Sérieux, une soirée pour mon anniversaire ? L'anniversaire de mon arrivée sur l'île, l'anniversaire de la prise de mon rôle en tant que champion combat de la ville. J'étais devenu un peu une figure de la ville, bien malgré moi. Je n'aimais pas vraiment cette côte de popularité, mais apparemment je plaisais aux gens - qu'est-ce qui leur plaisait, hein ? Ma vulgarité, mon hypocrisie ? J'essayais d'être poli, mais parfois je me lâchais, mais ça ne choquait personne. Je n'y comprenais rien. Assis dans un fauteuil au milieu d'une pièce décorée, je soupirais. Une demoiselle habillée d'une robe rouge s'approcha de moi et me chuchota :
▬ Nous n'attendons que votre mot pour ouvrir les portes, monsieur.
Je lui lançais un regard exaspéré. C'était quoi, ça, hein ? Elle me sourit, et se révéla comme étant mon attaché de presse. La ville voulait que je garde une bonne image, alors elle allait essayer de m'aider à m'intégrer pour cette soirée. Je soupirais de nouveau ; je m'étais habillé exprès de façon convenable. Chemise sans manche noire, ouverte comme on me l'avait conseillé sur le début de mon torse ; j'avais fait également exprès de bander mon épaule, histoire qu'on ne puisse pas voir ma cicatrice. C'était la seule chose que je n'aimais pas chez moi - je n'étais pourtant pas du genre à me soucier du physique, encore moins du mien. Un pantalon noir m'enserrait les jambes, terminé par des bottines de cuir. J'avais un air ce croque-mort, à mon avis - la fille en rouge me susurra qu'avec mes cheveux vaguement ébouriffés, je ressemblais à un mannequin, avec mon teint pâle et mes traits altiers.
Je me levais, alors qu'on laissait entrer les invités. Fais chier, quand même, merde. Heureusement, je songeais que l'arène n'était pas si loin et que je pourrais toujours aller voir Ponyta qui devait paître tranquillement. La soirée ne faisait que commencer, et j'avais peur de ne pas pouvoir m'esquiver avant un bout de temps.
▬ Je déteste ça, sérieux, les fêtes ! Je voulais pas qu'on fête ce putain d'anniversaire et ... ▬ Surveillez vos paroles, Monsieur Vassily fit la demoiselle en rouge, en me pinçant l'oreille.
Mais mais aïe ! Elle avait un sourire angélique, alors qu'elle cachait une fleur carnivore, en fait ! Je grommelais, grimaçais. La foule était à présent dans la salle ; le buffet était ouvert, et j'allais y prendre un verre, me sentant grand et pas à ma place. Ma carrure m'offrait une ouverture à travers les gens ; j'épiais quelques personnes. On m'observait, moi, le soit-disant roi de la soirée. Pfeuh ! Je bus une gorgée de soda, en insultant tout le monde intérieurement.
Je n'étais pas du tout soirée, moi, merde ! J'aurais préféré rester tranquillement à m'entraîner à l'arène, moi, putain ! Je bus une autre gorgée, alors qu'un homme de fière allure s'approchait. Apparemment, c'était le maire de la ville. J'avais déjà dû le rencontrer ; son visage, sa barbe blanche, ça me disait quelque chose. La demoiselle rouge et une dame qui devait être la femme du maire vinrent avec moi ; on me serra la main, et j'écoutais d'une oreille distraite les paroles.
▬ Nous sommes heureux d'avoir fait votre connaissance il y a de cela tant de temps ! Combien, deux, trois ans, déjà ? Vous faites du bon boulot, mon petit fit le maire avec un éclat de rire, en me tapotant l'épaule d'une tape bourrue.
Voyant qu'il faisait une tête et demi de moins que moi, le " petit " me fit sourire. Je hochais la tête ; je n'avais jamais été bavard. M'ennuyant à mourir, je tournais les yeux, à la recherche de quelqu'un ou quelque chose de divertissant. Soudain, je plissais les yeux. Avais-je bien vu, ou avais-je rêvé ? Merde, merde merde ! Je m'excusais auprès des gens, la demoiselle en rouge voulu me suivre mais je lui tins fermement le poignet, bien décidé à ne pas me laisser emmerder :
▬ Ne me suivez pas, ou je vous jure de vraiment me fâcher, compris ?
Je ne plaisantais pas, et elle dût le voir, car elle me laissa assez de temps pour aller me rendre compte d'une chose : assis à une table, un peu plus loin, très bien accompagné d'une basse cour d'oies parées de bijoux, se tenait l'homme qui hantait mes rêves et mes cauchemars depuis un certain moment. Alexandre. Je ravalais une bouffée de rage mêlée de gêne, de colère, de désir. Je ne savais pas quoi faire, planté au beau milieu de la foule. Est-ce qu'il était la exprès ? Le voir avec toutes ces poules me fit grincer des dents. Quel enfoiré ! J'avais cru ... Qu'est-ce que j'avais cru, au juste ? Qu'il était tombé sous mon charme ? QUE DALLE ! Il était ivre, et il avait eu envie. On avait échangé deux baisers, voilà tout. Il avait le droit de peloter des filles si il avait envie, merde. Alors pourquoi ... POURQUOI, nom d'Arceus, je me sentais aussi nul, pitoyable, avec l'envie d'aller le rejoindre, de m'excuser ? Non, non, non. Je me détournais, mais trop tard ; nos regards s'accrochèrent. Il m'avait vu. Peut-être depuis le début, songeais-je. Que devais-je faire ? Je n'avais pas pris de décision que mes pas me portaient à lui, de mon pas félin, presque dangereusement mortel. Je me sentais soudain étriqué dans mes vêtements. Les filles gloussèrent en me voyant arriver ; l'une d'elle avait la main sur la cuisse d'Alex. J'avais envie de lui tirer les cheveux. Greluche ! Je m'immobilisais, incapable de dire un mot avant que lui ne le fasse. J'effaçais de mon regard toute trace de culpabilité ou de tristesse ; je n'avais pas le droit. Je grattais mon épaule bandée, par réflexe. Ma chemise sans manche montrait bien mon bras et la bande blanche, qui contrastait avec le noir de ma chemise sans manche. Les filles eurent quelques questions auxquels je répondis par un sourire ; l'une d'elle chuchota que j'étais bien mystérieux, avec un sourire entendu. Mais moi, je n'avais d'yeux que pour lui.
Merde !
Dernière édition par Sky Vassily le Mer 18 Sep 2013 - 20:13, édité 1 fois
Alexander Nagel Administratrice
Age : 31 Messages : 880 Date d'inscription : 07/07/2013
Âge du personnage : 26 ans, né un 2 février Métier / Études : Tortionnaire, Dresseur a ses heures, Débute une carrière d'acteur, Se tient actif mais ne sait pas quoi faire de sa vie. Pseudonyme(s) : ›› Dio Silvery, Officier Subalterne du Régime (principalement tortionnaire et combattant, ponctuellement homme de main).
Sujet: Re: Official Anniversary || Alex || /Contenu pouvant choquer ! Tention vos petits n'oeils.\ | Terminé Mar 17 Sep 2013 - 23:25
Second Round... Fight!
Quelques jours, quelques petits jours avaient passé depuis mon entrevue avec le ninja dans le bar puis nos baisers dans la ruelle. J'étais passablement irrité, car je n'avais pas eu le plaisir de recroiser sa belle gueule en ville. Arceus sait que j'avais fait le touriste, pourtant. J'étais passé devant l'Arène, aussi, mais je n'aurais pas supporté de franchir la porte, ç'aurait été craquer avant lui. Mais notre future rencontre devait être provoquée, à l'évidence. Le hasard avait joué une première fois, mais il ne serait pas forcément de la partie une seconde fois... Non, il fallait l'aider ce coup-ci. Je connaissais le statut de mon « amant », autant dire qu'il fut facile en fouinant un tout petit peu d'en savoir plus sur ses faits et gestes, ainsi que son identité, en revanche, je ne trouvais rien de potentiellement inculpant sur lui. Après avoir passé deux coups de fils dont le contenu devra rester dans la confidentialité, et une petite aide de Darren au passage, je finis par me faire tuyauter sur une fête qui était organisée pour fêter la première année du nouveau champion à Zazambes. Un occasion en or, mais il me fallait encore trouver un moyen de dégoter une invitation, chose aisée quand on sait avancer les thunes au bon moment.
