« C'est toi ou moi, l'un de nous est de trop! » ''Dégage'', de Bryan Adams. |
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| Bébé à bord [PV Mercy la nouvelle maman] | |
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Auteur | Message |
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| Weston Elric Habitué
Age : 31 Messages : 615 Date d'inscription : 29/11/2013 Âge du personnage : 26 Pseudonyme(s) : Phantom (Champion dresseur) Niveau : 60 Team active :
- Dracaufeu ♂ - Kyle - Braisier - Jovial
- Libégon ♀ - Maya - Hyper Cutter - Docile
- Mimitoss♀ - Mélodie - Lentiteintée- Maligne
Luxray ♂ - Diego - Rivalité - Assuré
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| Sujet: Bébé à bord [PV Mercy la nouvelle maman] Jeu 8 Oct 2015 - 3:50 | |
| • Bébé à bord •feat. Mercedes Blanchett Respire, West, respire. Mais peut-être un peu plus calmement, sinon tu vas hyper ventiler… Mais j’ai beau tenter de me calmer, mon corps n’en fait qu’à sa tête, et ainsi je me retrouve à faire les cent pas, à chercher une solution à un problème qui ne semble pas en avoir. De temps à autres, je lance des regards brefs à l’enfant qui se tient sagement sur le canapé. Il m’observe toujours avec ce petit sourire un peu trop serein pour ce genre de situation. Et à chaque fois que mon regard retombe sur lui, je réalise un peu plus qu’il ne s’agit pas d’un cauchemar. Enfin, si, c’est définitivement un cauchemar, mais un cauchemar éveillé. Il ne disparaîtra pas lorsque je me réveillerai demain matin. Et ça, ça me terrifie…
-Bon, arrête de me regarder comme ça, toi!
Je n’en peux plus de ses petits yeux tous bleus et tous ronds qui me fixent! Ça devient plus troublant que mignon, sa manière de me suivre du regard comme ça! À peine ais-je formulé mon ordre que le petit blond s’empresse d’afficher son plus grand sourire avant de se couvrir les yeux de ses petites mains. Mais il a beau rigoler comme un petit fou, moi, je ne vois absolument pas ce qu’il y a de drôle. Merde, sa mère vient de le domper chez un inconnu, et lui il trouve ça drôle?! Il pense que c’est le temps de jouer à cache-cache? Et puis en plus il est con ou quoi? Se cacher derrière ses mains, franchement… Je dois prendre quelques respirations pour éviter de dire ma façon de penser à ce gosse. Parce que la dernière chose que j’ai besoin, moi, en plus de cette histoire, c’est un véritable scandale! Parce que quand la mère se décidera enfin à revenir le chercher, pas question qu’elle me poursuive pour avoir « maltraité son enfant »… Bon, je dois lui trouver une manière de s’occuper jusqu’à ce que Mercy rentre, puis lorsqu’elle sera revenue, on trouvera une solution.
-Eh, t’aime ça, toi, la Playstation…?
-Maman me laisse pas jouer.
-Bah elle est pas la ta maman, alors c’est le moment d’en profiter.
Sans attendre la réponse du petit, je lui glisse une manette entre les mains, et aussitôt l’enfant démarrer la partie que j’ai laissée en pause, quelques instants plus tôt, pour aller ruiner ma journée.
-Y a des fusils! C’est méchant les fusils!
...Sérieux? C’est… méchant? Putain, mais c’est quoi ce bordel… Je ne prends même pas la peine de répondre au petit blond qui, malgré ses protestations, semble tout de même s’immerger dans le jeu. De toute évidence, il ne sait pas ce qu’il fait, à voir comme la caméra tourne dans tous les sens, mais pour être honnête, je m’en contre-fiche. Tout ce que je veux, c’est qu’il dégage de ma maison aussi rapidement qu’il y est entré. Je n’ai qu’à attendre Mercy. Je n’ai qu’à patienter quelques instants, et elle arrivera d’une minute à l’autre. Et d’ailleurs, j’entends justement des bruits provenant de l’entrée qui m’indiquent que la rose est probablement de retour. Soit c’est elle, soit c’est la mère qui est tannée de jouer, et dans tous les cas, je m’empresse de me diriger vers la porte d’entrée. À la hâte, je m’empresse d’ouvrir la porte, et s’est avec une légère déception que je découvre ma femme plutôt que la mère de l’enfant. Enfin, c’est tout de même un début…
-Arceus, merci t’es rentrée! Oh mon dieu, tu croiras jamais ce qui m’est arrivé, moi-même j’y crois pas…
Je m’empresse d’enlacer mon épouse, tout en m’assurant de ne pas encore la laisser rentrer. Parce que si je suis absolument soulagé de l’avoir à mes côtés en ce moment, je sais aussi que je dois lui expliquer la situation moi-même, en ne laissant de côté aucun détail, avant de lui montrer le gamin en question, afin d’éviter les malentendus.
-Je veux pas que tu panique, ok? Je vais tout t’expliquer, mais faut que tu restes calme, d’accord…?
Et bien sûr, je ne suis moi-même absolument pas calme. Disons que je ne dois pas rendre cette requête facile, mais c’est impérial que la jeune femme ne panique pas. S’il fallait qu’elle aussi se mette dans le même état que moi…
-Maman…?
Et évidemment, il fallait que ça arrive. Je sens mon sang se glacer dans mes veines alors que j’entends cette petite voix, provenant de derrière moi. Je n’ai même pas besoin de me retourner. Il est là, et il vient de gâcher ma seule chance de rendre cette situation à peu près gérable…
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| | | | Mercedes L. Blanchett Administratrice Fondatrice
Age : 31 Messages : 807 Date d'inscription : 01/07/2013 Âge du personnage : 26 ans Métier / Études : Journaliste, mannequin en tant que couverture Pseudonyme(s) : • Victoria Hills, ma fausse identité sur l'île d'Enola.
• Azmitia, surnom de journaliste qui protège mon identité, et mon nom au sein de la Résistance. Niveau : 80 Team active :
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| Sujet: Re: Bébé à bord [PV Mercy la nouvelle maman] Jeu 8 Oct 2015 - 16:24 | |
| ♦ BÉBÉ À BORD ♦feat. Weston & Benjie ElricÀ la simple vue de la maison, mon monde semble s’éclairer. Ces derniers temps, le boulot a tendance à me prendre mes dernières réserves d’énergie, si bien que j’ai encore du mal à me faire à la vie mouvementée d’Enola depuis notre retour. À vrai dire, notre mariage a constitué comme une pause bien méritée, jusqu’à ce qu’il faille recommencer. Le boulot, la Résistance, les amis, l’angoisse… La roue s’est remise en marche, plus forte que jamais, tous pansant un peu nos blessures depuis les événements de juillet, l’attaque sur Jude, le coma de Jackson, la blessure de Natsume et toutes ces autres situations qui n’auraient jamais dû se produire dans un monde libéré. Je tente de me tenir aussi droite que possible, présente pour tous les membres de la famille Weber, pour Maxwell, Faust, Aria, tous mes autres amis qui souffrent constamment de la situation sur l’île, en plus de travailler comme mannequin en couverture et de vivre ma nouvelle vie d’épouse, de conjuguer le tout avec le journal de Résistance, mes missions, mes sorties, mes articles… Puis mes Pokémon aussi, qui demandent constamment une attention particulière, des entraînements et des soins. J’ai l’impression qu’il faudrait me multiplier ces derniers temps, mais après une longue journée à courir les informations et affronter les médias pourris à la moelle d’Enola, la seule vision de la maison suffit à me rassurer. Je vais enfin pouvoir me reposer un peu, avec mon gros débile préféré, celui qui sait toujours me tirer un rire, même aux instants les plus tendus.
Je me dirige donc vers la maison, accueillie en force par Shadaya et Pharos qui me renversent sur le sol pour me couvrir d’affection. Après quelques minutes de négociation en leur compagnie, je parviens à me relever et me diriger vers la maison. J’ouvre la porte en m’annonçant pour permettre à Weston de m’entendre au-delà du vacarme de sa console. En voilà un qui en a profité pour s’écraser pendant que je bossais! Mais maintenant c’est mon tour. Je me débarrasse de mes souliers et relève la tête alors que mon mari me rejoint à l’entrée. Sitôt je croise son regard que je devine son trouble, une angoisse palpable qui aussitôt me met sur mes gardes. Doit-il m’apprendre la mort d’un être cher? Lequel d’entre eux devrai-je pleurer ce soir? Alors qu’il me demande de ne pas paniquer, sa propre voix tendue et tremblante, j’ai du mal à conserver mon calme. Je vais à sa rencontre, considérant la Luxray m’ayant accompagnée à l’intérieur de la maison. Elle m’observe sans comprendre… de toute évidence elle n’est pas au courant de ce qui trouble autant le Champion d’Anula. Je reste calme, bien qu’un peu tendue. Je crains ce qu’il pourrait m’annoncer, et je prie pour que mes proches soient sains et saufs, autant qu’on puisse l’être dans les parages du moins.
«Qu’est-ce qui se passe Wes…»
Je ne termine pas ma phrase, car de derrière la haute silhouette du blondin surgit un petit homme, probablement âgé de trois ou quatre ans, appelant sa mère. Je me perds un instant dans ses prunelles azurées, attendrie par cet enfant adorable. Je le considère néanmoins avec surprise, car je ne reconnais pas ce petit, même s’il me paraît familier. Peut-être le fils d’un ami de Weston?
«Tu aurais pu me dire qu’on devait jouer les babysitters ce soir, tu sais que je te préviens toujours quand nous devons garder Céleste. Mais bon, c’est pas grave, je crois qu’on va commander de la pizza ce soir, pas envie de faire à manger. C’est à qui ce petit bonhomme au fait?»
Je regarde le bambin de plus près quand je réalise sa ressemblance frappante avec l’homme se tenant à côté de lui. Je relève la tête vers Weston, mon regard oscillant sans cesse entre lui et l’enfant.
