Age : 31 Messages : 880 Date d'inscription : 07/07/2013
Âge du personnage : 26 ans, né un 2 février Métier / Études : Tortionnaire, Dresseur a ses heures, Débute une carrière d'acteur, Se tient actif mais ne sait pas quoi faire de sa vie. Pseudonyme(s) : ›› Dio Silvery, Officier Subalterne du Régime (principalement tortionnaire et combattant, ponctuellement homme de main).
Sujet: Re: Portrait d'une famille foireuse. {pv. La Garce Rouge Dim 15 Mai 2016 - 23:43
Portrait d'une famille foireuse
J’ai grandi dans une énorme baraque en périphérie d’une des plus grandes villes d’Allemagne. Pas trop de bruit, mais loin d’être la cambrousse. Il fallait compter une petite demi-heure pour rejoindre le centre. L’endroit où on grandit nous influence forcément pour le reste de notre existence, même si on en garde des souvenirs plus ou moins bons. C’est assez naturellement que j’ai trouvé mes repères dans ce château en marge de la vie citadine. J’avais besoin de quelque chose de solitaire, de sauvage, à la limite de l’inhospitalier, même. L’ironie dans tout ça c’est que je n’ai pas vraiment vécu seul dans ce château, finalement. Aussi, il était clairement au-dessus de mes moyens quand je l’ai acheté, heureusement que mon chèque de la compétition a remboursé toutes mes dettes d’un coup, me voila l’heureux propriétaire, à vie, de ce château, et également de mon ancien appartement que je louerais peut-être un jour. En attendant, il me sert parfois à y mettre Ludwig lorsque je le fais baby-sitter, comme je n’accepte pas d’étrangers chez moi. Bon, à part Cassey, apparemment. Enfin, oui, même en vivant avec un gamin de 6 ans, il fait bon s’isoler dans cet endroit venteux mais irradié par le soleil crépusculaire des débuts de soirée. Je me suis gâté, avec cette belle baraque, il m’en fallait au moins une de cette taille pour y ranger une partie de mon égo… Et je cacherais pas que j’ai toujours eu tendance à être un peu trop dépensier sur les bouquins et les DVDs. Dans le vieil appart, les bibliothèques commençaient à manquer. Il reste encore des étagères vides dans les hautes bibliothèques murales de ma chambre, mais il me hâte de pouvoir les remplir avec de nouveaux ouvrages à dévorer. Alors, que dire, avec tout ça? Que je me sens à ma place, ici, c’est mon chez-moi, celui que je n’attends que de retrouver après une soirée d’errance et après une longue journée. Et je suis extrêmement fier de pouvoir posséder une telle chose. Ce château est réellement le mien, je me le suis entièrement approprié, et c’est vraiment spécial, comme sensation. Quoiqu’il arrive, j’ai cette impression que quoi qu’il arrive, ici, je suis bien. C’est mon antre, là où je sais qu’on ne viendra pas me juger ou me tenir quelque morale que ce soit, là où je suis invité à être uniquement moi-même. Probablement est-ce pour ça qu’au fond, je crois que je tenais à ce que Riku s’en aille, parce qu’elle aussi savait qu’elle ne pourrait pas jouer le jeu jusqu’au bout. Et pour ça que je suis heureux que Cassey soit là.
En bon hôte bien élevé, et avec un sourire en coin presque naturel le sers mon amie qui s’est hâtée de me chouraver son verre. Je n’y connais pas grand-chose en vin, je ne suis pas spécialiste du tout, j’ai simplement des bouteilles dans la cave car je suis un gros snob. Ma mère étant bien plus connaisseuse s’arracherait probablement les cheveux en voyant ladite cave, mais bon, hein.
« Santé, la grosse. »
Fis-je en faisant tinter nos verres après m’être assis sur l’herbe aux côtés de la rouge en train de se prélasser sur une chaise longue. Ses propos me caressent un peu trop dans le bon sens des poils (que je n’ai presque pas, mais c’est pour l’expression, grmbl) et mon sourire se rallonge comme un débile. Elle n’a pas vraiment tord, hein, je suis pas veuf, mais au niveau de l’incasable, le vieux scientifique c’est un peu à la même échelle que moi. Oh, ouais, l’image est bonne, faut bien le reconnaître. Je ne la remercie pas car je sais bien que mon domaine est superbe.. Bon, sauf pour le bois qui a cramé. Courtoisie de mon cher paternel dont je soupçonne des côtés pyromane insoupçonnés. Vivement que les arbres repoussent, ça manque aussi à certains de mes alliés qui ont plus besoin de s’abriter que d’autres dans un environnement sylvestre.
