« C'est toi ou moi, l'un de nous est de trop! »

''Dégage'', de Bryan Adams.
 
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 [-18] Les chiffres sont comme les gens. Si on les torture assez, on peut leur faire dire n’importe quoi [PV Alex Nagel]

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Alexander Nagel
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Métier / Études : Tortionnaire, Dresseur a ses heures, Débute une carrière d'acteur, Se tient actif mais ne sait pas quoi faire de sa vie.
Pseudonyme(s) : ›› Dio Silvery, Officier Subalterne du Régime (principalement tortionnaire et combattant, ponctuellement homme de main).

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MessageSujet: Re: [-18] Les chiffres sont comme les gens. Si on les torture assez, on peut leur faire dire n’importe quoi [PV Alex Nagel]   [-18] Les chiffres sont comme les gens. Si on les torture assez, on peut leur faire dire n’importe quoi [PV Alex Nagel] - Page 2 EmptyDim 24 Nov 2013 - 19:08

J'avais demandé des détails et j'allais en avoir pour mon argent. J'étais curieux de savoir en quoi elle avait pu s'éveiller, et il me tardait d'en savoir un peu plus sur ces travaux au Brésil ; Mine de rien, il m’intéressait de mettre en parallèle mon présent et mon passé criminel avec le sien. Pas pour voir si je sortais du lot car j'avais conscience de n'être qu'un petit tueur à la semaine récidiviste plus qu'un serial killer à qui on donnera un nom un jour pour souligner sa triste célébrité. De plus... Je n'ai pas vraiment envie que les petits bourgeois parlent de moi avec un moue dégoûtée et des yeux pleins de mauvaise foi, révulsés des faits divers sanglants alors qu'en fait ils en raffolent. Mais que voulez-vous, on ne dit pas à n'importe qui qu'on aime égorger des gens dans la rue. J'entends le rire amusé de la femme Cobra et elle repartit derechef dans son récit. Le nom d'une île de l’Océan Atlantique passa à travers ses lèvres, l'île au Serpents, ou le pays de rêve de tout bon empoisonneur. Évidemment que si on y trouve des serpents au tournant de chaque sentier, on risque d'attraper de sales maladies.

Elle sembla penser un moment, interdite et elle posa calmement son regard noir sur ses gants couleur d'ébène. Presque lascivement, elle les retira pour me présenter ce qu'il y avait en dessous. Si je n'avais pas vu tout ça alors, j'aurais imaginé que ce n'était qu'une fantaisie de son look original... Mais non, en fait, dessous il y avait un tas de cicatrices pas vraiment jolies à voir, des morsures de serpent fer-de-lance, comme elle le dit. Mais en telle quantité... Ce n'est pas de voir ces cicatrices qui me frappa, mais plutôt le fait qu'elle ait survécu à un tel nombre de morsures empoisonnées. Et voir sa carrure aujourd'hui, si elle avait eu la même alors, sa survie était simplement impossible. Et c'est alors qu'elle parla de son autre moi, alors que deux yeux écarlates apparaissaient sur sa poitrine pour me défier du regard. Oh mein got! Mais je nageais en plein délire là! C'était vraiment bizarre, ça ne ressemblait à rien de ce que j'avais pu voir jusqu'à aujourd'hui. Je sautais de ma chaise sous le coup de la surprise et revenais en me penchant par dessus la table. Non, je n'avais pas peur mais mais tout ça était juste bluffant. Je n'étais pas quelqu'un de très rationnel ou pragmatique mais là, mon cerveau tentait de trouver quelque explication bête qui m'empêcherait d'enclencher une spirale bizarre.

« Wow! Attends... Fraulein Cobra... Tu... Tu es une... Une mort-vivante, c'est ça? »

Alors qu'elle allait reprendre, je m'étais plus avancé sur la table pour fixer du plus près possible les yeux qui étaient apparus. J'avais même tendu un doigt en avant pour tester le monstre qui se trouvait là, voir si il allait essayer de me le bouffer, savoir si il était ou non sous le contrôle de la femme au teint de zombie... Mais non, il ferma les yeux et je me retrouvais face à une belle paire de...

