Age : 31 Messages : 485 Date d'inscription : 28/04/2014
Âge du personnage : 19 ans Métier / Études : Championne Dresseur de Zazambes Pseudonyme(s) : Tabitha, surnom de dresseuse
Niveau : 60 Team active :
Akemi la Galifeu ♀ - Brasier - Naïve
Alastor le Carchacrok ♂ - Voile Sable - Rigide
Eryn la Crocorible ♀ - Intimidation - Joviale
Edwin l'Hariyama ♂ - Isograisse - Gentil
Astrid la Pandarbare ♀ - Poing de Fer - Calme
Miornir l'Hippoducus ♂ - Sable Volant - Brave
Team spécifique :
Soren le Lucario ♂ - Attention - Solo
Asaki le Grotichon ♂ - Brasier - Modeste
Fukuo le Bagguiguane ♂ - Mue - Jovial
Hayate le Karaclée ♂ - Fermeté - Pressé
Sujet: High School Enola Mar 17 Nov 2015 - 1:52
Manolo
La musique, le refuge de ce grand garçon maladroit. Constamment juchés sur ses oreilles, ses écouteurs lui offrent la satisfaction de se couper du reste du monde, lui il est encore trop grand, trop maigre, difforme à mi-chemin dans une puberté difficile pour lui, trop étrange et solitaire, mais surtout trop muet. Incapable de communiquer, Manolo préfère se réfugier dans ses propres pensées plutôt que de tenter véritablement de s’intégrer à la jungle que représente ce lycée à ses yeux biaisés probablement. Il zigzague entre les tables de la salle à manger commune avec une adresse formée par la seule habitude de ses gestes. À son habitude, l’adolescent de quinze ans ignore ses pairs pour se laisser porter dans son propre univers flottant. Lunatique, à la dérive, une ombre parmi les siens, un inconnu. Il se préfère ainsi, à passer inaperçu, à observer plutôt qu’à participer, frappant régulièrement contre le plateau rempli de victuailles pour marquer le rythme effréné passant dans ses oreilles. Il se sent soulevé par les musiques de Queen, d’ACDC, des Rolling Stones et des Beatles, ou encore de sons plus métal que rock. Il les adore toutes, même certaines pièces plus pop de son époque. Il a appris depuis très jeune à écouter faute de savoir s’exprimer, ainsi il est sensible à chaque morceau qu’on lui présente. Il sourit en se dirigeant vers le fond de la pièce, où il rejoindra un ami peut-être, ou où il s’échouera dans sa solitude en scrutant discrètement une jolie fille du coin.
Ou du moins est-ce son plan original. Rien ne se passe comme il faut dans ce lycée, il l’a souvent appris à ses dépens. Son handicap en ont toujours fait un mouton noir (il a toujours fait en sorte qu’il en reste ainsi il faut dire…), et même la victime de formes d’intimidation et d’harcèlement à certains niveaux. Justement, au moment où il passe entre deux tables particulièrement animées, il ne remarque pas la jambe traînante dans le passage, placée spécialement pour lui. Maladroit de nature, il se prend les pieds bien entendu dans cette jambette, expédiant son plateau sur un autre élève situé un peu plus loin et le propulsant brusquement sur le plancher. Bien sûr, le bruit simultané du plateau s’écrasant sur une autre personne et de l’adolescent s’étalant de tout son long sur le sol attire l’attention et la pièce se fait brusquement silencieuse. Puis, alors que Manolo tente tant bien que mal de se relever, les rires se mettent à fuser de toutes parts, méchants et gratuits. Honteux, le brunet se relève et se dirige un peu plus loin pour récupérer son plateau, avec l’envie furieuse de pleurer qu’il ravale bravement. Sa tante lui a assez répété que les autres trouveront toujours de quoi se moquer, qu’il faudra simplement être plus fort, plus mature. Il relève la tête vers la personne ayant subi sa maladresse avant de porter sa main juste sous son épaule et d’effectuer avec son poing fermé un mouvement circulaire. Ce geste signifie «désolé» dans son langage. Il soupire ensuite, dépassé par cette vie sauvage qu’est celle des lycéens. Parfois il déteste vraiment être un adolescent.
Explications:
Coucou guys et bienvenue dans ce RP «High School Enola»! Je vous propose un petit RP-délire tous ensemble, mettant en vedette nos petits bouts d'choux. Enola est pleine d'enfants et de bambins que nous n'avons pas encore la chance de connaître, eh bien je vous propose de les jouer ici en tant qu'adolescents au lycée! Manolo est donc le neveu de Charlie, mon nouveau PNJ. Il a 15 ans, il est très grand et maigre et déformé comme tout bon ado qui se respecte, mais il est quand même mignon quand il arrête de se cacher, avec les jolis yeux bleu-vert de son papa et des cheveux bruns un peu trop longs sur sa tête peut-être (Many, fais pas la gueule, faut aller chez le coiffeur!). Libre à vous de jouer la personne l'ayant fait trébucher, la personne ayant reçu toute sa bouffe, ou autre, faites vous vraiment plaisir :D I hope you enjoy :B
PS : Vous n'avez pas à suivre les âges je pense, on peut faire ça random un peu c'est juste pour le plaisir après tout ^^ Et je jouerai aussi Céleste pour ceux que ça intéresse, mais un peu plus tard ;)
Crystal S. Ikeda Newbie
Messages : 25 Date d'inscription : 01/06/2015
Âge du personnage : 8 ans (16 avril). Métier / Études : Elle ne va pas à l'école car ses parents s'occupent totalement de cette éducation & qu'ainsi elle peut suivre sa mère sur les routes, mais a déjà un niveau scolaire supérieur à celui des enfants de son âge. Pseudonyme(s) : .
# Haneko, qui signifie "enfant de la plume" en japonais, est son nom de future dresseuse.
Niveau : 10. Team active : .
- Zola
♀ - Illusion - Timide. Pas de CTs.
- Drick
♂ - Tête de Roc - Naïf. Pas de CTs.
- Nora
♀ - Attention - Fofolle. Pas de CTs.
- Aimelyn
♀ - Fermeté - Rigide. Pas de CTs.
Sujet: Re: High School Enola Mar 17 Nov 2015 - 15:07
High Scool EnolaUn lycée enolian - ft. la nouvelle génération - PDV Naomi Weber.
Les adolescents sont cruels, Naomi l'avait déjà appris à ses dépends lorsqu'elle en était une & subissait leurs démonstrations de méchanceté ; mais aujourd'hui, alors qu'elle est passée au-dessus depuis un moment, & qu'elle est désormais surveillante d'un lycée donc dotée d'une certaine autorité sur eux si bien qu'elle n'est plus victime mais seulement témoin.. Aujourd'hui, dans ces conditions nouvelles pour elle, elle voit d'autant mieux les taux de cruauté que certains peuvent atteindre, & il est des fois où elle ne peut s'empêcher de se dire qu'elle était chanceuse. Non seulement les moqueries à son égard n'étaient dû qu'à ses décisions propres d'avoir un style propre, d'assumer son affection pour les papillons & le dessin, d'avoir de bonnes notes faisant rager les autres qui la nommaient intello, & enfin d'avoir son caractère bien à elle ; mais en plus, elle n'était pas seule à le supporter. Elle se défendait, & son frère était toujours auprès d'elle, & un ami de l'époque aussi qui s'était rapproché du duo car victime des mêmes stigmatisations. La plupart des adolescents de ce lycée subissant les sévices de leurs camarades n'ont pas cette chance d'être plusieurs, une partie d'entre eux n'a même pas la chance d'être harcelé pour un choix propre qu'ils pourraient effacer s'ils décidaient de chercher à se faire oublier. Certains cas l'interpellent déjà grandement, & pourtant cela ne fait qu'à peine dix jours qu'elle est là.
Ou plutôt qu'ils sont là, puisque son frère jumeau a été embauché comme surveillant dans ce lycée en même temps qu'elle ; mais pour l'heure, & jusqu'à midi encore, il est en cours magistral à l'université de lettres. Il arrivera donc seulement une demi-heure après, & cette fois elle n'a pas le temps de le consulter même d'un regard pour choisir l'attitude à adopter face aux situations imposées par leur premier emploi tout neuf. Un emploi auquel ils ont dû s'adapter seuls, en s'appuyant uniquement sur l'autre, car le proviseur & le CPE n'ont pas jugé utile de leur assigner un formateur, & elle avait pressenti dès le matin que sa première journée seule ne serait pas de tout repos ; car jusqu'à présent, son frère & elle avaient uniquement été au travail en même temps puisque leurs emplois du temps l'avaient permis. Mais pas aujourd'hui, hélas, & ce matin encore elle n'était pas sûre d'être prête à affronter les lycéens seule, même avec son statut particulier de membre du personnel. Pourtant, elle devra bien faire avec en montrant qui plus est le moins possible ses propres doutes ; & il lui faudra réagir seule à cette situation qui se présente là sans consulter qui que ce soit, car le temps d'aller chercher conseil serait comme souvent absent. Au moment où le silence s'abat sur le self du lycée après un double grand fracas, Naomi sait déjà qu'elle n'aura pas d'autre choix que de choisir quoi faire dans une situation qu'elle n'a jamais rencontré sans l'aide de personne. Un fin soupir lui échappe, & elle se lève lentement pour se tourner vers la scène, au moment même où l'adolescent qui a chuté se relève.
Elle le reconnait immédiatement, car ce n'est pas la première fois qu'elle le devine cible de troubles. Manolo Jones. Un jeune garçon muet, souvent embêté par ses camarades de manière rarement sympathique, mais jamais devant les adultes bien entendu si bien que les jumeaux Weber n'ont jamais pu intervenir pour lui ; d'autant plus qu'il ne vient jamais s'en plaindre. Discriminé car discret & silencieux, si ce n'est pas une honte ça. Les rires commencent à fuser de toutes part, agaçant l'adulte qui serre les poings. Abandonnant alors son plateau, la jeune femme aux cheveux verts commence à louveoyer entre les tables pour rejoindre l'adolescent, loin d'être dupe quand aux raisons de sa chute mais dans la révoltante incapacité de dire quoi que ce soit si lui-même n'en dénonce pas la cause car elle n'a rien vu.
