Sujet: Re: Quand on s'ennuie... On parle manucure {pv. Judikaka Sam 21 Mar 2015 - 16:50
Quand on s'ennuie... On parle manucure
Feat Alexander Nagel
C'est vrai que ce que j'ai dit à Machin est loin d'être un exemple de maturité mais bon, ce n'est pas de ma faute, s'est sorti seul et apparemment ça fait bien rire mon ami Dio Silvery. Je le regarde en coin quand il glousse comme un gros débile et ça ne peut que me faire sourire, il a un rire contagieux ce vieux monsieur. Oui vieux monsieur, car des fois il réagit comme un vieux hein... Par exemple quand je retire ma chemise, il se doit de placer son commentaire de vieux gâteux qui crie au scandale quand les jeunes dans la rue en plein été se traîne torse nu. Scandale Ô scandale quand on t'invoque pour des stupidités... Tiens, le prochain pokémon un peu débile que je trouve je l'appelle Scandale. C'est cool je trouve. Ca donne un petit côté dangereux au pokémon. Bon par contre si c'est un ramolosse à deux francs six sous... Non, je ne vais jamais capturer ce pokémon. Déjà, car il est moche puis aussi, car il est lent et les pokémon lents j'ai horreur de ça.
« Euuuuuh… La boite de strip-tease c’est pas ici... La plus proche elle est à Zazambes. - Vraiment ? Merci pour l'info, mais je m'en fou en faite.»
Oui non je ne vais pas relever le fait que ma non pudeur le gêne, car bon, ça va encore partir en discussion de vieux cons prêt à se jeter leur dentiers dessus pour savoir qui a raison. Puis avec lui c'est comme débattre avec un bovin, ça tombe dans l'oreille d'un sourd, car il est parfait et il doit sûrement toujours avoir raison. Et comme j'ai horreur d'avoir tort aussi je vais me battre bec et ongles avant de reconnaitre que j'ai tort. Quoi que là, je ne pense pas que si on débat nos arguments à tous les deux tiennent la route.
C'est quoi cette tête qu'il me fait quand je reviens en kimono ? Ça le dérange tant que ça que je le porte ? Il me préfère nu peut-être ? Je laisse un long soupir agacé franchir mes lèvres, attendant sa critique aussi constructive qu'est rapide un ramolosse. Vraiment je HAIS ce pokémon. Je hais tout ce qui est rose, que ce soit sur quelqu'un ou sur un pokémon, je hais le rose.
« Euh… C’est quoi cette tenue? Tu te crois chez mamie? - Je vous critique sur votre immonde cravate et ce costard pas plus approprié que ma tenue ? »
Oula, j'ai répondu un peu froidement et durement... Je passe une main sur mon visage en soupirant de nouveau avant d'aller m'asseoir sur un fauteuil en réajustant mon Kimono pour ne pas qu'il ait l'horrible vision de mon torse nu si abjecte à ses yeux. Je le regarde quelques instants de nouveau puis je ferme les yeux, venant me frotter les temps, pourquoi suis-je agacé déjà ? A cause de cette maudite Bryuverne ? A cause de ses réflexions plus que désagréables à la longue ? Je ne sais pas, mais en tout cas je suis agacé pourtant je l'aime bien moi cet Allemand, il me fait rire avec ses réactions et comment il est en soit. Pense à une chose stupide... Voilà c'est fait, les grognasses qui te supplient de les épargner car elles ont un enfant. Ça, je trouve ça idiot. Enfant ou non, n'importe quelle femme peut donner la vie ou l'avoir déjà donné alors la tuer ou non ne changera rien. Un sourire apparait sur mes lèvres quand je rouvre les yeux, je suis peut-être un peu lunatique ou un peu me fais sourire, mais ça y est, je vais mieux.
« Au fait, j'espère que t'as pas chopé la peste avec cette foutue bête... Parce que c'est connu que Kiki n'est pas vaccinée. Ce sera dommage hein. - La peste hein... Vous voulez pas plutôt dire la rage ? Non parce que la peste ça a disparu. »
Je le regarde, au début je ne faisais que rire très légèrement, mais soudainement je me mets à rire beaucoup plus, la peste... La peste quoi ! J'en ris à me faire mal au ventre, les larmes aux yeux tout en me pliant sur le fauteuil, je trouve ça presque adorable qu'il essaye de me faire peur. J'ai presque envie de caresser ses cheveux en lui disant que c'était bien essayé. Ah il me fait penser à un enfant et j'adore les enfants, c'est pour ça que je le trouve adorable. Je continuais de rire, m'arrêtant peu à peu.
« Vraiment c'est très adorable de vous inquiéter pour moi. »
Non car, même si c'est pour me faire peur ou se moquer, il a tourné sa phrase comme s'il s'inquiétait alors autant encore plus l'embêter en appuyant sur ce point. Je viens essuyer les larmes qui roulent sur mes joues tant j'ai ri, ça faisant bien longtemps que ça ne m'étais pas arrivé.
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Âge du personnage : 26 ans, né un 2 février Métier / Études : Tortionnaire, Dresseur a ses heures, Débute une carrière d'acteur, Se tient actif mais ne sait pas quoi faire de sa vie. Pseudonyme(s) : ›› Dio Silvery, Officier Subalterne du Régime (principalement tortionnaire et combattant, ponctuellement homme de main).
