« C'est toi ou moi, l'un de nous est de trop! »

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 We believe in unicorns |Faust|

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Mercedes L. Blanchett
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Mercedes L. Blanchett
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MessageSujet: We believe in unicorns |Faust|   We believe in unicorns |Faust| EmptyVen 26 Juin 2015 - 1:27


♦ WE BELIEVE IN UNICORNS ♦feat. Faust Donovan
«Faust Donovan, ce soir, il n’y a que toi, moi, et la plus grande bouteille de cognac qu’on puisse trouver.»

De l’alcool, le plus fort possible, peu importe lequel. Un moment pour digérer, pour souffler, pour s’en remettre, je crois que nous en avons besoin. Cette fois par contre, je n’ai pas l’intention de lui pleurer dans les bras, bien au contraire. J’offre un regard radieux à mon reflet, tentée de brocher ces coins de bouche juste là où ils se trouvent. Je me découvre sur tous les angles, ignorant les défauts qui renvoient à une certaine fatigue, qui trahissent mon mal-être, qui viennent laisser derrière eux tant d’indices du tracas qui me plonge dans l’angoisse la plus épaisse depuis plusieurs semaines. Non, je préfère passer outre ces marques pour me concentrer sur celles, essentielles et positives, qui illuminent ma personne. La jeune femme que j’aperçois dans la glace a changé énormément depuis deux ans. Deux ans, est-ce possible? Est-ce possible que ce fut il y a si longtemps que je mis les pieds pour la toute première fois sur ma terre pourtant natale, sans le savoir? Le temps file, beaucoup trop vite, m’embarque dans une aventure souvent beaucoup plus grande que moi, une histoire qui me change, progressivement, qui me permet d’évoluer et de grandir. Mais bordel. Laissez-moi vous dire que de changer, de s’ouvrir aux autres… c’est épuisant, carrément épuisant. J’ai l’impression de vieillir avant mon temps. Je guette la première ride.

J’ai besoin d’une once de jeunesse, d’insouciance, ce soir. J’ai besoin de remettre les pendules à l’heure, d’accepter de simplement m’amuser sans toujours ressasser mes tracas. Je ne connais personne de plus apte pour cette mission de me distraire que mon bon ami Faust. Je veux faire le plus de bêtises possibles, être déraisonnable même, tant que le soleil ne sera pas levé. J’ignore s’il le sait, mais ce soir, je réveille le party animal, you know that guy? Il est dangereux, celui-là, je ne sais pas dans quel état je vais rentrer, mais je n’ai pas l’intention de le retenir. Et je sais ce qui m’attend à mon retour, ce jeune homme blond de mes rêves qui tapera du pied, qui tirera une tronche pas possible, qui rouspétera et me grondera. Je m’en fiche. Avant de céder ma liberté à qui que ce soit, Weston Elric, je dois au moins savoir où je peux aller, pleinement me déchaîner. Ouais, je veux perdre le contrôle. J’en ai assez d’avoir le contrôle sur tout, bordel. Comme il ne peut pas boire désormais et qu’il est… oui, disons-le, une part de mon stress quotidien maintenant depuis cette fameuse demande en mariage à laquelle je dois toujours fournir réponse (le numéro que vous avez composé n’est pas disponible…), j’ai choisi Faust, je sais qu’il a du délire en lui et que je pourrai bien m’amuser. Surtout, je doute qu’il me retienne si j’ai envie de faire une folle de moi.

De sortir en soirée avec Faust rendra Weston fou de jalousie, surtout que… oops? Je ne l’ai pas prévenu. Je n’ai pas de comptes à lui rendre de toute façon, à ce que je sache, je ne porte pas encore cette bague au doigt et il finira bien par se rendre compte que je suis aussi attirée vers le garçon à piques que vers une boîte de carton (sans offense, Fausty hein). Je me prépare déjà à me faire gronder de toute façon, peut-être même que je cherche un peu la bagarre. Je ne suis certainement pas moi-même ce soir. Un feu brûle dans mes prunelles. J’esquisse un sourire avant de prendre l’escalier vers l’entrée, où m’attend prudemment Golden. En voyant mon accoutrement, elle hoche la tête de façon imperceptible. Elle semble mieux apprécier cet ensemble que les précédents, qu’elle a jugé tour à tour trop flamboyants ou provocateurs. J’ai opté cette fois pour un short de jeans court, une chemise à carreaux colorée sur un débardeur neutre. J’ai attaché mes cheveux dans une longue natte qui m’arrive désormais au milieu du dos.

«Satisfaite, maman ou ce short est trop court encore?»

L’Alakazam secoue la tête, excédée par mon comportement. Il faut dire que j’agis comme une gamine de seize ans surexcitée aussi. Mais bon. Avec un soupir, elle glisse ma main dans la sienne avant de nous téléporter toutes les deux au cœur du village de Nuva Eja, dans un établissement irlandais qui sert une bouffe délicieuse et où l’alcool coule à flot. Un endroit bruyant et animé, pile ce que je cherchais. J’ai envoyé l’adresse à mon ami cet après-midi. Le bar n’est pas bien loin de chez lui alors il ne devrait pas tarder à nous y rejoindre.

«Bon Golden, j’ai envie de laisser ma raison au placard pour cette nuit alors je t’en prie?»

Légèrement insultée, ma compagne regagne sa balle. Peut-être que je vais devoir demander à Daryl de me ramener finalement ce soir… à moins que je n’aille envahir l’espace de ce cher Maître Coordinateur pour la nuit… Oui non. Je veux peut-être embêter Weston mais je tiens quand même à la vie pour ce soir. Je vais rentrer à la maison un point c’est tout. Je soupire en allant m’installer au bar, commandant ma première bière. J’attire bien entendu les regards, avec ma nouvelle «carrière» de mannequin et mon statut de Gagnante de l’édition 2014. J’ignore cette attention pour me concentrer sur un match de soccer qu’on présente à la télévision, sirotant ma bière en attendant mon partenaire d’âneries pour la soirée.
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MessageSujet: Re: We believe in unicorns |Faust|   We believe in unicorns |Faust| EmptyVen 26 Juin 2015 - 19:31



We believe in unicorns

Feat Mercedes L. Blanchett

Clic.

« Isaac ?
- Hn-hn ?
- J'te laisse Alice pour aujourd'hui. Ce soir, je crois que je reviens démonté.
- T'es sérieux ? Ça fait combien de temps, depuis la dernière ?
- Héééé, pas si longtemps ! Figure toi que ça va faire trois semaines ! Pis t'es pas ma mère.
- Bien sûr que non, j'aurais opté pour un avortement à sa place. »


Une chaussure en moins aux pieds de Faust et une de plus dans la face du nugget, en tous cas. Mais bon, après il fallut bien aller la récupérer, sous les gloussements du suédois qui accepta malgré tout de s'occuper d'Alice, étant donné que déranger Natsume en fin d'année scolaire n'était pas une si bonne idée, vraiment. Bien content de lui, le conseiller alla se préparer rapidement, enfilant une chemise noire qu'il laissa ouverte sur deux boutons et un jean assez banal en toute somme, hormis pour les quelques fausses griffures et trous qu'on y trouvait. Rien de bien original ou d'excentrique, mais c'était tout le but : la simplicité était souvent bien plus adaptée. Il prit une veste tout de même au cas où, étant donné que les caprices du climat sur une île tropicale. Un bisou à Alice et un vague salut aux autres et il était parti, le sourire aux lèvres.
Lorsqu'il prit son portable pour relire l'adresse que Victoria lui avait envoyé, Dalhia lui jeta un regard mi-blasé, mi-amusé, auquel son dresseur répondit par le plus grand sourire plein de dents qu'il possédait, la narguant un peu par la même occasion, bien que cela lui valut d'entendre quelques grognements qui signifiaient en gros que ce soir, il risquait d'être la victime d'au moins quelques morsures. Mais bon, peu l'importait. La Démolosse se releva et fut aspirée dans sa ball, puis Daryl le téléporta à une centaine de mètres de sa destination. Remarquant qu'il était en avance et avait donc du temps devant lui, il décida de marcher un peu.

Cela faisait un petit bout de temps qu'il n'avait pas passé de soirée à Victoria, maintenant qu'il y pensait. Ce n'était pas si étonnant pour tout dire, vu le temps que lui prenaient les matchs de ligue et les entraînements liés auxdits matchs : il avait à peine le temps de voir sa fille en soirée, alors aller faire la fête n'était très certainement pas dans ses priorités. Toutefois, il avait décidé de faire une exception à la règle aujourd'hui puisqu'il avait besoin de faire une pause, d'occuper son esprit avec quoi que ce soit qui ne soit pas tout ce qu'il avait sur le dos en ce moment, y compris des choses qu'il ne pouvait confier à personne d'autre que lui-même.
Conscient qu'il était en avance, il fit quelques détours complètement inutiles, jusqu'à au final réussir à se perdre et devoir être forcé de demander à Daryl de le téléporter, sous peine d'être en retard. Oui, on admirera le talent de cet idiot, au moins pour la grandeur de la bêtise dont il fait preuve à chaque instant. Maintenant qu'il était devant la porte toutefois, il n'y avait plus grand risque, ou alors il aurait pu... Glisser sur le pas de la porte et se ramasser de façon aussi magistrale que loufoque à l'entrée, sous les regards de tous et par conséquent du fou rire général. Un sourire maladroit et un rire gêné s'échappèrent de lui, mais il se reprit bien vite en main, s'époussetant vaguement avant de chercher une tête rose du regard.

Une fois qu'il l'eut trouvé, il se dirigea vers la table en souriant plus fortement, cette fois débarrassé de son malaise.

« À quoi dois-je donc l'honneur d'être avec toi en cette soirée, mademoiselle ? »

Il rendait son ton volontairement ridicule, évidemment, et le dramatisme dégoulinait abondamment de sa voix, souligné par le rictus joueur sur ses lèvres.

« Et puis pourquoi juste du cognac, hein ? T'as pensé à cette pauvre tequila ? Elle mérite un peu d'amour elle aussi ! »

Pour une fois, il pouvait laisser un peu de côté sa fatigue et son stress pour penser à autre chose et s'amuser. C'était après tout le but premier, aux dernières nouvelles.

« Quel est le programme, donc ? Je t'écoute ! »

Mais c'était qu'il ne tenait plus en place, ce gros gamin, et profitait de cette occasion comme d'un enfant à qui offrait une glace après de nombreux efforts.


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Mercedes L. Blanchett
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MessageSujet: Re: We believe in unicorns |Faust|   We believe in unicorns |Faust| EmptyMar 30 Juin 2015 - 3:05


♦ WE BELIEVE IN UNICORNS ♦feat. Faust Donovan
Cette bière se boit toute seule. À un rythme effarant, le liquide ambré disparaît dans ma gorge asséchée, comme si je manquais d’eau. Pourtant, ce n’est pas d’eau dont j’ai désespérément besoin. Je repousse la bouteille et adresse un regard sans équivoque au barman. Sers-moi un autre verre ou je t’arrache les yeux. Agressif, peut-être, mais fort efficace. Effectivement, le jeune homme s’éloigne en déglutissant, cherchant de quoi m’offrir. Heureusement pour lui d’ailleurs, il me serre un verre d’une boisson de son invention. J’écoute à peine ses explications, buvant une longue gorgée. Elle pétille sur ma langue, son goût sucré venant y glisser un sourire. De toute évidence, ça me plaît et le barman semble un peu plus rassuré en s’éloignant vers quelques clients. Dans une autre vie, il m’aurait plu de torturer le pauvre jeune homme toute la soirée avant de la terminer avec lui. Mais en le regardant de plus près, je remarque qu’il est jeune, probablement pas bien plus âgé que la majorité. Oh bordel, je suis vieille. L’époque de mes folles épopées est révolue on dirait bien. Ma main tripote nerveusement l’anneau que m’a remis Weston il y a quelques semaines déjà, effrayée comme un funambule suspendu sur son fil. La différence, j’imagine, est que l’acrobate sait parfaitement ce qu’il sait. Sa formation, les longues heures de pratique, ils l’ont préparé à cet exercice. Je ne connais rien de ce qui m’attend. Je me sens complètement perdue, désemparée et effrayée. Je lève un regard vers la télévision, sursautant en voyant une publicité pour une émission traitant des différentes stars de l’île. Je croise le regard de Weston. Son image est souriante alors qu’il offre une entrevue en flirtant avec la jolie dame qui l’interviewe.