« Bah, toi, c’est bon. Tu pourras revenir. Mais, ouais, il est beau mon bébé, hein? »
Tiens, je suis qu’à peine surpris de ne pas me sentir gêné, pour le coup. Un ange passe.. Je devrais préciser que je parle bien de ma maison, là, sait-on jamais. « Je parle du château, hein. Sérieux, assez vu de gosses ce soir! D’ailleurs, je te souhaite pas d’en avoir, bordel. J’crois que t’as même pas idée du temps qu’on y perd.. Il est mignon Lulu, hein, c’est pas la question, mais bon, c’est un gamin de 6 ans. Meh. »
J’illustre mes paroles d’un haussement de sourcils et d’un soupir fatigué. No comments, je sais bien que je vais passer pour l’égocentrique que je ne nie pas être. Je hausse les épaules. Tout en parlant, je bois un peu vite et ressers mon amie dès qu’elle me le demande. Après quelques verres, je me sens déjà mieux. Pas mieux car j’allais pas bien, hein.. « mieux », vous avez compris, quoi. Tranquille, je relève le visage vers la rouge en train de siroter son verre. Maintenant qu’on a du pas mal boire..
« Eh, t’avises pas de conduire dans cet état, le Baron te prête son canapé… Si tu acceptes de l’affronter, en combat singulier, à… »
Ma main, vient saisir son menton et tourne son visage vers le mien, plongé dans un air atrocement sérieux.
« Je te tiens, tu me tiens, par la barbichette. Le premier de nous deux qui rira… Se prendra une grosse fessée bien sale! On va voir qui c’est l’daddy cool! »
Avec Cassey G. Banks
Everything is fabulous!
Cassey G. Banks Administratrice Fondatrice
Age : 31 Messages : 327 Date d'inscription : 12/03/2015
Âge du personnage : 26 ans Métier / Études : Responsable d'une équipe des relations publiques du Régime Pseudonyme(s) : Gwen, surnom au sein du Régime Flow, surnom de Compétitrice
Niveau : 65 Team active :
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Mentali ♂ - Ren - Synchro - Assuré
Clamiral ♂ - Shen - Torrent - Solo
Porygon-Z* ∅ - Code - Adaptabilité - Relaxe
Elekable ♂ - Zeek - Statik - Doux
Lockpin ♀ - Juno - Joli Sourire - Joviale
Sujet: Re: Portrait d'une famille foireuse. {pv. La Garce Rouge Mer 25 Mai 2016 - 0:53
Portrait d'une famille foireuse
feat. Alexander Nagel
La soirée vient enfin de prendre le tournant que j’espérais. Rien ne nous ramènera la Rouge ce soir, mais au moins je peux passer du bon temps avec mon vieux pote sans craindre les élans de ma propre langue sale. J’aime bien Ludwig, mais comme dit Alexander, il s’agit d’un môme de six ans et en leur compagnie il vaut mieux montrer l’exemple. Or, avec des gardiens comme moi et le blondin allemand… Oui, il y a des choses plus aisées dans la vie que d’agir comme il le faut auprès d’un enfant. Je n’ai jamais considéré même devenir même au jour et à présent l’idée me paraît tout autant impossible que saugrenue. Je peine certains jours à prendre soin de moi-même, alors qu’en serait-il d’un tout autre être, particulièrement vulnérable? Non, il ne faudrait que peu de temps pour qu’on me retire mes droits parentaux et c’est bien tant mieux. L’idée néanmoins de quelqu’un pour m’aimer de façon inconditionnelle, à chaque erreur, à chaque détour, me plaît. N’est-ce pas par vanité que nous procréons? Pour s’assurer de combler nos insécurités une fois pour toutes, pour ne plus jamais être seul. Ridicule. Je ne suis pas construite pour une telle vie. Seule l’idée du partenaire suffit à me faire blêmir. Lucas et moi, parents? Une véritable hérésie. Deux choses brisées telles que nous ne devraient pas se reproduire, tout simplement.