Sujet: Re: Quand on s'ennuie... On parle manucure {pv. Judikaka Sam 21 Mar 2015 - 22:35
Quand on s'ennuie... On parle manucure
Peut-être suis-je ridicule à faire l’offusqué vis-à-vis de la nudité de mon collègue, certainement, même. Mais… C’est vraiment gênant! J’ai du mal à croire qu’il ait osé se dessaper devant moi, on a pas gardé les cochons ensembles, que je sache! Et même si il se fout de ma remarque sur le club de strip-tease, eh bien… Eh bien ça aurait quand même été plus approprié qu’il enlève ses vêtements là-bas que ici! Quoique, franchement, il a pas vraiment le physique pour jouer au chippendale, le maigrichon, j’irais bien le voir faire juste pour le voir se ridiculiser en tentant de faire une lapdance, tiens! Je me mets à grommeler quand il s’en prend à mon accoutrement. Contrairement au sien, mes vêtements sont appropriés au travail, je ne traine pas en pyjama dans le Bloc R2, moi, non mais! Et puis… Pourquoi il se trimballe avec un kimono de rechange, il faudra m’expliquer! Il a pas juste, je sais pas…. Un sweat de sport?! Je continue de soupirer, exaspéré, quand il s’attaque cette fois à ma cravate. Je l’emmerde, je suis civilisé et mes cravates sont peut-être moches, elles ont le mérite d’être reconnaissables et de souligner mon personnage. Non mais. « Ben voyons, tu peux par garder une chemise avec trois taches de sang sur toi? Pauvre chéri, il va falloir t’y habituer, sinon je ne sais pas ce que tu fous ici. »
Je vais nettoyer ma tasse, agacé, et je dois dire qu’un peu de vaisselle me calme, alors que l’autre s’assoie dans… Il a cette fois-ci la grâce de ne pas s’asseoir dans MON fauteuil, au moins. Je le surveille en me tournant plus sieurs fois vers lui tout en fassent un coup d’éponge dans ma tasse.
« Et je te ferais dire que ma tenue est très appropriée, car ce sont MES propres règles! Et puis, moi, au moins, j’ai pas peur de me tacher, car ça fait partie de mon métier! De ma passion! »
Fis-je en écartant fièrement un pan de ma veste pour lui montrer la belle tâche de sang qui macule ma chemise blanche. Ahah! Je suis sûr que ça lui en bouche un coin! Il me remet de nouveau en question avec ma remarque sur la peste. Je roule des yeux car je n’ai pas envie de rétorquer. Si il n’a pas compris ma dose d’humour il… Ah, non, il rigole, en fait. Bah, oui c’est drôle car la peste ça existe plus. Ravi que ça le fasse marrant à ce point, mais… J’ai plus l’impression qu’il se fout de moi. Mitigé, je mets ma tasse sur l’égouttoir puis m’assois en face de lui, sur mon fauteuil, m’enfonçant dedans car il m’a manqué, pendant ces quelques heures. Je relève la tête quand Angelito se remet à parler. Eh bien… Il est devenu loquace depuis peu?
« Ravi que tu me trouves craquant, Angelito, mais je ne suis pas adorable, d’ailleurs, si je le pouvais, je te découperais bien les doigts pour oser m’avoir fait cette remarque digne de la pire des insultes dans mon vocabulaire! »
Fis-je, sans le regarder, d’une voix absente, et toujours avachi dans mon fauteuil. N’a-t-il pas compris l’ironie contenue dans ma question? Surement pas, si il pense que je me suis vraiment inquiété. Et comme je l’ai dit, il m’a rendu service en se faisant blesser, c’est plutôt pas mal. Finalement, je l’observe de nouveau, tentant de ne pas loucher sur le kimono, cela me ferait flipper d’apprécier cette vue, mais, eh, j’ai toujours eu un truc avec les kimono. Et ça m’agace. Je renifle de nouveau, dédaigneux. Du calme, Alex, tu vas avoir des rides avant l’heure si tu fronces trop souvent les sourcils, et ce serait dommage! Le café me rend peut-être agacé pour rien, ce doit-être ça. Enfin, quoique, ça change pas grand-chose par rapport à la normale. Je m’étire un peu, puis me remet à fixer mon étrange interlocuteur.
« Au fait, tu veux m’aider à descendre Machin et Kiki dans mon rapport? Non parce que après tout, c’est toi la victime. Et ça peut-être rigolo. »
Je sens que ça pouvait être franchement marrant, avec lui.
Avec Judikaël A. Adamovitch
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Sujet: Re: Quand on s'ennuie... On parle manucure {pv. Judikaka Dim 22 Mar 2015 - 12:51
Quand on s'ennuie... On parle manucure
Feat Alexander Nagel
S'il savait... S'il savait l'agilité dont je fais preuve autour d'une barre. Pas que j'ai un passé de stripteaseur que le peu d'amis que j'avais en Russie étaient... Particulier. Et l'un d'un avait payé une barre de pole dance à sa copine. Quel délire grotesque sachant que sa ' copine ' c'est 1m50 de paresse qui ne sait même pas faire cuire un oeuf. En plus d'être une vraie... Enfin, on ne va pas parler plus d'elle, je la détestais. Alors, pour revenir à cette merveilleuse barre, en allant chez lui je me suis amusé à lire le bouquin qu'il y avait, livré avec la barre et je me suis amusé à l'utiliser. C'était drôle et pas particulièrement difficile. Bien qu'en costume victorien ce fut assez dur. Mais c'était très amusant... Et très sportif aussi quand même car, bon même si c'est simple faut pas s'attendre à ne rien faire. Normal que les stripteaseurs soient en petites tenues pour bosser, c'est plus simple pour bouger et moins chaud.
« Ben voyons, tu peux par garder une chemise avec trois taches de sang sur toi? Pauvre chéri, il va falloir t’y habituer, sinon je ne sais pas ce que tu fous ici. - J'ai horreur quand c'est mon propre sang. »
Mais bon ça il ne peut pas comprendre je suppose. Il doit être du genre à rigoler quand son propre sang vient entacher sa vue. Ou alors l'inverse, paniquer jusqu'aux tremblements dignes d'un parkinsonien qui regarde les trois gouttes de sang qui tâchent ses doigts. Peu importe comment il réagit, pour un maniaque comme moi sur ma propre personne, voir du sang et des troues dans une chemise, non merci.
« Et je te ferais dire que ma tenue est très appropriée, car ce sont MES propres règles! Et puis, moi, au moins, j’ai pas peur de me tacher, car ça fait partie de mon métier! De ma passion! - Ma tenue moi me va très bien. Si elle vous déplait, je m'en fiche. C'est mieux que nu. »
J'étais presque las de l'entendre m'attaquer ainsi, soupirant une énième fois en l'entendant. Je regarde ce qu'il me montre fièrement. Oulala une tâche de sang, je suis si impressionné et j'ai très envie de prendre mon Vanish pour le nettoyer, olala... Non mais il croit vraiment que je vais me jeter sur lui pour retirer cette tâche ? Certes j'ai horreur de ça, mais bon, je n'ai pas non plus envie de le nettoyer. Puis vu comme il est, le faire ne pourrait que lui apporter satisfaction car, il aurait eu ce qu'il voulait, que je mette à astiquer sa chemise en grommelant quelques injures en russe.