Je baisse les yeux et soupire, mon attention attirée par un fort bruit. Je me retourne pour voir quelqu’un se ramasser maladroitement du sol et s’épousseter avec beaucoup de dignité pour quelqu’un qui vient de s’humilier autant. Faust Donovan. Qui d’autre pour se foutre totalement de son image? Je lui offre un grand sourire. Déjà le voir me fait du bien et j’espère qu’il en sera ainsi pour lui aussi. Après tout, j’ai prévu de me défoncer, et quel meilleur partenaire de connerie que lui? Je pose un bras nonchalant contre la chaise à côté de moi, invitant le Conseiller à y prendre place et qui me salue de façon quelque peu ridicule. J’éclate de rire en finissant mon deuxième verre. Tant pis, il devra probablement me traîner ce soir avec cette petite avance que j’ai pris. Il me le pardonnera un jour, il n’est pas du genre rancunier.

«Parce qu’il faut une raison maintenant, jeune homme? Vrai que c’est difficile de t’avoir pendant cette période de l’année entre les matchs, les fangirls et les rumeurs incessantes. La dernière affirme que la seule explication pour l’irrationalité de ta chevelure serait des origines extraterrestres. Qu’as-tu à dire pour ta défense?»

J’éclate de rire. Bien sûr, si une telle rumeur existait, j’en serais l’instigatrice. Sauf que journaliste ou non, je ne fais pas dans les potins. Je le laisse s’asseoir et parler de tequila… Hum. Mon histoire d’amour avec cette boisson s’il savait. J’ai tant été malade que simplement l’idée m’en rend nauséeuse. Le plan de la soirée? Je secoue la tête, mécontente de lui.

«Dans mon pays, on embrasse les gens avant de faire des folies. Aller viens ici, choses à piques.»

Je lui donne la bise et le serre pour un rapide câlin en lui offrant un sourire sincère qui ne dure qu’un instant. Je n’ai pas l’intention d’être sérieuse ce soir.

«Je veux boire comme un trou et passer du bon temps avec un ami. La vie est trop courte pour passer ses journées à se lamenter, surtout sur Enola.»

Je le regarde, une étincelle malicieuse dans le regard. J’ai presque envie de m’en moquer ce soir. De me moquer de la mort, des dangers, ou de tous ceux que nous avons perdu. Parfois, seulement pour une soirée, j’ai envie de regarder de l’autre côté. De ne plus penser à Sam qui s’est fait tirer dessus peu de temps après Adélia, que tous les jours mes proches pourraient souffrir et même disparaître. Parfois j’ai envie d’être égoïste et de simplement profiter de leur présence.

«Je veux aussi savoir comment ça se passe pour toi. Tu n’es pas trop dur avec tes challengers hein?»

Je revis l’angoisse de ce match qui nous opposa il y a une éternité il me semble. Je ne voudrais revivre ce moment pour rien au monde, même si de belles choses en sont ressorties, comme l’affection qui lie Kinu et Démeter. Je commande un nouveau verre en jetant un regard à Faust, comme pour savoir ce qu’il désire. Je sais déjà que demain matin, ma tête me tuera.
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MessageSujet: Re: We believe in unicorns |Faust|   We believe in unicorns |Faust| EmptyJeu 9 Juil 2015 - 1:48



We believe in unicorns

Feat Mercedes L. Blanchett

Qu'elle prétexte n'avoir aucune raison l'étonna sur le moment, et il eut un micro-instant de doute. Si c'était vraiment le cas, pourquoi n'avoir fait appel qu'à lui ? Qu'il soit ainsi privilégié le flattait un peu, mais tout de même, sa méfiance naturelle lui faisait se poser des questions. Mais bon, peu importe si elle était honnête ou pas sur le coup, ce n'était pas les affaires de Faust que de poser des questions si il n'était pas invité à le faire, et cette explication était suffisante pour qu'il n'exprime pas la moindre suspicion. Et puis il n'allait pas se plaindre, sérieusement, vu que voir les autres était, comme elle le disait, assez difficile en cette période, avec tous les challengers qui déboulaient et le nombre incalculable d'interviews qu'il devait refuser ou accepter, en plus de son entraînement. Et Arceus que les interviews le fatiguaient... Pour cette raison, il en avait refusé beaucoup ces derniers temps, supportant déjà une dose de stress et de travail suffisamment importante, et n'ayant pas tellement envie de répondre pour la millième fois à des questions sur sa vie personnelle (parfois trop personnelle même, if you know what i mean). Ooooh, il était presque content de savoir qu'elle comprenait maintenant sa douleur... Au moins, il pouvait se moquer d'elle aussi sur ce point, il avait de quoi faire. Et vu le nombre de rumeurs qui circulaient sur lui, il se demandait vraiment combien de temps il allait falloir aux journalistes pour en sortir d'aussi extravagantes sur le compte de la jeune femme, si ce n'était pas déjà fait. Il devrait lire plus de torchons à paparazzis, tiens, pour le délire... En les gardant loin d'Alice, évidemment, et de Natsume, pour éviter des moqueries à vie.
Un pouffement un peu bête lui échappa devant le détail sur sa chevelure ; même si les blagues sur ses cheveux étaient aussi originales que celles sur sa relation avec son meilleur pote, ça l'amusait toujours quand l'originalité y était.

« J'en dis que les reptiliens sont beaucoup plus classes que les aliens ! »

Et il rit ce con, fier de sa bêtise, suivant Victoria dans son éclat. Il en profita pour commander une bière, n'ayant pas d'envie particulière ou de fantaisie en tête. Autant en rester aux classiques. Il se laissa faire quand elle vint le chercher pour une bise et un câlin rapide, le même sourire sur son visage que le sien. Bah oui, il en oubliait la politesse, mais Faust avait tendance à complètement laisser ça de côté avec ses proches, et Kagami l'aurait probablement longuement houspillé pour un pareil comportement si elle l'avait vu. Arceus, il en avait passé des heures à entendre ses discours sur l'importance des manières, et le résultat était assez décevant. Mais bon, on ne pouvait pas tout avoir... Et lui n'avait rien, donc c'était vraiment juste de la fainéantise. Bon, tant pis, on aura tenté de faire de l'optimisme quand même.
Boire et passer du bon temps semblait un très, très bon plan. Simple, sans complications, juste quelque chose qui s'adressait à la bêtise, la puérilité et l'envie de se défouler. Ça, Faust comprenait très bien et appréciait plus qu'un peu l'idée. Et vu le ton de son amie qui n'invitait qu'à la détente, il allait tout faire pour que tout se passe bien. Au pire, il sortirait Daryl de sa ball dès qu'il se sentirait un peu trop soul, pour éviter qu'une catastrophe n'arrive, du genre qu'il ne finisse à danser autour d'une barre de pole-dance en caleçon Teletubbies, un soutif accroché au torse, un boa rose pétasse autour du cou et en train de chanter 'We will rock you' de tous ses poumons.... Euh enfin, de faire des folies, voilà, ça sentait à peine la chose que le hérisson avait vécu. Qui sait.

« Roh allons, tu me ferais presque passer pour un monstre cruel... Vickie, vickie, si peu de confiance ! Je les aime mes challengers, tu le sais pourtant ! »

Un sourire joueur aux lèvres, miroir de son ton taquin et pseudodramatique, il gloussa légèrement.

« Nan perso, j'vais bien. Alice m'a encore ramené un porte-savon de l'école, c'est mignon mais j'commence à en avoir un peu trop... Elle vous réclame d'ailleurs, toi et Adélia ! »

Il fit une petite pause pour prendre la boisson que venait de lui apporter le serveur et d'en prendre une gorgée avec calme et gaieté.

« Enfin, on va pas rester à une table toute la soirée, nan... ? Y'a teeeeeellement de trucs à faire... J'ai pensé à un jeu du gobelet, en un peu plus... Pimenté, disons. »

Son sourire se transforma en gigantesque rictus alors qu'il prenait entre ses doigts une fiole de tabasco qu'il mit bien évidence.

« C'est moche, un jeu sans risques. Difficile de distinguer la différence de couleur avec du Grand Marnier. Ça sera une question de mémoire... Et de chance pour ne pas tomber sur une mauvaise surprise ! »

Il en aurait presque ri diaboliquement. Oui, c'était hautement immature et stupide, en plus d'être une pure invention masochiste, mais il se sentait d'humeur. Il allait vite le regretter, mais pour l'instant, il avait juste hâte. À croire que les singes couraient à l'abattoir avec le sourire.
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Mercedes L. Blanchett
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MessageSujet: Re: We believe in unicorns |Faust|   We believe in unicorns |Faust| EmptyLun 13 Juil 2015 - 19:15


♦ WE BELIEVE IN UNICORNS ♦feat. Faust Donovan
C’est ainsi avec Faust, facile. C’est vrai, les choses n’ont jamais été compliquées entre tous les deux. Nous avons des personnalités compatibles pour la large majorité et un humour semblable et surtout… Nous n’avons pas peur du ridicule, ni de l’un ni de l’autre. Autant d’éléments qui rendront cette soirée agréable et probablement inoubliable. Et aussi, je le soupçonne, passablement loufoque, d’autant plus qu’une quantité d’alcool non-négligeable sera impliqué. Tant mieux. Oui tant mieux parce que ce soir est justement le genre de moment où j’ai envie de perdre le contrôle. Il fait des semaines que je suis sage, que je réfléchis à la question posée par Weston, que je l’aide à rétablir son image et son train-train quotidien hors du centre désintoxication, que je participe à toutes les séances de photographie imposées par mon «manager» (ou du moins il aime bien le penser, mais comme je le paie pour qu’il me déniche des contrats, on peut bien le nommer ainsi pour lui faire plaisir), que je souris à la caméra et joue le jeu, que je reste impliquée dans le mouvement Résistant en tâchant d’être raisonnable et prudente lors de mes missions et finalement que m’impose cette foutue thérapie qui va bien finir par me tuer un de ces quatre. Ouais, alors quelques conneries échangées autour d’un verre ce soir, c’est parfait, et déjà la réponse de Faust à mes moqueries me tire un sourire. Sa défense au sujet des matchs aussi. Je pense à mon frère qui se mesurera probablement bientôt à lui à nouveau. Ce sera un grand combat probablement, je ne le manquerai pour rien au monde.

«Gentil… oui, on peut dire ça hein, sauf quand tu perds ton pari et que je dois lire tes bouquins!»

Un petit rappel de notre pari, il y a déjà un an. Depuis j’ai lu tous ses livres et je les adore, et j’adore le taquiner avec ceux-ci. Par contre moi, je lui cache bien que j’écris aussi une fiction de mon côté, à mes heures perdues, et que j’ai déjà une quinzaine de chapitres bien solides et une fin déjà toute dessinée dans ma tête… Il saura quand je sortirai le machin, comme tout le monde! Je glousse donc avec lui, heureuse de le voir ainsi. Comme quoi il n’a rien perdu de son âme de gamin, même après être devenu père. Parlant de père, le voilà qu’il me parle de sa fille! J’aurais dû m’en douter, les parents sont ainsi. Dès qu’ils ont leurs enfants, ils croient que leur vie à eux intéresse tout le monde. Oh, Fausty! Mais ce qui me déroute totalement est lorsqu’il dit que la petite me réclame. Me réclame? ME RÉCLAME? Je dois blêmir de plusieurs teintes, un malaise que je laisse passer avec une longue gorgée d’alcool. Décidément je ne serai jamais parfaitement à l’aise avec les enfants. Je connais tout de même assez peu Alice même si j’ai eu l’occasion de la voir quelques fois, mais je ne comprends pas ce qui pourrait l’avoir poussé à désirer ma compagnie. Adélia, oui, elle est tellement parfaite avec eux mais bon.

«Hum… on verra bien…»

Je me gratte le nez pour dissimuler mon embarras, ce qui est bien plus facile lorsque mon ami propose un petit jeu fort amusant pour la soirée… surtout que celui-ci implique de boire! J’applaudis l’idée (littéralement) alors qu’il glisse du tabasco dans deux des verres sur une quantité de six. Une chance sur trois donc de tomber sur la boisson pimentée! Je ricane. Aucune chance contre moi sur le point de vue de la mémoire, je ne suis pas journaliste pour rien! C’est donc avec assurance que j’attrape mon premier verre, l’avant d’une traite.