« Oh, pardon. »

Je reculais pour me rasseoir à ma place, sans trop réaliser qu'en voulant observer un monstre, j'avais plutôt maté la poitrine généreuse de ma collègue. Mais passons. Je la laissais continuer, le regard brillant parce que mine de rien, un vrai zombie, c'était trop génial. Quand j'allais raconter ça à Irina! Le récit se recentra dans la grande ville du brésil ou Cobra commença à me conter à propos de quelque chose que je connaissais bien : faire du mal aux gens dans les ruelles sombres. Sa première victime, ou celle de son alter-ego démoniaque, bref, était un pauvre mec en mal d'affection qui dût finir un peu comme notre victime de tout à l'heure. Elle évoqua un certain Eilliù qui ni pouvait apparemment pas avaler de chair humaine... Un autre Pokémon, de toute évidence, certainement le Grotadmorv qu'elle avait évoqué plus tôt, qui déléga donc son rôle de nettoyeur à l'Empiflor mangeur d'homme de tout à l'heure. A Mullher Cobra était devenue un légende urbaine là-bas... Et c'est pour cela que son surnom ne m'était pas complètement inconnu... Probablement que j'avais pu prendre connaissance de ses exploits en tombant sur le bon flash info devant lequel les parents se vautraient chaque soir à l'heure du repas. Les autorités n'avaient bien sur pas pu résoudre l'affaire et la frauleïn emit l'hypothèse d'un lavage de cerveau de son double maléfique.

Et ainsi arrivait-elle à Enola, et à la fin de son récit. Je partageais son sourire quand elle me prit à parti. Il est certain que faire du mal à des gens qui tiennent à la vie est bien plus. Bien que mon expérience n'était pas comparable à la sienne, pour sûr.

« Prendre la vie de quelqu'un qui s'est résigné ne me donne aucun plaisir non plus, je crois que nous sommes d'accord sur ce point, frauleïn. Au moins, il est indéniable que tous nos petits habitants ont quelque chose à nous dire. Ce n'est pas bien grand, une île. »

Je posais mon coude sur la table et mon visage sur ma main en observant de nouveau la jeune femme d'un air complice. Je crois qu'on allait pas mal s'éclater.

« Dans tous les cas, je sens que ça va être un plaisir de travailler avec toi! J'en ai un peu ras-le-bol des sous-fifre qu'on me refile et qui vomissent leur tripes dès qu'on ouvre le ventre d'un mec... Au moins, avec toi, ça va être marrant! »

Je regardais l'horloge murale de la cafétéria et émis un « bon », constant que nous avions plutôt beaucoup et bien parlé. Il me restait encore mon rapport à faire, avant que les gros bonnets prennent leur soirée et viennent m'emmerder car j'avais du retard dans mon rapport. On était pas à l'école ici!

« Je vais devoir faire mon rapport aux supérieurs, à ton sujet, pardon si je t'abandonne brusquement mais nous n'allons pas tarder à nous recroiser, pas vrai? »
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En entendant le jeune homme la qualifier de mort-vivante, Catherine faillit recracher son thé. Elle réussit à l’avaler tant bien que mal, avant d’éclater de rire.

« Oh, no offence, sir ! » Parvint-elle difficilement à articuler, une fois son fou rire calmé. Elle essuya même une larme teintée par son maquillage d’un de ses doigts gantés. « It’s just that c’est la première fois que l’on me nomme ainsi. »

Elle regarda avec amusement son supérieur tendre sa main vers elle, pour, semblait-il, tester les réflexes de sa moitié spectrale. Sauf qu’en agissant ainsi, il s’approchait plutôt de ses atouts…

« Oh, pardon.
- Vous n’avez pas à vous excuser, sir. Je ne mords pas, vous savez,
ajouta-t-elle d’une voix doucereuse, un sourire engageant et inhabituel aux lèvres. « But, you have a point. On pourrait effectivement dire que je ne suis qu’à moitié vivante. Cependant, ne vous attendez pas à me voir capable de ne pas souffrir d’un bras arraché. »

***

Il semblait qu’elle avait réussi son examen d’embauche, au vu de l’expression ravie arborée par l’Allemand. Elle ne put qu’acquiescer en l’entendant se plaindre des recrues incapables d’apprécier la beauté de leurs travaux.

« Ah là là, ne m’en parlez pas, sir, soupira-t-elle en secouant la tête. Jamais une seule de mes expériences n’a réussi à aller jusqu’au bout. Pour ça, je dois avouer m’être bien amusée, tout à l’heure. Il est rare de tomber sur quelqu’un d’aussi coopératif. Après tout, les vomissements et autres sont d’un désagréable... Enfin. »

Elle avait achevé sa phrase sur un haussement d’épaules. Puis, constatant que cette passionnante discussion touchait à sa fin, elle se leva, imitant Alexander.

« Je vais devoir faire mon rapport aux supérieurs, à ton sujet, pardon si je t'abandonne brusquement mais nous n'allons pas tarder à nous recroiser, pas vrai ?
- Well, I hope so, sir. Good evening. »


Elle inclina légèrement la tête, puis prit la direction du hall. Une fois sortie dans la nuit fraîche, elle s’étira, faisant craquer ses vertèbres. Humpf ! Voilà que son séjour sur Enola commençait bien. Trouver une telle perle rare, en termes de passion pour les expériences sur sujets humains et vivants, était une véritable bénédiction.

