« C'est toi ou moi, l'un de nous est de trop! »

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 Ce verre n'atteint même pas le dix-millième de la taille de mon ego! {Pv. Sky [FIN]

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Alexander Nagel
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Métier / Études : Tortionnaire, Dresseur a ses heures, Débute une carrière d'acteur, Se tient actif mais ne sait pas quoi faire de sa vie.
Pseudonyme(s) : ›› Dio Silvery, Officier Subalterne du Régime (principalement tortionnaire et combattant, ponctuellement homme de main).

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MessageSujet: Ce verre n'atteint même pas le dix-millième de la taille de mon ego! {Pv. Sky [FIN]   Ce verre n'atteint même pas le dix-millième de la taille de mon ego! {Pv. Sky [FIN] EmptyLun 2 Sep 2013 - 22:41



Ce soiiiiiiir....

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Je crois que je suis encore bien parti pour prendre une cuite. Je suis un incorrigible petit délinquant juvénile, ne suis-je pas? Enfin, si je suis là, c'est bien pour l'alcool, hein. Parce que si vous voyiez la  ribambelle de loosers que je me coltine ce soir... Non, je devrais pas en parler, sans rire, je ne voudrais pas que vous vous preniez de compassion pour moi. D'ailleurs, d’où sortent-ils, ces mecs? Pourquoi diable je traine à cette... Bref... Je préfère oublier. Qu'est-ce que je fous là, dans cette ville de Zazambes... Dans un bar glauque... Merde.

Y'a que des mecs en plus... Même pas un joli décolleté pour assouvir mon manque de joli point de vue. Je n'ai rien contre les hommes, je précise. Mais là, par défaut, cette boite à rillettes de thon -aussi appelé table dans le langage commun informel-, aurait vu son niveau relevé par une compagnie féminine. Il m'arrive d'admirer les pectoraux ou les épaules musclées d'un bel Adonis, je ne dis pas le contraire mais... Là, non. Adonis m'a abandonné.

Enfin, je commence à me barricader dans mon silence, exaspéré par le niveau des conversation de mes... Comment les appeler... Faire-valoir? Quoique là, ça doit baisser mon niveau de compétence autant dans le coté physique que mental. J'ai l'impression que mon intelligence est aspirée dans un trou noir en les écoutant parler. Alors je ferme mes oreilles après avoir fini, cul sec, mon verre de whisky-coca.

Quoi? J'ai comme l'impression que Boulet n°1 désire attirer l'attention en commençant à parler de Politique. Mec... Si tu veux avoir des chances d'attirer tes potes pour faire une after ensuite, faut pas parler de politique. Enfin, de toute façon ils sont tous trop cons pour entraver la subtilité du sujet, alors ils commencent tous à balancer des trucs, chacun dans son coin prétendant mieux savoir que les autres... Je n'entends plus rien, déjà. Crétin des Alpes n°3 finit par se tourner vers moi, l'air intéressé de savoir mon avis sur le sujet. Je n'ai pas entendu la question, je lève mon nez le regard embué par l'alcool, et je réponds un truc, complètement au hasard, pour leur passer l'envie de parler de ce domaine qu'ils ne connaissent même pas.


« Ben moi, je pense que déjà, faudrait ficher tous les types dans votre genre, les abrutis. Et faire un génocide. Ouais, ça c'est cool. »


Tiens, j'ai parlé un peu plus fort que prévu. Au mot « génocide », les autres clients se retournent dans ma direction. Ben quoi, c'est bon, laissez-moi parler de ce que je veux. Droit d'expression, merde, quoi. La salade boulets-abrutis-thon de la table me regarde avec des yeux ronds. Leur silence et leur air de poisson mort m'exaspère encore plus alors je me lève pour prendre congé après un  dernier salut méprisant à leur adresse. Leur mémoire est vraiment digne de cette d'un crustacé, en plus, car ils me regardent partir et se remettent à parler comme si ne rien était. Tuons-les, que je vous dis!

Je m'assois au bar, toujours en rogne. Je commande d'un geste demain un nouveau whisky-coca. Après m'être massé les tempes, j'écoute un peu les conversations qui ont repris dans le bar. Je crois que j'ai le mal de la foule. Le moindre mot me met dans un état de colère pire que l'instant précèdent. Je redresse mes lunettes sur mon nez et me tourne vers mon voisin de droite, un grand type plutôt baraqué que je ne prends pas le temps de détailler sur le coup.


« Non, je te dis, moi... Bons à génocider ces emmerdeurs. La seule façon de se débarrasser d'un type qui nous emmerde, c'est de le zigouiller, non? »


Je détaille un peu plus mon interlocuteur. Un grand type barraqué, donc, avec des longs cheveux noirs et un regard tout aussi sombre. J'observe ses habits. Ça craint. Ce type ne sait pas s'habiller. Et il se trouve que je suis dans un etat de non-sobriété acquise ou tout ce qui passe par ma tête dépasse ma pensée et sort alors de ma bouche dans une forme bien peu formelle.


« Ah, non. Merde. Pas toi. Manquait plus que ça, je tombe sur un clodo maintenant. Patron, faut pas laisser entrer les clodos! Eux aussi, faut qu'ils crèvent. »


Woop dee doo, Alex, Woop dee doo. Je me sens déjà un peu moins agacé. Assez pour recommencer à boire mon verre bourré de liquide euphorisant.




Dernière édition par Alexander Nagel le Jeu 19 Sep 2013 - 0:20, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Ce verre n'atteint même pas le dix-millième de la taille de mon ego! {Pv. Sky [FIN]   Ce verre n'atteint même pas le dix-millième de la taille de mon ego! {Pv. Sky [FIN] EmptyLun 2 Sep 2013 - 23:04

Ce verre n'atteint même pas le dix-millionième de la taille de mon égo
Ce verre n'atteint même pas le dix-millième de la taille de mon ego! {Pv. Sky [FIN] 3122348835_1_13_5BzfnMl6
« Des fois, faudrait pas aller boire. »


J'avais envie d'aller boire un coup. Pour rentrer dans mon personnage, voyez ? Ninja était sombre, ninja était suicidaire, ninja aimait se battre. Ninja montrait tous les mauvais côtés que je cachais au monde entier. Ninja, c'était le gamin arrogant, un peu combattif, que j'avais toujours évité de faire rencontrer aux gens. Il buvait, il fumait ... Il avait eu beaucoup d'influence sur le véritable Sky. Mais je me sentais, grâce à cette partie de moi que j'acceptais, plus fort, plus entier. Je n'étais plus ni un gamin, et je n'étais pas encore un homme sur bien des points. La Résistance me donnait bien des soucis - mais après tout, j'avais signé pour. J'étais le descendant de boulon. A cette pensée, j'arrêtais mes pas dans la rue que je remontais et du bout des doigts, vins caresser le boulon passé en boucle d'oreille. Le métal, froid, me rappelait mon tuteur. Cet homme m'avait sauvé la vie, lors du tremblement de terre ; et pourtant, il avait tué Sky. Il n'avait fait que donner un choix, et j'avais choisi. J'avais tué le moi qui connaissait tant de monde. Et j'étais devenu ninja.

Repoussant mes mèches de cheveux folles, j'entrais dans le bar. Fond musical, ambiance sombre, piapia des gens déjà présents. Je m'installais au bar, par réflexe ; le barman me salua d'un geste de la tête. Je lus qu'il me reconnaissait dans ses yeux. J'étais tout de même le champion de la ville, après tout. Je commandais un verre de whisky. Le verre servi, je regardais au fond du verre le liquide ambré qui semblait étinceler sous les lumières. Je soupirais et m'étirais ; je portais un pull léger en V, qui laissait voir mon cou frêle, ma peau d'ivoire, le début de mon poitrail musclé. Mon épaule autrefois blessée était bandée. Néanmoins, j'étais tout à fait capable de mouvements rapides.

Buvant une gorgée, j'entendis un mec derrière causer de génocide. Franchement, je m'en contre-balançais. Ninja, en moi, dressa les oreilles, et bien malgré moi, j'attendis la suite. Silence de mort, puis mouvements. Est-ce que ce con se barrait ? Non. Il s'asseyait à côté de moi. Blond, avec des lunettes, il semblait friqué. Je ne bougeais pas, immobile comme une statue. Même quand il s'adressa à moi, je ne bougeais pas, me contentant de boire mon alcool tranquillement. Cependant, je devais garder une certaine trace d'égo, car quand il m'insulta, je me tournais vers lui, posant mon regard sombre et luisant sur lui. Mes cheveux flottaient dans mon dos, ma frange occupait mon front, des mèches descendaient jusqu'au milieu de ma poitrine.

De la part d'un mec qui a l'air d'un intello coincé, elle est bien bonne.

Je n'avais jamais eu peur de mâcher mes mots. Le barman retint son souffle ; je savais qu'il avais peur que je ne me mette vraiment à combattre. Peut-être que les larbins que ce mec se traînait savaient qui j'étais aussi, car l'un d'eux se leva, s'approcha timidement, et posa sa main sur l'avant-bras du blond, afin de lui murmurer :

Tu ferais mieux de ne pas te frotter à lui. C'est le champion de la ville, tu sais ? Le mec qui fait des arts martiaux tout ça.