«Prépare-toi à avoir la bouche qui…»

Brûle. J’ai bu dans le mauvais verre et déjà, ma langue est en feu. Je tousse et je cherche, attrapant un deuxième verre de Grand Marnier pour faire passer le tout mais l’alcool ne fait qu’empirer la sensation de picotement. Je me mets à sautiller sur ma chaise en gémissant comme un zombie, ouvrant la bouche pour découvrir ma langue, lui faisant de l’air comme si ça pouvait aider. Je me redresse et attrape un bichet de bière qu’un serveur apportait à une autre table et me mets à boire jusqu’à ce que la sensation de brûlure s’estompe. Je termine d’un rot sonore qui me fait rougir.

«Ahhh, ça fait du bien!»

Sourire d’idiote en place mes amis!
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MessageSujet: Re: We believe in unicorns |Faust|   We believe in unicorns |Faust| EmptyJeu 16 Juil 2015 - 22:08



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Oui, non, aborder ses bouquins, c'était selon lui 'de la triche', car c'était bien le seul (ou l'une des très rares choses) qui peut le transformer en machine à rougissements instoppable et balbutiante, un argument de taille pour transformer un adulte décomplexé, impudique et parfois bien trop audacieux en chose infâme et timide larvouillant au sol pour se cacher du regard des autres. Et ça, Victoria le savait, comme Isaac ou Sam, en gros tous ceux qui étaient au courant de son petit side-job qui ne lui servait dorénavant plus que comme défouloir et passe-temps, car dorénavant, ses droits d'auteur étaient bien ridicules par rapport à son salaire de conseiller. Mais il ne pouvait rien faire, ayant perdu son pari, ou du moins à son sens il l'avait gagné puisqu'il avait voulu convaincre son amie de ses chances de remporter la victoire contre lui en match officiel, et ne pouvait que geindre dans un petit coin de son esprit. Mais bon, même si une ombre de rouge était passée sur son visage pendant quelques instants, il avait quand même pu savourer sa revanche en voyant la jeune femme être embarrassée par la mention d'Alice. Il était vrai qu'il avait exagéré à son sujet, mais il n'était pas faux que la gamine avait demandé à la connaître un peu plus, adorant voir les dresseurs expérimentés au combat, surtout quand ceux ci étaient proches de son papa. En résumant bien, c'était majoritairement de la curiosité. Et pour être honnête, il l'avait surtout dit pour la voir gênée, comme le petit trouduc qu'il était. Mais là, nous commençons à divaguer et continuer ainsi serait risqué pour la cohérence de cette réponse, même si il serait naïf de se faire de faux espoirs sur une possibilité d'existence de logique par ici.
En la voyant lever un verre d'un air assurée, une moue joueuse et un peu condescendante étira son visage, avec une lueur de curiosité dans ses yeux. Il n'avait pas bien vu tout ce qui s'était passé, alors il n'arrivait pas à se rappeler de ce verre-là en particulier, donc il allait découvrir en même temps que Victoria si elle était si douée qu'elle prétendait l'être. Eeeeeeeeeet... Nope.

Sans aucune honte ni pitié, il éclata de rire comme un imbécile en la voyant tousser et gesticuler dans tous les sens à la recherche d'un potentiel salut, sans succès. C'était cruel oui, mais seuls des ricanements et autres pouffements ridicules sortaient de sa bouche. Et la voir s'enfiler un autre verre plus une choppe de bière n'arrangea rien, si bien que tel l'idiot qu'il était, il ria tellement qu'il finit par basculer vers l'arrière, mais en voulant se rattraper, il embarqua avec lui la nappe et par conséquent les verres, qui tombèrent tous sur lui alors qu'il s'écrasait sur le sol rigide. Couvert d'alcool, il fit alors la chose la plus logique au monde pour un idiot tel que lui : rire aux éclats et ce sans la moindre honte, et ce alors même qu'il était fusillé du regard par les gérants à qui il promit de nettoyer, ce qu'il fit dans la minute, s'activant même pour en avoir vite terminé.
Mais alors qu'il était en train de récurer, une idée insolite lui vint, et un gros rictus étira peu à peu les traits de son visage. Il saisit alors la manche du balai comme s'il s'agissait d'un micro et ne put se retenir.

« Je danse sous une pluiiiie d'étoileuuuuuuh... »

On aurait pu croire qu'avec une jolie voix modulée, tranquille et sonore, légèrement teintée d'une gravité discrète mais ferme, Faust s'en servirait pour chanter proprement, en faisant un peu honneur aux efforts de son père pour lui donner une éducation musicale un tant soit peu développée. Mais non, à la place, monsieur se mettait à crier des paroles mièvres et niaises à un balai. Oui oui, il était littéralement en train de faire une déclaration d'amour passionnée à un balai à récurer, et ce avec son air le plus théâtralement dramatique. Les sourcils haussés, un faux rictus volontairement arrogant sur son visage, la voix caricatural au possible, il fait son show, ce con. Et il en est fier.

« Tuuuu eeeeees ce que j'attendaiiiiiiiiis... »

Le pire, c'est qu'il nettoie relativement bien en plus de ça, et continue de chanter en mimant une valse avec l'objet, et il ne lui manquerait plus qu'une... Ah oui bah voilà, à défaut d'avoir une rose entre les dents, il a pris le premier truc qu'il a trouvé. Donc un radis.

« Tu es mon rêve fouuuuuuuu ! »

Même si plusieurs clients le regardent avec de grands yeux, que d'autres le prennent comme un givré, que certains filment la scène qui va à coup sûr se retrouver sur youtube ce soir, un bon nombre de personnes pouffent, puis rient sans gêne.

« Hum hum huuuuuuum hum huuum ! »

Il fit un pas plus brusque que les autres, et alors qu'il arrivait à la fin de son petit spectacle grotesque, il fit alors comme si il saisissait ce balai par une 'taille' pour le faire tourner puis le laisser tomber avant de le rattraper juste avant qu'il ne tombe.

« C'est çaaaaaaa l'amûûûûûûûr ! »

Quelques applaudissements amusés résonnèrent dans l'auberge, avec en plus un 'mais quel tocard çui-là' en bonus, jusqu'à ce que Faust aille rendre le balai au gérant qui l'observait toujours avec de grands yeux éberlués. Puis, il finit par revenir vers son amie, à qui il fit une courbette pour la forme, avant de se rasseoir. Une autre idée stupide lui vint en tête.

« Bon, vu que j'ai foutu notre jeu en l'air... »

Il commanda un nouveau verre, dans lequel il vida une quantité impressionnante de tabasco, si bien qu'au bout du compte la boisson devint plus du tabasco avec un peu d'alcool que le contraire, et avec un grand sourire joyeux, la vida cul-sec, commettant par conséquent un suicide gustatif du plus haut niveau.
Et bien évidemment, le résultat fut à la hauteur de la stupidité de l'action. Déjà qu'il était une petite nature avec le piment... Ce qui pouvait s'avérer compliqué quand sa mère japonaise ADORAIT cuisiner des plats extrêmement épicés depuis sa plus tendre enfance, qui lui avait valu le surnom de 'Faust le rouge' en raison de sa capacité à virer à l'écrevisse. Et là, il faisait honneur à ce surnom, geignant contre la table, toussant à répétition, alors même qu'il étouffait à moitié et trouvait quand même l'audace de rire comme un abruti. Des sons aigus et limite inquiétants sortirent de sa bouche, mais même si il mourrait petit à petit, il trouva quand même la force de lever son pouce, la tête écrasée contre la table, gémissant de douleur sur la nappe.
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MessageSujet: Re: We believe in unicorns |Faust|   We believe in unicorns |Faust| EmptyDim 19 Juil 2015 - 20:11


♦ WE BELIEVE IN UNICORNS ♦feat. Faust Donovan
J’ai déjà trop bu, mais il n’existait aucune autre solution sensée que celle utilisée il y a quelques instants. Pour apaiser la sensation douloureuse de brûlure dans ma bouche et ma gorge, je n’avais comme option que ce pichet de bière, toute droite sortie des grandes portes dorées du paradis pour me venir en aide. Je me rassois avec un sourire satisfait contre les lèvres, toujours pimentée. Je me pourlèche des derniers éclats de cette chaleur surnaturelle, consciente de ressembler vaguement à un chat gourmand après avoir léché son lait. Miaou! Weston aimerait bien cette comparaison mais je doute que ce soit le cas avec Faust! D’ailleurs ce dernier ne s’est pas du tout gêné pour se moquer ouvertement de moi, ce dont je ne peux pas vraiment lui en vouloir, puisque j’aurais fait pareil dans son cas. Malheureusement pour lui, je trouve une raison de lui lancer un regard acerbe alors qu’en voulant se rattraper auprès de la table après un faux mouvement le tirant vers l’arrière, l’alcool se retrouve par terre et sur lui. Oh non, tout mais pas la boisson! Je me redresse aussitôt pour me pencher de son côté de la table, m’assurant malgré que sa sécurité ou son intégrité physique ne soit pas compromise par cette chute. Cet imbécile aurait aussi bien pu se tuer de cette façon pour peu que j’en sache. Une anguille aux mains du Régime, mais par contre… contre sa propre stupidité il n’a absolument aucune chance.

J’aimerais m’en empêcher mais devant son rire, je ne peux me retenir de faire de même. Ce qui s’échappe de ma gorge alors n’a rien de très flatteur, mais ce que je peux m’en ficher. J’aide le jeune homme à se débarrasser des verres désormais vides (snif), ma tête tournant dangereusement désormais. Oh oui, ce pichet de bière bu à moitié d’une traite n’a certainement rien aidé à mon état. J’apprécie la sensation flottante que me procure tout cet alcool et compte bien continuer dans cet état. Oublions, mon cher ami, oublions ce soir. Le voilà déjà qui se relève, s’arrangeant avec les propriétaires pour nettoyer son dégât tandis que je glisse un billet à l’homme en question subtilement afin d’éviter d’être jetés dehors de l’établissement. Non parce que ce serait quand même fâcheux, j’ai encore soif. Je sursaute alors que le hérisson continue à faire l’imbécile en se mettant à chanter avec un balai, un… radis entre les deux. Je l’applaudis en riant de plus belle, impressionnée par ses mouvements d’une grâce épouvantable. Comme je ne pourrais guère faire mieux, surtout pas avec quelques verres en trop, je n’ose relever le ridicule de la chose. De toute façon, je crois qu’il est parfaitement au courant de l’effet qu’il produit. Son petit manège a au moins le mérite de me donner une idée du siècle.

De son côté, mon ami à piques ne semble pas partager mon génie alors qu’il commande un nouveau verre pour se condamner au même sort que j’ai précédemment dû subir. Je me cache le visage, incapable d’assister à la scène alors qu’il boit d’une traite son verre plein de tabasco, beaucoup plus que ce que j’ai pu ingérer. Je prends cependant des photos de son visage rouge, incapable de me retenir d’avantage alors qu’un rire me fait exploser. Je dois me croiser les jambes pour ne pas me faire pipi dessus! Je le quitte d’ailleurs un instant pour emprunter la salle de bain, ballotée dans ma vessie après tout cet alcool ingurgité. Je le rejoins rapidement en prenant mes effets personnels, payant la note pour nous deux avant de le prendre par le poignet.

«Viens, on se casse. J’ai eu une idée avec ta fabuleuse prestation de tout à l’heure.»

L’air chaud et humide de cette soirée d’été m’atteint comme une massue sitôt nos premiers pas dehors et je titube en m’appuyant sur le Conseiller, envoyant la main aux gens qui croisent notre passage avec de grands sourires. Je vois déjà les grands titres demain matin et je m’en délecte. Au fond, je dois être un peu masochiste parce que j’adore toute cette attention. C’est bien de gloire dont j’ai toujours rêvé n’est-ce pas? Je mène (tant bien que mal), le jeune homme jusqu’à un établissement que je connais bien trop et vice-versa. Le karaoké-bar «La Fantaisie». Simplement le nom me fait rigoler alors que j’entraîne Faust à l’intérieur, saluant les serveurs telle l’habituée que je suis. Grillée… j’adore le karaoké. La scène est vide et j’y vois là une occasion en or de nous produire en duo.

«Viens ici mon extraterrestre chéri, on va chanter pour de vrai toi et moi!»