- Silence!
Un mot clamé plus fort que les éclats de rires sur un ton autoritaire inhabituel pour cette douce jeune femme douce, qui résonne alors que le silence revient en partie, un silence surpris. Pas l'habitude de voir un adulte intervenir, étonnés que ce soit elle qui semblait peut-être trop gentille? Tant pis pour eux. Posant une main sur l'épaule de celui qui a reçu le plateau dans la figure, elle s'assure qu'il n'est pas blessé, avant de se tourner vers Manolo. De brefs ricanements satisfaits se font entendre, convaincus que c'est lui que l'adulte va gronder, mais le Prismillon de la jeune femme qui l'accompagne toujours au travail les fait taire d'un regard. Elle, elle se contente de réunir ses deux bras pour esquisser quelques gestes à l'intention de l'adolescent muet, dans ce langage qu'il est peut-être seul ici à comprendre mais qui est le seul susceptible de lui permettre de parler sans avoir à écrire. Que s'est-il vraiment passé, demande-t-elle, espérant peut-être un peu naïvement gagner une réponse honnête ; mais devant témoins même s'ils ne comprennent pas ce qu'il dit, osera-t-il? Au moins, il saura que d'autres ici peuvent comprendre ce qu'il a à dire.
Naomi Weber, accompagnée de :
Naomi a 21 ans désormais, & est une jeune adulte calme & posée, douce & chaleureuse que les lycéens apprécient bien depuis qu'elle est devenue surveillante il y a dix jours. C'est la première fois qu'elle est présente sans son frère, car un cours à l'université où il est en 4è année (master 1) l'empêchait de prendre cet horaire avec elle. Elle n'a pas froid aux yeux & sait faire preuve d'autorité, comme quand elle a fait taire tout le monde pour aller se préoccuper Manolo. Cependant j'ai supposé être dans un lycée de fioutues têtes brûlées où les adultes laissent un peu couler, donc ce calme qu'elle a obtenu pourrait ne pas durer à mesure que la surprise des gamins s'estompera Elle s'exprime envers Manolo en langue des signes, qu'elle a apprise à son entrée aux Beaux-Arts juste car elle trouvait intéressant de maîtriser un des langages silencieux qui existent. Yup, ce premier post est assez long. Mais vous comprenez, mise en place
fiche by Nighty Jaegan, alias Rayquaza.
Dernière édition par Crystal S. Ikeda le Mar 17 Nov 2015 - 16:32, édité 2 fois
Weston Elric Habitué
Age : 31 Messages : 615 Date d'inscription : 29/11/2013
Âge du personnage : 26 Pseudonyme(s) : Phantom (Champion dresseur)
Niveau : 60 Team active :
- Dracaufeu ♂ - Kyle - Braisier - Jovial
Sujet: Re: High School Enola Mar 17 Nov 2015 - 16:19
• High School Enola •feat. tous les jeunes de l'île
Si certains de ses semblables trouvaient cette nouvelle poussée hormonale difficile, le grand blondinet, quant à lui, n’avait jamais eu de raisons de se plaindre de son nouveau statut dans cette société. Peut-être était-ce lié à ses succès dans le monde des adolescents, mais dans tous les cas, Benjie ne faisait pas partie de ceux qui trouvaient difficile de grandir. Bien sûr, il avait lui aussi ses petites phases d’adolescent ingrat qui hurle après ses parents lorsque ceux-ci refusaient de le voir rentrer à la maison aux petites heures du matin, mais même ce genre de choses étaient bien rares, puisque son père se mettait la majorité du bord de son fils, et indiquait clairement à la seule femme de la maison que « bah, c’est normal, c’est juste un ado! ».
Non, véritablement, le seul descendant du champion d’Anula n’avait véritablement aucune raison de se plaindre. Il avait été gâté par la nature autant physiquement qu’intellectuellement, et son statut de capitaine de l’équipe de baseball de l’école, en plus des couvertures médiatiques qui faisaient parties de sa vie depuis très jeune déjà en raison du rôle de son père, lui permettaient d’obtenir la popularité et des amis à la pelleté. Mais bien sûr, ce genre de chose venait avec un prix. Avec tout ceci derrière lui, Ben n’avait d’autres choix que de se conformer à certaines règles qui ne lui plaisaient pas toujours, et parmi ces règles, il y avait celle de toujours s’assurer de faire rire ses semblables. Mais comme le blond n’était pas vraiment le meilleur humoriste du lycée, il avait dû se tourner, et ce depuis les tous débuts de sa scolarité chez les grands, vers une forme d’humour qui lui plaisait un peu moins, et qui le rendait toujours quelques peu coupable, mais qui avait tout de même le mérite de fonctionner à chaque fois : s’en prendre aux plus faibles. Et parmi les plus faibles se trouvait un jeune homme qui, même si Benjie l’avait pris en affection, était une véritable cible sur patte. Le pauvre Manolo, un jeune homme aux prises avec un handicap qui lui avait valu le surnom de « la carpe », s’approchait de la table du capitaine et de ses coéquipiers, et comme tous avaient regardés le blond avec une intention très clair dans le regard, le jeune homme de seize ans n’avait eu d’autres choix que de se plier à leur demande, forçant un sourire amusé sur ses lèvres. Se contentant de sortir sa jambe de sous la table, il n’avait pas eu à attendre bien longtemps avant que la magie ne s’opère, et que le garçon s’occupe de son sort par lui-même, en se prenant les pieds dans la jambe bien tendue du jeune Elric.
-Bah quoi, t’es rendu aveugle en plus, maintenant?!
Et cette remarque n’avait fait qu’amplifier les rires des camarades qui s’étaient empressés de féliciter l’auteur de cette blague ô combien classique, mais toujours si efficace. Sauf que ces rires cessent un peu trop brusquement à leur goût alors qu’une voix autoritaire s’élève dans la salle. Une voix nouvelle dans ce lycée où les adolescents pensent pourtant tout y connaitre. Apparait alors une jeune femme, accompagnée par son Prismillion, et aussitôt, le jeune homme se met à craindre la suite. Contrairement à certains surveillants qui connaissent bien Benjie, et qui le laissent souvent filer sans même prendre la peine de lui coller quoi que ce soit d’autre qu’un avertissement, cette nouvelle venue semble prendre son travail un peu trop au sérieux, en allant même communiquer avec le crapet dans son propre langage. Et cette fois, malgré ce qui serait attendu du capitaine de la part de ses camarades, le jeune homme contente cette fois de se taire, ne cherchant pas d’avantage les ennuis.
(c)Golden
Résumé:
Comme il fallait une vialaine brute, Benjie vient de combler ce rôle Donc en résumé, comme Ben fait partit des populaires de l'école (capitaine sportif et fils d'un champion l'oblige), il se sent un peu obligé de toujours faire rire tout le monde, et ce qu'il a trouvé de mieux pour le faire, c'est bien sûr de s'en prendre aux plus faibles, et comme Manolo rempli bien ce rôle, c'est bien entendu lui la victime (sorry pour ses agissements ;w;), mais quand il voit Naomi arriver, il commence à avoir un peu peur des conséquences, puisqu'il ne la connait pas vraiment comme surveillante. Wala
Alexander Nagel Administratrice
Age : 31 Messages : 880 Date d'inscription : 07/07/2013
Âge du personnage : 26 ans, né un 2 février Métier / Études : Tortionnaire, Dresseur a ses heures, Débute une carrière d'acteur, Se tient actif mais ne sait pas quoi faire de sa vie. Pseudonyme(s) : ›› Dio Silvery, Officier Subalterne du Régime (principalement tortionnaire et combattant, ponctuellement homme de main).
Sujet: Re: High School Enola Mar 17 Nov 2015 - 19:41
Ludwig
Untz untz untz. Quand j’descends en moto.
Eh oui, du haut des ses 18 ans de deux fois redoublant, Ludwig peut dorénavant fièrement brandir son permis de moto légal! Parce que c’est pas parce qu’on sèche la moitié des cours qu’on peut pas avoir son permis, non mais! Ce ratanplan ralentit en arrivant devant l’école, et roule assez l’entement pour profiter du fait que le vent insulaire chaud lui fasse voler les cheveux et sa chemise par-dessus de son T-Shirt à l’effigie de Swagg man, son idole de toujours. Derrière ses ray-ban, le blondin sourit à tous quand il arrive au bahut, en retard, comme d’habitude, juste pour l’heure du repas. Il sait que les gens se retournent sur son passage. Après tout, voila plusieurs années qu’il est le Roi de ce lycée. Untz Untz Untz. En scredd’ j’arrive pour faire le show.
Le blondinet aux lunettes teintées installe une sucette au coca dans sa bouche avant de se diriger vers le self, plaçant ses bras autour des épaules de deux de ses « amies » très chères. Ludwig n’a que des amis, ici. Hypocrite assumé et populaire, il se prend pour le dieu du lycée, ne pense qu’à bien s’entendre avec tout le monde, aussi superficiel que cela puisse paraître, il est en ce sens un exemple de sociabilité et de coollitude (un peu moins un exemple d’assiduité en revanche). Il vous arrangera même le coup avec la nana ou le mec de vos rêves si vous demandez gentiment. Trop cool, hein? Si il est comme ça, après tout, c'est que sans ça, son rêve d’admiration et d’amour superficiel que les gens ont pris l’habitude de lui donner se briserait en morceaux. Oh, certains sont francs avec lui, un peu trop même. Ludwig ne veut pas les écouter, après tout, une seule reproche ou accusation à son égard le fait pleurer sous sa couette pendant des jours entiers.
