Âge du personnage : 22 ans, née un 29 septembre Métier / Études : Championne Coordinatrice de Zazambes Pseudonyme(s) : ★ Miss Anarchy, Championne coordinatrice de Zazambes
Niveau : 66 Team active : ★
★ Bob - Bizarre - Sans Limite
★ Lance-Soleil
★ Tarja - Modeste - Contestation
★ Eboulement
★ Marilyn - Bizarre - Corps Gel
★ Vibrobscur
★ Janis - Discrète - Intimidation
★ Seisme
★ Lemmy - Hardi - Statik
★ Danse-Pluie
★ Floor - Naïve - Matinal
★ Ball-Ombre
Team spécifique : ★★
★ Jimmy - Discret - Essaim
★ Toxik
★ Ripper - Jovial - Brise-Moule
★ Tonnerre
★ Dio - Malpoli - Armurbastion
-
★ Li - Maligne - Force Pure
Sujet: Les portes, c'est pour les tapettes {pv. Winwin Lun 29 Juin 2015 - 12:35
Les portes, c'est pour les tapettes avec WINTER L. KENWAY
★
Je ne sais même pas pourquoi je me demande la cause du regard plongé vers le vague de Carlos. Il s’est posé à côté du torrent qui passe à quelques dizaines de mètres de la ferme et contemple tantôt l’eau furieuse, tantôt les nuages. Dans ses mains minuscules, il fait se tortiller la fleur d’ombre immortelle que son adversaire du match que nous avions donné à Vanawi lui avait offert. Vraiment, je pas pourquoi je me pose la question. Je trouverais ça presque touchant si j’étais plus fleur bleue et que l’air encore plus naïf et bête que d'habitude de mon Avaltout me donnait atrocement envie d’éclater de rire. Liza ne s’est pas encore levée, cette marmotte va certainement dormir toute la journée après la soirée d’hier et je m’ennuie pas mal en l’attendant. Marco qui a évolué depuis quelques jours joue avec ses amis habituels : Joan et Valentine, ravis de pouvoir grimper sur le dos de l’Ursaring et de rebondir sur son ventre. Je repose ma tête contre l’épaule de Lemmy qui se trouve à mes côtés et se repose lui aussi. Il doit se ménager un peu si il veut que son bras guérisse dans peu de temps. Le bel Elekable est stoïque et sage comme à son habitude et sa présence, le fait qu’il soit de nouveau à mes côtés, tout ça me rassure grandement. Le passage par le demeure d’Alex ne fut pas un promenade de santé pour Liza, je crois que c’est autre chose qui fait qu’elle me boude quelque peu et a décidé de rester à l’intérieur. Le temps n’est pas merveilleux, ce matin, dans les montagnes, ils faut bien le dire, le ciel est tout gris. Mais n’empêche que je m’emmerde, moi, en attendant… Un autre regard lancé à Carlos, et je décide de trouver une occupation. C’est trop calme, trop joli, trop rose, tout ça. On pourrait presque mettre la musique de Royal Canin en arrière plan. Avant, ce genre d’ambiance Madame Bovary style me faisait un peu soupirer, mais maintenant, ça me gonfle plus qu’autre chose… L’environnement dans lequel j’évolue depuis plus d’un an doit aussi jouer, quelque part. A force de chercher une occupation marrante et distrayante, une idée germe dans ma tête, et je décide d’aller faire ce que je fais le mieux : déranger les gens chez eux par surprise!
« Carlooooooooos? Tu veux aller voir "tu-sais-qui", heiiiiin?! »
Alors que mon sourire s’élargit pour changer mon visage calme en une magnifique trollface, Carlito sursaute et se retourne, manque au passage de faire tomber la fleur offerte par Circée et proteste en secouant la tête. Eh bien, il est tout gêné! Qu’arrive-t-il à cet idiot d’habitude si simplet et très peu pudique? Mon air sournois s’accentue et je hoche la tête pour me rapprocher de lui avec sa PokéBall dans ma main. De gré ou de force, on va aller à Vanawi… Et ce sera rigolo. Non, c’est vrai, avant d’aller voir Monsieur Image, je crois qu’aller voir mon autre rivale de coordination serait une putain de bonne idée! De plus, pour parler plus sérieusement, j’ai depuis quelques temps dans l’idée de devenir Championne moi aussi… Là aussi, peut-être pourra-t-elle m’aiguiller. Avec un peu de chance, elle m’offrira un mini-match! Raaah, ce serait trop bien, ça! Que voulez-vous, crise de manque de coordination, c’est dur, vous savez. Sans la coordination, je serais certainement devenue une psychopathe, comme Krauser II serait peut-être devenu un fou furieux sans la musique, m’voyez. Après avoir écrit un court message à destination de Liza pour lui dire que je ne l’attendais pas ce matin et que je devrais être rentrée en soirée, je laisse la ferme sous la surveillance de Lemmy et de Marco, qui baby-sitteront les plus jeunes (dans lesquels je comprends ma sœur). Bah, Liza s'en remettra. J'ai besoin de changer un peu d'air. Puis je m’envole avec Yui et Kalafina vers Vanawi, où j’arrive en fin de matinée. Je retrouve sans mal l’amphithéâtre. On dirait que c’est fermé et qu’il n’y a pas de match prévu aujourd’hui… Il faut dire que les Champions doivent un peu être au chômage ces derniers temps… Finalement, je ne sais même pas si Grima habite ici, en fait. Je fais sortir Carlos à mes côtés qui se met à sautiller en tous sens, surexcité en reconnaissant l’amphithéâtre de Vanawi. Voila, maintenant, il est lui-même! Pas trop tôt.
Je crois que faire fondre la poignée de l’entrée avec le poison de Carlos serait un peu radical, quand même. Mais y’a pas de sonnette. Ou alors, je l’ai pas trouvée. Je ne sais pas comment rentrer là-dedans si c’est fermé… Hum… J’ai la bonne idée de faire le tour du bâtiment, et je trouve une fenêtre entrouverte, à ma grande satisfaction, qui semble mener à l’intérieur d’un logement de fonction. Eh, c’est pas ma faute, là, c’est la seule entrée possible! On est pas d’accord?! On est d’accord. Ce n’est pas du tout une intrusion chez la personne. Enfin, si, mais j'avais pas le choix! Je vérifie tout de même qu’il n’y a personne dans la pièce ou je débarquerais… Non, parce que imaginez que je débarque dans des toilettes (ce que je m’apprête à faire) et que le trône soit occupé par le Goupelin de Grima? Ce serait en effet très drôle, mais j’ai pas envie de me faire cramer le cul! Tout ça, c’était sans compter que je surestimais peut-être ma petitesse. Car même si je sais que je peux passer par cette fenêtre, je me coince quand même. Carlos se met à me pousser mon derrière pour que je puisse passer de l’autre côté. Faudrait que quelqu’un tire de l’autre côté. Et merde…. « Bordel de muttafucka! Fucking shit! »
Dis-je dans la langue de mes père (car il fut un temps ou j’en eux deux), ma voix injurieuse raisonnant dans les toilettes vides. Ouhla. Bravo Riku, génial, tu ne voulais pas te faire remarquer? Bah, c’est gagné. J’entends Carlos me faire de « shhhhh » comme il le peut avec sa bouche de poulpe… Puis j’entends des pas… C’est pas tout à fait comme ça que je pensais que ça se passerait… J’suis mal, là, si c’est un mec de la sécurité qui se ramène. Qu’est-ce que je fous, là, déjà?
★
Winter L. Kenway Modératrice en Chef
Age : 27 Messages : 134 Date d'inscription : 17/12/2014
Âge du personnage : 28 ans Métier / Études : Diplômée en communication Pseudonyme(s) : . Grima
~> Pseudonyme de championne Nimue
~> Pseudonyme d'infomatrice
Sujet: Re: Les portes, c'est pour les tapettes {pv. Winwin Mer 8 Juil 2015 - 19:51
Les portes, c'est pour les tapettes
Feat Riku A. Nagel
Elle aurait dû s'en douter, que la journée ne pourrait pas se dérouler dans la normalité alors même que sa matinée avait déjà été toute une aventure. April avait gaffé, et de grandes tâches de poison avaient recouvert l'entièreté des couloirs de son logement de fonction. Oui, une Grotadmorv malade, c'était loin d'être la joie, et elle le découvrait à chaque fois qu'elle remarquait un reste ici et là. La blonde s'était mise à la tâche, se débarrassant durant ses longues heures de travail de la grande majorité des détritus, tandis que Winnie grommelait à sa table, déjeunant d'un air mécontent à cause du bruit qui l'avait tiré d'un sommeil réparateur après une nuit agitée. Tandis que Naga et Cassiopée jouaient ensemble sous le regard attentif d'Orphée, leur dresseuse prenait une autre gorgée de son jus d'orange rempli de glaçons. C'était une de ces journées où elle était de mauvaise humeur, tout simplement, et où tout semblait s'accumuler pour l'agacer, comme si c'était un objectif à accomplir absolument. Mais Winter et ce genre d'état, ce n'était pas synonyme. Donc pour moins y penser, elle avait décidé qu'elle n'aurait qu'à aller nager dans le bassin de l'amphithéâtre, ce qui la détendrait à coup sûr. Alors qu'elle s'apprêtait à se changer dans sa salle de bains, elle entendit un cri.
« WINNIIIIIIE ! Y'A UNE MADAME BIZARRE COINCÉE DANS LES TOILETTES ! »
Les yeux de la championne s’écarquillèrent elle resta sans mot durant quelques instants, avant que, incitée par Circé qui la poussait, elle ne rejoigne la source de ce cri en courant, alertée et un peu inquiète pour sa sœur cadette. Elle se dit qu'il s'agissait peut-être juste d'un nouveau de l'équipe de maintenance et de sécurité de l'amphithéâtre qui s'était perdu ou avait été trop curieux, c'était possible, car ceux qui tentaient vraiment de s'introduire dans un bâtiment important de la compétition n'était pas légion. Ou alors ils étaient tarés. Très très tarés. Et bien que Winnie connaissait quelques tarés dans son entourage, les femmes de ce genre n'étaient pas légion, du coup, une part de curiosité faisait reculer les quelques craintes qui avaient pu germer pour la sécurité de sa sœur. Non, et puis, le qualificatif 'coincée' réduisait vraiment, vraiment les risques. Ça se trouve, il s'agissait d'une petite mémé qui par elle ne savait quel miracle ce serait retrouvée là, et l'image mentale, même si elle était totalement improbable, la détendait pas mal. Mais non, pas de petite mémé au final. Ou alors les petits mémés avaient les cheveux rouges, un visage plus que familier et une bonne forme physique. Même si April continuait de regarder la personne coincée sur la fenêtre avec un air mélangeant la crainte, la surprise et l'incompréhension, avec un peu d'amusement quand même, Winnie ne voyait pas l'intérêt de dire tout de suite qu'elle la connaissait. Non, sur le moment, elle pouffa sans retenue, un sourire amusé aux lèvres alors qu'elle admirait toute la beauté de la situation, à moitié hilare. Bon, elle ne savait pas ce qu'elle faisait ici, et elle avait beaucoup de questions en tête, mais elles devraient attendre. Circé, en remarquant la rouge, fit de grands yeux et une lueur intéressée et impatiente éclaira ses yeux violacés, comme si elle attendait quelque chose, ou plutôt quelqu'un.