Mais il était temps pour elle de regagner le fief qui lui avait été attribué. Aussi, la robe sombre s’agita un bref instant, pour former les ailes morbides de Mo Féin Eile dans son dos. Les deux appendices d’ombre, mobilisant une force impressionnante compte tenu de l’étroitesse des membres spectraux, firent s’élever la femme squelettique dans les airs. Protégée par le manteau perlé de la Lune, il ne faudrait que quelques minutes à l’ectoplasme pour parcourir la distance les séparant d’Anula.



[Topic clos pour moi o/]
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MessageSujet: Re: [-18] Les chiffres sont comme les gens. Si on les torture assez, on peut leur faire dire n’importe quoi [PV Alex Nagel]   [-18] Les chiffres sont comme les gens. Si on les torture assez, on peut leur faire dire n’importe quoi [PV Alex Nagel] - Page 2 EmptyJeu 28 Nov 2013 - 0:09

Dites-moi franchement si je me trompe mais... Que la femme serpent ne me repousse pas ou ne m'envoie pas son châle-Moufouette sur le visage alors que j'ai maté sa poitrine de très près -certes sans le vouloir-. Je dois voir ça comme un signe? Je suis un obsédé, c'est vrai. Mais bon. Passons. J'avais pris congé de ma future subordonnée alors et après l'avoir vue partir en... Volant? Diantre, je voudrais bien la même robe. Enfin, pas en robe, hein. Mais ce visage de Lucifer était décidément  bien commode. Certes, pour voler j'avais Chris, mais ce dernier rechignait à prendre qui que ce soit sur son dos. Un jour que j'avais essayé de faire un truc classe pendant une promenade dans les falaises, j'avais voulu sauter sur son dos et il avait esquivé, inutile de vous dire qu'après ça, il s'en serait fallu d'un demi pas pour que je passe au delà de la limite de la crevasse pour ensuite me vautrer dedans. Bref, voilà qu'il était temps que je fasse mon rapport et penser à autre chose était ô combien plus intéressant. Affalé sur le canapé  de ma salle de séjour avec mon laptop sur les genoux, la vidéo du trololo que j'avais déjà vu des milliers de fois semblait... troller mon inspiration. A chaque rapport c'était pareil, mais les gros bonnets le voudront sur leur bureau demain matin. Adieu ma grasse matinée!

Ah, j'ai écrit une ligne. C'est un graaaaand progrès. Et l'écriture n'était pas ma spécialité. J'évite au maximum de toucher un stylo car mon écriture manuelle ressemblait à celle d'un gosse de 5 ans. Oui, maintenant, vous connaissez mon terrible secret! Ça vous dégoutte, hein? Ah, combien de fois un prof m'a mis de sales notes car il ne pouvait pas lire mon écriture d'handicapé mental. Et que vous dire de mes qualités en dessin ou pour faire des schémas! Tout aussi indescriptibles! Donc, vive la technologie. Je commençais à faire l'éloge de A Mullher Cobra et de ses... Loyaux compagnons, je parle bien sur de sa Mimigale, le démon, et de l'Empiflor. Ensuite... Signaler qu'elle fait certainement peur aux petits enfants quand elle en croise, ça les fera marrer et souligner qu'elle a de la fantaisie dans ses actes aussi, tiens. Oui, on a pas besoin de moutons de panurge chez les tortionnaires. Tiens, ça c'est pour ta gueule le binoclard qui sert à rien du département communication qui me fait chier depuis que je suis arrivé... Ensuite hum... Que dire d'autre, une implication certaine dans les actions du Régime -... tant qu'elle a de la chair à se mettre sous la dent, mais ça je ne le notais pas, c'était un peu de la triche, mais j'avais envie d'une copine de torture, moi, alors pourquoi ne pas faire ses éloges au maximum, blague a part, ça va bien que je fasse ça pour elle parce que lécher par écrit le cul des fils à papas pistonnés pas capables de tenir un couteau par le bon bout, bonsoir -. Donc voilà, avec tout ça, j'étais déjà à une page et demie! Wah! J'ai bien fait mes devoir et ça n'a même pas l'air bâclé! Puis ils seront content parce que sinon je sais ce que je ferais... je prendrais un coupe papier et je commencerais à jouer avec l'air de rien en leur racontant quelque histoire amusante jusqu'à ce qu'ils m'invitent gentiment à quitter le bureau. On ce que je m'amuse. Et je n'avais pas fini de m'amuser, pensais-je alors en observant la ville depuis ma grande baie vitrée du 24ème étage. Ça, j'avais fait une rencontre des plus géniales ce soir. Enola est entre de bonnes mains, comme dirait l'autre...


To be continued o/
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