« C'est toi ou moi, l'un de nous est de trop! »

''Dégage'', de Bryan Adams.
 
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 Frapper & Oublier |OS|

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Charlotte S. Laurens
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Charlotte S. Laurens
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Date d'inscription : 28/04/2014

Âge du personnage : 19 ans
Métier / Études : Championne Dresseur de Zazambes
Pseudonyme(s) : Tabitha, surnom de dresseuse

Niveau : 60
Team active :
Frapper & Oublier |OS| 256
Akemi la Galifeu ♀ - Brasier - Naïve

Frapper & Oublier |OS| 445
Alastor le Carchacrok ♂ - Voile Sable - Rigide

Frapper & Oublier |OS| 553
Eryn la Crocorible ♀ - Intimidation - Joviale

Frapper & Oublier |OS| 297
Edwin l'Hariyama ♂ - Isograisse - Gentil

Frapper & Oublier |OS| 675
Astrid la Pandarbare ♀ - Poing de Fer - Calme

Frapper & Oublier |OS| 450
Miornir l'Hippoducus ♂ - Sable Volant - Brave


Team spécifique :
Frapper & Oublier |OS| 448
Soren le Lucario ♂ - Attention - Solo

Frapper & Oublier |OS| 499
Asaki le Grotichon ♂ - Brasier - Modeste

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Fukuo le Bagguiguane ♂ - Mue - Jovial

Frapper & Oublier |OS| 539
Hayate le Karaclée ♂ - Fermeté - Pressé



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MessageSujet: Frapper & Oublier |OS|   Frapper & Oublier |OS| EmptyVen 18 Mar 2016 - 0:32

FRAPPERet oublier
Frappe. Encore. Détends-toi, personne ne t’attend. Vide ton esprit. Oublie. Oublie quand c’est trop difficile de même formuler la pensée. Laisse-la aller. Elle ne sert à rien. Esquive, le coup vient rapidement, bien qu’avec une réserve. Elle tente toujours de me protéger, dans son regard azur je devine sa frustration, son inquiétude, son impuissance. Un fragment de toutes celles que je peux ressentir, derrière mes poings levés, sous le couvert d’une sueur acharnée, mon corps oscillant au même rythme que le mien. Concentre-toi sur ta cible. Une cible petite, agile, incroyablement rapide. Si elle retient ses coups, je m’acharne, cherchant à toucher l’inaccessible, multipliant les parades esquives pour me rapprocher dangereusement d’elle. Elle s’épuise, je sens son souffle contre mes avant-bras, là où je l’ai coincée. Emiko demande un répit qui ne viendra pas. J’ai perdu le contrôle sur mes mouvements, sur ce corps trop lourd devenu pantin à des sentiments trop puissants pour être refoulés. Frappe, encore. Cette fois touche cible, un coup de pied qui fait vaciller mon adversaire, ma partenaire, je ne sais plus. La Chimpenfeu s’écarte, évite la frappe qui vole en sa direction. Frappe pour oublier. Calme-toi. Tu peux y arriver. Tu peux y arriver. Les poumons en feu, la crainte dans le regard de mon amie, la lourdeur de ses mouvements alors que je la touche à nouveau, rien ne saura m’arrêter à présent. Ma fureur imprègne chaque fibre, se déverse en moi tel un feu dans un jeu de paille, embrasant tout sur son passage. Je ne m’entends plus crier alors que j’envoie bouler la singe rouler plus loin, inconsciente, je ne me sens plus approcher vers un corps déjà vaincu. Je ne sens pas les larmes rouler contre mes joues, furieuses, amères, perdues.

Des bras me retiennent. Plusieurs. Je n’entends plus. Je dois frapper, frapper pour me calmer. Pour survivre. On m’entrave, je me débats, violemment. Un cri retentit, il m’a échappé. Animal. Blessé. J’appelle, je crois. Quelqu’un qui ne vient pas, qui ne reviendra pas. On me bouscule, cette fois avec moins de compassion, de considération. Ma tête heurte le sol alors que je me sens entravée de deux corps puissants. Je ne vois plus, je ne comprends plus. Je me débats encore et encore, je dois frapper. On ne peut plus m’arrêter. Je ne suis plus qu’énergie, que destruction. Une main se presse contre ma joue, retenant ma tête contre le sol. Je tente de mordre. La salive coule contre mes lèvres entrouvertes, mes cris se font plus désordonnés encore, plus sauvages. J’entends une voix, sans la reconnaître, elle m’est si familière. Dure, comme une lame. Une autre près d’elle, douce comme le baiser d’une mère, accompagnée d’une main tremblante, tendre, contre mon épaule. Inaccessible. Je lui ai échappée. Je lance un regard foudroyant à la présence à mes côtés, celle qui ne me retient plus, qui tente de me ramener à elle. Je veux lui échapper. À elle, comme à la souffrance. Elle court dans ma poitrine, comme accablante, plus brutale encore. Frapper, je dois frapper pour la faire taire. Mes cris se mutent en supplications hachées, je veux sortir.