« Ravi que tu me trouves craquant, Angelito, mais je ne suis pas adorable, d’ailleurs, si je le pouvais, je te découperais bien les doigts pour oser m’avoir fait cette remarque digne de la pire des insultes dans mon vocabulaire! - Oh pardon pardon. »
Je souriais toujours comme un con en le regardant, il n'aime donc pas les compliments du genre ' mignon '. Bien que moi non plus, mais c'est car, j'ai l'impression qu'on me compare à une fille vu que la confusion a été faite plus d'une fois. D'ailleurs je me demande s'ils sont encore vivants... Après tout, ce que je leur ai fait ne devait pas les tuer... Logiquement. Tiens, il renifle en mode dédaigneux ? Quand j'arrive à me calmer, monsieur fait la tronche. Oh tant pis, c'est lui qui a 30 ans en paraitra 50 à cause des rides. Je m'étirais un peu en rapprochant les pans de mon kimono pour bien cacher mon torse. Je ne suis pas pudique, juste que monsieur balais dans l'cul pourrait encore dire que ma tenue est obscène.
« Au fait, tu veux m’aider à descendre Machin et Kiki dans mon rapport? Non parce que après tout, c’est toi la victime. Et ça peut-être rigolo. - Putain je vais me faire un plaisir à faire en sorte qu'il récure des chiottes avec sa langue. »
Je grognais juste en pensant à Machin et son Kiki... Enfin Kiki sa bestiole hein... Putain mais Kiki... Il le prend pour un chihuahua ? Pff, en tout cas ils ont le même cerveau.
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Âge du personnage : 26 ans, né un 2 février Métier / Études : Tortionnaire, Dresseur a ses heures, Débute une carrière d'acteur, Se tient actif mais ne sait pas quoi faire de sa vie. Pseudonyme(s) : ›› Dio Silvery, Officier Subalterne du Régime (principalement tortionnaire et combattant, ponctuellement homme de main).
Sujet: Re: Quand on s'ennuie... On parle manucure {pv. Judikaka Mer 25 Mar 2015 - 21:10
Quand on s'ennuie... On parle manucure
Si j’étais mature et de bonne foi, je me dirais que le crêpage de chignon a assez duré, d’autant plus qu’il est à sens unique, et que je m’enfonce tout seul dans mes débilités, et je cesserais plus ou moins mes conneries avant d’être parfaitement ridicule et à la limite du pathétique. Mais… Je ne suis rien de tout cela, et c’est probablement dommage. Surtout pour mon interlocuteur qui va finir par se lasser et par passer un mauvais moment. Mais… Plus que me reprocher d’être un imbécile, c’est tellement plus amusant d’être désagréable pour faire chier les gens! Je suis comme ça, et je n’y peux rien. Enfin, si, j’y peux totalement quelque chose, rien ne m’empêche d’être suave et faussement aimable quand il le faut… Bien que je déteste ça, et les fois ou ça m’est arrivé eh bien… Ça s’est très mal fini pour mes interlocuteurs. Car j’ai craqué et qu’ils auraient pu se retrouver avec les tympans HS, et peut-être même le reste de leurs organes vitaux HS aussi, car bon, fallait pas déconner, c’était des supérieurs, et on a quand même réussi a me maitriser avant. Mais je n’ai aucun regret! Comme, là, par rapport à mon comportement envers mon nouveau collègue. Néanmoins, maintenant que l’amusement pointe son nez et que je crois avoir fini de jouer au plus intelligent en étant le plus débile (encore une fois, il faut bien assumer). Enfin… Même si il ne devait pas le penser à 1%, eh bien… Angelito a dit pardon. Victoire! Oui, je suis un connard. Et puis zut. C’est assez vilain de penser ainsi, mais faites donc avec, hin hin hin. De plus, je crois vraiment que ça va s’arranger. Car l’affirmation que me sort mon collègue tortionnaire avec un sourire et un ton encore plus vulgaire que le mien me tire un énorme sourire digne d’un enfant qui a découvert qu’il a reçu le cadeau du siècle (pour ma part je voudrais une nouvelle voiture noire allemande et pleins de couteaux classes et coupants, merci papa noël) ,et je ne peux m’empêcher de rire, fort réjoui qu’au final, nous avons peut-être bien un fond de valeur en commun.
« Mais elle est TROP BIEN ton idée, putain! »
Fis-je, encore hilare, en imaginant l’image fort canalisatrice d’énervement et drôle de Kiki et son maitre en train de lécher les cuvettes des toilettes pour les transformer en miroir. Je fais craquer mes doigts et commence a taper mon rapport sur le traitement de texte de mon smartphone que je sors à l’instant de ma poche. Je me mets à pianoter sur le clavier tactile, tout en me lisant à voix haute avec une voix sarcastique et en imitant un bureaucrate snobinard qui parle du nez, pour bien signaler à quel point je trouve ce genre de formalités ridiculement ennuyeuses.
« Alors… "Monsieur Machin dont je me souviens plus le nom, c’est pas grave, je le mettrais ensuite… Gnagnagna respect, gnagnagna, robustesse, gnagnagna, j’espère que votre petit Couafarel nommé Puddipuddi va bien…" non, je vais pas mettre ça, je m’en fous de son Couafarel… »
Je me mets à parler en écrivant le début du rapport que je transférerait ensuite pour l’imprimer et le transmettre. C’est vrai que les gens adooorent qu’on leur parlent de leurs foutus caniches dans nos rapports, mais, il ne faut pas exagérer, ils ont tellement l’habitude de mon attitude de petit con arrogant, qu’ils repèrent désormais le sarcasme derrière mes propos gentillets. Donc autant être clair et concis. Je me mets à soupirer.
