Âge du personnage : 30 ans, née un 18 aout Métier / Études : Ingénieure, Développeuse de Nouvelles Technologies ; Dirige le Pôle de Developpement Technologique d'Amanil Pseudonyme(s) : ■ Mazinkaizer, Générale Scientifique, identité utilisée pour ses apparition en public ■ Noriko, Nom d'Officier et d'Ingénieure, nom de couverture plus couramment utilisé au sein du Régime ■ Getter2, pseudo utilisé sur les différents réseaux internet (jeux en ligne, forums, et chats principalement)
Niveau : 65 Team active : .
■ Gat - Statik - Docile
■ Buster - Engrais - Gentil
■ Ryuko - Intimidation - Maligne
■ Aqua - Griffe Dure - Relax
■ Daisaku - Poing de Fer - Brave
■ Kittan - Medic Nature - Préssé
Sujet: Re: Quand le vent tourne(ra) {pv. Maxwell Lun 31 Oct 2016 - 17:14
>> Quand le vent tourne(ra).
La tête que Soltan fit en écoutant le discours et les excuses du « Monsieur Machin » ferait certainement beaucoup rire Julianne dans d’autres circonstances. Avec le flot de paroles au registre soutenu du capé, le fermier avait déjà du mal à se concentrer. Ce n’est pas exactement à ce genre de langage qu’il est habitué. Néanmoins, avec un petit effort, il s’habitua bien vite. Il haussa simplement les épaules aux excuses, n’étant lui-même pas le plus loquace. Au moins, Arsène n’aura pas à s’inquiéter d’avoir à faire la conversation. Arsène… Vraiment? Julianne et son « oncle » échangèrent un regard perplexe, et haussèrent les sourcils comme une seule et même personne, en parfaite synchronisation. Difficile de ne plus croire qu’ils n’ont pas les même racines familiales, après avoir vu ça. Ils se passèrent néanmoins de commentaires, car c’est eux qui avaient invité « Arsène Machin » à se présenter, indirectement. Ils avaient juste été troublés par le choix pas si évident de ce prénom peu commun. Du moins, à sa place, ce n’est pas ce qu’ils auraient choisi. Soltan se demanda aussi en levant les yeux au ciel ce qui pouvait bien clocher dans sa carrure, n’ayant jamais vraiment semblé bien se rendre compte de sa taille impressionnante, avoisinant les deux mètres.
A la suite de son discours et de ses serments, l’homme qui était tantôt masqué sembla se détendre, et avoir pris sa décision. Cela rassura Julianne que son sauveur décide d’aller de l’avant, et aussi de donner si rapidement sa confiance à Soltan, bien que celui-ci n’aura pas été des plus subtils ni tendre avec lui. Mais peut-être que « Arsène » a justement besoin de la franchise de cette « gentille » brute.
« Content que nous ayons un accord. Toute façon, je ne bois pas pour ma part, et voler dans la réserve d’alcool de riz de ma compagne vous mettrait face à une mort certaine, ce qui ne me concernerait pas. J’ai toujours besoin de main d’œuvre pour le nettoyage des étables et pour la traite des vaches. Il y a Marguerite, Madonna, Madelaine… » « …Ne lui dis pas tous les prénoms de tes vaches, y’en a une trentaine… » « Hmph. »
Le fermier obtempéra, tout de même un peu véxé, comme à chaque fois qu’on le coupe quand il parle de ses bêtes. Il considéra que Julianne avait raison, pourtant, et lâcha l’affaire de toutes les présenter ce soir. Vu l’état de leur invité, cela ne servirait qu’à lui faire encore plus mal au crâne. En revanche, il sembla très enjoué (si cela est possible) à l’idée les présenter à « Arsène » dès le lendemain. Pour changer du sujet des vaches, Julianne rendit son sourire à l’homme aux cheveux argentés, effectivement rassurée par sa décision.
« Ah, oui, je viendrais, pour sûr. De toute façon, mon oncle m’invite environ tous les samedi à manger du steak maison... Va falloir vous préparer à manger beaucoup de viande, du coup. » « Elle est délicieuse, ma viande. » « Oui, oui, Soltan, on l’sait tous. »
Et il n’a pas l’air peu fier. En un sens, Julianne sait à quel point son oncle semble plus épanoui et heureux depuis les retrouvailles avec sa compagne Shizune, et l’arrêt de ses activités de tueur à gages. Julianne consulta sa montre, et eut une pensée pour le sommeil de Makoto qu’elle espérait serein et sans dérangement. Elle serait rentrée pour son réveil. La voix tranchante de Soltan la tira de ses pensées.
« J’vous montre votre chambre? C’est à l’étage. Pas de bruit, car ma fille dort, et vous ne voulez pas la réveiller. » Pour le bien de nos oreilles, c’est certain… Julianne se prépara à monter à l'étage à la suite des deux hommes, histoire de s'assurer que son "ami" sera bien logé, puis compte prendre congé par la suite.