Mes doigts pianotent sur le console et je sélectionne une chanson, parmi mes favorites. Dancing Queen de ABBA. Une chanson fabuleuse pour deux êtres fabuleux. Sitôt la musique retentit que je me mets à danser, attirant à nous des encouragements enthousiastes de la foule. Ma voix nasillarde et pas juste du tout retentit au micro :

«Friday night and lights are loooooow
Looking out for the place to goo…»


Karaokéééééé!
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MessageSujet: Re: We believe in unicorns |Faust|   We believe in unicorns |Faust| EmptyMer 22 Juil 2015 - 17:20



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D'accord, d'accord, ce n'était pas une bonne idée, il en avait parfaitement conscience alors même qu'il vidait le tabasco dans son verre, en repoussant comme il le pouvait la petite voix dans son esprit qui lui jurait qu'il allait le sentir pour le reste de la soirée, voir même le lendemain. Mais tant pis, Faust Michael Donovan n'est pas une chochotte lâche, même si il est parfaitement stupide. Dorénavant toutefois, il recrache ses poumons en geignant pathétiquement de douleur. Ses lèvres brûlent et picotent, sa gorge enflammée lui fait plus penser à des braises qu'à autre chose, et la partie logique de son cerveau lui fait réaliser qu'il vient de commettre un suicide gustatif particulièrement douloureux... Mais qui en valait le coût, au vu du rire de son amie et même si il se doute que les photos vont finir sur les réseaux sociaux dès ce soir, il s'en fiche pas mal, et est même plutôt fier de sa connerie. Bah oui, c'est pas tout le monde qui survit, se convint-il, comme si il n'était pas du tout  du genre qui pense que la moutarde est un condiment très épicé. Et puis, tel le clown qu'il est, il est très content de l'avoir amusé.
Tandis qu'elle se rend aux toilettes, il continue d'espérer que la sensation de brûlure se dissipera, sans succès évidemment, il lui faudra attendre au moins une bonne heure pour ne pas avoir l'impression d'avoir le Vésuve à la place de la trachée, mais il pianote discrètement sur son téléphone portable, souriant au message d'Isaac qui venait de lui envoyer une photo d'Alice tout juste couchée, endormie paisiblement à côté de sa Munna. Parfait, au moins sur ce point il était rassuré ; ce n'était pas de sa faute, mais il culpabilisait toujours un peu de partir en soirée et d''abandonner' sa fille, et ce genre de message apaisait toujours cette sensation désagréable dans le creux de son estomac. Par réflexe, il la mit en nouveau fond d'écran de son portable (bah oui, on est gaga où on ne l'est pas) et prit une gorgée d'eau pour tenter, vainement puisque l'eau n'avait qu'un effet minime sur les piments, de rafraîchir au moins un peu sa gorge.

Il n'eut pas trop le temps de dire quoi que ce soit, puisque la jeune femme revint en lui disant qu'elle avait eu une idée. Il ne protesta pas de toute façon, n'étant pas contre le fait qu'ils s'éclipsent pour aller ailleurs, étant donné qu'ils n'allaient pas forcément s'amuser des basses dans un bar, et qu'il y avait tant de choses à faire dans une ville comme Nuva Eja, même si elle était la plus 'tranquille' et paisible de l'île.  Et puis il était curieux, tout simplement, de ce qu'elle pouvait bien avoir concocté comme idée. Il prit son sac et la suivit, gloussant de temps à autre en la voyant déjà peiner à marcher convenablement. Enfin, vu la dose d'alcool qu'elle avait ingéré en si peu de temps aussi, ce n'était pas si étonnant du tout.
Le nom de l'établissement le fit tiquer, et durant une seconde, mais il ne fit pas tout de suite le lien.. Enfin, si, il le fit dès qu'il en vit plus, et un sourire amusé se dessina sur son visage quand il comprit enfin l'intention de la jeune femme aux cheveux roses ; bien qu'il n'était pas un taré du karaoké, il avait suffisamment de chansons ridicules à son actif pour faire croire à quiconque qu'il n'appréciait pas un tant soit peu ce genre d'activité. Son cinéma de tout à l'heure le prouvait bien. Il hocha alors de la tête vivement, et rit bêtement en entendant du  ABBA sortir des enceintes. Si certes la voix de son amie était déjà assez hilarante, il manquait juste un petit quelque chose à cette séance : des vêtements adaptés. Bah oui, qui dit ABBA dit années 70. Et qui dit années 70 dit costumes ridicules avec plein de paillettes, s'il vous plait. Donc dès qu'il repéra une espèce de dressing-room avec quelques habits du genre, il alla gentiment demander aux gérants s'il pouvait les emprunter, et revint donc en costume rose moulant  à paillettes, avec le pantalon large qui va avec, plus un chapeau de cow-boy flashy. Oui oui, c'est méga gay et ridicule, et il en est fier, ce con. Il lança à son amie un équivalent, la défiant du regard de faire de même.

« You're in the mood for a dance
And when you get the chance... »


Allez Vickie, montre moi que t'as du cran
, semble dire son rictus provocateur alors qu'il monte sur la scène en continuant de chanter.
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Mercedes L. Blanchett
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MessageSujet: Re: We believe in unicorns |Faust|   We believe in unicorns |Faust| EmptyJeu 23 Juil 2015 - 0:26


♦ WE BELIEVE IN UNICORNS ♦feat. Faust Donovan
D’aussi longtemps que je me souvienne, j’ai toujours adoré le karaoké. Chanter de façon générale en fait, mais cette machine merveilleuse me fournit très souvent une excellente excuse pour mettre à profit mon non-talent. Sincèrement, je sais très bien que je chante aussi faux que Daffy Duck, mais je ne peux pas m’en empêcher, c’est bien plus fort que moi. Lorsque je reconnais un air à la radio, il faut que je la fredonne ou même que je joigne ma voix à celle du chanteur, la musique m’appelle et m’absorbe de telle façon que je ne me contrôle plus. Plusieurs ont tenté de me faire taire, sans succès. C’est bien plus fort que moi, que voulez-vous! Au karaoké, on respecte mon amour inconditionnel pour ce domaine et on passe outre ma voix de canard. De toute façon, j’ai autre chose à offrir pour compenser mon absence de talent : le charisme. Oui, une jolie fille sur une scène a toujours son lot d’avantages et les garçons sont nombreux à siffler alors que je fais aller ma chevelure sur le côté d’un mouvement provocateur. Oh, je sais, je suis une horrible gamine en manque d’attention, mais comme je l’ai répété plus tôt, je n’ai pas l’intention d’être raisonnable ce soir, alors si je dois servir d’eye-candy pour ces messieurs, tant pis, moi je m’amuse. Puis dans tous les cas les étoiles dans leurs prunelles sont flatteuses, mwahaha.

J’avoue posséder un peu plus de grâce lorsque l’alcool n’est pas au rendez-vous. J’ai du mal à me tenir en équilibre, mais un certain sens du rythme me permet de rester debout et même de danser à peu près adéquatement. Je fixe à présent mon ami en attendant qu’il se joigne à moi mais plutôt de chanter au micro que je lui tends, il se retourne sur lui-même comme en cherchant une issue, avant de fuir comme un lâche en direction opposée! Non mais, moi qui avait cru que lui, entre tous, se plairait de ma petite idée après avoir valsé avec un balais en chantant un air que je ne connaissais même pas! Quelle déception! Sans me laisser abattre, je le laisse faire en prenant toute la place sur la scène jusqu’à un éclair aveuglant me fasse sursauter. Je me retourne pour constater que Faust est de retour, dans un costume flamboyant rose à paillettes. Je l’applaudis et l’encourage alors qu’il prend place devant son micro à lui, attrapant le costume qu’il me balance et que j’enfile par-dessus mes vêtements tant bien que mal. Je reviens vers l’avant de la scène alors qu’il prépare pour moi le refrain… C’est mon moment de gloire!

«YOU ARE THE DANCING QUEEN, YOUNG AND SWEET OOOOONLY SEVENTEEN!»

Je me trémousse les fesses probablement beaucoup trop que ce que je devrais, je bouge à m’en décrocher les hanches même, mais je ne m’en soucie que peu. Je change le refrain du plus fort que je peux, avec toute mon énergie, tout mon petit cœur qui bat au rythme de la musique.

«YOU CAN DANCE… YOU CAN JI-IIIIIV- Wow wow wooooooohhhh!»

Dans mon enthousiasme, je me suis un peu trop approchée du bord de la scène et après une tentative désespérée de me rattraper qui implique beaucoup de battements dans l’air inutiles, je tombe brutalement de la scène en traînant mon micro avec moi, ce qui cause une cacophonie, puis un grand son aigu qui fait grincer tout le monde des dents. Le cul par-dessus la tête, mon corps en entier me fait mal et je me suis mordu la langue en tombant sur le menton. Par réflexe, ma main se porte à mon cou, où repose la chaîne qui retient la bague de fiançailles offerte par Weston… ou du moins… était.

«HOLY COW! La bague… merde, merde… Fa-au-au-auuuuust! Tu dois m’aider, il faut retrouver ma bague… En plus de pas lui donner de réponse pour sa demande en mariage, je vais quand même pas lui perdre la bague…»

À quatre pattes, je cherche désespérément l’objet dans la lumière tamisée de l’endroit, complètement affolée et étourdie de ma chute, inconsciente qu’autour, tous peuvent entendre et confirmer ses rumeurs qui courent au sujet du Victoria/Phantom depuis un moment… Oups?
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MessageSujet: Re: We believe in unicorns |Faust|   We believe in unicorns |Faust| EmptyJeu 23 Juil 2015 - 15:57



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Feat Mercedes L. Blanchett

Faust ne chante plus sérieusement depuis longtemps. Depuis la mort de son père et qu'il ne voit plus Clive, il n'en a plus l'envie, tout simplement, quoique Alice lui réclame quelques berceuses de temps en temps, qu'il lui accorde le plus discrètement possible. Mais forcer le ton en chantant volontairement faux ? Ça, le hérisson veut et adore faire, surtout en prenant la voix la plus insupportable et la plus loin possible des véritables notes. Tout ce qui est ridicule, il adore, et il aime en faire des caisses telle la drama queen qu'il est, du haut de ses vingt-cinq ans (et oui, il se fait vieux le pépère mine de rien). Alors il s'y donne à cœur joie, crachant presque ses poumons sur la scène comme pour assassiner les tympans de toutes les personnes présentes et ce sans la moindre honte, en en profitant un peu pour faire quelques mouvements de hanches et de popotin volontairement ridicules. De temps à autre, il en profite pour donner des coups de fesses à son amie, juste pour accroître le ridicule de la chose. Et le pire c'est qu'il est fier de sa performance, et recommencerait sans la moindre hésitation si on le lui demandait.
Il s'arrêta toutefois immédiatement lorsque plusieurs sons brusques et sourds arrivèrent à ses oreilles, en plus du bruit strident du micro tombant au sol. Il s'inquiéta un peu en la voyant au sol, mais ne put s'empêcher de glousser quand il remarqua qu'elle allait bien, en réalité. Il descendit immédiatement de la scène pour aller l'aider à se relever, mais trop tard, la voilà qui paniquait déjà en beuglant désespérément qu'elle était à la recherche de sa bague pour son possible mariage et qu'il fallait la retrouver rapidement et-
ATTENDS UNE MINUTE LÀ, JOUEUSE, ELLE A DIT QUOI ?!

Oui oui, il venait de buguer, l'observant avec de grands yeux écarquillés, comme certaines personnes qui les avaient reconnu et s'en donneraient donc à cœur joie dans les magazines, mais de son côté ce fut davantage une derpface de l'extrême. Oui parce que comprenez bien que ce couple, c'était un peu le dernier qu'il imaginait comme mariés, avec la cérémonie, les costumes et tout le tralala. Disons que question image mentale, celle-là était un peu priceless. Mais même si la surprise et l’étonnement furent à leur comble, il finit par retrouver le contrôle de ses mains et se mit à chercher également. Bon, il aurait au moins une ou deux questions à lui poser plus tard, mais vu leur état et la situation immédiate, cela pouvait attendre au moins quelques minutes.
Mais il fut bien obligé de remarquer que rien ressemblant à une bague ne tombait dans son champ de vision, et au bout d'un moment, il releva la tête, s'apprêtant presque à abandonner, jusqu'à ce qu'il remarque qu'une personne étant en train d'essayer de s'éclipser rapidement, l'air pressée. Dès que leurs regards se croisèrent, une lueur de panique passa dans les yeux de l'homme, et ses traits se crispèrent. Pas besoin d'être un génie pour deviner, à ce train là. Alors que le coupable accélérait le pas, Faust se releva vivement, attrapa son amie par le bras pour la forcer à se relever avec certes assez peu de délicatesse mais c'était pour la bonne cause.

