« C'est toi ou moi, l'un de nous est de trop! »

''Dégage'', de Bryan Adams.
 
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 Loyauté [OS]

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Mikael J. Evans
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Mikael J. Evans
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MessageSujet: Loyauté [OS]   Loyauté [OS] EmptyMer 16 Déc 2015 - 16:40



Loyauté

Évolution de Juniper, partie 2

Adam a vu beaucoup d'horreurs, dans sa vie. Pour tout dire, il ne se rappelle pas d'une année de sa vie où il n'a pas côtoyé la partie la plus sombre et mauvaise du monde. Mais il n'avait jamais vraiment vu cela comme quelque chose de si horrible ; n'était-ce pas préférable à la vision de tous ces gamins naïfs, incapable de voir plus loin que le petit monde que l'on avait construit pour eux ? S'apitoyer sur son sort, vraiment, ce n'était pas son truc, et heureusement que ce ne le serait jamais : il ne se le serait jamais pardonné. Mais en ouvrant les yeux, il a l'impression d'être redevenu cet enfant effrayé qu'il avait été lorsqu'il avait vu un cadavre pour la première fois.
L'odeur de la poudre lui agresse immédiatement les narines, tout comme une infecte puanteur d'acier. Les traits de son visage se froncent en une grimace de déplaisir, et il ouvre difficilement les yeux, avec la sensation désagréable d'être encore sonné par quelque chose. Tout son corps le brûle, et sa jambe droite qui le torture est couverte d'un bandage ensanglanté.Voir droit devant lui est difficile, mais il parvient par un miracle inconsidéré à se tenir sur un bras, pour essayer de voir ce qu'il y a autour de lui.

« Reste couché. »

La voix qui vient de l'interpeller est incisive, froide. Il tente de reconnaître la silhouette qui semble avoir parlé, celle qui s'occupe, il croit le voir, de faire des points de suture à la jambe d'une femme gémissant de douleur au sol. Adam respire difficilement, et essaie de voir clairement. En voyant que le blessé continuait à gesticuler, l'autre individu claqua de la langue et prit la parole d'un air agacé.

« Une pierre t'es tombée dessus après que quelqu'un l'ait poussé. En plus du bâton en fer qui était dans ta jambe. Si tu bouges, tu risques de recommencer à pisser le sang. Démerde-toi si c'est le cas, je vais pas me faire chier à te soigner de nouveau. »

Au moins, ces paroles eurent le mérite de le calmer immédiatement. Le soigneur était retourné à ses affaires. Le lieu choisi manquait d'originalité, mais restait pratique : une ancienne maison vidée, visiblement, depuis un petit moment. Mais l'esprit d'Adam était déjà occupé à essayer de comprendre ce qui se passait. Dans ses souvenirs, il accompagnait Azazel dans une mission lambda, un peu plus sanglante que d'ordinaire d'ailleurs et...
Ses mains. Ses mains étaient  liées solidement, tout comme ses pieds, et il s'étonne de ne pas l'avoir remarqué avant. Il tenta tant bien que mal de les libérer (après tout l'entraînement d'assassin ce n'était pas juste faire joujou avec des flingues), mais inutile : ses efforts restèrent vains. Sans rien dire, il essaya de relever une de ses jambes pour atteindre sa dague, mais il constata bien vite qu'elle avait été retirée, tout comme ses deux flingues. Sa gorge s'assécha et il dévisagea le soigneur, soudainement cent fois plus méfiant. Si il l'avait désarmé, ce n'était pas innocent ; mais il était coincé, pour l'instant. Toutefois, il avait des doutes quant aux intentions belliqueuses de celui-ci. Pourquoi l'avoir aidé, donc, sauf si il avait un intérêt particulier à le garder en vie ? Il finirait bien par voir ce qu'il lui voulait, et si il réfléchissait bien, il pourrait peut-être s'en tirer sans trop d'embrouilles. Ou en tous cas, c'était ainsi qu'il voyait la situation pour l'instant.

