisant entièrement. Une fois de plus, la situation dégénéra quelque peu, et la brunette dégringola par terre.
« CHARLIE! Euh… Je… ça… Tu euh, tu vas bien? »
Encore rouge et comme essoufflé de la dernière scène et de la proximité de Charlie, Cesar avait peine à trouver ses mots de façon logique. Tout était en désordre dans sa tête, il avait réellement la sensation de devenir fou à lier en direct. Et il s’inquiéta en premier lieu pour son amie. Qui semblait bien… Mieux que quelques parts de Pizza qui venaient de s’écrabouiller sur le sol en tout cas. Plutôt que de nouveau rester fixé les yeux dans les yeux de sa Championne favorite, ce qui déclencherait une crise de rouge (et d’autant plus que Charlotte elle aussi était rouge…), déjà bien confus qu’il était, Cesar partit ramasser les choses tombées de la table à terre, les remettant un peu en désordre sur la planche du meuble bas. Puis, doucement il se retourna vers Charlie. Avec un naturel presque effrayant, sa main vint chercher le bras avec douceur le bras de son amie, puis il voulut plonger son regard dans le sien… Sans y parvenir.
« C’est pas grave, Charlie. C’est pas grave du tout… »
Il fit de son mieux pour la réconforter. Il ne voulait pas l’effrayer comme Nathan l’avait fait, il ne voulait pas lui donner de mauvaises réminiscences. Il voulait simplement que la soirée se passe bien.
« Eh… Eh bah! Qu’est-ce qui t’a pris? Tu travailles une nouvelle technique de chute depuis le canapé? »
Puis, il se mit à rire fort nerveusement, couvrant même le son du film et les « Je t’en pwwriiiiieeeeee » de Roger Rabbit en train de sangloter à l’écran. Plus ridicule et couillon, comme scène, tu meurs, mais ça, Cesar tenta de ne pas y penser. Oui, depuis tout à l’heure, l’un comme l’autre, les deux jeunes gens agissaient bizarrement. Probablement se cachaient-ils des choses. Probablement pensaient-ils des choses. Mais pas ce soir. Ce soir, il ne pouvait pas imposer ce genre de discussions sur leurs sentiments respectifs. Ce serait cruel pour son amie. Ils étaient encore tous les deux assis sur la moquette, maintenant, et diantre, qu’ils devaient avoir l’air bêtes.
« Oh, eh! Les pizzas vont refroidir, il faudrait penser à les manger! »
Mode changement de sujet : enclenché! Pourvu que ça marche. Ou pas. Mais si. Non. Si. Bref.
AVEC CHARLOTTE S. LAURENS |
| | | | Charlotte S. Laurens Administratrice Fondatrice
Age : 31 Messages : 485 Date d'inscription : 28/04/2014 Âge du personnage : 19 ans Métier / Études : Championne Dresseur de Zazambes Pseudonyme(s) : Tabitha, surnom de dresseuse Niveau : 60 Team active :
Akemi la Galifeu ♀ - Brasier - Naïve
Alastor le Carchacrok ♂ - Voile Sable - Rigide
Eryn la Crocorible ♀ - Intimidation - Joviale
Edwin l'Hariyama ♂ - Isograisse - Gentil
Astrid la Pandarbare ♀ - Poing de Fer - Calme
Miornir l'Hippoducus ♂ - Sable Volant - Brave
Team spécifique :
Soren le Lucario ♂ - Attention - Solo
Asaki le Grotichon ♂ - Brasier - Modeste
Fukuo le Bagguiguane ♂ - Mue - Jovial
Hayate le Karaclée ♂ - Fermeté - Pressé | |
| Sujet: Re: Elastic Heart |PV Cesar| Mer 1 Avr 2015 - 15:18 | |