Alexander non plus. S’il s’occupe magnifiquement bien d’un môme qui (pour peu qu’il ne possède des gênes en commun avec lui) n’a pas l’air bien évident par moments, il est de cette fibre, celle des durs, celle de ceux qui préfèrent affronter ce monde plutôt que d’en faire véritablement partie. Formés de la même fibre lui et moi, destinés à d’autres âneries que la majorité. Non pas par grandeur ou non-conformisme, tout simplement par différence, par cet œil parfois amer ou tout simplement immature que nous avons. Je trinque avec lui avec un sourire tordu, promettant silencieusement de ne jamais faire cette erreur. Je n’ai jamais su ce qu’était une mère, et j’ai cherché en vain quelque chose que je n’ai jamais obtenu auprès de celui qui ose encore porter le nom de «père» dans mon esprit. J’ignore si ce sont eux, nos parents, qui ont brisé cette fonction pourtant humaine de la parentalité chez moi et Alex, mais dans tous les cas je crois que ni lui, ni moi, ne devrions jamais l’être. Amen. J’avale une gorgée, puis une autre et des tas d’autres. L’alcool roule contre ma langue et avec elle les douces sensations de l’oubli. Les conversations vont de bon train et je ne réalise pas les minutes et les heures qui défilent, la lune terminer son ascension dans un ciel d’encre. J’ai la tête légère, le corps au contraire lourd comme une enclume. Je respire l’air nocturne avec délice, riant aux éclats en entendant l’allemand me commander en quelque sorte de rester.
«Pffff, je n’ai pas besoin de rester, je peux encore conduire. Mais soit, monsieur barbichette.»
Et bien que je tente de garder mon sérieux, je ne mets pas même une minute à éclater de rire. Je me lève, vaincue et fais quelque pas qui me font réaliser que, finalement, j’ai peut-être un peu trop bu pour prendre le volant. Après un passage salutaire à la salle de bain, je me dirige vers l’extérieur d’une démarche pâteuse.
«Ouais, dac. Vais prendre ton canapé.»
Je reviens dans la maison et m’y écrase. La pièce tangue, ce qui me tire un rire.
«Parce que je suis très soûle, je vais te le dire, Lelex. Je crois que ce mec, j’en suis amoureuse. Tu pourras l’utiliser contre moi quand je serai sobre. Ça me rendra dingue. Je vais tout nier. Mais c’est vrai. Le mec dont tu parlais tout à l’heure, il me plaît vraiiiiiiment.»
Sur cette phrase que je regretterai amèrement, je m’endors avec un immense sourire fendant.
(c)Golden
Alexander Nagel Administratrice
Age : 31 Messages : 880 Date d'inscription : 07/07/2013
Âge du personnage : 26 ans, né un 2 février Métier / Études : Tortionnaire, Dresseur a ses heures, Débute une carrière d'acteur, Se tient actif mais ne sait pas quoi faire de sa vie. Pseudonyme(s) : ›› Dio Silvery, Officier Subalterne du Régime (principalement tortionnaire et combattant, ponctuellement homme de main).
Sujet: Re: Portrait d'une famille foireuse. {pv. La Garce Rouge Jeu 2 Juin 2016 - 14:21
Portrait d'une famille foireuse
Mon petit jeu ne fait pas trop rire Cass et elle m’assure du haut de sa bouteille de vin vidée que noooon elle est même pas bourrée, c’est pas vrai d’abord! C’est ça! Et moi je suis le Maire de Salopette-en-Ecremeuh-les-Bousières! Parce que moi non plus je suis pas soûl, hein! Je suis plus moins soûl qu’elle! Et en plus elle m’appelle « barbichette ». Elle peut pas savoir, mais c’est une insulte! Barbichette, c’est Aloïs, et Aloïs c’est un gros débile de tocard qui n’est pas du tout mon poto de temps à autre. Enfin, le terme plus exact doit être fanboy, il est totalement faaaaan de moi, je le sais, je le vaut bien, tout ça, et cette phrase est vraiment trop narcissique. Il faudrait que j’aille mettre le bazar dans son amphithéâtre, un de ces jours. Je me contente de porter une main à mon menton pour sentir les trois poils mal rasés et m’apercevoir avec stupeur que par le slip rose d’Heatran, je suis en effet aussi barbu qu’un gamin de 14 ans! Toute façon elle a rigolé, donc c’est mort.