« Je la connais, 'la madame'. C'est une... »
Elle hésita quelques instants sur le terme à employer, ne trouvant pas de mot autre que 'connaissance' mais elle jugeait celui-ci un peu trop froid. « ... Une amie. Tu peux retourner à tes affaires, ne t'inquiètes pas ! - ... Oui enfin j'ai besoin des toilettes quand même... - Ah, euh, oui. »
La jeune femme, aidée de sa sœur cadette, fit donc sortir la coordinatrice de sa prison, avant que Winter ne l'invite à sortir des toilettes. April la salua poliment, un peu mal à l'aise et timide.
« Je vous invite à boire quelque chose... ? Pas que les toilettes ne soient pas le lieu le plus généralissime pour discuter, mais on aura vu plus accueillant. Le salon est tout près. »
Elle haussa les sourcils quand elle vit Circé tourner d'elles en les observant attentivement. Elle avait bien une idée de ce qui passait par la tête de la Branette, mais qu'elle y pense si rapidement l'étonnait quand même.
Riku A. Nagel Administratrice
Messages : 453 Date d'inscription : 08/01/2014
Âge du personnage : 22 ans, née un 29 septembre Métier / Études : Championne Coordinatrice de Zazambes Pseudonyme(s) : ★ Miss Anarchy, Championne coordinatrice de Zazambes
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Sujet: Re: Les portes, c'est pour les tapettes {pv. Winwin Mar 14 Juil 2015 - 23:32
Les portes, c'est pour les tapettes avec WINTER L. KENWAY
★
Je ne suis ni bien ni mal installée dans cette fenêtre de chiotte, ma seule crainte actuelle serait de finir par me faire chier. Sur ce détail, je fut très vite rassurée quand un pas léger arriva par le couloir conduisant aux pipi-room. De toute évidence, la blondinette qui apparu alors ne s’attendait pas à voir une punkette à cheveux rouges coincée dans la fenêtre de ses toilettes. Et franchement, je ne peux pas vraiment lui en vouloir. Car je dois avouer que ça peut être surprenant. Peut-être que le fait que j’ai du sortir mon sourire le plus forcé pour faire passer cette intrusion « à la cool » a joué dans la panique de la pauvre petite qui se mit à gueuler de toutes ses forces. Avec son bel organe vocal elle appela alors… Winnie? Attends, mais je rêve peut-être en fait. Car je commence à m’attendre à voir Winnie l’ourson débarquer dans les toilettes et me faire la morale avec sa voix de papy sénile, et me mettre la féssée, maintenant. Sous le coup de la surprise, je ne dis rien et les bras m’en tombent mais… Gamine, t’as pas passé l’âge d’appeler Winnie à la rescousse? Non, parce qu’en plus, c’est pas que cet ours bouffeur de miel ait déjà servi à quelque chose à part vider des pots de sa collation favorite. Si je me goure, qu’on me contredise sur-le-champ, mais comprenez que j’ai du mal à savoir comment Winnie the Pooh (the Poo, huhu) pourrait un jour sauver qui que ce soit. Sous le coup de la surprise, je crie quand même un peu et agite les mains comme pour nier que je suis une intruse.
« Nononononon, mais c’est pas… non, mais je… Winnie l’ourson ne va pas me donner la fessée c’est euuuhhhh… »
Je m’emmêle dans mes mots, complètement confuse par la situation que je ne trouvais pourtant pas si pire et assez normale quelques secondes plus tôt. Alors, une nouveau pas se fait entendre, et je commence vraiment à croire à cette histoire de Winnie the Poo en mode Punitor Style. Je commence à me demander ce qui va s’ajouter à cette joyeuse réunion de toilettes. Et le numéro gagnant est… euh… Grima?! Je ne sais pas pourquoi je suis à ce point surprise étant donné que je venais la voir elle, dans le plan de départ. C’est certainement du fait que je me sens du coup obligée de trouver un lien entre la petite blonde et la coordinatrice. Peut-être Grima fait du baby-sitting d’ados à ses heures? Je ne remarque pas spontanément leur ressemblance physique du premier coup, et je n’en viens donc pas à penser que les deux jeunes femmes peuvent être sœurs. Zut, je savais pas que Grima était dans le besoin de garder des ados qui gueulent dès qu’ils voient une madame coincée dans la fenêtre des toilettes… Je ne sais pas quoi en penser, mais je ne dois pas la prendre en pitié, ça ne serait pas très sympa de ma part. Un silence un peu embarrassé se fait dans la sale du trône, et je continue de sourire comme une gourde, en espérant que cela arrangera mon cas. Je me débrouille quand même pour sortir un :
« Ohhhh, Grimaaa, saluuuuut… »
Sur un ton complètement stupide et légèrement suave sans que je ne m’en rende compte. Le contexte n’aide pas à être franchement naturel, je dois dire. La championne me présente donc à la blondinette comme son amie, et entreprend de m’aider à me défenestrer pour libérer les toilettes à l’adolescente. Je pu sortir de là sans difficulté, mis à part la jolie gamelle finale qui me fit me retrouver les quatre fers en l’air, et le cul entre la cuvette et le mur. Je ne sais même pas moi-même à quoi cela pouvait bien ressembler vu de l’extérieur. De l’art contemporain, probablement. Carlos est toujours dehors et je le rappelle donc temporairement à sa balle pour pouvoir l’emmener à l’intérieur. Encore un peu nerveuse d’avoir peut-être traumatisée la blondine, je lui renvoie maladroitement ses excuses avant d’emboiter le pas à Grima-Winnie the Poo qui me mène vers le salon. Je suis surprise par le fait que la Championne me vouvoie, moi qui n’en ai vraiment pas l’habitude, et n’ai jamais eu la discipline d’employer cette politesse avec autrui. Je la suis donc sans dire mot, et m’amuse plutôt de l’apparition soudaine de sa Branette à nos côtés, à la recherche de quelqu’un dont je ne doute pas une seconde de l'identité. Cependant, je n’ose pas trop faire sortir l’Avaltout en intérieur, de peur qu’il ne salisse le parterre. Nous arrivons ainsi dans le salon, et je m'asseois sans vraiment demander la permission, sans trop de gêne vis-à-vis de mon hôte, comme à mon habitude. Néanmoins, une question me torture depuis un bout de temps désormais…
« Euh.. Grima? Tu t’appelles vraiment Winnie comme Winnie the Pooh? Sérieux ? C’est… ça colle pas tant à ton caractère de Grima, en fait. Tu bouffe beaucoup de miel en dehors des concours, c’est ça? »
Bordel Riku, c’est complètement con, ce que tu viens de dire. Mais je m’en félicite intérieurement, et pour moi, ces question sont extrêmement pertinentes. Peut-être que les évènements récents m’ont vraiment rendue dingue, finalement. Puis je me rends compte que j’ai zappé la question initiale posée par mon hôtesse. « Et… Oui, je veux bien boire un truc. Ce que tu prendras, j’suis pas difficile. »
Mon regard se reporte sur la Branette qui semble trépigner dans son coin. Elle me fait un peu de peine et donc, je fais sortir Carlos, et lui fait promettre de ne pas trop suinter sur le sol. Ce dernier ne m’écoute à peine, car ses petits yeux sont déjà fixés que la présence spectrale. Il s’est avancé vers elle avec timidité, lui montre la rose noire qu’elle lui avait offert, et le voila qui ne détache plus ses yeux de Circée. Euh… Yerk. Ça devient bizarre, cette atmosphère. Je me décale discrètement sur le fauteuil, et porte plutôt mon attention sur Grima que sur la scène niaise qui se déroule dans mon dos.
« Je te dérange pas en plein baby-sitting, j’espère? »
★
Winter L. Kenway Modératrice en Chef
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Sujet: Re: Les portes, c'est pour les tapettes {pv. Winwin Ven 17 Juil 2015 - 15:50
Les portes, c'est pour les tapettes
Feat Riku A. Nagel
Anarchy avait cette énergie et cette vitalité si appréciées par Grima, ce qui faisait que la championne ne pouvait qu'aimer être en sa présence. L'excentricité l'intéressait après tout, et par cette visite, son humeur était remontée en flèche, lui faisant l'oublier l'accident de ce matin et sa très courte nuit. Et pour être honnête, cela lui évitait un coup de fil à Monsieur Image pour trouver un moyen de contacter l'autre jeune femme, car à force de se languir, Circé commençait à la désespérer ; beaucoup n'y auraient vu que du feu, mais à force d'avoir passé du temps avec elle, Winnie pouvait reconnaître avec une grande aisance les signes de son impatience. L'agacement avait été minime, mixé à de l'amusement, mais elle continuait de repousser l'échéance, par simple fainéantise. Elle n'avait plus à le faire maintenant, quoique elle regrettait un peu de ne pas l'avoir fait au final, car elle éprouvait suffisamment de sympathie pour son ancienne adversaire pour passer un bon moment. Elle n'eut aucune honte à rire d'elle d'ailleurs, s'amusant de sa naïveté et de sa maladresse presque attendrissantes. Oui, vrai que Grima avait une réputation différente de la réalité, mais Winnie prenait un malin plaisir à insister sur le fait que cette apparence n'était qu'une histoire de perception, et qu'elle n'avait jamais rien montré autre qu'une tendance prononcée à a taquinerie et à la provocation, mais rien de plus. En fait, elle jouait surtout avec ce qu'on disait pour rire des réactions que cela provoquait, constamment amusée par les suppositions plus ou moins correctes des gens qui ne la connaissaient pas sur son véritable caractère. Oh, il n'était pas de son genre de se la jouer mystérieuse ou quoi que ce soit, mais elle riait ouvertement de ce que l'on disait d'elle. Mais au bout du compte, Grima n'était pas si différente de Winter ; seules leurs manières d'agir différaient. La championne contrôle sa brusquerie, pas la personne. Et là encore, parler de contrôle de brutalité avec Grima pouvait avoir l'air d'une grosse blague.
La référence à un certain ourson mangeur de miel la fit sourire légèrement et elle gloussa, car bien qu'il ne s'agissait vraiment pas de la première fois qu'on lui disait cela (Arceus, Olivia lui avait déjà suffisamment fait cette remarque pour une vie entière). Non, toutes ces interrogations étaient drôles, car rencontrer les coordinateurs en dehors de leur amphithéâtre était toujours tout une expérience en soi. Il y avait un petit quelque chose au fait de voir l'arrière du décor, en quelque sorte. Et elle devait avouer être plus que curieuse. Toutefois, si il y en avait une de plus impatiente qu'elle, c'était bien la Branette qui tournoyait autour d'elle comme un rapace, attendant le moment qu'elle savait comme inévitable. Winter haussa les sourcils d'un air moqueur, sans être être médisante pour autant, mais elle ne pouvait pas s'empêcher de ricaner du comportement de sa si fière et arrogante amie, réduit à l'état d'adolescente enamourée. L'atmosphère mièvre et niaise à souhait qui envahir l'espace quand l'Avaltout et Circée furent réunis n'arrangea vraiment rien, et Winnie leva les yeux au ciel en voyant la Branette frôler des mains la tête de Carlos dans une caresse fugace et rapide. Non, vraiment, c'était trop niais pour elle, mais si cela lui faisait plaisir, qui était-elle pour jouer les rabats-joies ? Ne sachant pas trop ce qu'elle aimait, elle se porta sur un ice tea, vu que c'était une boisson généralement appréciée de tous, et se servit la même chose. Bah oui, elle va au plus pratique, pas forcément à ce qui serait le plus original. Enfin bon, vu qu'elle donnait toujours un biscuit avec, on pouvait dire que c'était déjà pas mal. Nouveau gloussement de sa part face à cette nouvelle question. Non, ce n'était pas vraiment ça, mais pas si loin quant on y réfléchissait un peu.