| ELASTICheartQu’est-ce qui se passe? À quel moment de la soirée les événements m’ont-ils échappés? J’ai l’impression fort désagréable d’avoir perdu le contrôle sur mon existence. À bien y penser, tout a commencé lors de cette soirée avec les copains de Nathan. À présent je me retrouve au pied du canapé, complètement renversée, une douleur lancinante bien que passagère au dos là où j’ai heurté la table basse, confuse comment jamais auparavant dans ma vie. Le souvenir des traits de Cesar agrandis par la proximité de nos visages, comme passés à la loupe, me revient. L’aspect brillant de ses prunelles argentées tel le sobre éclat de la lune, la fraîcheur enfantine des lignes complexes de son visage que je semble redécouvrir à chaque instant… Et encore et encore cette sensation orageuse au creux de mon ventre, tel un animal affamé à qui on refuserait son droit. À qui on agiterait sous le nez une nourriture aux effluves alléchants. Car recroquevillée contre le plancher du salon, coincée entre la table et le sofa, ce qui me reste hormis la honte et l’incompréhension totale de ce qui vient de se produire est la sensation presque douloureuse de la déception. Je suis laissée sur ma fin d’un moment qui se dessinait et dont je souhaitais la finalité. Je l’ai voulu, deux fois plutôt qu’une. Cette fois j’en suis convaincue, il ne s’agit pas d’une idée imposée par les dires de Nathan ou une envie passagère d’adolescente en quête d’expériences. J’ai envie d’embrasser Cesar.
Pourquoi? J’aimerais bien comprendre ce qui me prend. J’aimerais bien interpréter ce qui se dessine en moi avec de plus en plus de netteté et que je refuse quand même de voir et d’accepter. À bien y penser, j’aime encore mieux rester ici, cloîtrée entre le canapé et la table, à ressasser ce moment qui n’a pas été comme je me suis lancée de là-haut où toutes sortes de possibilités m’attendaient. Ce que je puis être sotte. Il n’y a pas de possibilité qui tienne. Cesar et moi sommes des amis et les amis n’échangent pas des baisers. Pourquoi cette idée me rend-elle formidablement triste? Je ne réponds même pas à la demande du jeune homme aux cheveux d’argent à savoir si je vais bien car je ne saurais pas quoi lui reprendre. Je ne suis plus qu’une tempête de pensées et de sentiments mêlés. Je l’observe faire alors qu’il ramasse en vitesse le bordel que j’ai causé, me laisse faire alors qu’il me prend le bras avec douceur. Je n’ose plus le regarder dans les yeux, encore frémissante des sensations m’ayant parcouru tout à l’heure, encore empreinte de cette envie presque irrésistible de franchir un pas vers l’inconnu et l’interdit.
Sa question me prend de court. Qu’est-ce qui m’a pris? Je n’en sais rien. Je crois que je n’étais tout simplement pas prête à affronter mes envies. Pas prête à causer un très grand malaise qui aurait probablement brisé notre amitié. Je suis probablement la dernière personne au monde avec qui il souhaite vivre ce genre de moment intime. Puis je ne sais pas embrasser. Je veux dire… je n’aurais pas su comment faire. Je me serais couverte de ridicule. Non, de toute façon je ne l’aurais jamais fait. Son rire est nerveux à mes oreilles, mal à l’aise tout autant que je puis l’être. Je l’ai mis mal à l’aise. S’est-il douté de mon envie à ce moment-là? Du battement frénétique de mon cœur contre les parois de ma cage thoracique?
«Je suis désolée, Cesar, je ne voulais pas te gêner… Puis… Je suis tombée. Mais ça va, y’a pas de mal.»