« Si tu veux donner une réponse à ton mec, va falloir qu'on se grouille le cul pour rattraper le type là-bas ! »

Il la tira par le poignet jusqu'à la sortie, puis libéra sa Démolosse de sa ball. Bien que l'état des deux dresseurs l'agaça un peu, elle remarqua vite la cible, et un grand sourire maniaque, presque cruel, étira sa gueule, révélant ses dents acérées et redoutables.

« VA CHERCHER ! »

Et dans un aboiement qui ressemblait davantage à un grondement, Dalhia s'élança, suivi par son dresseur qui paraissait un peu trop enjoué à l'idée de ramener cette larve par la peau des fesses, si la Démolosse en laissait un morceau toutefois.
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MessageSujet: Re: We believe in unicorns |Faust|   We believe in unicorns |Faust| EmptyJeu 23 Juil 2015 - 21:14


♦ WE BELIEVE IN UNICORNS ♦feat. Faust Donovan
Je crois qu’il est trop tard pour revenir en arrière ou même pour renoncer à mes recherches en prétendant avoir halluciné, j’ai beau être légèrement soûle, ça ne va pas jusqu’aux hallucinations, surtout pas de ce genre. Maintenant à peu près tout l’établissement est au courant pour la demande en mariage de Weston (ou du moins s’en douteront ils j’espère) vu j’ai beuglé telle une vache espagnole en pleurnichant sur le sort de cette pauvre bague. Je me rends compte à cet instant que je me suis habituée à sa présence autour de mon cou, comme un petit secret qui m’était destiné. Le seul qui l’aille vu hormis ma cousine (qui m’a bien forcé de lui montrer) est bien sûr celui qui me l’a offert dans un geste inespéré d’amour. Et plutôt que de chercher, je me mets à réfléchir à nouveau à cette stupide proposition à laquelle je n’ai toujours pas trouvé réponse et qui continue de me hanter comme au premier jour. Avec l’alcool, toutes ces réflexions me font tourner la tête et je m’assois contre le plancher pourtant plutôt poussiéreux en me fichant complètement qu’on puisse voir mon string dépasser de mes shorts. Je suis complètement dépassée encore une fois, prise entre deux eaux en ayant le pressentiment désagréable que je m’y noierai. Que faire, je me sens tellement piégée! Et si je dois rentrer les mains vides, le blondin aux abdos d’enfer croira que je ne le prends pas au sérieux et même que je m’en fiche. Je soupire pour faire passer l’envie de pleurer. Oui, l’alcool me rend légèrement émotive, et alors?

Je sursaute alors qu’on m’attrape et me tire brutalement le bras. Entraînée vers le haut, je trébuche et renverse une chaise vide, m’excusant au passage à… personne finalement et me laisse entraîner à la suite du garçon à piques qui semble avoir une bonne piste pour retrouver l’objet convoité. Quelqu’un aurait volé ma bague? Oh le salopard! Une grande fureur s’empare de moi et je suis maladroitement Faust à l’extérieur où il fait appel à Dahlia alors que je fais de même avec Kinu. La chienne de feu et son dresseur sont néanmoins plus rapides que nous et j’entends le voleur hurler alors qu’il reçoit de bons coups de mâchoire dans les fesses, juste là où c’est bien tendre et juteux. Il semblerait que la Démolosse y prenne grand plaisir, ce qui augmente le rictus contre mon visage. Je prends mon sac à main à deux mains et me met à frapper (par très fort vu mon état) le jeune homme en rouspétant comme vieille mémé, la voix suraigue et grincheuse au rendez-vous après avoir gueulé dans mon micro.

«Espèce de petit minable, vas-tu me rendre ma bague caliiiiiiiisseeeeeuh!»

Kinu, un peu blasé par ma faiblesse, me repousse pour s’emparer de l’homme, le remettre brutalement sur ses pattes et le foudroyer du regard de son expression la plus charmante bien sûr. Un simple grondement s’échappe de la gorge du reptile. Entre lui et la redoutable Démolosse, il n’a pas intérêt à résister. D’une main tremblante, il tend l’objet, absolument terrorisé. Le pauvre je crois qu’il se fait pipi dessus, pauvre minet! Sitôt l’Aligatueur le relâche qu’il s’enfuit sans demander son reste. Je crois bien qu’il a battu des records olympiques au sprint celui-là. Pour ma part, je remets la bague autour de mon cou, un grand sourire de satisfaction qui s’efface aussitôt que je me retourne. D’un côté, Kinu m’observe avec un air blasé, conscient que je suis un peu éméchée, de l’autre, Faust qui vient d’entendre tout ce que j’ai dit au sujet de cette bague et cette demande en mariage et toutes ces choses que je tais depuis un moment… disons des mois?

«Hum… j’imagine que je dois une explication pour tout ça hein? Enfin, merci Dahlia.»

Je me dandine d’un pied à l’autre, cherchant des mots pour expliquer ce qui s’est passé, mais à vrai dire, il n’en existe pas d’autres que «Weston m’a demandée en mariage, je n’ai pas su quoi répondre et je le fais poireauter depuis tout ce temps.». Mais je ne peux pas m’y résoudre, alors je procède à ma technique d’affront préférée : la fuite.

«Victoria utilise Téléport ziouuuuuuuuu….»

Sur ce je file à l’intérieur et commande aussitôt un nouveau verre. Oui, j’ai six ans, je sais.
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MessageSujet: Re: We believe in unicorns |Faust|   We believe in unicorns |Faust| EmptyVen 24 Juil 2015 - 13:22



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Dalhia aimait un peu trop mordiller le popotin des malotrus. C'était une activité amusante qui la distrayait, et elle trouvait toujours un malin plaisir à martyriser les gens qui l'agaçaient, surtout quand Faust l'observait avec autant d'amusement, trouvant toujours la vision hilarante. Et celui-là toutefois, même si il n'y avait pas grand chose à mordre, il gigotait et couinait comme un gros bébé pathétique, pris au piège alors qu'elle s'assurait de laisser des marques pour un mois ou deux au moins. Bah oui, on a le sens du travail bien fait ou on ne l'a pas, quand même. Et Dalhia est une Démolosse très, très appliquée à la tâche.
Faust ne peut s'empêcher d'éclater de rire bêtement en voyant le voleur se retrouver en face d'un Aligatueur absolument pas commode (mais qui fait moins le gros dur devant Déméter, ça Faust peut vous l'assurer) qui pourrait le déchiqueter en quelques mouvements à peine. Et il glousse comme un abruti, encore plus en voyant la jeune femme taper le vilain monsieur avec son sac à mains, en laissant échapper des injures d'une voix qui n'a absolument rien de menaçant et qui amuse davantage le conseiller qu'il ne l'impressionne. Mais bon, en même temps, vu la dose d'alcool qu'elle avait ingéré, c'était déjà bien qu'elle arrive à parler et à comprendre ce qui se passait autour d'elle pour l'instant. Il aurait peut-être dû l'aider, mais il était un peu trop sadique et appréciait le spectacle, et puis ce n'était plus qu'une question de temps avec que Victoria ne récupère son précieux. Et oui, de rien pour l'image mentale de Mercy en Gollum, c'était totalement gratuit.

L'affreux individu prit donc la fuite comme un voleur (ah, ah) les laissant de nouveau seuls. Un silence gênant s'en suivit, car en effet la jeune femme aux cheveux roses avait lâché un détail suffisamment surprenant et étonnant pour qu'il ait quelques difficultés à relancer la conversation comme si de rien n'était. Bah oui, parce que 'hé dis donc, comment ça va ton possible mariage que t'as l'air de galérer un max à envisager', n'était il fallait l'avouer pas la meilleure des façons d'aborder le sujet. Et il n'était même pas sûr qu'il avait le droit de le faire, mais sa curiosité mal placée l'assaillait tout de même d'interrogations plus ou moins variées et originales. Mais alors qu'il allait briser la glace, la plus jeune (oui oui, il hallucinait toujours sur ça, mais il se faisait vieux mine de rien le pépère) fuit lâchement vers l’établissement le plus proche pour prendre un nouveau verre, sous les yeux confus et derpiques de Dalhia et Faust. La Démolosse et son dresseur échangèrent un regard perplexe. Les sourcils levés et la bouche fermée dans une expression un peu stupide pour l'humain, et un air à moitié méprisant et las pour la chienne ; non, vraiment, ces histoires de bipèdes ne la regardaient pas. Elle réclama donc d'être ramenée dans sa ball, ce qui fut fait immédiatement, et le conseiller finit par rentrer dans l'établissement pour rejoindre son amie, un peu mal à l'aise, ne sachant pas quoi dire. La derpface du siècle, quoi, parce que ce genre de truc, ce n'était vraiiiiiiment pas son dada. Il réclama par ailleurs un truc assez faible en alcool, voulant avoir un minimum les idées claires pour la question qu'il était sur le point de poser. Après un long silence gênant, il finit par prendre la parole.

« Donc, euh... Ça veut dire qu'y faudra que j't'appelle madame Hills-Elric, juste Elric ou tu gardes le nom de jeune fille ? »

Oui oui, de toutes les façons de parler de la vache dans la maison, il avait choisi celle-là. Quand on vous dit qu'il n'est pas doué.

« Enfin... Je sais pas, je dois te féliciter ou éviter le sujet à tout prix ? On pourrait prendre une bière en plus en fait si jamais on parle de ça, j'crois qu'on va en avoir besoin. »

Un peu paumé, le hérisson. En même temps, comment ne pas l'être à sa place ? Ils ont déjà un peu d'alcool dans le sang et sont tous les deux aussi perdus question vie sentimentale, avec en plus le fait que concernant ces deux-là, une demande aussi importante et officielle n'aurait pas été quelque chose qu'il aurait prévu. Donc du coup, maintenant il avait besoin de prendre une graaaaaaaande gorgée d'alcool.
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Mercedes L. Blanchett
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MessageSujet: Re: We believe in unicorns |Faust|   We believe in unicorns |Faust| EmptyVen 24 Juil 2015 - 23:02


♦ WE BELIEVE IN UNICORNS ♦feat. Faust Donovan
D’accord, j’ai su me montrer bien plus courageuse à certains autres instants de mon existence, comme par exemple lorsque j’ai décidé de prendre le boulot de journaliste under-cover sur l’île d’Enola, ou lorsqu’on m’a demandé de retrouver une prison top-secrète, quand je me suis relevée après un passage en prison et même lorsque j’ai remporté la Compétition. Sincèrement, j’en suis à me demander si j’ai perdu la touche. Où est passée la fille pleine de badassness, la longue chevelure rose se mêlant au vent, celle qui n’a peur de rien même au détriment de sa propre vie? Je rage contre moi-même, contre cette angoisse qui me paralysie et que j’ai eu l’occasion de décortiquer dans tous les sens avec ma thérapeute. Malgré les explications fournies, je n’arrive pas à accepter cette part de moi, sans toutefois chercher à la vaincre. Résultat? Je stagne. Je stagne et c’est plutôt pathétique, en espérant que Weston n’en souffre par trop. À présent, je joue à l’autruche, la tête enfouie dans un verre d’alcool plutôt que dans le sable cependant, attendant le retour de mon ami qui ne me fera probablement pas attendre bien longtemps, tâchant de préparer une explication plausible à la question qui ne tardera pas de se présenter. Une certaine agitation à l’entrée attire mon regard, Kinu est entré pour me suivre, se faufilant tant bien que mal jusqu’à moi avant de réclamer de retourner au confort de sa balle. De toute façon il ne souhaite pas rester pour ce qui suit, toute cette histoire de mariage le blase.