Untz Untz Untz. J’suis l’dieu du lycée! Yo!
Dans une de ses oreilles est enfoncée un écouteur unique, à travers lequel passe en boucle son propre rap, le premier qu’il a composé. (Non, nous ne parlerons pas des tronches qu’ont tiré son frère et son père lorsqu’ils ont découvert les raps du petit blondin, même si ce serait foutrement drôle). Pourquoi faire me direz vous? Simplement pour donner de la confiance à cet intérieur complètement flippé, protégé à tout bout de champ par le beau gosse blond à swag apparent. Ça, il espère juste que personne ne le sait! Il n’a pas changé, depuis tout ce temps, Ludwig est toujours un trouillard de première en son fond intérieur, même avec 12 ans de plus. Son truc à lui c’est la vitesse, l’extrême, le risque. Car le blondin a foutrement besoin de se prouver à lui-même qu’il est courageux, qu’il existe. Mais il est bien le premier à savoir que ce n’est pas ça, le vrai courage.
Untz Untz Untz. Posey avec mon crew dans l’resto!
Oui, il devrait varier les rimes, maintenant qu’il se réécoute. Sans commentaires. Donc voila, Ludwig arrive à une table où tout le monde le salue, avec des regards de toutes sortes : faux, moqueurs… D’autres simplement neutres. A-t-il seulement de vrais amis, à cette table? A force de se faire des liens superficiels, Ludwig commence à en oublier ce que ce serait, d’avoir de vrais liens solides et indispensables. Mais bon… Il ne veut pas finir seul dans son château comme un certain connard de binoclard, même si à lui, ça lui convient très bien. Mais, parfois, il a beau faire tous les efforts du monde pour être le dieu du lycée, l’attitude de certains de ses « potes » lui donne envie de vomir.
Ce pauvre gars au look métalleux , « le muet » ou « la carpe » comme les imbéciles l’appellent, n’a rien demandé, surtout pas à déclencher l’hilarité du restaurant scolaire tout entier car il vient de se ramasser à terre. Et cette honte va lui coller à la peau au moins un mois. Bon, Ludwig plaint aussi la nana qui s’est reçu le plat sur la face, mais bon, ce ratanplan voudrait être pote avec tout le monde, sur sa planète Bisounours. Et franchement, il admire ce grand brun aux écouteurs. A sa place, il aurait éclaté en sanglots et aurait fui en courant sans demander son reste. Car, oui, ça aurait pu être lui, à sa place, et personne ne lui aurait adressé un traitement différent. Le blondin serra les poings, et ouvrit la bouche pour dire quelque chose à l’adresse de ce débile qui a fait un croche-pattes. Le pire au final, c’est que c’est la victime qui s’était excusé, il n’aurait pas dû.
« T’es vraiment qu’un gros connard, Elric! » avait-il envie de hurler à son "pote" monsieur le base-balleur fabuleux. Mais il n’est pas assez couillu pour risquer de se mettre toute sa table et des rumeurs à dos. La cruauté et la bêtise des lycéens dans toute sa splendeur. Parfois Ludwig remerciait le ciel de l’avoir fait beau mec. Pendant que les autres s’esclaffaient, néanmoins, il eut le temps de mettre une partie de son repas de côté, avec dans l’idée de le refiler à ce garçon malmené quand il le recroiserait. En attendant, bah, il garda son sourire cool de façade, histoire de sauver les apparences. De toute façon, cette miss parfaite de pionne ; avait réglé le soucis avant lui, bien entendu. Tch. N’en a-t-elle pas marre de jouer les héroïnes, celle-là?! Tant pis, laisses tomber la générosité. Comme le dirait Riku dans sa langue maternelle..
I’m fucking dead inside.
« Eh, la pionne, tu kiffes du fond de ta culotte parce que tu crois qu’il y a écrit "police" sur ton front, là?! »
Sa réplique déclenche l’hilarité de sa table, et monsieur le Prince, comme on le nomme parfois est bien content de lui, il balance même un morceau de pain mouillé dans son verre à destination de la tronche de la pionne. Non. Il n’aime pas les pions, et surtout, il a la haine, car si il avait pu avoir assez de couilles, eh bah, c’est lui qui aurait pu aider le jeune Jones, qui a bien du mérite de toujours pas avoir pété de câble.
Pwette:
Donc… Lulu est encore au lycée à 18 ans (mais bon, vous avez vu son âge mental et physiquement il fait encore vraiment ado), car il a redoublé 2 fois pour manque d’assiduité. Mais il y va quand même encore car il faut qu’il ait son bac un jour et parce qu’il veut se sentir "bien" entouré. Sinon, à 18 ans, bah, Lulu ne s’en sort pas trop mal niveau adolescence, c’est un joli garçon blond aux yeux bleus qui porte des ray-ban, qui a une moto et qui se la joue Swagg man, qui aime faire du saxophone, du rap, et qui rêve d’être champion de rallye. Par contre à l’intérieur il n'a vraiment AUCUNE confiance en lui, il est hypocrite et voudrait être pote avec tout le monde car il manque d’amour, le pauvre /PAN/
Bref, sinon, il plaint beaucoup Manolo et admire son courage, mais ose pas aller le voir, car Lulu est une victime et il veut pas de « compromettre » devant ses « ami-e-s ». Mais il a quand même trop envie de l’aider et de le connaître Il est assis à la même table que Benjie et d'autres gens pas du tout superficiels, et rage intérieurement quand ce dernier fait tomber Manolo. Quand à l'arrivée de Naomi, bah, il 'aime pas les pions et trouve que Naomi se la joue héroine, ça l'énerve, donc il va l'embêter et lui lance du pain mouillé à la tronche... A toi de voir si ça lui arrive dedans ou pas, Ray o/
Charlotte S. Laurens Administratrice Fondatrice
Age : 31 Messages : 485 Date d'inscription : 28/04/2014
Âge du personnage : 19 ans Métier / Études : Championne Dresseur de Zazambes Pseudonyme(s) : Tabitha, surnom de dresseuse
Niveau : 60 Team active :
Akemi la Galifeu ♀ - Brasier - Naïve
Alastor le Carchacrok ♂ - Voile Sable - Rigide
Eryn la Crocorible ♀ - Intimidation - Joviale
Edwin l'Hariyama ♂ - Isograisse - Gentil
Astrid la Pandarbare ♀ - Poing de Fer - Calme
Miornir l'Hippoducus ♂ - Sable Volant - Brave
Team spécifique :
Soren le Lucario ♂ - Attention - Solo
Asaki le Grotichon ♂ - Brasier - Modeste
Fukuo le Bagguiguane ♂ - Mue - Jovial
Hayate le Karaclée ♂ - Fermeté - Pressé
Sujet: Re: High School Enola Mer 18 Nov 2015 - 14:30
Manolo & Céleste
«Puis c’est à ce moment que Erika m’a raconté que le proviseur a…»
La jeune fille s’interrompt brusquement en plein milieu de sa phrase, sous l’œil surpris de Céleste Ikeda, une jeune adolescente d’apparence banale. Néanmoins, les apparences sont trompeuses, car elle n’a absolument rien d’ordinaire, bien qu’on ne pourrait le soupçonner dans la situation. Son amie vient de s’interrompre à l’instant où elle reçoit brutalement le plateau d’un autre élève contre le dos et l’arrière de la tête, couvrant ses vêtements et sa chevelure châtain de la fameuse lasagne de la cafétéria ainsi que d’une salade verte accompagnée d’un petit gâteau. Si elle n’a rien vu venir, il ne s’agit pas du cas de Céleste, qui n’a rien manqué de la scène. Les ragots qui intéressent parfois ses copines ont tôt fait de la faire divaguer, et elle portait alors son regard sur la bruyante table des garçons populaires de l’autre côté du corridor passant. La bleue n’a absolument rien manqué de la jambette qui a propulsé Manolo Jones contre le plancher avant d’expédier le plateau en direction de son amie. Elle n’a rien manqué du geste, ni de l’auteur de celui-ci, Benjamin Elric. La déception embue son regard. Céleste possède cette naïveté enfantine. Elle déteste qu’on s’en prenne aux autres, surtout quand le malfrat n’est nul autre qu’un être cher à ses yeux. La jeune Coordinatrice a grandi avec Benjie, il est un de ses plus proches amis même s’ils oeuvrent dans différents groupes à l’école. Et le voilà qui fait trébucher un pauvre innocent simplement à cause de sa différence? Céleste bout intérieurement et foudroie du regard le responsable de ce carnage en espérant qu’il surprendra sa réaction.
Pour l’instant, le garçon muet est venu s’excuser auprès de sa copine qui ne fait que lui réserver d’avantage de mépris, une attitude intolérable à ses yeux et qui la hérisse d’avantage. En secouant la tête, Céleste offre un garçon le même geste d’excuse pour lui signifier qu’elle est désolée des agissements de son amie et tente de gesticuler «est-ce que ça va?» avec énormément de maladresse. Sa cousine Naomi lui aura appris quelques gestes qu’elle aura retenues tant bien que mal. Les langues autres que le français ont toujours représenté un énorme défi pour elle, alors que les mathématiques et les sciences lui viennent bien plus naturellement, tout comme bien sûr tout ce qui touche de près ou de loin les arts. Néanmoins, son geste semble faire du bien à Manolo, qui lui adresse un sourire rougissant. Many… a toujours apprécié Céleste (quel garçon du lycée ne le ferait pas hein?). Elle est non seulement jolie et futée, mais aussi assurée, sincère et naturelle, un cocktail qui la rend irrésistible auprès des jeunes hommes… mais aussi totalement indisponible. Céleste s’intéresse à tout il peut sembler, étant impliquée dans de nombreux comités scolaires (étant même capitaine de l’équipe de Coordination). Néanmoins elle n’a jamais réservé quelque intérêt qu’il soit aux garçons ou même à l’amour en général. L’adolescente n’en est pas encore arrivée à ce point dans sa vie malgré son cœur romantique. Elle préfère assister aux histoires amoureuses des autres plutôt que d’emprunter cette voie elle-même.