« La gamine blonde que tu as vu tout à l'heure, c'était ma petite sœur. Elle traîne souvent par ici, et je la laisse faire, tant qu'elle ne me dérange pas. Disons que c'est sa deuxième chambre, quant elle a envie de s'éloigner un peu de nos parents ou d'être seule. »
Aucune tension entre elle et leurs mères toutefois, mais April faisait partie de ces gens qui avaient besoin d'espace pour respirer, ce que Olivia et Esther ne comprenaient pas énormément mais acceptaient tout de même.
« Et au fait, mon prénom est Winter. Du coup, on me surnomme Winnie depuis que je suis petite. Aucun rapport avec la bestiole jaune de Disney. »
Elle était de toute façon plus souvent appelée par un surnom que par son nom complet, ce qui l'arrangeait bien, vu le léger dégoût qu'elle avait pour son patronyme qu'elle n'aimait tout simplement pas, cherchant mille et unes excuses pour le justifier ; trop prétentieux, s’appeler 'hiver' n'est pas des masses terrible ou encore l'éternel 'le son 'eur' à la fin ça fait moche'. Enfin, là n'était pas le sujet.
« Je vais te tutoyer, je crois, j'aurais moins l'air coincée. Enfin, sauf si ça te dérange, auquel cas préviens moi tout de suite. Bref. Une raison à cette visite ou alors tu avais seulement un besoin extrêmement pressant d'aller aux toilettes ? Je comprends que les publiques peuvent être sales, mais tout de même, j'espérais un motif un peu différent. Ah euh et oui, si possible j'aimerais bien connaître ton prénom, t’appeler 'Miss Anarchy' dans ce contexte me semble un peu de trop. »
Elle gloussa puérilement, avant de prendre une gorgée de sa boisson. Pour au final prendre la décision de rajouter quatre glaçons dedans ; foutue chaleur, en fait.
Riku A. Nagel Administratrice
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Sujet: Re: Les portes, c'est pour les tapettes {pv. Winwin Lun 27 Juil 2015 - 17:00
Les portes, c'est pour les tapettes avec WINTER L. KENWAY
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J’attends les réponses à mes diverses questions en commençant à siroter l’Ice Tea donné par la Championne. J’observe également la décoration du salon très sobre, j’avoue avoir imaginé un intérieur très rempli et un peu tape à l’œil, avant de venir. Rien a voir avec les colonnes romaines de l’entrée! Les couleurs claires rendent finalement une ambiance calme aux lieux, cela me change du château des Falaises, de l’argent et du bleu foncé… C’est reposant, je me sens à l’aise, ici, je regarde les plantes, et évite d’observer l’Avaltout et la Branette en train de se faire des mamours trop longtemps, car bon… Même moi je ne suis pas aussi niaise. Enfin, sont drôles, c’est probablement le couple de Pokémon le plus improbable du monde. Autant les laisser se retrouver et profiter l’un de l’autre. L’annonce d’un lien de parenté entre la jeune femme aux cheveux bleus et la gamine de tout à l’heure me surprend, et me fait également un peu m’en vouloir si j’ai eu l’air de voir la cadette comme une gamine, alors que d’après les dires de sa grande sœur, elle veut prendre un peu le large vis-à-vis de sa famille. Et je comprendre totalement le sentiment, à vrai dire. Depuis combien de temps je lutte pour me débarrasser de cette étiquette « gamine débile et irresponsable » qui me colle à la peau depuis trop longtemps! Finalement, la réponse a ma question est que, non, je ne la dérange pas en plein baby-sitting, comme elle ne baby-sittait pas. Merci Captain Obvious. Certainement que la chose me surprend d’autant plus car la Championne a ce côté un peu intouchable et sans attaches, libre. Enfin, j’ai appris avec le temps que la famille n’est pas un obstacle à la liberté. Quoique… Certaines funestes expériences m’ont aussi prouvé l’inverse. C’est con de pense à ça, dans un moment pareil, portes-donc tes pensées ailleurs, Riku!
« Ah! J’aurais pas deviné, tiens, pour votre lien. »
Lui répondis-je en toute simplicité et avec bonne humeur. Mes courtes affirmations doivent sembler bien maigres à coté des paroles de Grima qui semble aimer faire de longues phrases pour s’exprimer. Enfin Grima… je devrais dire Winter, désormais, comme elle vient de se nommer. Ca explique son surnom. C’est un prénom assez inhabituel, m’enfin, j’aime bien l’originalité.
« Bah, je vais t’appeler Winwin, moi! »
Parce que j’aime pas Winnie l’ourson. Je pourrais pas m’empêcher d’imaginer la championne se balader les fesses à l’air avec un déguisement de nounours jaune et un pot de miel, si je me mets à l’appeler « Winnie ». Ouais, nan le fury c’est… non. Enfin, après, elle a totalement le droit d’aimer le miel, je la jugerais pas sur ça. Mais sur le fury… Bref. Passons. Encore une fois, mes réponses sont minuscules par rapport au verbe de mon interlocutrice, mais je trouve ça plutôt marrant. Et je suis trop habituée pour mon propre bien aux élucubrations expressives des drama queen. En un sens, Grima est coordinatrice, ça va ensemble. Un simple hochement de tête suffit à autoriser la jeune femme à me tutoyer, et tout de même, elle à bien raison de me demander mon nom… Et aussi la raison de ma venue… Une question bien plus pertinente, ma foi. Je ricane quand elle parle d’envie pressante, bien sur, et me remémore mon idée complètement stupide de rentrer par la fenêtre des toilettes. Je voulais faire quoi, exactement?
« Alors euh… Pour la fenêtre des chiottes, j’ai aucune foutue idée de pourquoi j’ai fait ça! Ça m’arrive, parfois. J’sais juste pas ce que je fais. Tu peux m’appeler Riku, même si mon second prénom est Anarchy, je préfère mon premier prénom… C’est japonais, mais ça veut même pas dire quelque chose, comme il est écrit en katakana! »
Je sais pas si mes vrais parents étaient des feignasses ou autre chose, mais voila, mon prénom s’écrit en syllabaire dans ma langue maternelle, et ne comporte pas de kanji compliqués. Et ça m’arrange, c’est plus fastoche à écrire. Même si du coup, je peux pas me la péter. Mais tant pis. « Et sinon j’suis venue parce que euh… »
Beaucoup de raisons en fait. Un sœur pas mal chiante, des questions existentielles, un Avaltout qui voulait voir sa Branette, et un certain intérêt vis-à-vis de mon ambition fugace de rejoindre l’Elite des Coordinateurs Enolians. Ayant déjà un peu marre d’être assise, je me lève et fait les cent pas dans la pièce, en observant le mobilier de plus près et les plantes vertes, dont je palpe les feuilles et les fleurs sans me gêner. J’ai conscience d’être pas mal envahissante parfois, mais mon hôte n’a qu’à me dire de ne pas toucher à tout, et j’arrêterais sur-le-champ. J’observe par la fenêtre, je flâne, bref, je découvre les lieux plus en détail avec un entrain de gosse.
« Envie de prendre un peu du large, je suppose? C’est un peu chaud ma vie, ces derniers temps. Puis, Carlos voulait revoir Circée depuis notre concours, je me suis dit que c’était l’occasion! »
Tout en parlant, j’effleure du bout des doigts un vase posé sur une étagère. Un peu fort, je crois, car ce dernier dégringole pour tomber sur le sol. Je hurle de manière exagérée, tandis qu’un éclat va se planter dans le popotin tout mou de mon Avaltout qui crie de façon très peu virile mais fort lyrique à son tour. Je ne sais plus ou donner de la tête et tremble de tout mon corps en gesticulant autour du cadavre du vase brisé.
« Shiiiiit! Sorry Winwin! J’vais l’réparer, j’suis super forte en puzzle 3D, sans rire! Passes-moi de la glue et il sera encore plus beau qu’avant! Et euh… Carlos, ça ira, tes fesses? »
L’Avaltout me lance un regard mauvais et gonfle les joues. Dans un truc aussi mou, ça n’a pas du faire bien mal. Enfin… La situation me faisait quand même rire, malgré tout, lorsque je glisse à mon ami avec un mouvement de sourcils révélateur :
« T’as qu’à demander à Circée de te l’enlever… »
★
Winter L. Kenway Modératrice en Chef
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Sujet: Re: Les portes, c'est pour les tapettes {pv. Winwin Ven 31 Juil 2015 - 15:16
Les portes, c'est pour les tapettes
Feat Riku A. Nagel
Nombreux sont ceux qui, comme la jeune femme aux cheveux rouges, ne devinaient pas aisément le lien de parenté qui unissait Winnie et April, alors même que ces deux-là étaient liées biologiquement (bon, par leur mère en fait, mais tout de même). Peut-être était-ce à cause de leurs physiques, en fin de compte. Cheveux bleus pour l'une, cheveux blonds pour l'autre. Yeux océans contre yeux violets. Frêle carrure d'adolescente maigrichonne contre imposante femme adulte. Il fallait croire que la nature avait de l'humour, en fait. C'était un détail qu'elle se plaisait toujours à révéler, rien que pour voir les têtes surprises des gens lorsqu'elle le disait, une anecdote amusante à lâcher comme ça, même si ça ne servait véritablement à rien. Ah, oui, en fait ce paragraphe n'a servi à rien. Faites avec. Elle gloussa légèrement en l'entendant choisir un surnom à lui donner ; au moins, elle prenait ses aises et lui évitait les politesses inutiles et vaguement agaçantes des débuts de conversation. C'était quelque chose qu'elle appréciait et dont elle aimait vite se débarrasser, malgré son goût pour les longues phrases et les jolis mots qui en jettent.