« Si ça ne tenait qu’à moi, n’empêche… Je ferais comme Jack l’éventreur et j’écrirais ce truc à la plume et avec le sang de ce pauvre Machin comme encre… Enfin. Maintenant que j’ai bien léché des culs dans l’intro, on peut passer au procès. »
Fis-je, lançant un sourire à mon collègue. Il s’agit maintenant de dire à quel point Machin a été pathétique et comme sa pauvre personne et son Bruiverne débile a osé s’en prendre au nouveau tortionnaire sans aucune raison apparente.
« C’est là qu’on l’enfonce… Je marque quoi? T’as de la chance, j’accepte de faire le sténographe, pour une fois. »
Parce que… Après tout, c’est lui la victime, c’est légitime qu’il se plaigne indirectement dans ce rapport, au pire, je peux toujours le citer. J’étends mes jambes en les posant sur la table basse placée entre les fauteuils, et souris en coin en attendant le signal de mon vis-à-vis aux cheveux longs et au joli kimono.
Avec Judikaël A. Adamovitch
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Sujet: Re: Quand on s'ennuie... On parle manucure {pv. Judikaka Ven 27 Mar 2015 - 10:56
Quand on s'ennuie... On parle manucure
Feat Alexander Nagel
Pour le coup, je m'étais vite calmé, d'habitude je suis du genre à continuer à rager seul dans mon coin en faisant mon vieux con, ne pouvant m'empêcher de continuer de faire chier, suivant la logique du ' Je suis plus con que toi ' mais là je n'avais pas envie. Vraiment pas envie de m’acharnai sur lui inutilement. Puis je pense qu'il s'est rendu compte lui-même du ridicule dont il faisait preuve et du fait qu'il s'enfonçait. C'est bien pour lui de s'en rendre compte, comme ça il ne continue pas d'attiser ma méprise et ma pitié, après me moquer de lui ne l'aidait pas c'est sûr, je ne faisais que moi-même attiser sa colère, mais je suis comme ça. Un petit con qui quand il parle, ce n'est pas pour s'émerveiller sur de simples choses. Quoi que quand il a sorti sa lime je n'ai pas pu résister et je l'ai fixé, allant même la toucher. J'ai un peu honte de moi... Mais il n'avait qu'à pas la sortir aussi ! Il ne sait pas l'effet que ça me fait. J'aime tellement ça. Surtout les miens. Tiens, en parlant des miens. Je viens les regarder du coin de l'oeil, voir si aucun d'eux n'est abimé à cause de ce putain de Kiki, mais j'ai beaucoup de chance, ils vont tous très bien. Je viens quand même passer un coup de lime dessus pour les arranger à la perfection puis je repose mon attention sur lui.
« Mais elle est TROP BIEN ton idée, putain! - Je sais qu'elle est géniale. »
Mes idées sont toutes géniales de toute manière. Et quiconque ose me dire le contraire je lui arrache ses ongles. J'ai toujours de bonnes idées ! Même bourré. Je les trouve toutes parfaites. Bien sûr c'est car, je l'ai dit et que ce que je dis doit être pris comme une parole divine... Attendez. Il n'aurait pas déteint sur moi le blond ? Divin... Dio. Non, moi je suis la parole sainte, pas la parole de Dieu. Donc il faut m'écouter. Car je ne dis que de bonnes choses, que de belles choses... Pas forcément belles certes, mais de bonnes choses. Il faut me croire hein... Dire des conneries ? Non je ne connais pas.
« Alors… "Monsieur Machin dont je me souviens plus le nom, c’est pas grave, je le mettrais ensuite… Gnagnagna respect, gnagnagna, robustesse, gnagnagna, j’espère que votre petit Couafarel nommé Puddipuddi va bien…" non, je vais pas mettre ça, je m’en fous de son Couafarel… - Comment pouvez-vous savoir ce genre de chose ? »
J'ai beau chercher dans mes souvenirs, je n'ai jamais entendu quelqu'un parler de son Couafarel... Il doit être très proche de cette personne. Un ami ? Enfin, il a plutôt l'air de faire le lèche-cul. Alors, peut-être que dans un soucis d'être le plus lèche-cul possible il s'est renseigné sur la vie de ceux qui pourraient lui offrir ce qu'il veut comme une moquette parfaitement bleu roi ? Hum... Je devrais réfléchir à cette stratégie, ça me semble une bonne idée. Je vais chercher dans des livres s'il y a une manière plus fructueuse qu'une autre.
« Si ça ne tenait qu’à moi, n’empêche… Je ferais comme Jack l’éventreur et j’écrirais ce truc à la plume et avec le sang de ce pauvre Machin comme encre… Enfin. Maintenant que j’ai bien léché des culs dans l’intro, on peut passer au procès. - Ce serait amusant certes mais vous seriez aussi punit de votre faute en utilisant le sang de celui qu'on veut descendre. »
Aaaah l'écriture à la plume avec du sang comme encre... Petit je le faisais... Enfin avec de l'encre rouge car, j'avais vu ça dans un film et je trouvais ça très amusant. Alors, j'écrivais des poèmes à ma mère avec de l'encre rouge et elle croyait toujours que c'était mon père qui m'avait trouvé du sang on ne sait comment alors elle le frappait même si je lui expliquais que c'était de l'encre rouge... Mais bon, quand elle avait l'occasion de frapper mon père elle ne se gênait pas. Bien que je n'aime pas mon père, la voir le frapper me mettait en colère et s'ils étaient encore vivants je pense que je refuserais encore qu'elle le fasse même en sachant ce qu'il m'a fait. Je me rends compte que j'avais enfoncé mes magnifiques ongles dans la paume de ma main alors je les retire et je viens nerveusement gratter mon avant-bras avant de me pencher vers son rapport. Bon je dois être un peu vieux-jeux, mais faire ça sur un téléphone c'est tellement peu conventionnel... Enfin, tant qu'il arrive à l'envoyer sans faire d'erreur. Je le regarde quand il semble me sourire ce qui me fit sourire également, oui il a le sourire et le rire contagieux cet Allemand.