«Oh bordel Weston. Qu’est-ce que t’as fait?» (c)Golden |
| | | | Weston Elric Habitué
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| Sujet: Re: Bébé à bord [PV Mercy la nouvelle maman] Jeu 8 Oct 2015 - 17:57 | |
| • Bébé à bord •feat. Mercedes Blanchett Je devrais être au salon, en ce moment. Je devrais toujours avoir ma manette entre les mains, et continuer d’exploser des bases ennemies au lieu de me prendre la tête comme ça. Mercy aurait dû rentrée, et elle aurait dû venir m’embêter et tenter de me faire décrocher de ma console, plutôt que d’arriver pile poil au bon moment pour apercevoir ce gosse débile derrière moi. La vie a cette drôle de manière de toujours vouloir me compliquer les choses… Et cette fois, elle a décidé de me gâter encore plus que d’habitude. Mais je ne dois pas céder. Je dois tenter de rester à peu près en contrôle. C’est la seule manière d’en venir à bout, aussi terrible cette phrase peut sembler.
À ma grande surprise, mon épouse ne semble pas paniquer, ou du moins, pas autant que je ne l’aurais imaginé. Au lieu de paniquer comme je l’aurais cru, Mercy semble même s’attendrir devant le petit blond qui vient de se manifester. Mais bientôt, cet instant d’attendrissement se dissipe, et laisse plutôt place à une expression de surprise tout à fait justifiée. Le contraire m’aurait plus qu’étonné. La jeune femme, toujours aussi alerte qu’à son habitude, s’empresse de se lancer dans les hypothèses, ce qui ne fait qu’amplifier mon malaise. Ouais, si c’était seulement du babysitting… J’ai déjà bien peu de talents lorsqu’il s’agit de garder les enfants des autres pendant quelques heures, alors je n’ose même pas imaginer ce que deviendrait ma vie si je devais rester coincer avec ce gosse. En fait, je ne veux même pas y penser, et je compte bien m’arranger pour que ça n’arrive pas.
-c’est justement pour ça que je devais t’expliquer avant que tu te fasses des idées! J’ai rien fais, merde, c’est qu’un gros malentendu, ok?!
Je ne crois pas que « malentendu » est un mot assez puissant pour exprimer la situation. Parce que non, la folle qui débarque chez vous pour vous abandonner son gamin, ce n’est pas exactement un « malentendu ». Mais bon, l’urgence n’est pas à trouver le bon mot en ce moment, mais bien de trouver quoi faire avec ce gamin. Enfin, je sais très bien ce qu’il faut en faire, mais à présent, il faut trouver comment. Comment s’en débarrasser, comment le renvoyer chez sa folle de mère.
-Je sais pas ce que t’es en train de t’imaginer, mais c’est clairement pas ce que tu pense! Moi j’ai rien fait, j’étais là, tranquille, et –
-Papa…? Est-ce que je peux le caresser…?
Je ne sais pas avec quoi cette femme a nourrit son gosse, mais il a un vrai don pour me crisper sur place… Pris d’un frisson en entendant une nouvelle fois ce titre qui ne me va absolument pas, je baisse mon regard pour apercevoir l’enfant tirant mon jeans de sa petite main, en me pointant Shadaya qu’il n’a cessé de fixer depuis qu’il a croisé son regard. De toute évidence, l’enfant semble aimé les Luxray, à voir comme il a eu la même réaction devant ce pauvre Diego qui a dû se réfugier dans sa balle pour éviter de se faire arracher tous les poils de son dos.
-Putain mais c’est pas possible… Ok, n’écoute surtout pas ce qui peut sortir de sa bouche. C’est pas ce que tu crois, je te le JURE! C’est une histoire de dingue, même moi j’arrive pas à tout comprendre…
Je ne sais plus comment me débattre et sortir de cette situation. J’ai l’impression que c’est trop pour moi, et qu’à chaque fois que je tente de faire un pas pour m’en sortir, ce gamin en rajoute une couche. Parce que de toute sa vie, il a fallu qu’il choisisse ce moment précis pour m’appeler « papa », et remplir la tête déjà bien trop créative de mon épouse.
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| | | | Mercedes L. Blanchett Administratrice Fondatrice
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| Sujet: Re: Bébé à bord [PV Mercy la nouvelle maman] Ven 9 Oct 2015 - 1:38 | |
| ♦ BÉBÉ À BORD ♦feat. Weston & Benjie ElricSincèrement, je ne crois pas être en mesure de l’entendre. Pas maintenant, ni même jamais. J’ai accepté tant de parts du passé de Weston, j’ai toujours respecté ses décisions, même les plus farfelues. J’ai fait fi d’une histoire complexe, houleuse, qui l’ont parfois mené aux confins moraux de l’existence humaine. Pourtant je n’ai jamais questionné ses choix, j’ai même laissé cet homme prendre la voie à laquelle il aspirait en espérant le mieux et en craignant le pire, et c’est en maintenant cette attitude que Weston est parvenu à ranger sa vie et prendre le chemin de la rédemption. Et je suis fière de lui, je le serai toujours, ainsi présente pour l’appuyer vers la guérison. La drogue, son enfer, je ne l’ai pas vécu avec lui, j’ai préféré m’en tenir à distance tout en lui promettant de l’aider dans la dure épreuve qui l’a mené à ce qu’il est aujourd’hui. J’ai accepté de l’épouser en toute connaissance de cause, prenant le risque de le voir replonger et accumuler d’autres erreurs. Ainsi va la vie. J’en ferai d’autres, je lui imposerai pour ma part le risque de me voir périr de mes activités au sein de la Résistance, l’angoisse interminable lors de mes sorties nocturnes. Nous sommes un couple, basé sur les compromis, un peu dysfonctionnel mais fort. Du moins c’est ce que je croyais jusqu’à ce que je reconnaisse chez le petit des signes qui ne mentent pas, des signes qui me sont comme autant de poignards dans le cœur et qui me poussent dans de lointains retranchements défensifs.
À la réaction de Weston, je comprends aussitôt que ma théorie est fondée, d’autant plus que le garçon s’empresse de le nommer «papa» quelques secondes plus tard. Sans vraiment me surprendre. Ils partagent la même teinte de cheveux, de nombreux traits du visage dont le nez et les lèvres, et que dire des yeux? Des yeux qui ne sauraient me mentir quant à son origine. J’ai l’impression de me tenir devant une version bien réelle de mon amoureux au même âge, celui que j’ai eu l’occasion de voir sur les photographie infantiles du Champion. Alors donc mon amoureux est un père. Une idée qui ne m’aurait pas bien dérangée dans plusieurs cas, à débuter par celui où nous n’habitons pas ensemble. Où nous ne sommes pas mariés. Où nous ne partageons pas des responsabilités communes. Dans un monde où je n’aurais aucun compte à rendre à cet homme, j’accepterais cette petite erreur de parcours sans souci. Sauf que maintenant, je n’ai aucune issue possible, aucun endroit où aller. À présent ce petit se trouve sous mon toit, en train d’échanger des câlins avec Shadaya qui se prête au jeu en ronronnant avec affection. À présent je suis contrainte de côtoyer cet étranger, cet enfant, pour combien de temps? Pour toujours? Weston m’imposera-t-il son mioche? Pour tellement, tellement, tellement de raisons je n’ai aucune raison d’accepter. Je ne peux pas l’accepter.
Le regard que je braque contre Weston a perdu toute chaleur. Tout amour. Toute empathie. Le regard que je braque vers lui est froid, dur, lointain, comme si je m’échappais déjà. Insaisissable derrière mes remparts, ceux formés autour de mon cœur depuis mes seize ans, ceux qu’il croyait peut-être avoir jeté au sol, ceux qui me protègent encore et toujours devant ce petit que je choisis d’ignorer pour le moment, incapable de l’affronter du regard. Je tremble tellement à présent que la pièce tangue autour de moi. Je n’essaie même plus de me raisonner, de me faire croire que j’ai halluciné, ou encore que tout ceci n’est qu’un terrible malentendu, que Weston n’est pas en train d’imposer un enfant dans ma vie. Un enfant. Tout, tout, tout. La drogue, le jeu, la violence, les accidents. Je pourrais tout affronter, mais lui, ce jeunot qui m’adresse un sourire en câlinant la Luxray telle une grosse peluche… Non.
«Tu vas m’expliquer maintenant ce qui se passe. Depuis le début et n’oublie rien.»
Mon ton claque, véritable venin, un ton que je n’ai jamais employé avec lui. Je plonge mon regard dans le sien, mais je ne suis plus là. Je suis en train de lui échapper. (c)Golden |
| | | | Weston Elric Habitué
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| Sujet: Re: Bébé à bord [PV Mercy la nouvelle maman] Jeu 15 Oct 2015 - 17:59 | |
| • Bébé à bord •feat. Mercedes Blanchett
Je veux mourir. Je veux que cette scène n’ait jamais eu lieu. Que cette femme ne soit jamais entrée chez moi. J’aimerais ne jamais avoir rencontré ce gosse qui est littéralement en train de me pourrir ma journée, et c’est peu dire. Je sais que je n’ai jamais mené une vie exemplaire, et même maintenant, à présent que j’ai enfin réussit à retourner sur ce qui me semble être sur le droit chemin, je suis encore loin d’être parfait. Mais ça? Ça, c’est juste de la cruauté. Je n’ai jamais rien fait d’assez mal pour mériter ce genre de châtiment. Coincé avec le gamin d’un autre, ça non. Ça je refuse. J’ai envie d’hurler. Mais plus que tout, je tiens à ce qu’on respecte mon droit de m’expliquer avant de me condamner. Dans ce putain de pays, il me semble qu’on est libre jusqu’à être prouvé coupable, non? Alors je tiens à ce qu’on respecte mon putain de droit, merde!
Mais à l’instant même où je sens ce regard froid braqué sur moi, je sais bien que j’ai perdu ce droit. Je sais bien que malgré tout ce qui pourrait sortir de ma bouche ne fera jamais le poids contre ces idées qui doivent déjà avoir envahi le crâne de mon épouse. Je sais déjà que j’ai perdu toute chance de me justifier. Ce gosse n’est pas mon fils, et pourtant, je sais déjà, vu la manière dont la rose m’observe, qu’elle ne me laissera pas le lui expliquer. Tout comme cette mère aux traits fatigués, elle ne me laissera pas me débattre face à ces accusations. Et déjà, je sens la fureur monter en moi. C’est injuste. Tout ceci est plus qu’injuste. Putain, je ne pourrai jamais dire que je n’ai rien fait pour mériter ça, mais cette fois, pourtant, je ne suis pas le coupable. Et pourtant je suis prisonnier de ces accusations. Et de plus en plus je sens monter en moi cette envie d’hurler. De frapper quelques bons coups contre un mur. Et de disparaitre. Je refuse de me retrouver dans cette situation, où je suis pris au pied du mur, où je n’ai aucune issue. Et cette sensation me terrorise au plus haut point. J’ai besoin d’un semblant de contrôle pour ne pas m’abandonner à mes impulsions primitives qui me crie de fuir. Alors à cet instant même où la rose m’indique de m’expliquer, je saute sur l’occasion sans plus attendre. Même si je doute qu’elle m’écoutera. Même si je crains que tout ceci ne serve à rien. Même si je suis à peu près certain de déjà avoir perdu.