Elle retint son nom, l'observant avec patience, analysant ce qu'elle disait pour mieux parvenir à la comprendre, et n'aurait pas menti en disant qu'elle n'était pas surprise de voir qu'elle paraissait aussi décontractée qu'elle l'avait supposé en l'affrontant et lorsqu'elle lui avait brièvement parlé au gala de Noël. Tant mieux : la morosité et le manque d'entrain lui déplaisaient. Prendre le large était quelque chose qu'elle pouvait comprendre, bien qu'elle n'avait jamais vraiment eu le luxe de le faire, et qu'au fond elle n'avait jamais vécu de situations où elle se sentait oppressée, sauf à l'orphelinat. Mais là encore, c'était une toute autre partie de sa vie à laquelle elle refusait catégoriquement de repenser, tant les souvenirs étaient mauvais. Mais au fond, elle s'éloignait tellement de tout qu'elle ne pouvait pas être affectée par les vies des autres, hormis de quelques individus qu'elle choisissait sur le volet. En tous cas, son interlocutrice était du genre à toucher à tout, et elle haussa à peine les sourcils en la voyant tripoter un peu trop un des vases qui traînait par là. Si elle continuait, à ce rythme... Ah, voilà. L'objet était cassé : elle s'y attendait, en fait, et était presque impatiente du moment où cela arriverait pour pouvoir voir la tête de l'autre coordinatrice lorsque l'inévitable se produirait.
Si elle été amusée à la base, c'est un sursaut qui la prend lorsqu'elle entend l'Avatour crier d'une voix magnifiquement nocive pour ses tympans, tout comme Circée, et elles restèrent surprises pendant quelques instants, jusqu'à ce qu'un fou rire ne finisse par prendre la championne en voyant où s'était logé l'éclat de verre. Même le regard noir de la Branette ne suffit pas à la stopper dans on éclat, étant donné qu'elle trouvé cette situation hilarante. Son rire finit par se calmer devant les mille et unes excuses de l'autre jeune femme, qui s'empressait de ramasser les morceaux pour tenter (vainement) de réparer son erreur. Elle l'observer se démener pendant instants par pur sadisme, avant de glousser devant la plaisanterie de la dresseuse envers son pokémon.
Elle ricana en la voyant s'excuser et s'empresser de ramasser les morceaux pour tenter (vainement) de réparer son erreur. Elle l'observa se démener pendant quelques instants par pur sadisme, avant de finalement lui faire un signe de la main pour lui indiquer que ce n'était rien.
« Laisse tomber, je ramasserai ça plus tard. On va bouger un peu par contre si ça ne te dérange pas, je n'ai pas envie de risquer de marcher sur un bout de verre. Oh, et Circée, ne sois pas gênée par notre présence, tu sais que ce n'est pas mon genre de regarder. »
La Branette lui adressa un regard noir qui en aurait fait trembler beaucoup, mais Winnie savait que hormis une sale face, elle ne risquait pas grand chose. Pour tout dire, devant la menace muette, elle se contenta d'un rictus provocateur, comme pour la pousser à se venger là, maintenant, bien qu'elle savait pertinemment que Circée voudrait d'abord profiter du temps avec Carlos avant de le faire.
« Un tour complet de l'amphithéâtre, même dans les coulisses, ça te tente ? Je crois que ça sera déjà plus intéressant que le salon. »
En disant cela, elle passa une main sur l'épaule de la plus jeune pour lui faire signe de la suivre, un sourire joueur aux lèvres.
« Et puis, si tu restes gentille et que tu ne casses plus rien, j'aurais peut-être même une idée à te faire part. »
C'est tout à fait volontairement qu'elle a pris ce ton taquin, juste pour susciter de la curiosité chez son interlocutrice et voir si cela et l'impatience suffiraient à lui faire poser quelques questions. Elle ne s'explique donc pas, et s'empresse de changer de sujet en lui faisant signe de la suivre vers le terrain tout d'abord, jugeant que c'était un bon moyen de commencer.
« J'ai suivi ton concours contre Ash Miller d'ailleurs. Jolie duo que Kranidos et Cryptéro, en tous cas. Il faudra vraiment que j'aille voir le prochain qui s'annonce ; ne sois pas surprise si tu me vois dans les gradins, j'ai tendance à suivre les challengers qui m'intéressent. »
Elle termine cette phrase par un sourire, avant d'entendre une série de sons répétés et brusques qui l'intriguent. Puis, en posant les yeux sur le terrain, la voilà qui découvre un véritable champ de bataille. Oh seigneur, Orion et Ethan étaient encore en train de se disputer... Mais en remarquant que le Capumain et le Goupelin se battaient, elle ne vit que trop tard la vague de sable qui, soulevée par une des attaques du renard, allait s'abattre sur eux.
« Ça, c'est problématique. »
Merci, Sherlock.
Riku A. Nagel Administratrice
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Âge du personnage : 22 ans, née un 29 septembre Métier / Études : Championne Coordinatrice de Zazambes Pseudonyme(s) : ★ Miss Anarchy, Championne coordinatrice de Zazambes
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Sujet: Re: Les portes, c'est pour les tapettes {pv. Winwin Mar 11 Aoû 2015 - 19:37
Les portes, c'est pour les tapettes avec WINTER L. KENWAY
★
Découvrir la Championne si cool à l’égard de ma gaffe me soulage, et je me mets à pouffer comme une gamine lorsqu’elle remet une couche sur ma blague adressée à l’étrange couple de Pokémon. Pendant que je glousse et que j’accepte la proposition de mon hôte en enjambant précautionneusement de mes courtes pates le terrain miné de verre, je ne cesse d’observer les deux andouilles occupés à rougir l’un envers l’autre, et Carlos tendre timidement les fesses en fermant les yeux, se préparant à la douleur… Ou a apprécier ça, je sais pas trop, c’est Carlos, après tout. J’emboite donc le pas à Winter et adresse un signe de main aux amoureux avant de quitter la pièce.
« Amusez-vous bien, les enfants! »
Carlos m’adresse une grimace et je fuis au petit trot pour me placer aux côtés de la Championne en marche. Le cri de mon allié de type poison se fait entendre quelques secondes plus tard, et j’éclate de rire une nouvelle fois. Mon sourire reste en revanche figé et me donne un air fort peu smart lorsque la nouvelle proposition de Winter tombe : visiter l’amphithéâtre. Lit-elle dans mes pensées pour dire à voix haute ce que je brûlais de demander? Telle une gamine manquant cruellement de vocabulaire, j’émets un « iiih » révélateur en secouant mes poings devant ma poitrine, vibrante et les yeux brillants de joie. La jeune femme aux cheveux bleus pourra prendre ça pour un oui. A vrai dire, visiter un amphithéâtre me donnerait peut-être plus confiance et mon confortera certainement dans mes projets d’avenir. Bien entendu, l’envie de poser la question fatale de « est-ce que tu crois que je suis assez bien pour être dans l’Elite des Coordinateurs d’Enola? » me torture depuis que je suis arrivée ici, j’ai besoin de cet avis, ce qui me replace dans cette enveloppe de gamine peu confiante et impatiente. Mais je décide de mettre ça de côté un moment, même si pour le côté enfantin, c’est râpé de se planquer. Tant pis. En même temps, mon hôte ne cesse de me taquiner comme une enfant, et je me prends au jeu. Je gémit comme une gamine lorsqu’elle ne veut pas me dévoiler ses intentions.
« Mais dis-euh! J’aime pas les surprises, moi! Alleeeeeez! »
Je fais un peu exprès aussi. Et je me doute que ma nouvelle amie ne flanchera pas si facilement aux caprices dignes d’un enfant de 4 ans. C’est raffraichissant, je dois dire… avec Liza, je dois tenir cette espèce d’image de maturité qui ne me va pas si bien que ça, car entre nous deux, c’est elle qui fait connerie sur connerie, et que je dois ramener sur mon dos le soir. Mon stress se dissipe peu à peu, pendant cette visite de l’amphithéâtre, je redécouvre un peu le plaisir de m’émerveiller de tout ce que je vois. Au milieu de tout ça, Winter se met à parler de mon concours avec Ash, et j’en suis flattée.
« Ah, ouais! Ils étaient géniaux, hein? J’avais envie d’un truc un peu antique, tu vois? Genre, le désert, les ruines, tout ça… »
Dis-je avec des gestes des mains pour expliquer mes propos déjà pas très clairs. Tant pis. « Devant Monsieur Image, tu verras, mais je serais vraiment à fond! Puis, bah, c’est cool de le voir revenir après sa maladie, j’ai envie de lui donner un concours énorme, juste pour l’accueillir dans son retour. Et... Bah, voila, quoi. »
Je souris faiblement et soupire. J’étais inquiète pour le Maitre Coordinateur. Après tout, je n’avais pas dormi de la nuit quand il avait annoncé son cancer aux médias. J’ai vraiment eu peur qu’il ne s’en sorte pas, mais sa combativité à payé, apparemment. A propos de combat et de coordination…
« Holy cow of illuminaties! »
Je m’exclame en voyant le terrain de l’amphithéâtre quelque peu endommagé. Les coupables ne sont pas bien loin, et je reconnais Orion, le Goupelin un peu relou de la championne, accompagné d’un Capumain. Jusque là tout allait bien, si il n’y avait pas eu cette vague sablonneuse prête à nous bouffer toutes crues. Je me mets à hurler comme si cela allait me sauver, et comme réflexe spontané, je décide de… fuir. Mais pas vers l’arrière, bien entendu, en partant vers la gauche, là ou j’ai la sensation que la vague à le moins de chance de s’écraser. N’empêche que les trombes de sables se retrouvent dans ma face quelques secondes plus tard, et par réflexe, dans plusieurs gestes de panique, je porte une main à ma ceinture couverte de balles bicolores, faisant sortir un de mes alliés… Pas de bol, ça tombe sur un Pokémon complètement inefficace dans le contexte actuel : cette jeune Zébibron que je n’ai pas encore nommé, et dont Soltan n’a pas voulu quand je lui ait proposé. Apparemment, les chevaux, les zèbres, c’est comme Satan, pour lui. Faut pas mélanger les équidés et les bovins, ou some shit like that. Pas sympa pour la petite, avec qui je n’ai déjà pas tant d’atomes crochus, et que j’ai du mal à comprendre, et qui passe le plus clair de ses journées à faire des balades dans les montagnes autour de la ferme. Se mêler à mes entrainements ne la tente visiblement pas, probablement qu’elle n’est pas attirée par la coordination ou par mon style en lui-même. Dans tous les cas, la pauvre pouliche roule avec moi dans le sable, et quand la tempête se fut calmée, nous nous retrouvâmes toutes les deux à cracher du sable. « Bwaaah, on est moooooorts! »
Me mis-je a crier entre autres hurlements bovins tout en tirant la langue pour entreprendre de retirer à la main le sable qui a envahi ma bouche. Très distingué, certes, mais j’avais qu’à pas rester la bouche ouverte en attendant la vague, ça me pendait un peu trop au nez. Soudain préoccupée, je balaye les lieux du regard à la recherche de mon hôte, et envoie des regards un peu culpabilisants aux deux bagarreurs. Ma Zébibron à mes côté rugit autant sur moi pour mon imprudence que sur les deux Pokémon de la championne. « Winwin, cha va?! T'es bléchée? Ché plain d’chable dans la bouche, pew! Orion, t’es gonflé heinche, ch’te croyais plus chage que cha! »
Bah, oui, j’ai la bouche pleine de sable, comment vous voulez que je… Bref. A genoux par terre, je me perds dans la contemplation de cet amphithéâtre vide. Il était aussi grand, lors de notre concours? Et si c’est si vide… Trop tard, je commence a crier des mots étranges en anglais tels que « Bootyyyy» ou « Diiiiiiicks » pour mesurer la puissance de l’écho. Et c’est avec satisfaction que j’entends mes paroles résonner au loin. La Zébibron à mes côté secoue la tête, plutôt désespérée par mon attitude. Ses pas la guident malgré elle vers le sérieux Orion, en qui elle semble voir quelque chose de moins… moins stupide?