Le soir même, j'étais sur mon 31, bien qu'au final, le costard cravate, ça ne me changeait pas vraiment de d'habitude. Je faisait plus sérieux... Plus vieux, peut-être, aussi. Je refilais mon invitation au portier qui me fit procéder dans la salle de séjour ou les convives s’affairaient autour du buffet. Mais IL n'était pas encore là. Je pestais pour moi-même... Il n'était même pas au courant qu'il se faisait désirer, le salaud! Je décrispait mon visage et souriait tel un requin en m'imaginant sa tête au moment ou il m'apercevrait, comme une fleur, au milieu des invités venus pour lui. Qu'est-ce qu'il croit, moi aussi j'étais là pour lui, même si c'était pour une raison dont personne ici ne se doutait. Je buvais une gorgée de soda -je voulais être en pleine possession de mes moyen ce soir, pas comme la dernière fois-, et c'est là qu'un plan diabolique naquit dans ma tête. J'apercevais une tablée de cruches plus niaises les unes que les autres non loin d'ici, ça sentait la marée. L'attente entouré de cette bande de tartes me paraîtrait bien longue, mais c'était pour -pas une noble cause, non- une finalité des plus excitantes.
Je m'incrustait donc à la table des filles toutes enrubannées en robe de cocktail à la façon de cadeaux que le Père Noël aurait galéré pour emballer. Autant dire que j'aurais eu des conseils de stylistes à leur donner, mais peu importe. Tel un prédateur, j'attendais en guettant l'entrée. Pauvres d'elle, mon envie, comme elles devaient certainement le penser, n'était pas dirigée vers elles, mais vers le vedette de la soirée. Je me demandais si elles étaient des fangirls, vu la façon dont elles parlaient de lui, des étoiles dans les yeux. Enfin, cette étincelle disparu bien vite pour que les pupilles soient ensuite dirigées vers moi qui lâchait des compliments hypocrites par pelletées. Courage, Alex, il n'y en a plus pour longtemps. Celle qui se trouvait à ma droite fut la plus ambitieuse et parvint à poser sa main sur ma cuisse, l'air aguicheur. Enlève ta main grognasse!! Que j'avais envie de lui hurler à la tronche. Mais je devais être zen... Oui, tout cela, c'était dans l’intérêt du plan.
Je me sentis sursauter légèrement quand il se pointa enfin dans mon champ de vision. Enfin! J'allais être libéré de cette boite de rillettes de thon et de ces relents d'air marin! Il parlait avec un gros bonnet l'air important, puis échangea quelques mots avec une fille en robe rouge à l'air fort collante, toi aussi, tu peux crever, pouffiasse... C'est à ce moment là qu'il se tourna vers moi. Le temps s'arrêta, je sentis qu'il détaillait mon visage, je pouvais voir d'ici la flamme qui s'était allumée dans son regard l'autre soir. Il allait venir, et je l'attendais. Après des secondes qui me parurent interminables et ou mon adrénaline fit des bonds sensationnels, il fit un pas, deux pas, et enchaîna les autres jusqu'à la table. Il se planta là, et les cageots qui me servirent de compagnie gloussèrent telles de dindes en chaleur à sa vue.
« C'est Skyyyy! Sky Vassilyyy! Il est vraiment venu! Kyaaaah! »
Insupportable. J'avais envie de toutes les égorger. Mais en ce moment, j'étais trop occupé à déchiffrer ce que pouvait me signifier l'expression de Sky, comme il s'appelait. Oui, j'avais vu son prénom écrit sur le papier, mais je n'avais pas eu l'honneur de l'entendre prononcé à voix haute. Sky. Un nom bien étrange pour un type dont le noir était apparemment la couleur de prédilection. Mais un beau nom. Il était habillé de la couleur de la nuit de la tête aux pieds, un bandage dépassait de sa chemise, qui laissait apparaître ses épaules musclées et la naissance de ses pectoraux. Je me surprenais à le trouver carrément sexy. Et cette fois, j'étais lucide. Je lui souriais, satisfait, je l'avais surpris, je me sentais victorieux. Il me dévisageait, le front plissé... En colère? Jaloux? Non, impossible. Ai-je vraiment l'air de prendre mon pied avec ces grognasses, elle me servent juste de faire-valoir. Quoique, la jalousie peut être déclenchée par si peu de choses. La blondasse à côté de moi avait la main qui remontait vers mon bas ventre, de plus en plus audacieuse... Aurait-elle flairé une quelconque tension sexuelle entre moi et le bel Adonis que voilà? Si seulement elle pouvait crever...
« Sky! Tu t'es fait attendre, mon pote! Tu bois un truc avec nous? Je te préviens, je suis au Coca, s'agit pas de refaire comme l'autre soir, j'étais trop bourré! Les filles, avec le monsieur que voici, on a tabassé des clodos toute la nuit, mais on était complètement faits, je m'en souviens pas bien! Mais ce qu'on s'est marrés! »
J'éclate de rire de la façon la plus mondaine et exaspérante que je le peux, et chose surprenante, les filles me suivent dans mon initiative. Qu'elles peuvent être débiles... Dans tous les cas, je sortais une excuse crédible quant à la présence du brun à la table. Les barriques me demandaient plus de détails sur la soirée, chose que je refusais de leur donner, l'alcool avait bon dos, officiellement, j'avais tout oublié.
« Mais je sais ce qu'on va faire! Si Sky nous racontait plutôt? Tu te souviens bien, pas vrai? »
Je lui envoyais un nouveau regard, rempli de défi, on savait tous les deux très bien à quoi je faisais référence en parlant de l'autre soir. Je n'avais plus qu'une envie, c'était me barrer de cette table vite fait bien fait, et avoir un nouvel "entretient" avec lui. Mais patience... J'avais un peu envie de le faire trimer, juste avant. Savourant mon moment de gloire, je passais outre mon dégout pour passer mon bras autour de l'épaule de la blonde en emballage bleu turquoise et la ramener vers moi. Elle avait l'air aux anges. Pas moi. Je ne tiendrais pas longtemps comme ça...
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Sujet: Re: Official Anniversary || Alex || /Contenu pouvant choquer ! Tention vos petits n'oeils.\ | Terminé Mer 18 Sep 2013 - 0:00
J'étais là, immobile devant eux. Devant cette tablée de gamines toutes plus maquillées les une que les autres. Elles avaient dû tomber dans leur trousse, non ? Habituellement, je n'avais rien contre la gent féminine. Autrefois, avant de savoir que j'étais attiré par les hommes, j'avais même été attiré par certaines, mais ces filles-là n'avaient rien d'attirant. Elles étaient vêtu de robes minuscules, vulgaires. Qu'est-ce qu'il foutait là avec elles, hein ? Et surtout, qu'est-ce qu'il foutait là tout court ? J'entendis mon nom gloussé ; c'était tout simplement exaspérant. Tandis qu'Alex me saluait de la façon la plus triviale et mondaine possible - je sentais bien l'hypocrisie et le clin d'oeil derrière tout ça - une des filles, une brune habille d'une robe sans bretelles fit une place et m'invita à ses côtés ; elle eut même l'audace de s'emparer de mon poignet, marmonnant d'une voix rauque qui était aussi désirable qu'un bébé phoque :
▬ Asseyez vous, Sky, racontez-nous ! Nous sommes toutes ouïe ! Vous êtes si fort ! Regardez les filles, c'est du béton, ça ! fit-elle avec un rire aigrelet et faux, en remontant sa main et en tatônant mes biceps.
Je secouais la tête, et me dégageais, ignorant les moues déçues des filles. Debout, je me sentais capable de m'enfuir. Merde, je devais inventer un truc, moi. Je n'aimais pas mentir ; on me mettait dans une impasse. Alors, tout en détaillant Alexander - dieu qu'il était élégant, et cet aspect presque cruel de lui me donnait des frissons qui n'avaient rien à voir avec la peur - je mis au point une histoire qui ne me ferait pas passer pour un enfoiré. Parce que ces filles avaient beau être des idiotes finies, en attendant, je refusais d'offrir au peuple une image de moi tabassant du clochard. Hors de question.