-Putain mais c’est pour ça que je devais d’abord tout t’expliquer, avant que tu le vois… T’aurais compris que cette histoire fait aucun sens!
Je dois prendre quelques inspirations afin de me calmer, et de reconstituer cette histoire depuis le début. Tout ceci est arrivé il n’y a pas plus d’une heure, et pourtant, les détails sont déjà flous. Mais je ne peux pas me permettre de laisser des trous dans mon récit, si je veux sembler crédible. J’incite donc mon épouse à me suivre jusqu’au salon, où nous prenons place, le temps que je réussisse à reconstruire l’histoire dans ma tête.
-Bon, ok, donc ce qui est arrivé, c’est que j’étais là, tranquille, à jouer, normal, et là quelqu’un a sonné à la porte, du coup bah je me suis levé pour aller répondre. Jusqu’ici, journée normale, quoi.
Je fais de nouveau une pause alors que mon regard se braque sur l’enfant, qui n’a rien trouvé de mieux à faire que de nous suivre jusqu’ici, accompagné de sa nouvelle meilleure amie la Luxray. Bien sûr, j’aurais préféré qu’il ne soit pas dans mes pattes pour interrompre ce moment excessivement important pour la santé de notre union, mais bon, j’imagine que je devrai faire avec…
-Donc je vais ouvrir, et là je vois cette espèce de folle okay, avec son gosse dans les bras, et là elle me dit que c’est moi le père, merde! Et avant même que je puisse comprendre quoi que ce soit, elle se téléporte avec son stupide Natu, ou je sais pu quoi! J’ai rien pu faire okay, et elle avait zéro preuve pour dire que c’était mon gosse, et moi j’y crois pas, okay! Et toi non plus tu devrais pas y croire, bordel c’est n’importe quoi je te dis! Y a bien trop de trucs qui fonctionnent pas, à commencer par son âge! Il a quoi, deux ans, ce gosse?
-Moi j’ai trois ans et demi!
Je m’arrête un instant, le temps de poser un regard blasé sur l’enfant qui m’a de nouveau interrompu pour m’indiquer son âge à l’aide de ses doigts, un sourire rayonnant au visage, comme depuis le début. Sérieux, gamin… Ta mère vient de t’abandonner et toi tu trouve que c’est approprié d’être aussi joyeux…? Enfin, où en étais-je…? Ah, oui, voilà!
-Bon, voilà, il a trois ans et demi, plus on rajoute un huit/neuf mois de grossesse, donc ça ferait déjà plus de quatre ans, et c’est juste aujourd’hui qu’elle m’annoncerait ça? Non, ça marche juste pas, tu vois? Okay il est blond, okay il a les yeux bleus, mais y a des tas de types sur cette île qui ont cette tête, alors ça veut rien dire! Cette folle en avait juste marre, alors elle a décidé dans son délire que j’étais le père, et voilà! Y a rien d’autre à dire, merde, je vois pas pourquoi tu fais cette tête! Voire que tu croirais cette histoire débile plus que moi…
Putain mais sérieux… Faut vraiment avoir envi de chicane pour s’entêter à croire à cette histoire qui ne fait absolument aucun sens. C’est vrai quoi, si j’étais bel et bien le père de ce gamin, je l’aurais su avant, et sinon, bah, tant pi pour elle! De toute manière, tant qu’on ne m’aura pas fourni la preuve écrite qu’on partage bel et bien le même sang, alors non. C’est désolé, mais sans preuve concrète, moi, je refuse de jouer les babysitteurs.
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| Sujet: Re: Bébé à bord [PV Mercy la nouvelle maman] Dim 18 Oct 2015 - 23:28 | |
| ♦ BÉBÉ À BORD ♦feat. Weston & Benjie ElricJe me réfugie derrière deux grandes portes insensibles me coupant du reste du monde. Tout à coup je ne ressens plus rien, plus rien d’autre qu’une colère diffuse, comme un roulement de tambour qui anime mon crâne. Je toise le responsable de ce repli, presque hautaine, toute protégée contre le mal qu’il pourrait me faire, tout comme contre ce petit, le sien à n’en pas douter un seul instant. Froide devant ses jeux en compagnie de la Luxray, devant ses rires innocents qui auraient dû m’attendrir, je me contente de fixer mon amoureux, mon époux, celui qui doit à présent me rendre des comptes qu’il le veuille ou non. Ainsi va notre vie à présent, toujours en fonction de l’autre. Si les démons de son passé reviennent le hanter alors j’ai le droit de le savoir ce qui en est, dans les moindres détails. Weston déteste qu’on le freine pour lui demander des explications, je vois bien qu’il s’embourbe lui-même dans sa propre panique si présente chez lui que j’ai du mal à ne pas m’en contaminer. La fatigue alourdit aussi mes membres, raccourcit mes capacités à gérer mes émotions que je ne laisse en rien paraître derrière mon masque stoïque. Je n’ai jamais réservé cette Mercy à Weston, jamais au monde. Je n’ai jamais cru que j’aurais à me protéger de lui, pas ainsi. Pourtant, nous nous trouvons dans l’impasse, à l’endroit même où je ne souhaitais pas me retrouver. Avec l’envie violente de hurler, une bague au doigt qui m’unie à la vie à la mort à ce blondin.
J’essaie. J’essaie si fort d’être raisonnable et de me combattre, mais c’est trop. Trop de questions m’assaillent, auxquelles je devrai nécessairement répondre, mais trop douloureuses encore pour prendre en compte. Alors je reste ainsi, là où je n’ai rien à ressentir d’autre qu’une amertume qui ne reflète en rien la véritable portée de mes sentiments pour Weston. Cette situation n’a rien à voir avec nos sentiments respectifs dans tous les cas, et je le sais. Je devrai les mettre de côté néanmoins pour nous sortir de cette impasse, si seulement c’est possible. Je le suis au salon sans ajouter un mot ou regarder en arrière si nous sommes suivis. Shadaya veillera sur le garçon dans tous les cas. Je me poste devant le Champion et écoute attentivement l’histoire alors qu’il la relate, en n’adressant nullement les détails importants, mais en dressant un portrait général de la situation. Ainsi ce petit a été laissé ici par sa propre mère, abandonné auprès d’un père qu’il n’a jamais connu et qui est trop sot pour reconnaître leur parenté, un Champion dont la vie privée a été exposée partout dans les journaux en le décrivant comme le junkie qu’il a déjà été. Trois ans et demi et sa mère le délaisse, un délai qui lui a permis de la connaître, qui l’a condamné à se souvenir d’elle. Comme un vulgaire objet dont on tenterait de se débarrasser. J’ai arrêté d’écouter les excuses inutiles de Weston pour égarer mon regard sur le garçonnet et ressentir avec énormément de douleur le poids de l’abandon qui pèse contre lui et dont il n’a pas conscience. Dont le père lui-même n’a pas conscience.
«Vas-tu arrêter de geindre? Peu importe si cet enfant est le tien! Ce petit vient d’être abandonné. Nous deux mieux que quiconque devraient comprendre ce qu’il est en train de vivre.»
Je ne m’attendais jamais à défendre le gamin et pourtant me voilà en train de dévisager mon amoureux en scandant à l’injustice. Lui qui a été renié par ses parents. Moi abandonnée à la naissance par les miens. Je n’ai pas l’intention de garder ce petit et encore moins de devenir sa mère. Mais une femme vient de le poser à notre porte, de détruire son existence actuelle pour mener une vie, une sans lui. Et c’est injuste. Injuste pour lui autant que pour nous.
«Nous allons faire les tests, mais je suis convaincue qu’il est ton fils. Ses traits concordent parfaitement, j’ai assez étudié la physionomie des visages et surtout du tien pour le savoir. Et le délai fait du sens. Elle te le remet au moment où tu as enfin rangé ta vie, vaincu tes dépendances, arrivé à une stabilité, tu t’es même marié. Oui, le délai fait du sens Weston, qu’elle aille attendu que tu sois apte pour être son père. Ce qui en fait moins est qu’elle l’aille abandonnée. Ça ne fait aucun sens.»
Je me retourne vers le petit qui joue, sidérée par son propre calme.
«Dis-moi, c’est quoi ton nom petit? Elle est où ta maman?» (c)Golden |
| | | | Weston Elric Habitué
Age : 31 Messages : 615 Date d'inscription : 29/11/2013 Âge du personnage : 26 Pseudonyme(s) : Phantom (Champion dresseur) Niveau : 60 Team active :
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- Libégon ♀ - Maya - Hyper Cutter - Docile
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| Sujet: Re: Bébé à bord [PV Mercy la nouvelle maman] Lun 19 Oct 2015 - 4:43 | |
| • Bébé à bord •feat. Mercedes Blanchett
Plus cette histoire avance, et plus cette question hurle sous mon crâne. Pourquoi moi…? De tous les putains d’imbéciles habitant ces foutus kilomètres carrés de jungles, pourquoi il a fallu que cette affaire tombe sur moi? Moi, le type le moins apte au monde à devenir le père de cet enfant qui a pourtant décidé de me désigner ainsi. Pourquoi faut-il toujours que les pires affaires tombent sur moi? J’ai fais des mauvais choix dans la vie. Plus que bien des gens. Probablement plus que quiconque dans cette ville. Mais ça? Ça, ce n’est pas mérité. Ça, ce n’est certainement pas moi qui ai été le chercher. Parce que d’accord, c’est vrai que cette histoire n’est pas si tirée par les cheveux. Comme la rose me l’indique, c’est vrai que ce serait plausible. Et ça, je le sais bien, mais me le faire dire en plein visage? Eh merde… J’ai envie de faire taire Mercy alors qu’elle me déballe des explications qui, effectivement, font du sens. D’accord, cette mère aurait pu décider de ne rien me dire avant que je fasse mes preuves. D’accord, c’est vrai que cette annonce de paternité tombe à pique quand les choses commencent à mieux aller. Mais peu importe. Parce que même si j’étais son…. Son géniteur, eh bien cela ne fait pas de moi son père.