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Winter L. Kenway Modératrice en Chef
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Sujet: Re: Les portes, c'est pour les tapettes {pv. Winwin Sam 22 Aoû 2015 - 17:24
Les portes, c'est pour les tapettes
Feat Riku A. Nagel
À force, elle devrait presque s'attendre à ce genre de choses lorsqu'elle se rend sur le terrain, vu que malgré le sérieux apparent de son équipe ('apparent' étant le mot extrêmement important), ce genre d'accident n'était pas si peu fréquent, bien que d'ordinaire Orion s'en tenait loin. Mais vu qui était le second responsable, c'est-à-dire Ethan le Capumain, il y avait fort à parier que le singe l'avait cherché et l'avait provoqué jusqu'à explosion. Et cette explosion, c'était la vague de sable dantesque qui s'abattit alors sur elles, les engloutissant sous suffisamment de grains pour que la championne, même après avoir fermé les yeux et la bouche, ait l'impression de prendre une vague d'eau dans la face, quoique vraiment plus lourde. Écrasée au sol, une jambe en l'air, paumée face à la situation et avec une expression tout bonnement grotesque, elle ne fait pas la maligne Mais il arrive un moment où elle retrouve pleinement ses esprits et le contrôle de ses muscles, et elle expira fortement et bruyamment, presque comme pour geindre. Elle se releva après avoir un peu tangué, et ouvrit et ferma plusieurs fois les yeux. Elle fit de son mieux pour se débarrasser du sable en s'agitant un peu dans tous les sens, sans grâce aucune, mais au moins bouger ainsi lui assurait de ne pas avoir du sable qui lui grattait la raie des fesses. Bah oui c'est pas fin et distingué mais que voulez-vous aussi, il faut bien le dire d'une façon ou une autre et la narratrice n'est pas connue pour passer cinquante ans à chercher des synonymes raffinés quand il y a des facilités pareilles.
Maintenant qu'elle était sortie d'affaire, elle essaya de trouver Riku, soudainement inquiète en réalisant qu'elle ne voyait pas où elle était ; si ce foutu Goupelin l'avait envoyé voler, il aurait affaire à elle, nom d'un Caninos. Mais visiblement, son inquiétude était inutile puisque la voilà qui revenait vers elle, accompagnée d'une Zébibron, à jeter des accusateurs envers le Capumain et le Goupelin. Les deux pokémon, par ailleurs, cherchaient à lever les voiles le plus discrètement du monde avant que la seconde coordinatrice ne fustige Orion, juste après avoir demandé à la championne si tout allait bien. Winnie gloussa moqueusement devant l'expression honteuse du Goupelin qui détourna le regard et la tête face à la réprimande qui n'avait rien d'injuste. Le Capumain, quand à lui, eut un rictus mauvais, bien content de voir l'autre se faire humilier. Winnie rit puérilement en entendant la plus jeune se mettre à crier des mots anglais pas très distingués pour jouer avec l'écho, car même si elle faisait toujours plus ou moins attention aux mots, cela ne voulait pas dire qu'elle ne rigolait pas à ce genre de bêtises. En public, elle aurait feint l'ignorance, mais ici elle n'avait pas à s'inquiéter de sa réputation ou d'une quelconque fadaise du genre. C'était ça qui faisait qu'elle aimait autant parler aux autres coordinateurs en dehors des micros avides de phrases à déformer et à exposer au reste du monde. Elle esquissa un sourire espiègle en direction du Goupelin.
« Bah oui, Orion, tu ne devrais pas t'excuser, d'ailleurs ? »
Le renard grommela dans sa barbe inexistante, mais finit par le faire avec une courbette rapide mais assez gênante pour lui. Étant donné que l'amusement du Capumain ne faisait qu'augmenter, Winnie crut bon de le rappeler aussi à l'ordre.
« Ethan, sinon, nous en parlerons plus tard. »
Elle n'en ferait pas plus, n'étant de toute façon pas tant intéressée que cela par le remontage de bretelles et alors que la Zébibron tournait autour d'Orion, la grande perche bleue se tourna vers Riku.
« Je suis encore en un seul morceau, sinon. Tu m'excuseras, mais il faut croire que j'ai deux enfants dans mon équipe et-... »
Une odeur désagréable lui arriva aux narines et elle fronça les sourcils, une mine inquiète sur son visage ; sans s'expliquer, elle prit la direction du fumet dégoûtant qui lui agressait le nez. Elle en oublia sur le coup un peu tout le monde, mais comprenez que découvrir d'un coup que votre petite sœur vient de mettre le feu à la cuisine parce qu'elle a raté sa pâte à crêpes, ça peut troubler.
Riku A. Nagel Administratrice
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Sujet: Re: Les portes, c'est pour les tapettes {pv. Winwin Dim 23 Aoû 2015 - 21:55
Les portes, c'est pour les tapettes avec WINTER L. KENWAY
★
Petit à petit, grain par grain, je parviens finalement à libérer ma langue des grains de sable qui ont envahit ma cavité buccale. Et je reparle finalement correctement. Je sens encore quelques grains crisser de manière désagréable quand je ferme ma bouche, ce qui me fait grimacer, mais au moins, j’ai repris forme humaine (je crois). Pendant ce temps, Winwin eut le temps d’aller reprocher sur un ton doucereux vierge de tout énervement leur attitude forcenée à ses deux alliés, et les deux s’en sortirent plutôt embarrassés. Sa façon de faire avec ses compagnons m’amusera toujours, tellement plus subtile que ma propre méthode d’interaction avec mes alliés, ou cela se décide parfois à « qui c’est qui gueulera le plus fort ». Parfois, le silence est bien plus terrifiant qu’un hurlement menaçant, je l’ai appris maintes et maintes fois à mes dépends, et probablement que Ethan l’apprendra lui aussi. Hoho. Je suis bien contente que ce ne soit pas envers moi que la Championne soit en colère. Je préfère mille fois un Alex qui me hurle à la face qu’une Winter qui pourrait simplement m’offrir une mutisme plus gelé (quoi que le traitement du silence, mon cousin me l’a déjà fait). Ce serait… brrr. C’est le cas de le dire. Je pense avoir dépensé le reste de mon répertoire de gros mots, et mes narines obstruées par le sable, bien que rassurée par les propos de la Championne, je ne sens pas l’odeur qu’elle vient de sentir, apparemment. Dans tous les cas, après avoir reniflé, la voila qui part comme une fusée vers l’étage, alors que je me rapprochais d’elle pour acceuillir ses propos d’un sourire amusé.
« Maiiiis, non, c’était marr- Euh… héééé?! »
Fis-je, confuse, en regardant en tous sens, observant la jeune femme déjà partie et son tracé vide qui souleva quelques nuages de poussière, les Pokémon aussi incrédules que moi, sans savoir que faire. Finalement, après quelques hésitations, et le temps de formuler une inquiétude dans mon esprit, je me lance à la poursuite de Winter… Y’a pas a dire, là, le fait que je n’ai pas fait de sport depuis un bail se refait ressentir. Je devrais vraiment me remettre à boxer! « Winwin, attends! Qu’est-ce qui s’paaaaaasse?! C’est parce que j’ai dit "dicks" ? Mais faut pas être choquée! »
Moi-même je pense pas que ce soit ça, et j’ai aucune idée de si mon amie a entendu mes conneries. Dans tous les cas, mes cris ont beau raisonner dans les couloirs, je ne me rends pas compte avec mon sens de l’orientation pourri que je viens de me gourer de chemin. Et voila que je trébuche dans ce qui me semble être une vieille tringle de rideau multicolore, entrainant un vol plané assez spectaculaire, et un hurlement terrifié de ma part qui raisonne dans tout l’amphithéâtre. Alors que je suis plus occupée à vociférer des jurons dans ma langue natale, je dégringole, et roule jusque dans une grande malle rempli de perruques afro roses. Sonnée, je n’ai pas le temps de réagir, alors que la malle se referme sur moi.
« Meh. Qui a éteint la lumière? »
Dis-je, tout d’abord hilare de mes bêtises. Puis, je prends quelques secondes pour me remettre de mes émotions, plutôt bien installée dans celle malle pleine de trucs. Je glousse une dernière fois avant de me décider à retrouver la cuisine comme une grande dans cet endroit trop grand pour moi, et tend la main pour repousser le couvercle de la malle… Ah, bah, j’suis molle, moi, il s’ouvre plus. Je pousse plus fort. Oh, shit. Je commence a frapper.
« FUCKING SHIIIIIIT! »
J’me suis enfermée dedans! Bordel Riku, mais t’es pas croyable. Je panique, tout à coup bien moins rassurée par la présence de toutes ces perruques étranges autour de moi… Elles vont me bouffer! Comme des imageries plus glauques les unes que les autres de perruques afros a dents énormes passent alors dans mon esprit, je me mets à hurler plus fort encore en tremblant comme une feuille au fond de ma malle. Je suis trop jeune pour mourir ! Je me mets à sangloter alors que j’appelle le prénom de mon hôtesse. Oui, c’est très con, et je pourrais jamais oublier la honte que j’aurais après être sortie de là, mais, dans l’immédiat, j’ai juste la sensation que je vais crever lentement par asphyxie.
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Sujet: Re: Les portes, c'est pour les tapettes {pv. Winwin Ven 28 Aoû 2015 - 20:30
Les portes, c'est pour les tapettes
Feat Riku A. Nagel
April n'était pas une horrible cancre en cuisine, d'ordinaire. Elle n'était pas non plus un cordon bleu, mais elle savait au moins se faire à manger correctement, sans que ce ne soit constamment brûlé ou trop salé, si bien que Winnie ne s'inquiétait plus depuis longtemps de la laisser faire ses affaires chez elle. Tant qu'elle nettoyait après, tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes. Car si elle n'était pas dérangée par la présence de sa petite sœur chez elle, le désordre la répugnait totalement et gare à ceux qui laissaient ses quartiers en mauvais état. Tout ça pour dire que maintenant qu'elle arrivait dans la cuisine et découvrait que la cadette avait commis l'exploit de faire brûler sa pâte à crêpes par elle ne savait quel miracle, elle avait encore du mal à y croire. Après quelques péripéties ma foi fort remarquable (non, vraiment, éteindre un feu avec la terre d'un pot de fleurs avait son charme), elle finit par pousser un grand soupir de soulagement en voyant que les flammes n'avaient pas trop abîmé sa cuisine, et que hormis un petit coup de peinture, rien de plus ne serait nécessaire. Elle jeta un regard noir et mauvais à sa sœur cadette.