« C’est là qu’on l’enfonce… Je marque quoi? T’as de la chance, j’accepte de faire le sténographe, pour une fois. - Hum... Je signale la présence d'une attaque faite au sein du régime sur le soldat Dead Angel. Machin a envoyé son Bryuverne Kiki dans la salle de repos du bloc R2 où se trouvait le soldat Dead Angel et moi-même, Dio Silvery. L'horrible pokémon a sauté sur mon collègue pour lui lacérer le torse de haut en bas avec ses puissantes griffes, déchirant vêtement et chaire de mon collègue. Machin ayant vu la scène ne s'est même pas excusé et a juste félicité son Kiki pour sa ' bonne action '. Je souhaite réparation pour le désordre occasionné ainsi que rétrograder Machin au rang de larbin du régime ou femme de ménage dans un langage plus commun. Ça vous va ? »
Je le regarde après avoir fait mon petit discours, il est vrai que je suis resté plutôt gentil mais généralement quand je veux descendre quelqu'un... Ben je le tue. Enfin... Voilà. Je veux dire que bon. Ce n'est pas comme si je n'avais pas le droit, mais là c'est un officier du régime et je n'ai PAS le droit justement de le tuer. Le voir venir en tenue d'agent de service avec son Kiki pour nettoyer les toilettes du bloc R2 sera déjà un bon début. Si j'arrive à obtenir satisfaction évidemment.
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Âge du personnage : 26 ans, né un 2 février Métier / Études : Tortionnaire, Dresseur a ses heures, Débute une carrière d'acteur, Se tient actif mais ne sait pas quoi faire de sa vie. Pseudonyme(s) : ›› Dio Silvery, Officier Subalterne du Régime (principalement tortionnaire et combattant, ponctuellement homme de main).
Sujet: Re: Quand on s'ennuie... On parle manucure {pv. Judikaka Mar 31 Mar 2015 - 13:02
Quand on s'ennuie... On parle manucure
Ce qu’il est raisonnable ce petiot! Le voir me tirer de mes délires avec un pragmatisme plutôt spontané m’amuse et je ris un peu à chacune de ses remarques plus réaliste. Comment je sais pour le Couafarel. Bonne question, tiens. Je me souviens même plus à quelle occasion j’ai pu apprendre que monsieur le DRH promenait sou Couafarel et qu’il amenait tous les mercredis Puddipuddi chez le toiletteur pour lui refaire une beauté. Le taux de gayness en ce DRH est énorme, comme mon Steelix. Mais passons, car c’est pas la taille qui compte et ça n’a absolument aucun rapport avec sur ce quoi j’étais en train de réfléchir actuellement… Oui, les réflexion réalistes un peu rabat-joie mais moins désagréables que tantôt de mon collègue. Je me passais de commentaires et me contentait de lui envoyer un sourire débile à chaque fois qu’il se la jouait adulte raisonnable. Rien que pour ce genre d’opposition complémentaire, on pourrait faire une bonne équipe. Je connais mes forces, et l’une d’elles et que je ne connais pas de limites à mes faits et gestes ou à mon imagination, mais sans que cela se porte non plus au titre de lacune, il faut bien avouer que planer en permanence finit parfois par nous retomber sur la tronche. Qu’à cela ne tienne, je veux bien récolter ce que j’ai semé si le jeu en a valu la chandelle. Tout ce qui compte, c’est le jeu. Enfin. Oui, bon, quand même, j’ai envie de dire qu’une petite coupure un poignet pour récupérer du sang pendant qu’il serait inconscient n’aurait fait de mal à personne. Enfin, passons, il est temps de se mettre au travail. Les rapports sont une partie agaçante de mon travail, la seule, pour ne pas la nommer. La paperasse, tout ça… Mais c’est ce qui rend le reste de mon boulot d’Officier tortionnaire et de combattant occasionnel bien plus palpitant! Si on ne s’emmerde jamais, ce travail deviendrait moins exceptionnel, pas vrai? Je ne dis rien de tout cela à voix haute, mais je suis presque sûr que mon collègue partageait cet vision des choses. Ne l’ai-je pas vu se passionner presque autant que moi pour les ongles, après tout? Au point qu’il s’était carrément intéressé de près à ma lime, au point de l’examiner au toucher.. Ce qui provoqua de faire arquer mon sourcil, m’arrêtant quelques secondes pour l’observer, interdit. Ce moment plutôt interpellant passé, nous pûmes repartir au travail et je commençais à noter ce que Dead Angel me dictait. Ce fut plutôt bref, mais bien assez concis au final. Je crois que c’était assez, inutile d’ajouter des hyperboles, quelque part, ça n’arrangerait pas forcément nos affaires et puis, l’essentiel, dans ces cas-là était la vérité. La vérité que j’irais directement apporter aux supérieurs et aux bureaux des affectations. Le m’étire sur mon fauteuil avec un bâillement un peu sonore, une fois le blabla terminé.
« Ça ira bien. Faudra juste que je retrouve le nom de Machin parce que, bah… Parce que Machin c’est pas son vrai nom, tu sais. »
Fis-je, pince sans rire, en sauvegardant le fichier et en l’envoyant sur ma boite mail, histoire de m’en occuper quand je rentrerais à la maison. Une fois fait je range mon telephone dans ma poche et m’étale de nouveau sur mon fauteuil.
« Tu n’as pas idée à quel point tu me rends service et comme ce sera bon de se débarrasser de cet emmerdeur! Déjà, ça vaudra bien de me faire nettoyer cette tâche de café et… Il vont enfin cesser de me surveiller… »
Je me penche vers mon collègue, un sourire un peu dérangeant sur les lèvres, m’approchant de lui, comme ayant pour idée de lui confier un certain secret. Ce qui m’a valu d’être surveillé depuis maintenant plus d’un an.