Je prends la proposition de mon ami de manger avec grand soulagement. Même si toute faim m’a quittée, j’attaque voracement la pizza en tâchant d’avoir la bouche trop pleine pour avoir à parler. Je me concentre plutôt sur le film, ne comprenant pas grand-chose aux images qui défilent devant moi ayant perdu une part des explications au sujet de l’histoire en m’occupant l’esprit ailleurs. Mais jusqu’à la fin de la projection, je reste bien assise à mordiller dans un morceau de pizza sans grande conviction, l’estomac complètement retourné après ce que nous venons de vivre. Finalement, le film se termine et je me lève pour aller récupérer le DVD et commencer à ranger le salon. Le tout se fait dans un silence tendu, le malaise est palpable. Plus il persiste, plus mon humeur s’assombrit. Toute cette situation est de ma faute. Lorsque nous avons terminé, je reviens dans le salon avec mon ami. Je n’ai pas le cœur à défaire sa jolie cabane, ainsi je me rassois contre le sofa en baillant. La fatigue rattrape mon corps éreinté, mais mon esprit est toujours aussi troublé et affuté telle la lame d’un rasoir. Je n’arriverai jamais à dormir.
«Je vais aller me coucher moi, je suis complètement épuisée.»
Sans oser le regarder, je monte à l’étage me changer pour revêtir mon plus beau pyjama, une chemise de nuit offerte par ma sœur à Noël. Je m’égare ensuite vers la salle de bain où je termine ma toilette habituelle. La jeune fille qui m’observe de l’autre côté du miroir a de grands yeux brillants de mille feux. Y danse une lueur d’espoir et de tristesse tout à la fois. Je me détache de ma réflexion et redescend pour aller dire bonne nuit à tout le monde. Je termine avec Cesar vers qui je m’avance timidement, gênée de me trouver les jambes dénudées devant lui alors que j’ai porté la même chose en sa présence il y a deux semaines.
«Hum… Je vais dormir maintenant… B… Bonne nuit?»
Pourquoi ce point d’interrogation à la fin de ma phrase? Comme une sorte d’invitation.
«En fait Cesar, ça te dérangerait de dormir avec moi juste pour ce soir? Je… Je ne veux pas dormir toute seule après tout ça…»
Égoïste petite horrible chose. Je regrette aussitôt ces paroles, mais je sais que j’en ai besoin. J’ai besoin de lui pour m’aider à m’endormir et éviter que les mots de Nathan ne viennent me hanter, tout comme le souvenir de ce qui aurait pu être. (c)Golden |
| | | | Cesar Richter Administratrice
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| Sujet: Re: Elastic Heart |PV Cesar| Dim 5 Avr 2015 - 23:28 | |
| ELASTIC HEARTL’etat actuel de Cesar ferait une très bonne définition du terme « chaos ». La bazar était tel pour une si grand absence de réponse, qu’il sentait presque l’angoisse le gagner, désormais. Pas une angoisse semblable à celle qu’il avait pu ressentir lorsqu’il était en fuite, poursuivi par ces gens envoyé par il ne sait qui.. Non… Cette angoisse avait quelque chose de terriblement embarrassant, mais se mêlait bien étrangement et complétait la chaleur douce qui était venu l’envahir depuis quelque temps maintenant. Après tous ces évènements étranges, et les questions de Cesar plus hésitantes les unes que les autres, ne reliant absolument pas à ses propos habituels si francs et presque parfois presque intrusifs, l’absence ou presque de parole de la part de Charlotte, Cesar eut l’impression qu’une plaie douloureuse venait de s’ouvrir dans sa poitrine. Pourquoi ne disait-elle plus rien, d’un coup. Le jeune homme est ravi d’entendre que son amie va bien mais… Pourquoi son appétit semble-t-il coupé, et pourquoi regarder ce film pourtant drôle en sa compagnie a l’air d’avoir perdu de sa saveur, quand il regarde au fond de ses yeux? Il a peur d’avoir fait quelque chose à ne surtout pas faire. Ou dit quelque chose de mal. Le silence s’installa, et Cesar non plus qui avait si faim ne parvint pas à trouver à ces pizzas qui avaient l’air si délicieuses la saveur qu’il leur