« Le matin tu me transformes mon appart en déchetterie, et l'aprèm tu me crames ma cuisine. Pense à acheter un bon pot de peinture, sinon tu vas passer des heures dessus. »
Car oui, hein. Si elle ne criait pas et n'allait pas en faire des caisses, hors de question qu'elle paye de sa poche ou qu'elle refasse elle-même la peinture ; c'était un moyen assez sévère mais efficace de lui faire la leçon sans non plus y passer des heures et des heures. Elle finit par lever les yeux au ciel et, maintenant que la catastrophe avait été évitée, pouvait retourner vers Riku qu'elle avait assez rapidement délaissé en sentant l'odeur de cramé du danger. Mais bon, la politesse n'était pas vraiment sa priorité devant les urgences, et elle se disait qu'une excuse plus ou moins vague suffirait à sa faire pardonner. Elle prit donc le chemin du retour et constata avec étonnement, une fois revenue à son point de départ, qu'elle ne trouvait aucune trace de la jeune femme aux cheveux rouges. Une belle derpface plus tard et des questions pleins la tête, elle se mit alors à la chercher, l'appelant plusieurs fois, mais elle n'eut à chaque occasion que le silence de l'amphithéâtre comme réponse. Plus les secondes passaient, et plus sa curiosité commençait à croître, car si elle n'était pas inquiète pour un sou (bon courage pour trouver du danger dans un bâtiment réservé au spectacle, pensait-elle certes un peu naïvement), elle se demandait tout de même où diable elle avait pu aller. Elle perdait patience, par ailleurs, et finit par se dire que l'autre jeune femme avait peut-être très mal pris son départ, mais cela l'aurait grandement étonné.
Elle écarquilla les yeux en entendant un cri étouffé de son nom, et se mit à chercher la source avec les yeux. Alors qu'elle s'en rapprochait, elle leva le regard et aperçut Orphée qui, sur le balcon, d'un air absolument neutre et passif, circulait en... Faisant léviter une chose qui ressemblait à une malle. Et au vu des cris en provenance de ladite malle, Riku était dedans. Un peu horrifiée et paniquée, la championne grimaça.
« Orphée ? Sois gentil et donne-moi ça, s'il te plaît. »
Mauvaise façon de parler. Bien obéissant, le Porygon Z lâcha alors la malle... Qui fit une chute libre et qui, si elle n'était pas rattrapée, risquait de s'écraser au sol et alors là, Arceus seul saurait ce qui arriverait à son contenu. Avec une rapidité de réflexe qui l'étonna elle-même, elle fit sortir d'une de ses balls une Ptitard à qui elle ordonna vite fait bien fait de réceptionner la malle avec une attaque, comme elle le pouvait. Mais bien évidemment, puisque ce n'était pas drôle sinon, et qu'elle n'était pas assez expérimentée pour connaître des attaques comme Surf, Sephora choisit Tir de Boue : la malle fut donc chahutée par une vague de terre humide et crasseuse, jusqu'à ce que Winnie finisse par la récupérer, en se couvrant par la même occasion de saleté elle aussi, et en s'écrasant au sol. Après quelques secondes, parce qu'il fallait bien réagir, la voix de la jeune femme s'éleva dans la pièce.
« Riku ? Rassure-moi, t'es pas morte ? »
Et elle ouvrit (enfin) ce maudit objet, un sourire un poil stupide sur les lèvres, incapable de cacher qu'elle trouvait la situation amusante.
Riku A. Nagel Administratrice
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Sujet: Re: Les portes, c'est pour les tapettes {pv. Winwin Sam 29 Aoû 2015 - 21:06
Les portes, c'est pour les tapettes avec WINTER L. KENWAY
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Oki doki, Riku. Tu restes calme et tout ira bien. Il n’y a pas de honte à demander de l’aide, après tout, personne ne se sent malin quand il est bloqué dans une malle… non? C’est comme un Caratroc qui se retrouve sur le dos, j’veux dire, c’est pas possible de sortir de ce genre de mauvais pas sans aide! Ahahaha. Ok, ne deviens pas folle, ça va aller. Commences donc par compter les Moustillons, c’est trop mignon les Moustillons. Voila, regardes-les qui nagent dans l’eau, avec leur petites bouilles et… Des coupes afro roses. AAAAAAAH! Par Cresselia toute puissante, ils se font bouffer, maintenant… y’a du sang partout, c’est rouge, c’est rose c’est… l’apocalypse des perruques afro roses. Bordel c’est un cauchemar, c’est glauque, je veux sortir de là ou je vais perdre ma putain de raison! Je frappe de plus belle sur les parois de la malle, dans l’espoir que quelqu’un m’entende. Soudainement, j’ai la sensation que quelque chose a changée. Je ne saurais dire quoi, mais j’ai l’impression que la malle bouge, et moi avec. A travers la minuscule ouverture de quelques millimètres filtre un rayon de lumière, et je tente d’y retrouver quelques repères de l’extérieur. Puis, j’entendis des éclats de voix familiers, que je ne parvenais pas très bien à déchifrer, mais on dirait bien la voix de Winwin! Hourraaaaa!
« WINWIIIIIIIN! JE SUIS LAAAA, J’SUIS DANS LA MALLE TU VIENS ME SAUV- »
Je m’interromps quand mes fesses se décollent soudain du parterre de la grande boite, et je m’envole quelques secondes vers le couvercle. Je n’ai jamais été brillante en physique ni à l’école du tout, par ailleurs, mais la sensation que mon cœur se décroche pour sortir par la voix bucale, et la façon dont mon souffle se coupe soudainement et m’empêche de crier, et enfin, les instincts qui me restent… Tout ça en même temps, qui se mobilise en quelques fractions d’instant, ça me fait comprendre que la malle et moi donc sommes en chute libre. Terrifiée, je me mets à vibrer de peur et ma gorge bloquée ne me laisse même plus crier. Mes glandes lacrymales, en revanche, elles, s’en donnent à cœur joie. Puis, soudain, la malle repart vers le haut, pour redescendre, tanguer à droit et à gauche, tourner… Bref, comme si j’étais dans la cale d’un vieux rafiot, et soudain, un choc plus franc se fait sentir, et provoque en moi une violente remontée gastrique d’Ice Tea avalé plus tôt, que je parviens à retenir tant bien que mal. Tout est calme, maintenant. Je papillonne des yeux, et reprends conscience de la situation petit à petit. Et alors… Arceus vint me retrouver. Je peux presque voir les petits anges tout autour en train de montrer leurs fesses et jouant de la trompette. C'est beau. « Oh… Cressellia, c’est toi… J’arrive… Agagabljffgh. »
Dis-je avec béatitude, en me laissant choir hors de la malle, atterrissant dans un espèce de bain tiède et humide irradié par une lumière salavatrice ; et tout ça sent quand même pas mal la vase. On dirait que Cresselia me pose des questions. Je pensais pas qu’elle était si… bleue? Entre deux onomatopées d’ordre « Abblblfffhgugugugah », je me retourne dans ce que je crois être un bain d’ambroisie. « Aaaaaah, y’a même des SPA au Paradis… C’est drôle, quand même, hein, on dirait du cac- »
Je m’interromps en plein discours stupide quand je finis par retrouver mes sens soudainement (et la nausée avec, mais je me retiens), et reconnais non pas Cresselia, mais bien Winter, au moment ou j’allais porter une poignée de vase marronâtre à ma bouche. Je me rends également compte que je porte une formidable perruque rose sur la tête, et cette fois-ci, je recommence mes bruits bizarres, mais en pleine panique. Et aussi, je me remets à chialer comme une idiote.
« WINWIIIIIN! LA MALLE ELLE- ELLE… Bordel j’ai failli – cre-creveeeeer! Et toi tu m’as fait tomber en chute libre, et… c’est quoi cette bouillasse de merde, là?! J’aurais pas du m’retenir de te dégobiller dessus en sortant, tiens! Winter, espèce de.. de, de, de… DEEEEEEEE!!! »
Il me faut quelqu’un pour défouler mes nerfs mis à mal et relâcher les restes de ma panique, et donc, je me mets à frapper la championne avec une perruque afro qui traine dans le coin (ce qui doit avoir le même effet qu’un pet de mouche sur le blindage d'un Steelix, je dirais), la cible la plus proche de moi. Je lui en veux pas vraiment, évidemment, mais dans ce genre de contextes, je pète des câbles, moi! Et j’ai l’impression que je suis en pleine régression mentale, vu les bruits que je produits avec… euh, ma voix, je crois.
« GHZZZZGZGZZZZZGGGGGAAAAAHHHH! PRENDS ÇA, ET ÇA, ET ÇAAAAAA! »
Je continue de frapper et à envoyer de la bouillasse dans tous les sens, tout en m’enfonçant un peu plus dans la boue à chaque fois, puis je finis par glisser comme une abrutie au milieu de la grande flaque pour atterrir sur les genoux d’une Winter tout aussi crade que moi. C’est le moment ou je commence a me calmer, plus ou moins. Eeeeeh beh… Je deviens aussi folle à lier que le reste de ma famille, moi.
« Woooow. Winwin… Je suis revenue de l’enfer, t’as vu? Et toi... mais qui t'a mis cette perruque à la con sur la tête et cette bouillasse dans la tronche? D'ailleurs! Prouves moi que t'es Winwin, espèce de créature! »
Et le pire, c’est qu’on dirait vu mon sourire de débile que je suis fière de moi.
★
Pardon.:
Oui. C'est absolument n’importe quoi, ce post, et je le sais J'espère que tu aimeras ce joyeux bordel quand même *fière de sa connerie*
Winter L. Kenway Modératrice en Chef
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Sujet: Re: Les portes, c'est pour les tapettes {pv. Winwin Dim 30 Aoû 2015 - 1:32
Les portes, c'est pour les tapettes
Feat Riku A. Nagel
Winnie ne prend pas grand chose au sérieux. Les gens, les situations, tout cela passera plus ou moins au dessus de sa tête et si il ne serait pas faux de dire que c'est en partie dû à son orgueil, il serait plus juste de préciser qu'il s'agit en réalité du simple fait qu'elle ne voit pas l'intérêt de s'inquiéter de beaucoup de choses. Elle a réalisé au bout d'un moment que cela ne servait jamais ses intérêts, de paniquer et de craindre, d'être dans l'attente du futur ou dans le désir du passé, alors elle vit en ne s'impliquant jamais totalement, en ne passant pas des heures et des heures à s'apitoyer sur ce qui arrivait, surtout quand, comme par exemple un accident à l'instar de celui-ci n'avait pas de conséquences autres que la frayeur momentanée ressentie. Son insensibilité jouait un peu aussi, mais la cause était plus profondément enracinée, et il serait bien stupide d'essayer de la décortiquer aujourd'hui, surtout que la joueuse n'en a pas envie et que ce serait faire un gigantesque pavé sans que ça ne soit vraiment vital à la suite. Ainsi donc elle ne pouvait pas vraiment avoir tant pitié que cela de Riku, estimant en quelque sorte à juste titre qu'il y avait eu ici plus de peur que de mal. Et cette petite garce ne pouvait pas s'empêcher de glousser de l'état de la jeune femme aux cheveux rouges, couverte par les perruques multicolores (d'où diable venaient-elles, d'ailleurs...?), faisant des bruits bizarres et assez loufoques, à pleurer, s'énerver, péter un câble, à la frapper avec une perruque alors que Winter éclatait de rire, hilare. Peu lui importait les coups plus ou moins minimes qu'elle lui portait, vu que chacune de ses indignations ne faisait que renforcer ses gloussements et autres pouffements, et ne parlons même pas des cris qui lui arrachèrent même un fou rire, et cela même alors qu'elle se faisait couvrir de boue. De toute façon, à ce niveau, elle n'était plus à ça près !