Pour ce qui est de Faust, comment décrire son expression? Un derpface absolu qui me tire quelques jours. Oui, si j’arrive à surprendre le Conseiller d’entre toutes les personnes de ma connaissance, alors l’heure doit être plutôt grave et je ne passerai probablement pas à côté des explications desquelles j’ai tenté de me défiler. Le jeune homme pose donc la question qui me fait baisser la tête jusqu’à la table où je m’assène quelques coups sur le front, avec l’idée peu enviable de le tuer, dissimuler son corps et faire comme si de rien n’était… tout ça pour y réchapper. Aller grosse truite ambulante, prends tes foutus couilles et dit quelque chose au lieu de gémir avec ton front sur la surface de la table. Je relève la tête en pensant à sa question. Mercedes Elric… Ça sonne plutôt classe mais simplement l’idée me fait frémir de dégoût.

«HÉ, si je dis oui, et j’ai pas dit que je vais dire oui, je garde mon nom de jeune fille, capiche? Aucun homme au monde ne me prendre mon i-identité!»

Je prends une longue gorgée avant de regarder mon ami d’un air totalement piteux. Je ne voulais pas m’en prendre à lui, c’est idiot, il n’est pas là pour me piéger, pour me priver de ma liberté ou quelconque foutaise du genre comme j’arrive souvent à m’imaginer malgré ma confiance en lui.

«Désolée… Enfin… comme tu peux voir ça me met dans tous mes états. Je fais poireauter le pauvre mec depuis des mois, je n’arrive pas à me décider. Il m’est venu comme ça, en sortant du centre de désintoxication en mode «tu es la femme de ma vie, épouse-moi!» hahahaha…»

Mon rire devient très nerveux. Très… très nerveux. Je ne sais toujours pas quoi penser de cet épisode ou de cette demande si spontanée. Je me prends la tête à deux mains en la secouant, incertaine de comment poursuivre.

«Ça me rend complètement dingue, des fois je me dis qu’il fait exprès, on était bien avant tous les deux non? Pourquoi est-ce qu’on doit se marier? Je ne sais pas… Je le sens dans mes tripes que c’est le bon mec pour moi, mais tout ça c’est juste… terrifiant.»

Je soupire avant de boire une nouvelle gorgée. Je n’ai pas encore assez bu, je crois.
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MessageSujet: Re: We believe in unicorns |Faust|   We believe in unicorns |Faust| EmptyMar 28 Juil 2015 - 18:59



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Ils ont l'air foutrement cons, là, dans leurs costumes moulants à paillettes, à parler de trucs bien trop sérieux au goût de Faust autour d'une bière pas assez froide sur les bords, tout de même. Mais il ne le fera pas remarquer, vu qu'il arrive déjà difficilement à remettre ses idées en place et à bien se rappeler tout ce qu'il vient d'entendre. Alors il a tenté l'humour comme moyen d'aborder le sujet sans non plus venir en gros bourrin inconsidéré ; comprenez bien que Faust n'est pas un spécialiste en matière d'amour, vraiment pas, et encore moins sur ce sujet épineux qu'est la partie plus  'officielle' du mariage à cause de ses antécédents. On peut dire qu'il a des casseroles suffisamment grandes derrière lui pour avoir un peu de mal à traiter du sujet sans y repenser automatiquement, ce qui l'handicape considérablement, mais on dirait bien qu'il n'allait pas avoir d'autre choix que le faire, quoiqu'il en dise. Et puis au fond, il avait bien trop d'affection pour Victoria pour ne pas avoir un minimum de curiosité, et aussi de l’inquiétude en vue de sa réaction qui puait le malaise à six cent kilomètres à l'heure.
Il fallait croire que sa plaisanterie était la mauvaise, puisqu'elle se mit à se défendre bec et ongles en insistant sur son refus de perdre son identité. Le Donovan sourit maladroitement, n'ayant pas pensé à ça sur le coup ; en fait lui s'en balançait un peu de cette histoire de nom, il savait juste que certains avaient des préférences, et c'était plus sur ce point qu'il avait voulu jouer, mais ça avait l'air d'être un point trop sensible pour le moment. Il se serait presque excusé si il ne l'avait pas vu prendre un air piteux juste après, pour finalement s'excuser. Il lui fit un bref geste de la main pour lui indiquer que ce n'était rien.

Visiblement, de ce qu'il en comprenait, et il n'avait pas besoin d'être psy pour le comprendre, cette demande brusque et non attendue avait chamboulé la jeune femme au point de lui faire voir cette demander comme un bouleversement incontrôlable dont elle ne pouvait même pas entrevoir les retombées. Logique qu'elle panique, donc, et le rire nerveux qui résonne à ses oreilles ne le surprend même pas, quoiqu'il aurait presque envie de faire la même chose en constatant à quel point cette histoire est similaire à celle auquel il voulait oublier de penser, sans succès toutefois. On dirait bien qu'il allait être forcé de la débiter...
En soupirant, il prit une grande gorgée de sa bière pour être au moins momentanément occupé par le goût et la sensation que lui procurait l'alcool qu'il venait d'ingérer, avant de prendre quelques secondes, puis de parler après avoir encore une fois soupiré d'un air fatigué.

« Y'a trois ans, la femme avec qui j'avais envie de passer le reste de ma vie m'a largué quand je l'ai demandé en mariage. »

Il ne la regarde pas dans les yeux, ne voulant pas y voir de pitié ou une quelconque lueur peinée qui l'aurait juste agacé, mais aussi car il ne veut pas montrer à quel point rien que parler de ça lui fait du mal. Oh, il ne pleure pas, mais ses traits ont changé, donnant à son visage davantage un air neutre et impassible qu'autre chose.

« On avait pas commencé sérieux du tout, en fait. C'était supposé être un truc du genre 'la soirée et les croissants mais après basta', si tu vois ce que je veux dire. Sauf que ça s'est pas passé comme ça du tout, et qu'au final notre bordel a tourné en relation sérieuse. On faisait pas les malins, j'peux te l'assurer, d'autant plus qu'aucun de nous deux n'avait le cran de l'avouer. »

Il avoue tout ça d'une voix détachée et désinvolte, comme si il en était complètement distant, un rictus amer sur son visage. Il prend une nouvelle gorgée, espérant y trouver l'envie de continuer, ais rien ne vient. Alors il se force.

« Et quand je suis devenu conseiller, j'avais envie de... Je crois que je voulais vivre tranquille. J'avais passé quoi, quatre ans à la rue, à vivre dans des apparts miteux de gens que je connaissais à peine et dehors ? C'est con, mais j'avais envie de cette espèce de vie parfaite à la noix qu'ils te présentent à la télé, genre deux gosses, un labrador et une grande baraque. Je voulais tout d'un coup, parce que j'en avais eu marre de traîner dans la merde. »

Il aimerait bien avoir quelque chose pour se défouler, mais il n'a rien hormis son ton, où l'on peut décerner un peu d'amertume et et d'acidité envers lui-même. Il a suffisamment pensé à cette histoire pour ne plus avoir de difficultés à en discuter, mais la pilule est toujours dure à avaler.

« Et elle, c'était... Je sais pas. Je sais juste que j'étais bien avec elle, et que même si on se disputait, on avait un truc. C'était quelqu'un que j'aurais pu la voir tous les matins au réveil que ça m'aurait jamais dérangé. »

Il soupira.

« Alors quand elle m'a dit non, j'suis tombé de haut. Elle m'a dit voulait profiter de sa jeunesse, s'amuser, et que devenir un de ces vieux couples chiants, ça ne la tentait pas plus que ça. C'était son choix, mais j'avais quand même envie de chialer comme une merde. Enfin, j'ai chialé comme une merde, pis après j'ai lâché l'affaire. Au bout d'un moment, me suis rendu compte d'un truc. »

Il prit une dernière gorgée de sa boisson, vidant définitivement le verre, avant d'enfin rencontrer son regard, plus calme et tranquille.

« Au final, le mariage, ça change que dalle. Même une fois ça fait, si jamais t'as envie de changer d'avis, c'est chiant mais loin d'être impossible. C'est pas une prison ou un cauchemar, mais si tu le vois comme ça, ça le sera. »

Il en avait eu, des soirées pour réfléchir après leur rupture. À se demander ce qu'il avait bien pu faire, ou ce qu'il avait mal compris des intentions de Winnie, sans jamais vraiment trouver de réponse. Il avait bien cherché à la contacter pour qu'ils discutent, mais elle s'était encore et toujours montrée injoignable. Il avait donc abandonné, et s'était retrouvé seul avec ses pensées, encore et encore, sans que rien ne change.

« Après, je te dirai pas de dire oui ou non, au fond on s'en balance de l'avis des autres ou même du concerné, l'important c'est que tu te dises que tu fais ça pour toi. Si t'as envie de vivre ta vie avec ce gars, c'est qu'une formalité. Mais ça doit pas être une obligation. »

Il fit bien attention à la regarder directement cette fois, en agitant un peu son verre pour faire cliqueter les glaçons.

« Au fond, tu flippes de ce que ça représente ou de ce que tu crois que ça représente ? »
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Mercedes L. Blanchett
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MessageSujet: Re: We believe in unicorns |Faust|   We believe in unicorns |Faust| EmptyJeu 30 Juil 2015 - 0:47


♦ WE BELIEVE IN UNICORNS ♦feat. Faust Donovan
Mercedes Blanchett. Qui est-elle véritablement sincèrement? Qui arrive à la déchiffrer sous ses airs cocasses, ses grands rires bruyants, ces sourires séducteurs, ses regards enflammés? Bouge, la jolie, fais-leur voir ce dont tu es capable, montre-leur comment tu es belle et saine d’esprit. Bien sûr. Images. Futiles, mensonges. Cette jeune femme qui se tient devant vous à l’instant correspond réellement à tous les qualificatifs qui peuvent vous venir en tête : d’abord, il faut bien se l’avoir, agréable à regarder, charismatique et charmeuse, dynamique aussi, avec une lueur enfantine dans le regard à s’y méprendre, puis bien sûr sympathique mais un peu bruyante et souvent déplacée, fouineuse à souhait, un peu capricieuse et curieuse, maladivement curieuse. Oui, en surface, bien sûr, la jeune femme à l’épaisse chevelure rose correspond parfaitement à cette définition simpliste. À éplucher un peu plus loin, on devine un certain courage et un orgueil peu banal, une certaine difficulté d’attachement aux autres mais aussi un côté généreux et dévoué. Jusque-là, la route s’avère encore plutôt aisée, à condition de vraiment tenir à elle, il est plutôt facile de le découvrir. Mais le fond, les couches les plus profondes de son être, enfouies et dissimulées sous ces sourires et cette folie candide, personne ne connaît véritablement Mercy Blanchett, pas tant qu’elle veillera à se protéger du regard des autres et à ce sujet elle est douée, véritablement douée. Difficile de deviner que sous cette apparence frivole et enjouée se cache un cœur de verre déjà craquelé par des événements, autant de blessures qui jamais ne guériront. Probablement par optimisme, elle-même refuse d’y porter la moindre attention, comme dans l’espoir que ces cicatrices s’apaiseront avec le temps.

Ouais. Sincèrement, en d’autres circonstances et aussi précieux me soit Faust, je n’aurais jamais osé prononcer le mot «mariage» et «terrifiant» dans une même phrase, simplement pour conserver cette image de «je m’en foutisme» de celle dont la vie file selon un train quotidien sans anicroche. Si on pouvait me pardonner ma descente aux enfers en janvier 2014 suite à mon emprisonnement, la nature des événements subis venaient expliquer en majeure partie mes craintes, mes pleurs, ma débandade émotive. Or cette fois, à qui je fais de la peine, hein? La pauvre Merk, dont on a demandé la main, l’homme de ses rêves en plus. J’ai honte, honte de moi, de ce que je ressens, de ce que je fais subir à Weston, de ce que je nous inflige. S’il croit que ses sorties de plus en plus fréquentes passent inaperçues, s’il croit que j’ignore qu’il en souffre de ce silence… Non, il ne dupe personne, mon attitude le blesse. À mesure que les jours, les semaines, les mois s’écoulent, sa patience s’égrène, nous nous éloignons progressivement. Je n’ai jamais osé lui dire tout ceci, ou du moins j’ai tenté au moment de la demande sans véritablement trouver écoute. Le Champion d’Anula ne comprendra probablement jamais que ce que je ressens en ce moment n’a aucune raison avec lui, que mes sentiments à son égard en demeurent intouchés.