Si il souhaitait être discret, c'était perdu. Et puis, entendre parler de mes arts comme de " tout ça " voilà qui était presque drôle. Mon sourire s'acéra, et l'homme tressaillit, partit se rasseoir sans demander son reste, laissant le blond à mes côtés.

Tu ferais mieux de suivre son conseil. Je suis pas d'humeur.

Voilà, il était averti, non ? Je bus une nouvelle gorgée du liquide ambré et amer, le fit tourner dans ma main, mes longs doigts fins posés sur la surface tiédie par ma peau. Peut-être que je n'avais pas fait le bon choix en venant ici, finalement. J'aurais dû suivre mon instinct et aller m'entraîner. Fais chier ! J'avais aucune envie de me fritter avec ce gars, moi ! C'était comme de faire un duel avec un moustique. Je soupirais, l'air de me foutre totalement de sa présence. Qu'il se barre putain, et me laisse tranquille.

Et puis, j'avais pas l'air d'un clodo, putain de merde !

Je sentais la rage monter en moi. Je n'aimais pas me laisser faire, mais je savais aussi que l'idéal, c'était d'éviter le combat. J'étais celui qui savait se battre ; j'étais celui qui devait donc éviter d'attirer les foudres sur lui. Je lui lançais un autre regard, plus approfondi et arrivais enfin à poser mes yeux dans les siens. Est-ce qu'il était saoûl ? Direct, mes sens se mirent en branle ; je savais que j'étais capable d'esquiver un coup, j'étais tout aussi capable de me le prendre, si cela pouvait éviter d'envenimer la situation.

Je me souvins, alors, comme j'avais protégé Emilio des petites frappes de notre école. Combien il était admiratif devant ma force, devant mon sens de la justice. Que penserait-il de moi, si il me voyait dans les bars, à me battre comme un vulgaire pécore ? Merde.

Merde et remerde !
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MessageSujet: Re: Ce verre n'atteint même pas le dix-millième de la taille de mon ego! {Pv. Sky [FIN]   Ce verre n'atteint même pas le dix-millième de la taille de mon ego! {Pv. Sky [FIN] EmptyLun 2 Sep 2013 - 23:38



Ce soiiiiiiir....

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Ah, ça fait du bien. Vraiment, on se sent mieux après avoir dit tout ça, après avoir insulté un type gratuitement. Le mec s'était retourné, il m'avait jaugé ses ses yeux de geais. Il avait déblatéré quelques syllabes pour sa défense et c'est tout. Il se gourait intégralement sur mon compte au passage, et ça aurait pu me faire sortir de mes gonds... Mais je ne bougeais pas, un sourire narquois vint même orner mon visage dont l'expression joueuse était renforcée par l'alcool dans mon sang.

Au final, c'est Thon n°4 qui vint vers nous, dans l'espoir de me faire arrêter mes conneries. Quelles conneries? Des arts martiaux? Un champion? Ils ont fait dans les fonds de tiroir ma parole... L'autre tanche m'attrape le bras d'un air préoccupé. Je crois qu'à cet instant précis, nous avons accordé nous violons avec mon voisin, car nos deux regards se sont ruées sur l'étranger qui partit sans demander son reste. Je le suivait des yeux sans quitter mon expression de requin affamé. Au final, je vois que mon camarade décidait de m'ignorer, en me passant un bon conseil. Conseil que j'ignorais en étouffant un court rire narquois. Je n'étais pas agacé, mais mes pulsions d'envie de défi et de sang venaient de grimper au maximum de leurs capacités.

C'est drôle, je ne sentais plus aucune colère. Un sentiment bien plus fort m'envahissait à présent. Ce sentiment qu'on a quand on a d'un coup envie de prendre un risque, comme quand on est sur un pont et que l'on commence à envisager de sauter simplement pour frôler la mort. Bon, je n'allais pas mourir mais... Je pense que je courais potentiellement le danger de me prendre un, deux, ou trois poings dans la mâchoire. Alors pourquoi je prenais le risque? Je n'étais pas sado-maso. Quoique, sadique, surement, au fond, mais maso, sûrement pas. Je voulais savoir de quoi était capable cet homme imperturbable. Est-ce qu'il bouillait de l'intérieur tandis que le l'observais, de mon regard de défi? Il s'était de nouveau tourné vers moi. Est-ce que lui aussi voulait voir de quoi j'étais capable? Celui qui allait faire le prochain pas serait surement celui qui prendrait le premier coup. Je portais ma main à ma poche, l'air de rien. Lui ne sait pas que dans cette poche, je cache toujours un cutter bien aiguisé. Je sentais le sang battre à mes tempes tandis que je décochais ma réplique suivante.


« Ils engagent toujours n'importe qui dans ton arène ou c'est juste qu'ils ont la main assez généreuse pour ramasser le premier ivrogne qui traine dans la rue? »


« Les gars, je vous préviens, pas de ça chez moi...»


Et voila! Si il a envie de me frapper, il ne risque pas de se retenir. Je vois du coin de l’œil le barman qui se prépare à intervenir, alignant quelques mots que je ne suis même pas sûr d'entendre. Je sais que je joue avec le feu, si une bagarre éclate, les gens risquent de prendre parti pour leur champion adoré et pas pour moi. En gros, soyons réaliste, je suis plutôt mal barré. Ma main s'est refermée sur le cutter, et mes muscles se tendent tant bien que mal malgré la quantité d'alcool qui coule dans mes veines. Je crois que je fais une connerie. Et je le fais. C'est une sensation étrange. Si j'étais tombé sur un autre type que lui en voisin, je sais pas si j'aurais eu envie de pousser la provocation si loin...



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MessageSujet: Re: Ce verre n'atteint même pas le dix-millième de la taille de mon ego! {Pv. Sky [FIN]   Ce verre n'atteint même pas le dix-millième de la taille de mon ego! {Pv. Sky [FIN] EmptyMar 3 Sep 2013 - 10:28

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« Des fois, faudrait pas aller boire. »


Je l'avais averti. Je l'avais prévenu. Il savait qui j'étais. Et pourtant, il continuait de me fixer de ce regard de défi, qui faisait tambouriner mon  coeur. Je ne voulais pas me battre, et pourtant tout mon corps me disait le contraire. Mes sens aiguisés, mes muscles bandés, prêt à esquiver, à frapper. J'avais déjà remarqué son cou, libre de tout coup, et il suffisait d'une frappe avec une certaine puissance, là, pour empêcher quelqu'un de respirer. Les points vitaux semblaient me faire de l'oeil, aussi ; une petite frappe comme lui ne méritait pas que je le cogne, merde. Je passais mes mains sur mon jean sombre, tirais sur mon pull léger. Et il continuait, ce ptit con, à me défier. Un ivrogne ? Putain. Je détestais ceux qui jugeaient au premier regard. Lui, il était servi. Mon regard se durcit, et je le posais sur lui. Je me poussais à refuser le défi qui sourdait de lui, mais les paroles du barman ne me firent que hocher la tête. Je voyais sa main dans sa poche, je me doutais qu'il n'allait pas la jouer à l'amiable. Alors, finissant mon verre, je posais un billet sur le bar et me tournais vers mon adversaire. Mon sourire s'était accru, à tel point que moi aussi, j'avais l'air d'un prédateur. Un prédateur qui vient de débusquer une proie. Je ne savais pas si les gens auraient honte que leur champion se batte ; j'en avais strictement rien à foutre sur le moment. On m'avait insulté, il m'était rentré dedans ; je n'allais pas servir de paillasson à un putain de gamin bourré, merde !

Tu veux te battre, très bien. Mais on fait ça dehors.

J'entendis distinctement le souffle soulagé du barman. Je n'allais pas laisser notre combat détruire ses tables ou son bar. J'étais pas comme ça. Je ne comprenais pas ce qui me poussais à vouloir me battre contre ce gamin ; c'était une honte, pour moi. Et pourtant, je me sentais non pas honteux mais joyeux. Me battre, enfin. Cela me rappelait l'époque où, enfant, je me sentais arrogant, et où j'attaquais les dresseurs, jaloux qu'ils aient des pokémons et pas moi. Merde, merde ! Boulon m'avait dit de pas faire de vagues ! Fais chier !

Je sortis du bar, tranquillement, les mains dans les poches ; la lumière du bar illuminait au-dehors, et mon ombre sembla danser quelques instants. J'étais devenu plus musclé, depuis le tremblement de terre ; je m'étais entraîné dur, très dur, et ce même sur l'île. Mes réflexes étaient encore meilleurs. Mais en cet instant, l'alcool me montait à la tête. Allais-je être capable d'esquiver les coups de ce gosse à lunettes ? Putain, je foutais quoi, moi ? Je m'éloignais de quelques pas, certain qu'il me suivrait. Peut-être que ses amis allaient essayer de l'en empêcher ? J'espérais, sincèrement. Je sortis une clope, la posais à mes lèvres, l'allumais. Une bouffée sembla dissiper la brume de mon esprit. J'allais me battre avec un gosse. Putain. Je me promis de ne pas le blesser ; de le contrôler, voilà tout. Mais lui rabaisser sa gueule dans le caniveau me mettait en joie ; je voulais l'humilier.