La voir glisser la fait d'ailleurs sourire comme une abrutie, parce que 'héhé elle est tombée dans la boue' est encore très drôle pour le cerveau parfois un peu puéril de Winnie, et ce alors même qu'elle venait de glisser elle aussi dans la substance de terre et d'eau, sous les regards à la fois un peu consternés et inquiets des pokémon qui les entouraient. Tant pis pour ses cheveux, à la limite les bains de boue ça faisait du bien à la peau, et elle n'aurait même pas à verser un seul centime à un quelconque institut. Bien que bon, il allait falloir qu'elles bougent, parce que mine de rien rester ainsi n'allait rien accomplir du tout. Devant les paroles de son interlocutrice, elle eut un sourire un peu arrogant et joueur, et gloussa franchement, sans retenue aucune, plus amusée qu'autre chose par ce qu'elle voyait, et sérieusement, vu la position de Riku, appuyée contre ses genoux, tout aussi couverte de boue qu'elle, avec une perruque colorée qui pendouillait sur sa tête, elle n'avait vraiiiiment rien de menaçant. Mais vraiment pas. Et elle devait le savoir aussi, au moins un peu, c'était obligatoire. Mais vu la perche qu'elle lui avait tendu, Winnie ne pouvait pas ne pas blaguer au moins un peu, peu importe qu'elle ne soit déjà pas en grande position de dignité.
Sans un mot au départ, elle saisit une de ses mains et se releva par elle-même, avant de pousser l'autre jeune femme à faire de même sans trop de brusquerie non plus, un sourire un peu prétentieux aux lèvres.
« Tu vas me briser le cœur, avec tes accusations ! Regaaaaaarde comme il est tout cassé à cause de toi maintenant ! »
Et sans plus attendre, grâce à une des mains qu'elle avait mis sur le côté de la tête de Riku, elle lui posa sa tête contre sa poitrine, l'air très fière de son coup.
« Pis si j'étais une créature, ça serait des faux, et je peux t'assurer que ça n'est pas le cas ! Enfin ça, tu peux le sentir. »
Ouais, délicatesse, finesse, subtilité et musique classique, tout ça tout ça. Elle prit alors le ton le plus théâtral qu'elle pu, de sorte qu'il soit facilement compréhensible qu'elle ne faisait que rigoler, pour prendre la parole une nouvelle fois.
« Maintenant tu me retires cette boue de ton joli petit visage et tu me fais un grand sourire à moi, ta digne et magnifique sauveuse qui t'es empêchée de t'écraser au sol quand Orphée a lâché la malle qui te contenait. Je me suis salie pour toi, quand même, ça mérite au moins un petit 'merci' ! »
Son sourire arrogant toujours en place, elle finit par éclater de rire avant d'éloigner un peu l'autre coordinatrice d'elle et ébouriffer ses cheveux, juste pour la taquiner davantage, toujours aussi amusée.
Riku A. Nagel Administratrice
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Âge du personnage : 22 ans, née un 29 septembre Métier / Études : Championne Coordinatrice de Zazambes Pseudonyme(s) : ★ Miss Anarchy, Championne coordinatrice de Zazambes
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Sujet: Re: Les portes, c'est pour les tapettes {pv. Winwin Dim 30 Aoû 2015 - 12:55
Les portes, c'est pour les tapettes avec WINTER L. KENWAY
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Ahaha! L’entité face à moi ne semble rien trouver à répondre à mes accusations! J’ai donc vu juste sur tous les points! Mon sourire s’agrandit et se décore de dents blanches et d’un air carnassier, je très fière de moi, oui oui. Je pensais que la championne avait plus de répartie que cela, et la voila qui demeure muette. Ou bien… Ouhlala. Ptet qu’elle va me hurler dessus et me mettre une énorme baffe, aussi, c’est probable. Mais, moi, je reste immobile, face à elle, sur mes genoux, arrogance affichée, prête à jouer comme le singe que je suis. Ce qui vient alors est plutôt inattendu. Enfin, venant de Winwin, il n’y a pas vraiment de choses que l’on puisse prévoir à l’avance. Sa grosse voix de monstre sacré se remet à rugir, et la voila qui se la joue cœurs brisés. De mon côté, je me mets à rire. « Mouahahaaaahahaaa! Tu vas me chialer une rivière, la grosse champ-muubppphphpfphpf?! »
Alors que j’étais occupée à ricaner comme une méchante de dessin animé, je ne me suis pas aperçue que la grande jeune femme aux cheveux bleus m’avait plus ou moins forcée à me relever face à elle. Puis, pour une raison qui m’échappe encore, mon visage avait fini par atterrir au beau milieu de.. de… de… des deux gros boobs qui sont les siens. Je ne vois pas d’autre façon de dire ça. Résultat, je fut coupée au milieu de ma phrase, et happée dans une sorte d’endroit chaleureux et douillet, un merveilleux oreiller, en somme. Par contre, en plus du fait que je commence à être jalouse de me pas être aussi bien lotie que Winwin, on ne respire pas super bien, là-dedans. Ajoutez à ça la boue et le fait que j’ai soudain très envie d’éternuer (et si y’a de la morve qui sort à ce moment là, hors contexte ça risque de devenir… une toute autre sorte de contexte, si on est tordu comme ma joueuse dégoutante), je continue d’exprimer mon semi-malaise par des cris étouffés ; car c’est qu’on est pas si mal installé ici… m’enfin… je vois pas pourquoi je devrais trouver le moindre attrait dans ces loches… je sais pas. Sont grosses, quoi. Et j’suis verte. De quoi qu’elle parle, l’autre, son cœur… AAAAAAH! Je devais écouter son cœur? Des vrais boobs? Beh, j’m’étais pas posée la question, c’est confortable, quoi, donc, oui, je suppose qu’ils sont vrais. Pas que j’ai vraiment touché d’autres seins dans ma vie que les miens. Oui, bon, ça va, les filles, on l’a toutes fait. Bien que tout ça reste assez gênant, aussi, entre filles.
« MffWinMfWin… Mais Kefffqueufftu raconchhfteuh? »
Bah, oui, qu’est-ce qu’elle me chante, là? Oh, quoique, à force, je suis même plus impressionnée ou surprise par ce genre de discours de drama queen, j’en subis tous les jours. Sauf que Alex n’a pas de boobs. Et c’est pas que je fais une fixation, mais c’est quand même VACHEMENT MOINS GÊNANT quand y’a pas les boobs! Pourquoi qu’elle tient absolument à ce que je me retrouve là, en plus?! C’est bon, j’ai compris qu’ils étaient gros, et confortables, et doux, et beaux… Euhm. C’est des boobs Riku, calm your shit. Et, enfin, je respire de nouveau quand la Championne me sort la tête de son décolleté. Je secoue la tête, rouge tomate, plus par manque d’air que d’embarras, et reprends ma respiration en inspirant bruyamment et exagérément. Pour souligner que oui, j’ai VRAIMENT failli étouffer, et que mon teint rouge n’est vraiment pas dû à de la gêne. En m’éventant avec ma main, je fronce les sourcils de manière narquoise et défie ma vis-à-vis du regard, encore occupée à m’ébouriffer.
« Fuck shit, Winwin, tes boobs ont failli me tuer! Ils sont trop gros! C’est vraiment dégueulasse, ce que la nature donne à certaines et pas à d’autres! Fuck the world! Fuck the children! Hélas! »
Dis-je sur un ton théâtral, en ignorant du même coup les demandes de la drama queen à la jolie perruque. « Et j’m’en serais très bien sortie seule! Tu vois… Ma Zébibron serait venue et m’aurait sauvée sans toutes ces fanfreluches… Pas vrai? »
Je me tourne vers le Pokémon électrique qui fut témoin de toute la scène depuis le début, et qui se contente de simplement m’adresser un regard blasé. Et s’offusque de mon impolitesse et du fait que je ne remercie toujours pas la championne. Je me remets à ricaner, bien emmerdée. « …Hin-hin. Elle a dit « oui maitresse, bien sur »! Tu vois! Et c’est pas parce que tu m’as étouffé dans tes énooormes boobs que je vais avoir peur de toi… Et t’es pas magnifique. Du tout, du tout. Et puis… »
La Zébibron revient littéralement à la charge, et une corne me pique les fesses, et me fait bondir à cause de la mini-décharge qu’elle répandit dans tout mon corps.
« AIEUUUUH! OK, OK! MERCIIII MADAME WINTER BOOBS! Z’ETES CONTENTS?! Et toi, la Zébibron, t’as qu’a rester avec Winwin, si tu l’aimes tant! »
Retombée à terre, je masse mes fesses endolories en pinçant les lèvres, pour relever encore le regard vers les boo- euh, vers Winter.
« C’est jamais calme avec toi, hein? Ça va, c’est cool. Tu m’aides à m’lever, Drama Queen? »
Avec des yeux de merlan frit, je tends ma main vers la jeune femme debout face à moi. L’air de dire « please, please, pretty pleaaaaase! ».
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Winter L. Kenway Modératrice en Chef
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Sujet: Re: Les portes, c'est pour les tapettes {pv. Winwin Lun 14 Sep 2015 - 10:14
Les portes, c'est pour les tapettes
Feat Riku A. Nagel
Quelque chose ou quelqu'un avait dû condamner l'amphithéâtre à être dégueulasse aujourd'hui, il ne pouvait pas en être autrement ; entre la gaffe d'April et cette catastrophe boueuse, tout semblait s'acharner à ce qu'il soit mis dans un état déplorable. Pas que Winter s'en inquiète des masses : il y avait des personnes pour nettoyer, et puis un coup d'eau et tout irait mieux. Mais elle trouvait ça drôle. La joueuse vous assure que les trois quarts du temps, Winter avait un humour plus fin et distingué. Mais face à une personne pareille, habituée à l'excentricité, l'absurde restait le meilleur moyen de la déconcerter et de lui enlever ce grand sourire fier du visage. Alors oui, on a vu mieux, et au final elle avait toujours cet air narquois, mais Winnie était très content d'elle-même, ne pouvant s'empêcher de ricaner sans grande honte. Et puis la théâtralité de son interlocutrice l'amusait encore plus ; elle devait avouer que voir la Zébibron la snobber intensément n'avait qu’agrandi son rictus mesquin, encore plus en constatant que celle-ci était en intensive discussion avec Orion.