« Merde. »

Une heure a dû s'écouler, au moins. Adam fixe l'autre homme, qui s'est arrêté, et observe la femme statiquement. L'infirmier remarque vite ses mains fermées hermétiquement, et lorsqu'il remarqua que la poitrine de la blessée avait cessé de bouger, il comprit vite. Aucune pitié ne le traverse, mais il fixe l'individu au visage caché d'un air curieux, attendant une réaction, un éclat de rage, de désespoir, quoi que ce soit qui lui aurait permis de le comprendre et de savoir à quoi s'attendre. Mais rien. Un Alakazam s'en vient emporter le cadavre, et le silence revient. Mais pas pour longtemps, puisque des coups de feu résonnent quelques instants après ; l'encapuchonné relève rapidement la tête, alerte.
Les yeux du soigneur se posent sur Adam qui fronce les sourcils, méfiant. Autant espérer qu'il n'avait pas décidé de se débarrasser du gêneur tout de suite, sinon il était cuit...

« Va falloir que je te lève pour qu'on bouge. Soit tu m'aides, soit tu tentes de me faire un coup en traître ; si c'est le cas, je te laisse ici, et j'espère pour toi que ce sont tes potes qui se rapprochent, parce que sinon je ne donne pas cher de ta peau. »

L'assassin reste inexpressif, alors même qu'une boule d'angoisse s'est formée dans sa gorge. Sans Azazel ou Nero pour le guider, il est perdu et anxieux, et son état de captif ne peut pas s'améliorer pour l'instant. Il finit par hocher de la tête, et il sursaute en sentant quelque chose de glisser derrière lui. Il remarque enfin le Majaspic qui le surveillait à l'arrière, et il déglutit en constatant qu'un mauvais geste en direction du soigneur aurait pu lui valoir quelques autres blessures. Il avait bien fait d'être prudent.
Une vingtaine de minutes s'écoulent et ils passent dans un lieu qui ressemble à s'y méprendre au champ de bataille de Baguin. Ou du moins, l'arrière du front, qu'Adam a vu plus d'une fois pour le reconnaître, à force, comme on reconnaît son lieu de travail. Durant le voyage, sa vision avait été bloquée, pour une raison qu'il ignorait mais qu'il n'allait pas questionner, jusqu'à ce qu'il soit déposé dans un coin d'une pièce. Il avait été allongé sur un sol rugueux, pendant qu'il vérifiait la blessure sur sa jambe droite. Il fixe l'autre d'un air méfiant, pas franchement heureux, et surtout très curieux de la raison qui faisait qu'il était encore en vie.

« Pour-
- Le gamin. Je t'ai vu. »
le coupa-t-il sèchement en jetant un coup d’œil à sa blessure, plutôt laide, qui était auparavant cachée sous des bandages.

Il doit au moins avouer quelque chose : ce type sait quoi dire pour que les autres se taisent.

« T'avais pas à le sauver, mais tu l'as fait. »

La phrase semble avoir une valeur explicative, et de ce que Adam comprend, il ne compte pas parler davantage. Mais sa curiosité le force à essayer de lui tirer les vers du nez. En effet, il se rappelle avoir sorti ce gosse des décombres, agacé mais aussi et ça il ne l'avouerait pas, apeuré par l'idée qu'il soit écrasé par quelque chose. Malheureusement pour Adam, c'était lui qui avait été écrasé. Il ne s'agissait que d'une mission de reconnaissance à la base, pendant que les autres terminaient leur job de l'autre côté ; on pouvait dire que c'était un raté complet, ce qui suscitait pas mal de frustration chez le jeune homme.

« Tu as été touché par ma gracieuse gentillesse ? »

Un regard vert meurtrier le rencontre.