«Laissez-la!»

Je ne reconnais ni les mots, ni la provenance. La poigne contre mon corps hésite un instant, me procurant l’espace nécessaire pour me dégager. Je renverse la silhouette penchée contre la mienne, cherchant désespérément de quoi m’attaquer, une nouvelle cible. Le besoin de frapper se fait de plus en insistant, j’arpente la pièce comme un animal sauvage.

«Akemi, protège Manolo. Je m’occupe de Charlie.»

Une poussée contre mon dos, que je suis avec une docilité surprenante. Une nouvelle cible apparaît à moi, longiligne, inorganique, un simple sac d’entraînement. Je ne prends pas la peine de couvrir mes poignets, je me jette contre l’objet avec une violence inouïe, hurlant à chaque nouveau coup sensé me soulager. Mais elle ne se tait pas. Pas même lorsque mes bras tremblent. Ni lorsque mes épaules brûlent. Lorsque mes jointures se fendent et que le sac se couvre de mon sang. Lorsque mes genoux cèdent sous mon poids de fatigue, que ma tête délire d’épuisement. Je me couche contre le sol froid, le sol glacé comparé à mon épiderme attisé. Je tente de m’agripper à un plancher qui me glisse entre les doigts, démunie. Je ne réagis pas même au rouge poisseux qui me file entre les jointures. Je cherche un apaisement qui ne vient pas, même après avoir frappé de tout mon corps, de tout mon être.

«Elle devait frapper. C’est ainsi qu’elle fonctionne. Ce n’est pas contre toi, Emiko, tu sais bien. Ni bien sûr contre toi Akemi. Merci Soren de l’avoir maintenue… J’aurais cru que tu aurais su l’apaiser, mais elle…»

Sa voix se tord. Un silence pensant s’installe sur la pièce qui tourne au gré de mon souffle encore haché par l’effort. Des pas me parviennent, comme lointains, feutrés et prudents. Une chaleur vient se mesurer à la mienne, près de mon flan couvert de sueur, une main envahit mon dos parcouru de spasmes.

«Elle reviendra bientôt, mais elle sera encore fragile. Je vais rester avec elle jusqu’à ce que ce soit terminé. Je n’ai pas peur d’elle, je l’ai vécu tellement souvent. Mais je vous en prie, restez près de Manolo.»

Je ferme les yeux, tout mon être bourdonne. Mon esprit liquéfié se reprend progressivement à mesure que ma respiration sifflante s’égalise. La main contre mon dos dessine des ronds empreints d’une affection palpable, maternelle, qui m’apaise quelque peu. Je me laisse bercer par son étreinte, prenant lentement conscience qu’il s’agit de ma sœur qui est présente à mes côtés, qui est venue juste à temps pour me préserver de moi-même. Ses caresses, doucereuses, remontent contre ma colonne vertébrale pour s’aventurer dans mes cheveux humides. Je m’abandonne à elle, incapable de me battre. Je réalise. Brutalement. Ce que je viens d’infliger malgré moi à Emiko. L’état dans lequel je me suis mise. Que j’ai encore besoin de ma grande sœur, malgré les années passées à prendre en maturité loin d’elle. Quand les ténèbres m’enserrent, il n’y a qu’elle, qu’elle pour comprendre la rage qui m’habite, pour la dompter.

«Charlie…?»

Sa voix provoque un soubresaut dans ma gorge, un hoquet qui déchire ma poitrine d’un sanglot. Je n’ai pas même la force de pleurer. Les larmes se refusent à moi depuis que la nouvelle est tombée, tombée comme le coup de poing d’un ennemi cruel. Ma main s’étend de sous moi, vient chercher la sienne dans un geste d’une vulnérabilité extrême. Sa voix ne possède aucune douceur, pourtant ses gestes la trahissent.

«Tu as peur.»

Terrorisée. Prise au piège.

«P-»

Ma voix se brise. Je tousse une fois, deux fois. La gorge pleine de cendres ardentes, incapable de prononcer ce qui me hante depuis des jours, depuis des années. Depuis le jour où dans une mare de sang j’ai trouvé mes parents assassinés. Carla patiente alors que je tente de reprendre le contrôle de ma voix, déchirée par mes précédents cris. Motivée par l’obtention d’une réponse, j’arrive à articuler, difficilement.