Pourquoi maintenant alors? J’en ai marre, beaucoup trop marre. Des discours d’Adélia à la con au sujet du mariage, des silences de Weston, du débat interne qui m’entre-déchire de cette putain de culpabilité qui me suit comme une ombre mais aussi de la perspective d’être coincée, que chaque pas vers l’avant ou l’arrière causerait une grande explosion dont je ne mesure même pas encore les dommages. J’ai atteint une limite probablement, en réalisant à quel point la bague peut m’être précieuse au moment où on a tenté de me la retirer. Si je refuse comme mon premier instinct m’y porte, alors on me la retirera. Et j’y suis attachée, non pas pour la valeur de l’objet en lui-même qui m’importe nullement, mais plutôt pour ce qu’il représente, comme un fragment de l’affection de mon amoureux. Une idée bien niaise probablement, mais ainsi sont les humains : portés vers le symbolisme et particulièrement attachés à des bribes de sentiments. Oui, je l’aime cette putain de bague, je la tiens d’ailleurs à l’instant contre l’annulaire de la main droite, joue nerveusement avec l’anneau en pesant le poids de mes aveux. Ce n’est que lui, le garçon habillé dans un foutu costume à paillettes avec des cheveux ridicules et tête de gamin de seize ans. Oh, il pourrait bien être une termite intergalactique venue des confins de l’univers que la réaction serait la même. Parler à cœur ouvert de mes vulnérabilités, non merci, je préfère passer mon tour, mais cette fois je crains qu’il ne soit trop tard. Je regrette de ne pas avoir su fermer les lèvres et sourire comme d’habitude, jouer à l’idiote pour me sortir de cette situation épineuse et oublier cet épisode.

Or, c’était sans compter l’alcool qui, il faut se l’avouer, altère énormément mon jugement, titille mon émotivité et ma sensibilité naturelle, me délie la bouche et me rend directe et provocatrice. Je serre le point contre ma boisson, que j’ai déjà terminée afin d’oublier ce point où nous en sommes, ici, à cette table, à discuter de sujets d’«adultes» comme si on avait quelque chose à faire et encore une fois j’ai simplement envie que tout rentre dans l’ordre, que cette demande n’aille jamais eu lieu. Si seulement ça pouvait être si simplement, mais maintenant Faust va parler et il va me faire chier, j’en ai même la certitude absolue. Rien de ce qu’il pourra dire ne me satisfera amplement, j’y trouverai toujours de quoi critiquer car reculée, acculée contre un mur sans aucune issue. J’espère même qu’il affirmera ne pas être à l’aise avec le sujet et changer le ton de la conversation mais quelque part je sais pertinemment que j’ai cherché ses conseils de par le désespoir contenu dans mes propos, un désespoir bien réel même si je tâche de le dissimuler même à moi-même. Alors il ouvre la bouche et j’écoute, bien sûr, tout d’abord d’une oreille quelque peu distraite et prudente, comme par résignation, avant que le sens de ses mots ne me frappe de plein fouet.

Faust Donovan, tout comme moi, ne paraît pas particulièrement en surface, mais j’ai réalisé il y a un moment déjà que malgré ce côté… expressif de lui-même disons, il est tout aussi frileux à l’idée de confier des parts de son passé. J’en connais peu à son sujet malgré notre amitié solide et sa position de confident dans ma vie. Nous n’avons plus huit ans, il faut dire, et qu’il conserve quelques parts de lui-même dans l’ombre ne m’indispose nullement (même si j’ai toujours vécu une sorte de curiosité malsaine à connaître les détails croustillants de la vie des autres). Mais aujourd’hui, il me prend totalement de court. Non seulement j’ignorais totalement qu’il ait eu ce genre de relation sérieuse dans sa vie, mais aussi qu’il… L’a demandé en mariage. L’histoire se répète, semble-t-il, l’attitude du jeune homme a changé, il s’est réfugié quelque part où je ne pourrai pas découvrir ce qu’il ressent réellement, un lieu où, tout comme moi, il se protège contre ses propres ressentiments. Il continue, d’un ton qui m’en rassurerait presque si je ne le connaissais pas si bien, car un rictus amer vient assombrir tout de même ses traits et je devine que cette histoire est pénible à partager, même s’il me l’offre de son plein gré.

La suite me sidère, j’ai l’impression pénible de revivre ma propre histoire amoureuse, avec l’angoisse pratiquement intolérable de voir la mienne se terminer dans les mêmes circonstances, de gâcher ce que nous avons mis un bon moment à construire en dépit de nos difficultés respectives. La rencontre au hasard, une nuit et un petit-déjeuner autour de croissants, cela devait nous suffire, mais c’était sans compter que nous nous attacherions l’un à l’autre. Alors que s’est-il passé? Dans l’esprit de Faust comme dans celui de Weston, la perspective d’une alliance aussi importante et imposante que celle du mariage me paraît incongru, j’en viens même à me demander dans mon esprit embué d’alcool s’il ne s’agit pas d’une histoire d’hommes, s’ils y voient un attrait qui m’échappe toujours. Mais dans tous les cas, je ne peux pas m’empêcher de penser à cette femme qui a brisé le cœur du conseiller, et j’ai mal. Mal pour lui, mal pour moi et pour Weston de penser que je pourrais répéter l’histoire tout simplement par peur de m’engager. Finalement, le jeune homme à mes côtés m’expose les raisons devant cette grande demande, dessine pour moi une vision que je ne partagerai jamais. La maison, le chien, les gosses? Cet avenir considéré comme le rêve absolu chez plusieurs jeunes gens de notre société, je ne l’ai jamais partagé, même avant les événements qui m’ont repliée contre moi-même. Encore aujourd’hui, je me demande ce qui pousse notre société à vendre cette image comme la seule issue possible, encore une fois je me demande si je dois m’y plier.

Les paroles de Faust me plongent de plus en plus dans une épaisse confusion, d’autant plus que je ne parviens à réfléchir qu’au prix d’un effort terrible. Je réalise qu’après s’être débattu avec toute sa merde, Weston a probablement recherché ce même sentiment qui décidé le conseiller à poser un genou en terre. La tranquillité, la sécurité, l’assurance peut-être que ce calme durera, auprès de moi. Mais moi, suis-je en mesure de lui fournir ce qu’il désire? Alors qu’il évoquera les enfants (car il s’agit nécessairement de la prochaine étape dans ce scénario soi-disant «parfait»), comment vais-je affronter la situation? Je reprends mes esprits, chasse ma panique quand Faust évoque «un truc». Ce truc ouais. Bordel, dans tout ce qu’il vient de dire, voilà enfin quelque chose que je peux comprendre. Depuis le début de ma relation avec Weston, j’ai senti que nous partagions un élément unique et indescriptible, une sorte de chimie, un délic, appelez-le comme vous le voudrez, mais à présent il nous définit et me pousse toujours plus vers l’avant. J’y pense avec une pointe d’émotion et je me rends compte que je suis presque au bord des larmes, avec cette foutue histoire de rupture et de truc magique et oh, c’est bien trop cruel. Où veut-il en venir avant que je me mette à chialer, hein?

Trop tard. Il évoque encore une fois son ex, et je sais qu’il détestera que je pleure pour lui, mais il est trop tard. Je me sens comme la pire merde du monde, simplement parce que j’ai envisagé de briser le cœur de Weston, parce que moi aussi je tiens ce genre de discours à la con de «je suis jeune, je veux profiter de la vie weshe» alors que mon amoureux ne m’a jamais brimé du tout dans ces domaines. Je m’essuie les yeux avec frustration envers moi-même, sans comprendre le flot d’émotions qui me submerge, un peu honteuse aussi de brailler comme une gamine (ce que je suis, avouons-le). Je me sens incapable de faire la part des choses entre ses émotions à lui au sujet de sa rupture, et les miens, je mêle tout et je repense à la misère que j’ai ressentie après avoir laissé tomber mon cousin et premier amour, Jonas. En dépit de tout ce qu’il a pu me faire, j’ai tout de même pensé perdre la raison pendant cette époque de ma vie. Une époque qui encore aujourd’hui me définit, m’écorche. J’ai peur de me raccrocher à Weston comme j’ai pu le faire avec lui, j’ai peur de m’y perdre aussi, de m’y emprisonner et de finir mal. Faire confiance, même lorsqu’on aime, même lorsque les preuves s’accumulent, ce n’est pas si aisé.

Mais Faust continue à parler. À ses yeux, le mariage ne change rien, n’a rien d’irrémédiable. Sauf qu’il n’a pas assisté au divorce de mes parents. J’étais peut-être une gamine, mais j’ai vu mes parents s’entre-déchirer jusqu’à la moelle pour ne serait-ce qu’une once de victoire l’un contre l’autre. Ce qui était un amour passionné s’est transformé en guerre, une guerre dont je faisais partie des nombreux prix. Et cette vision d’horreur s’est gravée en moi d’une force indélébile, a péjoré à mes yeux la notion même de cette union sacrée. À quoi bon se jurer l’éternité si on doit terminer sa route ainsi, dans les pleurs, les cris, le chantage, les coups de téléphone en pleine nuit, les insultes et les coups de couteaux dissimulés sous les sourires? Je regarde obstinément la table, furieuse sans même savoir pourquoi, une nouvelle larme arrachée roulant contre ma joue jusqu’à ses paroles m’apaisent d’elles-mêmes. Je crois que j’avais besoin d’entendre de la bouche de quelqu’un que je ne suis pas obligée. Je ne suis pas obligée d’épouser Weston. Il s’agit d’une possibilité, mais d’accepter ou non revient à moi. Et ma réponse devra être forgée de par ma volonté. Si jamais je dois accepter de le marier simplement pour éviter la catastrophe qui suivra, alors rien n’y fera. Je me recule contre ma chaise, silencieuse, pensive. Le cœur lourd, abominablement pesant même contre ma cage thoracique, je me sens profondément confuse, mais aussi en quelque sorte allégée, comme libérée d’une sorte d’idée de prison qui me rendait complètement cinglée.

Alors la question me parvient, me tire même un sourire qui ne me délie cependant pas ton mutisme. Je prends un moment pour l’analyser, aussi pour y trouver une réponse. Au final je secoue la tête, un peu perdue, un peu trop soule probablement pour entretenir quelconque discours cohérent et pourtant je tâche de le faire, après un long soupir et un geste vers le serveur pour un nouveau verre. Je vais en avoir besoin.

«Je me suis faite toutes sortes d’idées sur le mariage tu sais. Ton idée de la vie parfaite avec les gosses et la maison, j’en ai toujours eu horreur, j’ai toujours cru que c’était de grosse merde, de la fucking bullshit pour les niais. Et j’ai tout fait pour fuir le «modèle doré», ça me faisait chier, hell, ça me fait encore chier, c’est de la merde tout ça. Des gosses, j’en veux pas, j’en ai horreur, je les supporte pas, dès que je les vois, je pense…»

Je n’ai pas besoin de le nommer. Je le regarde tout droit dans les yeux et il sait, bien sûr, il a vu les souvenirs transmis par Golden, il y a un an déjà, de ce moment où je me suis fait avorter.

«Enfin, j’ai peur. J’ai juste peur et ça m’énerve encore plus que tout le reste. Je sais que je place le mariage comme une idée de conformisme total à la con, quand je regarde Solène et Damdam, je sais que c’est pas l’idée quoi. Mais juste… Putain de merde, je suis vraiment trop soule.»

La pièce tangue sous mes yeux, je soupire.

«J’ai peur d’être cette fille dans la belle robe blanche tu vois? Et qu’après de tout gâcher. De me retrouver encore dans une situation où je ne me reconnais même plus, de ne plus être moi-même, à cause d’un… sans offense hein… à cause d’un homme. J’aurais continué ma vie d’aventures sans lendemain si ce gros connard de blondin de merde était pas arrivé tu vois? J’aurais continué dans mes histoires immatures et ne pas savoir ce que ça fait de vouloir se réveiller à côté d’une même personne tous les jours sans souci. C’était ma vie avant, et j’étais prête à changer pour le mieux mais maintenant j’ai peur de trop changer et de devenir…»

Les mots m’échappent, tout s’embrouille.

«De devenir une personne définie par une autre.»