▬ Non, tu te souviens mal, Alex. On s'est défendus contre des mecs bourrés. Mais le danger n'était pas si réel que ça ; on a pas mis longtemps avant de les mettre au tapis. Cela m'étonne que tu te souviennes vaguement de ça, tu étais bien beurré.
Est-ce qu'il avait compris le sous-entendu ? Il n'était pas dangereux. Il ne l'avait pas été. Je contrôlais la situation. Mais aurait-il encore envie de mettre son grain de sel dans la machine qui allait si bien ? Pendant que les filles gloussaient, vantant nos mérites martiaux - j'esquivais une nouvelle main qui voulut me tâter les muscles - je posais mes mains sur la table et me penchais en avant, pour avoir le visage au niveau de celui d'Alex.
▬ Je peux te parler une seconde, s'il te plaît ? En privé.
J'avais les sourcils froncés. J'entendais autour de moi les filles glousser, l'une d'elle montrant ma queue de cheval, mes cheveux longs. Mais merde, arrêtez de vouloir me toucher ! Et puis cette blondasse, qui remontait sa main sur sa cuisse ! Mes dents étaient serrées. Je ne pouvais m'empêcher d'imaginer que cette main était la mienne. Merde ! Je me reculais, presque brusquement, pour ne plus être aussi proche, pour ne plus voir cette main qui semblait chercher quelque chose. Mon coeur tambourinait dans ma poitrine, tandis que tous mes muscles crispés m'envoyaient des décharges. Je roulais des épaules, celle blessée et bandée étant douloureuse. Je frottais mes bras, puis cherchais dans mes poches mon paquet de clopes. J'avais besoin de fumer.
▬ Je vais fumer.
Les filles gloussèrent à qui mieux mieux, tandis que la blonde tentait d'embrasser le cou d'Alex. Etait-elle déjà bourrée, ou était-ce un jeu ? Je m'éloignais d'un pas rapide. La fille en rouge - je ne me rappelais déjà plus de son prénom - essaya de me parler, mais je m'esquivais. Merde, elle se tenait près de la porte ! Je me glissais donc vers les toilettes des hommes. J'étais seul, tout le monde étant occupé au buffet ; j'ouvris la fenêtre du fond, et allumais ma clope avec mon briquet en forme d'astre. J'ouvris un peu plus ma chemise, massais mon épaule douloureuse et raide. Fais chier. Clope au bec, je maugréais tout bas, grognant dans ma barbe. Qu'est-ce qui m'arrivais, pour perdre ainsi tout contrôle devant ce mec ? J'avais pris la décision de ne plus faire attention à lui, mais dès qu'il était là, je ne pouvais m'empêcher de n'avoir d'attention que pour lui.
▬ C'est pas bon ! fis-je tout bas, plus pour moi-même que pour autre chose.
Si cela tombait, il allait vouloir rester avec ces filles. Il se fichait de moi. Non, c'était moi qui l'avait cherché après tout. Je m'étais enfui. Merde ! Fermant les yeux, je posais mon front sur le mur, bras au-dessus de ma tête, la fumée de ma clope auréolant mon visage tandis que l'air frais pénétrait dans la pièce. Il y avait un fond de musique, calme, qui contrastait tellement avec mon humeur ! D'un bond, je m'assis sur le rebord de la fenêtre ; mes cheveux se mirent à flotter autour de moi. Mon noeud glissa et je le retirais d'un geste, laissant ma frange, mes mèches, toute ma chevelure cascader sur mes épaules ; je repoussais de mon front une mèche revencharde. Merde, merde, merde !
Je passais pour quoi, moi ? Je savais que la rouge - appelons-là comme ça - allait me chercher. J'étais sensé être le roi de la fête, hein ? Et si je leur faisais un discours à ma sauce ? Si je leur disais que j'étais un résistant, que j'étais un combattant homo ? Ca leur ferait quoi, hein ? Fais chier ! Je laissais perdre mes jambes dans le vide, avec l'envie de m'enfuir d'ici. Je n'étais pas à ma place. Bizarrement, j'avais envie de croire que ma place n'était plus nulle part. Et comme Alex ne se pointait pas, je descendit de mon perchoir, au moment où la porte s'ouvrait sur lui.
J'avais cru qu'il ne viendrait pas. Je me rétablis sur mes jambes, d'une façon féline, agile. Mes cheveux flottèrent autour de moi, tandis que mon regard se posait sur lui. Ô, combien j'avais envie de le claquer contre un mur, de le tenir dans mes bras ... Non ! C'était parce que je me sentais seul que je pensais ça ; ça n'avait rien à voir avec lui.
▬ T'as réussi à t'incruster à ma fête, hm ? T'es venu avec ta bande de greluches ?
J'aurais voulu effacer toute trace d'amertume, mais trop tard. Je détournais le regard, soupirais, éteignit ma clope entre mes doigts. L'odeur de tabac était pâle, presque comme un fantôme. Comment expliquer ce terrible vide qui avait croît en moi alors que je me délestais de mon passé ? Emilio me manquait. Mon amour, mon aimé. Mais j'avais choisi. J'avais choisi d'être seul ; alors pourquoi regrettais-je tout cela ? Pourquoi sautais-je sur le premier mec que je trouvais séduisant ? Non, encore une fois, je me mentais. J'avais trouvé certains hommes attirants. C'était juste tombé sur lui. Hélas pour lui. Je n'avais jamais demandé à me faire des amis ; qu'aurait-il été de ma vie si j'étais resté avec mon maître ? Tout à mes réflexions, je détaillais toujours l'homme face à moi. Les lumières crûes offrait à ses cheveux blonds des reflets de miel. Cela me rappelait des boucles que j'aimais caresser. Sentirait-il lui aussi les fleurs, le shampoing ? M'offrirait-il son sourire si je venais à le prendre dans mes bras ?
▬ T'es absolument pas homo. La dernière fois, c'était la première fois que t'embrassais un mec, hein ?
D'amer, j'étais passé à las. Etais-je si horrible que cela ? Je me sentais fatigué de me combattre, de combattre tout le monde. Je serrais les poings, les relâchait. Je continuais de le regarder, ne pouvant cesser de l'observer.
▬ Je suis sensé être un mec respectable. Je te serais gré de ne pas souiller ma réputation, s'il te plaît. Tabasser des clochards, par exemple, ce n'est pas forcément un exemple de moralité.
Et, malgré moi, devant la situation tellement idiote et loufoque, j'éclatais d'un grand rire sans joie. Les yeux fermés, pleins de larmes, je ris aux éclats. Je mis ma main devant ma bouche, pour tenter de retenir mon hilarité, mais peine perdue. La boule au ventre, je sentis ma gorge se serrer tandis que je riais, encore et encore. Comme si le rire pouvait combler le vide en moi.
Alexander Nagel Administratrice
Age : 31 Messages : 880 Date d'inscription : 07/07/2013
Âge du personnage : 26 ans, né un 2 février Métier / Études : Tortionnaire, Dresseur a ses heures, Débute une carrière d'acteur, Se tient actif mais ne sait pas quoi faire de sa vie. Pseudonyme(s) : ›› Dio Silvery, Officier Subalterne du Régime (principalement tortionnaire et combattant, ponctuellement homme de main).
Sujet: Re: Official Anniversary || Alex || /Contenu pouvant choquer ! Tention vos petits n'oeils.\ | Terminé Mer 18 Sep 2013 - 1:05
Second Round... Fight!