Quelle était cette sensation ? Etais-je devenu méchant au cours de ces années ? Faire du mal à quelqu'un était-il devenu mon hobby préféré ? Non. J'avais prévenu ce mec ; je n'étais pas d'humeur. J'avais eu envie d'aller boire pour oublier. J'étais humain, je ne voulais pas qu'on me marche dessus. Je soufflais une autre bouffée de fumée, éloigné de quelques pas de l'entrée, lui tournant le dos. Et pourtant, il ne fut pas discret quand il arriva. Allait-il me tirer dessus, ou m'enfoncer un couteau dans l'épaule ? Il tenait quelque chose, dans sa poche. Peu m'importait. J'avais déjà failli mourir, de toute façon.

Ecoute, mec. J'ai pas envie de te blesser, tu m'entends ? Alors lâche-ce que tu as dans ta poche, et revois ton envie de te battre.

Dernier avertissement. Avant que je ne me mette réellement à jouer, moi aussi. Le sourire de carnassier passa de nouveau sur mes lèvres, et je fis rouler mes épaules. Peut-être qu'en essayant de lui en mettre plein la vue, je pouvais éviter ce combat gagné d'avance ? Je sentis ma cicatrice sur mon épaule tirer un peu ; ce jour-là, j'avais senti l'eau entrer dans mes poumons, alors que je m'accrochais comme un fou à la vie, à la vision d'Emilio. Mais, à présent, je n'avais plus personne qui m'attendrait. Je n'avais plus personne à qui m'accrochais. Je vivais par moi-même, pour moi-même. Et bon dieu, que c'était triste. Peut-être avais-je besoin de me battre, peut-être avais-je besoin de ça. D'adrénaline. De vivre. Fais chier !
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Ca marche! Ca maaaaarche! Le grand gaillard prend finalement vraiment bien la mouche et sur les conseils bien avisés du barman, il décide d'aller me cogner dehors. Génial! Je risquerais peut-être même de me retrouver dans le caniveau! Pourquoi cette perspective m'exaltais autant, je ne sais pas mieux que vous la réponse à cette question... Blague à part, nous nous retrouvons finalement seuls à l'extérieur du bar, dans une les rues sombres de Zazambes. Personne ne chercha à me retenir d'aller au casse-pipe. Je le regarde, il me regarde. Il fume sûrement pour se calmer. Je m'ennuie un peu, pour tout dire, vu sa tronche, j'aurais pensé qu'il allait me frapper de suite.
Alors que là, il m'explique presque calmement qu'il n'a pas envie de me cogner, et me dit de lâcher mon cutter. L'idée de couper de la chair ne m'aurait pas déplu ce soir, je l'avoue.

Je dois vraiment être bourré pour être devenu inconscient au point de zigouiller un gars dont je ne sais rien. Quoique je dois avouer qu'en se basant sur son comportement et son apparence, il y a plus de 70% de chance que ce mec fasse partie de la Resistance. Je n'ai donc que 30% de chance de perdre ma place... Bah, je ne suis pas joueur à ce point. Et je lâche finalement mon cutter et sort ma main de ma poche, pour les lever en l'air et les agiter, pour montrer que je ne suis pas armé. Mon sourire provocateur se transforme en sourire de gamin joueur mais bien inoffensif. Mon adversaire m'a surpris, je ne m'attendais pas à ce qu'il ravale à ce point son honneur. Mais il y a un truc qui bout en cet homme. Je ne crois pas que cette colère soit dirigé uniquement vers moi... On dirait qu'il en veut à l'univers entier.


"Bon, dans ce cas, je suis navré de t'avoir insulté, enfin, je crois. T'es peut-être pas si bête que j'aurais cru."


Sur ces mots, je me rapproche, toujours joueur de l'autre. D'ordinaire, je ne me serais jamais excusé, mais je me trouvais étonnamment lucide, l'air frais me faisait du bien. Je l'observe prendre des bouffées de sa cigarette et faire s'envoler la fumée. En le détaillant de nouveau, je me rends compte qu'il ne fait pas tant pitié que ça. Enfin, ça pourrait vraiment être mieux, on va pas se leurrer, il se sape comme un sac. J'aurais aussi bien pu me barrer sans demander mon reste, mais des tonnes de questions bizarre se battaient dans mon esprit.


"Par curiosité. Tu m'aurais frappé comment si t'avais craqué comme n'importe quel abruti l'aurait fait? Et pourquoi au final, t'as plus envie de te battre?"


Ce n'est pas qu'il a ruiné l'ambiance mais quand même un peu. Rabas-joie, va! Je suis sûrement trop curieux, mais cette fois, mon intention n'est plus d'attirer ses coups sur mon nez. Juste de piger pourquoi il a décidé de brider toute cette violence qu'il semble contenir.


"T'avais envie de casser la gueule à quelqu'un, non? Pourquoi tu te retiens? T'as de bonnes raisons de ne pas laisser éclater ta colère et ta violence enfouie, peut-être? Si tu le faisais... Tu risquerais peut-être... De décevoir quelqu'un, c'est ça? Ta maman?"


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MessageSujet: Re: Ce verre n'atteint même pas le dix-millième de la taille de mon ego! {Pv. Sky [FIN]   Ce verre n'atteint même pas le dix-millième de la taille de mon ego! {Pv. Sky [FIN] EmptyMar 3 Sep 2013 - 11:46

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« Des fois, faudrait pas aller boire. »


Franchement, ce mec est un petit con. Alors que je fume, le préviens doucement de ce qu'il l'attends si il continue, il fait quoi ? Il fonce dans le mur. Loin de me laisser attendrir par ses paroles, je me tends. Il s'excuse, lui ? Je suis sûre qu'un prédateur ne pense pas un mot de pardon quand il se met en chasse d'une proie. Je ne crois pas ses excuses bidon. Peut-être que je me trompe. Il a lâché ce qu'il cachait, a levé les mains ; peut-être que je me trompais sur lui ? Merde. Et il a le don de m'énerver ! Aussi bête qu'il avait cru ? Putain, mec, c'est toi qui cherche des noises à un pro du combat, et c'est moi le con dans l'histoire ? Je ne le lâche pas des yeux, clope au bec, mains dans les poches.

Sa question a l'air franche. Néanmoins, si il pense que je vais lui donner un cours là-dessus, il se fout le doigt dans l'oeil jusqu'au genou. J'émets un grognement, étire de nouveau mes épaules. Il arrive à lire mon envie de le buter ou bien ? Ouai, j'ai envie de casser la gueule de quelqu'un, mais faut savoir parfois aller plus loin que les envies. Le contrôle, ça te dit rien, gamin ? Ses dernières paroles me hérissent, et j'avance d'un pas ; tout dans ma posture montre que je suis sur le qui-vive, prêt à le frapper. Je semble glisser vers lui, félin, dangereux, les yeux brillants d'une lueur carnassière.

T'es un petit con, toi, hein ? T'as tant envie que ça de finir la gueule en morceaux ? J'ai pas envie de te blesser, parce que c'est dans ma philosophie. Je ne me bats pas contre les gens qui n'ont aucune chance face à moi. Ca serait aussi intéressant que de vouloir défier une fourmi je crache, venimeux, tel un chat en colère.

Putain, quel con ! Emilio ... Mon maître ... Il n'y a qu'eux que je ne veux pas décevoir. Que penserait le premier si il me voyait me battre dans la rue contre un mec sans - presque sans - défenses ? Et mon maître ... Il aurait honte. Et pourtant, sans que je m'en rende compte, je suis devant lui, je lui chope le devant de sa chemise et le lève doucement, tandis que mes muscles se gonflent. Ne pas frapper. Merde, merde. Il pendouille dans le vide, à quelques centimètres du sol. Je le lâche aussitôt. Je reste cependant là, et bordel, sa présence masculine ... Depuis Emilio ... Je serre les dents, les poings crispés, les bras le long du corps. Je ne le frapperais pas, pas en premier.

T'as que ça à foutre de défier les gens ? Franchement, crois-moi, t'as pas intérêt à me pousser plus loin. Sinon, je ne me retiendrais pas.

Pourquoi je le préviens, moi, aussi, hein ? C'est comme si je balançais un os devant un chien. Lui aussi, il a envie de se battre ; il va continuer, encore et encore, jusqu'à se qu'on se batte. J'ai envie de croire que ma résolution de ne pas me battre résistera, mais non. Je sais que ce ne sera pas le cas. J'en ai besoin ; j'ai un tremblement le long des mains. Fais chier. Je recule d'un pas ; sa présence me trouble. Me donne envie de le cogner. Me donne envie de le rouer de coup, de lui gueuler dessus. Mais ce n'est pas vraiment lui que je veux cogner - c'est moi, c'est mon passé, c'est cette foutue île. Bordel ! Mon choix me paraît parfois tellement horrible ! Je l'observe, les narines palpitantes ; il ne ressemble même pas à Emilio. Mon blond avait les cheveux d'or, le sourire facile, un air doux, gentil. Ce mec a tout du pauvre con, de son air arrogant à son sourire de requin. Alors pourquoi, putain, j'ai l'impression d'être face à mon amour ? Pourquoi j'ai à la fois envie de le battre et de m'excuser, de m'excuser pour tout ? Bordel. Le whisky, ça doit être ça.