Parlant de Naomi, voilà que la nouvelle surveillante de l’école intervient et vient demander à Many ce qui s’est passé. S’il lui est redevable d’avoir fait taire les rires de ses camarades, le jeune garçon se sent embarrassé par la présence à la fois de Céleste Ikeda et de la nouvelle surveillante, toutes deux particulièrement de son goût (comme s’il était difficile hein). Cette double présence féminine attise son côté romantique et agite ses hormones sensibles. Il cherche quoi répondre à cette surveillante en tâchant de ne rien dire de ce qui s’est passé réellement. Il se contente d’hausser les épaules et de répondre (avec énormément de maladresse d’ailleurs) : «Je suis tombé, tout simplement, je suis très maladroit.».
«Est-ce qu’il vient de dire qu’il est tombé tout simplement? Nao, c’est faux, j’ai vu un élève le faire trébu…»
Céleste s’interrompt sous l’œil affolé de Manolo. Elle comprend que si elle continue et dénonce son agresseur, qu’il pourrait subir d’avantage de représailles. Mais elle croit en la justice, et s’apprête à continuer, quand une autre voix leur parvient. Manolo se retourne vers son auteur et rougit aussitôt en constatant qu’il s’agit du «roi de l’école» Ludwig Nagel. Many l’a toujours énormément admiré. Il est séduisant, assuré, et surtout toujours entouré d’un autobus plein de jeunes filles pendues à ses pieds. Il est rebelle et complètement disjoncté, il est tout ce que le passionné de musique n’est pas. Céleste ne partage néanmoins pas son enthousiasme et n’apprécie pas énormément qu’on fasse ce genre de blague à sa cousine adorée. Néanmoins, elle sait l’adulte capable de prendre les choses en main et se contente d’observer les imbéciles de la table des populaires en rageant sur la situation. Elle d’un naturel si doux et bon… n’en reste pas sans caractère, un caractère qui se manifeste lorsqu’on s’en prend à ceux qu’elle aime. Pour sa part, Manolo n’a pas détaché le regard de Ludwig en se demandant bien ce qui peut lui passer par la tête. Ce garçon continuera de le fasciner décidément.
Explications:
Aloooors, j'introduis ici Céleste, 16 ans. Elle est cette fille à l'école, très populaire et impliquée dans toutes sortes de club, toujours en train de courir à droite et à gauche et connaissant un peu tout le monde dans le bahut. Sa gentillesse et sa disponibilité la rendent très appréciée dans l'école, elle est sincère en tout temps ce qui a tendance à charmer les gens. Surtout les garçons comme Many qui devient une grosse guimauve devant elle! Many essaie de détendre l'atmosphère en prenant le blâme, mais Céleste vient un peu défaire ses plans. L'intervention de Ludwig le laisse complètement fascinée, sentiment pas vraiment partagé par Cécé qui est juste irritée par les connards de la table des garçons populaires xD
Faust M. Donovan Modératrice en Chef
Age : 27 Messages : 731 Date d'inscription : 27/09/2013
Âge du personnage : 27 ans Métier / Études : Bac ES, (mauvais) romancier de temps à autre. Pseudonyme(s) : .
Noctis (Résistance)
~> Voleur, espion.
Peter Davidson (nom d'auteur)
Méphisto (Conseiller)
~> Type ténèbres
Sujet: Re: High School Enola Ven 27 Nov 2015 - 22:01
Pouet
Feat le monde
« Non, écoute... Non ! Papa, on ne va pas en discuter encore pendant des heures, tu ne peux pas juste adopter des gamins quand ça te chante ! Tu as une idée de ce que ça me coûte en cadeaux d'anniversaires et à Noël, au final ? Mais je m'en fiche qu'ils soient adorables, tu ne vas PAS adopter des triplés ! »
Agacée, la jeune femme soupira lourdement tandis que la voix au téléphone, surexcitée, continuait de blablater. Puisqu'elle ne s'arrêtait pas, elle finit par lâcher l'affaire.
« Oui, ravie de l'apprendre. Je te parle plus tard, j'ai un truc à faire. Plus tard, papa ! »
Elle raccrocha sans plus attendre, alors même qu'on continuait de parler de l'autre côté. Elle soupira une nouvelle fois, d'exaspération surtout, et leva les yeux au ciel dans une moue vaguement blasée. Peu avait changé, en quinze ans, et elle ne pensait pas cela sarcastiquement. Si l'âge lui avait donné plus d'un centimètre, mais qu'elle gardait toujours ce visage qui était un mélange étrange entre maturité et enfance, son tempérament n'avait pas tant changé que cela. Oh, elle s'était affirmée et endurcie, oui, mais sans qu'il n'y ait de renversement drastique dans sa personnalité, quoique on lui disait souvent qu'elle était bien trop jmenfoutiste et froide. Peut-être était-ce juste qu'elle était moins hyperactive, oui, et qu'elle prenait tout avec énormément de recul et de distance, mais c'était simplement le résultat d'avoir grandi.
Après son bac, elle s'était inscrite comme prévue dans un cursus de psychologie, avec l'aide d'Isaac qui continuait de la conseiller et de la guider quand elle était perdue dans les méandres des universités énolianes. Dans le cadre de son master d'ailleurs, elle avait été obligée de faire un stage, qu'elle avait réalisé auprès de la psychologue d'un lycée. Et puisqu'elle avait du temps libre, par la suite, elle avait pris un poste de pionne qu'on lui avait proposé sans trop de chichis. Revenir dans ce genre de bâtiment ne lui faisait pas vraiment plaisir, en tout honnêteté, mais le chèque à la fin suffisait à la remotiver à chaque fois. Comme tout le monde, elle prenait son déjeuner à la cafétéria : si certains des enseignants l'avaient invité à venir avec eux pour qu'elle se sente moins seule (car à vingt-trois ans, on ressort un peu dans ce genre de milieu), elle avait décliné et préféré rester dans la salle principale. Elle n'allait prendre que dix bonnes minutes pour engloutir son repas et ensuite retourner travailler.
Toutefois, tout n'allait pas vraiment se finir comme elle l'aurait décidé. Les choses se suivent sans qu'elle ne réagisse ou ne paraisse vouloir réagir, en premier lieu. Son regard rouge désintéressé parcouru les différents protagonistes du regard, sans qu'elle ne semble vouloir s'en mêler en premier lieu. Altair, fier Gallame à ses côtés, ne paraissait pas non plus davantage choqué. Mais il fallait bien justifier son salaire, et elle n'allait pas laisser une de ses collègues face une bande d'ados en pleine puberté. Et honnêtement, maltraiter l'ego de quelques crâneurs la faisait jubiler. Et puis bon, si c'était elle qui intervenait, elle pourrait peut-être éviter à Nagel de prendre de la colle pendant des mois et des mois, pour entacher davantage son dossier scolaire. Honnêtement, si elle ne comprenait pas l'idolatration de certains à son sujet, elle savait qu'il avait tout de même un fond de bonne personne. Sous cinquante couches de lâcheté, de prétention et de bêtise, si vous lui demandiez son avis. Elle se leva donc, compote encore en main, un air blasé sur son visage.
« Oh non, rassure toi, le son de vos voix suffit à assécher n'importe quelle culotte. »
Le vulgaire n'est pas son genre, et elle n'aime pas jouer à ce petit jeu, mais elle peut se targuer de s'y connaître en répartie et ne pas se gêner quand le cœur lui en dit. Mais elle n'avait pas l'énergie de crier ou de partir dans des envolées, alors tout était dit d'un ton fatigué et désintéressé.
« Dites, ça vous tente de récurer ? Vu que vous n'êtes pas aveugles, vous, vous pourriez faire disparaître chaque trace de saleté de la cafétéria, hm ? Ce serait dommage que quelqu'un d'autre ne 'tombe'. »
Elle appuya volontairement sur le dernier mot, tout en disant cela d'un ton parfaitement innocent et neutre. Et, sans que son visage ne change d'expression, elle planta sa cuillère dans son yaourt et prit une grande bouchée de sa compote, en continuant de fixer les rieurs.
Prout:
J'ai voulu faire court alors j'ai raccourci comme j'ai pu " En gros, Alice observe la situation d'un air un peu blasé puis finit par intervenir, sans trop d'énergie, mais voilà. Bien évidemment, elle se fout de leurs tronches et le "pourriez" est un "vous allez"... ° 3° Son Gallame est encore assis à table et s'en fout un peu °W°
Julianne Eriksen Administratrice
Messages : 346 Date d'inscription : 04/10/2013
Âge du personnage : 30 ans, née un 18 aout Métier / Études : Ingénieure, Développeuse de Nouvelles Technologies ; Dirige le Pôle de Developpement Technologique d'Amanil Pseudonyme(s) : ■ Mazinkaizer, Générale Scientifique, identité utilisée pour ses apparition en public ■ Noriko, Nom d'Officier et d'Ingénieure, nom de couverture plus couramment utilisé au sein du Régime ■ Getter2, pseudo utilisé sur les différents réseaux internet (jeux en ligne, forums, et chats principalement)
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■ Gat - Statik - Docile
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■ Daisaku - Poing de Fer - Brave
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Sujet: Re: High School Enola Lun 14 Déc 2015 - 10:09
Makoto
Hey, salut, biatches. Si vous m’conaissez pas encore, moi, c’est Mako Eriksen-Evans. Je déteste le prénom que ma mère m’a donné ; Makoto c’est un prénom de mec, bordel! Je me fiche si il paraît que c’est mixte! Bref, appellez-moi Mako. Ou Elisabeth. Ou juste Beth. Bref, n’importe quel prénom badass fait l’affaire. Hm~ Donc, j’en étais où ?~ Ah, oui, donc, moi c’est Mako, j’suis une fille mega cool, tu vois. Je suis belle et canon, je mesure 180cm (sans talons!) à 16 ans, je me teins les cheveux en blond depuis maintenant 2 ans, pour faire chier ma mère. Je suis mince, sportive, et j’ai de jolies formes juste assez visibles. Aujourd'hui je porte un mini short et un débardeur un peu pailleté qui me mettent troooop en valeur, je me suis fait les ongles et j'me suis acheté un nouveau faux Louis Vuitton. Tu peux pas test. J’adore me maquiller, papoter avec des copines de mecs, et parler de notre groupe avec mes presque sœur et frère Maëlle et Noah King-Legrand. D’ailleurs, je mange avec eux ce midi au restau’ du lycée! J’ai véçu toute ma vie avec eux, et si j’en chope un seul qui les emmerde, je lui explose la face vite fait bien fait! Enfin. Voila. J’ai l’air trop parfaite, pas vrai? Ahah, si c’était le cas! Il paraît que personne n’est parfait. C’est le cas.