trouve d’habitude. Tout était devenu si étrange. Charlie n’était plus serrée contre lui non plus, il jeta quelques regards interloqués vers elle, mais il semblait qu’eux aussi, elle voulait les éviter. C’est dans ce silence presque inquiétant que se termina le film. Et Cesar n’osa même pas bouger quand la brunette se leva pour aller ranger le film dans sa boite. Encore une fois, il la fixa du moment qu’elle était de dos, mais détourna vivement les yeux dès qu’elle retourna son visage vers lui, observant alors le sol qui sembla si passionnant, d’un seul coup. Il se mordit la lèvre quand son amie annonça qu’elle allait se coucher. Bon… C’est donc comme ça que se finissait cette soirée, alors…
« B-Bien sûr. Tu.. Reposes-toi bien, Charlie! »
Il n’avait pas trop le cœur à l’enthousiasme, et mais força quand même un sourire. Il ne voulait pas que son amie ait des remords à le laisser ici si elle se sent fatiguée. Alors qu’elle montait à l’étage, Cesar se leva presque péniblement, et, tel un robot, il partit ranger les restes de pizza et tout ce qui était éparpillé sur la table basse ainsi qu’un peu sur le sol. Il allait s’apprêter à défaire sa cabane, d’un même geste lourd et plein de regrets. Qu’aurait-il pu faire pour éviter tous ces mauvais moments, alors que tout commençait si bien? Un pas léger descendant les escalier l’alerta, et il se retourna vivement, comme en attente de quelque chose, avec la sensation d’avoir longuement attendu de revoir Charlie désormais en chemise de nuit devant lui. Son cœur s’affola il ne sut pas si c’était car il était surpris du retour de son amie, ou si c’était simplement sa présence, là, en ce moment, qui lui produisait un tel effet. Mais Charlie était juste venue dire bonne nuit. Pourquoi avait-il imaginé autre chose, au juste… Mais qu’avait il imaginé, au juste… Que Charlie lui demande de… Dormir avec lui. Oui, elle venait de le dire là, parce qu’elle n’arriverait pas à… Euh… attendez voir…
« Qu-quoi? »
L’interjection sortit toute seule, à mi-voix, sous le coup de la surprise. Le cœur du jeune homme aux cheveux d’argent se mit à battre de plus belle, et ses joues rosirent à la pensée que sa vis-à-vis risquait de l’entendre, et aussi en s’imaginant serrer Charlie contre lui pour s’endormir. Il prit quelques secondes à se calmer mais il se sentit retrouver le sourire et un peu son calme.
« Bah, évidemment! Comme ça je chasserais tes cauchemars! »
Il avait véritablement retrouvé le sourire et laissa totalement tomber de démonter la cabane. Il passa devant Charlie pour se diriger vers l’étage à son tour.
« J’vais aller mettre mon pyjama aussi et j’arrive! »
En plus, Cesar est très fier du pyjama qu’il s’est acheté avec ses sous gagnés après ses travaux à l’arène. Pour bien le décrire, il s’agit d’un pantalon et d’un T-Shirt à manches courtes, les deux bariolés du même motif de Wailmer tous ronds avec des sourires adorables sur un fond bleu marine. Doucement il sortit de sa chambre pour frapper à la porte de celle de Charlie. Il était déjà entré dans la chambre de son amie, mais pas pour ce genre de situation. Et s’imaginer dormir aux côtés de sa brunette favorite le rendait tout chose, il pouvait sentir fourmiller son estomac et hésita avant de frapper quelques petits coups sur la porte. Il attendit bien sagement que l’on vienne l’ouvrir et explora du regarda la pièce, comme si il la voyait pour la première fois. Un nouveau silence gênant s’installa, et Casar désira le briser d’une question plutôt stupide.
« Hé! Tu veux dormir de quel côté du lit? EUH! Enfin, je pourrais aussi dormir par terre, ça me dérange pas, j'ai dormi par terre pendant plusieurs moi et c'était euh... eeeeeuh... Sympa..? »
Ou comment rendre la situation plus étrange encore.
AVEC CHARLOTTE S. LAURENS |
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| Sujet: Re: Elastic Heart |PV Cesar| | |
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