Je n'ai bu qu'un verre, mais avec toute cette adrénaline, ça me monte à la tête. Je ferme les yeux, inspire, les rouvre. Je refuse de me laisser aller ; ce gamin n'est pas Emilio. Je n'ai pas à m'excuser. Je n'ai pas non plus à le frapper. C'est juste un gosse qui veut jouer.

Putain !

Je grogne de nouveau, passe mes mains sur mon visage. Elles sont larges, aux longs doigts fins. Musclées, pâles comme des araignées d'ivoire. Mes ongles sont transparents, vaguement longs. Merde, merde. Ma peau est brûlante, mon front couvert de sueur. Ma frange s'y agglutine, collée, poisseuse. Pourquoi ? Pourquoi tout ça ? Je ferais mieux de tourner le dos à ce mec et me barrer d'ici. Je pourrais ; je suis assez rapide. Mais je ne le fais pas. J'ai aucune idée de pourquoi. Peut-être qu'au fond, j'attendais que ça, de tabasser un innocent ... Je me dégoûte. Un goût âcre, amer, m'envahit la bouche. Métallique. Et dire que je n'ose pas frapper un mec ; est-ce que je pourrais tuer pour la résistance ? Je ne sais pas quoi faire, je me sens perdu. Merde, merde ! Pourquoi ma volonté de fer habituelle me lâche soudain ?
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MessageSujet: Re: Ce verre n'atteint même pas le dix-millième de la taille de mon ego! {Pv. Sky [FIN]   Ce verre n'atteint même pas le dix-millième de la taille de mon ego! {Pv. Sky [FIN] EmptyMar 3 Sep 2013 - 12:47



Ce soiiiiiiir....

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On dirait que j'ai visé juste car enfin, j'ai droit à une réaction plus tactile que les autres, je me fais insulter aussi. Mais soyons francs, ce n'est pas la première fois de ma vie que l'on m'appelle "petit con"... C'est même le surnom dont mes ennemis m'affublent le plus souvent depuis le temps du collège. Ah, que de doux souvenirs! Il se rapproche de moi, je sens que cette fois, je vais y passer. Sauf si il est comme les petites frappes que j'ai connu, là, il finirait par avoir les boules et à rebrousser chemin. Mais je lis dans son regard que ce n'est pas le cas. Avec ma tête d'angelot blond, je lui souris de toute mes dents. Autant continuer à jouer à l'imbécile heureux comme je sais si bien le faire.


"Je ne suis pas un petit con, je m'appelle Alexander!"


Qu'il ait des principes ou pas, je m'en bats complètement. Moi-même, j'ai lâché mes principes et mon éthique depuis longtemps. Tout ça, c'est superflu, dans mon métier, tellement superflu. Par contre, j'ai un rêve et des idéaux. Pas besoin d'honneur pour vivre. Je ne suis pas un gosse de riche comme les autres, je me fous des apparences, de passer pour un sale gamin. La réalité, c'est que je ne pense qu'à m'amuser, et une attraction à sensation venait de m'embarquer avant que je puisse dire "ouf"... Ce gars faisait bien une tête de plus que moi et avait assez de force pour me décoller du sol... Pas mal du tout. Je dois dire que même mon souffle s'en trouvait entrecoupé, cette fois. Mais j'étais trop imbibé d'alcool pour avoir l'idée de paniquer. Je me sentais plutôt planer, pour le coup. Ce gars tournait en rond dans la cage de son esprit, il avait fini par me lâcher en disant de cesser mes idioties une bonne fois pour toute.



"C'est comme à l'école, tu me donnes trois avertissements et après c'est l'heure de colle?"

Je retrouve mes appuis et il se détourne de moi, visiblement troublé. Ne me dites pas qu'il est comme les autres, qu'il va juste se barrer sans demander son reste. Ce serait d'un ennui mortel. Et en plus, je dois bien avouer qu'il me trouble, comme je semble le troubler aussi. 


"Blague a part, t'avises pas de te barrer. Je vais m'ennuyer, sinon."


Oui, là, je risquerais de me mettre de nouveau en rogne... Ce type a besoin de soulager quelque chose, on dirait qu'il porte le poids du monde sur ses épaules. Ça ne me fait pas chaud ou froid, je ne le prends pas en pitié, c'est son problème à lui, un point c'est tout. Enfin, je crois.



"Non, mais franchement, c'est débile de te retenir pour des simples conneries d’éthique ou je ne sais quoi. Je dis pas que tu es obligé de me frapper moi, mais je suis sûr qu'il y a en ce monde des types que tu rêves de tabasser. Comme je te l'ai dit, la seule solution si tu as des soucis avec quelqu'un, c'est de s'en débarrasser le plus simplement possible. Comme ça, couic."

J'illustre mes paroles par un geste très significatif du pouce passant sous ma gorge. Mon sourire de requin revient alors sur mon visage. Je n'attend pas qu'il adhère à mes propos, juste qu'il me divertisse encore un peu. J'avais envie de continuer à lui tenir la jambe pour je ne sais quelle raison. Il m’intéressait, n'est-ce pas une raison amplement suffisante? J'ai comme le sentiment que cette fois-ci, il n'allait plus tenter de me cogner. Je faisait un pas vers lui, me penchant à son oreille pour y verser les dernières gouttes de mon poison.


"Si tu as besoin d'aide pour cela, je suis là, tu sais... Quoique non, je ne fais pas dans la tuerie à gages, moi. Oublions tout ça, tu veux!"


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MessageSujet: Re: Ce verre n'atteint même pas le dix-millième de la taille de mon ego! {Pv. Sky [FIN]   Ce verre n'atteint même pas le dix-millième de la taille de mon ego! {Pv. Sky [FIN] EmptyVen 6 Sep 2013 - 15:22

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« Des fois, faudrait pas aller boire. »


Ce mec, non seulement il était con, mais c'était aussi un maso ! Il faisait tout pour que je le frappe, pourquoi ?! Pourquoi il avait envie que je le frappe, à ce point, hein ? Merde, c'est pas un comportement normal, surtout qu'il savait ce que j'étais. Enfin, peut-être qu'il n'en avait pas une idée précise. J'étais sûr que si je lui expliquais que certaines pressions sur ses points vitaux le paralyserait temporairement, ça ne l'effayerait pas, au contraire. Putain, j'étais tombé sur un taré, moi. Alors comme ça, il s'appelait Alexander ? Bien malgré moi, mon cerveau enregistra ce nom. Quand il m'expliqua posément sa façon de voir, mes yeux s'écarquillèrent lentement. Grands dieux, ce mec était taré ! Je lui lançais un regard écoeuré ; c'était donc le genre de mec qui, face à un problème, décide de le régler non pas par la ruse ou la force mais carrément au flingue, hm ? Si on tue le problème, plus de problème ? Je retroussais mes lèvres en un sourire effrayant, comme un animal, et me retint de siffler. Mon visage était un masque de rage. Putain ! Il avait réussi à me faire sortir hors de mes gonds. Alors quand il s'approcha, je n'eus pas le réflexe d'esquiver, car je cherchais le corps à corps. Son souffle près de mon oreille, je crois que c'est ça qui me fit perdre la tête.

Parce que seul Emilio s'était approché autant de moi. Et que je ne voulais pas qu'il me souille de son haleine venimeuse.

Merde !

Je me souviens d'avoir crié ça. Et je me suis littéralement jeté sur lui. Mine de rien, je pèse mon poids, et je sais me servir de la gravité et de la force que forment l'alliance d'un corps jeté et de ce poids, justement. Je le heurtais en pleine poitrine, et nous roulâmes. J'avoue, sur le moment, j'oubliais totalement mes apprentissages et roulais comme une boule, sans aucune grâce. Cependant, je pris garde à lui tenir un bras et, profitant de ce moment de confusion de notre part à tous les deux, pris les devants. Alors que nous étions encore à terre, je tordis son poignet en arrière, pour lui faire ce que l'on nomme une clé ; impossible pour lui de bouger, sinon d'un simple geste je pouvais lui déboîter l'épaule. D'ailleurs, si il gigotait trop, il risquait de se la déboîter tout seul. Accroupi près de lui, le souffle court, mes mains tenant son bras, je me maintins hors de portée de coups de pied ou de coups de tête, et posait un genou sur son flanc, pour qu'il n'essaye pas de se relever et ne se brise quelque chose tandis que je le tenais. Putain, putain, je n'avais que quelques gestes à faire pour le tuer. Pourquoi je pensais à ça ? Je secouais la tête, mes cheveux volant en tous sens, désordonnés. Certaines mèches s'étaient échappés de ma queue de cheval durant notre brève bataille, et je soupirais ; j'avais chaud, si chaud !

Ne m'approche plus jamais comme tu l'as fait ... Putain.