«Pourquoi ce doit être eux et pas moi?»

Le silence de ma sœur est pesant, pratiquement insoutenable. Sa main quitte la mienne pour retourner dans la furie qu’est devenue mes cheveux, une mèche à la fois. Je souffre trop pour m’interroger au sujet de ses propres sentiments, égoïstement digérée par ma douleur. Longtemps, j’ai réfléchi à cette question. Pourquoi mes parents devaient-ils mourir sans m’emporter avec eux? Une vie sans eux, sans Tomnen, n’en est qu’une vécue à moitié, à mi-mot. Au moment où j’ai espéré revivre, il fallait que je glisse à nouveau. Pourquoi Natsume devait-il disparaître sans laisser de trace? Quel terrible malheur m’attend encore au détour? Pourquoi dois-je subir l’absence de mes proches plutôt que souffrir moi-même?

«Natsume n’est pas mort, Charlie.»

Je me redresse. J’ai encore envie de frapper. Le désir ne s’est pas volatilisé, simplement amoindri par l’écrasante fatigue qui pèse sur moi. Mon regard se pose sur le visage de Carla, empreint d’une inquiétude qui me bouleverse tout autant que me révulse.

«Arrête, tu n’en sais rien. Personne n’en sait rien. On ne sait rien!»

J’ai hurlé les derniers mots. Mon ton claque dans la pièce. Les sourcils de ma sœur se froncent devant la violence que je lui témoigne, devant ce refus. Ma gorge, elle, me brûle comme passée sous acide. Frappe. Oublie. Carla passe une main dans sa propre chevelure blonde, son regard azuré rivé contre le mien, cette fois froid, détaché.

«Tu vas arrêter d’agir comme une petite imbécile? Tu crois que tu es la seule à avoir mal? Tu crois que je n’ai pas souffert moi aussi pour papa et maman et Tomnen? Tu crois que tu es la seule qui se sent coupable? Tu crois que les proches de Natsume ne sont pas aussi terrorisés que tu puisses l’être? Tu as pensé à Samaël?»

Samaël. Ma bouche se referme, mes bras s’affaissent. Non. Je n’ai pas pensé à lui. Ni à Carla lorsque je tentais, tant bien que mal, de me défaire de ma souffrance après le meurtre de notre famille. Les larmes, enfin, trouvent source et déferlent contre mes joues. Silencieuses, profondes. Je ne peux pas m’imaginer Cesar. Il est ma famille, mon pilier. Natsume est mon ami, un des seuls qui portent ce titre, un des seuls qui ne m’ont jamais jugée malgré tout ce que je suis. Samaël l’aime. Comment supporte-t-il son absence? Comment n’ai-je pas daigné penser un seul instant à ce qu’il pouvait vivre? Le silence s’installe à nouveau. Les larmes coulent d’elles-mêmes.

«Je ne sais pas comment faire pour que ça s’arrête. Je n’avais pas réalisé. Mais j’ai mal, Carla. J’ai peur de ne jamais le revoir. De me dire qu’on m’aura arraché quelqu’un à nouveau.»

Ces mots me paraissent si simples. Si simples pour décrire le champ de mines qui m’habite. Carla pose une main contre ma joue, sans chercher à y sécher les larmes. Elle soupire, son visage indéchiffrable.

«J’ai eu peur de toi, Charlie. Pour Manolo.»

«Je ne lui aurais jamais fait de mal!»


Mes paupières papillonnent un instant. J’ignorais même qu’il se trouvait ici. Je le cherche du regard avant de réaliser que nous ne sommes pas seuls. Emiko se tient dans un coin du vestiaire, le regard lourd. Je me souviens de ce que je lui ai infligé avec un dégoût indescriptible. Ce qui ne devait être qu’un entraînement régulier s’est vite muté en quelque chose… quelque chose… Carla a suivi mon regard jusqu’à la petite Chimpenfeu qui, hésitante, se rapproche de quelques pas. Je devine sa crainte devant la fureur témoignée quelques instants plus tôt. Je lui ai fait du mal, à celle qui ne méritait pas les élans d’un cœur douloureux. Je saisis sa main, le visage décomposé et le corps secoué de sanglots.

«Je… je suis tellement dé-ésolée Emiko…»

Je déteste la peur dans son regard. Je déteste l’idée même de me prétendre dresseuse, de me prétendre Championne, après ce que je viens de vivre. J’ai honte, honte de ce que je suis, incapable de gérer ces émotions que je me suis refusé de voir pendant si longtemps, que j’ai cru saines, sous contrôle. Je me suis cru en pleine de maîtrise de moyens que je n’ai jamais possédés.