-Mais je m’en fiche de tout ça, moi… Quand-même que ça concorderait, là, et quand-même que les tests sortiraient positifs, ce qui en passant m’étonnerait énormément, bah… Je veux dire… C’était son choix, en quelque part de… Enfin, tu vois… De… continuer la…
Putain, je peux pas dire ça. Et pourtant, c’est vrai. Même si ce gosse était bel et bien le résultat de nos ébats, à sa mère et moi, ça ne lui donnerait pas pour autant le droit de venir me l’imposer. Si elle n’en voulait pas, elle n’avait qu’à y réfléchir avant. Moi je n’ai jamais eu mon mot à dire, dans cette histoire. Elle ne peut pas me l’imposer, ça non. D’accord, l’histoire de ce gamin est bien triste. C’est vrai que mieux que quiconque, je connais la douleur qu’impose de mauvais choix parentaux. C’est vrai que je peux tout à fait compatir avec ce gamin. Mais de là à m’occuper de lui? Non. C’est bien triste, et je veux bien l’aider en retrouvant sa famille. C’est bien la seule chose que je ferai pour lui. Et pour ça, mon épouse semble justement avoir trouver le parfait moyen de retrouver sa famille.
-Moi je m’appelle Benjamin, mais tout le monde m’appelle Benjie, parce que c’est mieux!
Toujours accompagné de son sourire rayonnant, le petit garçon se redresse, délaissant ainsi ses voiturettes pour venir s’asseoir entre Mercy et moi, et de ramasser la manette de la Playstation, toujours allumée, pour se remettre à appuyer sur les boutons, de manière assez hasardeuse.
-Maman m’a pas dit où elle allait, mais peut-être qu’elle fait les cossimions?
Les… cossimions? Enfin, peu importe, j’imagine que ce détail ne vaut pas la peine de s’y attarder. Nous tenons certainement une piste, alors je ne compte pas m’arrêter maintenant. La gorge sèche, je me penche vers le petit pour lui retirer sa manette avec délicatesse, avant de me poser devant lui, et l’inciter à me regarder.
-Et… Elle t’a dit quand est-ce qu’elle allait rentrer?
-Demain, je crois.
-Ah…?
-Parce que demain c’est le baseball, et maman manque jamais mes parties.
Je sens aussitôt mon cœur se serrer, alors que le petit hausse les épaules, avec toute son innocence. De toute évidence, il n’a aucune idée de la situation dans laquelle il se trouve. Retenant mon émotion, je lance un regard à mon épouse, avant de lui indiquer du regard de me suivre dans la pièce adjacente, où nous serons plus libres de discuter. Je lance un dernier regard au petit, qui ne semble pas avoir envi de nous suivre, cette fois.
-Écoute, je sais pas pour toi, mais je doute que la mère va vraiment revenir le chercher pour le baseball… Putain, je me sens presque mal d’essayer de m’en débarrasser… Mais Mercy, je peux pas faire ça… Tu sais comment je suis nul avec les enfants! Tu le sais, regarde quand j’ai essayé de payer Crystal pour qu’elle arrête de parler…! S’te plait, faut que tu m’aide… Je peux pas, Mercy… Je peux pas faire ça tout seul…
Les mains tremblantes, je m’empare des siennes. Je ne suis plus en panique. Je ne suis même plus fâché de cette situation. J’ai simplement besoin que ma femme m’aide quand j’en ai le plus besoin.
(c)Golden |
| | | | Mercedes L. Blanchett Administratrice Fondatrice
Age : 31 Messages : 807 Date d'inscription : 01/07/2013 Âge du personnage : 26 ans Métier / Études : Journaliste, mannequin en tant que couverture Pseudonyme(s) : • Victoria Hills, ma fausse identité sur l'île d'Enola.
• Azmitia, surnom de journaliste qui protège mon identité, et mon nom au sein de la Résistance. Niveau : 80 Team active :
Kinu, Aligatueur ♂, Rigide, Torrent
Shadaya, Luxray ♀, Joviale, Intimidation
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| Sujet: Re: Bébé à bord [PV Mercy la nouvelle maman] Mer 21 Oct 2015 - 21:23 | |
| ♦ BÉBÉ À BORD ♦feat. Weston & Benjie ElricOh, bien sûr que j’ai raison. Bien sûr que les faits s’accordent. Bien sûr que cet enfant est le sien. Il tente de nous berner tous les deux en affirmant le contraire et pourtant il est parfaitement conscient de la portée de ses actes sans arriver à les assumer. Or, il ne pourra faire autrement. Nous savons tous les deux tout autant que l’autre que Benjie a été laissé à notre porte pour y rester, abandonné lâchement par une mère peut-être lassée, à un père qui décide de l’ignorer. Encore une fois, agent Mercedes doit réparer les pots cassés, sauver la situation. J’ai conscience que Weston cherche chez moi un support que je ne pourrai jamais lui offrir. Me faire complice de son ignorance, me couvrir les yeux sur la vérité? Non. Au contraire, je l’aiderai au meilleur de ma connaissance de la façon la plus détestable qui soit, celle qui le fera grandir et assumer pour une fois ses responsabilités. Pour l’instant, je dois cesser de penser à mes propres démons, et petits intérêts égoïstes, mettre de côté toutes les émotions contradictoires qui menacent de me submerger à tout instant. J’ai du travail à faire, comme si je n’en donnais pas assez déjà au monde entier. Je demandais simplement une soirée de repos et me voilà aux prises avec une situation telle que je n’aurais jamais pu me l’imaginer. La réponse de Weston suffit néanmoins à me faire perdre un instant le contrôle sur mes moyens déjà compromis à la base.
Ce qui me vient en tout premier lieu : mais quel imbécile. Je l’ai toujours su machiste, une tendance que je détourne de plus en plus par une éducation consciencieuse et toute en subtilité. En faire un gentleman est un projet s’étendant depuis des années déjà, et dont il n’a jamais eu conscience véritablement, et pourtant je n’ai jamais pu imaginer qu’il pourrait me sortir une connerie pareille. Un total inconscient balançant des idées arriérées de plusieurs siècles, des idées irrespectueuses et même cruelles envers moi. Si seulement il savait. Si seulement il savait ce que c’est. Que de se retrouver avec une grossesse indésirable, en sachant pertinemment le père incapable de prendre soin de quiconque hors de lui-même, sans issue, avec une décision sur les bras qui altérera le reste de son existence à tout jamais. Il ignore que j’ai moi-même été confronté à ce même choix, un chant qui me hante tous les jours et qui rend tout contact en compagnie d’enfants très difficile, voire carrément pénible et inconfortable. J’ai envie de hurler, de me déchaîner sur cet ignorant qui ose encore tenir des discours pareils devant moi ou quelque femme qu’il soit. Sauf que j’ai rapporté mon attention sur le petit qui me raconte son histoire tragique, celle d’une mère qui ne reviendra pas le chercher.
Alors que Weston m’attire dans l’autre pièce, je sens encore mon sang bouillir dans mes veines. Lorsqu’il dit se sentir presque mal de tenter de s’en débarrasser, je ricane cruellement avant de braquer sur lui mon regard le plus menaçant, et compte de la colère qui m’anime, je dois avouer que je ne souhaiterais pas me retrouver devant moi-même dans un instant pareil.
«Tu te crois quand tu me dis des choses pareilles? Parce que vraiment, je suis la dernière personne au monde qui va te plaindre aujourd’hui. Surtout après ce que tu as dit tout à l’heure. Réalises-tu que ce n’est pas un choix aisé que décider si un enfant vit ou meurt? Que peu importe ce qui est décidé, qu’il faut vivre avec ce choix pour le reste de sa vie? Non, bien sûr que non. Toi tu es l’homme, celui avec le pénis hein, tu te contentes de lever les pattes et tant pis pour les vies que tu as détruites derrière parce que t’es pas foutu d’assumer tes responsabilités. Tu as baisé cette femme, tu as conçu cet enfant, il est autant ta responsabilité que la sienne, mais pas la mienne. Oui parce que moi, tu vois, je n’ai rien fait et tu viens pourtant de m’insulter de toutes les façons possibles, merci beaucoup gros connard. Des fois j’aimerais qu’on t’arrache les couilles juste pour que tu vois ça fait quoi d’être une femme.»
Je bouille, j’ai envie de le massacrer. Je me détourne, je dois partir, je ne veux même plus respirer le même air que lui. Mais je m’arrête et je me retourne.
«Tu sais quand Jonas m’est passé sur le corps, je suis tombée enceinte. J’avais seize ans. Et j’avais peur. Alors je suis allée à la clinique tu vois. Et je me suis fait avorter. Tu veux savoir pourquoi j’ai peur des enfants Weston? Parce que quand je les regarde, je me demande ce à quoi le mien aurait ressemblé.»
Sur ce, je quitte la pièce et ouvre la porte d’entrée à la volée avant de prendre le chemin vers une destination inconnue, claquant la porte violemment à ma suite. (c)Golden |
| | | | Weston Elric Habitué
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| Sujet: Re: Bébé à bord [PV Mercy la nouvelle maman] Lun 26 Oct 2015 - 20:33 | |
| • Bébé à bord •feat. Mercedes Blanchett
Je n’ai jamais été doué avec les enfants, et ça, Mercy le sait très bien. Nous n’avons d’ailleurs jamais parler d’en avoir, tous les deux, alors que nous savons tous que nous avons une certaine tendance à précipiter les choses dans ce couple. Alors de me faire imposer un gosse de trois ou quatre ans, c’est trop. Je ne peux pas y arriver, et de toute manière, je n’ai aucune envie d’y arriver. Les enfants, ça n’a jamais été ma priorité. La plupart du temps, je ne peux pas les sentir. Ils m’énervent, à tout le temps parler, à tout le temps demander de l’attention, à se salir sans arrêt, et à fouiller dans ce qui ne leur appartient pas. Alors oui, je trouve ça triste, de devoir renvoyer ce gosse dans un foyer où il n’est de toute évidence pas le bienvenu, mais voilà, c’est la seule solution. Cette maison a beau être beaucoup trop grande pour deux personnes, il n’y a pas de place ici pour ce gamin. Alors j’offre à mon épouse mon regard le plus piteux, impatient d’entendre son plan d’action pour me sortir de ma merde une fois de plus.