« C’est vraiment chiant, comme histoire… Tu vois… L’ancien Bloc R a été détruit par ces connards de Résistants.. Et ils m’ont volé une de mes victimes favorites. Comment j’ai réagit à ton avis. J’étais vraiment très très en colère. Alors quoi? Bah j’ai du en tuer… Deux… Trois? Je crois que c’était deux, mais ce n’étaient que des Soldats blancs, des petits chienchiens obéissants, et c’est la faute de leur incompétence, j’ai fait que les punir! Et c’est pour ça qu’ils m’ont fait surveiller. Parce que j’ai voulu punir des gens pour leur inutilité… Et un peu pour calmer mes nerfs aussi… »
Encore agacé de cet épisode peu glorieux, je soupire, et me suis mis à fixer le plafond, sans trop savoir pourquoi je dois lui raconter ça… De toute façon, il l’aurait bien su à un moment, voila un bout de temps que cette histoire me poursuit, alors autant qu’il l’apprenne par moi. De plus, ça en dit long sur moi, non? Du moins, sur moi, en tant qu’Officier. « N’empêche que sans moi, ce nouveau palais de la torture n’existerait pas! Quant à toi, Monsieur l’Archange, j’espère que tu n’es pas un de ces petits toutous dociles. Quelque chose me dit que non. Enfin, ça, c'est ton problème. »
Je lui envoie un sourire. Je n’aime pas les gens serviles, je crois qu’il l’aura compris. Je m’étire encore en finissant mon café puis regarde ma montre. Eh ben. C’est pas tout ça, mais l’après-midi touche presque à sa fin. Au moins, faire la connaissance de mon nouveau collègue fut distrayant. Bien qu’au final, je n’en sais pas tant sur lui. Pas encore, du moins.
Avec Judikaël A. Adamovitch
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Sujet: Re: Quand on s'ennuie... On parle manucure {pv. Judikaka Mer 1 Avr 2015 - 19:00
Quand on s'ennuie... On parle manucure
Feat Alexander Nagel
Je ne me trouvais pas particulièrement amusant, drôle ou divertissant, je parlais, je lâchais ses mots qui sortent seuls et qui veulent concrètement lui dire quelques choses. C'est rare que je sois si... Si.. Si spontané ? D'habitude je suis plutôt le genre de mec qui réfléchit des centaines et des centaines de fois avant d'ouvrir la bouche, lançant un regard glacial à mon locuteur bien que ce ne soit pas méchant, enfin en même temps, les Russes n'ont-ils pas un regard glacial ? Enfin, les Russes ne sont-ils pas tous glacials, violents et boivent de la Vodka en chantant l'hymne national ? Ce genre de préjuger me font juste grincer des dents en lançant des éclairs à ceux qui osent sortir ce genre de connerie devant moi. Le nombre de fois qu'on me sort " Sinon toi tu bois quoi ? Vodka ? " alors que.. Que... JE DÉTESTE L'ALCOOL ENCORE, PARTICULIÈREMENT LA VODKA ! Je souffle un bon coup pour me calmer intérieurement, pourquoi dois-j m'énerver ainsi hein ? Je ... Je ne dois pas m'engueuler avec moi-même, quoi que ça me fera les pieds. Un bon entrainement pour la répartie, s'engueuler avec soit même. Il faut faire ça sérieusement, devant un miroir sur lequel on a collé une moustache, on cale bien son visage et on engueule celui qui semble être notre double. Juste avant ça on m'appelle pour que je filme, je poste ça sur internet et je deviens encore plus riche que je ne le suis. Comment j'en suis arrivé là déjà dans ma profonde réflexion interne ? Je secoue ma tête, Arceus que j'ai de l'imagination à revendre et que je me perds dans mes pensées.
« Ça ira bien. Faudra juste que je retrouve le nom de Machin parce que, bah… Parce que Machin c’est pas son vrai nom, tu sais. - Vraiment ? Pourtant c'est un prénom très courant en Russie. Machin. »
Je lâchai cet horrible prénom s'il existait en faisant ressortir mon accent russe, si doux normalement, déformant presque le mot tant je poussais l'accent. Un sourire était sur mes lèvres, pas moquer ou quoi que ce soit, non je ... M'amusais ? Il semblait que ce soit ça, je m'amusais. Ca fait longtemps que je n'ai pas pris plaisir à converser avec quelqu'un. Sauf sur les castors, mais je digresse. Je passai une main dans mes cheveux pour me dégager mon pauvre oeil plus clair qui, même agressé par la lumière, demande à être sorti. Je dépose mon regard ailleurs que sur mon collègue ou son téléphone pour regarder la tâche au sol si... Déplaisante.
« Tu n’as pas idée à quel point tu me rends service et comme ce sera bon de se débarrasser de cet emmerdeur! Déjà, ça vaudra bien de me faire nettoyer cette tâche de café et… Il vont enfin cesser de me surveiller… - Vous savez je ne suis pas une fille facile, je ne prends rien gratuitement. »
J'espère que son cerveau ne va pas faire de conneries, je veux juste lui soumettre l'idée qu'il me devra quelque chose, bien que ça m'arrange aussi, j'aime recevoir des choses des gens, qui n'aiment pas les cadeaux ? Ceux qui le disent ne sont que des menteurs. Ils veulent faire les personnes humble et ' Je n'ai pas besoin de cadeaux pour t'aimer ' mais intérieurement ils gloussent comme des canards car, leurs pauvres personnes ont un cadeau.
« C’est vraiment chiant, comme histoire… Tu vois… L’ancien Bloc R a été détruit par ces connards de Résistants.. Et ils m’ont volé une de mes victimes favorites. Comment j’ai réagit à ton avis. J’étais vraiment très très en colère. Alors quoi? Bah j’ai du en tuer… Deux… Trois? Je crois que c’était deux, mais ce n’étaient que des Soldats blancs, des petits chienchiens obéissants, et c’est la faute de leur incompétence, j’ai fait que les punir! Et c’est pour ça qu’ils m’ont fait surveiller. Parce que j’ai voulu punir des gens pour leur inutilité… Et un peu pour calmer mes nerfs aussi… - Embêtante comme histoire. Mais vous êtes un idiot aussi. S'attacher à ce qui semble être une statue de chaire parmi les hommes est une chose stupide pour un tortionnaire. »
Oui mon regard est un peu haineux, oui j'ai absolument horreur qu'on puisse s'attacher à ces moins que rien, ces sous-hommes, ces trucs immondes qui se font appeler Résistants. Un grondement se fit légèrement entendre, oui cela me répugne, c'est tout simplement abjecte. Je fais quelques pas vers la tâche pour la regarder, la moquette est vraiment fichue, le café, le liquide c'est bien incrusté et il ne partira pas avec un peu d'eau, de savon et d'huile de coude. D'ailleurs elle est stupide cette expression, huile de coude...