Il était là, dans toute sa splendeur. Les filles l'avaient limite forcé à s'asseoir avec nous, et le tâtaient à tous les endroits un peu près décents ou elles pouvaient. Foutues groupies de mes... J'aurais dû plus profiter la dernière fois pour poser mes mains un peu partout. Enfin, ce qui est fait est fait. Bref. J'attendais la suite de notre petit sketch improvisé, et Sky tira la couverture à lui en jouant au plus malin... Monsieur avait un réputation à tenir, c'est vrai. Je me tentais de rire comme un imbécile, contaminant les crustacés autour de moi une nouvelle fois. Je jouais au con et j'aimais ça. Le contact des greluches lui plaisait encore moins qu'à moi, on dirait, aussi, il me urgea de le suivre pour lui parler en privé. Il était pressé ou quoi? Je le voyais de nouveau esquiver sa... Sa je sais-pas-quoi-en-robe-rouge, d'ailleurs! Et se diriger vers les toilettes... Vraiment pressé, même. Mon « ami » m'avait demandé de le suivre et même si ma voisine de droite commençait à se faire très insistante pour que je reste, je me levais avant qu'elle puisse engluer de bave la peau blanche et fraiche de mon cou. Brrrr... Je l'avais échappé belle, cette fois. Je leur adressait un salut de la main en me levant, à leur grand dam « Aleeeeeex reste avec nouuuus ». Nan. Nan, nan, nan, même pas en rêve, bitches.
« Faut qu'on parle boulot! A plus tard peut-être! »
Argh. Ça m'arrache la gueule de leur faire ce genre de semi-promesses. Je me glaçais de nouveau en repensant au contact tout sauf sensuel de la blondasse. Sur mon chemin, je prenais mon temps, j'avais envie de me faire désirer. Aussi, je m'interrogeais, il allait me sauter dessus et m'enfermer dans une cabine de chiotte dès mon arrivée ou il voulait vraiment causer. J'avais plus ou moins compris qu'il avait envie de fumer... J'ouvrais finalement la porte au moment ou il allait pour sortir. Un sourire narquois sur les lèvres, je m'avançais vers lui avec le regard d'un prédateur.
« T'en pouvais plus d'atten- »
Il me coupait au milieu de la phrase, et comble de tout, il me faisait une réflexion sur mon escorte. C'était quoi, ça, de la jalousie? Je le regardais éteindre sa cigarette et me fixer bizarrement. Il semblait ailleurs, je ne savais pas ce qu'il me voulait. Qu'est-ce qu'il cherchait, au juste?
« Oh, ça, c'était juste histoire de patienter, et j'avais vraiment envie de voir la tronche que t'allais tirer! »
J'étais bien incapable de faire preuve de compassion à son égard, ou de me laisser attendrir. J'étais un sale con, un petit con, comme il l'avait si bien dit. Un salaud sans éthique ni principes, je n'aimais pas, je ne croyais pas, je ne craignais pas, je ne m'attachais a rien ni personne. J'avais choisi cette vie et rien ne viendrait chambouler ma jolie petite forteresse de glace. Mais c'était sans compter la phrase suivante qui me fit sursauter par sa précision. Il me crachait ses mots au visage, sans aucun détour. Il avait tord, j'avais déjà eu une aventure avec un ou deux hommes, mais je préférais les femmes de manière générale. Mais bordel, pourquoi ça l'inquiétait au juste? On s'en fout que je sois homo ou non! L'autre fois, il n'en avait rien à fouttre. Il se justifiait de nouveau de ses paroles de tout à l'heure et je le suivais de moins en moins, j'étais perdu pas ses paroles. De nouveau, j'étais jeté au large, a moi de me démerder pour décortiquer ses mots. Nouvelle claque quand il se mit à rire comme un dément. C'était presque effrayant, dans de telles circonstances... Je me sentais presque... Apitoyé? Apeuré? Peut-être. Je ne sais pas. Je ne savais pas quoi faire en le voyant ainsi. Il devait savoir que je suis tout sauf une bonne poire à qui on confie les choses alors pourquoi osait-il se montrer si faible devant moi? Il savait que je ne laisserait pas passer cette ouverture, que je ne pourrais m'empêcher de m'y engouffrer, tel l'être impitoyable et vicieux que j'ai toujours été. Mais je restais là, immobile, et bien incapable de souffler mot. Sa faiblesse me laissait complètement sur place. Je prenais une grande inspiration et saisissait son épaule pour le forcer à me fixer de nouveau. Il n'avait pas le droit de dévier son regard.
« Regarde moi, bordel. »
Merde, attends... C'est moi ou il avait chialé?! Mais! Je pigeais rien, bon sang! J'en avais marre, sans le lâcher, je plaquais Sky contre le mur et continuais de le fixer. J'étais mal à l'aise, je ne savais pas quoi faire dans ce genre situation... Seule la violence marchait dans mon esprit.
« Je suis peut-être pas homo mais... ON S'EN FOUT! Sérieux, on s'en fout de tout ça, les greluches, et surtout, cette putain de soirée pourrie! On a tous les deux un réputation à assurer, c'est notre problème respectif... Et tu sais ce que j'en pense de ces conneries de principes et compagnie! »
Je le lâchais, mon venin était craché, je me sentais un peu mieux. J'étais là pour lui, merde, à la fin, voilà comment il me remerciait de cet ultime effort. La haine continuait à bouillir en moi, ou alors était-ce le désir. Je ne savais même plus!
« Arrête de faire cette gueule, à la fin! Ta gueule elle dit "je suis la personne la plus malheureuse au monde"... Si tu cherches juste une épaule pour pleurer, je ne suis pas là pour ça. Au fond... Tu sais très bien pourquoi je suis venu ici ce soir. »
Fini de perdre du temps et de brasser air et salive, je prenais de nouveau son col entre les mains pour poser mes lèvres sur les siennes et l'embrasser. Ma colère s'en allait, laissant peu à peu place au désir. Je repensais aux gestes exaspérants des filles à son égard tout à l'heure. J'avais envie de le toucher, moi aussi. Je n'avais même pas pris le temps d'admirer ses cheveux détachés, tombant sur son visage, je dus les chasser pour mieux profiter du baiser. Ils filaient entre mes doigts, je les sentais lisses, frais, une sensation bien différente de ce que j'avais pu attendre. Un sensation agréable, simplement douce au toucher, presque trop pure pour moi. Je me collais à Sky et laissait glisser ma main libre le long de son bras pour arriver à son épaule puis à son cou. Je me détachais pour fixer son bandage qui m'avait interpellé tantôt. Je n'insistais pas, je découvrirais bien ce qu'il cachait en dessous. J'avais maintenant envie de le regarder, le dévorer du regard, chose que je n'avais pas assez fait ce soir, apparemment. Impassible, je recommençais mon exploration.
Invité Invité
Sujet: Re: Official Anniversary || Alex || /Contenu pouvant choquer ! Tention vos petits n'oeils.\ | Terminé Mer 18 Sep 2013 - 11:04
Alors comme ça, il avait réellement voulu me rendre jaloux ? Au moins, on pouvait dire que ça avait marché. Je perdais pied, tout doucement. J'étais perdu. Je ne savais plus quoi faire. Je n'avais jamais demandé à être entouré de gens ; je ne savais pas comment me conduire avec eux. J'avais peur des gens, au fond, de ce qu'ils pouvaient me faire. De leur rejet. Car maintenant que j'avais fréquenté le monde, j'avais envie d'être aimé, comme tout un chacun. J'essayais d'être irréprochable, et finalement, on m'aimait. Alors, pourquoi, putain de bordel de merde, je n'étais pas heureux ?
Parce que, au fond, ces jours là, j'étais mort.
Ce jour où, l'épaule en miettes, Boulon m'avait reccueilli. Ce jour, bien plus tard, où j'avais dû choisir.
Le Sky d'autre fois était mort, quand j'avais renié la seule personne que j'avais aimé de toutes mes forces.
Peut-être que c'était pour ça que je pleurais de ce rire sans joie. J'ouvris enfin les yeux et les plantais dans ceux d'Alex, mon rire s'étranglant dans ma gorge. Je n'étais pas seul. Je n'avais pas le droit d'être aussi faible, de craquer. J'essayais de me reprendre, mais j'avais juste envie de m'enfuir. Etais-je devenu lâche, depuis tout ce temps, pour fuir les problèmes au lieu de les confronter ? Je me concentrais sur ses mots, sur les mots d'Alex. Pourquoi j'avais essayé de le foutre en rogne, déjà ?
Ta gueule, elle dit : je suis la personne la plus malheureuse au monde.