Pour commencer je suis atrocement jalouse pour tout. Et terriblement possessive au point d’en devenir manipulatrice par moments. Quand je veux quelque chose je fais tout pour l’obtenir, et certains me trouvent flippante quand je m’y mets. Car je suis une grande gueule. Pour cette raison je n’ai pas tant d’amis comme j’aimerais l’affirmer. Et comme je disais, il y a certaines choses, certaines personnes, quand elles sont dans mon viseur, je ne lâche pas l’affaire. C’est le cas de Benjamin Elric. Ce mec, c’est genre… Il me rend dingue. C’est un abruti mais… Bordel, vous avez vu ses biceps?! Toute façon, faut pas chercher, hein, les hormones et les sentiments, si ça se contrôlait ce serait trop facile! Et puis, sortir avec le capitaine de l’équipe de Base-Ball, c’est le rêve, nan?! Bon, alors, sérieux, il aurait pu éviter d’emmerder le premier débile qui passe pour épater la galerie, surtout que je sais pertinemment qu’il fait ça pour attirer l’attention de cette foutue Celeste Ikeda. Qui ne détourne même pas le regard. Sériously? Mais O-M-G! Mais qu’est-ce qu’il lui trouve à cette première de la classe Miss Beauté intérieure?! Je quitte momentanément ma table, Maëlle et Noah et me dirige d’un pas décidé, sans aucune peur, vers la table des gens « cool », à laquelle Ludwig Nagel n’a pas l’air de s’éclater autant que d’habitude. Bah. Il est chelou, ce mec, toute façon, je pige pas ce que toutes ces pouffes lui trouvent. En plus mes vieux disent que son frère est un gros connard débile. Mais lol! « Hey, Big Shot Benji, alors, t’es encore désespéré pour l’attention de ta petite Céleste Ikeda?! »
Dis-je en m’asseyant aux côtés du grand blond baraqué sans même prêter attention à la pionne et à cette fichue stagiaire psy qui s’est sentie obligée de mettre son nez dans les affaires des autres. Oh, elle est teeeellement intelligente. Je ricane et pose les main et mon menton sur l’épaule du base-balleur, croisant les jambes en minaudant, pas du tout culpabilisée de lui infliger cette honte. C’est bon, tout le monde le sait qu’il craque pour sa pote d’enfance. Qu’est-ce que ça peut bien me faire?! « Allez, Big Boy, pas besoin d’emmerder le premier venu pour attirer mon attention, à moi. Tu veux pas qu’on sorte ensemble? Pleaaaaase! »
Certains diront que c’est pas exactement le moment, mais… Eh, oh, faisons l’amour, pas la guerre! Et, sérieux, vous avez vu de quelle famille de débiles je viens? Pas la peine de cherche la logique, elle s’est barrée du temps de mon grand-père!
En gros...:
Makoto est la fille unique turbulente de Julianne et Mikael (ses parents n'ont jamais été "ensembles", cependant, je tiens à le préciser, elle a toujours véçu en grande partie avec sa mère, et voit son père régulièrement).
C'est une pouffe de 16 ans, très grande et mince et plutôt bien faite, et tout ce qu'il y a de plus classique niveau pouffitude, elle biatche sur tout le monde tout le temps avec sa grande gueule, elle est coquette à en devenir exaspérante, superficielle, et minaudeuse. Elle craque sur Benji qui la rend complètement dingue pour des raisons qu'elle même ignore, et est extrêmement jalouse du fait qu'il préfère Céleste (qu'elle n'aime pas du tout, sinon ce serait pas drôle).. Disons qu'elle ferait un peu tout pour se le mettre dans la poche et sortir avec le capitaine de Base-Ball du lycée xD
Bref, les événements surviennent alors qu'elle mange tranquille avec Maëlle et Noah King-Legrand (les jumeaux d'Aloïs et Makenzie qui sont comme ses frères et sœurs à ses yeux, ils ont grandi ensembles). Elle profite de l'occasion pour s'incruster et aller un peu draguer Benji, tout en lui foutant bien la honte parce que... bah, parce qu'elle a envie de faire son intéressante et faire chier le monde un peu plus. J'espère que mon post fait sens, hésitez pas à me dire si y'a un soucis =p
Weston Elric Habitué
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Sujet: Re: High School Enola Ven 18 Déc 2015 - 20:50
Benjie
• High School Enola •feat. tous les jeunes de l'île
Les adolescents ont tous leur ordre de priorité dans la vie. Pour certain, c’est les résultats scolaires, pour d’autres, c’est les amis. Mais dans le cas de Benjamin Elric, il y avait trois éléments sur la liste des priorités. La première place était sans surprises occupée par la popularité. La deuxième place, quant à elle, était occupée par son rêve depuis toujours. Depuis qu’il était tout petit, Benjie rêvait d’intégrer l’une des grandes équipes de baseball, là-bas en Amérique. Et toute sa vie il avait travailler fort, enchainant les entrainements et les révisions, afin de posséder à la fois un dossier académique parfait et un corps lui permettant d’atteindre son rêve. Et finalement, la troisième place dans sa liste, soit la chose la plus importante dans sa vie, c’était cette jeune fille, simplement la plus belle fille qui lui avait été donné de rencontrer. Céleste Ikeda... D’aussi longtemps qu’il pouvait s’en souvenir, Benjie avait toujours éprouvé des sentiments à l’égard de la jeune fille, qui pourtant ne semblait pas partager cela avec lui...
Sauf qu’à présent, Benjie risquait de mettre à risque la totalité de ce qui comptait pour lui, avec sa bêtise. Parce que si habituellement on lui offrait des passes droites, à présent, il n’était pas aussi certain que la pionne qui venait de recevoir une tranche de pain mouillé au visage allait le laisser partir aussi facilement. Oui, parce que comme si ce n’était pas assez d’attirer les surveillants, il avait fallu qu’une couche soit rajouté, avec cette idée vraiment géniale de cet imbécile de Ludwig. Il pouvait bien se le permettre lui... Après tout, redoubler une fois de plus ou de moins, pour l’allemand, ce n’était pas grand-chose, alors que pour le jeune Elric, c’était une toute autre histoire... Un mauvais commentaire sur son dossier pourrait bien réduire ses chances d’obtenir cette foutue bourse pour laquelle il travaille depuis des années, et qui lui permettrait d’accomplir son rêve. Craignant de voir la surveillante sévir après cette attaque, le jeune blond s’était retourné vers son camarade pour lui lancer un regard des plus noirs.
-C’est qui que tu traite de con, gros con!
Mais Ludwig avait beau être un véritable con à cet instant, il n’en restait pas moins une source d’inspiration pour Benjie, même si jamais au grand jamais le jeune Elric n’allait l’avouer. En fait, il avait toujours admirer la manière dont l’allemand pouvait tout simplement vivre avec n’importe quoi, et fréquenter n’importe qui, sans jamais se soucier de ce que les autres pourraient dire ou penser. Et au fond, Benjie était quelques peu jaloux de l’allemand, et il aurait bien aimé lui-même ne pas toujours avoir à faire le clown et à parfois aller contre ses propres valeurs simplement pour plaire au plus grand nombre. Mais malgré son admiration secrète pour l’autre imbécile, Benjie n’allait pas lui faire de cadeaux, si cela signifiait que par sa faute, il allait se faire pointer du doigt pour une bêtise alors qu’il n’avait aucunement l’intention d’assumer. Mais avant qu’il ne puisse montrer sa manière de penser à Ludwig, la surveillante fut rejointe par deux nouveaux acteurs. Et parmi eux... il n’y avait nulle autre que Céleste... Oh Céleste... L’adolescent ne pu s’empêcher de rougir, et d’offrir un petit sourire à la jeune fille, qui ne lui accorda pourtant aucune attention pour plutôt se pencher vers la carpe. Oubliant presque la présence des surveillantes, qui semblaient se multiplier à vue d’œil, le jeune homme pencha son regard sur son amie d’enfance, en se disant qu’il faudrait bien qu’il trouve de quoi excuser son comportement, à la fois sans fâcher Céleste, mais aussi sans risquer de perdre le respect des autres garçons présents autour de la table. Mais apparemment, les soucis de Benjie semblaient loin d’être terminés, car bientôt le groupe fut rejoint par une nouvelle personne... Et évidemment, comme ça ne pouvait pas simplement être un élève bien ordinaire qui passait simplement sans s’en mêler, il fallu que cette personne soit Makoto, la fille « sympa » du lycée... Et quand, pour les Elric, on qualifiait une fille de « sympa », ce n’était certainement pas pour son adorable caractère et sa gentillesse sans fin. En fait, Makoto était une véritable pétasse, une championne dans son genre. Mais comme les garçons étaient faits faibles, eh bien, aussi désespérant que ce soit, ce drôle de charme que dégageait cette fille n’était certainement pas inefficace... Du moins, elle avait au moins un pouvoir sur ce qui se cachait sous leurs pantalons.