« N’empêche que sans moi, ce nouveau palais de la torture n’existerait pas! Quant à toi, Monsieur l’Archange, j’espère que tu n’es pas un de ces petits toutous dociles. Quelque chose me dit que non. Enfin, ça, c'est ton problème. - J'aime lécher des culs et cirer des bottes avec mon sang, vous ne saviez pas ? »
Je le regarde, ayant essayé de mettre le moins de sarcasme possible au monde dans ma phrase bien que ça transpirait le mensonge car, je me mordais la lèvre inférieure pour ne pas lâcher un rire idiot. Je regardais aussi ma montre à mon poignet, rentrer chez moi ne serait pas très utile, n'ayant rien à faire. Je soupire légèrement en pensant à ma soirée, les mains dans le sang, un noir totale éclairé seulement par la petite ampoule dans mon bureau et aussi par la peur de mes victimes, c'est toujours mieux que de lire des livres que j'ai lu cent fois sur un opéra Allemand en mangeant des galettes de riz.
Age : 31 Messages : 880 Date d'inscription : 07/07/2013
Âge du personnage : 26 ans, né un 2 février Métier / Études : Tortionnaire, Dresseur a ses heures, Débute une carrière d'acteur, Se tient actif mais ne sait pas quoi faire de sa vie. Pseudonyme(s) : ›› Dio Silvery, Officier Subalterne du Régime (principalement tortionnaire et combattant, ponctuellement homme de main).
Sujet: Re: Quand on s'ennuie... On parle manucure {pv. Judikaka Mer 8 Avr 2015 - 0:42
Quand on s'ennuie... On parle manucure
Je ne sais pas si son air détaché quand il répond à mes blagues me blase ou m’amuse. Enfin. Si je devais résumer cette nouvelle rencontre, c’est quelle fut pour le monde étrange, mais pas moins amusante. Malgré nos grande différences au niveau du caractère, je crois qu’au fond, nous pensons un peu de la même façon sur certains points. Sauf que par la suite, il n’a pas l’air d’avoir interprété mes propos tout à fait comme je les entendais. Allons bon, le second degré, il connaît? Oui. Enfin… Que quand il le veut bien, j’ai l’impression. Ou alors je me suis mal exprimmé, mais ça, ça m’étonnerait vraiment beaucoup, étant donné que je parle bien et que je m’exprime de façon tout aussi brillante. Quand je le veux car être extrêmement vulgaire ou remplir mes phrases de caca, fesse et de prout ne m’est pas compliqué non plus. Je roule des yeux et me prépare à lui expliquer ce que j’entendais à travers mes mots… Par « victime favorite ». Je respire un bon coup car visiblement, le petit ange commence à me prendre pour un faiblard capable de développer de la compassion face à ses victimes.
« Eh, minute, Angelito, tu n’as pas bien compris. Par "favori", je voulais juste dire que j’aimais énormément faire mal à ce type en particulier… je le voulais le voir se briser plus que n’importe quel autre. Tu vois, j’y étais pas des masses attaché. C’est même l’inverse. Rien que de penser que ce mec est heureux et m’échappe me révulse. Et tu risques la suspension en me traitant d’idiot. »
D’ailleurs, rien que repenser à Ikeda, et surtout à toute sa petite famille dégoulinante d’amour, et par-dessus tout… A sa chère épouse aux cheveux de feu, je sens le dégout et l’excitation me gagner dans le même moment. Cette chère Weber… Mon épaule me picote d’une douleur étrangement agréable et grisante, d’un coup, rien que du fait de me remémorer son visage. Ikeda et le reste de sa famille peuvent bien crever, même si je n’étais pas celui à les tuer (en admettant que je préférerais quand même), la Weber, elle… Oui, elle, j’ai tout intérêt à me la garder pour la fin. La meilleur pour la fin. Je prendrais le plus infâme des plaisirs à la torturer avec tout mon amour. Bon, par contre, sans transition, pour le cour de l’idiot, je ne peux pas nier entièrement. Mais on ne traite pas son supérieur d’idiot comme ça. Ça ne se fait pas. Voila tout. Au moins, les choses sont au clair sur ce point. Je n’aime pas vraiment qu’on me donne des qualités telles que la compassion, surtout concernant mes victimes. Aucune n’a jamais attiré ma sympathie entre les quatre murs d’une prison. Même Aloïs, je lui en ai bien fait baver. Et si il était resté ici, je n’aurais pas hésité à continuer. Mais, je l’ai recroisé par la suite, et je dois maintenant la vie à ce connard de barbichette. J’ai trouvé en lui un frère que je n’ai jamais pu avoir. Rien ne se serait jamais passé ainsi s’il était resté enfermé dans sa cellule. J’aurais fait de sa résistance et de ses rires un challenge plus grand encore que les autres qui m’avaient été imposés, et aurais tout fait pour virer à jamais son sourire narquois de son visage. Certes, on aurait jamais joué aux playmobils, alors, mais tant pis. La causalité aurait simplement été autrement. En repensant avec un semblant de nostalgie a feu mes victimes, comme feu Ikaël… J’ai un peu zappé le reste et voila que l’autre me parle de culs et de bottes avec du sang. Lécher du sang avec des bottes dans des culs? Hein? Je l’observe avec des yeux arrondis… J’ai bien entendu, là? De quel genre de délire incluant des bottes, des culs et du sang peut-il bien parler… Euh. Non, non, faisons comme si je n’avais rien entendu. Cela ne me… regarde pas. Les loisirs plus ou moins orthodoxes de mon collègue ne me… regardent pas. Et j’ai déjà la sensation d’en savoir un peu trop. Brrr.