Baboum. Comme une claque. Non, non ! Je n'eus pas le temps de protester, de dire que j'étais heureux, de mentir correctement, pour sauver la face. Je me retrouvais attiré contre lui, et loin de refuser, je répondis, aussi désespéré que possible. Son baiser était la seule chose qui m'ancrait au monde réel, qui me disait que j'étais vivant. Mes cheveux encadraient nos visages collés l'un contre l'autre, il les repoussa d'un main ; j'eus un frisson. Je le laissais caresser mon bras, comme cette fille l'avait fait, d'une manière bien plus sensuelle. Ou peut-être que j'appréciais plus parce que c'était lui. Je cherchais son regard m'y accrochais, puis détournais le regard puis essuyer les vestiges de mes larmes. Merde, qu'est-ce qui m'étais arrivé pour pleurer comme ça devant lui ? Qu'est-ce qui me mettais autant en confiance avec lui ? Il était une vipère ; il pouvait parfaitement raconter des choses sur mon compte. Ternir ma réputation.
Je pouvais mettre en miettes tout ce que Boulon espérait de moi. Par réflexe, ma main qui repoussait une mèche de cheveux vint toucher du bout des doigts le boulon qui ornait mon oreille. Le symbole de ma volonté. Et j'étais en train de tout gâcher. J'étais en danger, et pourtant, je ne pouvais pas me détacher de lui. J'avais envie de lui. J'avais besoin de contact humain ; je l'étais également, après tout.
▬ Tu es venu pour moi, ce soir fis-je doucement, entre question et certitude.
J'étais presque flatté. Il était venu dans le but de me voir, de me trouver. Et même si je n'avais pas espéré le trouver ici, naïvement, maintenant qu'il était là, je voulais en profiter. Je sombrais dans la noirceur de mon âme, désirant le sentir près de moi. Ma main vint effleurer sa joue, repoussa une mèche couleur de miel. Je respirais son odeur, observais le moindre de ses traits. Finalement, j'eus un vague sourire alors que j'approchais de nouveau mon visage du sien.
▬ Il faut que je te récompense alors.
Je commençais à prendre le tour de main, joueur. J'embrassais ses lèvres dans un frôlement, vint mordiller son oreille, souffler dans son cou, alors que d'une main, je retirais les boutons de ma chemise, l'ouvrant sur mon torse et mon épaule bandée. Je retins une grimace en sentant ma vieille cicatrice tirer, et je revins à ses lèvres, l'embrassais, encore et encore. Je n'arrivais pas à me passer de son contact ; plus je sentais ses lèvres chaudes, moites, plus je désirais ce mec.
Mes mains se posèrent sur son torse. Il était peut-être moins musclé que moi, mais je sentais la fermeté de sa peau, de son corps ; je pouvais presque sentir, imperceptiblement, les battements de son coeur. Je mourrais d'envie ; j'agonisais d'un désir que j'avais depuis longtemps oublié et que ce mec réveillait. Comment est-ce que je pouvais combattre un ennemi qui n'était autre que moi-même ? Je réfléchirais plus tard.
Pour le moment, je baissais les armes.
Et j'étais à lui.
Alexander Nagel Administratrice
Age : 31 Messages : 880 Date d'inscription : 07/07/2013
Âge du personnage : 26 ans, né un 2 février Métier / Études : Tortionnaire, Dresseur a ses heures, Débute une carrière d'acteur, Se tient actif mais ne sait pas quoi faire de sa vie. Pseudonyme(s) : ›› Dio Silvery, Officier Subalterne du Régime (principalement tortionnaire et combattant, ponctuellement homme de main).
Sujet: Re: Official Anniversary || Alex || /Contenu pouvant choquer ! Tention vos petits n'oeils.\ | Terminé Mer 18 Sep 2013 - 16:41
Second Round... Fight!
Il se laissait complètement faire, il ressemblait à un pantin désarticulé. A la fin, j'avais peur d'être lassé, Sky avait presque l'air d'aimer porter tout le poids du monde sur ses épaules... La dernière fois, il m'avait aussi fait le coup de la déprime, mais il semblait que mes mots le violentaient assez à chaque fois pour lui faire relever la tête. Donc, en quelque sorte, il aimant qu'on le violente par les mots? Et après, c'est moi le masochiste! Je réfléchissait trop, je voulais juste piger ce qui l'obsédait au point de faire ce genre de scène à chaque fois. Comme l'autre soir, le beau brun avait repris le contrôle de lui même, et il me toisait de nouveau, comme je lui avais demandé. Et cela me remettait en confiance, j'avoue que le fait d'être largué par ses mots et ses comportements incompréhensibles, ça m'avait un peu mis mal à l'aise, comme l'autre fois, quand je découvrais qu'il savait qui j'étais... Mais cette fois, c'était lui qui avait mis son ressenti a nu, devant un type comme moi, qui plus est. Non, il n'y avait rien à faire, je ne pouvais pas comprendre. Je décidais d'oublier tout ça. Un, deux, trois. Black out! C'est bon, y'a plus rien.
Je suis venu pour lui, ce soir. Oui, et alors? Il était lent ou quoi? Je ne pus me retenir d'étouffer un rire. Non, je suis venu pour voir ta charmante amie en robe rouge, pardi! Elle était ou d'ailleurs, celle-là, j'espère qu'elle attendait pas derrière la porte des chiottes, car si elle rentrait, elle allait avoir une bonne surprise. Je continuais à rire de bon cœur de cette situation, je riais vraiment, sans aucune arrière pensée, et Arceus sait que cela faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé.
« Ben évidemment. J'ai pas grand chose à faire d'autre ici. Quoique, tu sais, j'ai hésité! J'aurais aussi pu entrer par infraction chez toi, et t'attendre en squattant ton canapé. »
Zut, maintenant que j'y pense, j'aurais dû faire comme ça. Quoique, je devais prendre garde à ses réflexes, il aurait pu me descendre et me livrer au commissariat avant même d'avoir vu mon visage. Je riais de nouveau... Mais j'avais quoi ce soir? J'avais rien bu en plus! Sky finit par unir ses lèvres aux miennes de nouveau, coupant mon rire d'abruti, prétextant que j'avais besoin d'une récompense. Je ne pus m'empêcher de repenser à la dinde-voisine-de-droite de tout à l'heure... Oui, pour m'être rabaissé à me faire toucher par cette greluche, avoir fait cet effort surhumain, je méritais bien une petite compensation. Plutôt que rester bloqué à ma bouche comme la dernière fois, Sky avait décidé d'aller attaquer gentiment mon oreille. Je sentais son souffle sur mon cou et je finis par me perdre dans la marée noire de ses cheveux, fermant les yeux. Sa chemise défaite, il alla poser ses mains sur mon buste, et chercha mon cœur à tâtons, ce dernier s'était emballé, je le sentais, normal dans de pareilles circonstances.
Je m'abandonnais à ses caresses tout en me débarrassant de ma veste et de ma cravate qui écourtaient mon souffle et privaient ma chemise de s'ouvrir à son tour. Je rouvrais les yeux pour admirer le torse presque dénudé de Sky, je laissait mes mains prendre possession de ce nouveau territoire, appréciant la sensation ferme de ses pectoraux et de ses abdominaux. Il était vraiment trop bien foutu. Je m'y attendais avant de le voir comme ça mais... Merde alors. Je n'étais pas comme une pucelle émerveillée, mais presque. Fallait que j'évite de le montrer que j'avais déjà des étoiles dans les yeux et des picotements autre part plus bas. Je le vois venir : « Tiens, Alex, t'as un cutter dans la poche ou t'es juste content de me voir? ». On a à peine commencé, je devais calmer mes bas instincts, même si ils finiraient bien par me contrôler d'eux-même, fallait pas se leurrer. Le rose me montait aux joues en même temps que le plaisir que m'offrait le contact des lèvres de Sky et ses caresses et je préférais me jeter vers ses clavicules et ses pectoraux, ma main allant d'elle-même taquiner son bas-ventre. Bon, tant pis, je n'allais pas me retenir pour ça, hein. J'étais déjà en train de le débarrasser de sa ceinture et de glisser ma main sous son pantalon que ce qui devait arriver arriva. C'est à dire... Un intruse pénétra dans les toilettes hommes sans même frapper avant d'entrer.