>> pv. Maxwell R. Young
Maxwell R. Young Administratrice Fondatrice
Age : 31 Messages : 375 Date d'inscription : 01/08/2013
Âge du personnage : 32 ans Métier / Études : Maître Coordinateur de profession Pseudonyme(s) : • Monsieur Image, ce surnom affectueux, prêté par mes fans, qui me désigne pendant mes performances.
• Silver Spirit, ou Spirit, tout simplement, mon pseudonyme au sein de la Résistance.
Zackson "ZACK" • Voltali ♂ • Absorb Volt • Modeste
Aëlia "AËL" • Aéromite ♀ • Lentiteintée • Brave
Sujet: Re: Quand le vent tourne(ra) {pv. Maxwell Mer 2 Nov 2016 - 18:14
Le vent tourne(ra)
feat. Julianne Eriksen
Je me savais parfaitement capable de relever le défi présenté. Au final, mon penchant vers l’alcool ne constituait pas une véritable addiction, mais plus une avenue facile à emprunter lorsque mes problèmes se montraient trop oppressants et contraignants dans mon existence de tous les jours. Maintenant qu’une nouvelle solution s’offrait à moi, je pouvais largement écarter celle trouvée jusqu’ici. J’en ressentais un certain soulagement; le travail proposé par Soltan semblait certainement difficile et très exigeant mais je ne rechignais jamais devant une charge de travail importante et je ne nécessitais qu’une dose de sommeil minimale afin de me sentir reposé. Je connaissais certainement le travail manuel mais j’allais découvrir la vie fermière et ses modalités, une perspective qui m’enchantait. Ce qui m’effrayait davantage était bel et bien la solitude, que je pourrais ressentir face à un homme qui m’intimidait probablement trop pour favoriser l’éclosion d’un véritable lien, mais je jugeais probablement trop précipitamment dans ma fatigue. Dans tous les cas, j’espérais vivement revoir la jeune femme et en apprendre un peu plus à son sujet. Il me semblait qu’à l’inverse du gaillard, nous possédions des caractères plus doux et intellectuels. Mais encore une fois, je n’avais d’armes que quelques suppositions basées sur des impressions bien maigres quant à la situation. Seul l’avenir me renseignerait véritablement sur ces deux personnes. Il me plaisait déjà de découvrir l’enthousiasme de Soltan pour ses vaches et je nous découvrais un point commun : tous deux dévorés par la passion de nos domaines respectifs.
La perspective de manger beaucoup de viande me déchantait un peu, mais je n’osai commenter sur l’affaire vu la fierté évidente de mon hôte pour ses produits. Je préférais un menu plus léger, mais je n’avais pas le caprice de refuser ce qui se trouvait dans mon assiette. Je ne ferais pas fine bouche, loin de là, après avoir vécu dans la misère il devient aisé de se contenter d’à peu près tout ce qu’on peut nous offrir. Je restais donc silencieux pendant l’échange, en caressant la tête d’une Artémis un peu rassurée mais qui je me doutais ne me quitterais pas d’une seule minute lors de cette première nuit (ou du moins ce qu’il en restait). J’appréciais son zèle en cette heure où je doutais encore de ma décision et des intentions véritables de ma sauveuse et du gaillard, même si de ce dernier je percevais simplement une envie sincère et indifférente de se trouver de la main d’oeuvre pour peu. Mais Julianne… Je me sentais toujours étrange, étranger face à elle, son action de venir à moi si surprenante et inattendue que je peinais à remettre de l’ordre dans mes idées. Je peinais à conserver mes réserves habituelles car j’appréciais le peu que je connaissais d’elle, mais je me savais profondément naïf et à risque de me retrouver en danger si je ne prenais pas les mesures nécessaires pour assurer ma sécurité. Encore une fois, j’acceptai de la suivre elle et Soltan à l’étage afin de prendre connaissance de ma chambre d’accueil pour quelque temps.
«Merci encore pour cette opportunité monsieur Soltan. J’espère vivement ne causer aucun regret.»
Je balayai la pièce du regard, simple mais confortable. Ce serait parfaitement suffisant pour les prochaines semaines le temps que je me rétablisse. Je serrai la main de l’homme, bien décidé à aller me reposer. Le lendemain je demanderais à Tarek de me faire parvenir des vêtements mais pour le moment il s’agissait bien du cadet de mes soucis. À voix basse afin de ne pas éveiller la progéniture de l’homme, je m’adressai ensuite à Julianne.
«Et merci à vous aussi. Vous n’aviez pas à me rendre la pareille mais j’apprécie vivement l’invitation. J’ose croire que notre prochaine rencontre se déroulera dans des circonstances différentes et que j’aurai repris un peu sur moi.»
Je m’inclinai maladroitement avant de rejoindre la chambre en refermant à ma suite. Je m’écroulai tout habillé contre le lit et m’endormis aussitôt, le corps brisé par de trop nombreux abus auxquels je devais enfin mettre fin.