« C'est dangereux de faire du sarcasme avec quelqu'un qui peut t'ouvrir les artères à tout moment, non ? »

La menace ne passe pas dans l'oreille d'un sourd, mais têtu comme il est, Raziel ne peut s'empêcher de continuer de parler.

« Tu ne vas pas me tuer. Tu aurais pu le faire avant.
- Si tu es un risque, j'aurai aucun regret à te laisser te vider ici. Je t'ai sauvé la vie une fois, je ne te dois absolument rien. »


Impossible de savoir si c'est un mensonge ou non, vu le ton que l'autre emploie ; dénué d'émotions ou même du moindre soubresaut qui aurait pu indiquer une intention ou quoi que ce soit. Mais rien. Juste un bloc de glace contrôlé et qui sait très bien quels sont ses avantages et handicaps.

« Je prends déjà assez de risques comme ça pour terminer mon job. Ne me pousse pas à bout. »

Le Séviper et l'Arbok rodant dans son ombre étaient suffisamment convaincants comme ça

-

« Si tu n'es pas dans mon camp, tu es avec les résistants, je suppose ?
- Ne me mets pas dans le même panier, rétorqua sèchement le soigneur d'une voix froide, ou je t'assure que je mets plus de désinfectant que prévu sur cette plaie ouverte. »

Bordel, est-ce que ce mec a un bouton 'off' ? On dirait Grincheux des Sept Nains !

« Quoi, un résistant a pissé dans ta limon-AH ! »

Il ne mentait pas, en tous cas, sur sa capacité à lui faire mal. Voilà qu'il serrait les dents de toutes ses forces pour ne pas crier de douleur alors que l'autre appuyait un produit sur sa plaie, l'air désintéressé. Il était sûr qu'il devait inventer ça, mais le Séviper derrière lui s'était mis à ricaner, amusé par le comportement de son dresseur.  

« Je répare vos pots cassés. Ça c'est mon job. Le tien c'est de tuer le plus de personnes possibles ; tu veux vraiment causer raisons légitimes ? »

Silence. Vraiment, il espérait de plus en plus que Mikael n'arrive. Il ne le tuerait pas si il restait tranquille, alors serrer les dents et prier pour que Nero ne lui fasse pas payer cet échec paraissait être le seul plan crédible.

« Mais si je n'avais pas sauvé ce gosse, tu m'aurais laissé crever, c'est ça ? »

Pour la première fois depuis le début de cette discussion, il a réussi à clouer le bec à son interlocuteur qui s'est muré dans son mutisme froid. Satisfait ne serait-ce que mentalement d'avoir marqué un point, un sourire fier commença à se dessiner sur son visage, jusqu'à ce qu'une aiguille et des points de suture enfoncés assez brutalement ne le fasse grimacer. Et vu que cet enfoiré avait un petit sourire au coin, il n'y avait pas besoin de parier pour savoir si il avait fait exprès ou non.
Toutefois, une fois qu'il eut fini, il ne s'éloigna pas tout de suite, et mit quelques secondes avant de se remettre à parler, l'air plus calme et moins agressif.

« Tu n'as pas le même comportement que les autres. Pourquoi faire ça, donc ?
- Ça t'intéresse ?
- Réponds à la question. »


De ce que Adam pouvait comprendre, vu la lueur dans les yeux de l'autre, il devait s'agir de curiosité. Tant mieux en un sens : il pourrait gagner du temps en parlant. Raconter tout et n'importe quoi pour en faire perdre était une possibilité, mais il se dit qu'être honnête ne tuerait personne, ici. Ou du moins qu'il ne prenait aucun risque.

« J'aide quelqu'un d'autre. »

Un rictus méprisant fit son chemin sur le visage du soigneur, pourtant bien caché, mais à cette distance, il parvenait à le voir.