Sauf que les choses ne se produisent pas exactement comme je l’aurais imaginé. Au lieu de m’enlacer et de me rassurer avant de m’indiquer la marche à suivre, mon amoureuse se contente de m’offrir un regard des plus froids, méchant même. Un regard que je n’ai jamais vu affiché sur son visage. Pas même lors de nos chicanes les plus violentes. Et avant même que je puisse tenter de changer cet air sur le visage de la rose, celle-ci se met aussitôt à me déballer le fond de sa pensée. Et lassez-mou vous dire que ce fond de sa pensée est très loin d’être rose. J’ai droit à tout son venin en plein visage, à toute sa fureur accumulée depuis le tout début de cette histoire. Sa rage est palpable. Et alors qu’elle me déballe son discourt moralisateur, je sens à mon tour cette rage grimper en moi. Oh, parce que bien sûr, elle sait ce que c’est, elle? Elle sait ce que c’est que de se retrouver du jour au lendemain avec un foutu gosse qui n’est peut-être même pas le sien?! Non, elle n’en a aucune idée. Elle ne sait pas ce que c’est, et ça, j’ai bien l’intention de lui faire remarquer. Je veux lui mettre cette vérité en plein visage, pour qu’elle arrête de me prendre de haut ainsi, et qu’elle commence peut-être enfin à comprendre la difficulté de ma situation.
Mais avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, avant que je puisse lui agripper le bras et la forcer à me regarder, sa voix perce à nouveau le silence, pour cette fois me figer sur place. Mon sang se glace dans mes veines, alors que je tente de déchiffrer le sens de ces paroles. Ça ne fait aucun sens. Elle ne peut pas être sérieuse. Et pourtant, elle l’est. Pourtant, il n’y a aucune once de plaisanterie dans ses paroles. Et alors qu’elle s’éloigne, en m’abandonnant ici, ses mots commencent enfin à faire du sens dans ma petite tête qui doit analyser beaucoup trop de choses en même temps. Ça expliquerait tant de choses. Tant de mystères. Tant de souffrance. Mes poings se resserrent d’eux-mêmes, alors que je réalise enfin ce que je viens de faire. Je viens de la forcer à revivre cet enfer qu’elle a vécu par le passé. Je viens de la faire replonger dans ce cauchemar qu’elle a dû passer des années à tenter d’effacer. Putain… Putain que je suis débile… Combien de fois vais-je encore menacer mon couple ainsi avant de comprendre…?
-Chérie… attends, pars pas… Allez, non…
Misérable, je me lance à la poursuite de mon épouse qui pourrait possiblement devenir mon ex si je ne me donne pas un bon coup de pied dans le cul. Je dois véritablement avoir l’air pathétique, car même le petit blond qui sourit pourtant depuis tout à l’heure se contente cette fois de me laisser passer sans rien dire, et de simplement m’observer quitter la maison sans même tenter de me suivre.
-Attends, où est-ce que tu vas…? Pars pas…
Je m’empresse de rattraper la rose, craignant qu’elle ne se téléporte vers je ne sais où, et que je ne la revois qu’au moment de signer les papiers du divorce. J’ai merdé encore une fois. Et je dois réparer mon erreur avant qu’il ne soit trop tard. Le regard baissé, je glisse mes doigts entre les siens, cherchant désespérément des mots qui pourraient peut-être arranger la situation, même si je sais qu’une telle chose est probablement impossible.
-Mercy, je… je savais pas pour ça… J’en avais aucune idée, excuse-moi… C’était vraiment con ce que j’ai dis, et je suis vraiment désolé… C’était vraiment pas pour te faire du tord, c’est juste que je sais pas trop quoi faire, alors je dis un peu n’importe quoi…
Depuis le début, depuis que cette femme a déposé son gamin devant ma porte, je ne pense qu’à moi. Je ne pense qu’au dérangement que cela peut apporter dans ma petite vie, mais je réalise à présent à quel point tout ceci touche aussi ma femme, même si celle-ci refuse encore de l’avouer.
(c)Golden |
| | | | Mercedes L. Blanchett Administratrice Fondatrice
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| Sujet: Re: Bébé à bord [PV Mercy la nouvelle maman] Mer 28 Oct 2015 - 20:07 | |
| ♦ BÉBÉ À BORD ♦feat. Weston & Benjie ElricLa destination ne m’importe pas, elle ne m’importe plus. Seule la distance m’intéresse au point où nous en sommes, lui et moi, plus loin dans l’abysse il me semble que jamais auparavant. Je ne saurais décrire en mots à quel point la rage m’anime, emportant tous mes membres dans une série de tremblements frénétiques et irrécupérables, à quel point je peux être blessée par son attitude dégradante, autant pour la femme ayant choisi d’offrir la vie à Benjamin que pour moi-même, pour ces sous-entendus touchant directement son passé. Si Weston a envie de cracher son venin, qu’il le fasse tout seul. Je n’ai pas l’intention de l’encourager dans ses désillusions au sujet de la femme et de sa propre part de responsabilité dans cette histoire. S’il veut jouer à l’autruche c’est son problème, mais qu’il ne vienne pas faire porter le poids de ses propres erreurs sur mon dos déjà bien large. Non, cette fois, je refuse de le laisser faire, de se croire invincible plutôt que d’accepter ses propres faiblesses. Cette fois je refuse de me tenir à ses côtés en acceptant les élans de son esprit fermé. Et surtout je n’ai pas le courage de retourner vers l’arrière, d’affronter son regard où je pourrai lire sa foutue pitié après ce que je viens de lui révéler. Car je le connais assez pour savoir qu’il m’aura cru et surtout que la nouvelle lui aura foutu un choc. Et pour moi c’est encore pire. Je ne me serais jamais sentie capable d’avouer à voix haute à qui que ce soit le poids qui m’alourdit depuis huit ans déjà. Je ne pourrai plus jamais l’affronter après tout ceci.
Où est-ce que je vais? La question fuse dans mon dos, sans la moindre réponse. Je n’ai pas la force de me retourner et d’affronter l’azur de ses prunelles. J’ai trop mal, trop mal de revivre nécessairement le souvenir, ce matin où j’ai séché les cours, traversé la moitié de la ville en autobus, avant de rejoindre la clinique où on m’a certes traité avec énormément de respect et de considération, mais où on a jamais pu soigner mon cœur meurtri. Mon cœur brisé. Cet enfant qui n’a jamais vu le jour continue de me hanter, d’autant plus qu’indépendamment de l’événement qui l’a fait germé en moi, aurait été d’un homme qui alors j’aimais plus que tout, plus que moi-même. Cet avortement signifiait tout autant la fin de cette relation éperdue dans laquelle j’avais placé toute ma confiance, la fin de ma propre enfance aussi. Je n’ai plus cessé de me répéter à quel point je voulais le garder, mais je ne pouvais pas, j’avais si peur, j’étais tellement, tellement seule. Encore aujourd’hui je repense à cette gamine de seize ans dans sa jaquette d’hôpital, la sensation lancinante dans mes entrailles, le gémissement effrayé qui s’en est suivi, puis les paroles de l’infirmière. C’était fini. Et parfois je me dis que ma vie avec.
Je sais aussi que ce n’est pas de sa faute. Pas pour ceci du moins. Qu’il n’est pas responsable du traumatisme qui me hante encore aujourd’hui, que ma peine n’est que le produit de cet événement venu bouleversé notre vie, et je dois dire aussi un peu ses mots tout de même. Mais il regrette, je le sens dans chacun de ses mots. Et si cette perspective ne suffit pas à apaiser la colère et la souffrance ressenties, elles parviennent à m’arrêter. Mon regard se perd dans la forêt quelques instants avant que je ne me retourne en sa direction.
«Tu veux que je t’aide Weston, mais tu as besoin de t’aider avant. Tu dois assumer tes responsabilités et accepter ce qui se présente devant toi. Je connais ce choc, West, crois-moi que je le connais. Quand j’ai découvert la petite croix bleue sur le test de grossesse, j’ai cru que j’allais mourir d’angoisse. Je sais ce que ça fait d’avoir peur. Mais tu n’as pas seize ans. Tu n’es pas seul non plus. Tu es un grand garçon maintenant et il faut assumer. Et si tu as besoin d’un test d’ADN pour te le prouver alors soit, mais en attendant il va falloir que tu regardes la situation en face.»
Je jette un coup d’œil vers la maison, où je sais le garçon en sécurité en compagnie de Shadaya et des autres Pokémon.
«Je vais t’aider, Weston, mais je ne m’occuperai pas du petit à ta place. Je vais t’apprendre comment faire du mieux que je le peux, mais je ne prendrai pas tes responsabilités. Et je vais retrouver sa mère aussi, parce qu’elle a quelques comptes à rendre. Ça te va, tout ça?»
De toute façon, autant dire qu’il n’a pas tellement le choix. (c)Golden |
| | | | Weston Elric Habitué
Age : 31 Messages : 615 Date d'inscription : 29/11/2013 Âge du personnage : 26 Pseudonyme(s) : Phantom (Champion dresseur) Niveau : 60 Team active :
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| Sujet: Re: Bébé à bord [PV Mercy la nouvelle maman] Lun 2 Nov 2015 - 4:25 | |
| • Bébé à bord •feat. Mercedes Blanchett
Les chicanes, la rose et moi, nous connaissons. En une période pourtant bien courte de fréquentation, mon amoureuses et moi avons fait voler les reproches et les menaces à de bien nombreuses reprises. Pourtant, je crois que jamais nous n’avions poussé la chose aussi loin. Jamais auparavant je n’avais assisté à une telle manifestation de douleur et de peine chez l’élue de mon cœur. Jamais je n’avais vu sur son visage cette intensité. Et jamais je n’avais provoqué tant d’émotions négatives chez elle, alors qu’Arceus sait que je lui ai déjà causé énormément de tord par le passé. Mais là, j’ai véritablement l’impression d’avoir brisé quelque chose chez mon amoureuse, si même elle accepte toujours que je la nomme ainsi après tout ceci. Si je suis déjà parvenu à creuser dans sa douleur, jamais je ne m’étais rendu aussi profondément, et honnêtement, j’aurais souhaité ne jamais m’y aventurer. Plus que quiconque, je sais qu’il y a des endroits qu’il vaut mieux ne jamais explorer. Plus quiconque, je sais que parfois, en parler ne fait du bien. Et même si en quelque part, j’aimerais qu’il n’existe plus de secrets entre nous, je sais très bien que certains ne devraient pas être révélés. Ou du moins, pas ainsi. Et pas maintenant. Alors au lieu de tourner le couteau dans la plaie et demander à la rose plus de détails quant à son expérience traumatisante, je préfère me plier à son changement de conversation, et acquiescer d’un signe de tête.