Elle éclata de rire sadiquement en voyant la Zébibron piquer le postérieur de la plus jeune coordinatrice, hilare majoritairement parce que 'héhé, fesses' et aussi car la tête de la cadette et son ton valaient de l'or. Un grand rictus aux lèvres en la voyant de nouveau au sol, elle réfléchit quelques secondes à une façon de détourner ses propos pour arranger ses affaires et ainsi s'amuser encore plus. Car oui, c'est ce qu'elle cherche à faire les trois quarts du temps, quitte à s'enfoncer encore et encore dans le ridicule ou à embarrasser ceux qui sont autour d'elle. Une fois qu'elle eut trouvé ce qu'elle allait faire, elle garda son grand sourire de psychopathe de service et attrapa la main de la seconde coordinatrice pour la relever... Et ensuite l'attraper, de telle sorte qu'elle était en train de la porter comme un sac à patates. Elle la serra suffisamment fort pour l'empêcher de s'enfuir ou se libérer, et se dépêcha de marcher à pas rapides vers un gros bouton à l'arrière du terrain, sur lequel elle appuya. Dès lors, le terrain s'ouvrit en deux pour laisser apparaître un grand bassin d'eau claire. Winter ricana méchamment.
« Je vais pas seulement t'aider à te relever... Je vais t'aider à voler ! »
Elle prit un peu d'élan avant d'envoyer valser la jeune femme dans l'eau.
« Vole petit oiseau, vole ! »
Après le gros 'plouf' qu'elle entendit, elle ricana un peu, et s'approcha de l'endroit où l'autre était pour se pencher un peu, un sourire goguenard aux lèvres.
« Tu veux entendre parler de mon idée, sinon, ou tu vas me bouder ? »
Aucune honte, vraiment. Du début à la fin. Devant cette vision, Orion et le reste des pokémon de la championne levèrent les yeux au ciel et se rassemblèrent pour s'occuper de leurs propres affaires.
Riku A. Nagel Administratrice
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Sujet: Re: Les portes, c'est pour les tapettes {pv. Winwin Lun 14 Sep 2015 - 13:16
Les portes, c'est pour les tapettes avec WINTER L. KENWAY
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Bon alors… Etant donné que Winter se marre de manière psychopathe qui me rappelle décidément bien trop une autre tare gluante, je ne sais pas vraiment à quoi je m’attendais en lui tendant la main. Non, parce que c’est connu que les gens qui ont ce genre de rires ont toujours quelque chose derrière la tête et… Et donc bah, faut pas leur tendre la main aux genre bizarres, paraît-il. Sinon ça finit en histoires de camionnettes blanche. Je crois (?). En gros, ce peut-être du suicide. Et pourtant, j’ai envie de relever le défi, de provoquer la coordinatrice aux cheveux bleus. Je m’amuse follement et j’ignore pourquoi, mais qu’elle me fasse ainsi des misères n’arrive ni à me blesser, ni à me lasser. Bah, j’suis ptet maso, après tout, ça expliquerait pas mal de choses ainsi que mon mode de vie actuel. Et donc, au lieu de me démonter et de trembler face à ce rire caverneux, mon rictus provocateur s’allonge, comme pour quémander le rappel, et je ne me dégonfle pas une minute. La Zébibron est repartie observer la scène d’un air blasé avec les Pokémon de Winwin qui semblent s’être un peu trop habitués aux facéties de la championne. Mais qui suis-je pour la juger, moi qui ne cesse de sourire, en ayant maintenant carrément hâte au prochain numéro? J’ai moi-même l’habitude d’être un clown qu’on ne prend pas au sérieux, alors… Ouais, je veux juste distraire et être distraite, présentement. Je ricane encore, narquoise. Voler? J’suis bien curieuse de voir ça. Je sais pas comment Madame Hocus Pocus va faire son compte, mais ça a intérêt à valoir le détour. Sans même me débattre face à la force de la championne de toute manière supérieure à la mienne, je me laisse porter, déplacer dans tous les sens en gloussant comme un enfant à qui on a décidé de faire faire la toupie. Le déclic d’un mécanisme se fait alors entendre, et je baisse les yeux vers le sol.
« Oh my goooood, voici s’ouvrir la géhenne de l’Enfeeeer… l’Enfer aquatique…? »
D’une voix théâtrale caverneuse et tant que je peux encore parler entre deux rires étouffés, j’observe s’ouvrir le sol sur une piscine et mon sourire commence à disparaitre quand je me vois lâchée, ou plutôt lancée vers l’onde transparente… Hm, effectivement, j’ai peut-être "volé" a peine une seconde avant de faire un plat magistral qui retentit dans tout l’amphithéâtre. Mais… Bref, je bois la tasse, je remonte à la surface, tousse à m’en décrocher les amygdales et les cracher avec le reste mon système respiratoire inondé, tout en frottant mon dos douloureux de mon plongeon raté. Je m’arrête de rire pour respirer mais n’arrive pas à « bouder » comme mon amie s’y attendait peut-être. Et puis… ou qu’elle a vu un petit oiseau, elle? C’est plus pour ça que je pourrais mal le prendre! Bref… Je m’accoude sur le bord, aux pieds de la championne, toujours provocatrice, et avec un sourire de dents blanche digne de Superman dans un pub de dentifrice fabuleux. « Well excuuuuuuuse me, princess, mais ça… C’est "nager". "Naaaaaager". Pas "voler". Faut réapprendre à parler, ma grosse. »
Bah, quoi, c’est vrai. Les oiseaux ça vole dans le ciel, pas dans l’eau. J’arrive pas à croire de devoir penser ce genre d’évidences pour m'expliquer. Dans tous les cas… La boue, l’eau, le feu de la gazinière tout à l’heure, le vent, temporairement, j’aurais revisité tous les éléments primordiaux de manière inattendue, cet après-midi. Enfin, la championne continue de me narguer, et je ne me pose même pas la question de ce que je vais bien pouvoir faire de ces vêtements d’abord encrassés puis trempés. J’écarte mes mèches de cheveux de mon visage et fixe sans répondre Winter. Meh. C’est tout? Pas de plongeon spectaculaire? « Hm… J’sais pas, peut-être aurais-je la largesse d’écouter ta requête… Mais uniquement si tu me montres ton plongeon le plus fabuleux. Et j'suis hyper exigeante! »
Y’a pas de raison qu’il n’y ait qu’elle qui s’amuse, dans cette histoire, nan mais! Sans quitter mon rictus téméraire, je tapote sur le bord de la piscine pour m’en aller ensuite nager comme un petit toutou au milieu du bassin. « J’attends! Tu te grouilles ou j’ai le temps d’appeler Carlos pour qu’il teinte ta piscine de sa fragrance personnelle? »
C’est distingué, ça, tiens.
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Winter L. Kenway Modératrice en Chef
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Sujet: Re: Les portes, c'est pour les tapettes {pv. Winwin Mer 7 Oct 2015 - 18:03
Les portes, c'est pour les tapettes
Feat Riku A. Nagel
Ce n'est pas la nouvelle du siècle que Winter est une sacrée emmerdeuse, et qu'elle prend son pied à faire chier le monde autour d’elle, sans distinction envers ceux qu'elle aime bien et ceux qu'elle déteste. Elle n'ira pas chercher à se justifier ou à se donner des excuses : c'est une activité qu'elle aime tout particulièrement, c'est tout. Pas besoin d'aller chercher bien loin. Riku était l'exemple parfait des personnes qu'elle aimait emmerder, de par sa réactivité et la théâtralité dont elle faisait preuve. Elle n'allait donc pas s'en priver, surtout quand aucune vilaine caméra ne pouvait rapporter le comportement assez affligeant de la championne 'si distinguéééée' (appuyez sur le 'é' pour faire encore plus prétentieux, merci) envers une des coordinatrices les plus connues du moment. Bon, comprenez bien que Winnie aurait adoré insister encore, mais cela aurait été de l’acharnement et étant donné qu'elle ne connaissait pas suffisamment Riku pour connaître les limites à ne pas dépasser, elle allait éviter. P'têtre qu'elle avait un cœur au fond. Haha. Je déconne. Une moue amusée se dessina sur son visage, suivi d'un rictus provocateur, devant le sarcasme de la jeune femme aux cheveux rouges et surtout sa réclamation qui aurait presque donné envie à Winnie de se mettre à ricaner de la façon la plus maléfique possible. Un peu penchée vers la jeune femme, elle l'observa s'éloigner pour nager, et son sourire avait maintenant atteint des proportions telles que c'en était presque ridicule.
Parce que oui, comprenez qu'à force d'en faire une à deux heures presque tous les jours depuis près de huit ans, on devient un peu une sorte de bateau à moteur, à force d'aller vite. Si les plongeons n'étaient pas ce qu'elle aimait le plus (bah oui, elle préférerait de loin le moment où elle était dans l'eau comparé à celui où elle entrait dedans), elle avait toutefois pris son temps pour apprendre à pouvoir crâner convenablement et ainsi réaliser des plongeons relativement impressionnant. De la poudre aux yeux que tout ça évidemment, mais bon, Winter ne s'était jamais cachée d'une certaine prétention ; elle l'assume, au moins. Elle fit donc sa plus belle tête narquoise avant de se relever et de passer par une porte non loin de là qui ouvrait en fait sur un vestiaire privé, où elle attrapa le premier maillot de bain qu'elle trouva (parce que oui, elle en avait plusieurs) pour le mettre à la place de ses vêtements actuels, et ressortir sans plus d'attente, son sourire arrogant toujours en place. Bah oui, elle fait la princesse, que voulez-vous : la piscine est son royaume, et elle compte bien le prouver. Faudrait lui dire de péter un coup parce que ce n'est qu'un bassin, mais l'eau est un sujet très, très sérieux pour Winnie. Au point que mentionner La Petite Sirène devant elle est un acte de guerre. Ne lui parlez même pas de Gang de Requins.
Elle alla donc se rapprocher du plongeoir, le monta sans plus attendre, en envoyant un regard hautain à l'autre jeune femme. Elle évalua un peu la distance entre elle et l'eau, c'est à dire à peu près deux mètres, et inspira un peu. Sans difficulté
« Maintenant, observe et admire ! »
Et elle fit donc, avec une facilité assez déconcertante, un rapide plongeon vers l'eau dans laquelle elle entra en une seconde, et, plutôt fière de son effet, elle remonta ensuite. Maintenant qu'elle s'était rapprochée de Riku, elle eut l'audace de ricaner un peu mesquinement.
« C'est comme ça qu'on fait, madâââââme. C'est mignon le petit chien, mais c'est pas ça qui te va te mettre en valeur, ma jolie. »
Elle ponctua sa phrase par un sourire un peu charmeur en passant deux de ses doigts sous le cou de la coordinatrice, le visage rapproché du sien, avant de s'éloigner avec un rire moqueur et jovial. N'allez pas prendre ces boutades au sérieux, hein, elle ne faisait que plaisanter comme elle le faisait avec tant de personnes ; ce n'était rien de plus que la déconnade et de la taquinerie de sa part. Voyant que Sephora, Orphée et quelques uns étaient en train de les observer, une idée vient alors à Winnie. Elle alla chercher le ballon qui traînait dans un coin, et le lança à Riku, l'air joueuse.
« Un peu d'activité ne fera pas de mal ! Orphée, tu m'installes le filet ? »
Le Porygon Z s’exécuta, tandis que la Ptitard la rejoint très vite. Winnie gloussa en voyant à quel point le pokémon électronique semblait pressé.
« La première équipe à marquer dix points gagne. Capisce ? »
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Sujet: Re: Les portes, c'est pour les tapettes {pv. Winwin