« Chacun son truc, hein. Moi j’aime bien le cheddar, aussi. »
C’était pour changer de sujet. Le Cheddar c’est bien, le cheddar. Oui oui oui. Je regarde ma montre et constate l’avancement de l’heure. Un peu péniblement car je me trouvais très confortable dans mon fauteuil, je me relève tranquillement, pensant qu’il me reste quelques victimes à faire crier avant ce soir, si je veux bien occuper ma soirée par la suite. Il me semble qu’il y a une retransmission d’un Opera à Bayreuth qui passe à la télé. Et je le regarderais en mangeant mon diner seul dans mon noble château comme un Roi. Quelle chouette programme!
« Bien, l’Archange, j’ai encore du boulot, et je suppose que toi aussi. C’était amusant, et il a des chances qu’on se recroise. Je te tiens informé pour notre futur nettoyeur de toilettes. Prends soin de tes ongles sinon je risque de te distancer en talent! »
Sur ce mots, je m’éloigne sans lui adresser un regard supplémentaire, mais ne retient pas un sourire en coin pour autant. C’est vrai qu’on s’est bien marrés. On sera certainement amenés à bosser ensemble, ce n’est pas plus mal si on ne s’entend pas trop mal. Au moins, rencontrer quelqu'un qui reconnaît que les ongles son géniaux n'est pas désagréable et plutôt rafraichissant. Et pour le reste... Qui vivra verra, comme on dit.
Avec Judikaël A. Adamovitch
Bloc R2 FTW #RPZ
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Sujet: Re: Quand on s'ennuie... On parle manucure {pv. Judikaka Mer 8 Avr 2015 - 21:29
Quand on s'ennuie... On parle manucure
Feat Alexander Nagel
Tiens, son visage qui me semblait si amusant tout à l'heure me semble légèrement ridicule maintenant. N'a-t-il pas apprécié que je dise qu'il soit stupide ? Faut le reconnaître que ce n'est pas une lumière non plus, pas niveau intelligence, niveau... Réaction. Je crois que j'ai trouvé pire que mes très chers amis surdoué du lycée. Le pipi caca ça ne me faisait pas beaucoup rire à l'époque et c'est pareil maintenant. Enfin il n'est pas non plus tombé à cette limite bien qu'il ai essayé de me transformer en boule de nerf en salissant mon bureau, Arceus, merci aucun papier n'a été touché. Sinon là je pense que je me serai énervé. Oui bon en même temps, les papiers officiels c'est toujours plus chiant à récupérer. Puis expliquer la situation ne pourra attirer que les moqueries. Enfin, revenons en à notre ami Dio Silvery qui n'a vraiment pas aimé ma remarque. Vraiment... Dois-je grogner ou être désagréable à chacune de ses remarques ? Enfin, j'ai sûrement dû l'être. Je suis un peu de mauvaise foi moi aussi...
« Eh, minute, Angelito, tu n’as pas bien compris. Par "favori", je voulais juste dire que j’aimais énormément faire mal à ce type en particulier… je le voulais le voir se briser plus que n’importe quel autre. Tu vois, j’y étais pas des masses attaché. C’est même l’inverse. Rien que de penser que ce mec est heureux et m’échappe me révulse. Et tu risques la suspension en me traitant d’idiot. - Votre second degré était... Enfin n'en parlons plus. »
Parler des heures sur le fait que son second degré est assez mauvais n'est pas utile. Surtout qu'il pourra répliquer sur le fait que c'est moi qui ai très mal comprit. Enfin, ce n'est qu'un chemin couvert de mine, bloqué dans un rosier j'ai juste à attendre pour ne prendre aucune épine. De toute manière tout ceci sera bientôt fini au vu de l'heure avancée.
Je déposais de nouveau mon regard sur lui pour ne voir qu'un visage qui n'a pas l'air d'avoir compris mon second degré, bon je vois que ce n'est pas avec lui que je vais pouvoir déconner dessus, tant pis, ce n'est pas comme si c'était très important après tout, ce n'est qu'un collègue de travail assez sympathique qui va fortement me prendre la tête plus tard je suppose, je le sens, on va s'engueuler et pas qu'une fois. Je n'ai pas particulièrement de don pour ça, mais... Je le sens c'est tout. Avec lui, je vais souvent m'engueuler et je ne pense pas que ce soit un mal, j'aime autant me fritter avec quelqu'un qu'écouter un opéra Allemand dans un bain chaud avec un verre de vin. Oui, car qui aime bien châtie bien hein ? Et bien j'aime beaucoup châtier avant de montrer un côté plus tendre et moins casse burnes. Mais avant ça... Il va falloir que je parle un peu plus avec ce monsieur Silvery.
« Chacun son truc, hein. Moi j’aime bien le cheddar, aussi. - Je n'aime pas le fromage. »
C'est vrai, je n'aime vraiment pas ça, ce n'est pas quelque chose qui m'attire. Déjà ça pue et en plus ça coûte chère pour peu. Non je ne suis pas radin, loin de là, mais juste que... Le fromage c'est non. Je ne comprends pas ceux qui aiment ça avec du café enfin après tout il en faut pour tous les goûts et toutes les couleurs. Puis c'est la richesse d'un pays la diversité culturelle ! Je m'égare là, on parlait juste de fromage... Fromage... Troue... Puanteur... Des troues puants j'en connais un paquet mais bon, restant dans du soft en disant que le fromage ce n'est vraiment pas quelque chose qui me donne envie. Autant que beaucoup de choses bien qu'en bouffe je ne sois pas difficile, après pour le reste...
« Bien, l’Archange, j’ai encore du boulot, et je suppose que toi aussi. C’était amusant, et il a des chances qu’on se recroise. Je te tiens informé pour notre futur nettoyeur de toilettes. Prends soin de tes ongles sinon je risque de te distancer en talent! - Il y a peu de risque là dessus. »
Je m'éloigne également de lui sur ces mots, retournant dans mon bureau, prêt à passer la nuit, penché sur des personnes qui n'auront que leurs yeux pour pleurer. Cette rencontre n'est pas la plus désagréable que j'ai faite et pour le premier membre du régime que je rencontre, je suis heureux de voir que c'est quelqu'un avec qui je partage des points communs. Une fois enfermé dans mon bureau je pense à mon futur, à ce qu'il va se passer avec le régime et un sourire nait sur mes lèvres, être en bon terme avec mes collègues ne pourra m'être que bénéfique. Surtout pour mes projets futurs...