«J’ai beau crier, j’ai beau frapper, ça ne le ramènera pas. Je suis tellement désolée, Emiko, je n’ai jamais voulu te faire de mal, si tu savais à quel point je vous aime, je vous aime tous. Et j’aime Natsume aussi mais je ne lui ai jamais dit... Je ne lui ai jamais dit et je ne sais pas si je vais le revoir un jour... Je suis désolée, Emiko.»

Je ne sais plus à combien de reprises je m’excuse de mon comportement. La main de la Chimpenfeu se fait douce dans la mienne, bientôt ses bras se referment sur mon petit corps brisé de sanglots. Je pense à Natsume, à point j’ai pu être sotte avec lui à de trop nombreuses reprises, et il n’est pas le seul. Par fierté peut-être, je n’ai jamais su témoigner aux autres à quel point je peux tenir à eux, en mots ou en gestes.

«Il le savait, Charlie. Il le sait. Mais toi, tu dois arrêter de vivre dans la culpabilité. Tu n’es pas responsable de ce qui s’est produit.»

«Alors qu’est-ce que je peux faire? Je ne dors plus Carla.»

«Je sais.»


Elle caresse mes traits fatigués avec la même douceur maternelle qu’auparavant, la tristesse présente dans chacun des siens. Je sais que de me voir ainsi la tenaille, la heurte. Tout comme j’ai craint pour elle, à en perdre la tête, lorsque j’ai cru qu’elle succomberait à son accouchement.

«Je n’ai pas de solution pour toi, Charlie, que celle de continuer, de te relever et d’espérer que Natsume sera retrouvé vivant. J’ai bon espoir. Parce que tu sais quoi? On a assez vécu de misère. Tu mérites de retrouver ton ami. Mais en attendant, tu n’as pas le droit de te laisser aller.»

Mes sanglots, progressivement, s’amenuisent. Je regarde ma sœur, désemparée. J’aimerais continuer, faire semblant peut-être, plutôt que de vivre ainsi, la gorge trouée par la terreur et la culpabilité. Néanmoins j’ignore comment laisser derrière moi ces émotions, incapable de trouver comment me sortir de cette triste roue.

«Tu es traumatisée par ce que nous avons vécu il y a plusieurs années et je comprends, je comprends mieux que quiconque. Mais arrête. Ce ne doit pas toujours être ainsi.»

«Et toi?»

«… Quoi moi?»

«Tu ne vas pas partir, hein Carla?»


J’ai relevé la tête vers elle, attentive alors que son visage s’attendrit, son regard s’embue. Elle secoue la tête avec un petit sourire triste, celui qu’on offre pour se convaincre soi-même, celui qu’on force pour se permettre d’espérer. Dans son regard je vois toute cette dévotion que j’ai refusé de voir pendant toutes ces années, je vois sa propre terreur et toutes les cicatrices laissées par ce passé en commun. Je vois qu’elle aussi a peur, peur de perdre quelqu’un qu’elle ne connaît que de vue mais qui appartient tout de même à son monde, par extension. Je vois qu’elle est terrorisée à l’idée de me voir sombrer, moi qui n’en suis pas très loin, moi qui refuse depuis toujours de me traiter.

«Non, Charlie. Jamais.»

C’est tout ce qu’il me faut. Je pose ma tête contre sa poitrine avec un soupir. Je sens la chaleur irradier dans mon dos là où Emiko m’étreint toujours. Je sais ce qui se produit. Je sais qu’elle évolue contre moi, probablement pour me rendre du courage là où je l’ai pourtant lâchement laissé tomber. Probablement pour me dire, sans mots, qu’elle non plus ne compte pas m’abandonner, que toujours elle sera à mes côtés. Je ne mérite pas, je ne mérite pas tant. Je n’ai rien fait pour redonner l’affection que je reçois, l’ai trop longtemps préservée pour moi-même. Demain. Demain au lever du soleil, je quitterai cette demeure. Demain, je serai une épaule pour Samaël s’il accepte mon aide. Demain je serai sur les chemins à le chercher. Même si c’est futile, inutile. Demain, je dirai à Cesar que je l’aime. Demain, Carla ne me craindra plus de me laisser approcher son fils, mon neveu. Demain.

«Dors.»

Contre la poitrine de Carla je trouve enfin le repos. La fatigue me rattrape et m’aspire d’un sommeil sans songes.
(c)Golden
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