-Pff, ça va pas! J’ai pas besoin de faire quoi que ce soit pour impressionner les gens, ça se fait naturellement!
Bien sûr, Makoto avait un physique et une attitude parfaite pour attirer les garçons, et oui, elle arrivait à les faire fantasmer une fois sous leurs couvertures, mais de là à éprouver de réelles sentiments pour elle? Absolument pas. Cette place était déjà occupée par Céleste, et Benjie était loin d’être généreux en ce qui concernait ses amours. Mais malgré tout, sortir avec la pouf de l’école, c’était... à considérer... À cet instant, le blond se détestait intérieurement de même considérer affecter ses chances avec Céleste, mais en même temps... -Okay, si t’es obligé de me supplier, ça le fait pas vraiment Mak... Mais, euh... Ouais, pourquoi pas...
Bon, obtenir un rancart sur le bord d’une table de cafétéria, en se faisant supplier, alors que son amour secret est en train d’aider sa victime, et qu’il est en attente de voir s’il recevra une punition.... Ce n’était peut-être pas la chose la plus romantique, au final...
(c)Golden
Résumé:
Bon, en fait ce post est surtout un post de rattrapage parce que tellement de trucs se sont passe En gros, Benjie a peur de se faire punir, et il se fâche contre Ludwig, parce qu'il se dit qu'avec une tranche de pain mouillée sur la tête, Naomi risque d'être moins tolérante. Ensuite, il bave un peu en voyant Céleste arriver, mais avant qu'il puisse s'expliquer pour éviter qu'elle se fâche après lui, il se fait interrompre par Makoto, avec qui il accepte de sortir, un peu akwardement, juste parce que sortir avec elle ça le rendrait encore plus populaire, et qu'il est faible quand on lui montre des formes
Gavin A. Sutcliff Débutant
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Âge du personnage : 33 Métier / Études : Journaliste / Rédacteur en chef du journal des Résistants Pseudonyme(s) : → Godot: au sein de la Résistance, et dans le journal des Résistants.
→ Dean Vessalius: Nom de journaliste dans le journal de l'Île, il l'utilise très souvent comme fausse identité.
Sujet: Re: High School Enola Mar 19 Avr 2016 - 22:28
High School Enola
Ft. les gens
L’adolescence est toujours un passage compliqué. Les hormones se bousculent; on change beaucoup. Aussi bien physiquement que psychologiquement. Et dans sa vie sociale, avec les autres adolescents, mieux vaut dans la société correspondre à une norme. Une « normalité ». Bianca ne faisait pas partie de ceux-là. Pas de chance. En effet, depuis l’enfance, elle avait été déclarée « surdouée ». Ou plutôt, comme une personne « à haut potentiel intellectuel ». Le problème quand on était comme ça, c’est que les autres ne comprenaient pas bien la situation. Pour eux, être surdoué était un avantage, une qualité, voire un don. Mais en vérité, c’était plus un handicap qu’autre chose. Bianca apprenait plus vite que la moyenne, certes. Mais cela signifiait aussi que son cerveau fonctionnait différemment. Il était constamment en ébullition. Il analysait chaque détail de ce qu’il percevait. La jeune fille remarquait des choses que d’autres ne remarquaient pas. Avec le temps, elle s’habituait à ce qu’on la trouve étrange. Enfin, habituer était un bien grand mot. Le collège notamment avait été une période barbare pour elle. Maintenant, elle attendait de voir ce que le lycée donnerait.
Comme à son habitude, elle mangeait seule. Pas que ça la dérangeait. Elle se sentait mieux même, perdue dans ses pensées. La blonde n'était pas du genre à discuter inutilement, et surtout pas pendant le repas, qui était pour elle un espace de réflexion.
Elle amenait toujours un livre avec elle. En fait, il était rare de voir Bianca sans un livre dans son sac. Il pouvait tout autant s’agir de romans, que de livres traitant de la philosophie ou de la politique. Elle lisait absolument de tout. Sans exception.
La cantine était animée, un peu comme d’habitude…jusqu’à ce qu’elle le devienne plus. Bianca releva la tête est remarqua tout de suite le jeune homme tombé au sol. Elle ne fit pas partit de ceux qui se moquèrent, elle se demanda tout de suite s’il s’était fait mal. Bien sûr, d’un côté, l’idée de voir quelqu’un tomber pouvait avoir quelque chose d’hilarant, mais les moqueries tout autour d’elle étaient bien plus méchantes que de la simple rigolade.
Elle observa la scène de là où elle était. Le garçon ne parlait pas. Bianca connaissait quelques gestes en langue des signes. Puisqu’elle apprenait très vite, il en était de même pour les langues, et celle de signes n’était pas une exception. Elle l’apprenait tout juste, mais arriva à comprendre quelques signes.
« Hé, ne t’en fais pas. Si quelqu’un ici est suffisamment con pour te faire ce genre de blague, il ne suscitera l’intérêt que d’autres aussi cons que lui. »
Toute cette histoire faisait comme écho à ce qu’elle avait déjà vécu elle-même. Elle aurait pu être à la place de ce garçon muet. En même temps qu’elle parlait, elle tentait d’interpréter en signes, avec sûrement quelques erreurs, d’où le fait d’avoir la parole en même temps.
Elle ne faisait même pas attention à tous ces gens populaires qui « dominaient » l’école. La jeune fille ne ferait jamais partie de ce gens-là. De toute façon, elle n’en avait pas envie. Depuis petite, elle avait souvent été seule, dans son coin. Elle considérait comme faux-semblant le fait de n’avoir que des amis, d’être entouré de tellement de gens qu’on ne pouvait plus les compter.
Tout ce qu’elle put offrir au jeune homme victime du croche-patte, ce fut un sourire. Elle n’osait pas trop lui demander s’il avait besoin d’aide, d’une parce qu’ils ne se connaissaient pas, et de deux car elle craignait d’apporter d’autres moqueries.
S’ensuivit une tentative de drague un peu rapide à son goût, mais elle en conclut que c’est comme ça que l’on faisait chez les populaires. Ce n'est pas à eux qu'elle s’intéressait, de toute façon.
Spoiler:
Bon alors Bianca, la fille de Gavin, a 16 ans. Il y a 6 ans, on a découvert qu'elle avait un "haut potentiel intellectuel", ce qui la rend "différente" dans ce sens. Elle est plutôt solitaire, exclue. Elle intervient parce qu'elle se sent concernée °3°
Samaël Enodril Modératrice Combat/Capture
Age : 27 Messages : 875 Date d'inscription : 11/07/2013
Âge du personnage : 20 ans Métier / Études : Bac ES / Modeste écrivain de livres pour enfants Pseudonyme(s) : . Sirius - Maître Dresseur Golden Wings - Résistant Ted Ibert - nom d'écrivain
Sujet: Re: High School Enola Mer 18 Mai 2016 - 20:01
High School Enola
ft les kids
Noah & Maëlle
« Fa... La... Fa... Mi... » « Noah, tu ne penses jamais à autre chose, même à la cantine ? »
Le concerné s'arrête brusquement, relevant ses yeux gris métallique vers sa sœur, l'air interrogateur. Concentré sur ses notes et la partition qu'il est en train d'écrire sur son carnet avec un stylo plume dans une main, et des baguettes asiatiques dans l'autre, son panier repas à moitié entamé. En entendant sa jumelle, il baisse légèrement son regard vers ses écrits, et esquisse un sourire, chose assez rare lorsqu'il est au lycée.
« Désolé, Maëlle, mais je devais finir cette portée avant de perdre l'inspiration. Je sens que quelque chose de merveilleux se tient là ! » « Oui : le bento préparé avec soin par Papa que tu dois finir avant la fin du déjeuner ! »
Le blondinet fait un peu la moue, avant de fermer son carnet, non sans y jeter un dernier coup d'œil avec fierté, pour enfin terminer le repas que son géniteur avait fait tout spécialement pour lui. Chaque jour c'est la même chose : le père des jumeaux cuisine pour eux des paniers afin de remplacer ce que les cantinières servent à la cafétéria, au grand bonheur des enfants du Champion Coordinateur. Noah a beau trouver son père ridicule, il ne peut nier qu'il est le meilleur cuisinier qu'il ait jamais connu mais il refuse pourtant toutes les demandes de son paternel pour reprendre le flambeau. Maëlle sourit, amusé, et se rassit près de sa meilleure amie, Makoto, avant de discerner, derrière son frère, des regards meurtriers qui lui envoyaient des éclairs de la part du groupe de filles qui se trouvait à la table juste derrière la leur, à cause du petit sermon qu'elle vient de faire à son jumeau. La jeune fille de seize ans soupire, blasée de ces fangirls insupportables qui traînent autour du blondin. En effet, Noah, comme Mako, Benjamin, ou même Céleste, est extrêmement populaire et il n'est pas rare que quelques filles (et même certains garçons), lui courent après. Pourtant, il ne fait rien pour avoir un tel succès, et cela n'a jamais été son but, loin de là. Brillant élève, modèle et travailleur, étant même délégué de sa classe, aucun examen ne lui a jamais fait défaut et il obtient toujours les meilleures notes possibles. Mais ses cheveux blonds et ses yeux argentés forment un mélange rare qui lui crée beaucoup de charme et en font craquer pas mal. Néanmoins, ni les filles, ni les notes, ne l'intéressent. Tout ce qui compte pour lui, c'est la musique. Passionné depuis son plus jeune âge par les instruments et l'art musical, il est devenu un véritable virtuose et prend même des cours au Conservatoire. Toutefois, c'est justement pour cela qu'il est également l'un des préférés de la gente féminine : son inaccessibilité ; car s'il est amical et ne repoussera jamais une personne qui lui veut du bien, Noah est plutôt discret, réservé, mais possède également un côté mystérieux qui intrigue bien des lycéennes. Constamment avec une expression blasée ou sérieuse, adepte du sarcasme bien placée et de la répartie, il n'est peut-être pas aussi musclé que Elric, mais son génie l'a sorti de multiples problèmes et il a de la chance d'avoir deux filles assez sportives pour s'occuper des gêneurs trop encombrants. Mais tout à coup, Noah s'arrête de manger. Comme toujours, un petit papier est roulé soigneusement dans la boîte de son casse-croûte. Sans même le dérouler, le blond aux yeux gris sait très bien ce que c'est. C'est pour cela qu'il prend le bout de papelard entre ses doigts et le déchire comme s'il s'agissait d'une chose tout à fait habituelle, la même expression neutre sur le visage.