Toujours aussi grossier. Je ne m'étais guère arrangé avec l'âge. Je me sentais tremblant, comme si son poison venimeux m'avait finalement touché. Pourquoi j'étais aussi fébrile ? Je ne pouvais pas tout mettre sur le dos de l'alcool, hélas, mais je ne comprenais pas mon état. Ce mec faisait ressortir ce qu'il y avait de plus mauvais en moi ; grossièreté et envie de taper les autres. Habituellement, j'aurais continué mon chemin, mais je ne l'avais pas fait. Peut-être devenais-je mauvais, au fil du temps, pour oser plaquer au sol un simple mec qui avait trop bu ? Je relâchais ma prise, et roulais en arrière, plus gracieusement que tout à l'heure, pour me redresser, de nouveau accroupi, à un bon mètre de lui, hors d'atteinte si il voulait me choper. Méfiance n'était-elle pas mère de prudence ?

Pourquoi tu tiens tant à ce que je te frappes ? T'es maso ou bien ? Putain, t'es juste ivre, merde.

Je me mettais à tabasser des mecs bourrés, génial ! Je secouais la tête, repoussais ma frange en désordre d'une main tremblante. Je me sentais mal, si mal. Que m'arrivait-il, au juste ?
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MessageSujet: Re: Ce verre n'atteint même pas le dix-millième de la taille de mon ego! {Pv. Sky [FIN]   Ce verre n'atteint même pas le dix-millième de la taille de mon ego! {Pv. Sky [FIN] EmptyVen 6 Sep 2013 - 16:55



Ce soiiiiiiir....

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C'est vrai ça... Pourquoi ça m'amuse tant de pousser à bout un type clairement plus fort que moi sur le plan physique? Parce que j'ai beau dire, ce n’est pas comme si je n'avais pas prévu ce qui arriva alors. Vu de l’extérieur et certainement du point de mon camarade, je dois avoir l'air d'un masochiste des plus dépravés! Alors, dépravé, sûrement, mais masochiste, non. Et j'en eus la certitude quand il finit par me foutre à terre et à me plaquer le visage sur le bitume pour me tordre le poignet derrière le dos. Je ne prenais pas vraiment mon pied, pas du tout même. Surtout que  normalement, c'est moi qui aimait faire du mal au gens. Merde, quoi. Et là, c'est moi qui avait vraiment mal. Je connaissais cette clé de bras et je préférais rester immobile tel un cadavre pour le moment, surtout que ma tête s'était mise d'un coup à tourner terriblement et une nausée atroce envahissait le reste de mes sens. Cela me faisait un peu réfléchir à mes actes, mais il avait beau dire, je n'arrivais pas à culpabiliser, mais la culpabilité est une notion qui m'a toujours été complètement étrangère.  Même si en un sens, je comprenais alors tout à fait les interrogations du grand gaillard. Il a raison, ça mérite un explication, tout ça, mon barratinage n'a aucun sens.

Il ne voulait pas que je l'approche. Ce n'est pas la première fois que j'entendais cela. Des souvenirs d'enfance me revenaient à la tronche de là façon la moins fine qui soit. Cela n'arrangeait en rien mon etat. Je ne voulais pas y penser, barrez-vous de mon esprit!! Il me lâcha. Je l'entendais s'éloigner et rester près du sol. Il respirait bruyamment. L'effort de me garder au sol avait été si éprouvant ou est-ce que ce que je lui avait dit lui faisait tant d'effet que ça? Je l'ignore mais je crois qu'il n'aurait pas réagit comme cela si il n'avait pas prit un minimum peur.

Je devais également inspirer fort pour ne pas dégobiller tout le contenu de mon estomac sur le sol. Mes sens me perdaient et j'eus toutes les peines du monde à me mettre sur mes fesses et à garder mes yeux sur un point fixe invisible pour retrouver ma lucidité. Du coin de l’œil, je voyais brunette qui n'avait pas l'air d'en mener large non plus.


« Je suis pas maso, nan... J'ai pas trouvé ta clé de bras franchement bandante, si tu veux tout savoir. »


Répliquais-je d'un ton sec et mauvais et tentant d'épousseter les taches de poussière sur mon blazer. L'enfoiré... Je sentais mon sang s'échauffer de nouveau... Mais je ne me sentais pas en colère, je ne sais pas ce que j'avais, mais mon adrénaline augmentait à chaque fois que j'observais le Champion de Zazambes. Sa question méritait des explications, et je n'avais pas envie de me retrouver ne nouveau a lécher le carreau. Je n'avais pas vraiment peur, mais j'évitais des dégâts, et accessoirement, que ma couverture parte en morceaux... autrement dit, ma main tremblante d'adrénaline devait tout de suite stopper la course qu'elle avait entamé à la recherche de mon cutter.


« Et en fait, je te testais, je crois. Tu as échoué au test, hein, au passage. Mais bon, pourquoi accorder le moindre crédit à mes conneries si je ne suis qu'un ivrogne! »

J'étais définitivement bourré car je continuais de chercher la petite bête. Lassé de ma propre attitude et de ce petit jeu de con qui ne me menait nulle part, il valait mieux pour moi prendre congé. Mais je sentais que je laissais en plan quelque chose que je devais faire, ici, ce soir, avec ce type que je ne connaissais même pas. Tout cela m'agaçait de ne pas comprendre et je restais au final assis à regarder le sol, jetant parfois des regards à l'inconnu.

Plus je le regardais, moins je le trouvais laid. Il m'avait vraiment apparu comme un clochard à l'intérieur du bar, mais depuis que nous avions commencé notre petit « entretient », c'est comme si j'étais passé à la Haute Définition. Ses yeux noir fulminants, ses cheveux sombres qui tombaient en bataille sur son front et les côtés de son visage, les gouttes de sueur qui perlaient sur ses tempes, son cou et ses clavicules... Bref, il était vraiment pas mal, en fait.


« Enfin, là, je commence à être complètement d'accord. Tout ça, c'est très bizarre. T'es sûr que tu fais pas au cauchemar? Ah, ou alors, c'est moi. »


Je le fixais à nouveau, autant à la recherche de réponses que lui. J'avais presque fait un black-out de ce qui nous avait conduit à cette situation... Je me mettais à dire connerie sur connerie, et le fait que j'étais ivre ne faisait plus aucun doute, à présent.


« Putain, je sais même pas pourquoi je suis là. Qu'est-ce que toi, le champion, tu viens foutre ici? T'as pas d'amis ou quoi? »


Pas que ça m’intéressait tant que ça, mais en apprenant sur lui, peut-être que j’éclaircirai les choses. Si ce type était de la Résistance, c'est que j'aurais juste été clairvoyant et simplement trop pressé de faire mon devoir, et du coup, j'avais foiré. J'avais besoin de trouver des excuses à mes écarts, et voyez comme c'est pratique de rejeter le faute sur quelqu'un d'autre. Pas question de m'avouer à quel point j'étais dérangé, et encore moins de chercher les causes de cette démence.  


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MessageSujet: Re: Ce verre n'atteint même pas le dix-millième de la taille de mon ego! {Pv. Sky [FIN]   Ce verre n'atteint même pas le dix-millième de la taille de mon ego! {Pv. Sky [FIN] EmptyVen 6 Sep 2013 - 17:48

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« Des fois, faudrait pas aller boire. »


Il avait pas l'air bien. Entre moi qui tremblait pour je ne sais quelle raison et lui qui avait l'air prêt à dégobiller tout ce que son estomac pouvait contenir, on avait l'air de parfaits crétins. J'aurais ri, si je ne m'étais pas senti aussi mal à l'aise. Je posais mes genoux sur l'herbe, dans la posture nommée seiza, assis sur mes pieds, mais avec la possibilité de me relever si besoin. Ses paroles, très crues, me firent monter le rouge aux joues ; j'avais toujours été vulgaire et franc, mais jamais aussi cruellement .... cru ? Quel adjectif pouvait lui aller, à cet instant ? Dire ce genre de choses ... Je secouais la tête, essuyant du dos de ma main mon visage dégoulinant de sueur. Mon pull léger me collait à la peau, et si j'avais été seul, je l'aurais enlevé, je me serais mis à marcher dans l'air frais pour me rafraîchir. J'ignorais sa réplique ; me tester, hein ? Pour quelle raison, merde ? En quoi pouvais-je être l'objet d'un test ? Un frisson me parcourut soudain. Merde, merde et re-merde. Bien entendu ; les mecs du gouvernement, ici, recherchaient activement les résistants. Sans rien paraître, la chair de poule me parcourut, face au danger du mec en face, et devant la facilité que j'aurais pu avoir à le tuer, juste quelques instants auparavant.

Mon esprit calculateur et froid prit le dessus : était-il réellement du Régime ? Si oui, était-il un simple soldat, ou bien une tête haut placée ? Aurais-je eu toutes les bonnes raisons du monde d'attraper son crâne de piaf et de lui briser la colonne, une bonne fois pour toute ? Ces idées étaient horribles, mais quand la vie d'un seul homme peut en sauver beaucoup d'autres ... Toutes ces interrogations flânaient dans ma tête alors que je le regardais, toute haine ou animosité disparue, pour redevenir d'une neutralité qui m'était devenue familière. Feindre, jouer la comédie, c'était devenue une seconde nature. Avec mon rôle dans la résistance mais avec mon poste de champion, également.