Même si je refuse encore de penser que ce petit pourrait bel et bien être le mien, je sais très bien que les résultats au test de paternité décideront de mon avenir. Si le résultat devait être négatif, et que cet enfant s’avérait effectivement ne pas être lié à moi par le sang, alors c’est triste à dire, mais je ne pourrai rien faire pour lui. Mais s’il s’avérait positif, comme semble le croire mon épouse, alors ainsi soit-il, et dans ce cas, je me verrai dans l’obligation de prendre mes responsabilités en main, peu importe ce que cela signifie. Mais si jamais ça devait arriver, alors je m’arrangerai avec la situation en temps et lieux. Mais pour l’instant, même si rien ne prouve que ce gamin est le mien, je sais très bien que Mercy a raison. Après tout, cet enfant n’a rien fait de mal, alors il n’a pas à payer parce qu’il est né d’une mère indigne.
-Je sais tout ça, t’inquiète. Tu me sauves déjà la vie, en m’aidant à traverser ça, je sais que j’ai pas le droit de t’en demander plus. C’est moi qui m’occuperai de lui jusqu’à ce qu’on retrouve sa mère. Mais… Je sais pas trop quoi faire avec les enfants, alors… Tes conseils, je veux bien les prendre…
J’adresse un petit sourire à mon amoureuse, qui accepte une fois de plus de m’épauler dans un évènement qui me dépasse. Jamais je ne me suis imaginé devenir père, et si la plupart des hommes ont en plus un neuf mois pour se faire à l’idée, moi, je n’aurais eu que quelques secondes. Je sais très bien que sans ma femme à mes côtés, je n’aurais pas survécu plus de quelques secondes. Déjà, l’attente avant que la rose ne rentre à la maison m’a paru comme une éternité, alors m’occuper de lui par mes propres moyens, tout en tentant de retrouver la mère? Jamais. Jamais je n’aurais pu le faire.
-Mais… Solène et Damien, ils ont déjà trois gosses, non? Tu penses pas qu’ils voudraient en ajouter un quatrième? Tu sais, juste en attendant qu’on retrouve sa mère…? Nous on leur a déjà rendu service en gardant les leurs. Si on cumule le nombre d’heures, multiplié par le nombre d’enfants… Non mais je sais pas hein, je dis ça comme ça, moi!
Sauf que je doute que mon amoureuse voit ceci comme une solution, même si au fond, ce serait tout à fait juste, en plus d’être bien plus saint pour ce gamin. Après tout, ils feraient certainement un bien meilleur travail que nous. Ils ont une maison sécuritaire, avec des clôtures autour du terrain pour éviter de perdre leur marmaille, et puis ils ont de l’expérience! Mais bon, avec toute cette histoire de responsabilité que je viens juste d’accepter, j’imagine que cette idée pourtant bien intéressante n’est pas nécessairement appropriée en ce moment… Peut-être que d’ici quelques jours, mon amoureuse sera plus réceptive, mais pour l’instant, je préfère ne pas envenimer les choses alors qu’elle semble s’être calmée.
-Bref, laisse-faire, c’est pas grave. De toute façon, ça doit pas être tellement plus difficile que d’élever une panoplie de Pokémon, ce truc-là. Tu vas voir, tu remarqueras même pas qu’il est dans la maison, tellement je vais pas avoir besoin d’aide, une fois que tu m’auras montrer les bases.
Un sourire doux aux lèvres, j’invite ma compagne à me suivre vers la maison, avec délicatesse. C’est vrai, quoi, des tas de débiles s’occupent d’enfants tous les jours, alors je ne vois pas pourquoi je n’y arriverais pas. Merde, même cet imbécile de Jean-Marie s’en sort plutôt bien, et il a des jumeaux, quoi! Alors bon, un gamin de trois ou quatre ans, ça ne doit pas être la mort. J’ai réussit à me débarrasser de l’alcool et de la drogue, alors pourquoi pas de m’occuper d’un enfant? Confiant, je rentre dans la maison et me dirige vers le salon, pour tomber nez à nez avec…
-OH PUTAIN! MA CONSOLE! PUTAIN MAIS QU’EST-CE QU’IL A FOUTU!
Surpris, le petit blond s’éloigne d’un bond de la console qui fait un bruit infernal, tout en tentant de recracher un DVD coincé dans la fente. Sur la défensive, le petit s’empresse de lâcher la boîte vide du jeu de course qui vient peut-être de bousillé cette pauvre Playstation.
-C’est pas moi! Moi je voulais juste jouer aux voitures!
Sans voix, je me laisse tomber à genoux devant la machine qui tente toujours de remédier à la situation, en vain. Et je comprends alors que si je m’en tire avec de simples CD rayés à un point où ils ne fonctionneront plus, alors je serai déjà chanceux…
-Putain mais il a foutu un CD alors qu’il y en avait déjà un à l’intérieur! Ça t’es pas passé par la tête d’enlever l’autre avant?! Putain mais faut être débile, merde!
D’accord, s’occuper d’un enfant, en fait, c’est tout sauf facile… Et soudainement, je commence à penser que cette idée de le refiler à la meilleure amie de mon épouse ainsi que son mari ne serait pas une si mauvaise idée que ça, après tout…
(c)Golden |
| | | | Mercedes L. Blanchett Administratrice Fondatrice
Age : 31 Messages : 807 Date d'inscription : 01/07/2013 Âge du personnage : 26 ans Métier / Études : Journaliste, mannequin en tant que couverture Pseudonyme(s) : • Victoria Hills, ma fausse identité sur l'île d'Enola.
• Azmitia, surnom de journaliste qui protège mon identité, et mon nom au sein de la Résistance. Niveau : 80 Team active :
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| Sujet: Re: Bébé à bord [PV Mercy la nouvelle maman] Mar 3 Nov 2015 - 17:26 | |
| ♦ BÉBÉ À BORD ♦feat. Weston & Benjie ElricSi Weston choisit de refuser mon offre alors… Alors je l’ignore. Probablement que notre avenir s’en trouvera sévèrement compromis. Je n’ai rien de plus à ajouter que ce qui fut dit à l’instant et ma proposition n’a absolument rien d’injuste. Il ne s’agit pas d’un piège, simplement d’une entente qui permet aux deux partis de s’en sortir. S’il choisit de m’affronter à nouveau alors il devra se mesurer à des papiers de divorce. Je n’ai pas l’intention de me laisser faire s’il souhaite vraiment rejeter la responsabilité sur mon dos déjà bien large, non. Comme Faust l’a dit, un mariage a certainement une portée plus sacrée, mais cet engagement ne m’oblige en rien à rester pour toujours. Et Weston est en train de dépasser les bornes sérieusement, il l’aura compris à mon attitude je crois. À ce regard orageux comme jamais auparavant. Par cette vérité que je viens de lui cracher au visage pour lui permettre de comprendre une réalité qu’il refuse de voir en face. Une migraine m’a saisie, résultat de cette longue journée de travail, d’angoisse, puis de cette confrontation qui a fini de me priver de mes dernières ressources. Sincèrement, je sens que je vais exploser s’il ne saisit pas sa chance de rédemption offerte sur un plateau d’argent. Heureusement pour moi (mais surtout pour lui), il accepte pleinement mes conditions en disant exactement ce que je souhaite entendre. Je soupire de soulagement en me demandant s’il n’agit pas simplement par prudence ici. Dans tous les cas il va devoir se prouver avant que je ne sois totalement rassurée par ses dires.
Si seulement il avait pu s’arrêter là. Mais non. Il se décide à dire le truc le plus stupide qui soit, celui qui vient agiter de nouveau la colère en moi. C’est facile pour lui de se débarrasser de ses responsabilités hein? Ben oui, offrons-le à Solène, et puis quoi encore? Je grogne méchamment devant ses mots avant de lui assener une claque derrière la tête pas trop violente compte tenu de ma faiblesse initiale, mais brutale dans son message qui ne tarde pas de s’accompagner d’un avertissement bien clair.
«Non mais t’es con ou quoi?! J’ai dit assume, blond de mes deux. Alors assume. Tu es le père putain, t’avais qu’à pas mettre ta bite n’importe où! Maintenant si je t’entends encore une fois parler de refiler l’enfant à n’importe quel de mes amis, tu auras plus qu’une claque crois-moi.»
Et c’est sur ce joyeux avertissement que nous rentrons dans la maison, où je suis encore passablement énervée, une humeur qui ne s’améliore guère devant le spectacle qui nous y attend. Le petit semble avoir introduit dans la console un disque alors qu’un autre se trouvait à l’intérieur, bloquant ainsi la fente en bousillant tout espoir de lire les disques à nouveau. Aussitôt, Weston s’énerve et se met à faire tout ce qu’il ne faut pas. Jurer et l’insulter. Ignorant son comportement, je prends calmement la main du petit dans la mienne et l’approche de moi avec un air sérieux.
«Benjie, tu ne dois pas toucher à la console de Weston. C’est fragile tu comprends? Maintenant elle est brisée. Je veux que tu ailles t’excuser.»
Je rajoute à l’intention du père, ce triple imbécile capable de rabaisser un enfant pour une vulgaire erreur.
«Et je veux que papa il accepte les excuses de Benjamin, compris?»
Je me retourne vers Shadaya, supposée surveiller le petit et lui adresse un regard de reproche qu’elle comprend aussitôt en s’éclipsant subtilement. Je soupire.
«La vérité Weston, c’est que nous aurions dû être là pour le surveiller. C’est comme ça, les enfants, ça demande une attention constante. Maintenant je n’ai pas envie de faire à manger, que diriez-vous qu’on commande une pizza, ce soir?»
Ma voix ne m’a jamais semblé aussi épuisée qu’en cet instant. Complètement claquée, je m’affale sur le sofa en espérant ne plus entendre de cris pour ce soir. (c)Golden |
| | | | Weston Elric Habitué
Age : 31 Messages : 615 Date d'inscription : 29/11/2013 Âge du personnage : 26 Pseudonyme(s) : Phantom (Champion dresseur) Niveau : 60 Team active :
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| Sujet: Re: Bébé à bord [PV Mercy la nouvelle maman] Mer 18 Nov 2015 - 17:29 | |
| • Bébé à bord •feat. Mercedes Blanchett
C’est la pire chose. La pire merde qui aurait pu m’arriver. Cette maison n’est pas prête à accueillir un enfant. Putain, moi, je ne suis pas prêt à accueillir un enfant! Toutes ces belles paroles que je viens d’offrir à ma compagne quelques instants plus tôt viennent de s’envoler, alors que je constate encore les dégâts. Ma console est ruinée… Elle était neuve, bordel, avec encore bien des années devant elle! Sauf que ce sale gosse vient de ruiner toutes mes chances de pouvoir en profiter, de un par sa simple présence, et de deux par sa débilité qui vient littéralement de la mettre en pièce. Je rage, autant intérieurement qu’extérieurement, et ça, mon amoureuse ne tarde pas à le remarquer. En même temps, avec les injures que je viens de libérer, et qui ont eu comme effet de faire pleurer le petit, ce serait difficile de le cacher.