Je me retournais vers elle, bien incapable de souffler mot. Son visage se décomposa quand elle nous vit si proches l'un de l'autre, dans une position des plus ambiguës. Je sentait son regard qui imprimait la scène à jamais dans son esprit, détaillant nos corps, s'attardant plus sur celui de Sky, pour arriver à l’élément le plus compromettant de la scène, c'est-à-dire, ma main dans le froc de mon amant. Apparemment, ce fut le déclencheur qui nous permit, au moins à moi et à la nana en rouge de reprendre nos esprits. Elle se mit à bafouiller pendant que je retirais ma main l'air de rien, et que je balayais la pièce du regard pour chercher mes vêtements. ET MERDE! J'étais censé lui inventer quoi à cette grognasse! Elle aurait pu arriver... Je sais pas... Au moins dans une demi-heure, quarante minutes! Je toussais et remontais mes lunettes sur mon nez avant de parler, sans vraiment me détacher de Sky pour autant.
« Ahem. Oui, je sais que la scène porte vraiment à confusion, Madame. Mais, j'ai trouvé ce monsieur blanc comme un linge devant le lavabo et il s'est évanoui juste devant moi! C'est le stress, si vous voulez mon avis! pas facile d'être la vedette de la soirée! Ha-ha-ha! Bref, du coup, j'ai commencé un massage cardiaque et- »
« Un massage cardiaque? Debout?! Vous aviez votre main dans son... »
Oh putain, elle commence à me gonfler celle-là, avec son air outré de mémé pas libérée! Elle avait osé me couper! Sky, je ne te demanderais pas ça souvent mais... Aide, moi, là, j'en ai ma claque des gonzesses, ce soir... Je lui envoyais un regard éloquent de ma galère verbale visible.
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Sujet: Re: Official Anniversary || Alex || /Contenu pouvant choquer ! Tention vos petits n'oeils.\ | Terminé Mer 18 Sep 2013 - 17:24
L'idée qu'il m'attende chez moi, dans mon canapé ... Je m'imaginais parfaitement rentrer, et le découvrir en caleçon assis devant la télé, à siroter du thé, genre normal. Je secouais la tête ; non, je n'allais pas me mettre à imaginer des trucs en plus ! Alors, plutôt que de penser, j'agis. Baiser après baiser, j'apprenais la forme des ses lèvres, du bout des doigts je conquérais son torse, son cou. Je le laissais retirer sa cravate, sa veste, tandis que j'ouvrais avec impatience les boutons de sa chemise. J'avais le souffle court, et plus rien n'existait d'autre que lui et moi ; peu m'importait qu'on puisse nous voir, nous entendre.
J'avais besoin de lui.
A un point qu'il n'imaginait même pas.
Je me perdais dans nos baisers, dans nos contacts qui m'électrisaient. Je sentais une douce chaleur s'insinuer en moi, fêlant ma carapace de solitude. Je me sentais bien ; la culpabilité voletait aux limites de ma conscience, mais il me les faisait oublier, caressant ma peau, faisant battre mon coeur plus fort. Lorsque je sentis sa main s'immiscer plus bas, j'eus un hoquet, les joues virant au rouge pivoine. C'était direct au moins, mais après tout, pourquoi pas ? Je repris ma respiration tant bien que mal, gêné et pourtant, il fallait l'avouer ... Excité. Son contact fit monter quelque chose en moi, un désir brut, brûlant, plus fort que ce que j'avais jamais éprouvé. Nous pouvions nous blesser mutuellement, mais nous avions choisi autre chose ; je savais au fond ce que j'avais devant moi, un ennemi. Et pourtant, j'avais plus confiance en lui devant ce qui se passait doucement. Je ne comprenais pas, et ne cherchais pas à comprendre. Comment réfléchir, quand mes yeux s'accrochaient aux siens, d'un bleu si pur ? Je m'étais penché, déglutissant, la bouche sèche, le coeur semblant capable de sortir de ma poitrine, ma main posé sur sa poitrine, hésitant à faire de même, quand j'entendis un bruit.
Merde !
MERDE ET RE MERDE !
Robe rouge. Fuck ! Je crois que le regard que je lui lançais aurait pu la réduire en poussière tellement il était chargé de haine. Merde, faut toujours que quelque chose ou quelqu'un nous interrompe ? Bon ok, la dernière fois c'était moi, mais là, là ... J'aurais cédé. La main d'Alex se décolla de moi, et j'observais, médusé, son air innocent. Son explication était pire que boîteuse, et je faillis rire. Néanmoins le regard de Rouge me fit passer cette envie. Sans remettre le moindre bouton, je me décollais d'Alex. A moi de sauver les apparences, maintenant. J'allais sortir quoi moi ? Un serpent m'avait mordu ... Ou ... Coup de chaleur ? Je n'en avais aucune idée ! Je ne savais pas mentir !
▬ Je me sentais mal. Je n... ▬ Monsieur Vassily, quelqu'un d'autre que moi, avec de moins bonnes intentions, aurait pu entrer et vous voir !
Elle avait raison, mais ce n'est pas pour ça que ça me fit plaisir. Je continuais de l'observer, en chien de faïence, tendu comme une corde d'arc. Ma chemise était toujours ouverte. Elle m'observa un instant, puis soupira. Elle sembla aussi prendre un air moins féroce ; j'eus soudain peur qu'elle ne me parle d'en alerter le maire. Non, pas ça !
▬ Je ne vous connaissais pas ces préférences. M'enfin, vous êtes libre de faire ce que vous voulez. Je ... Je vous laisse cinq minutes pour vous rhabiller. Je surveille devant, dépêchez-vous.
Et elle s'élança, comme si elle n'avait rien vu. Quoi ? Mais ... Mais elle était sympa en fait ! Je regardais la porter baller puis me tournais vers Alex. Décidément, a force de nous retenir de nous sauter dessus, on allait finir affamés l'un de l'autre. Je souris, m'approchais et l'embrassais de nouveau, effleurant de ma langues ses lèvres. Mon envie s'était un peu calmée, et je rebouclais ma ceinture à contrecoeur.
▬ Elle a raison. On ne peut pas juste faire ça comme ça. Mais ... Il faudra continuer tout à l'heure, chez moi. Je ne tiens pas à rester de nouveau plusieurs jours dans ton attente, comme ces derniers temps.
Tout en reboutonnant ma chemise, je vins embrasser son cou, mordillant sa peau, plein de désir. C'est qu'il était sexy en diable, et sensuel, et beau. Je ne cherchais plus à comprendre, mon cerveau avait fui. Je savais juste que ce n'était pas le bon moment. Mais je comptais m'éclipser le plus tôt possible, et avec lui.
▬ Je sors en premier. Rejoins-moi après, d'accord ? Je vais tout faire pur écourter cette fête ...
Comment être plus simple ? Je le voulais. Je le désirais. C'était tout ce que je savais, tout ce dont j'étais sûr. Il m'avait suffit de sentir ses baisers, ses caresses, pour deviner que je ne pouvais pas le combattre. Nous n'étions pas à armes égales. J'étais totalement innocent en ces termes, mais il me tentait, diantre, tellement ! Je sortis, après avoir remis de l'ordre dans mes vêtements et après avoir rattaché mes cheveux. Rouge était là, à côté des portes, observant la foule. Je me sentis sympathisant envers elle ; après tout, elle n'était pas obligée de nous aider mais elle l'avait fait.
▬ Merci. ▬ Je suis votre attaché de presse. Mais avant cela, j'apprécie l'homme que vous êtes. Vous avez défendu notre ville quelques fois, et vous êtes gentil. Si ... Si vous êtes de ce bord, tant mieux pour vous. Je sais que beaucoup de femmes seraient déçues mais je ... ▬ Je ne tiens pas à ce que cela se sache, pour le moment, d'accord ?