Un cauchemar ? Je arquais un sourcil ; il espérait faire un cauchemar ? Peut-être que, au fond, j'étais effectivement son pire cauchemar, si il était du Régime. Avait-il une quelconque idée de ce que j'étais, réellement ? L'idée de mourir ici ne m'embêtait pas beaucoup ; j'avais déjà frôlé la mort. Techniquement, j'étais mort, ce jour-là, où j'avais choisi entre ma vie et la résistance.

Je me sentis obligé de lui répondre, ne serait-ce que pour parler un peu. J'avais la bouche pâteuse, moite. J'essuyais mes lèvres du dos de la main, dans un geste félin, et toujours en le toisant, je répondis d'une voix grave et basse, très différente de celle que j'avais eu auparavant :

Peut-être que je n'ai pas besoin d'amis. Qu'en avoir, c'est une faiblesse dont je ne veux pas. Ou peut-être que j'avais juste envie de boire un coup et de rencontrer de beaux jeunes hommes dans ton genre ?

Ma voix s'était faite une peu moqueuse, quoi que sérieuse, dans le fond. Comment allait-il réagir, sachant que j'étais homosexuel ? Hé oui. A mon arrivée, j'avais reçu quelques lettres d'amour, des trucs un peu idiots, mais j'avais refusé les demandes. J'avais refusé tout contact qui ne pouvait rien m'apporter. J'étais devenu calculateur ; si je me faisais prendre en tant que Résistant, on chercherait à me blesser à travers ceux que j'aimais. Je ne m'attachais donc pas. J'avais du mal, avec cette solitude que je me construisais. J'avais du mal, surtout quand, certains soirs, je songeais à Emilio. A nos simples câlins, à sa présence, à sa chaleur contre mes bras. J'avais envie de revivre la même chose, mais ça m'était impossible. Tout bonnement impossible. Je me relevais, soudainement sérieux. Je ne voulais plus jouer.

Qui es-tu pour sortir de telles choses devant les gens du bar ? Seuls ceux avec un réel pouvoir peuvent se permettre de dire de telles choses. Ai-je tord, Alexander ?

Quand on a du pouvoir, on se fiche des conséquences. Ce qui semblait être totalement le cas de ce mec. Je voulais savoir ce qu'il était vraiment. Mais l'envie de le tuer m'était passé ; mon côté espion s'était réveillé, par contre. Un homme qui a des habitudes est facile à tuer. Mais encore fallait-il connaître ces habitudes !
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Alexander Nagel
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MessageSujet: Re: Ce verre n'atteint même pas le dix-millième de la taille de mon ego! {Pv. Sky [FIN]   Ce verre n'atteint même pas le dix-millième de la taille de mon ego! {Pv. Sky [FIN] EmptyVen 6 Sep 2013 - 18:40



Ce soiiiiiiir....

Ce verre n'atteint même pas le dix-millième de la taille de mon ego! {Pv. Sky [FIN] 1378154282-lalala


Il avait mis du temps à réagir à mes propos d'ivrognes, j'avais soudain l'envie de lui dire de laisser tomber et de m'oublier tout bonnement et simplement. Hélas, il semblerait que je me sois un peu trop étalé. Cet homme était définitivement plus malin qu'il en avait l'air et il fallait se méfier de lui. Les mots qu'il prononça alors me prirent complètement au dépourvu. Je ne m'attendais à rien de tout ça, je pensais plus à de nouveaux jurons, ou à d'autres insultes... Mais voilà qu'il me faisait des confidences, d'égal à égal. En plus, il me complimentait sur mon physique. Ce n'est pas cela qui  produit un soupçon d'effroi chez moi : si ce mec était un vieux pervers qui aimait les jeunes éphèbes blonds, tant mieux pour lui! Mais non, ce qui me frappait, c'est qu'il avait retrouvé son calme et sa voix était a présent plus posée, pas besoin d'être clairvoyant pour comprendre qu'il avait complètement repris le contrôle sur lui même, et à une vitesse inouïe. Je ne trouvais que répondre à cette curieuse phrase, de plus, je ne savais même pas si il était sérieux ou non. Et comme je l'ai dit, pourquoi accorder le moindre crédit aux propos d'un type ivre?

Il s'était levé et a présent, il me surplombait. Je n'aime pas qu'on me regarde de haut. Je déteste ça, mais je contenais mon désagrément derrière mon sourire habituel de requin. En réalité, je sentais un léger malaise me tordre l'estomac. Il se remit à parler, toujours aussi froid et sûr de lui, il profitait de sa position tactique pour m'écraser tout en parlant de mon hypothétique pouvoir. Je clignais des yeux, un clignement de trop que je ne pus retenir dans mon état d'ébriété. Inutile de nier à présent, il avait perçu le moindre de mes mouvements de cils, je le savais. Je fis grincer mes dents, la sensation étrange de tout à l'heure me revint, ce mélange de haine contenue encore bouillante, et de désir. Je me levais doucement, pour m'élever un peu plus à la hauteur de ses yeux, maintenant vidés de toute crainte. Un vrai regard de glace comme on en voit que chez les plus forts, le regard d'un prédateur qui a choisi sa cible. Cette cible, c'était moi. Ce n'étais plus une racaille des bas-fond qui tape sur tout ce qui bouge qui se dressait alors devant moi, mais un chasseur méticuleux, calculateur. Je ne quittais pas mon sourire, même si j'avais bien envie de lui trancher la gorge sans ménagement. Normalement, je ne perds jamais mon calme aussi facilement. C'est lui. C'est sa faute. J'aurais dû le tuer quand j'en avais l'occasion!

« T'es pas mal foutu aussi, je dois dire. Sincèrement. Et en plus, t'es malin... Même si, clairement, on est pas du même bord politique. Dommage, hein, je sens qu'on aurait pu bien s'amuser, nous deux... »

Je décidais de rentrer dans son jeu. J'allais lui montrer que moi aussi, je pouvais être un prédateur. Je n'étais pas sa proie, son joujou, je n'étais à personne, j'étais incontrôlable. Je sentais que cette fois, il n'allait plus tenter de me frapper, nous en avions fini avec ce petit manège d'amateurs, le niveau supérieur avait été atteint. Je faisait un pas vers lui, réduisant la distance entre nos deux silhouettes a seulement quelques infimes centimètres. Il me dépassait toujours en taille, mais ça ne me dérangeait nullement, désormais. Nous étions sur un pied d'égalité.

« Tu sais, moi, je ne choisis pas mes amis ou mes ennemis ou encore... mes amants... En fonction de leurs idées. J'ai mes critères perso, pour ces trucs-là, si tu vois ce que je veux dire. Toi aussi, d'après ce que j'ai compris, non? »

Je me délectais de l'ambiguïté qui commençait ainsi à s'installer entre nous. Elle était tout à fait à l'image de la haine mêlée de désir que le vouais cet homme qui l'était encore inconnu. Ma position tactique aurait été idéale pour lui trancher un doigt ou deux, mais j'attendais encore... J'avais envie de pousser ces sentiments partagés à leur paroxysme. Là, peut-être, on pourrait tranquillement s'entre-tuer!

« Bon, maintenant que j'ai encore débordé sur mon temps de parole, je vais peut-être pouvoir savoir a qui j'ai affaire, nan? J'ai ma petite idée sur la question, mais parle donc que j'entende encore ta jolie voix. »


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MessageSujet: Re: Ce verre n'atteint même pas le dix-millième de la taille de mon ego! {Pv. Sky [FIN]   Ce verre n'atteint même pas le dix-millième de la taille de mon ego! {Pv. Sky [FIN] EmptyLun 9 Sep 2013 - 13:53

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« Des fois, faudrait pas aller boire. »


Je m'étais attendu à ce qu'il soit choqué, surprise, quelque chose. Mais non ; il riposta, comme un boxeur qui n'accepte pas de se prendre un coup sans en rendre. Mais maintenant, nous étions en quelque sorte dévoilés. Je me doutais de son allégeance, il se doutait de de la mienne. Qu'allait-il se passer ? Nous ne pouvions pas nous entretuer comme ça, juste pour le plaisir. Merde ! Je n'étais pas sensé dévoiler mon identité ! Je soupirais ; c'avait été une très mauvaise soirée, vraiment. Je devais le faire taire, d'une manière ou d'une autre. Je ne pouvais pas le laisser aller piailler sur tous les toits que le champion sol est un résistant. Merde !

Son sourire ne me disait rien qui vaille. Rien d'effrayé, juste de la détermination. J'eus même un frisson. Il avait changé, du tout au tout ; je sentais que son ivresse était partie, tout comme la mienne. Nous étions tous les deux trop forts pour nous laisser dominer ; ça allait devoir exploser. Il s'approcha, je le laissais faire ; j'avoue que j'étais curieux de voir ce qu'il allait faire. Me frapper ? Non. Autre chose. Me convaincre de le rejoindre dans son combat pour le Régime ? Qu'il essaye !