« Donc tu es le chien-chien de quelqu'un. Charmant.
- Au moins j'ai un objectif réalisable. Tu crois que passer deux trois compresses va changer quelque chose ? »


Pas de réponse, sur le moment, mais l'éclair de colère qu'il vit passer dans le regard de son interlocuteur lui fit comprendre qu'il avait touché un point sensible, et il se félicita presque d'avoir réussi à tirer une réaction autre qu'un vague agacement de la part de ce frigo vivant.

« Mieux vaut avoir des principes que de passer sa vie sous les pieds de quelqu'un d'autre.
- Jolie phrase toute faite, t'en as d'autre comme ç- »


Il serra les dents une nouvelle fois. L'enfoiré avait recommencé.

« Je t'ai dit de pas me pousser à bout, et j'ai déjà été suffisamment gentil comme ça. Maintenant sois tu fermes ta gueule, soit je t'assure que tu vas faire pâlir de jalousie des porcs qu'on égorge, question cris. »

Mensonge, calomnies et billevesées que cela ; évidemment qu'il ne l'aurait jamais fait, mais ça, Raziel ne pouvait pas le savoir. Toute la crédibilité de la menace se tenait là. Cela fonctionna, en tous cas, puisque l'assassin se tut tout de suite.

-

Deux heures, au moins, s'étaient écoulées. Le soigneur avait fini depuis un petit moment déjà, et commençait à ranger ses affaires, visiblement pressé par autre chose.

« Quoi, tu vas me laisse comme ça, sans même qu'on prenne le café ensemble ? »

Le sarcasme et le sous-entendu glauque ne firent aucun effet sur l'autre qui se contenta d'un regard noir devenu habituel à force.

« Les choses se sont calmées. Ton camp arrive, alors je vais te laisser là et partir avant d'avoir à esquiver des balles. »

Le Majaspic et le Séviper revinrent aux côtés de leur dresseur alors que celui-ci ricanait.

« Tu pourras leur expliquer comment tu t'es fait choper par le premier venu par toi-même.
- Oh, ça tu vas pouvoir nous le dire personnellement. »


Une attaque psychique fut évitée de justesse grâce à un mur défensif créé par l'Arbok, qui grimaça devant la force de l'offensive dont les dégâts n'avaient été évités que grâce à Abri. L'encapuchonné fit plusieurs pas en arrière, accompagnés par ses trois serpents, qui se tenaient tous auprès de leur dresseur, formant un triangle défensif autour de lui. Raziel gloussa.

« T'es en retard, Azazel.
- Excuse-moi mon chou à la crème, j'étais occupé à ouvrir le gars qui t'as fait cette saloperie. »


L'attention de l'aîné des assassins masqué se porta maintenant sur le soigneur, et il pointa son flingue vers lui, ricanant à moitié.

« Maintenant, dis-moi, il a été méchant avec toi, l'orvet ? »

Heureusement pour ledit orvet qu'une certaine Nimue l'avait habitué aux coups en traître, car sinon il n'aurait pas su bloquer le coup par derrière d'un troisième protagoniste, qu'il essaya de renverser par une riposte, mais inutile, puisqu'il eut immédiatement la joie de se prendre un coup de coude dans les côtés. Un second coup lui fut offert dans l'estomac auquel il parvint à répliquer assez faiblement, par une tentative de balayette assez maladroite. Il parvint à s'éloigner encore un peu, et constata avec déplaisir qu'il était soudainement dans une position assez compliquée.

« Roh, Neronichou, allons ! On avait dit discret, DIS-CRET ! C'est pas possible ça ! »


Le nouveau venu paraissait plus calme et mesuré, et en vu de sa position ainsi que de ses compétences auxquelles Athéris venait de goûter, l'encapuchonné supposait qu'il devait être le meneur.

« Baisse ton flingue, Azazel. Tu vois bien que ton petit chéri est soigné, non ?
- Maiiiiis ! Laisse-moi martyriser les gens, mon trésor, sois pas jaloux ! »


Je suis tombé chez les clowns, c'est ça ? C'est une foutue blague ?
Mais visiblement, au vu des rires de Raziel, ce n'était pas le cas. Le troisième, celui avec la protection en métal au niveau de la mâchoire, ignora volontairement l'armoire à glace bizarre pour se concentrer sur lui.