Elle hocha la tête ; je ne sais si elle comprenait ou si elle était simplement d'accord avec mon choix. Je souris, doucement, presque tendrement ; m'étais-je fait une alliée ? Je m'éloignais des toilettes ; sur moi, je sentais l'odeur du parfum d'Alex. J'inspirais, encore tremblant de ce que nous avions failli faire. Putain. Je mordillais ma lèvre, essayant de me calmer. Rouge - j'appris que son prénom c'était Aéryne - s'éloigna, disant qu'elle allait essayer de tenir éloigner quelques lourdauds des bureaux de moi, pour m'éviter de m'ennuyer, et que comme ça, je pourrais discuter avec mon " compagnon ". Merde. Alex ... Il n'était pas mon compagnon, si ? L'image d'Emilio me vint. Il avait été mon compagnon, lui ; pouvais-je comparer mon lien d'autrefois avec celui d'Alex ? Non, ce n'était pas comparable. Tout simplement parce que je n'étais plus le même Sky.
Je me tournais vers Alex quand il me rejoignit, et lui souris. Un petit sourire en coin, mi-satisfait mi-amusé.
▬ Finalement, la Rouge est notre alliée. Elle ne dira rien à personne. En attendant, je dois aller serrer deux trois mains, faire des sourires hypocrites, recevoir un putain de cadeau, et après on file en douce, d'accord ?
Je ne savais pas ce qui me prenais d'avoir le coeur qui s'emballait comme ça. Je me sentais dans la peau d'un gamin qui projetait de faire un mauvais coup ; cette soirée était pour moi, mais je m'en fichais. Je voulais montrer l'arène à Alex. Il savait, de toute façon, qui j'étais ; il saurait facilement où j'habitais. Et de toute façon, j'avais envie de lui. Envie de lui montrer le jardin. J'avais envie de l'embrasser sous le saule pleureur, près de la rivière ; envie de tellement de choses. Mais, pour faire plus simple, j'avais envie de lui.
Alexander Nagel Administratrice
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Sujet: Re: Official Anniversary || Alex || /Contenu pouvant choquer ! Tention vos petits n'oeils.\ | Terminé Mer 18 Sep 2013 - 19:27
Second Round... Fight!
Bon elle va bouger cette idiote? Si elle reste trop longtemps, je vais finir par la planter vite fait bien fait, tant pis si y'a du sang partout après! Sérieux, j'aimerais autant qu'elle se barre d'ici et arrête de nous mater. Je manquais de m'étouffer quand la Rouge parla de personnes peu recommandables qui auraient pu attaquer Sky, pas de chance, il se trouve que je suis justement ce genre de personne peu recommandable! Bien tenté, poulette, mais essaie encore! Je découvrais que mon « ami » mentait très mal au passage, et je soupirais en même temps que la donzelle face à sa piètre performance. Les propos de cette dernières nous prirent tout deux par surprise quand elle prit congé de nous pour nous laisser nous rhabiller. Ben ça. Si j'avais su que ça existait vraiment les femmes qui aiment les hommes qui aiment les hommes! Nous la regardâmes sortir, complètement estomaqués.
Revenons à la réalité Alex. Cela faisait deux fois que j'étais interrompu dans ma besogne. J'en avais un peu marre, pour tout dire, j'aurais bien continué maintenant, peut importe ce que la nana avait pu nous dire. Elle avait été compréhensive, certes, mais ça ne m'avait pas coupé l'envie! Surtout que Sky n'arrangeait pas nos affaires, en continuant de me rouler des gades. Mais voilà qu'il se rhabillait. Je fis la moue et me renfrognais en reboutonnant ma chemise à mon tour... C'était tout, j'allais me barrer pendant qu'il avait du beau monde à voir et basta. J'avais la haine, et surtout, j'avais envie, alors merde, quoi! Mais il me proposa de venir carrément chez lui quand il en aurait fini. Alors, là, je disais oui. Mais ça m’énervait quand même... J'avais l'impression de devoir le suivre comme un petit chien chien. Ne pas être aux commandes m'agaçait vraiment. Après quelques autres gâteries offertes à mon cou et à me lèvres, il s'éclipsa en, me laissant seul de nouveau. Je ramassais ma cravate et ma veste, je laissais cette dernière dans ma poche, de flemme de refaire le nœud, et remettais la dernière sur mes épaules d'un geste las. Je m'approchais du lavabo pour me plonger le visage dans l'eau fraîche. Des bribes de conversation me parvenaient de derrière la porte, et je me décidais à sortir quand ces dernières se furent tues. J'étais de retour dans le bruit et la foule. Rien de tout cela ne me faisait envie, je m'approchais de Sky qui m’accueillit d'un sourire. Je faisais toujours la moue, la frustration d'avoir été interrompu ne me quittait pas, et je ne pouvais m'empêcher de jeter des regards furieux à la foutue poule de tout à l'heure.
« Bon, alors quoi? Tu veux que je me barre? »
Fallait être clair, je ne lambinerais pas pour rien. Je crevais d'envie de soulager mes pulsions sexuelles en l'instant présent, mais il ne fallait pas pousser le bouchon trop loin! Les paroles de Sky m'armèrent de quelques minutes supplémentaires de patience, je me foutais bien de ce que pouvais dire... « Rouge » comme il l'appelait. J'attendrais, donc, encore, mais cela pouvait se faire, mais si il était trop long... Non, je n'étais pas con au point de me rabattre vers la table de filles qui m'avaient tenu la jambe tout à l'heure. Je soupirais encore, excédé.
« Grouille-toi. J'attendrais dehors. Mais pas trop. »
J'attendrais. Je déteste ces deux petits mots. Ils me revoyaient à trop de souvenirs désagréables. La séparation avec Irina pendant notre adolescence avait fait de moi quelqu'un d'impatient. On s'attend, on dit qu'on va se revoir, et au final, on se rate. Merde! Ça m’énervait trop! Je partais vers la sortie comme une furie. Une fois dehors, j'inspirais l'air frais. J'avais trop chaud.
« Tiens, vous avez fini? »
Oh non. Putain... NON! Pas elle! Pas cette foutue voisine de droite qui sent le thon moisi! C'était la dernière personne que j'avais envie de voir. Le seul que j'avais envie de voir, en ce moment, c'était Sky. Ce soir, je ne voulais que lui alors cocotte, laisse-moi te dire que le plan à trois, ce sera JAMAIS! Surtout avec toi. Je lui envoyais mon regard le plus furax et elle se glaça sur place. Sans bouger de ma position, je lui envoyais un avertissement.
« Dégages. Je le répéterais pas. Et dis à tes copines que je ne veux plus jamais revoir vos gueules de raies! »
Tout en finesse, la grosse partit sans demander son reste. Mon énervement ne partais pas, au point que tout cela devenait préoccupant. Pourquoi j'étais si en colère, au juste? C'était vraiment parce que cela me rappelait la situation que j'avais vécu avec ma jumelle? J'étais tellement furax, à l'époque, j'avais envie de tuer tout le monde... Et je dois dire que pour deux ou trois cas, je ne m'étais pas retenu. Autant dire que j'étais déjà foutu à l'époque. Mais Sky n'était pas Irina. Je me foutais bien qu'il ne vienne pas au final, je n'avais pas besoin de lui, je n'avais besoin que de ma sœur. D'ailleurs, on est ennemis, j'allais le dézinguer un jour, après l'avoir torturé un bon coup. Cette relation n'avait que cette unique finalité, depuis le début. Ça partait en sucette, je le savais bien. Ce soir, je devais m'occuper de lui ce soir. Mon main serrait mon cutter dans ma poche, au point que mes phalanges blanchirent. Planté au milieu du chemin devant l'entrée, je vis enfin Sky sortir et venir vers moi.
« Pas trop tôt! J'espère pour toi que tripoter des mains était plaisant! »
Ma prise sur mon arme se détendit, je sortis ma main de ma poche, un peu calmé. Je me sentais maître de moi-même à nouveau. Quoique, mon envie revint directement à la charge quand je posais de nouveau mon regard sur le beau brun. J'eus un sourire qui en disait long sur mes pensées pour le moins lubriques, je m'impatientais de nouveau, mais pour une toute autre raison cette fois-ci. J'avais envie de Sky, je m'étais retenu trop longtemps. Cette sensation de désir m'enveloppait de nouveau à sa simple vue et m'embrasait.