Enfin, le serveur arrive avec un nouveau verre.
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MessageSujet: Re: We believe in unicorns |Faust|   We believe in unicorns |Faust| EmptyDim 9 Aoû 2015 - 23:26



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Feat Mercedes L. Blanchett

Même avec le temps qui avait passé, Faust aurait été incapable de dire si Winnie avait été la plus belle erreur ou la pire de sa vie. Elle était un peu comme Clive, un sujet tabou qu'il ne fallait pas aborder sans qu'il ne l'ait fait lui-même sous peine d'être victime de son regard le plus noir et de son humeur la plus méprisante. Il avait réfléchi, encore et encore, même si il ne faisait que mettre du sel sur la plaie en le faisant, sans arriver à une réponse. Au fond, sûrement aurait-il dû cesser de se torturer l'esprit avec ces pensées et passer entièrement à autre chose, mais il n'avait jamais pu faire disparaître cette sensation de pincement dans sa poitrine à chaque fois qu'il apercevait son image sur un magazine, qu'il l'entendait par hasard à la télévision ou qu'il repensait rien qu'à instant aux moments passés avec elle. Elle était un peu cette tumeur au cerveau qu'il ne pouvait pas détruire. La métaphore est peut-être un peu glauque, mais pas loin de l'état d'esprit de Faust à ce sujet. La seule façon de gérer ça était de vivre avec ce sentiment amer et constant d'avoir loupé quelque chose qui aurait pu être bien plus qu'une simple histoire éphémère, car rien ne pouvait vraiment alléger ce constat qu'il faisait.
Alors il ne sait pas trop pourquoi il a décidé de lui parler ça, maintenant qu'il y pense. Lui-même n'était pas un expert, et Arceus seul savait que sa vie sentimentale et amoureuse était loin de faire de lui un saint ou quelqu'un qui aurait pu se permettre de donner des conseils parfaits. Mais sans doute était-ce pour cela, en fait, car lui aussi était tout aussi paumé que la jeune femme devant lui, avec ses doutes et ses pensées jamais formulées, ses erreurs innombrables et ses incertitudes multiples sur le sujet. Pour lui faire comprendre que c'était normal, de ne plus s'y retrouver, que face à un sujet si complexe aux facettes multiples, personne ne pouvait vraiment se croire incollable. Ou alors  ces gens-là marchaient aveuglément vers le vide, sans se rendre compte du dangers vers lequel ils courraient.
Peut-être que ses mots ne serviraient à rien, et qu'il aurait parlé dans le vide, exposant sa vie inutilement sans que rien ne résonne chez Victoria. C'était un risque qu'il avait pris consciemment, quoique qu'il était à ce moment-là tant plongé dans un état de 'je comprends tellement t'as pas idée' qu'il avait repoussé la crainte de cette possibilité assez loin dans son esprit. Mais maintenant, il l'observait sans un mot, observant sa réaction pour savoir ce qu'il pouvait en déduire. Il jouait machinalement avec l'agitateur de son verre, trouvant dans ce simple geste de quoi oublier même momentanément la lourdeur qui avait envahi l'atmosphère. Et dire qu'il y a peu ils dansaient comme des abrutis sur la piste... Pour au final finir par se lamenter sur leurs vies amoureuses désastreuses devant de l'alcool. Non, vraiment, même en sucrant la réalité, il n'y avait pas d'autre moyen de le dire. Il fallait bien l’admettre, au bout d'un moment.

La voir pleurer ne suscita chez lui pas grande émotion, dû en majeure partie au faite que dans cet état, il n'était pas aussi apte à être empathique et compatissant qu'il ne l'était d'ordinaire. Il aurait sûrement grimacé en temps normal, mais il se contenta d'un regard assez vague et imperturbable, la laissant se calmer et stopper ses pleurs. Sûrement est-il un peu insensible sur le coup, mais révéler tout ça a vidé une bonne partie de son énergie, et il n'a maintenant plus aucune envie de se laisser aller à des grands élans d'émotion. Faust ne se lamente pas sur sa condition, mais voilà, c'est aussi un souci : il ne se laisse pas assez le faire, ce qui conduit parfois aux grandes explosions d'émotions que l'on lui connaît, mais là n'est pas vraiment le sujet. Alors il attend qu'elle réponde, qu'elle s'exprime, en priant juste qu'avoir parlé aussi ouvertement, bien plus qu'il ne le faisait d'habitude, lui permettrait au moins de se sentir à l'aise sur ce qu'elle pouvait dire. Objectif modeste, enfin, quand on ne parlait pas de la jeune fille aux cheveux roses. Mais entre son jumeau et Natsume, Faust avait appris comment gérer ce type de personnes, recluses sur elles-mêmes, agressives quand on tentait de s'approcher d'elles émotionnellement, constamment en train de cacher leurs véritables sentiments. Ironiquement, il en avait pris l'habitude ; il savait marcher sur le fil, maintenant. Quoique la joueuse arguera que non, vu la trace de coup qu'il avait gardé pendant plusieurs jours suite à un certain accident, et le fait que le Shimomura, en la voyant deux jours plus tard, lui avait confié que si il avait su, il l'aurait frappé plus fort encore. Mais bon, il ne pouvait pas non plus avoir le beurre, l'argent du beurre et l'arrière-train de la crémière. Ça serait mauvais pour le commerce.

Une idée de la vie parfaite... Peut-être, mais pas vraiment la sienne. Non, l'idée que Faust se fait de la vie qu'il désire est une vie excitante et tranquille tout à la fois, un mélange des deux qui l'empêcherait de faire toutes les anneries du monde, poussé par son amour inconsidéré de l'adrénaline. Alors sur le moment, quand il avait enfin quitté la vie de misère qui avait été la sienne pendant pas loin de quatre ans, il avait désiré ce calme. Pour lui, le mariage lui servirait à se poser, mais il n'aurait jamais été son genre de vouloir reproduire ce modèle dicté par la société comme le seul bon. En réalité, sûrement cela n'aurait-il rien changé à la relation qu'il avait avec Winter, hormis peut-être que cela l'aurait rassuré sur le fait qu'il avait dorénavant un point fixe. Ne jamais avoir de toit fixe ou de certitude de pouvoir manger ou se doucher le lendemain, ça a tendance à exacerber les craintes sur la stabilité. Et comment faire le point sur soi-même, sa santé mentale et son futur sans cela ? Ironique pour quelqu'un qui aime tant les risques, vraiment, quand on y pense.
Il ne peut empêcher un rictus amusé, un peu amer aussi, de naître sur son visage lorsqu'il l'entend qualifier cette vision de merde. Oui, c'était pas loin de l'idée qu'il s'en faisait maintenant et avant, sur ce point il était d'accord. La niaiserie n'avait jamais été son fort, et encore moins dans son genre de cas. Mais disons que dans son état d'avant, il avait voulu croire qu'il lui était possible à lui, le raté, de vivre une vie normale et paisible. Après tout, tous étaient plus doués que lui en tous points ; que ce soit en intelligence, en activités physiques ou en talents artistiques, il n'avait rien qui le distinguait. Ses capacités d'écrivain, malgré ses efforts, n'étaient pas exceptionnelles et si il savait que le principal était de s'amuser, il savait reconnaître ses fautes, et pour les autres hobbies, il n'était pas mieux. Arceus, il n'avait jamais été foutu d'apprendre à jouer correctement d'un instrument et ce malgré tous les efforts d'un frère chef d'orchestre et d'un frère presque prodige en tous points compatissant.
Sûrement que sa relation avec Clive ne l'avait en rien aidé à développer son estime de soi. Que faire lorsque son propre frère jumeau le dépassait en tous points ? Clive avait été l'enfant parfait ; brillant à l'école, extrêmement doué en musique, réussissant même à jouer de trois instruments avant la vingtaine et en plus de ça, très bon stratège. Non, sincèrement, quand Faust se regardait avec ses résultats scolaires plus que médiocres, ses talents musicaux et artistiques limités à une capacité au chant très agréable à entendre mais pas non plus sensationnelle... Au fond, si il n'avait pas eu une équipe de pokémon talentueux et le caractère d'une fouine imprévisible et rusée lors des matchs, alors sûrement n'aurait-il jamais rien accompli, pense-t-il. Enfin, maintenant c'est moins le cas, même si son complexe d'infériorité quant à Clive restait. Il avait Alice, et un bon nombre de personnes dans son entourage pour lesquelles il se disait qu'il avait peut-être une utilité. Dorénavant, il pouvait avoir une vision moins négative de lui-même et réaliser ce qui l'avait poussé à agir ainsi. Tout le monde est différent toutefois, mais si il y a une chose qu'il partage avec Victoria pour l'instant, ou du moins qu'il a ressenti lui aussi, c'est la peur.

Il se demande un instant si c'est ce qu'a ressenti Winnie elle aussi, ce soir-là. Il essaye de recoller les morceaux de souvenir qu'il a de cette soirée qu'il avait pourtant désespérément tenter d'oublier, et il s'étonne durant un instant de remarquer que peut-être que oui. Mais au fond, il ne peut pas savoir, parce qu'ils n'en ont jamais parlé. Oh, ils s'étaient revus après cette fameuse demande et leur rupture supposée, mais à chaque fois que l'un d'entre eux tentait d'aborder un sujet sérieux quand ils se revoyaient, ses lèvres étaient happées par l'autre et ils ne se laissaient plus parler, cherchant à enfouir à jamais cette discussion qu'il aurait vraiment, vraiment dû avoir. Faust aurait dû insister, mais il avait été lui-même coupable de cette lâcheté, profitant du fait qu'il était bien une des seules faiblesses de la jeune femme aux cheveux bleus pour éviter le sujet. Oh, elle n'avait pas été en reste, mais maintenant qu'il y repensait, il ne voyait qu'une conclusion.

« Tu dois lui parler. »

Il se rend compte que ce n'est pas simple, alors il lui fait un signe de la main pour la faire patienter, le temps qu'il avale une gorgée de la boisson qu'on vient de lui servir. Il ne sait même pas ce que c'est, mais au goût il reconnaît quelque chose qui ressemble à du gin. De toute façon, la chaleur dans sa gorge lui assure vite qu'il s'agit d'alcool ; parfait, il en a besoin.

« Enfin, je sais que c'est facile à dire et que dans les faits c'est pas du tout le même délire, et tu fais ce que tu veux. Mais au final ça serait p'têtre plus simple si t'en discutais avec le premier concerné, nan ? »

Il fait une pause brève durant laquelle il soupire et finit par se gratter la nuque, cherchant les mots pour ce qu'il s'apprêtait à dire. C'était plus difficile qu'il n'y paraissait.

« Tu sais, je crois pas que l'amour ça fonctionne comme ça. Dis-moi niais si tu le veux, mais on aime quelqu'un parce que c'est quelqu'un d'autre, pas pour le faire s'effacer. Ça après, c'est ce que j'en pense, et au fond on s'en balance pas mal, c'est pas le sujet. Excuse-moi de la divagation, je crois que l'alcool brûle le reste de mes neurones fonctionnels. »

Pour quelqu'un ayant bu toutefois, il fallait avouer qu'il s'exprimait tout de même assez bien, malgré tout ce qu'il disait. Barf, c'était peut-être les origines allemandes et japonaises, lui disait son cerveau visiblement friand de stéréotypes un poil racistes une fois sous l'emprise de l'alcool.

« Enfin... Si t'as l'impression que ça se dégrade ou que tu te perds, t'as le droit de dire stop, hein. Tu seras jamais juste 'la femme de' ou 'l'épouse de'. T'es Victoria fucking Hills, excuse-moi de l'accent pourrave mais tu vois ce que je veux dire. Tant que tu agiras par ta propre volonté, ça changera jamais. »

Nouvelle gorgée, cette fois rien que pour son plaisir personnel, pas de motif antérieur.

« Si t'as envie, vas-y. Si tu veux pas, bah ça veut pas dire que vous devez vous séparer, vous pouvez très bien vivre sans ça, c'est pas un passage obligé. Enfin après tu péterais sûrement la classe en robe, j'dis pas. »

Il finit par soupirer un peu, ayant perdu de cette gravité qu'il avait tout à l'heure grâce au temps de récupération dont il avait disposé.

« T'es pas piégée, mais tu dois quand même répondre à Weston, un jour ou l'autre. Pas forcément tout de suite hein, y'a pas le feu au lac, mais au moins lui expliquer ce qui te passe par la tête. Bon après, c'est pas facile et chuis certainement pas un exemple en la matière, donc je dis pas que ça sera aisé, mais si tu peux pas parler de ça avec lui bah... Comment vous allez faire ? »

Ce n'est pas véritablement une question, ou du moins elle est entièrement rhétorique. Il n'attend aucune réponse, et c'est calmement qu'il l'observe pour observer ses réactions, sans inquiétude, pitié ou joie.


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