La rose s’empresse aussitôt de se mêler à la situation, malgré ses avertissements de plus tôt selon lesquels elle n’avait pas à s’occuper du petit blond. Sur un ton calme, elle offre quelques paroles à l’enfant, qui semble commencer à se calmer. Laissant derrière lui ses pleurs pour plutôt se mettre à renifler bruyamment, le jeune enfant hoche la tête, indiquant à la jeune femme qu’il a compris. Les yeux encore rougis par les lames, et le nez dégoulinant d’une substance qui me répugne complètement, le petit s’approche de moi, ce qui me tire aussitôt une moue de dégout. S’il fallait qu’il me touche avec ça… Il faudrait que je brûle mes vêtements… Mais Mercy met de nouveau fin à mes enfantillages, en m’indiquant à mon tour la marche à suivre, sur un ton des plus fermes. Je me contente de lui offrir un grognement et un regard mécontent, avant de retourner de nouveau mon regard vers l’enfant qui tente désespérément de s’excuser, malgré sa respiration saccadée, causée par ses sanglots qui commencent à revenir, face à ma réaction des plus désagréables.
-Même s’il s’excuse, ça me paiera pas une nouvelle console…
Ces mots, je les marmonne plus pour moi-même que pour qui que ce soit, et en fait, j’espère vraiment être le seul à avoir pu les entendre. La jeune femme semble de toute évidence commencer à manquer de patience, et ce, plus avec moi qu’avec ce gamin plein de morve et de bave qui essai encore de marmonner les mots qui lui ont été dictés par la rose, alors ce n’est pas nécessairement le temps d’en rajouter une couche. Et puis, avec ce qu’elle rajoute, je sais très bien que je n’ai pas à discuter. Poussant un soupire, je tends une main en avant, pour aller serrer celle du petit, en guise d’acceptation de ce qui se rapproche approximativement d’excuses. Sauf que bien entendu, se serrer la main, ce n’est pas suffisant pour le gamin, qui s’élance avec force contre moi, pour passer ses mains autour de mon cou, et caler sa petite tête contre mon épaule. Et si bien des gens trouveraient ça adorable, moi, je pense plutôt à la trainer de morve jaune-verte qui restera contre mes vêtements… D’accord, c’est officiel, je devrai brûler ce t-shit. C’est absolument répugnant, mais je ne peux que me contenter d’attendre que mon calvaire se termine, une moue absolument répugnée sur le visage. C’est vraiment la pire chose. La pire chose du monde… La pire chose… La pire chose…
La voix de mon amoureuse retentit de nouveau dans la pièce, et il ne faut pas trois secondes au petit blond pour se décoller de contre mon cou, pour afficher une expression radieuse à la rose. De toute évidence, le mot « pizza » lui a plu, et il ne s’en cache aucunement. Applaudissant la proposition de Mercy, l’enfant se met à sautiller sur place, avant d’exécuter ce qui me semble être une petite danse de la victoire. Sérieusement, pour un gamin qui vient d’être abandonné cruellement par une mère qui se fiche de toute évidence complètement de lui, il me semble un peu trop de bonne humeur… Enfin, de toute évidence, il ne comprend absolument pas ce qui lui arrive, et c’est peut-être mieux ainsi. Ne voulant pas provoquer de nouvelles crises chez le petit, je décide de ne rien dire à propos de son surplus d’énergie, et me contente de me redresser pour aller me chercher un mouchoir, afin de retirer avec dégout les traces humides laissées par l’accolade de tout à l’heure.
-Très bonne idée, la pizza. On prend quoi? Toute garnie, comme d’habitude?
Devant l’approbation assez bruyante de l’enfant, j’en conclu que cette proposition semble faire l’unanimité, et ainsi je sors mon portable, pour entrer la commande dans l’application de notre pizzeria de prédilection, en indiquant l’heure à laquelle nous souhaitons nous mettre à table. C’est vraiment génial ce que la technologie nous permet de faire. Si seulement c’était aussi simple avec les enfants… Et d’ailleurs, en parlant d’enfants, je sais qu’il y a encore quelques détails à régler avec celui-ci, comme par exemple de lui trouver un endroit où dormir et où s’installer jusqu’à ce qu’on le retourne chez lui. Alors que le petit retourne à ses occupations, en allant jouer avec quelques jouets laissés par sa mère, je me retourne vers mon amoureuse, qui semble pourtant déjà exténuée par cette aventure.
-Hum… On va l’installer où, au juste? Parce que je crois pas qu’il partira avant au moins quelques jours…
Bien sûr, nous avons quatre chambres à l’étage, dont trois de libres, et dont une comprenant déjà un lit, puisqu’elle sert de chambre d’invités, à l’occasion. Sauf que voilà, même s’il nous est déjà arrivé de coucher les petites Weber dans cette chambre lors de visites des amis de la rose, il ne s’agit pas du tout d’une chambre adaptée aux enfants. En plus, elle est juste à côté de notre propre chambre, et ça… Disons que ça m’embête un peu…
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| | | | Mercedes L. Blanchett Administratrice Fondatrice
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| Sujet: Re: Bébé à bord [PV Mercy la nouvelle maman] Lun 23 Nov 2015 - 15:25 | |
| ♦ BÉBÉ À BORD ♦feat. Weston & Benjie ElricEst-ce naïf de croire que je pourrai trouver la tranquillité à nouveau? Si même j’ai l’occasion de me poser ce soir, alors qu’adviendra-t-il? Je serai alors exposée à la réalité de cette situation, confrontée à mes propres angoisses que je n’ai qu’effleuré lors de mes aveux tout à l’heure à mon amoureux. Il ignore à quel point tout ceci me dépasse, même si j’ai développé à force de côtoyer Crystal et Alice quelques compétences nécessaires pour garder adéquatement un enfant. Or, que de garder un enfant a une portée tout autre que de savoir celui dont on a désigné comme son partenaire de vie être père. Père, sans l’ombre d’un doute, d’un petit qu’il niera jusqu’à ce qu’il en aille la preuve irréfutable. Belle-mère. J’ose à peine prononcer ce mot dans mon esprit agité et alourdi par un épuisement palpable. Je n’ai même plus la force de reprocher à Weston sa mauvaise foi devant les excuses du gamin. Ou même de m’attendrir devant l’affection du petit envers lui. J’ai simplement envie de me soustraire de cette addition, de ne plus me faire l’arbitre, de ne plus porter cette situation sur mes épaules. Je veux quitter la demeure et de me perdre dans la nuit, sentir la musique et le cliquetis des verres, les rires vides des gens sans ambition, et tout oublier jusqu’à ce que demain je m’échoue dans mes regrets et mes incertitudes. Je ne peux pas, je ne peux plus. Cette vie est passée, me laissant à une autre que je n’ai jamais choisi il me semble.
Et j’ai beau sourire, j’ai beau me montrer forte, je lui en veux. Je lui en veux tellement de m’imposer cet enfant. D’avoir fait l’erreur de le produire. De ne pas être en mesure de prendre à sa charge cette situation. De ne pas avoir les couilles pour le faire lui-même. Je rage de devoir prendre sa vie en charge, ses erreurs, de devoir les subir par extension. D’accueillir chez moi ce petit qui aussi ensoleillé et innocent soit-il, devra nécessairement bouleverser ma propre existence. Et sincèrement, j’ai envie de chialer. Pour une fois, juste craquer. Je me sens dépassée par à peu près tout à l’instant. Je veux me contenter d’avaler un morceau de pizza et monter me coucher à l’extrémité la plus éloignée de lui, refuser chacune de ses caresses et de ses baisers et me fermer complètement à cet amour qui devait me combler. Je ne sais pas qu’en penser. J’ai simplement envie de disparaître et de laisser père et fils à leur sort. Mais sincèrement, pourraient-ils y survivre, à mon absence? L’épuisement me rend amère et susceptible, et aussi particulièrement sensible à l’exagération. Je me recroqueville contre le sofa sous l’œil inquiet de Shadaya, attrapant la couverture soigneusement pliée contre le dossier pour la jeter contre mon corps épuisé. C’est à ce moment que Weston vient me poser une nouvelle question, toujours aussi paumé. Je me contente de grogner :
«Où tu veux.»
Golden, sentant mon épuisement, s’approche de moi pour guider mon esprit vers le sommeil. Je m’endors presque aussitôt, m’offrant une petite sieste d’environ une vingtaine de minutes qui suffira probablement à me ragaillardir quelque peu. Je m’éveille de bien meilleure humeur, bien que jamais à 100% dans de telles circonstances. Je vais ouvrir au livreur qui vient tout juste d’arriver et prépare une salade de chou pour accompagner la pizza et les frites, avant de poser les couverts sur la table. Voilà un repas facile! Il est toujours aussi évident que je suis fatiguée, mais au moins je tiens debout. J’appelle tout le monde à table et reste silencieuse dans mon coin en regardant la nuit s’installer. Puis, distraite, je demande sans regarder l’enfant :
«Benjie… elle est gentille avec toi, ta maman?»