« Noah ! » « L'est relou, faut qu'il arrête ! On a plus cinq ans ! »
Sa jumelle soupire de nouveau. Leur père glisse toujours un petit mot dans leur panier repas leur disant que 'leur papa chéri les aime très fort' et tout un blabla niais touchant mais assez inutile. Encore quelque chose qui leur rend ridicule aux yeux de son fils, dont la crise d'adolescence a tendance à ressortir lors de ces moments. Maëlle, de son côté, garde chacun des papiers pour elle, quand bien même sa chambre finit par être remplie d'une petite montagne. Mais bon, elle est bien contente, pour sa part, de savoir qu'ils ont droit à autant d'affection, alors qu'elle sait que d'autres n'ont pas cette chance.
Son attention est portée derrière eux quand elle entend le grabuge un peu plus loin. Le jeune Manolo, pauvre garçon muet, a apparemment pris un croche-patte venant de Benjamin, le capitaine de l'équipe de baseball et également un des mecs 'populaires' de l'école. Si Noah est également considéré comme tel par ses camarades, il s'en fout. Sa sœur, elle, ne supporte simplement pas qu'on puisse classer des élèves selon des groupes de ce genre, surtout quand cela permet aux concernés d'asseoir une certaine autorité auprès des plus faibles à cause de leur statut particulier. Tous ne sont pas comme ça, bien entendu, mais Elric est pour elle le stéréotype même du gros lourd qui n'hésite pas à ridiculiser les autres si cela peut lui donner encore plus de succès auprès de ses autres gros lourds de copains. Heureusement, sa victime innocente est bien entourée, par des lycéens et des adultes, alors elle n'a plus d'intérêt à y aller, soulagée qu'on prenne la défense du timide brun, mais un peu déçue de ne pas avoir pu lui porter secours. Maëlle a une âme justicière qui veut toujours protéger les plus faibles. Si ses notes sont un peu catastrophiques, sauf en dessin, en sport, et dans toutes les matières qui demandent plus de pratique que de théorique, elle possède un grand cœur qu'elle met au service des autres dès qu'elle le peut. Malheureusement, elle n'a presque jamais d'occasions pour montrer ce qu'elle sait faire et dès qu'elle essaye quand même, sa maladresse la rend plus grotesque qu'autre chose. Parmi les défenseurs de Manolo, d'ailleurs, il y a Ludwig, qui est un confrère de son jumeau, et avec qui ce dernier joue souvent de la musique, car l'autre blond sait faire du saxophone et qu'il n'est pas rare qu'ils fassent des duos pendant leur temps libre.
Alors la brune se remet à sa place pendant que son frère continue sa partition tout en terminant distraitement son repas. C'est au tour de Makoto de quitter leur table pour rejoindre celle du capitaine de baseball, sans doute pour user de ses charmes afin de le séduire et de le persuader de sortir avec elle. Avec un sourire amusé, Maëlle est déjà certaine du coup de sa meilleure amie, car Makoto a tous les atouts physiques pour faire tomber n'importe quel homme. Une jolie carrure, un corps bien sculpté, des cheveux magnifiques, et une taille de mannequin qui en fait baver plus d'un. En les voyant discuter et en apercevant l'air ravi de la fausse blonde, la fille du Champion Coordinateur comprend tout de suite qu'elle a réussi son coup, ce qui la fait rire. Mais très vite, en faisant le tour de la cantine, son visage devient plus morne.
« Si seulement j'étais aussi jolie que Makoto, ou aussi intelligente que Céleste... » « Qu'est-ce que tu racontes ? T'es au moins vingt pour cent plus cool que toutes les filles du lycée. »
Noah a levé son regard argenté, comme s'il était surpris de ses propos et qu'il venait de dire la chose la plus évidente du monde. Pour lui, il n'y a pas photo. Sa jumelle reste la meilleure à ses yeux. La jeune fille, en l'entendant, rougit légèrement et retrouve le sourire. Puis, elle se tourne vers leur blonde préférée qu'elle admire de loin.
« Dis, tu crois que son frangin est toujours célibataire ? »
Le musicien, face à ses propos, manque de s'étrangler.
« Quoi ?! Mais... il a une dizaine d'années de plus que toi ! » « Et alors ? L'amour n'a pas d'âge ! »
Le garçon, désabusé, retourne à ses petites affaires en ayant hâte que sa cadette passe au-dessus de son crush de gamine à propos du demi-frère de leur amie. Elles passaient leur temps à s'imaginer leur mariage avec leurs peluches et autres poupées en se réjouissant d'être belles-sœurs plus tard. Noah a toujours trouvé ça débile, mais il avait un peu d'espoir que ça s'arrête. Il devra un jour, à force, trouver quelqu'un pour Maëlle afin de lui faire comprendre que son beaaaau Daniel doit sûrement avoir déjà une fille ou un garçon dans sa vie. Tout semblait être de nouveau calme à la cantine, entre ceux qui commençaient à lancer des regards noirs à Benjamin et sa bande, ceux qui défendaient Manolo, et ceux qui n'en avaient rien à faire. Mais un événement est si vite arrivé dans cet établissement et c'est peu de le dire quand un brouhaha infernal résonne tout à coup dans les couloirs. Brusquement, les portes de la cantine s'ouvrent en grand pour laisser apparaître un professeur essoufflé.
« EVACUEZ LE SEEEEEEELF ! »
Son cri est suivi d'un gros silence assez gênant, uniquement interrompu par sa respiration saccadée.
« Bah qu'est-ce qu'il y a, M'sieur Enodril ? »
Le nouvel arrivant remet sa chemise en place et toise l'intello de service.
« Miyano. Enodril-Miyano. Combien de fois va-t-il falloir que je te le répète, Legrand ? » « Trop long à dire » « Ouais bah ta note au prochain test, elle, risque d'être courte, si tu continues à abréger. » « Des points en moins juste pour un nom de famille ? » « Contrairement à toi, je tiens beaucoup au mien. »
Samaël Enodril-Miyano. Professeur de langues, il alterne entre l'apprentissage de l'italien, l'anglais et le japonais pour le plus grand bonheur de ses élèves dont la majorité l'adorent pour son côté nounours. Il n'est pas méchant, enseigne très bien ses cours, encourage ses disciples et aident les plus défaillants à s'améliorer. Mais une des choses qu'il ne supporte pas est qu'on 'écorche' son nom de famille, même pour le raccourcir. On ignore si c'est pour embêter les élèves ou si c'est parce qu'il tient tout particulièrement à signaler à tout le monde son lien avec le professeur de SVT, ne serait-ce que pour éloigner celles et ceux qui feraient des avances à son mari, car malgré ses airs de gentil ourson, il peut faire très peur quand il le veut.
« Mais pourquoi vous étiez agité comme ça ? »
L'enseignant se tourne vers la sœur de l'impertinent et répond comme si c'était tout naturel pour lui de dire ça.
« Bah... rien, mais on a tenté un truc et... euh... Enfin bref, y'a des Rhinastocs qui se baladent dans les couloirs de l'école, là. »
Le silence qui suivit ses dires fut encore plus gênant que lorsqu'il était arrivé.
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Julianne Eriksen Administratrice
Messages : 346 Date d'inscription : 04/10/2013
Âge du personnage : 30 ans, née un 18 aout Métier / Études : Ingénieure, Développeuse de Nouvelles Technologies ; Dirige le Pôle de Developpement Technologique d'Amanil Pseudonyme(s) : ■ Mazinkaizer, Générale Scientifique, identité utilisée pour ses apparition en public ■ Noriko, Nom d'Officier et d'Ingénieure, nom de couverture plus couramment utilisé au sein du Régime ■ Getter2, pseudo utilisé sur les différents réseaux internet (jeux en ligne, forums, et chats principalement)
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■ Buster - Engrais - Gentil
■ Ryuko - Intimidation - Maligne
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■ Daisaku - Poing de Fer - Brave
■ Kittan - Medic Nature - Préssé
Sujet: Re: High School Enola Dim 22 Mai 2016 - 12:35
Makoto
Moi? Supplier? J’éclate de rire en entendant les dires du jeune homme. Si ça le fait se sentir plus mâââle de penser ça, qu’à cela ne tienne. Qu’il soit une mauviette, au fond, peu m’importe, moi je suis juste intéressée par ses biceps! Le romantisme, c’est pas mon truc, je le réserve à la personne qui me tapera vraiment dans l’œil et qui me mettra des chatouilles zarbes dans le ventre! En attendant, je veux juste m’amuser et découvrir des trucs sympas, qu’importent ce que diront les autres. Et je suis pas comme d’autres qui en profitent pour nuire aux autres, je m’en tape totalement, d’être la meilleure, je sais déjà que je suis la plus jolie, pas besoin d’avoir l’impression de tous les dominer! Z’avez qu’à demander à ma mère, elle me le dit tous les jours, que je suis trop mignonne, depuis que je suis née! En réalité je suis une fille sympa, après tout.. Et je ne suis une bitch que si on vient m’emmerde, et je rends les coups, vous êtes prévenus!