Mais là, ce fut moi qui fut sur le cul. Ses amants ? Putain, il est homo ? Non. Pas possible. J'avais du mal à faire le point sur ses paroles, et plongeais mon regard dans le sien, pour voir où était le piège. Est-ce qu'il venait de me faire du rentre-dedans ? Est-ce qu'il venait de me dire qu'il couchait avec qui il voulait, peu importait ses idées ? Et pourquoi lui avais-je donné cette impression ? Je ne pouvais pas coucher avec un homme sans scrupules ! Et pourtant ... Et pourtant ... Je sentais mon ventre fourmiller, comme si un nid de serpents y avait élu domicile. Alors, quand il me poussa à parler, je fronçais le nez ; je ne savais pas quoi faire. J'étais tiraillé, entre le pousser, le frapper, m'enfuir, faire quelque chose ... Et franchement, pour être honnête, notre proximité, cette espèce d'intimité qui commençait à apparaître me donnait envie d'être encore plus proche. J'avais peur de ce sentiment, qui commençait à gonfler en moi.

Tu devines ce que je suis. Tu l'as deviné, et ce depuis que tu m'as vu, je suis sûr. Comme je savais à qui j'avais affaire. La question à poser n'est pas de savoir qui je suis, ni qui tu es.

Bien contre mon gré, je me penchais et soufflais à son oreille, près de son cou, de mon souffle chaud et moite, d'une voix grave, basse, profonde, comme une promesse de quelque chose que j'avais encore du mal à concevoir :

La question s'est : pourquoi on continue de se chercher, alors qu'on sait qui l'on est, et que l'on s'est trouvés. Je pense avoir ma petite idée là-dessus.

Comment pouvais-je avoir envie d'un mec pareil ? Sans scrupules, sans amour, sans coeur, tout simplement ; et pourtant, je me sentis reculer doucement, et alors que ma main allait chercher sa taille, le plaquais contre moi alors que je l'embrassais. Ce n'était pas un baiser tendre, doux, romantique comme on en voit dans les films, mais quelque chose de dur, plein de désir et d'impatience, plein de cette haine que je ressentais, mêlée d'autre chose de plus profond, de plus sombre. Je mêlais nos lèvres, nos souffles ; je ne comprenais pas pourquoi. J'avais cessé de réfléchir. Je rompis enfin le baiser, après un temps qui me sembla infini. Allait-il me planter, maintenant que je l'avais touché, que je m'étais trop approché ? Je replongeais mon regard dans le sien, ni moqueur ni neutre ; juste ... Juste pour l'observer. Sans animosité ni sous-entendus. Merde. Qu'est-ce que je foutais, là ? J'étais en train de passer à l'ennemi pour un mec mignon totalement taré ? Non ! Je me refusais à penser ça. Et pourtant, ma main collée à sa hanche, presque câline, l'invitant, me prouvait le contraire. Je ne voulais pas trahir, mais je me sentais seul. Profondément seul.
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MessageSujet: Re: Ce verre n'atteint même pas le dix-millième de la taille de mon ego! {Pv. Sky [FIN]   Ce verre n'atteint même pas le dix-millième de la taille de mon ego! {Pv. Sky [FIN] EmptyLun 9 Sep 2013 - 20:43



Ce soiiiiiiir....

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Et si je vous faisais une confidence? Et non, ce n'est pas un truc du genre «en fait je suis gay», bande d'obsédés! Enfin. Par ou commencer... Oui, au lycée, je fus, un peu par la force des choses, entraîné à tenter le coup avec ces dames qui le voulaient bien. Ah, belle et folle jeunesse. J'avais l'impression de tenir par la force des choses, car avoir une copine, ça faisait bien, et qu'être puceau ça craignait. A  l'époque, je crois que je voulais suivre le rang mais j'étais déjà complètement hors de tout cela. De toute façon, les filles s'éloignaient les premières, et je préférais que ce soit ainsi. Je ne dis pas que je brisait des cœurs, enfin, toute façon, ce n'est pas comme si j'y accordais de l'importance alors. Je n'étais pas amoureux, je n'ai jamais été amoureux. Je seul amour que je connaisse est celui que je porte à Irina, et ce dernier est purement fraternel. Tout ça ne veut pas dire que je n'ai nulle attirance sexuelle pour quiconque. C'est bien le contraire, si vous saviez.

Je ne sais pas pourquoi je réfléchissais à tout cela, peut-être parce que j'avais l'impression que le grand type parlait de notre rencontre comme un coup du destin. « On s'est trouvés », non. Non, non, tu étais juste dans ce bar en même temps que mon mauvais alcool. Mais j'admets que je t'ai cherché. Jusqu'à l’extrême limite. Tu ne voulais toujours pas me dire qui tu étais et cela m'agaçais, j'avais l'impression d'avoir perdu mon temps maintenant que j'en étais rendu à me démerder avec un telle réponse. Peut-être autre chose d'un peu plus édifiant à ajouter? Ton souffle, contre mon oreille et ta bouche, contre la mienne, maintenant, ici. Ok. Attends. Quoi?!

Moi, Alexander Nagel, j'étais largué. Je bluffais à propos de mes prétendus amants, et lui avait eu l'air de penser que je ne plaisantais pas. Ce qui veut dire que lui n'avait pas menti : il était vraiment descendu dans ce bar pour se ramasser le premier éphèbe venu! Et après, c'est moi le pervers! Je n'avais pas réagi a ce dernier assaut, me faire rouler un gade par le beau brun ne me posait aucun soucis d'ordre moral ou quoi, d'ailleurs, je n'avais rien à critiquer sur la qualité de ce qu'il était en train de m'offrir. La question était : Pourquoi? Qu'est-ce qu'il cherchait en se jetant d'un coup sur moi de la façon la plus inattendue? Ce baiser était dénué de tout sentiment amoureux, justement... par contre, j'y sentais une sorte de force, de violence coulait en nous en ce moment même et je n'allais pas nier, tout ça me faisait prendre mon pied. C'est lui qui s'arrêta le premier et il m'observait de nouveau, collé à moi et sa main se baladant au niveau de ma taille. Après une brève observation sur cette dernière, je le toisais de nouveau.


« Donc... Si je comprends bien, tu viens vraiment ici pour choper le premier blondinet qui te tombe entre les pattes? »


Je n'étais pas jaloux ou content d'être peut-être un privilégié... Parcontre, je ne comprenais pas tout, et probablement que lui non plus. Une seule certitude que j'avais, c'est que j'avais en ce moment une envie de ce mec qui me taquinait un peu trop à mon goût.


« En tout cas... Si tu décides d'acheter mon silence de cette façon, tu m'en vois ravi. Continues comme ça et je crois que je pourrais me taire... »


Sur ces mots, j'attrapais le col en V de son haut pour entraîner son visage vers le mien de nouveau et lui rendre sa monnaie de sa pièce. Alors, la seule raison pour laquelle nous étions encore en train de faire les imbéciles en pleine rue après minuit, c'était tout simplement qu'on crevait d'envie de voir l'autre dans son lit? J'aurais pas dit ça en le voyant dans le bar tout à l'heure. J'appuyais ma main libre sur son torse pour le pousser contre le mur d'un immeuble de ciment froid qui bordait la rue, tout en continuant de dévorer ses lèvres, sentant son corps musclé contre le mien. Merde. J'avais trop envie de lui. Qu'est-ce que je foutais avec un ennemi du Régime, au juste. Quoique, en fait, en ce moment, je me foutais bien des attentions du Régime. Ce dernier ne me permettait que d'assouvir mes désirs noirs de meurtre ou de torture, rien de plus. Le reste m'importait peu. Mais ce type était clairement mon ennemi. Cela m'excitait encore plus de penser qu'il pourrait avoir l'envie de me descendre une fois son forfait accompli. Moi, sordide? Jamais! Mais avec cette connivence de haine et de désir, j'avoue que des scénarios plus fleuris les uns que les autres naissaient dans ma tête. Et dans la plupart d'entre eux... Nous n'étions pas dans une foutue ruelle. Ça, par contre, je trouvais ça glauque. Je finissais par rompre le contact de nos lèvres, et me rendais compte que j'avais presque oublié de respirer, pris de court par notre contact électrisant, mon désir grandissant et mes idées qui s'étaient mises à éclore par douzaines. Je dus, à mon grand dam prendre une pause pour respirer, j'avais oublié que les limites de mon corps ne suivaient pas la non-retenue de mon esprit.


« Eh, tu veux vraiment rester ici? Moi, la ruelle humide... Avec les SDF qui tarderont pas à venir nous reluquer, merci bien, mais je passe. »


Ce n'est même pas cru comme réflexion, tout en finesse, Alex. Ça risque aussi d'être complètement tue l'ambiance. Décidément, faut croire que je suis assez doué pour ça, casser l'ambiance. Aussi, je partais du fait que le type n'avait pas encore changé d'avis et allait poursuivre le délire. Je passais une de mes mains autour de son cou et me mit à lui adresser un sourire qui en disait long sur mes plans de la soirée. Je continuais, sur un ton qui se voulait érotiquement érotique.