Car une femme assez cruelle pour l’avoir abandonné ainsi doit avoir d’autres terribles défauts, n’est-ce pas? Comme ce père que j’ai décidé de ne plus jamais voir de ma vie. Je me demande s’il faut les condamner. (c)Golden |
| | | | Weston Elric Habitué
Age : 31 Messages : 615 Date d'inscription : 29/11/2013 Âge du personnage : 26 Pseudonyme(s) : Phantom (Champion dresseur) Niveau : 60 Team active :
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| Sujet: Re: Bébé à bord [PV Mercy la nouvelle maman] Jeu 3 Déc 2015 - 5:30 | |
| • Bébé à bord •feat. Mercedes Blanchett
Je sais que je ne devrais pas autant m’appuyer sur mon amoureuse, alors que je viens de lui indiquer qu’elle n’aura pas à me servir d’accoudoir jusqu’à ce que l’enfant retourne d’où il est venu, mais je ne peux pas m’en empêcher. Les gosses, c’est vraiment pas mon truc. Alors aller l’installer? Je ne sais pas quoi faire, je ne sais même pas où le mettre. En fait, peut-être devrais-je simplement l’installer dans le salon? Peut-être que d’ici deux jours, il sera partit. Mais en même temps, aussi chiante soit cette situation, je sais bien que ce petit a droit à un certain confort. Et c’est pour cette raison que je propose la chambre à mon amoureuse, cherchant chez elle un certain appui, pour me démontrer que je fais bien les choses, que je ne suis pas complètement incompétent. J’aimerais la voir féliciter ma première bonne décision en tant que « parent ». Mais la réaction qu’elle m’offre n’est pas exactement ce à quoi je m’attendais. Au lieu de félicitations, j’ai droit à une réponse plus que froide, avant que la rose ne décide tout simplement de se coucher sur le canapé, m’abandonnant ainsi à moi-même, refusant de me guider dans un parcours qui m’est inconnu.
-Bon... Ok alors...
Un peu mal à l’aise, je lance un regard au petit blond, qui semble attendre la suite des choses sans appréhensions. En fait, je crois qu’il a simplement hâte de découvrir cette maison, et surtout, de manger de la pizza. Poussant un long soupir, j’indique à l’enfant de me suivre, ce qu’il fait sans tarder. Aussitôt à l’étage, le petit blond se met à explorer, ne m’attendant même pas, jusqu’à ce qu’il découvre finalement la chambre des maîtres. Aussitôt, son visage se met à rayonner, et il s’élance directement sur le lit, pour aller y sauter, malgré mes protestations.
-Moi c’est celle-là que je veux de chambre!
Hum, oui, mais non. Ferme, j’agrippe le gamin pour qu’il cesse de sauter sur le lit, t’autant plus qu’il porte encore ses souliers, et que ceux-ci viennent de laisser de jolis motifs de boue sur la couverture. Malgré ses plaintes, je le traine jusqu’à la chambre d’amis aux couleurs assez terne, et au mobilier que ne reflète aucunement l’âge de son occupant temporaire.
-C’est celle-là, ta chambre, ok? Tu vas dormir là, y a des draps propres, et hum, la salle de bain est juste au bout, là. Puis t’as une petite lampe de chevet, là, je sais pas si t’as l’habitude de dormir avec une lumière...
-Dans ma chambre à moi j’ai une lumière, et elle fait des formes sur les murs!
-Cool, mais ici y a pas ça, donc hum, voilà...
Je déteste ne pas savoir quoi dire. En fait, je déteste cette situation, point. Et pour être franc, je me sens mal pour ce petit, qui n’a rien fait de mal... À part venir au monde. J’aimerais savoir comment lui parler. J’aimerais pouvoir m’exciter à propos de son histoire de lampe qui fait des formes sur les murs. Mais la vérité, c’est que je m’en fiche complètement, et ça, malgré tout, ça me peine un peu, tout de même. Et je peux d’ailleurs sentir le malaise chez le petit, qui aurait certainement aimé un peu plus d’excitation de ma part. Je me doute bien que je devrais faire quelque chose, ou dire quelque chose, pour arranger les choses, sauf que je ne sais pas quoi. Mais malgré tout, je m’élance tout de même dans une tentative, aussi nulle soit-elle.
-Et, euh, tu fais dodo à quelle heure, d’habitude? Genre dix-huit heure, ou un truc comme ça?
C’était une question sérieuse, et pourtant, l’enfant se met à rigoler, comme s’il s’agissait d’une blague. Et sans même prendre la peine de me répondre, il pose son petit sac sur le sol, pour y sortir son ourson, qu’il vient glisser sous les couvertures « pour pas qu’il ait froid », malgré son pelage et la chaleur qui règne dans la maison. Alors qu’il s’assure du confort de son ourson, je ne peux détacher mon regard de lui, et pendant un instant, je ne peux m’empêcher de penser que putain qu’il y a une ressemblance entre lui et moi... Pas que ça ne prouve quoi que ce soit à propos de notre lien, mais tout de même... Nous possédons les mêmes traits, mais surtout, c’est ce sourire qui m’embête. Identique. Sans le moindre doute.
Je reste ainsi à observer l’enfant, qui s’occupe à présent avec des cahiers à colorier, jusqu’à ce qu’une voix féminine me ramène à moi, indiquant qu’il est temps de passer à table. Affamés, nous descendons les escaliers pour rejoindre la rose, qui semble un peu plus en contrôle, après une sieste qui lui a certainement fait du bien. N’osant pas briser ce regain de bonne humeur, je me contente de lui glisser un petit bisou avant de la remercier d’avoir tout préparer, et de me mettre à tables, aux côtés du petit qui a déjà commencé à engloutir sa pizza avec appétit. Et avant que je ne puisse toucher à ma propre part, la jeune femme rompt à nouveau le silence, en s’adressant cette fois au petit, avec une question qui me surprends d’abord, mais bien rapidement, je me retourne à mon tour vers l’enfant, curieux de sa réponse. Réponse qui vient aussitôt, à la positive, avec un entrain presque surprenant d’après les circonstances.
-Mais, euh, est-ce que des fois, ça lui arrivait, d’être méchante? Ou, moins gentille, disons?
Cette fois, le secoue la tête, tout en mâchant sa pizza. Il tente d’abord de parler, mais comme sa pizza menace de lui sortir de la bouche, il s’empresse d’avaler sa bouchée.
-Non, maman elle est toujours gentille! Carlos, lui il était méchant, mais il est partit.
Les sourcils froncés, je lance un regard à la rose. Carlos, hein? Peut-être est-ce là une piste. Tant qu’à moi, n’importe quelle information est bonne à prendre en considération, si nous voulons retrouver la mère...
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| | | | Mercedes L. Blanchett Administratrice Fondatrice
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| Sujet: Re: Bébé à bord [PV Mercy la nouvelle maman] Mar 8 Déc 2015 - 2:33 | |
| ♦ BÉBÉ À BORD ♦feat. Weston & Benjie ElricL’abandon fut toujours ce sujet. Celui qui même reviré dans toutes les directions possibles, ne fit jamais de sens à mes yeux. Aujourd’hui plus que jamais, j’y suis confrontée, étourdie par le poids de sa vérité. Celle que Benjamin ignore encore. Aucun enfant au monde ne mérite le dédain de ses parents. J’ai conscience que la question entourant l’abandon parental n’a rien de très simple, qu’il s’agit d’un droit tout autant que celui pour une femme de choisir l’avortement. Mais j’ai la conviction que de décider de mettre un enfant au monde vient avec des responsabilités qu’il faut assumer. Parfois… Parfois j’en viens à me demander ce à quoi aurait ressemblé ma vie auprès de cet homme. Celui que je n’ai jamais rencontré, l’oncle d’Adélia. Carter Turnac. Parfois je m’imagine dans les récits élaborés par ma cousine de cet être qui a oscillé dans sa vie comme un poids lourd tout autant qu’un salvateur. Si je m’étais trouvée à la Grande Maison ce matin où la tragédie s’y abattue, qu’en serait-il arrivé d’Adélia? Carter aurait-il choisi de me sauver plutôt qu’elle? Et John? Aurait-il même été mis au monde? Mes parents, au Québec, auraient-ils adoptés une autre petite fille qu’ils auraient aimée et chérie? Je regarde le garçonnet en ressentant une très grande détresse. Il est si insouciant, environ mon âge lorsque mes parents m’ont choisie pour faire partie de leur famille. Peut-être que j’ai envie que le petit m’avoue de mauvais traitements de la part de sa mère. Ce serait plus facile à accepter pour mon cœur encore blessé.
Je sens que Weston, cette fois, se fait mon partenaire dans cette histoire, clarifiant ma question pour la compréhension du petit. Je me demande comment il s’est débrouillé pendant ma sieste. J’imagine que j’aurai droit à un rapport tout à l’heure. Je n’aime pas nous considérer ainsi, telle une équipe… du moins pas dans ces circonstances. Je ne suis rien pour ce gamin, rien de plus qu’une présence dans la maison, une ombre passant dans sa vie. Demain, demain peut-être la mère reviendra-t-elle, peut-être avait-elle envie de faire une scène et de forcer le jeune homme à prendre conscience de sa paternité. Mais de même. J’ai conscience que nous ne pouvons plus faire marche arrière à présent. Cet enfant ne s’effacera pas, jamais. Il sera là, toujours dans le doute, avec ce lien indélébile qui rattache un géniteur à son fils. Et moi? Qui suis-je? Sa belle-mère? Simplement ce terme me tire un frisson d’horreur. Je me force à mâcher une bouchée de pizza, mais un nœud entrave mon estomac, me coupant l’appétit au passage. Le garçonnet affirme que sa mère a toujours été gentille avec lui, ce qui ne fait qu’augmenter mon malaise. Je sens Shadaya entourer ma cheville de sa queue dans un soutien silencieux. Elle était présente à l’orphelinat, elle sait. Elle sait ce que je peux ressentir en ce moment.
Il y a eu un homme dans la vie de Benjamin, un qui a peut-être pris la place d’un père pendant un moment mais qui est parti. Je note l’information mentalement avec un regard entendu vers Weston, mais ne trouvant plus de questions à lui poser pour l’instant, je me tais et me remets à manger dans le plus grand des silences. De nombreux souvenirs affluent sous mon crâne pendant le repas, ceux notamment de mon passé à l’orphelinat. Puis de ce dossier contenant des informations de celui qui m’y a laissée. C’est injuste. Je ne me réveille que lorsque mon repas a été complètement ingéré. En silence, je défais la table, perdue dans mes pensées. Il va falloir occuper Benjie néanmoins jusqu’à l’heure du coucher.
«Dis, Benjamin, aimerais-tu te baigner un peu? Après papa pourra te donner ton bain et je te lirai une histoire si tu veux avant de dormir.»
Je me propose. J’avais dit que je ne le ferais pas. Mais j’ai mal pour lui. J’imagine que je me reconnais en lui. Ça me fait mal de penser à demain lorsqu’il réalisera. Que sa mère ne reviendra pas. (c)Golden |
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| Sujet: Re: Bébé à bord [PV Mercy la nouvelle maman] | |
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| | | | Bébé à bord [PV Mercy la nouvelle maman] | |
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