« Génial! Tu vas voir, on va grave s’éclater! Tu me donnes ton num et je t’envoie un texto ce soir? »
Dis-je en enlaçant de plus belle le blond costaud, et en déposant un bisou sur sa joue. Cela fait, j’ai obtenu gain de cause, je me lève pour rejoindre ma sistah Maëlle qui vient nous rendre visite, et en apercevant une de mes camarades de classe, à qui j’ai bien envie d’aller faire bonjour. Je ne connais pas trop la Sutcliff, mais elle a l’air sympa comme tout, elle est, genre, super smart, et j’adore ses cheveux! Elle traine souvent toute seule pour une raison qui m’échappe. Mais chacun fait ce qu’il veut, hein, après.
« Sistah, t’as vu! T’as plus qu’à avoir ton Danny et on se fera des sorties de malade! » Puis, après avoir déposé un smack sur le joue de Maëlle, je me tourne vers la blondine avec un air un peu moins provocateur. « Eh, Bianca! Tu vas bien, ma belle? »
Je sais que Maëlle craque encore sur mon abruti de demi-frère, autant j'aime bien la vanner, autant j'aime aussi l'encourager dans notre petit délire de gamines. En plein numéro de fille populaire cool, voila que cet andouille de prof d’Enodril… Oh, pardon, Enodril Miyano, c’est vrai que monsieur est marié au prof de bio. Ce bahut, c’est Santa Barbara. Et leurs gamins sont pas mal du tout, eux aussi, cela dit en passant. Je grogne et croise les bras en le voyant arriver. Puis ce qu’il commence à raconter me fait écarquiller les yeux. De Rhinastocs?! Trop la galère, c’est trop laid, ces bestioles! Beeerk!
« Wah! Craignos! J’ai un rencard ce soir, moi! »
SI je romps la torpeur qui s’est installée comme si la musique s’était coupée brusquement suivie d’un bug sonore caractéristique, certains semblent pas si terrifiés à l’idée de se faire attaquer par des grosses brutes. M’ouais, disons juste qu’ils sont insouciants… Personne ne semble surpris (et plutôt blasé) de voir ce gros débile de Nagel se lever et commencer son numéro.
Ludwig
« Des Rhinastocs? Tss, ils vont pas être de taille face à mon Clamiral! »
Ah, oui, on peut dire que cet imbécile tient de son frère, à se jeter sans hésitation dans la gueule du loup. Ses trois fangirls roucoulent déjà comme pour illustrer ses paroles alors que Ludwig pose un pied sur sa chaise, dans une pose pseudo-héroïque, et remet un de ses écouteurs dans ses oreilles. Il fait craquer son cou, fait rouler ses épaules, émet et un soupir d’aise. Puis fait voler une nouvelle fois ses cheveux d’un coup de tête. Puis il leva les mains en l’air pour attirer l’attention de tout le self.
« Ok, les amis! Qui m’aime me suive! On va mettre à bas ces Rhinos débiles et sauver le lycée! »
Un silence consterné tomba de nouveau sur le restaurant scolaire suite au bide du blond, et les gens détournèrent le regard comme de peur d’être débauchés par le « King », comme lors d’une interro orale surprise. Un sourire figé sur les lèvres, le blond cligna des yeux, gêné.
Non mais c’est pas possible! Tout le monde m’aime ici, non? …Non? Mais—Mais si! Je suis sympa, beau et tout, j’ai même mis mon T-Shirt Swagg Man! Les gens, faites pas vos garces, s’il vous plaîîîît! Je veux pas pleurer en rentrant, c’est la honte d’encore avoir besoin de calins de son grand frère pour se consoler, à mon âge!
Dans le silence, le blond se fait violence pour ne pas perdre la face, et s’éclaircit la gorge.. Il lança par le regard des appel à l’aide aux deux autres mâles les plus proches. Bah, oui, comment imaginer que les filles, ça peut se battre aussi bien que lui, quand il passe son temps à se comporter comme un macho man (du moins il essaie même si c’est aucunement concluant)! C’est pas faute de son frère qui a pourtant mille fois tenté de lui expliquer que le jour où il se fera castrer par une nana, il comprendra sa douleur physique et mentale. Ni d’avoir eu une mère pourtant sacrement badass, si seulement ce n’était pas une grosse conne.
« Hm… Elric? Jones..? Les mecs? Vous v’nez? »
Alleeeeeeeeeeeeeeez… Venez m’aider à être un héros classe, bordel!
Weston Elric Habitué
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Sujet: Re: High School Enola Sam 16 Juil 2016 - 16:08
Benjie
• High School Enola •feat. tous les jeunes de l'île
Makoto n’était pas la première fille à venir se lancer aux pieds du jeune athlète, et elle ne serait pas non plus la première qui partagerait un moment intime avec le garçon. Car bien que Benjie et son père différaient à bien des égards, il fallait bien qu’ils aient certains points en commun, et au grand désespoir de la mère du blond, ce fameux point en commun était bien celui même qui avait mené à sa création, il y avait déjà seize ans de cela. Benjie avait beau réserver son romantisme pour Céleste, il n’avait jamais été de ceux qui se gardaient chastes pour la bonne personne. D’ailleurs, ses parents avaient même pu le confirmer de leurs propres yeux à une ou deux reprises. Mais le jeune homme trouvait toujours moyens d’expliquer cela par « Bah quoi, c’est de famille, j’y peux rien! », et souvent, la seule conséquence qu’il se voyait affligé était les rires de son père, et une grande tape dans le dos, pour souligner sa masculinité grandissante.
-Ce soir j’ai une partie, on joue contre les Némélios d’Amanil. Tu veux venir? Après on pourrait sortir. La dernière fois on les avait éclatés, et on avait bien célébrer ça comme il faut.
L’adolescent ne pu retenir un sourire, en se remémorant la fiesta que son équipe avait lancé après leur victoire écrasante contre l’une des équipes du top de la ligue d’Enola. Il ne s’agissait toutefois heureusement pas de l’une de ces beuveries, auxquelles il avait formellement interdiction de se rendre. L’alcool et la drogue, c’étaient bien les seules choses auxquelles Benjie n’avait absolument pas le droit de toucher. Car si Weston n’était pas la discipline même, il avait toujours été ferme sur ce point : il était hors de question que son fils suive ses traces, et tombe dans ses poisons. Une fois le jeune blond s’était fait prendre avec une bière à la main, et il l’avait ensuite regretter amèrement durant plusieurs semaines. Et depuis, le jeune homme avais appris à s’amuser même sans les effets de l’alcool, qu’il n’avait de toute manière pas vraiment apprécié. Et puis, dans tous les cas, Benjie savait très bien que boire pourrait lui causer préjudice dans sa carrière, et ainsi, il valait mieux de toute manière s’éloigner de la boisson.
-De quoi?
Sorti de ses pensées par le vacarme causé par le professeur de langue, Ben avait redressé la tête vers l’homme. Le blond avait toujours bien apprécié ce professeur, qu’il avait déjà rencontré à quelques reprises à l’extérieur des cours, puisqu’il s’agissait de l’un des amis de son oncle, John. Benjie n’avait toutefois jamais trouvé qu’il serait une bonne idée de développer la relation d’avantage avec l’enseignant, puisque, tout le monde le savait bien, être ami avec un prof, c’était ringard mais grave. Benjie se contentait donc de se comporter avec l’Enodril-Machintruc comme tous s’attendaient de lui : soit lui bailler en plein visage et le défier lors des moments opportuns, même s'il avait toujours trouvé intéressant ses cours. Mais cette fois, il n’était pas question de le défier, mais plutôt de se montrer surpris. Ben n’était pas certain d’avoir bien compris, et ainsi il leva un sourcil alors que le professeur tentait d’expliquer ses hurlements. Et apparemment, cette chose n’était autre qu’une armée de Rinastocs libres dans les couloirs… Rien que ça, quoi.
-Heureusement que t’as pas besoin d’être aimé pour baiser, sinon apparemment tu serais toujours puceau, Ludwig!
Cette remarque avait fait rire ses camarades, d’autant plus que Ludwig était déjà absolument ridicule, à se lever ainsi, sans que personne ne le suive. Honnêtement, Benjie n’était pas un grand fan des combats Pokémon, au grand damne de son père. Lui qui avait toujours voulu voir son fils lui succéder dans l’arène d’Anula, il avait été bien déçu de voir son fils autant s’intéresser à reprendre son titre de champion que de beurrer son pain le matin. En fait, le jeune Elric adorait ses Pokémon, et il adorait s’entrainer avec eux, mais ce n’était aucunement dans le but d’un jour succéder à son père. Non, si Benjie passait de longues heures à s’entrainer avec ses alliés, c’était plutôt pour améliorer ses techniques dans son sport de prédilection, et il avait découvert que les Pokémon étaient d’une aide précieuse dans ces moments. Goro le Luxio était parfait pour aller chercher les balles, et Sansa la Pikachu était merveilleuse pour lancer la balle, à l’aise de son attaque Queue de fer. Mais de là à se lancer à la charge contre des Rinastoc…? Benjie était hésitant, et il avait bien envie d’envoyer son ami s’amuser tout seul contre ses colosses de pierre, mais en même temps, s’il se désistait, le blond risquait de voir sa popularité en prendre un coup… Et puis, c’était une opportunité pour impressionner Céleste, qui elle aussi avait grandi dans une famille ou les combats Pokémon prenaient une grande importance.
-Sérieux mon gars, qu’est-ce que tu ferais sans nous…
Tentant d’avoir l’air décontracté, le jeune Elric se redresse tout en poussant un soupir. Se battre contre des Rinastoc, sérieux… Qu’est-ce que le blond n’était pas prêt à faire pour avoir l’air cool…?