« Si tu aimes les Mercedes par contre, je crois qu'on va pouvoir trouver un accord plutôt alléchant... »




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MessageSujet: Re: Ce verre n'atteint même pas le dix-millième de la taille de mon ego! {Pv. Sky [FIN]   Ce verre n'atteint même pas le dix-millième de la taille de mon ego! {Pv. Sky [FIN] EmptyLun 16 Sep 2013 - 11:12

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« Des fois, faudrait pas aller boire. »


Je gardais ma main collée à sa taille, le regard rivé au sien. Le baiser que nous venions d'échanger m'avait laissé le souffle court, et j'étais presque pantelant. J'hésitais entre confusion, culpabilité et l'envie de laisser libre cours à la bête sombre qui grognait en moi, tournant en cage. J'eus un petit rire à ses propos.

Non. C'était une plaisanterie. Je n'étais pas vraiment venu draguer. C'est pas mon genre, de draguer.

C'était vrai ; je n'avais pas pour habitude d'aller vers les gens. Mais là, je ne savais pas pourquoi, peut-être à cause de ma colère, ou d'un désir que je n'avais pas compris. Mais j'étais certain d'une chose : dès le premier regard, nous avions su que nous étions des ennemis. Alors pourquoi étions-nous là, à nous coller de plus en plus fort, à nous désirer de plus en plus fort ? J'avais le coeur qui s'emballait, et pourtant, un voix insidieuse commençait à se faire entendre. Je devais m'arrêter là, avant de ne pouvoir faire marche arrière. Ses paroles m'arrachèrent un sourire ; pouvais-je réellement espérer qu'en lui offrant ce qu'il désirait - ce que je désirais aussi, au fond - il ne dirait rien ? J'étais en danger. Un danger que j'avais voulu. J'étais perdu, plus que jamais.

J'aurais pu rester immobile, l'empêcher de m'attirer à lui. Mais non ; je me penchais, suivant son mouvement, et nos lèvres se rencontrèrent de nouveau. Nos corps se rapprochèrent dangereusement ; j'eus un frisson. Je me sentais vulnérable, et un mélange de bien-être et de malaise en découlait. Cet homme était mon ennemi, je n'avais pas le droit de faire ce que je faisais. Et pourtant, je ne pouvais le repousser. J'avais envie de l'embrasser, encore, et mes mains se posèrent sur ses hanches pour l'agripper. L'idée de le tuer me traversa de nouveau l'esprit ; j'aurais pu, alors que mon corps faisait diversion. Malgré tout, ce n'était pas la tuerie qui m'attirait. Je ne savais plus où j'étais. Nos lèvres se séparèrent encore ; je repris mon souffle, me redressais, détachais mes mains de lui. Je devais partir, vite. Avant de tomber dans ses filets, avant d'être à sa merci. Je ne pouvais pas rester là. Nous n'étions pas dans le même camp, comment pouvais-je passer à l'ennemi aussi facilement ? Je n'étais pas comme ça !

La façon qu'il avait de parler de ça me fit prendre rapidement la mesure de la réalité. Qu'avais-je fait ? J'avais éveillé son désir, mais je ne pouvais pas - ne voulais pas , et pourtant bizarrement je le voulais aussi - atteindre à ses désirs. Mais j'allais le froisser ; étrangement, je ne voulais pas lui faire de mal. Putain, fallait pas que je m'attache, bordel ! Qu'est-ce qui m'arrivais, enfin ? Je tombais sur un mec du régime, et au lieu de l'ignorer, ou mieux de le tuer, je l'embrassais et tombais sous son charme ? Allons Sky, reprends-toi, tu deviens une chiffe molle, là, merde ! Je reculais d'un pas, avec un sourire carnassier, de nouveau. Je devais m'enfuir, vite. Je devais me retirer de sous ses mains, de sous son regard ; pourquoi j'avais autant envie de lui, pourquoi me reculais-je à contrecoeur ?

Si nous ne résistions pas un peu, ce ne serait pas drôle, hm ? Ce sera pour une prochaine fois. Je dois partir.

Je ne lui laissais pas le temps de répondre et vint prendre un baiser. Un dernier, je le promets. Plus doux, plus impatient que les autres. J'aurais voulu être dur, lui faire un baiser d'adieu, mais ce n'était qu'un baiser d'envie. Merde. Il dura quelques instants, enivrant, et lorsque je me reculais, je m'inclinais un instant, puis, jetant un oeil autour de moi, d'un bond, je grimpais à un mur, et atterris dans la propriété privée du boucher de la ville. Je m'en fichais ; à présent qu'un mur était entre nous, je pouvais m'enfuir à toutes jambes. C'est vacillant que je m'en allais, le coeur battant, presque tremblant. Je devais partir ! Je le devais .... J'avais mal au crâne, j'avais le coeur au bord des lèvres. Putain, putain, putain ! Je me dégoûtais, et ce n'était pas les raisons qui manquaient. Je passais à l'ennemi, j'embrassais un homme tel un vulgaire gigolo, je désirais un homme que je ne connaissais pas et que je ne pouvais aimer. Non ! Je ne l'aimais pas, c'était uniquement un désir fugace. Qu'aurait pensé Emilio, mon maître, mes parents ? J'étais écoeurant. Je courus, jusqu'à l'autre bout de la propriété, bondis, et courus encore. Sentir le vent dans mes poumons me faisait du bien. Je me glissais dans les ombres, tel l'une d'elles. Et je rentrais finalement chez moi. J'avais bien fait de partir ! Je le savais ! Je le savais ...

Alors pourquoi avais-je le coeur rempli de regrets ?

Pourquoi n'avais-je qu'une envie, d'y retourner ?


Merde !

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Alexander Nagel
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MessageSujet: Re: Ce verre n'atteint même pas le dix-millième de la taille de mon ego! {Pv. Sky [FIN]   Ce verre n'atteint même pas le dix-millième de la taille de mon ego! {Pv. Sky [FIN] EmptyMar 17 Sep 2013 - 22:03



Ce soiiiiiiir....

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Bon, je dois sire que le type marquait un point. Un bon point. Même si c'était dommage... on allait pas s'envoyer en l'air maintenant. Coucher le premier soir ne me dérangeait pas mais il avait eu les bons mots en disant qu'il fallait faire durer le plaisir. Nous sommes désormais assez obsédés l'un par l'autre pour savoir qu'il y aura une prochaine entrevue. A moins que... ce soit un moyen pour filer en douce? Non, je pouvais deviner du peu que je connaissais son caractère que se défiler n'était pas son genre. Et de toute façon, je ne le laisserait pas gambader longtemps. Surtout maintenant qu'il connaissait mon prénom et se doutait de qui j'étais. Pour tout réponse, je me détachais de lui et l'autorisais à partir en lui envoyant un dernier sourire satisfait, sans pour autant cacher mon air de dire qu'il regretterait peut-être cette première occasion, une fois qu'il serait rentré, tout seul, chez lui, dans le noir. Mais ça, ça ne regarde que lui.


« Dommage... Sois sûr que je te retrouverais, et saches je n'attendrais pas longtemps. »


J'envoyais, l'air de rien, à lui d'en faire ce qu'il voulait. Mais, déformation professionnelle, j'étais du genre à ne pas lâcher une victime quand j'en trouvais une amusante. Si il était champion à Zazambes, ce serait un jeu d'enfant de le recroiser « par hasard », surtout si je fais jouer mes connaissances du Régime. Oui, il était quelqu'un d'important, après tout. Un geste de sa part me tira de mes pensées, et m'interpella carrément. Il se rapprocha à nouveau pour m'embrasser. Pas de quoi s'affoler, me diriez vous, mais cela n'avait rien à voir avec ce qu'on avait pu se rouler il y a quelques minutes... Ce baiser avait quelque chose de... Pur. Romantique?  Zut. Il n'allait pas se mettre à compliquer les choses, j'espère... Qui vivra verra.

Je me serais attendu a ce que mon amant se ré avance et parte par la ruelle, comme tout le monde aurait fait, mais non. Il sauta par dessus le mur sans chercher plus de complications. Alors qu'il avait disparu de mon champ de vision trop rapidement pour que je puisse l'observer une dernière fois, je grognais en me grattant la tête. Putain de soirée. Tout cela était vraiment étrange... J'étais crevé et j'allais rentrer à l’hôtel histoire de dormir un bon coup. Je n'avais pas les idées claires, mais plus l'heure avançait suite à la disparition de mon ninja favori, plus la situation m'apparaissait comme préoccupante. Si je n'achetais pas son silence rapidement, je serais dans de beaux draps. Dans ces cas-là, je devrais sûrement disposer de lui à la lumière de mon bon jugement, autrement dit, savoir si : je le tue, je le torture, ou je le laisse vivre. Pour le moment, je penchais pour la troisième option... Lui aussi avait peut-être eu le même questionnement, sans la solution torture, néanmoins.

Une fois rentré à ma chambre je me laissait choir sur le lit. Je ne me l'avouais pas car la fatigue m'accablait, mais un profond malaise avait commencé à me ronger l'estomac. Ou alors, était-ce l'impatience de le revoir... déjà? Les sensations qui m'avaient prises ce soir me revinrent en désordre, j'eus du mal à trouver le sommeil, pour la première fois de puis un certain temps.


FIN


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