« T’as perduuuuuu! »
Je m’écris, en la pointant de mes deux index en ricanant de manière irritante. Quand elle se lève, je lui donne la fessée promise histoire de la pousser vers la maison. Cassey s’écrase sur mon canapé et je lui fais lâcher son verre et sa bouteille. Moi-même j’ai la tête qui tourne et je m’affaisse les fesses sur les tapis, le dos appuyé au bas du sofa. Mes paupières sont lourdes et je serais pas surpris de m’endormir par terre. Avec deux bouteilles dans les bras, le filet de bave, c’est tout de même pas très classe. Bon, je vais résister, surtout que l’autre garce a un truc à me dire. Pendant qu’elle parle, j’ai un relent de gaz qui remonte le long de ma gorge, que je lâche en synchro avec la fin de sa réplique dans un rot sonore. La classe? C’est quoi? Et elle, qu’est-ce qu’elle disait, déjà...? Oui, parce que j’ai bien entendu, et c’est qu’environ 3 secondes plus tard que je percute. « .......G-. »
Je me redresse et me retourne vivement vers la rouge qui commence à écraser sur le canapé. Je la jauge d’un regard presque horrifié. Elle est amoureuse du le dresseur sympa au Ptyranidur?! Mein gott, ce mot, même en pensée, passe tellement difficilement. Je devrais ricaner et la réveiller pour bien la faire chier. D’ailleurs, me moquer ouvertement en riant fort, c’est ce que je fais :
Puis, mon rire devient forcé et s’affaiblit pour une raison qui m’échappe. Je retombe sur mon séant, sur le tapis. Elle pionce déjà comme une marmotte et ne doit plus m’entendre. J’espère qu’elle n’attend pas une bénédiction, car je ne la lui donnerais jamais. Elle a bien raison, je vais l’emmerder avec ça. Ou pas, j’en sais rien. L’amour c’est une belle connerie à mes yeux. Alors pourquoi je me sens si seul, d’un coup? J’ai l’alcool mauvais. Et puis, Cassey va pas me lâcher à cause d’un foutu mec qui lui a tapé dans l’œil. Je suis vraiment stupide. Depuis quand j’ai peur que les gens me lâchent. Et depuis quand ça me heurte à ce point de me dire que même Cassey y passe. Il n’y a rien à faire, je ne suis pas « normal », je le serais jamais, même pour mon frère, même si j’essaye de toute mes forces, ça finira juste par le faire fuir comme Riku. J’en reviens même à la pensée la plus terrifiante que je connaisse : celle que je ne trouverais jamais ce que je veux, et que je pourrais y perdre mon envie de me battre. Si je pars dans ces interrogations, et dans mes souvenirs de Sky, je crois que je vais très mal passer la nuit, et les gens qui m’entourent également. Je couvre ma tête de ma main et soupire profondément en la passant dans mes cheveux. J’ai un nouveau rire nerveux et souris faiblement.
« Héhé… Hé! Si il te fait chier, je le zigouillerais tellement que même cette grosse mouche à merde de Belzebuth le reconnaît, il n’en voudra pas! »
Bon, ça par contre, je le pense, même si elle ne doit pas m’entendre. Je vais pas passer à côté de l’occasion de salement dézinguer un mec que je connais même pas! (Ahah, si je savais). Je regarde les deux bouteilles vides et le lève péniblement pour tituber jusqu’à la cuisine, puis jusqu’à la salle de bain, puis à mon lit où je m’écrase pour pioncer immédiatement.
Avec Cassey G. Banks
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Sujet: Re: Portrait d'une famille foireuse. {pv. La Garce Rouge
Portrait d'une famille foireuse. {pv. La Garce Rouge