« Azazel, va chercher Raziel. On s'en va.
- Mais ! On va pas faire joujou avec ? Si il a été gentil avec Razizou, p'têt qu'on peut le mettre de notre côté !
- Aza-
- Et puis c'est pas comme si quiconque allait être dérangé. Il a soigné des civils et des résistants non, me semble ? C'est un ennemi. On doit le buter si il est pas de notre côté, c'est pas compliqué !
- Mais je te dis que-
- Bon, machin ? Tu viens avec nous gentiment ou tu-
- Profite de notre temps perdu à blablater pour activer le piège qu'il avait déjà mis en place auparavant en cas de menace, comme celle que tu VIENS DE DIRE DEVANT LUI. »


Azazel resta immobile et muet quelques instants, avant de se tourner vers le soigneur qui tenait en ses mains un flacon rempli d'un liquide translucide. Au sol, une flaque d'un autre liquide était présente depuis un petit moment, maintenant qu'il y réfléchissait. En voyant le silence qui s'était installé, Athéris haussa les épaules d'un air moqueur qui signifiait clairement « dommaaaaage », et éclata l'objet en verre au sol. En voyant ce que le responsable portait sur le visage, Nero réagit tout de suite, s'exclamant d'une voix qui laissait transparaître un peu de panique.

« Masques à gaz, vite ! »

Et en effet, une épaisse fumée blanchâtre était déjà en train d'envahir la pièce, tout comme une odeur insupportable et horrible. Azazel s'exécuta sans plus tarder, enfilant le sien et en mettant un sur le visage de Raziel qu'il dénoua de ses liens.

« Sérieusement, la prochaine fois que tu veux faire la princesse captive, évite !
- T'as pas la gueule ni le cheval blanc du prince charmant, tocard. »


Ils sortirent bien vite, voulant éviter de rester plus longtemps dans un endroit qui était évidemment piégé. Ils finirent par atteindre la sortie, mais celle-ci était bouchée par des débris en tous genres : Azazel libéra son Nidoking, mais ce fut insuffisant. Il libéra donc sa Nidorina qu'il fit évoluer grâce à une pierre lune (qui se trouvait bien sûr sur lui, duh, qui n'emmène pas de pierre lune quand il va buter des gens). Avec cette double force de frappe, constituée d'un Nidoking et d'une Nidoqueen, il fut facile de passer et de s'échapper, alors même que l'endroit où ils étaient, soit un reste de maison délabrée qui était encore remplie de fumée. Maintenant qu'ils étaient éloignés, Nero poussa un long soupir agacé. Son regard noir n’était pas visible au travers de son masque, mais il était facile de deviner son existence alors qu'il fixait Azazel.

« Imbécile.
- Bah excuse-moi de pas avoir pensé qu'à un contre trois, Médusa sans boobs pouvait nous foutre la honte !
- Si tu n'avais pas...
- Je suis ravi de voir que tout va bien dans votre couple, mais est-ce que c'est possible de m'aider à me lever ?! »


L'exclamation un peu brutale était venue d'Adam qui, couché sur le ventre, mangeant à moitié le sol, était encore par terre après que le plus baraqué des trois l'ait posé.

« Ah, ouais, Razou. Scuse, je discutais divorce avec ta mère. On va s'occuper de la garde alternée, rassure-toi.
- J'espère au moins que ça en valait le coup, Raziel. » coupa sèchement Nero.

Le moins gradé ne répondit pas tout de suite. Sous son masque, il jeta un coup d’œil vers Azazel, puis repensa momentanément à ce gosse sorti des décombres.

« Ouais. »

Même si ça va finir par me tuer.
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