« Bon, on va pas poireauter là toute la nuit, on a mieux à faire, nan? »
Je prenais le chemin de l'Arène, je le connaissais déjà pour avoir fait le touriste quelques jours. Cette ville m'était un peu familière maintenant... A moins que ce soit dans l'autre sens? C'est la nuit, je ne sais plus. J'avais pas envie de le suivre à nouveau! C'est toujours moi!
Invité Invité
Sujet: Re: Official Anniversary || Alex || /Contenu pouvant choquer ! Tention vos petits n'oeils.\ | Terminé Mer 18 Sep 2013 - 19:48
Je ne savais pas pourquoi il était aussi peu content ; était-ce le fait d'attendre qui le mettait dans cet état ? Devais-je être flatté ou vexé ? Je ne savais pas trop. Si il était resté là, avec moi, ça ne m'aurait pas dérangé, mais apparemment, lui, il préférait aller respirer un bon coup. Je le laissais s'échapper, ne désirant qu'une chose, m'esquiver avec lui. Hélas, Rouge se ramenait déjà avec deux hommes en costard. Chier. Je serrais leurs mains, et un discours aussi ennuyeux qu'un comptage de moutons s'ensuivit. Mais merde ! J'avais le feu partout, je ne pouvais m'empêcher d'imaginer la suite de la soirée.
▬ Je vous remercie beaucoup fis-je avec un sourire hypocrite alors qu'on m'offrait un cadeau enrubanné de papier avec des clowns dessus. C'était sensé faire rire ? Être plus drôle ? En quoi des putains de clowns, c'est drôle ? Bref. J'acceptais avec une joie glaciale la jooooolie cravate rouge avec un débugant dessus, et remerciais, encore et encore. Puis, mon impatience grandissante, je me mis à remuer d'une jambe sur l'autre, à tel point qu'un des gros bonnets me demanda si j'allais bien.
▬ Pour tout vous avouer, je me sens mal. Je crois que je vais rentrer ...
Déception, mais Rouge, encore elle, vint à me rescousse, me disant que j'avais l'air palôt, et que j'étais chaud au toucher - ce qui devait être méga vrai, au vu de comment je bouillais intérieurement. Je dis au revoir, et ça ne finissait plus ! Finalement, je m'esquivais, et sortis enfin. L'air frais me fit du bien ; je sentais enfin autre chose que la sueur et le parfum trop lourd. J'entrevis Alex ; il m'avait bel et bien attendu, alors. J'avais eu peur qu'il ne se barre, trop excédé d'attendre. Sa répartie me fit sourire, et j'eus une grimace, avec de lui lancer un coup d'oeil amusé.
▬ Pas aussi plaisant que de te tripoter toi fis-je d'une voix basse et grave, tandis que je m'étais rapproché de lui.
J'étais heureux qu'il fusse resté. Et pourtant, maintenant que, de nouveau, nous avions été interrompus, je ne pouvais penser qu'à une chose : si, et c'était bien parti pour, nous faisions quoi que ce soit, qu'en serait-il de la finalité ? Je ne pouvais pas simplement jouer au petit couple avec lui; soyons honnêtes, je n'étais pas amoureux de lui. Certes, il me plaisait, et j'avais envie de lui plus que jamais, mais je n'étais pas amoureux de lui. Je ne pouvais me permettre ce luxe - déjà, le prix à payer pour ces baisers, pour nos caresses, risquait d'être bien trop élevé à mon goût ... Mais il s'éloignait déjà, prenant route vers l'arène. Et je le suivis, de mon pas rapide et félin.
J'aimais sentir sa présence à mes côtés ; les réverbères donnaient à ses cheveux blonds des teintes presque irréelles. J'étais tellement soulagé d'avoir quitté cette fête ! Et en même temps, j'étais content d'y être allé : sans elle, je ne l'aurais pas revu. N'aurait-ce pas été mieux ? me sussura une voix, perfide. Je ne savais pas. Mais ce que je savais, c'est que je ne pourrais pas penser correctement tant qu'il serait à côté de moi, tant que je n'aurais pas relâché toute cette tension, ce désir mêlé de haine qu'il y avait entre nous.
▬ J'ai dû supporter ces gros cons tout ça pour une putain de cravate moche, tu y crois, ça ? fis-je en la sortant de ma poche. Elle était franchement laide. Je me tournais vers lui, un air soudain coquin. Je suis sûr qu'on pourra lui trouver une utilité. Au pire, on la brûlera.
Mais j'avais d'autres idées pour elle ; non je n'imaginais pas du tout Alex attaché, non, c'est faux. J'avais les joues rouges, le souffle court. Nos pas s'étaient-ils fait plus rapides, ou je rêvais ? On arriva en vue de l'arène. N'en pouvant plus, je le poussais contre un mur, lui volais un nouveau baiser, un peu brutal, plein d'envie. Heureusement, nous étions proches de l'arène. Encore quelques minutes, et nous pourrions enfin continuer là où nous nous étions si bien arrêtés ... Je lui lançais un regard ; mes pupilles et mes iris semblaient s'être fondus l'un dans l'autre, pour n'être plus qu'un coup d'oeil sombre, brillant de lubricité, d'envie, de désir. C'était un regard sans équivoque, aussi brûlant qu'une braise, une invitation qu'il était impossible de refuser. J'avais plusieurs années de solitude à combler, et il allait être servi ♥.
Alexander Nagel Administratrice
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Âge du personnage : 26 ans, né un 2 février Métier / Études : Tortionnaire, Dresseur a ses heures, Débute une carrière d'acteur, Se tient actif mais ne sait pas quoi faire de sa vie. Pseudonyme(s) : ›› Dio Silvery, Officier Subalterne du Régime (principalement tortionnaire et combattant, ponctuellement homme de main).
Sujet: Re: Official Anniversary || Alex || /Contenu pouvant choquer ! Tention vos petits n'oeils.\ | Terminé Mer 18 Sep 2013 - 20:12
Second Round... Fight!
Je me sentais tellement mieux qu'il y a quelques minutes. J'avais même pris la bonne direction et Sky m'avait emboîté le pas. J'étais à nouveau de bonne humeur! J'avais hâte qu'il me tripote, comme il le disait si bien, et sans rougir, pour une fois. Est-ce que mes pensées lubriques seraient en train de le contaminer? Bof, je devais être lucide : il avait autant envie de moi, ça crevait les yeux. Aussi nous accélérâmes le pas sur le chemin. Il me présenta également sa nouvelle amie la cravate et je ne tardais pas à exploser de rire en voyant le pauvre Débugant imprimé sur le rouge. Ils devaient pas l'avoir payé cher cette cravate. Mon sourire de requin se montra à nouveau quand Sky me figura les divers utilités de ce vêtement. On avait pensé à la même chose je crois. Mais qu'il ne se fasse pas d'illusions, c'est moi qui l'attacherait le premier... Je le voyais mal mettre une cravate alors autant lier l'utile à l'agréable. Mon sourire ne partait plus et s’élargit même quand l'arène de profila dans mon champ de vision. Enfin!
Son côté violent revint à la charge quand il n'attendit pas d'être à l’intérieur pour m'embrasser bien comme il faut. On allait finir dans l'entrée, si ça continuait. Sky m'observait d'un regard qui n'avait pour effet que de remplir ma jauge de désir au niveau maximum. On allait plus attendre, oh non. Je me laissais entraîner à l'intérieur de la demeure du Champion de Zazambes. Je me demandais si il y avait beaucoup de personne qui avaient pu franchir cette entrée avec les mêmes intentions que moi... Ou alors, si cela était exceptionnel. Sachant que nous avions failli faire notre affaire dans une ruelle et puis dans des toilettes, j'optais pour la seconde solution. Sky avait le sang chaud, a vrai dire.
« J'ai le droit au tour du propriétaire? »
Dis-je avec un air lubrique et me jetant à nouveau sur le bouche de mon amant. La porte se referma derrière nous. Non, ce n'était pas la maison que j'avais envie de visiter dans ses moindre recoins.
FIN
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Official Anniversary || Alex || /Contenu pouvant choquer ! Tention vos petits n'oeils.\ | Terminé
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