| Solène E. Weber-Ikeda Administratrice Fondatrice
Messages : 679 Date d'inscription : 01/07/2013 Âge du personnage : 26 ans, 24/01. Métier / Études : Dresseuse Pseudonyme(s) : .
Sunny - Ancienne Maître Dresseur d'Enola, son vrai nom est inconnu du public.
Soledad - Résistante.
Solange - Compétitrice, habitante de Baguin. Niveau : 100. Team active : .
Ryan, ♂
Regard Vif, prudent - Bec Pointu.
> Vol.
Cathy, ♀
Technicien, joviale.
> Force, Poing Glace.
Taryn, ♀
Lévitation, docile - Baie Panga.
> Vol, Surf.
Arès, ♂
Intimidation, brave - Baie Pocpoc.
> /
Délia, ♀
Chanceux, naïve - Lentiscope.
> Vol.
Polyx, ∅
Calque, bizarre - Lunettes Choix.
> Cage-Éclair, Psyko, Laser Glace.Team spécifique : .
Louna, ♀
Joli Sourire, maligne - Lockpinite.
> Vampipoing, Poing Glace.
Rony, ♂
Isograisse, relax - Baie Chérim.
> Casse-Brique, Poing de Feu.
Many, ♂
Intimidation, malin - Ceinture Pro.
> Force, Tête de Fer.
Toby, ♂
Intimidation, gentil - Poudre Claire.
> Séisme, Éclair Fou.
Galia, ♀
Calque, modeste - Gardevoirite.
> Ball'Ombre.
Triss, ♀
Brise Moule, prudente - Veste de Combat.
> Direct Toxik, Hydroqueue.
Tsuki, ♀
Sérénité, timide - Lunettes Sages.
> Choc Psy, Lance-Flammes. | |
| Sujet: Un grand guerrier? Personne par la guerre ne devient grand. [OS] Jeu 3 Oct 2013 - 17:56 | |
| Un grand guerrier? Personne par la guerre ne devient grand.
Aurait-elle pu prévoir ce jour-là, quand elle sortit sur les terres de la Pension parentale pour s'entraîner avec ses alliés, qu'une telle chose allait arriver avant même qu'elle ait pu tirer une seule pokéball? Non, bien sûr que non. Comment, qui pourrait imaginer telle chose? Solène était seule, seule avec Louna, se dirigeant vers un champ qui avait toujours accueilli leurs entraînements d'enfant. Ryan n'était pas là ce jour-là, parti plus tôt travailler les techniques de combat aérien avec Délia. Elle était donc seule, avec Louna & ses pokéballs encore fermées. Détachant les deux ceintures auxquelles lesdites sphères étaient fixées pour les poser au pied d'un arbre, souriant brièvement à Maelys qui soignait un Vivaldaim blessé à quelques pas de là, elle s'interrogeait sur le pokémon qu'elle allait appeler à l'entraînement en premier quand un Poichigeon passa juste au-dessus d'elle, trop près & de façon trop calculée pour que ce soit un simple hasard. Effectivement, ce n'en était pas un, apparemment. D'où venait cet oisillon gris, ce qu'il lui voulait ; c'étaient de bonnes questions. Mais en passant, il avait lâché un papier qui tomba paresseusement vers le sol, passant sous ses yeux avant d'aller ainsi choir face contre terre. Elle l'avait ramassé, intriguée, s'apprêtant déjà à rappeler l'oiseau s'éloignant à tire d'aile pour le lui rendre. & là elle s'était figée, sans avoir rien eu le temps de dire quoi que ce soit, en voyant de quoi il s'agissait. Arceus, non..
Elle ne.. Pouvait regarder. Ne pouvait supporter cette vision. Ce corps brisé, meurtri de toutes parts, ces yeux clos. Rien là-dessus ne pouvait suggérer un signe de vie quelconque, & la seule idée de la mort lui était.. Inenvisageable. Non, ce n'était pas possible, cela ne pouvait arriver. Elle l'aurait su, non? Elle l'aurait senti.. Si le pressentiment qui la poussait à espérer depuis si longtemps s'était éteint. Elle l'aurait senti.. Non? Les larmes lui montèrent aux yeux, enfin. Sa main trembla soudain violemment, se crispant sur la photo si horrible avant de s'ouvrir tout aussi subitement, lâchant le papier glacé comme s'il l'avait brûlée. Terrible. Terrible, terrifiant. Elle avait si mal, si peur. Son regard interdit un instant fixé sur le cliché tombé à terre, sur l'herbe, elle se mit à trembler cette fois de tout son être. Arceus, comment ses jambes parvenaient-elles encore à la supporter? Un gémissement, aussi instinctif que douloureux, lui échappa alors. Souffrance. Elle vit à peine Maelys s'approcher, alarmée par son état juste déplorable. Reculant lentement d'un pas, puis deux, le visage toujours si marqué de douleur & terreur mêlées, emprunt d'une colère impuissante, elle se détourna soudainement. D'un coup, sans crier gare. S'écartant d'un pas vif, puis en courant, vers l'un des bâtiments de la Pension, suivie de près par une Louna toute bouleversée elle aussi.
Damien, Damien, Damien. Son nom hantait de nouveau son esprit, après qu'elle l'ait repoussé cinq ans durant pour ne pas s'effondrer à cette pensée. Le recherchant encore, toujours, en s'efforçant de ne jamais évoquer ce prénom qui par la seule force des souvenirs qu'il rappelait aurait pu la jeter à terre. Damien, Damien, Damien. Murée dans le silence, les larmes dévalant ses joues pâles sans pouvoir s'arrêter, elle repoussa l'une des portes d'entrée du bâtiment qu'elle avait rejoint. Se jetant presque littéralement au cou de celle qui résidait dans cette pièce depuis plus de cinq ans déjà. Kiona, la belle Arcanin de Damien. Celle qui comprendrait, celle qui saurait l'apaiser. Enfouissant son visage dans la fourrure chaude de la grande chienne de feu elle pleura, encore & encore, elle pleura toutes les larmes de son corps. Murmurant entre ses sanglots, d'une voix brisée, ses terreurs, ses douleurs, combien il lui manquait. L'horreur de ce cliché qu'elle était incapable de décrire. & si pétillante qu'elle soit en tant normale, Kiona partageait indéniablement sa souffrance, la soutenant de son mieux avec l'aide d'une Louna encore remuée, tout en pleurant à la lune cette peur qui leur était commune.
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